Se changer les idées… mais ne nous devrions même pas avoir à le faire le jour d’un mariage. Je me sentais d’ailleurs ou était Mason. L’évitait-elle un peu ? Je n’osais pas réellement lui demander mais dans le fond, cela me titillait. Je souriais doucement alors qu’elle disait que nous allions nous faire attaquer par des ninjas et qu’elle me protégerait. Cette image d’elle avait un petit côté amusant. Une petite femme qui semble tellement fragile et menue qui s’en prend à des vilains ninjas mais dans le fond, elle avait ce petit truc qui faisait qu’elle avait peur de sa violence par moment. Je ne la voyais pas comme une femme dangereuse dans le fond. N’avais-je pas un côté un peu tordu ? Je ne voulais pas croire qu’elle pourrait faire du mal à son bébé et je comprenais sa peur. Je la trouvais tellement attendrissante même si elle avait fui. Je savais maintenant que ma mère n’avait pas fui pour ces raisons mais cela en restait néanmoins assez triste que la mienne ne m’ai pas abandonnée par peur de me frapper. J’aurais tellement aimée ça aussi bizarre soit cette idée. Je riais doucement sans penser ou plutôt sans montrer que je pensais à ma mère. « J’ai confiance en ta force ! », soufflais-je tout simplement telle une vérité, une confession. Je me montrais faussement offusquée alors qu’elle disait ne rien avoir pris pour moi comme cadeau et cela m’amusait à vrai dire. Je continuais de plus belle sur un sujet un peu plus sérieux et parlant de confessions enfin non… j’y revenais pour être plus précise. Parfois, je trouvais que certaines choses étaient essentielles à apprendre. On peut aider de plusieurs façons une personne mais la plus belle est souvent de lui donner confiance en elle. Les gens perdent cette magie de la confession et ils ne deviennent rapidement que des fantômes de leur âme car personne ne pense à leur dire que tout va bien et qu’elles s’en sortent. Les gens vous diront toujours l’inverse de ce que vous avez besoin d’entendre. Ils vous jugeront sans voir plus loin que le bout de leur nez. Pour moi, dire à Azélia que tout allait bien se passer était essentiel et je lui souriais doucement. Je sentais l’émotion en moi qui commençait à augmenter assez lentement. Je ne voulais pas pleurer, oh non et même si je n’arrêtais pas depuis ce matin. Heureusement que le mascara résiste à l’eau par contre ce n’était pas vrai pour le rouge à lèvres. Je riais nerveusement en l’entendant et je penchais la tête en posant mon coude sur l’une des tables de la cuisine. Je soufflais alors un bon coup. L’une des mèches de mes cheveux enfin de mon chinois qui avait fui s’envolait sur mon souffle avant de retomber délicatement sur mon visage. J’en riais doucement, amusée pour un rien mais tout en restant dans l’émotion et une larme coulait malgré moi parmi ce rire. Je lui souriais doucement. « Désolée, elle est insolente ! », disais-je à propos de cette fameuse larme tandis que je penchais doucement la tête. Je lui souriais doucement et je retirais mon coude de la table avant d’aller chercher ses mains. Une main pour chaque. « On retourne à la fête ? Il faudrait éviter d’éviter de trop les autres et par les autres je pense aussi à Mason qui doit sûrement être dans le coin et pour moi, c’est tout le monde et surtout Jane bizarrement… », je riais nerveusement en secouant doucement la tête. Je me souvenais encore de cette bise qu’elle m’avait faite quand j’étais sortir de la limousine. Je n’avais pas sue quoi faire. Je m’en voulais tellement d’être autant rancunière mais cela ne serait plus vraiment drôle si je pardonnais trop facilement. J’inspirais doucement en souriant aussitôt tout comme pour me donner un peu de motivation et je me levais en tournant le regard vers les hommes qui nous regardais comme si nous étions des femmes à moitié nues dans une publicité… chanel ou qu’importe mais nous avions plus vite la classe d’Audrey Hepburn. Ils devaient avoir la banane dans le pantalon. « Merci pour tout ! », disais-je alors à ceux-ci avant de retourner mon attention sur Azélia et je lui souriais. « Prête pour aller tout droit dans la gueule du loup ? », lui proposais-je en fronçant les sourcils. « Sauf si tu veux faire des retouches maquillages… », je souriais doucement aussitôt et à nouveau. Il fallait que je retrouve le sourire car mine de rien, c’est mon mariage.