10 & 10 = le même jour pour un même sang - joan&lullaby
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10 & 10 = le même jour pour un même sang - joan&lullaby


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mot doux de Invité ► un Jeu 22 Jan - 5:48
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10 & 10 = le même jour pour un même sang
Les gens peuvent rapidement se morfondre le jour de leur anniversaire ou même trop le fêter. Tout le monde a une vision différente de cette date. Certaines trouvent ce jour inutile et d’autres en étaient heureux. Je n’avais jamais réellement compris comment on pouvait fêter un anniversaire. Quel imbécile c’est dit qu’on allait fêter une année de plus à la date de notre jour de naissance. Bien sûr, c’est amusant, cool et tout ce qu’on veut mais dans le fond, nous prenons une année tous les jours. Le 28 février de l’an dernier et celui qui arrive serait aussi une année de plus comme d’autres jours mais fêtons-nous l’année de plus du jour où nous nous sommes levés avec la main fermée et l’autre ou notre pieds dépassait du lit ? A quoi bon ? Dans le fond, cette réjouissance avait tout du bon. Pendant une journée… nous étions chouchoutés par nos proches, nous recevons aussi des cadeaux. Cette idée de cette journée s’enchante mais n’avons-nous pas une année complète pour prouver qu’on aime ? Ça m’amuse puisqu’on pourrait dire ça de tellement de fêtes. La saint-valentin… à quoi bon ? Nous avons toute l’année pour prouver qu’on aime mais aussi noël ? Nous avons toute l’année. Oui, vraiment. Pas un jour précis mais l’amour, l’attachement. Tous les jours, je donnais un signe d’affection à mes proches. Bien sûr, cette fois, j’aurais tort comme à chaque fois de cracher sur des cadeaux. Mon anniversaire avait bien plus de joie comparé aux moments où je me demandais si ma mère soufflait une bougie pour moi. Depuis 10 ans, j’étais plus enthousiaste. Avant, je me posais tellement de questions. Pensait-elle à cette fille qu’elle avait mise au monde ? Sûrement, peut-être pas. Je n’avais jamais le cœur à le fêter et pourtant je le faisais pour voir le sourire épanouie de papa et Jane. Encore une fois, j’étais enceinte mais Aiden était là. Cet anniversaire avait bien débuté et même si je pensais tellement de choses à débattre à ce sujet, tellement de questions philosophique qui me demandait si je n’étais pas un brin ronchon mais les hormones jouaient totalement. Oh oui. Je l’étais. J’avais tout de même boudée mon mari car je voulais le manger dans un gâteau. Non mais mon dieu et puis j’avais découvert le sexe du bébé. Là, c’était joyeux. Il était merveilleux et je l’aimais tellement. Oh oui, je l’aimais. Je souriais mais ça c’était avant de me retrouver devant un sexshop. J’avais vraiment été m’habiller rapidement. J’avais enfilée un short en jeans qui me donnait l’impression d’être boudinée alors qu’il écrasait mon ventre de 3 mois et demi. Trois mois et demi ? A ce stade l’an dernier, on ne voyait pas tellement mes formes. Mon corps n’était pas encore adapté mais cette fois, j’avais l’impression de clairement attendre des jumeaux. J’avais enfilée un t-shirt à Aiden pour le nouer autour de ma taille sans mettre de soutient à gorge. Cela faisait son effet mais j’avais surtout clairement mal aux seins depuis quelques jours. Un des bienfaits de la grossesse, ou pas. Je n’étais pas vraiment en forme. Demandez à une femme enceinte de l’être ? Et je regardais des filles magnifiques qui se sentaient à l’aise… sortir et rentrer d’un sexshop. Elles semblaient tellement belle de mes yeux alors que j’avais l’impression d’être énorme et pourtant sans l’être. Je soupirais doucement. « J’aurais l’air de quoi à rentrer dans cette boutique ? Une perverse sadique enceinte… », disais-je avec une petite moue en regardant la vitrine avec cette femme qui clignote tout simplement. Ma moue dessinée à ce défi, cet indice plus vite laissé par Aiden ainsi qu’une carte cadeau. Non mais il est fou, totalement fou. Je faisais une moue. « Je ne veux pas entrainer mon fils dans tout ça en plus ! », pauvre petit. Je posais une main sur mon ventre en allant alors m’assoir sur la brique du trottoir d’en face et je regardais avec désespoir les gens qui entraient et sortaient. Je me sentais tellement ridicule et je n’osais pas rentrer. Je me sentais aussi tellement nulle. Je n’étais pas pudique ni rien. Rentrer dans un sexshop ne m’avait jamais gênée mais je me sentais… enfin médiocre ou je ne sais quoi. Je voyais alors cette belle blonde sortir. Longue jambes, belle poitrine… sûrement pas douloureuse, yeux bleus et un beau sourire. Je faisais une moue. « Mais attends, elle est magnifique… je ne peux pas rivaliser avec ça. Je suis enceinte… une femme enceinte dans un sexshop… quelle image magnifique pour une maman… non mais je suis une horrible maman… », et je laissais ma moue se transformer dans la transition des larmes mais sans pleurer. Je ne voulais pas. Je me sentirais encore plus ridicule. C’est mon anniversaire et je déprime sur un rocher… mais bon dieu, ce n’est pas moi la sirène !
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mot doux de Invité ► un Lun 26 Jan - 16:38

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mot doux de Invité ► un Dim 8 Fév - 4:57
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10 & 10 = le même jour pour un même sang
Un sursaut, oui, un sursaut alors que j’entendais la voix de Joan tandis que j’étais en grand gémissement solitaire. Je me sentais seule et je ne voulais pourtant pas qu’une personne anonyme réponde à mes grandes idées dignes d’une personne pas du tout célèbre. Molière en dirait quoi en poème ? Cette femme totalement délirante qui a honte d’elle devant cette boutique qui aurait sûrement réveillé le feu ardent de ces doux poètes. Je fus tellement surprise que je captais seulement la moitié de ses mots. Je l’écoutais attentivement et bout à bout. Je voulais rire en me demandant si je rêvais. Peut-être était-elle tout droit de mon imagination comme une conscience ? Sûrement oui. Je me contentais de l’écouter en toute aphasie me dire que j’étais sexy mais les hormones me travaillaient énormément. Bizarrement j’avais aussi une étrange sensation de ne pas être totalement comblée. Les brouilles de famille n’aidaient pas réellement et même si dans le fond, j’étais encore plus comblée que l’an dernier et que les autres années. Il manquait une chose mais je ne voulais pas y penser. Dans toute cette histoire, résidait tout de même que je n’étais pas vraiment à l’aise face à cette boutique. Elle me tendait la main que je regardais avec admiration comme si elle était un milkshake sur patte. Oui, bah j’avais faim et je suis enceinte donc j’ai envie de manger pour deux et même plus. C’est un peu contre mon gré sans vraiment l’être que je prenais la main. Je n’avais pas trop le choix et sa présence ne me rendait pas dupe. J’arquais doucement un sourcil en haussant les épaules. « C’est bien par ce que j’aime mon mari mais je me sens comme Charlie Chaplin devant un arc-en-ciel ! », disais-je alors en arquant un sourcil. « Je suis encore sexy mais ça se voit bien que je vais être un hippopotame dans quelques mois ! », maugréais-je alors en avançant. Docilement, je montais la marche du mini escalier devant la boutique et je passais la porte. Je préférerais tellement me trouver sur une plage à Cuba ou Rio ou même en Océanie mais partout dans une autre métropole. Loin… Je me sentais comme un parasite ou comme Winnie l’ourson dans une ruche de miel. Autant dire que je ne me sentais pas à ma place. J’étais un clown au milieu des troubadours. Oh tiens aussi comme un Titanic au milieu d’une tonne d’Iceberg. En voilà une idée. Et pourtant quand je rentrais… je voyais une tonne d’étalon bien trop musclé par rapport à mon mari qui lui était plus chêmé qu’eux mais je l’aimais mon petit mari maigrichon dans le fond mais sexy à souhait. Je n’aimais pas les frigos qui pourraient nous écraser en nous serrant dans nos bras tellement ils abusent des stéroïdes. Enfin c’était mieux d’abuser des stéroïdes que du viagra. Et là, de la musique. Je riais nerveusement car j’ignorais un peu ce qui se passait. J’écoutais la musique mais je me sentais toujours un peu nerveuse. C’était la fiesta, oui et bien loin d’un mardi gras car nous n’étions pas encore en februaris. Encore heureux et depuis quand je parle en latin ? Je regardais alors ma mère en arquant un sourcil alors qu’elle me disait de bien choisir mais comment choisir ? Cette bise sur la joue ne me donnait pas la réponse à cette question mais je regardais tous ses hommes. J’étais sûre qu’ils allaient me faire une danse lascive si je ne me dépêchais pas. Je fronçais le nez. Toujours en plein mutisme. Trop taciturne. En fait, je n’étais pas contente mais j’étais plus vite nerveuse car j’ignorais à quoi m’attendre. Je n’étais pas du genre à détester la surprise mais en fait… j’avais une petite crainte de ce qui se préparait. Que mon mari me fasse des surprises, oui mais ma mère avait un côté assez… gâterie et j’avais peur de ce qui allait m’attendre. J’en avais des petits frissons mais pas ceux de la passion. J’inspirais doucement en la regardant. « Et je dois choisir quoi ? Le plus gay d’entre tous ? », demandais-je en riant doucement. Cette pointe de nervosité encore dans l’air. « Ou le plus clown ? », rajoutais-je aussitôt en penchant la tête. « D’ailleurs mais qu’est-ce que tu fais là ? J’avais prévue de passer te voir après pour t’… », je fus alors interrompue par la toux d’impatience d’un des hommes qui devait avoir sûrement un peu froid. J’étais partagée entre l’idée de lui tendre un mouchoir en lui disant que le rhume allait arriver après la toux ou me faire à l’idée que je participais à un jeu dont la cagnotte commençait un peu à m’effrayer. Mon petit défaut était que je pouvais parfois réellement être effrayée facilement par l’inconnu. Je les regardais rapidement, un avait le regard praliné et l’autre avait les yeux bleus enfin je ne prêtais pas attentions aux suivants car en fait… c’était réellement étrange de jouer ainsi. Je riais à nouveau nerveusement en cherchant celui qui semblait le plus… gay justement. Je me disais que c’était celui qu’aurait choisi mon mari dans sa grande jalousie. Non ? Je n’en savais rien en fait mais j’imaginais bien ce petit danser un petit jazz ou des claquettes avec un tutu plus vite qu’un tango virile. Je fronçais les sourcils, il devait avoir vaincu la réforme à la cicatrice que je voyais sur son torse. Elle avait tout l’air d’un peu de chirurgie. Déplorable. Je lui souriais doucement avec courtoisie et j’approchais timidement. « Tu n’as pas plus vite des guacamoles et un grimoire pour qu’on sacrifie ma vilaine belle-mère ? », lui demandais-je alors en tournant mon regard vers Joan et je lui souriais. De l’élégance et de la grâce d’une danseuse de polka… ou pas, je prenais la boite noire que portait cet homme pour la poser sur une table. Je suivais les pas de la chorégraphie en me demandant le prochain couplet de cette visite étrange qui tournait un peu… nouille. Enfin j’avais la sensation d’être nouille. Au lieu d’être une féline comme un léopard, j’avais la sensation d’être ronchon. Je n’aimais pas ça mais c’était la grossesse. J’ouvrais alors la boite. Je savais que je serais moins ronchon une fois que je saurais que je n'allais pas finir dans une sexe party ou dans un bordel ou même dans un club d'échangisme. Là, je me sentais juste abalourdie.
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mot doux de Invité ► un Lun 9 Fév - 13:59

#Un gros gode en vaut bien plus qu'un homme réuni  


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« Je suis encore sexy mais ça se voit bien que je vais être un hippopotame dans quelques mois ! »
Même si, elle se transforme en hippopotame dans quelque mois, elle restera toujours aussi sexy. Et puis, une femme enceinte il n'y avait rien de plus séduisant. « Et alors ? On voit de tout dans ce genre d'endroit. L'autre jour, j'ai même vu une grand-mère sortir avec un énorme gode alors mon coeur, ne soit pas timide parce que tu vas ressembler à un hippopotame » J'oubliais par moment que je parlais à ma fille, et non à une amie aussi perverse que moi. Mais bon, désormais, elle devait être habituée par ma belle franchise, et que généralement, je ne passais jamais par quatre chemins pour dire ce que j'avais à dire.

Voir tous ses hommes aligner devant moi, me donnait des envies de les violer chacun à leur  tour. Contrairement à mes deux filles, j'étais une femme seule et désespérée donc oui, par moment, je sautais sur tout ce qu'il bouge, mais que voulez-vous, je n'avais personne dans ma vie, alors il fallait bien que j'évacue mes envies. Je lui jetais un regard choqué, quand celle-ci osait me demander lequel choisir, et lequel était le plus gay. QUOI ? Aucun d'entre eux n’étaient gay, je les avais choisir personnellement, et ce, avec des critères bien spécifiques. « ou le plus sexy ? » J'avais la nette impression que je venais de  tout gâcher. Je n'aurais jamais dû inventer cette idée plus que dingue ... Elle avait beau être ma fille, mais j'oubliais souvent qu'elle n'était pas comme moi. « Je ... Suis désolée... Je ... voulais seulement pimenter la surprise... » Disais-je en la regardant partir vers un boy. « je ne voulais pas te décevoir » murmurais-je entre mes dents. J'avais dépensé un joli parquet de pognon pour réserver tout ça, et cet abruti d'homme venait de tout anéantir ... J'aurais dû écouter mon deuxième instinct, et au lieu de prendre des mecs baraqués, j'aurais dû prendre des chiens... Je lâchais un soupir, et je la regardais au loin.

« Tu n'as pas plus vite des guacamoles et un grimoire pour qu'on sacrifie ma vilaine belle-mère ? » WOUAH elle était aussi sadique que moi là ? Hmm elle m'épatait sur ce coup, et de plus, je ne pouvais pas m'empêcher d'afficher un large sourire. Est-ce que lulu haïssait désormais Jane ? Si c'était le cas, je sortirais le champagne, et j'organiserais une énorme fête.

Lulu prenait enfin une boite, et elle l'ouvrait... En voyant son visage changer, c'est là que je comprenais très vite  qu'elle n'était pas tombée sur la clé, mais bien sûr autre chose. Je m'avançais vers elle, et je regardais dans la boite... Effectivement, cela justifiait son regard stupéfiant.

JOAN _ « Qu'est-ce que tu as ? Serais-tu une "anti-gadget " ? » disais-je en souriant en pleine dent avant de m'apercevoir qu'elle n'avait pas l'air d'être très à l'aise. Je posais ma main sur la sienne, et j'ajoutais d'un ton sérieux : « Tu sais, si tu n'aimes pas être ici, on peut partir si tu veux. » Je l'obligeais à me faire face et je poursuivais « Parfois, j'oublie que tu n'as pas le même humour que moi, et que le sexe peut être tabou pour certaine personne... Je tiens à m'excuser si je t'ai offensé, sincèrement, Lullaby. » Je lui donnais une bise sur sa joue, histoire de me faire pardonner




Sorry, c'est merdique comme poste  affraid  je me rattraperais au prochain  10 & 10 = le même jour pour un même sang - joan&lullaby 2688654925
OMG FUCK C'EST QUOI CA... MAMANNNNNNNNNNNN LES GEANTS SONT DE RETOURS


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mot doux de Invité ► un Dim 1 Mar - 0:03
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Oh mon dieu mais je venais non seulement d’être choquée des grands-mères mais aussi de savoir qu’elle venait souvent dans ce genre d’endroits. Le tact donc elle manquait dans ses mots ne me choquait pas du tout même si ce n’est pas le genre de choses que l’on veut entendre de la bouche de notre mère mais je souriais doucement tout de même malgré la gêne et je me lançais dans cette boutique pleine d’hommes. J’étais anxieuse. Réellement. Je ne savais pas trop quoi faire. Je devais donc choisir un homme et je disais choisir un gay. Je m’approchais donc de la boite et je l’entendais aussi sentir qu’elle avait tout gâchée ce qui me faisait faire une moue. Je ne savais pas trop comment la rassurer que non. Je souriais doucement car cela avait un côté attendrissant dans le fond. Je la regardais avec tendresse bien que je vienne de faire une plaisanterie à propos de Jane. J’avais ouvert la boite et soudainement, je passais au blanc. Je ne savais pas trop pour quoi mais une partie de moi était gênée d’ouvrir ça devant ma mère. J’en étais encore à la boule de neige et je n’avais pas encore assez rattrapée le temps perdue. Je me sentais un peu… bizarre. Bien ou mauvais ? Aucuns des deux mais je riais en l’entendant. Je sentais alors son regard sur moi et ses mots me touchaient. J’en avais les larmes aux yeux. Bonjour les hormones. Je secouais doucement la tête une fois qu’elle avait terminée mais comment bien exprimer ce que je ressentais ? En fait, elle avait faux même si je ne me sentais pas réellement à l’aise. J’étais un peu enfin… je n’en savais rien mais je savais que les hormones jouaient sans nuls doutes. Je souriais doucement pour la rassurer après le baiser sur ma joue. « Tout va bien, non c’est bien en fait… c’est étrange ! », je riais doucement. « Le sexe n’est pas vraiment un tabou mais c’est sûrement les hormones ou des millions de choses… je me sens encore comme la petite fille qui adorait ses chaussons. Ça fait un grand changement ! », je souriais doucement en fronçant le nez. « J’aime beaucoup ton humour mais il faut que je m’y adapte ! », lui disais-je en riant doucement alors que j’haussais les épaules. Je tournais alors mon regard vers le jeune homme qui plongeait un peu trop son regard dans mon décolleté et sachant que je ne portais pas de soutiens à gorge, je mettais la main sur mon décolleté en utilisant l’autre pour lui faire le doigt de punitions que l’on ferait à un enfant. « Oh toi, laisses tes yeux ailleurs ! », disais-je alors avec un doux sourire car la menace était vrai mais je ne ferais réellement pas de mal à une mouche. Je retournais mon attention vers Joan en riant. « Mes seins gonflent un peu trop en ce moment ! », disais-je en souriant timidement alors que je retirais ma main. « Tu n’as rien gâchée… je ne suis juste pas totalement là ou… j’ai aussi une petite méfiance de ce que caches les autres boites mais disons que… cet anniversaire me fait bizarre… c’est comme un rêve devenu réalité mais sans avoir l’impression de l’avoir réellement… imaginé depuis un moment. J’ai longuement imaginée un moment avec toi à cette date précise… mais plus après mes 18 ans… et là, j’ai l’impression de faire un petit bond dans le passé. C’est étrange ! », je riais nerveusement. « Entre autres ! », bien sûr car il y avait d’autres facteurs qui me donnaient cette bizarre impression. Jane en faisait partir mais tellement d’autres choses. Des angoisses de ma grossesse ou le souvenir de mon dernier anniversaire, l’absence de Luke qui m’appelait toujours pour me souhaiter un joyeux anniversaire. Je souriais doucement. « Je te rassure, ce n’est pas de ta faute et tu ne m’as pas déçue ! », lui disais-je en fronçant le nez. « Je suis juste grognon mais je me dis que ça va passer… », je riais nerveusement et je tournais mon regard vers tous les hommes qui nous écoutait. Je ne savais pas trop comment réagir mais ils étaient tellement taciturnes que je ne me rendais même plus compte de leur présence. Je penchais la tête en reposant mon regard sur Joan et je fronçais. « Merci maman ! », disais-je alors en souriant. « J’ai un public pour laisser échapper mes hormones avec des applaudissements ! », lui confiais-je avec un petit sourire. « Et je m’en fous d’où on est ou de ce qu’on fait, c’est vachement mieux que dans mon imagination car dans le fond, tout ce qui compte c’est un petit moment avec toi ! », disais-je en souriant. « Même si on n’est pas toutes seules ! », rajoutais-je en ayant l’impression d’être incapable de me taire car je n’aimais pas l’idée qu’elle pense m’avoir déçue ou… enfin c’était. C’était… je voulais juste la rassurer.
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mot doux de Invité ► un Sam 21 Mar - 19:41
« Tout va bien, non c'est bien en fait... c'est étrange ! » Étrange ? Elle se foutait de moi ? Qu'est-ce que j'aurai donné pour avoir une mère aussi ouverte d'esprit, aussi cochonne, aussi irrésistible, aussi parfaite. Mais non, au lieu de cela, j'avais hérité d'une grosse conne de mère. Et dire que je l'avais quand même aimé avant de la haïr cette femme. Était-elle toujours en vie ? Peut-être bien. En fait ouais, elle était toujours en vie étant donné que je n'avais jamais reçue une lettre pour récupérer mon fameux héritage, et très sincèrement, je n'en avais pas besoin.

JOAN _ « Étrange ? Ouais, tu as peut-être raison. En fait, non, tu as raison. J'oublie souvent que je ne suis pas ton amie, mais ta maman, et je n'aurais pas dû inventer cette surprise. » J'étais embarrassée sur le coup, mais maintenant que c'était fait, c'est fait. Je ne pourrais pas faire machine arrière. Et elle avait beau dire que c'était les hormones, ou les millions d'autres choses, mais comme je disais, j'étais sa maman, et non son amie alors, je pouvais essayer de me mettre à sa place. Comment aurais-je réagi réellement si ma mère m'avait invitée dans un sex-shop ? « Chérie, tu n'es plus une petite fille depuis longtemps désormais, et je ne pense pas que cela vient de tes hormones » j'affichais un petit sourire, et tout en prenant sa main, je poursuivais « Non, ce n'est pas à toi de t'adapter, mais plutôt à moi. Il est temps que je prenne mon rôle de mère au sérieux, et de cesser de croire que tout le monde a le même humour que moi. » Bref, je la lâchais et je la laissais faire à sa guise.

Je baissais la tête et je rigolais intérieurement. Lullaby était une femme très séduisante, alors, le fait qu'un homme ait le regard trop curieux, c'était tout à fait normal. Je ne rajoutais plus grand-chose, en fait, je me contentais simplement de regarder ma fille s'occuper des hommes et d'ouvrir les boites.Cependant, quand elle m'avouait qu'elle se méfiait de ce qu'il se cachait dans les autres boites, je ne pouvais plus me retenir et j'éclatais de rire. Sérieusement, j'avais conscience que j'étais loin d'être quelqu'un de normal, mais je n'étais pas folle pour autant. Je n'étais pas une adepte du BDSM alors qu'elle se rassure, je n'avais pas mis d'objet de torture dans l'une de ses boites et ni même un piège à rats.

Je m'avançais vers elle de nouveau, et je vins la pincer pour lui faire remarquer que rien de tout ça était un rêve.

JOAN _ « C'est réel ce qu'on vit chérie. Je sais que je n'étais pas présente pour des autres anniversaires, et je n'ai pas d'excuse à te donner. J'aurai dû, mais j'avais trop peur. C'est idiot, je sais, mais .... Peu importe le pourquoi. » Je posais délicatement ma main sur sa joue, et d'un léger sourire, j'ajoutais : « Tu n'as plus besoin d'imaginer quoi que ce soit, je suis auprès de toi désormais, et que tu le veuilles ou non, je serais pire qu'un pot de colle, car maintenant, je t'abandonnerais plus jamais. » Je lui posais un tendre baiser sur sa joue. « Mais demande-moi un temps d'adaptation, s'il te plaît. Avoir une famille, c'est tout nouveau pour moi, alors, des gaffes comme celle-ci, je vais encore en faire souvent. » Je gardais toujours mon sourire, et je profitais de ce moment pour lui donner une petite claque sur les fesses. « Aller dépêche toi d'ouvrir les boites pour qu'on sorte vite d'ici, ma petite pilote. »

Je reculais de deux, trois pas, et je laissais enfin ouvrir les boites tout en l'écoutant. Grognon ? Elle l'avait toujours été, et ce, depuis, qu'elle était petite fille. Je croisais mes bras, tout en me permettant de mater les beaux mecs présents. Purée, si je pouvais, j'irais bien à l'arrière de la boutique avec l'un d'eux, mais ... Voilà quoi.

JOAN _ « Ne t'en fais pas, ce n'est que le début de la surprise alors, tu vas l'avoir ce moment de tranquillité rien que nous deux. » et voilà, elle ouvrait enfin la dernière boîte. En tout cas, une chose sûre, qu'elle ne joue jamais au loto, car, elle était vachement nulle pour ce jeu. Je souriais, et je vins déposer ma main sur son dos. « Je devine que tu dois te poser des millions de questions dans ta tête, mais rassure-toi, cette clé n'ouvre pas une cage avec un homme nu dedans. disais-je en riant avant de prendre mon sérieux « Si j'étais toi, j'irais voir ce qu'il y a de l'autre côté de la rue et cette clé te permettra de réalisé ton rêve »
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mot doux de Invité ► un Sam 28 Mar - 17:52
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J’ouvrais tout simplement toutes les boites après l’avoir rassurée. Certes, c’était étrange, ce grand mot pourtant si vrai pour certaines situations mais dans ce cas, je ne savais pas s’il convenait vraiment. J’hésitais sur son utilisation mais passons. L’heure de la dernière boite arrivait. Je l’ouvrais en l’entendant et je trouvais une clé. Hein ? What ? Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Etais-ce une clé pour son cœur ? Mais non, je l’avais déjà ouverte. Une clé pour autre chose ? Un eclé pour entrer dans un monde paradisiaque ou il y a de l’eau, des dauphins et des mômes qui jouent au ballon dans une salopette sur la plage ? Peut-être même des aérosols partout pour nous rafraichir. Un monde magique que je voulais découvrir dans un sens par ce que j’avais chaud. Ce n’était pas vraiment à cause de ses hommes autour de moi. Je ne voulais pas trop réfléchir. Je voulais simplement m’apaiser de ce moment. Je l’écoutais me dire que cette clé ne me permettrait pas d’ouvrir une porte avec un homme nu dedans. Je riais doucement en fronçant le nez. Je savais que c’était une blague car elle n’oserait jamais me faire ça. J’étais bizarrement confiante à cette idée car c’était mine de rien une invitation à l’infidélité même si cela ne suffirait pas. J’étais tout bonnement incapable de tromper mon mari. Je n’avais même pas envie d’imaginer le corps huilé d’un de ses hommes que je pourrais lécher avec un grand plaisir. Je n’étais pas comme ça même si j’adorais adorer profiter de ceux-ci avant de commencer une relation avec Aiden. Je penchais doucement la tête en allant prendre sa main. J’haussais doucement les épaules. « Tu m’accompagnes alors ! », disais-je en sortant de la boutique et trainant Joan avec moi comme si c’était une enfant que je devais empêcher de faire des bêtises. Une fois dehors, je profitais de la petite brise de janvier et ce petit soleil qui réchauffait doucement mes épaules. C’était réellement agréable, très agréable. J’en dessinais un petit sourire tandis que je traversais la rue en regardant bien à droite et aussi à gauche. J’étais prudente. Je n’étais pas spécialement pressée. J’avançais d’un pas calme et léger. Je n’étais pas le genre de personnes à risquer sa vie – ou pas -. Une fois devant un pâté de maisons. Je regardais la clé sans trop savoir dans quelle serrure ou à quelle porte la réserver. Je me tournais aussitôt vers Joan en fronçant les sourcils. « Mais elle va ou cette clé ? », demandais-je sans vraiment avoir peur d’être prise pour une idiote mais ça pouvait ouvrir de tout et n’importe quoi du quoi je préférais tout de même demander ne serait-ce que pour ne pas faire des bêtises et tenter d’entrer dans tous les bâtiments. Je connaissais cette rue et beaucoup d’habitants ou de commerçant du coin mais bon. Nous n’étions même pas loin de ce restaurant dans lequel elle avait sauvée Nora. Nous étions à deux pas presque. Il avait été revendu et surtout remis en forme avant. Je ne pensais même pas une seconde à ce rêve dont je lui avais parlé. Dans le fond, c’était tellement lointain comme le rêve d’avoir une girafe dans mon jardin que j’avais quand j’étais petite. C’était tellement lointain que j’ignorais si elle était encore là. Je me souvenais avoir implorée papa pour adopter une girafe. Et pour vous dire à quel point ça datait… j’étais encore persuadée qu’une girafe mangeait des bananes. Je me contentais donc de regarder Joan. J’avais besoin qu’elle me guide car j’étais nulle pour tirer la bonne boite mais encore moins perspicaces. Je riais doucement. « Ca me rappelle que j’ai mon cadeau dans la voiture enfin le tiens… », disais-je en souriant doucement. Oui, ce gâteau que j’avais et surtout une chose qui me tenait à cœur. Je n’aimais pas vraiment les cadeaux impersonnels comme un parfum et toutes ses choses qui vous montres que la personne vous aimes mais ne vous connait pas sauf si elle prend LE parfum que vous portez tous les jours. Là, oui. Mon cadeau était une chose importante pour moi, une chose importante pour nous et surtout depuis que nous nous étions rapprochées.
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mot doux de Invité ► un Ven 3 Avr - 19:58
« Tu m'accompagnes alors ! », clairement. Je n'allais tout de même pas la laisser en plan, et se débrouiller seule, même si, j'avais le don pour ça, d'abandonner les gens dans une telle situation. Ainsi, ma fille et moi, nous sortions enfin de ce sex-shop, qui rappelons une chose , ce moment restera mémorable à jamais dans nos souvenirs les plus fous. Bon, la prochaine fois, je réfléchirais à deux fois avant d'inventer une chose aussi dingue, mais pour moi - c'était limite .... Normal et affectueux.

JOAN _ « Bien sûr ma princesse. J'irai où tu iras » disais-je avec un large sourire avant de me mettre à chanter « j'irais où tu iras qu'importe la place, qu'importe l'endroit » Non, je n'avais pas bu, et j'étais aussi sombre que ma fille « Bon, je n'ai pas la voix de Céline Dion, mais je me débrouille assez bien, non ? »

Tenant la main de ma fille, je regardais la route de gauche à droite avant de traverser, car mine de rien, je n'avais pas envie de faire un vol plané au-dessus d'une voiture. Où va cette clé ? Dans une serrure certainement, non ? Une fois arrivée en face d'un des bâtiments, on s'arrêtait devant l'un d'eux, celle de notre futur bar et partenariat. Toujours en gardant un ravissant sourire au coin de mes lèvres, j'ajoutais :

JOAN _ « Dans une serrure ? » Je lâchais sa main, et j'allais me placer derrière elle. J'enroulais ainsi mes bras autour d'elle, tout en déposant mon menton sur son épaule. « Cette bâtisse est pour toi, ma chérie. » disais-je en lui murmurant à son oreille « Tu m'as fait savoir que ton plus grand rêve est d'ouvrir un café ? Bon okay, je sais que ton premier voeu était de grandir auprès de ta vraie mère, et malheureusement, je n'ai pas su te l'offrir, alors laisse-moi, au moins, la chance d'exaucer l'un de tes petits voeux d'enfant » je l'obligeais à se retourner vers moi, me faisant face « Ce café est le signe que toi et moi, on sera toujours réunie, et que plus rien, ne nous séparera. Je t'aime plus que tout et si je pouvais effacer mes erreurs, je le ferais, Lullaby. » Je posais ma main sur sa joue si lisse (quoique, avec cet avatar, je me pose la question, LOL) « Je veux te prouver que je peux être cette maman que tu as toujours voulu avoir, et désormais, peu importe les chemins que tu décideras d'emprunter, je serai toujours derrière toi. Mais tu sais ce qui m'impressionne le plus en toi ? Ton caractère. Malgré tout le mal que j'ai pu te faire alors que tu n'étais qu'une petite fille, tu as réussi à être cette femme si forte, si intelligente, si courage, si débrouillarde, et une sensibilité humaine, qui te rend totalement unique, plus les jours passent, plus tu me gorges de fierté, mais tu sais  ce qui me fascine encore plus chez toi ? c'est que tu as réussi, as modifié le cours de ma route en me motivant à me surpasser en tant que mère et femme et quoique je dise, je ne serai jamais autant reconnaissant pour ce que tu as fait de moi. La personne que je suis devenue aujourd'hui, depuis quelques mois, je te le dois, chérie. Merci, merci de me donner cette chance d'être ta maman, et la mamy de tes petites enfants. Merci pour tout et je te promets que je ne décevais plus, tu as ma parole » Je la prenais dans mes bras, la serrant contre moi. « Faut que j'arrête, sinon je vais me mettre à pleurer et je n'aie pas envie que mon mascara coule » disais-je en lançant un petit rire. Je prenais une grande inspiration, et je m'écartais d'elle alors qu'elle m'avouait que mon cadeau se trouvait dans sa voiture. Oh elle n'était vraiment pas obligée de m'offrir un cadeau, mais bon, au moins, c'était la seule qui avait songé que c'était également mon anniversaire aujourd'hui « Mon plus beau cadeau, c'est toi chérie. Tu n'étais pas obligée, tu sais. » C'était rare que je recevais un cadeau, mais bon, je n'allais pas dire non, non plus.
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mot doux de Invité ► un Mer 15 Avr - 16:18
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Les plans de mon mari et de ma mère m’effrayaient un peu. Je m’attendais légèrement à une grosse farce. Après les hommes à moitié nus alors que ma libido de femme enceinte ne me réjouissait pas réellement. Je n’étais pas captivée et même si ceux-ci buvait du coca cola en mode sexy comme dans les publicités. Cela serait une bande annonce réelle d’un film avec Brad Pitt ou tous les autres crétins que des femmes trouvent sexy… cela n’aurait pas plus effet. A chacun ses plaisirs, je désirais surtout une succulent tarte au fraise accompagnée d’œuf mimosa. Un mélange quelque peu surprenant, je veux bien l’admettre mais cela me donnait réellement envie d’un coup. En l’écoutant alors chanter, je me demandais avant tout s’il allait pleuvoir et ça serait véritablement une tragédie mais surtout… je me demandais depuis quand elle chantait français. Celine Dion était surtout connue par les américains pour ses chansons anglaises mais françaises ? Je savais ce qu’elle disait pour parler français après l’avoir appris mais bon… Je me demandais d’où elle pêchait cette chanson. Parlait-elle cette si belle et compliquée langue ? J’avouerais que je ne le savais tellement pas. « Tu connais ses chansons en français ? », demandais-je alors quelque peu surprise sur le coup. Je ne réalisais même pas la raison de cette chanson puis je l’imaginais quand même me rejoindre dans un placard ou on n’a pas beaucoup de places. Une comique idée mais une image assez pitoyable mine de rien. Deux personnes enfermées sans vraiment de raisons dans un placard. Mes songes étaient remplies d’idées bizarre parfois et la nuit de boule puante quand Aiden pétait. S’endormir avec cette heure pas si éphémère qu’on pourrait le croire étant bien plus affectueux qu’un baiser. La blague. Revenons au sujet intéressant au lieu de s’évader sur la voie lactée de ma connerie en pensée. Dans une serrure. Elle est bonne quand même car il y a des dizaines de serrures rien que dans cette rue et encore… je ne compte pas les locataires. Avaient-ils organisés une fête ? Et par surprise, je sentais ses bras autour de moi et son menton sur mon épaule. Un geste surprise car elle avait surtout l’habitude de poser les mains sur mes joues pour me regarder dans les yeux. Je m’y étais faite avec le temps. J’arquais alors un sourcil quand elle me disait que c’était pour moi. Je pensais réellement qu’elle avait fumée un peu trop ou que Cordélia lui avait partagée la recette de mon gâteau magique. « Hein ? », disais-je alors en arquant un sourcil. J’écoutais la suite, réaliser mon vœux ? Je ne savais pas réellement comme réagir. Je ne le savais pas du tout. Elle laissait échapper que mon premier vœu était qu’elle soit présente et je riais nerveusement en la laissant continuer. Je la regardais me faire faire volte-face. Je l’écoutais attentivement et heureusement que je n’étais pas atteinte de narcolepsie et que je ne m’endormais pas par magie car elle semblait bavarde. Cela m’allait, je fouillais dans ses paroles. Elle posait ses mains sur mes joues, encore ? J’étais tellement habituée à ce geste que ça en devenait presque agréable. Une habitude dont je ne voulais pas me défaire. C’était comme un miracle. Je me sentais à chaque fois aussi légère qu’une plume de poussin. Je l’écoutais attentivement, j’avais l’impression qu’elle me léguait presque son testament avant sa mort. L’alchimie des émotions assemblée aux hormones me donnait les larmes aux yeux à la place de vouloir me faire sautiller partout comme une puce samouraï en chaleur. Forte, intelligente… tous ses traits de caractère que je ne pensais pas être bon pour moi car on oubliait… trop bonne, trop conne car je sacrifiais bien souvent mes envies, mes besoins pour aider mes proches. Je cachais mes émotions pour avoir le sourire afin de les rendre heureux. Un sacrifice qui donnait souvent des crampes à la mâchoire et parfois j’agissais comme une chatte en chaleur, prête à griffer les crétins qui veulent embêter mes princesses Raiponce, c’est bien malin de vouloir sauver tout le monde mais je m’oubliais bien trop souvent et surtout le lundi. Je la laissais terminer en restant comique dans mes pensées. Je ne savais toujours pas comment réagir ou même quoi faire. Devais-je accepter ? Je n’en avais aucunes idées. Elle me remerciait mais tout ce que j’étais capable de faire était d’avoir envie de pleurer à la seconde même. Je baissais le regard vers cette clé que je tenais entre mes mains. C’était étrange. Elle m’offrait mon rêve mais qu’avais-je en retour pour elle ? Juste une photo… juste une photo. Elle me serrait contre elle et je pouvais sentir mon petit ventre de femme enceinte contre le sien. Je pouvais aussi sentir son parfum qui réveillait en moi une vilaine mais bien vilaine nausée. J’avais les hauts le cœur. Elle me disait que je n’étais pas obligée. Je riais nerveusement. « C’est ton anniversaire, c’est la geste qui compte en plus ce n’est… », je roulais des yeux. « Rien comparé à… », je soupirais doucement en la regardant. « Dis… est-ce que tu vas mourir ? Car c’est trop gros comme cadeau, ça semble être un testament en avance… et… », je riais nerveusement alors qu’une larme coulait le long de ma joue mais non d’une pipe, il fallait juste que je rentre dans ce bâtiment. « Je ne sais même pas quoi dire… de plus que… T’es folle… », soufflais-je aussitôt. « Merci… », m’écriais-je alors avant de la serrer dans mes bras. Je prenais alors la clé et j’entrais dans le bâtiment en question. Je poussais la porte et je découvrais alors une bouteille de vin et une bouteille d’orangeade sûrement laissée par Joan, le proprio ou je ne sais qui. J’approchais pour servir un verre de vin à Joan et mon orangeade car une femme enceinte ne boit pas. Je buvais alors une gorgée tandis que je regardais autour de moi. Cela sentait bon la jonquille, une chose un peu étrange mais dans le fond grandement adorable. Je ne savais pas d’où vient. « C’… », j’hurlais alors, m’étouffant par la même occasion avec mon orangeade. Pourquoi ? Une souris. J’attrapais le balai qui trainait et je grimpais sur une chaise au milieu de la salle. « Y a une souris… » criais-je alors que paniquée, je sentais ma phobie se réveiller et me bouffer les entrailles. Je sentais ces frissons qui me donnaient la sensation qu’elle était contre ma peau en train de se frotter en me rependant pleins de microbes. « Oust… », je chassais la souris avec le balais et je tournais mon regard vers Joan. « Il va falloir installer des pièges… », annonçais avec une petite moue. « Ou attendre la migration mais ça m’étonnerait qu’ils acceptent. Ces bêtes sont pour la colocation… », je faisais une moue en descendant alors de la chaise. Paniquée, je regardais tout de même mes pieds et tout autour de moi. Je plongeais alors la main dans mon sac pour en sortir une pomme et une pêche. J’avais prise celle-ci par gourmandise avant tout avant de partir. Je trouvais même une tétine qui se coinçait au trognon de la pomme. Une fois retirée, je la mettais tout simplement dans la bouche de Joan. Bing. Oui, pouf comme ça. J’en souriais. « T’es mignonne comme ça ! », soufflais-je alors que je m’amusais vraiment pour un rien tandis que j’avais encore les larmes aux yeux. Je jonglais doucement avec les fruits en souriant. « T’en veux un ? », lui demandais-je alors ? « Si j’en fais tomber une… je vais chercher ton cadeau maintenant… », lui annonçais-je en toute simplicité tandis que je me mettais à me dandiner. « Hakunamatata… mais quelle phrase magnifique… ha… HAAAAAAAAAA… », oui car la souris passait encore et la pomme m’échappait dans les airs pour retomber sur la tête de Joan. Je ne la regardais même pas. Je me contentais de voir la souris repasser et je reprenais mon engin pour la chasser. « Oust, Mickey… va retrouver Minnie… », disais-je avec la peur dans ma voix. Je n’avais jamais aimée les souris même celle des dessins animés et regarder la maison de mickey avec les enfants me donnait toujours la trouille. Oui, c’était plus fort que moi et même si c’était clairement ridicule. Je m’en fichais. Je n’aimais pas ça et c’était ainsi. Je trouvais ça crade et… non mais erk. Je ne pouvais pas aimer ça pour la simple raison que c’était plein de microbe. Je ne savais pas de mémoire si j’avais déjà cette peur à l’époque où elle était ma maman ou même si elle le savait. Je la regardais rapidement. « Elle veut nous manger… », disais-je alors avec un grand sérieux car je pensais réellement ce que je disais. J’en avais une trouille bleue. C’était maladif. Je n’en croisais jamais en général et je faisais surtout tout pour ne jamais en croiser mais parfois… ça arrivait. Au boulot, elle cramait avant…
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mot doux de Invité ► un Mer 22 Avr - 13:43
« Tu connais ses chansons en français ? » Qu'est-ce qu'elle croyait ? Que j'étais une inculte, et une altérée qui était incapable de retenir deux, trois phrases en Française ? Je n'étais pas spécialement fan de Céline Dion, et la plupart de ses chansons françaises, je ne comprenais rien à ce qu'elle disait. Cependant, je savais me débrouiller en français et cela vaut mieux surtout que la plupart des grosses entreprises cosmétiques avaient leur siège social sur Paris.

JOAN _ « Non, bien sûr que non. J'ai seulement retenu ses deux malheureusement phrases quand je séjournais sur Paris pour mon boulot. » Disais-je en souriant. Combien de fois je n'avais pas entendu les chansons de cette dame résonner dans ma tête ? Ou encore d'autres chanteurs français que je ne connaissais même pas. Alors oui ; à force, on retient. « Tu sais que j'ai d'autres passions que les hommes dans ma vie ? J'adore connaitre davantage la culture des autres pays, leurs langues, leurs façons d'apercevoir la vie, leurs nourritures, c'est vraiment quelque chose que j'adore. Et si je pouvais, je ferais le tour du monde, mais bon, j'ai trop boulot pour ça. »

Que cela soit mon anniversaire ou non ? Qu'est-ce que cela changeait ? En toute franchise, je détestais les 10 janvier. Oui, je déteste plus que tout au monde : le jour de mon anniversaire, ainsi que toutes les autres fêtes. Mais bon, c'était le geste qui compte et je dois l'avouer que cela me touchait qu'elle ait pensé à moi. Je souriais et, là, elle me demandait si, j'allais mourir ? J'éclaterais de rire... C'est vrai que c'était très rare que je sois aussi ... Généreuse, et aussi gentille, mais comme dirait certain, les mauvaises personnes peuvent changer.

JOAN _ « Eh .... Je ne pense pas que je vais mourir, sauf si quelqu'un à l'intention de me tuer. » Disais-je avec un sourire. Mourir assassiné et être à la Une des journaux serait la plus belle mort qu'il soit. « En parlant de testament à l'avance, j'aimerais qu'on m'embaume ... si possible bien sûr... Ainsi, quand tu auras une baisse de morale, ou même Cordi, vous pourriez venir me voir ? » Je la regardais avec sincérité avant de lui donner une petite tape sur son épaule. « Je rigole, chérie... »

Alors qu'on rentrait dans ce bâtiment, qu''elle ne s'attardait pas pour me servir un verre de vin rouge tendis que la demoiselle se servait une limonade. Bon, il va falloir du temps, et surtout de gros travaux pour restaurer tout ça, mais, j'étais convaincue que ma fille allait faire de ce coin pourri, un coin de bonheur. Soudain, elle s'était mise à hurler, et à grimper sur une chaise.

JOAN _ « Fait attention, voyons, tu ne sais même pas si cette chaise est assez stable pour supporter ton poids. » Je la regardais avec un air amusé ... J'avais oublié à quel point elle avait une peur bleue de ses bêtes, et pourtant : « Chérie, on t'a jamais dit que ce n'est pas la petite bête qui va manger la grosse ? » Non, Lulu était loin d'être grosse, mais c'était une façon de voir la chose. Je déposais mon verre - qui pour finir, je n'avais pas touché et je tendis ma main vers Lulu pour qu'elle descende de cette chaise en toute sécurité. « Calme-toi, et savoure ce moment. » Savourer le moment ? C'était le cas de le dire ... Elle était surexcitée pour rien et d'ailleurs, par curiosité, j'avais regardé à l'arrière de la bouteille de sa limonade pour voir si la bouteille ne contenait pas de l'alcool. Une fois vérifié, je me retournais à peine que voilà, elle m'enfonçait un truc dans ma bouche. NOM DE DIEU, Lulu... J'avais une de ses envie de la gifler pour lui remettre les neurones à place. Je retirais le morceau de ma bouche « Lulu ait un peu de tenue voyons. » Visiblement, elle ne m'écoutait même pas étant donné qu'elle venait à peine de me balancer une pomme en pleine tête.... « aaaaaaaaaaaaaaaah » Je frottais ma tête tout en souffrant en silence. « Arrête ça tout de suite, sinon crois-moi, adulte ou pas, je te mets au coin. » Quand j'étais gosse, j'avais l'habitude que mes parents me punissent de cette manière en me mettant de force au coin avec mes deux mains sur la tête. Mine de rien, c'était un bon moyen pour me calmer. « Lulu ce n'est qu''une souris ... Elle te fera jamais de mal. » Ou pas. En fait, je n'avais jamais eu de souris de ma vie, donc j'ignorais totalement le comportement de ceux-ci. Bon, il fallait que je fasse quelque chose et surtout pour le bébé, alors, je sortais de mon sac à main, mon joli petit amt backup, un mini pistolet semi-automatique. Oui, une femme avec autant d'autorité, il fallait mieux pour moi d'avoir une arme chargée en permanence avec moi. « Sauf si elle passe à la casserole avant. » Je pointais l'arme vers la petite souris et manque de bol, je ne venais de rater mon coup. « Oh merde, j'ai fait un trou dans le plancher. » Je me tournais vers lulu, en lui adressant un regard fautif. « oops. » Ce n'était pas grave, j'étais déterminée à tuer à cette bête et de sauver ma fille. « Ne t'en fais pas, j'ai au moins trois chargeurs dans mon sac à main donc, j'ai le droit à plusieurs essaies » disais-je en essayant de viser la petite bête qui courait partout. « Si tu ne m'avais pas sonné avec cette pomme, j'aurais pu l'avoir du premier coup, tu sais. »
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