▬ (!)[flashback 2006] Être fidèle à une seule femme, ce n'est pas si facile que ça + Lullaby ▬

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Là, sous ses branches enlacées, j'attends la main tremblante qu'elle me donne la sienne. Pourtant rien n'arriva. Détruit dans son geste, je reste pétrifié. Suis-je encore une fois entrain de me faire jeter comme on jette un trognon de pomme une fois ce fruit mangé ? Elle marche, mais cette fois je ne la suis pas. Regardant ma main toujours tremblante qui malheureuse ne connaîtra sûrement jamais la chaleur humaine. Pourquoi est-elle arrivée dans ma vie ? J'ignore cette réponse. Je porte attention à ses paroles, mais tout comme elle je semble perdu. Lorsqu'elle se retourne, je m'assois par terre bras étendu derrière mon dos je lève une fois de plus les yeux au ciel. Être une étoile serait tellement plus plaisant. J'aimerais fuir cet instant et pourtant je me suis assis. « J'ignore pourquoi toi, je sais seulement que tu as su attiré mon regard et cela bien avant que je te vois dans cette robe. Je n'ai jamais chercher à ressentir ces choses, tout au contraire je les ai fuis pendant longtemps. Peut-être qu'on a été mis tout les deux sur le même chemin, car tout deux nous avons été abandonné par nos mères. Je n'en sais rien et franchement peu importe la raison. Que se soit Dieu, le destin ou bien même Cupidon. Pourquoi ce ne pourrait pas être toi ? On dit que l'on ne choisit pas qui l'on aime. C'est peut-être vrai, tout cela reste sans réponse pour moi comme pour toi. » Je laisse mes bras s'étirer et me couche au sol. « Je suis peut-être fou de t'avoir choisit, mais qu'est-ce que j'y peux ? Rien ne m'a dit que ce devait être toi plus qu'une autre. J'ai vingt-trois ans, je ne connais rien à l'amour. J'ai été abandonné par la seule femme que je croyais que jamais elle ne partirait. J'ignore où elle est, ce qu'elle est devenue ? A-t-elle d'autre enfant, m'a telle oublié ? Je reste néanmoins sans réponse face à tout cela. Je ne sais même pas quoi penser. Et pour une fois que je suis franc, que je m'ouvre à quelqu'un, qui plus ait m'est inconnu, voilà que je me prend un râteau. » Je cache mon regard avec mon bras. « Je suis qu'un simple idiot qui finalement n'a cru qu'en l'espoir de pouvoir affronter ses peurs en étant pas seul cette fois. » Je me tais incapable de continuer, finalement c'est trop dure pour moi. Je regret ces paroles, d'avoir ouvert la porte. Impassible, je la laisse doucement se refermer.

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Être fidèle à une seule femme, ce n'est pas si facile que ça

Dans le fond, on se rend souvent compte que nous sommes tous un peu pareil. Il n’avait jamais totalement ouvert son passé, parlé de sa mère enfin pour moi si. Peut-être pas totalement mais j’en avais brièvement parlée. Nous ne sommes points différents, juste effrayés et nous le gérons différemment. Je ne savais pas vraiment ce qu’il était bon à dire. Alors que je me retournais, je remarquais qu’il s’était couché sur le sol et s’étirait même. Mais euh ? Non mais était-il fou ? Je n’étais pas du genre à ne pas oser m’assoir mais là alors que je marchais, d’un coup. Je n’avais pas vu venir celui-ci. Il s’asseyait dans les bois, normal. Et dire que… enfin c’était bizarre. Quoique non, je m’éloignais tellement que je n’étais plus vraiment proche de la maison en ce moment ce qui n’était pas vraiment mieux. Je l’écoutais attentivement et le con, il me rendait faible. Oui, il me rendait triste et j’arrivais même à m’en vouloir d’être aussi… enfin d’être aussi peureuse. Je détournais alors le regard de celui-ci, assis et même couché sur le sol. Je regardais alors un hibou non loin qui nous regardais. Il était perché et ne semblait pas bouger. N’avait-il pas peur ? Je soupirais doucement, lâchement prise. Cet animal n’avait pas peur mais je doutais que rien n’ai pu lui faire peur dans sa triste vie. Il devait tellement fuir les cailloux. La vie des animaux n’était pas comme dans Winnie l’ourson. Pas du tout. Tapant doucement du pied, nerveusement. Je ne savais pas trop quoi faire. Je sentais cette douleur me ronger de l’intérieur. Je ne voulais pas lâcher prise. J’étais effrayée. Mon petit cœur battait à la chamade pour me dire : vas-y ou cours. Cours aussi vite que tu ne le peux car à chaque fois que tu as aimé… ou espérée ou tentée de faire confiance, tu l’as regrettée. Bien sûr, je ne comptais pas ma famille car je n’avais pas tentée, c’était venu tout seul. Je comptais les déceptions causées par ma mère. Sincèrement. Je ne pouvais pas sauter le pas à cause de cette femme. Je m’approchais alors et pourquoi ? Une magie que je ne pourrais pas clairement expliquer et pourtant je le faisais. J’ignorais dans quoi je me lançais. Je souriais doucement, un sourire fébrile mais en fait, je ne savais pas si c’était une bonne idée. Qu’est-ce que je faisais ? Oui, je m’installais sur lui à califourchon face à lui. « Qui me dit qu’une autre fille comme les autres ne pourrait pas encore croiser ton chemin et te faire des yeux de biches ? », demandais-je alors que mon pantalon n’en avait rien à foutre d’être sur la boue sèche. Je le regardais dans les yeux. « La peur, c’est une chose incontrôlable ! Je ne supportais jamais d’être trompée… je te préviens, c’est de la jalousie intensive… dans laquelle tu te lances ! », disais-je avec prévention.

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Coucher sur la terre de ce petit sentier, je garde mon bras sur mes yeux laissant mon ouïe me dire ce qui se passe tout autour de moi. Me coucher est peut-être quelque chose d'étrange, mais je ne sens plus la force de tenir debout. Le poids de mes paroles me semble plus facile à dire coucher ainsi. C'est comme si seul la lune et les étoiles m'écoutent à cet instant. C'est idiot ce que j'ai dit et pourtant je le pense. Pourquoi je lui ai dit ? Ça je n'en ai pas la moindre idée, je crois que j'avais besoin de m'ouvrir un peu et pourtant je sens cette porte se refermer emprisonnant mon coeur dans une cage dorée. J'entends le hululement d'un hibou, la course d'un animal dans le feuillage et les pas de Lullaby qui se rapproche de moi. Je sens un poids sur mon corps et je retire mes bras pour la regarder. Je ne distingue que sa silhouette dans la pénombre de la forêt. Je vais porter mes mains sur ses cuisses, un geste qui ne veut pas dire grand chose, mais de la savoir sur moi comme ça me redonne un peu d'espoir. « Alors j'accepterai cette forme d'amour, car après tout la jalousie est une des plus belles formes d'amour qui soit. » J'ai l'impression qu'elle vient de mettre son pied avant que la porte ne se referme complètement. Je me redresse, glissant ma main sur son flan. Je finis par distinguer son regard et je pose le mien dans le sien. La lumière de la lune perdue parmi toutes ces branches donne un effet surnaturel à tout ceci. « Puisque je dis que je n'irai pas voir ailleurs, mais reste jalouse de toute les autres. Ainsi je n'oublierai jamais ce serment. » Je finis ma phrase en capturant ses lèvres. Je l'embrasse comme je ne l'ai jamais fait jusqu'à maintenant. Je crois d'ailleurs que je ne l'ai jamais fait ainsi avec personne. Finissant par rompre ce baiser, je la regarde avec un demi sourire. « Il faut que tu sache que je suis aussi quelqu'un de jaloux. Si je ne dois pas regarder ailleurs, alors toi aussi fait de même. » Je vais coller mon front contre le sien. « Je serais sans doute beaucoup plus jaloux que tu ne le seras jamais. » Je ne le dis jamais, mais je n'aime pas qu'on touche aux personnes que j'aime. Torrey a souvent vécu l'expérience avec moi. Faire fuir les mecs qui tournent autour d'elle est mon but premier ! « On devrait bouger avant que l'envie de te faire bien plus que simplement t'embrasser me prenne... » Je me mord la lèvre inférieur, si je reste assis là il est certain que je ne pourrai pas résister plus longtemps.

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Être fidèle à une seule femme, ce n'est pas si facile que ça

Ses mots, je les entendais. La jalousie était belle mais dans l’extrémité ? Je n’en étais pas sûre. J’ignorais encore à quel point je pouvais l’être mais je me disais… c’était de la jalousie que j’avais ressentie et j’en étais persuadée même si je ne voulais pas clairement me l’avouer. Cette fille qui avait été tellement proche d’elle. J’avais senti mon cœur se retourner et se faire piétiner enfin c’était l’image que j’en avais mais dans le fond ? Je n’en savais rien. Je connaissais juste cette même douleur quand je voulais simplement savoir qui était à New York avait ma mère pour ne pas qu’elle ne m’appelle ou ne vienne à l’anniversaire de mes 8 ans. C’était stupide mas oui, j’en reconnaissais cette douleur à un moment qui n’avait aucuns rapports avec l’amour. Cette envie de tout casser et même à 8 ans. Cette impression de ne plus pouvoir respirer pendant quelques minutes alors qu’on se laisse aller de quelques larmes. Je n’avais pas été à ce point mais je savais que j’aurais pu. Cet homme m’avait tué tout ce que je m’efforçais d’être ou de rester. Je souriais doucement en l’entendant me répéter qu’il n’irait pas mais aussi jolis soient ses mots, je n’étais pas apte à les croire, pas ce soir. J’avais du mal à les ancrer même si je le voulais. Cela viendrait, bien sûr avec le temps. Je l’espérais. Je le voulais. Je voulais lui faire confiance et je voulais percer les mystères de celui-ci alors qu’il m’embrassait, m’ensorcelait et me laissait de marbre à ce baiser. Alors qu’il quittait mes lèvres, je n’arrivais que difficilement à parler. J’avais ce mélange d’envies, d’amour et ce besoin de fuir encore présent. Dans quoi j’allais ? Qu’est-ce que je faisais ? Je souriais doucement en l’entendant. Non ? Il ne pensait pas faire ça ici ? Je riais doucement en secouant la tête. « Rêves pas Aiden… dis-toi que c'est une des choses négatives après la jalousie... », disais-je en souriant encore car même si j’en avais envie, vraiment et bien ? Je ne pouvais pas, pas maintenant et pas après l’avoir détesté et pourtant ? Je le voulais mais ma tête me criait d’être plus forte et ne pas céder à la tentation, à la passion. Dans le fond ? Je le devrais peut-être ? Les frissons que je ressentais à ses mains sur mon flan ne me laissaient guère froide. Et je me penchais alors, laissant ma poitrine en évidence comme le rayon des melons dans l’entête d’un magasin. « Mais c’est intéressant, gardes l’idée en tête ! », disais-je en lui volant alors un baiser, reculant de quelques centimètres avant de faire chemin retour et retrouver ses lèvres pour un baiser passionné, je mordillais doucement ses lèvres. C’était dur mais je savais que je devais reculer, loin, loin pour éviter de céder et pourtant je ne lâchais pas ses lèvres. Ce qui lâchait par contre, ce fut l’éclair soudain et l’humidité des nuages. BIM, il pleuvait à verse.

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L'éclairage en contre jour de la lune me révèle des facettes d'elle que je n'ai jamais vu. Ce baiser échangé me brûle encore les lèvres. Je ne vois qu'une lueur briller dans ses yeux, ce qui me fait sourire. Même si l'envie de ne faire qu'un avec elle, je sais que je dois garder mes ardeurs pour moi et attendre. Gâcher ce moment serait la pire des erreurs, j'en suis persuadé. Je me laisse embrasser, lui laissant prendre les rênes. Chaque mouvement, chaque centimètres de peau qui se touche commence à me faire frissonner. « J'ai bien l'intention de garder cette idée en tête. » Mon sourire s'élargit sur mon visage alors que la pluie commence à tomber sur nous. Ce n'est pas quelque gouttes, mais une pluie torrentiel. Si on reste ici, il est certain qu'on va finir malade. Je la laisse se lever et la suivant, je retire mon blouson de cuir que je passe sur ses épaules. Glissant ma main sur la sienne, j'emprisonne ses doigts entre les miens. « Il faut qu'on sort d'ici et au plus vite. » Le tonnerre cri sa colère éclairant le ciel d'un blanc immaculé. Plus vite on sort de cette forêt, plus vite je pourrai la ramener chez elle. Courant parmi les plantes, les arbres, passant à coté de master of the tree, je cours sans suivre de direction fixe. Ce n'est pas que je n'ai pas de sens de l'orientation, mais disons que c'est pas super simple de se retrouver dans la nuit noir sous une pluie battante. Je sens l'eau couler sur mon visage sillonnant sur mon visage embrouillant quelque peu ma vue. Je finis par voir un espace dépourvu d'arbre. Ralentissant, je m'arrête finalement à l'orée de la forêt, j'essai de me repérer tout en serrant un peu plus la main de Lullaby. Nous sommes trempé, mon débardeur coller sur ma peau épouse mon corps à la perfection. Une route se dresse devant nous. Je m'avance, mais je m'arrête juste à temps alors qu'une voiture roule à plein régime sur la route. Une vague d'eau nous frappe lorsqu'elle passe près de nous. « CHAUFFARD ! » Je sais qu'il ne m'a attendu, mais quel con tout de même ! Je me retourne et la regarde, elle semble transit par le froid. Je passe donc mon bras autour de ses épaules et la colle à moi. Je regarde ce qui nous entour. Je trouve quelque repaire. « Nous ne sommes pas loin de chez moi. On pourra attendre que la pluie ce calme et tu pourras te changer pour ne pas prendre froid. Ensuite, j'irai te reconduire chez toi. » Je l'embrasse sur le front. « Promis je ne ferai rien de plus que de t'offrir une tasse d'une quelconque boisson chaude. » Je souris.

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Être fidèle à une seule femme, ce n'est pas si facile que ça

Et BOOOOMMM enfin le bruit du tonnerre en fait. Je ne m’y attendais pas et je n’en avais pas vraiment peur pourtant je ne voulais pas m’y attarder et me concentrant sur les lèvres que j’occupais. Cette pluie gâchait tout. Il y avait beau avoir un côté romantique à un baiser passionné sous la pluie mais le rhume qui en résulte n’était point une romance mais une calamité. Alors que nous nous levions pour quitter la forêt, je savais que nous prendrions froid le temps de rentrer chez moi mais où aller ? Je le suivais en direction de la sortie pour retrouver la ville. Je ne savais pas vraiment comment allait se passer la suite, je m’en fichais car je voulais juste être à l’abri. Mes épaules bien pourtant couverte par sa galanterie, je n’étais point totalement couverte bien qu’habillée. Je me laissais aller d’un beau sourire alors qu’il se faisait avoir par une voiture et cette flaque d’eux qui le trempèrent. Il méritait ça, oui. Le karma pour avoir embrassée une autre. Cette pensée me fit rire doucement alors qu’il finissait par me proposer sa solution. Je souriais doucement. « Tu sais, je n’ai pas peur d’être chez toi et que tu ne me sautes dessus ! », disais-je alors avec un sourire, amusée. Je le regardais avec une sorte de tendresse et surtout attendrie par son envie de me réchauffer. Dans le fond, je n’avais pas peur de lui, j’avais surtout peur de moi. Pourrais-je le repousser ? Je n’en étais pas certaine et même si j’avais peur de franchir ce cap car il était important. Dans le fond, je m’en fichais avec les autres mais j’y mettais plus de retenue pour cet homme. Aussi surprenant soit-il. Je voulais laisser mon désir se languir de lui pour qu’il ne soit encore moins qu’un homme comme les autres. Contre lui, je me laisse aller à passer les mains sous son t-shirt tremper, cherchant à mon tour à le réchauffer. C’était peut-être une sorte d’instinct maternelle ? Je n’en savais rien, je m’en fichais car c’était tout simplement instinctif. Je restais ainsi quelques secondes avant de lui prendre la main en reculant. « C’est d’accord ! », disais-je en sachant bien que nous ne pourrions pas avancer l’un contre l’autre et aussi que la pluie ne nous laisseras pas tranquilles pour autant. Je marchais alors, le suivant enfin suivant ses pas en direction de chez lui. Je savais en fait ou aller… oui car je ne le suivais pas mais j’avais déjà pu me rendre compte que sa moto y était. Une fois devant, je souriais doucement sous un abri juste sous la porte. « Elle est jolie ta porte ! », disais-je stupidement, un peu nerveusement en commentant une porte. C’était stupide, je m’en rendais compte mais c’était un bon moyen.

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Il existe diverse façon d'imaginer une situation romantique et souvent la pluie fait partie de ces délires. Pourtant cette fois, même si cela semble romantique le fait d'être tremper de la tête aux pieds avec des converses complètement imbibé d'eau, je ne trouves rien de romantique là-dedans ! Le simple fait qu'elle précise ne pas avoir peur de moi, me rend tout simplement gaga. Même si ce n'est peut-être pas la vérité à cent pour cent, ça me fait plaisir de l'entendre de ses lèvres. Je sens sa main glacées sous mon débardeur, je frissonne même si j'apprécie le geste. Le contact de sa main froide me fait revenir sur Terre. On doit absolument rentrer chez moi sinon on va être malade comme des chiens. Prenant sa main, je commence à marcher en direction de mon appartement. Aaron doit sûrement dormir à cette heure-ci ou bien il est partit faire mumuse avec une fille... Enfin j'en sais trop rien. Arrivé devant la porte de mon appartement, je cherche mes clés à tâtons. Je souris à son commentaire. « Elle est sûrement plus jolie que ce que tu vas découvrir en rentrant. » Je me tourne vers elle et m'approchant, je glisse mes mains dans les poches de mon blouson. Nos visages ne sont qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. « Je te préviens, tu vas entré dans l'antre de mecs. Alors faut pas t'attendre à une décoration extra et un ménage parfait... » Et pour raison, l'appartement n'est pas du tout décoré et les murs sont peinturés en blanc. Je sors mes clés, et les lui montre en les faisant tintés ensembles. « Voilà qui va être utile. » Me détournant d'elle, je déverrouille la porte, puis ouvre celle-ci. Les lumières sont closes comme lorsque je suis partie. Je la fais passer devant moi et referme la porte avant d'allumer la lumière du petit couloir. Avec l'aide de la pointe de mon convers appuyer contre mon talon, je retire mon soulier et fait de même avec l'autre. En pied de bas, je l'invite à entré un peu plus dans se que je qualifierais de sanctuaire. « Je vais te prêter des vêtements, tu pourras utiliser ma chambre pour te changer. » Lui prenant une nouvelle fois la main, je la conduis jusque dans ma chambre. Tout aussi minimaliste que le reste de l'appartement. Je sors de la commode un t-shirt assez grand pour elle et une paire de boxer sachant très bien que si je lui prête un pantalon elle risque de le perdre à tout moment. Celui que je lui prête, je ne l'ai peut-être porté qu'une fois et ce n'est pas parce qu'il est rose avec des littles poneys dessus que je ne le porte pas. Disons que je préfère de loin les boxer moulant à ceux qui sont plus lousse. Je dépose le tout sur mon lit et sort de la pièce en me dirigeant vers la salle de bain. Fermant la porte derrière moi, je m'appuis sur celle-ci et regarde devant moi. Un soupire et je me dirige vers le lavabo. Je suis tétanisé de la savoir ici, dans mon appartement. Cherchant sous le lavabo d'une main, je trouve un petit étui. Si Aaron sait ce que je cache là, je passerai sûrement un mauvais quart d'heure. Ouvrant celui-ci, je regarde tout l’attirail qui se trouve dedans : coke, speed, héroïne, mari, extasie, acide.... Prenant une petite étoile violet, je la pose sur ma langue alors que je sors un élastique, une seringue, la cuillère en métal et mon zippo. Faisant tomber délicatement l'héroïne dans la cuillère, je m'assois par terre sentant peu à peu l'effet de l'extasie. La flamme me semble beaucoup trop belle alors qu'elle chauffe la cuillère et son contenu. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire, étant sorti sans parapluie, il m'eût plus plu qu'il plût plus tôt, je me pique le bras et m'injecte cette substance euphorique. Toutefois, rien ne semble aller comme d'habitude. Je me sens perdre le contrôle et peu à peu vacillé dans le néant de l’inconscience.

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Être fidèle à une seule femme, ce n'est pas si facile que ça

Une porte ? Mais depuis quand commentons-nous des portes pour dire qu’elles sont jolies ? J’étais nerveuse, voilà tout. Nerveuse à cause de moi, lui, nous enfin tout. J’étais de ce genre de filles qui en générale n’avaient aucunes retenues à aller chez des hommes mais bien souvent des coups d’un soir qu’elle ne rappellerait sûrement pas et sans sentiments mais là, c’était différent. Seulement avec des baisers torrides et quelques sorties, j’étais devenue cette fille qui pouvait parfois sentir son pouls accélérer. Je le laissais ouvrir en souriant. « Je connais les antres des mecs, ne t’en fais pas ! », disais-je en sachant pertinemment que Luke, Andrew et Kennedy n’étaient pas des rois de la décoration. Luke avait souvent des boxer Spiderman et Marvel qui décoraient pendus à des lampes de chevets à force de les lancer à l’aveuglette. C’était une chose qui me rendait dingue car je voulais le ranger mais je n’osais jamais le toucher. C’était mon côté maniaque et sœurette. J’entrais alors en regardant autour de moi surtout par curiosité et tentant d’apprendre à mieux le connaitre grâce aux décors. Je souriais doucement en l’entendant et le suivant. « Tu veux me voir nue, j’en suis sûre ! », disais-je en toute plaisanterie mais soyons franc ? Ce n’était pas si faux, non ? J’en étais persuadée et après c’était même peut-être réciproque. Je le suivais jusqu’à la chambre et en me disant qu’il avait au moins réussi à m’amener dans sa chambre. C’était un peu un record, non ? Je souriais doucement. « Merci ! », disais-je sans même regarder le pantalon qu’il m’avait donné mais le regardant simplement aller à la salle de bain. Se cachait-il ? Cela m’amusait. Allait-il sortir en tenue d’Eve ? Enfin non d’Adam. Je retirais alors mon gilet, boutons par boutons mais comme il était trempé ? C’était encore plus compliqué mais j’en venais à bout. Retirant alors celui-ci avant même de retirer également mon débardeur d’un mouvement des bras. Je me penchais mettait alors à retirer mon pantalon. Avez-vous déjà tenté de retirer un slim trempé de la tête aux pieds ? Car oui maintenant un pantalon ça a une tête et des pieds. Je prenais alors le pantalon rose en riant doucement. Non. Il n’allait pas me faire porter ça ? Je souriais doucement en secouant la tête, amusée. Hésitante, je regardais la porte et finissant par m’en approcher et tournant la poignée. J’hésitais encore à la pousser et qu’importe… il m’avait déjà vu en train d’enfiler une robe donc ! Je le fis… passant ma tête et le pantalon encore dans les mains, je le lâchais alors. Il faisait quoi là ? Sur le coup, j’étais comme figée, je ne savais pas quoi dire, je ne savais pas quoi faire. Je m’approchais doucement. M’avait-il vu ? Je n’étais pas sûre de ça et pourtant quand il se retournait vers moi, je ne savais toujours pas quoi faire. Je le regardais… je ne savais pas comment je devais me comporter… et ça parti tout seul, une gifle. Je m’en voulais tout aussitôt mais j’étais triste, en rage… en colère et tellement de choses que c’était la façon dont j’avais extériorisée. Et pourtant aussitôt la gifle partie, je m’en voulais. Oui, je m’en voulais. Car il n’avait sûrement pas besoin de ça. Mes bras allant enrouler sa taille alors que je me blottissais contre lui sans mots. Un geste tendre que je n’avais jamais vraiment fait avec un homme sauf ceux de ma famille.

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Cette sensation de picotement dans le bras, je ressens la moindre circulation de sang dans mes veines. Une adrénaline insurmontable m'envahit, je me sens basculer. Même si je persiste à essayer de me regarder dans le miroir, je ne vois plus rien d'autre qu'une tâche noir. Mes muscles se crispent, se tendent. Je vacille. J'ai sûrement manquer de jugement en prenant cette drogue, mais j'étais en manque. J'ai tenté que ça ne paresse pas devant elle, j'ai même essayé de me convaincre sans y penser. Pourtant, j'en ai de besoin. Je veux la sentir, montrer qu'au final je ne suis pas mort et pour une fois peut-être paraître vivant. Envoyant valsé tout ce qui se trouvait autour du lavabo de porcelaine sur pied, je tente d'appréhender ce qui va arriver. Seulement, rien ne se passe comme prévu. Je sens une douleur contre de ma joue, les flammes qui partent de ce point d'impact parcours mon corps à une vitesse faramineuse. J'ai l'impression de brûler, je ne vois plus rien tout est noir sauf ces flammes qui consument mon corps. De l'extérieur la scène ne doit avoir rien de jolie. La seringue encore piquer dans le bras, je commence peu à peu à convulser. Le mélange avec l'extasie et l'héroïne ne fait pas bon ménage. De l'intérieur je me débats pour sortir de ce feu hardant. Je repousse les flammes du mieux que je peux, bousculant Lullaby sans m'en rendre compte. Je recule, me prend la tête et alors que mon corps brûle jusqu'à devenir de la cendre, je m'écroule inconscient par terre. Si j'avais sut que tout cela finirait comme ça, peut-être que j'aurais agit autrement. Imaginer la peur qu'elle doit avoir n'aide en rien pour que je retrouve le contrôle, je pars peu à peu vers ce point de non retour.

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Être fidèle à une seule femme, ce n'est pas si facile que ça

Et mince… blottie contre lui, je me retrouvais poussée… tombant sur les fesses sous le geste qui me surprenait sans vraiment le faire. Etant pompière, je voyais souvent ce genre de cas par moment. Quand on devait grimper dans une maison et qu’on n’avait pas d’autres choix que de passer par la fenêtre. Cela m’étais arrivé deux ou trois fois de devoir gérer ce genre de situation mais là ? C’était totalement différent car je n’étais pas au boulot. Non. J’étais impliquée. J’avais des sentiments pour lui et je le voyais tomber, sombrer et tout ce que j’arrivais à faire n’était RIEN. Nada, quedal. Je le regardais, figée et les fesses au sol. Angoissée, terrorisée et ça ? Je ne l’étais pas d’habitude. Je ne savais pas quoi faire. Je ne savais même pas qu’il se droguait. Je voulais peut-être ne pas le savoir ? J’étais stupide, je me sentais stupide. En général, il y a des signes qui ne trompent pas. J’inspirais doucement en rampant à quatre pattes vers lui. Je savais pertinemment ce que je devais faire mais j’avais du mal à me mettre en route. D’habitude, ce sont mes collègues qui m’aident à porter les hommes ou même les femmes pour les mettre dans la baignoire mais là ? J’inspirais en levant le regard vers la douche et le regardant attentivement. Comment j’allais l’y mettre. Je baissais les yeux vers lui, tapant sur sa joue. « Aiden… », Peut-être était-il encore assez conscient pour répondre ? Ou pas, je m’en doutais. Je me levais alors malgré ma petite tenue et qu’il ne faisait pas super chaud dans la pièce puis en plus d’être trempée. J’inspirais en tentant de le porter. « Heureusement, tu n’es pas the Rock. », soufflais-je en me disant que porter 100 kilos de muscles ? Je n’aurais tout simplement pas réussie. Je tentais tant bien que mal de le glisser dans la baignoire, allumant alors l’eau… froide et laissant la douche couler tandis que j’étais sur lui, sous la douche. Je me mettais alors à doucement frapper ses joues mais l’angoisse augmentant un peu le geste. Non pas une gifle mais c’était des tapettes pour le réveiller. « Aiden… reviens ! », disais-je alors en insistant. « Aiden… », encore une fois. Je n’aimais pas ça, j’étais perdue. J’avais peur… j’avais peur de tellement de choses et j’avais même peur de m’avouer que j’avais tellement peur. Les gens sont compliqués. Pourquoi cela ne peut pas être plus simple ?

» (Kyle) Je sais que c’est dur d’être celui qui s’en va. Mais bon sang, c’est pas non plus facile d’être celui qui reste.
» → lullaby - j'ai crue que la vie c'était facile mais en fait, non !
» aiden&lullaby → quand des jeunes parents doivent redevenir jeunes sous un complot de la nsa qui implique peut-être un enlèvement par des extraterrestres.
» gemma&lullaby → les gens ont oubliés les plus grandes valeurs de la vie mais ce qui fait de nous un être humain mais bon, on s'en fout, on papote et eux, ils vivent à côté !
» lullaby&lenaelle ▬ par ce qu'il y a des choses qu'on ne contrôle pas et parfois c'est positif mais parfois négatif mais ça peut aussi ne pas être grave. Pourquoi paniquer ?

▬ (!)[flashback 2006] Être fidèle à une seule femme, ce n'est pas si facile que ça + Lullaby ▬

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