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mot doux de Invité ► un Mer 25 Juin - 14:01
Pour moi, la famille c'était inévitable, c'était comme les impôts ou la mort, on ne pouvait pas y couper. De tous les côtés ma famille était exceptionnelle, mais aussi particulièrement excentrique. Et c'était le moins que l'on pouvait dire. Je n'avais pas à me plaindre, avec eux on ne s'ennuyait jamais. D'ailleurs, ennui ne faisait même pas parti de notre vocabulaire. Enfin, bref. Ma famille s'était pendant longtemps composée d'une seule et unique personne : ma mère. Avec ma mère... On était complétement différente. Du moins, c'est ce que je me disais pour ne pas perdre la face, mais au fond, je savais que j'étais comme elle. Nous étions toutes les deux très indépendantes, ça, on n'avait jamais pu nous le reprocher. Elle comme moi, on avait appris très jeune à nous débrouiller sans l'aide de personne. Personnellement, j'avais dû assurer pendant qu'elle passait ses journées et parfois ses semaines à travailler loin de la maison. Oui, sa carrière passait avant tout, elle consacrait sa vie entière dans son entreprise. Et je ne m'en plaignais pas, c'était plutôt cool d'avoir eu notre ancien appartement à New-York pour moi toute seule et d'avoir pu profiter de produits cosmétique gratuitement pendant des années... Tout ça pour dire que malgré ses petits défauts, j'aimais ma mère de tout mon coeur et que pour rien au monde je ne voulais la perdre. Seulement, il y avait des moments comme celui-ci où j'avais tout bonnement envie de la tuer. A mains nues, comme dans les films d'actions, vous voyez ? Bha voilà, c'est que je ressentais parfois à cause d'elle. Depuis que nous étions arrivées à Pasadena, je la voyais beaucoup moins souvent et je pensais qu'elle continuait de vivre sa petite vie calmement en essayant de se remettre de la mort de son fils. Calmement ? Tu parles ! Elle ne savait pas rester en place cette furie, il fallait toujours qu'elle provoque les gens. Et sur ce coup-là, elle ne s'était pas ratée. Mais alors, pas du tout ! Ma mère, c'était une violente... Mais à ce point-là ? Non, je ne m'étais jamais imaginé qu'elle pouvait attendre ce stade. Même quand elle avait menacé les corones d'un de nos voisins qui était particulièrement bruyant quand il était au pieux avec des femmes. Du coup, j'avais été presque sous le choque en apprenant, en me levant ce matin-là, qu'elle s'était battue avec Jane, la mère des enfants Jones, l'autre côté de ma famille dont je ne connaissais l'existence que depuis quelque temps. Donc, après la surprise était venue la colère. Mais à quoi jouait-elle ? Elle cherchait quoi ? Déjà que ce n'était pas la joie entre elle et ses autres enfants, elle s'enfonçait de plus en plus. Surtout que... Quand les autres allaient me croiser, il n'allait voir que la fille de celle qui avait frappé leur mère. Et j'étais contre les étiquettes, surtout contre celle dont je n'étais pas responsable. Et puis, c'était cette mode de toujours se taper dessus ? Oui, car avant elles, il y avait eu Kennedy et Alec. Eux aussi, quels abrutis ! On n'était pas des animaux, merde ! Il fallait savoir rester civilisé ! Au moins un minimum... Bref. Voilà pourquoi je me retrouvais devant la porte de la maison de ma très chère maman à tambouriner dessus comme si j'étais prête à la faire casser. Bah quoi ? J'étais curieuse, je voulais tout savoir et si elle croyait qu'elle allait s'en tirer aussi facilement elle se mettait le bras dans l'oeil. « Tu vas m'ouvrir oui ! » Criais-je alors que je commençais à attendre.
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mot doux de Invité ► un Jeu 26 Juin - 23:00
Ce que j'avais fait hier, je ne pourrais jamais effacer cette journée et malheureusement, je n'avais pas ce pouvoir. Holden m'en voulait, d'ailleurs, il s'était même déplacé jusqu'à mon habitation pour mettre les points sur les I. Je pouvais le comprendre qu'il allait agir de cette manière surtout que je ne suis pas allée de mains mortes avec sa femme, mais cela dit, elle l'avait méritée. Et Si cela était à refaire, je le referais sans hésiter.

Bref, hier soir, j'avais évité de sortir et puis j'ai attendu que les flics arrivent, car, je savais que Jane n'allait pas rater l'occasion de porter plainte et de me voir derrière une cellule, mais étonnamment, aucun policier n'est d'arrivé au bas de porte. Peut-être qu'elle savait autant que moi, qu'elle l'avait mérité et que cela ne servirait à rien de me mettre des bâtons dans les roues. Au moins, elle avait compris la leçon, qu'il ne faut jamais me toucher et puis, ce que j'avais fait, je n'hésiterais pas a recommencer

Je me trouvais dans ma chambre à coucher, allongé dans mon grand lit à côté d'un homme. Ma tête était déposée sur son torse, où je pouvais entendre les battements de son coeur. J'étais réveillée depuis un bon moment, mais j'étais trop fainéante pour me lever et puis j'étais en congé alors autant faire la grasse matinée. Je caressais tendrement le torse de mon amant d'une main, tout en réfléchissant sur ce qu'il allait se passer maintenant. Mes filles allaient m'en vouloir et donc, il était impératif que je trouve une excuse, un mensonge, un bobard pour essayer de me faire innocenter. J'étais douée pour inventer des conneries, mais, allaient-elles me croire ? Jane était tout de même quelqu'un d'important dans la vie de mes deux filles, Lulla et Rih donc, qui allaient-elles croire ? La méchante ou alors la Sainte-Marie ?

Je déposais un baiser sur le torse du garçon, qui se réveillait lentement. Je souriais en guise d'un petit bonjour avant de venir coller mes lèvres contre les sienne. Tout en échangeant un baiser fougueux, mes mains se balandaient tout le long de son corps, avant de venir m'allonger au-dessus de lui sous la couette. Seulement, le plaisir fut gâché par des gros boum à la porte d'entrée. Est-ce un dingue impatient que je lui ouvre la porte ?. Entre deux mouvements de va-et-vient, j'ajoutais :

JOAN _ « Roooo nooon ... Qui vient me faire chier à cette heure-là ? » Pensant que ce n'était que le facteur, j'ignorais les appels et je continuais à faire l'amour jusqu'au moment que j'entendais la voix de ma fille.... Il m'avait fallu deux secondes de réactions pour que je comprenne que ce n'était pas le facteur, mais bel et bien ma fille. « Oh merde » Je me dégageais assez rapidement hors du lit, enroulant en vitesse le drap autour de mon corps. Je me prenais  une culotte que j'enfilais au quart de tour, ainsi que mon soutien-gorge. Une fois enfilé le peignoir en soie, je me penchais vers Doug, mon amant. « Attends-moi, et tu ne bouges pas d'ici » dis-je entre deux baisers avant de quitter la chambre et je descendais assez rapidement. Que faisait-elle ici de si bonne heure ? Elle avait certainement quelque chose à me dire et j'espèrais que ce n'était pas en rapport d'hier, parce que là, je risquerais d'être moins douce. Je m'arrêtais devant la porte d'entrée et je passais ma main dans mes cheveux après m'être aperçue de l'état de mes cheveux. Après de très longues, j'ouvrais la porte.

JOAN _ « Mon coeur calme toi voyons, je ne suis pas sourde, alors pas besoin de gueuler ainsi » Je la laissais passer et, aussi bêtement soit-il je lui demandais « il s'est passé quelque chose ? » Vu son visage, c'était en rapport avec cette conne de Jane. Je lâchais, un soupire et je passais à côté d'elle pour aller dans la cuisine, afin de me servir un verre d'eau. « Tu as appris la nouvelle, je vois »
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mot doux de Invité ► un Sam 12 Juil - 11:54
Je frappais à cette porte comme si ma vie en dépendait. Non, en fait la raison de ma venue n'était pas si importante, mais j'étais plus ou moins en colère contre ma mère. Et plus elle me faisait attendre, plus je l'étais ou du moins le devenais. Je n'aimais pas rester planter devant une porte à attendre que l'on vienne m'ouvrir. Je trouvais ça particulièrement humiliant et surtout très chiant. Qu'il s'agisse de l'appartement de ma mère me perturbait encore plus, car je me demandais ce qu'elle était en train de faire. Avec elle, je pouvais m'attendre à tout et justement, c'est ça qui me faisait peur... Si je pouvais, j'aurais peut-être défoncé la porte... Juste pour la prendre en flag entrain de... Bah... Justement, de quoi faire ? Mais ce n'était pas avec mes petits bras de danseuse que j'allais arriver à faire quoi que ce soit. Enfin bref... Je tournais un peu en rond, gueulant aussi un petit coup pour qu'elle m'ouvre cette fichue porte. Soudain, je pensais à quelque chose... Et si elle n'était pas là ? Peut-être... C'était possible, mais j'en doutais. Il était encore bien trop tôt pour qu'elle soit sortie. Je l'espérais en tout cas. Et puis si madame n'était pas là, où serait-elle encore ? À quelle connerie devrais-je m'attendre ? Il ne me resterait plus qu'à prier qu'elle serait à son travail. Non, j'avais finalement la confirmation de sa présence en l'entendant descendre les escaliers. Ouf, au moins je n'aurais pas à reporter ma gueulante, car de toute façon, ça aurait été pire pour elle croyez-moi. Et sans doute à cause fait que j'étais devant sa porte depuis déjà quelques bonnes minutes, je trouvais qu'elle mettait encore trop de temps à venir m'ouvrir, décidément, j'étais vraiment de très mauvais poil. Enfin, j'avais le plaisir de voir sa porte s'ouvrir et même si l'envie m'en démangeait, je préférais d'abord entrer plutôt que de piquer une crise sur le pas de sa porte."Enfin... J'ai failli m'endormir sur le paillasson." J'étais encore gentille de lui éviter un scandale public enfin presque. Je crois qu'en l'entendant me dire de me calmer et qu'elle n'était pas sourde, j'avais envie de la secouer comme un prunier et de lui coller deux claques. La dernière chose que je voulais entendre c'était que je devrais me calmer et ce ma chérie tout mielleux ne prendrait pas avec moi. Elle refermait sa porte avant de me donner s'il s'était passé quelque chose et je pense qu'en voyant simplement mon regard elle avait compris de quoi je voulais parler. Je l'entendais soupirer tout en passant à côté de moi pour se rendre dans sa cuisine. Je la suivais d'un pas énergique avant de m'adosser contre un mur et de croiser les bras. Je ne lui fis qu'un simple hochement de tête positif pour répondre à sa question, le tout bien entendu accompagner d'une expression qui en disait long sur mon humeur. Bien sûr que j'avais appris la nouvelle, et bientôt toute la ville sera au courant. Jane est tout de même la femme d'Holden qui n'est pas n'importe qui pour Pasadena... Si elle savait dans quelle honte elle m'avait mise. "Bien sûr que je suis au courant."Je crois que j'ai dû serrer les poings tellement forts dans mes bras croisés que j'aurais puis exploser un mur rien qu'en frappant dedans. Bon d'accord, j'abusais un peu, mais toujours est-il qu'aussi étonnant que cela paraisse, je tentais de garder mon calme et je lui posais une simple question d'une voix faussement basse, mais sèche. "Je peux savoir quelle mouche t'a piquée ?"


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mot doux de Invité ► un Mar 15 Juil - 20:44
"Enfin... J'ai failli m'endormir sur le paillasson.",, voyons, n'exagérons rien!!! J'avais essayé d'être la plus rapide possible pour lui ouvrir la porte, je n'allais tout de même pas courir, quand même?. Et franchement, je n'avais pas eu hâte d'ouvrir la porte, car, je savais le pourquoi, elle était ici. Cela dit, elle n'avait pas grand-chose à me dire, surtout pas, une petite gamine de 20 ans. Okay, je n'aurais peut-être pas dû frapper aussi fort, mais vous ne pouvez pas imaginer combien cela pouvait soulager une personne de voir une petite pétase comme Jane se trouver à terre avec le nez exploser. Et puis, si cela était à refaire, je le referais sans hésitation. Pourquoi je m'en priverais ?

JOAN _ « Excuse-moi ma puce, je voulais prendre ma douche, et avec la musique, je n'avais pas entendu la sonnette »

Ajoutais-je en la regardant dans les yeux. Je mentais comme d'habitude, mais je me voyais mal lui dire que j'étais en train de m'envoyer en l'air avec un homme et qui, d'ailleurs, se trouvait encore dans mon lit. J'espérais qu'il n'allait pas avoir l'intelligence de descendre, car, je risquerais d'être mal à l'aise. Je n'avais jamais présenté mes amants à ma fille, alors ce n'était pas aujourd'hui que j'allais commencer. Ouais, j'avais toujours été très discret à ce niveau-là. Quand ma fille vivait encore sous mon toit, je n'avais jamais fait rentrer un homme, ou encore présenter à ma fille mes ex-petits amis. Pas, parce que j'avais honte d'elle, mais, disons, que je ne savais pas rester fidèle - ce qui dérangeait souvent les hommes - alors montrer à ma fille un mec toutes les semaines, ce n'était pas conseillé.

Alors que je me dirigeais vers la cuisine pour me prendre un verre d’eau, que ma belle me suivait tout en m’avouant qu’elle était au courant. D’ailleurs, je pouvais lire sur son expression qu’elle était très… très mauvaise. Rooo depuis quand, elle s’inquiétait pour cette Jane ?

Je ne prenais pas la peine d’y répondre. De toute façon, qu’est-ce que j’aurais pu lui dire ? À part qu’elle aurait mieux fait de ne pas venir ici pour me faire la leçon de morale ? Car, je savais ce qui m’attendait. Depuis que Cordelia fréquentait mes autres filles, j’avais l’impression qu’elle avait changée. Bien trop d’ailleurs.  

Quelle moche m’a piquée ? Haaaa excellente question. Je n’en avais aucune idée, et je n’en avais rien à foutre. Je me tournais vers elle, et je m’appuyais sur la table de travail.

JOAN _ « Ce  qu’il s’est passée ne te regarde pas, jeune fille. » Je buvais une gorgée de mon verre d’eau, avant de déposer sur la table derrière moi. « D’ailleurs, je ne veux plus que tu t’approches d’eux. » Je m’avançais doucement vers elle, et délicatement, je déposais ma main sur ma joue « m'as-tu comprise?  »
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mot doux de Invité ► un Dim 20 Juil - 14:48
J'étais de mauvaise humeur et ça ne me ressemblait pas tellement. D'ordinaire, j'étais assez posée et réfléchie, là, je ne l'étais plus du tout. Mais j'aimais bien ça. Justement c'était assez chouette en fait et cela permettait de trouver de jolie répartie à lancer à me mère alors qu'elle m'ouvrait la porte après de longues minutes d'attente devant sa porte. Mais elle ne se gênait pas non plus pour me remettre à ma place en me disant de ne pas gueuler ainsi. Dans un sens, elle n'avait pas tort, ce n'était pas nécessaire, mais je n'aimais pas l'entendre me dire de me calmer. Je voulais tout sauf être calme. Et en plus elle essayait de m'attendrir avec son "ma chérie"... C'était drôle de l'entendre dire ça, mais ça ne prenait pas avec moi. Elle était incapable de m'attendrir depuis longtemps. Surtout qu'elle était tout le contraire de la douceur incarnée, la raison de ma petite visite improvisée en était la preuve. Mais passons, elle s'excusait en me disant être sous la douche... « Ah ok... » Elle avait une bonne excuse, je ne pouvais rien dire là-dessus. « Ce n'est pas grave. » Ajoutais-je. Ça l'était un peu, mais je n'allais tout de même pas piquer une crise pour si peu. Il y avait quelque chose de bien plus grave. D'ailleurs, ma chère maman aborda ce sujet délicat sans même que j'ai quelque chose à dire. Alors que j'étais tout simplement adossée contre un mur dans la cuisine, je la regardais d'un air qui en disait long sur ce que je ressentais et la laissais continuer à parler toute seule comme une grande. De toute façon, toute la ville était au courant ou du moins allait l'être dans les prochains jours donc... Qu'elle me le dise ou non, je le savais. Moi, je voulais juste comprendre. Pourquoi ? Ok, elles ne s'entendaient pas... Mais ce n'était pas une raison pour la frapper ou pire : aussi fort. Pour qui elle allait passer maintenant ? Jane n'était tout de même pas n'importe qui pour la ville et son acte n'allait sûrement pas rester sans conséquence. Bref, j'essayais de dompter ma colère en serrant les poings tout en lui posant la question qui me brûlait tant les lèvres. Elle se tournait alors vers moi et là je compris qu'elle n'était pas ma mère pour rien. Oui, car elle n'était visiblement plus de bonne humeur, elle non plus. Je soupirais en l'entendant me dire que ça ne me regardait pas. Je le redressais légèrement et faisais quelques pas dans sa direction. « Ça ne me regarde pas ? Et depuis quand ? Tu crois que ça ne va pas me regarder quand les gens vont me fixer bizarrement dans la rue ? Tu crois que je n'ai pas le droit de savoir pourquoi on dira de moi que je suis la fille de celle qui a cassé le nez à la copine du pasteur ? » Oui, c'était la seule chose qui me dérangeait. Après, elle pouvait frapper qui elle voulait, je m'en fichais du moment que cela ne se savait pas. Du moment que cela restait son problème et non le mien, elle pouvait se défouler comme elle voulait. Je savais qu'elle avait besoin de se dépenser, mais qu'elle achète un punching ball ! Elle buvait une gorgée d'eau avant d'ajouter qu'elle ne voulait plus que je m'approche d'eux. Je levais les yeux au ciel. Et puis quoi encore ? Je reculais quand elle s'approchait de moi. « Ne me touche pas... » Murmurais-je. J'étais en colère et même si elle était ma mère elle n'avait pas le droit de dire ça. « Et sinon quoi ? Tu comptes me frapper moi aussi ? » Bon ok, j'allais un peu loin sur le coup. Je savais qu'elle était incapable de lever la main sur moi. Mais j'étais tellement furieuse ! « Je ne vois pas pourquoi je ne m'approcherais plus d'eux simplement parce que tu me le demandes. Tu n'as rien à dire sur mes fréquentations. Je parle à qui je veux et tant pis si ça ne te plaît pas. » Je relevais la tête vers elle, la défiant du regard. « Et puis, je ne suis pas particulièrement proche d'eux non plus. » Je me souvenais encore de la tête de Rhiannon lorsqu'elle avait appris que j'étais sa soeur. J'en avais des frissons dans le dos.
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mot doux de Invité ► un Jeu 24 Juil - 18:58
Qu'elle soit la femme du pasteur, ou encore la femme du président, je lui aurais de toute façon cassé le nez à la petite trainée - que cela plaise ou non à ma fille. Si c'était à refaire, je referais identiquement la même chose. D'ailleurs, la prochaine fois, j'y mettrais toute ma force et mon poids pour mieux lui fracasser son visage d'ange. En tout cas, jamais, je n'aurais cru que ma fille aurait agi de cette manière. Qu'est-ce que cela pouvait lui faire que j'ai eu une confrontation avec quelqu'un ? Ce n'était pas la première fois que je frappais une personne et j'avais bien peur que cela ne soit pas la dernière.

JOAN _ « Oh n'exagère pas, voyons. Ce n'est pas noté sur ton front que tu es ma fille, d'abord. Et puis, ce que les gens pensent de toi ou de moi, ça m'est égal.

alors que je m'étais rapprochée de ma fille, que celle-ci me repoussait comme une malpropre. Sous le coup, j'étais choquée de sa réaction. Ouais, c'était la première qu'elle osait me monter à la tête et je dois dire que cela me déplaisait plus qu'autre chose. À ce moment, j'avais eu envie de claquer ma main sur son visage pour lui remettre les idées en place, mais il fallait mieux que je me retienne surtout qu'elle venait de me balancer en pleine tronche, la phrase à ne pas dire. Je n'avais jamais levé la main sur ma fille alors, franchement, ce n'était pas aujourd'hui que j'allais commencer. Ok, de temps en temps, j'avais envie de la claquer contre un mur, mais je l'aimais de trop pour lui faire du mal.

JOAN _ « Chérie, s'il te plait, ne m'en veux pas d'accord ? » Je l'écoutais et je m'éloignais d'elle, mais je dois l'avouer qu'elle me mettait sur les nerfs et que j'étais à doigt d'exploser. « Pour qui tu me prends, jeune fille ? Jane n'est qu'une merde, ce que je lui ai fait, elle l'a méritée alors que toi, tu sais bien que tu es ma fille et quoi que tu me fasses, je ne te ferais jamais de mal. »

Bon, j'étais dur, mais réaliste. Jane avait mérité ce qu'elle lui était arrivée et je ne comptais pas m'excuser pour mon acte. Si c'était ça que ma fille attendait alors malheureuse, la porte était derrière elle.

JOOAN _ « Je vais le répéter encore une fois, tu ES ma fille, c'est grâce à moi que tu es vie, que tu possèdes un appartement, une voiture, de quoi vivre comme une petite fille gâtée et de plus, c'est moi qui te paie l'université, alors, tu as intérêt à changer de ton et à faire ce que je te dis...

Non, mais, elle se foutait moi ? Elle vient me prendre la tête, tout ça pour me dire qu’elle n'était pas particulièrement proche d'eux? Alors pourquoi me faisait-elle une crise pareille ? En tout cas, elle avait réussi à me mettre de très mauvaise humeur et c’était un très mauvais signe.

JOAN _ « Pourquoi, tu es venue ici alors ? Pour dire que j’ai bien fait d’avoir refait le visage à cette dévergondée ? »
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mot doux de Invité ► un Sam 2 Aoû - 21:34
Non, ce n'était pas noté sur mon front, elle avait raison. Mais quand même... J'avais conscience que j'exagérais un peu les choses... Beaucoup en fait, mais je n'y étais pour rien si elle avait le dont de m'énerver à cet instant. Je souris. « Ça t'es peut-être égal à toi, mais pas à moi. » Voilà, c'était dit. Et c'était la pure vérité. J'avais un souci avec le regard des gens. Je ne supportais pas que l'on pense du mal de moi. Même s'il s'agissait de gens auxquels je ne parlerais sûrement jamais de ma vie. Je n'aimais pas que l'on se fiche de moi. Pour n'importe quelle raison que ce soit. Là, elle s'approchait de moi et je la repoussais. Ça non plus ce n'était pas mon genre... Mais la colère est capable de faire tellement de ravage et je n'essayais même plus de me contrôler. Oui, j'avais des raisons idiotes de m'énerver... Mais bon ! J'avais tellement de choses dans la tête en ce moment... Avec Caleb, Reed, Lullaby, Rhiannon et j'en passe. Que d'apprendre que me mère s'était battue avec Jane avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. Un vase déjà bien rempli depuis très longtemps. C'était tombé sur elle et bien tant pis pour elle ! J'en avais marre de ménager les petites consciences de Pierre, Paul ou Jaque. Marre... Juste ça, tout simplement. Comme j'en avais marre de moi-même alors que je balançais cette répartie. Merde ! J'étais allée trop loin cette fois. Dire qu'elle allait lever la main sur moi était une belle bêtise, car je savais qu'elle ne le ferait jamais. Elle ne l'avait jamais fait et ce n'était pas maintenant que cela allait commencer. Je le savais, pourtant c'était sorti de ma bouche. Malgré moi. J'attendais le retour de mes propres mots, elle allait me faire regretter cet affront, cela aussi je le savais. Mais comment ? J'attendais, j'attendais... Et puis finalement rien. Elle se contenta de me demander de ne pas lui en vouloir. C'était un peu trop tard pour y penser. Non ? Peut-être aurait-elle du réfléchir avant de frapper Jane et peut-être que je ne lui en aurais pas voulu à ce moment-là. J'aurais bien trouvé quelqu'un d'autre sur qui rejeter ma fureur. Mais non, elle l'avait fait. Donc elle assumait, je voulais des excuses, mais elle n'était apparemment pas prête à me les donner. Je n'ajoutais rien là-dessus et continuais plutôt de démonter ce qu'elle me demandait de faire. Je n'avais aucune envie de l'écouter. Pendant vingt ans elle m'avait dit à parler ou non. Il fallait bien qu'elle s'arrête tôt ou tard. Et je décidais que ce serait tôt, tant pis pour elle si ça ne lui plaisait pas. Sauf que, bien sûr, elle n'allait pas me laisser faire... Et moi non plus ! Non, mais oh ! Elle essayait de me faire culpabiliser en me disant que je lui devais tout. C'était une menace aussi ? J'en avais bien peur. « C'est ça ! Je te dois tout ! Et je te devrais sûrement toujours tout. Mais là, non. J'en ai marre de devoir subir tes caprices et d'être à tes ordres. Ce n'est pas parce que tu es ma mère ou que tu me payes mes études que tu as le droit de me dire à qui je dois parler ou non. » Elle m'énervait... Mais à un tel point ! « Et puis, ce n'est pas comme si tu n'en avais pas les moyens. » Elle gagnait bien sa vie et ce n'est pas une voiture par là ou une inscription à l'université par si, qu'elle allait se retrouver sur la paille. Et puis là, je continuais, mais ajoutant quelque chose que je n'aurais peut-être pas dû dire. Mais c'était la vérité ! Je n'étais pas proche des Jones. Du moins, à part de Kennedy qui était en quelque sorte un confident pour moi. Car c'était Luke qui me l'avait présenté et qu'il avait toujours été au courant de mon existence. Contrairement aux autres qui me fuyaient comme la peste depuis qu'ils savaient que j'étais de la famille. Je regardais ma mère dans les yeux. « Ce n'est pas parce que j'en suis pas proche que je ne veux l'être ! Elles sont quand même mes soeurs, merde ! » Même si ces dernières semblaient l'oublier, nous avions un lien de sang qui restait non négligeable. C'est alors que j'entendais quelqu'un marcher à l'étage. C'était étrange, Joan ne m'avait pourtant pas dit qu'elle avait du monde. « Tu n'étais pas seule ? » Demandais-je. Je me demandais bien qui pouvait lui rendre visite.... Surtout qu'il était encore tôt. Les pas se rapprochaient doucement de l'escalier. Et là. Ce fut le choc. Enfin, pas totalement un choc, mais je restais très perplexe sur le coup. Alors que j'observais cet homme nu comme un ver descendre vers nous... « Oh mon dieu. » J'avais peur de comprendre. Je me retournais vers ma mère, détournant les yeux de cette pas si mauvaise vue, mais qui me donnait la nausée. « Et ça ? Tu m'expliques ? »
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mot doux de Invité ► un Dim 3 Aoû - 20:38
« Ça t'es peut-être égal à toi, mais pas à moi. » Alors, j’avais bien peur que dans sa vie, elle n’ira jamais bien loin. Si je devais prendre au sérieux tout ce que les gens disent sur moi, que cela soit, les insultes, des critiques ou autre, je crois que je ne finirais jamais de verser mes larmes. Alors franchement, les critiques,  à la limite blessante, ça me passait par-dessus. Bref ma fille avait l’air d’être très en colère, et c’est bien pour cela que je restais le plus calme possible, car, ce n’était pas elle qui parlait, mais sa colère, et son râle bol. Alors, autant la laisser vider son sac, au lieu d’agir en méchante mère. En autre temps, j’aurais agi autrement quand elle m’avait poussée , mais, je savais éperdument, que ce n’était pas elle.

Oh que oui, elle me devait tout. N’oublions pas que c’est moi qui lui aie donné la vie alors, je peux tout aussi bien la reprendre si je voulais – chose que je ne ferais pas bien évidemment. Jamais, je ne pourrais tuer ma fille et puis, finir en prison jusqu’à la fin de ma vie, ce n’était pas dans mes objectifs du moment. Alors là, je restais sans voix. Suis-je une femme capricieuse ? Bon d’accord, je le suis peut-être  - un peu - mais de là à dire qu’elle en avait marre de subir mes caprices et mes ordres, c’était un peu fort.

JOAN _ « Sans moi, tu ne serais pas de ce monde, alors, ma puce, tu me devras toujours tout. Donc, tu n’as pas le choix de m’obéir et cesses de jouer à la petite rebelle, et prétentieuse, parce qu’à ce petit jeu là, tu ne gagneras pas. » Effectivement, ce n’était pas comme si je n’avais pas le moyen, mais elle n’avait qu’à faire comme la majorité des enfants de cette ville. Travailler. Bon, j’allais éviter de lui dire ça, sinon, je risquerais de mettre plus de l’huile sur le feu, et je ne voulais pas « C’est vrai, mais tu sais, même si, je n’aurais pas eu les moyens, j’aurais tout fait pour que tu ailles à l’université » Je ne voulais pas que ma fille ait un métier dangereux, et mal payer. Je voulais qu’elle vive une vie paisible, et sans craindre. Ouais, je ne voulais pas que Cordi suive les traces de Lulla. Au risque de perdre ce qui est le plus cher à mes yeux, je ne pouvais pas accepter ça.

En ce moment, je dois l’admettre qu’elle commençait légèrement à m’agacer et elle me mettait à bout de nerfs. Voulait-elle me mettre en colère, car si c’était le cas, qu’elle continue à ce petit jeu, et elle arrivera.  Ses sœurs ? Elle  ne les a jamais connues pourquoi subitement, elle voulait les connaitre ? Tout compte fait, c’était peut-être une erreur d’avoir déménagé ici.

JOAN _ « Chérie voyons, tu n’as pas encore compris qu’elles ne veulent pas de toi ? »

Je ne voulais pas que ma fille s’approche des Jones, et c’était pour une raison bien précise. J’aurais bien aimé continuer cette petite conversation, mais des bruits de pas se faisaient entendre dans les escaliers, ce qui réveilla la curiosité de ma fille. Nom de dieu, ce gars était sourd quand je lui avais dit de ne pas bouger ? En plus de ça, j’avais osé mentir à ma fille, je lui avais fait croire que j’étais sous la douche alors que ce n’était pas le cas, j’étais en train de m’envoyer en l’air. Je fermais les yeux, essayant de garder mon calme quand j’entendis la voix de mon amant.

Doug _ « Il t’en faut un de ses temps ma cochonne, qu’est-ce que tu fous ? » Dit-il en réalisant seulement que je n'étais pas seule.

Avec tout ça, je ne prenais pas la peine de répondre à ma fille, car, elle connaissait la réponse à sa question. D’ailleurs, elle avait  sa réponse devant ses yeux. Je lâchais un soupir en voyant cet idiot nu comme un ver face à ma fille. Il aurait tout de même pu enfiler son boxer, au lieu de se promener  à poil chez moi. Ma fille avait l’air choqué et pourtant, elle ne va pas me dire que c’est la première fois qu’elle voyait un homme nu, et en plus de cela, il était bien foutu donc pourquoi être traumatisé ?

Je me dirigeais vers le garçon, et je crispais les muscles de ma mâchoire par colère. Pourquoi ne m’a-t-il pas écoutée ? Surtout que ma fille allait certainement me faire une scène après ça. Je me plaçais devant lui, le poussant avec aucune délicatesse  à l’extérieur de la cuisine, mais, je m’arrêtais net quand, j’entendis ma fille me demander de lui expliquer. Euh ? Depuis quand je lui dois quelque chose ? Je me retournais en même temps qu’elle, croisant nos regards

JOAN _ « Pardon ? Je dois t’expliquer quoi au juste ? » Ouais, elle devait bien se douter que je ne jouais pas à la belote avec ce gars sexy. Que voulait-elle entendre ? Que oui, je m’amuse – un peu trop souvent -  avec les hommes ?  Ok, c’est vrai que j’avais une longue liste d’hommes à mon actif depuis que je suis ici, mais je ne devais rien à ma fille contrairement à elle. « Ne sois pas choquée, ce n’est pas la première fois que tu vois un homme nu quand même » J’avais toujours été discrète dans mes relations avec les hommes, mais là, je dois l’avouer que j’ai tout foiré.
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mot doux de Invité ► un Lun 18 Aoû - 17:29
Je n'aimais pas spécialement être en colère, mais sur le coup, j'adorais ça. La fureur en moi me permettait de dire des choses à ma mère que je ne lui aurais jamais dites en temps normal. Oui, j'avais besoin de vider mon sac, au moins à elle. Je ne pouvais pas le faire pour toutes les personnes qui me perturbaient en ce moment, mais là je pouvais. Elle était là et j'allais lui dire haut et fort ce que je pensais. Réellement, sans prendre de gants. Surtout que je le connaissais bien, comme si elle m'avait faite et je savais pertinemment qu'elle était capable de me remettre à ma place. Et j'avais besoin de l'être j'en avais conscience au fond de moi. Je dépassais les bornes de tous les côtés sans me calmer pour autant, car elle m'énervait tellement avec ses ordres en carton. Surtout lorsqu'elle me dit que je lui devais tout. Elle avait raison, mais l'acceptais-je ? Non. Je ne pouvais pas, je n'y arrivais pas. C'était plus fort que moi, j'en avais marre. Du coup, je lui répondais sèchement que ça ne lui donnait pas le droit d'agir comme elle le faisait. Oui, j'utilisais le mot caprice dans le tas, mais je ne me rendais pas compte que sur le coup c'était moi qui avais l'air d'une petite fille capricieuse. Elle me répondait et je l'écoutais attentivement. Moi ? Rebelle et prétentieuse ? Et puis quoi encore ? Elle me prenait pour qui ? Je n'étais pas ce genre de fille, du moins, je le croyais. Enfin... Rebelle, un peu. Mais prétentieuse ? Pas du tout... Je n'avais pas une haute opinion de moi-même, bien au contraire. Sur le coup, je ne répondais pas de suite. Essayant de comprendre pourquoi elle me disait une chose pareille. Au contraire, je détestais les personnes comme ça... Perplexe, j'avais perdu un peu de mon feu sur le coup... Elle me donnait à réfléchir. Pas de suite, car elle revenait à la charge en me disant que même si elle n'en avait pas eu les moyens, elle aurait tout fait pour m'envoyer à l'université. Et je le savais... Bien sûr que je le savais... Elle était capable de tout pour moi. Elle était ma mère après tout. Elle m'aimait de tout son cœur. Oui et je l'aimais en retour. « Je sais bien... » Répondis-je un peu calmée, quoi que toujours très perplexe et prête à repartir dans une conversation plus acharnée. Ce que je fis d'ailleurs alors que nous parlions des Jones. Oui je n'étais pas très proche d'eux ,mais ce n'était tout de même pas une raison. Les choses changent, pas vrai ? Et je voulais qu'elles changent ! Contrairement à elle, je voulais devenir proche de cette partie de notre famille. Pourquoi ? J'en avais aucune idée... Peut-être parce que j'avais connu ce que c'était d'avoir un grand-frère lorsque Luke était venu vivre à New York avec nous et que ça me manquait... Il me manquait tellement lui... Mais bien plus que ça, je me disais que je pourrais être proche de Lullaby ou de Rhiannon comme je l'avais été de lui. Mais je me mettais sûrement le doigt dans l'oeil. Oui... Et ma mère n'allait pas s'empêcher de me le faire comprendre elle aussi. Elles ne voulaient pas de moi... C'était triste, mais c'était vrai... Malheureusement. « Si... Si j'avais compris ! Pas besoin de me le dire... Mais pourquoi !? Je ne comprends pas pourquoi elles ne veulent pas de moi ! » Je m'étais dit que c'était de la faute à ma mère à Joan. Et que si elle arrêtait de se conduire comme une folle avec Jane, peut-être que les choses changeraient... Mais je me trompais sûrement... Je devais vraiment avoir un problème. Un truc clochait chez moi, c'est pour cette raison qu'elles ne voulaient pas de moi... Mais qu'est-ce que c'était... Je me le demandais bien. Ces réflexions me donnaient envie de pleurer. Ce sentiment horrible d'être rejetée... Je ne supportais pas. Heureusement ou malheureusement, je ne savais pas trop, une distraction fit son apparition. Et quelle apparition ! Un homme en tenu d'Adam, descendait les escaliers dans notre direction.Gênée, je laissais échappé un petit commentaire. Mais c'est qu'il était bien foutu en plus ! Et ça parlait aussi. « Ma cochonne ? Génial ! Tout simplement génial ! Ma mère est bonne au pieu, bon à savoir.» De plus en plus étonnée, je me tournais vers Joan, lui demandant des explications alors qu'elle était entrain de le faire sortir de la cuisine. Bon dieu, mais comment faisait-elle pour se faire des hommes aussi beaux à son âge ! En même temps, j'étais dégoûtée d'imaginer ma mère entrain de baiser avec qui que ce soit. Ce n'était pas la première fois que je savais qu'elle voyait quelqu'un, mais ça me faisait vraiment bizarre. Par contre, c'était une première. D'habitude je ne voyais pas les équipements de ses partenaires. Et c'était d'autant plus perturbant. Elle se retournait vers moi en me demandant ce qu'elle devait m'expliquer... Oui, en même temps ma question avait été vraiment idiote. Il n'y avait pas 1000 choses à faire avec un homme nu comme un vers... Quoi que ! Mais elles restaient toutes dans le même domaine... Donc elle n'avait pas besoin de me faire un dessin. « Rien, en fait ! Ne m'explique rien du tout. Je ne veux pas savoir, je me passe des détails merci bien. » Beurk, j'avais des flashes dans ma tête... Où je la voyais avec lui dans lit. Non mais ? Qu'est-ce qu'il me prenait. J'allais en faire des cauchemars si ça continuait. « Non, ce n'est pas la première fois. Bien heureusement. Qu'est-ce que tu crois ? Je tiens ça de toi de ce côté-là. » Je lui fis un petit sourire, amère. « Je ne suis pas choquée à cause de ça, mais c'est de vous imaginer ensemble qui me dégoûte. » Je levais les yeux au ciel. « Par contre, je dois bien reconnaître que tu sais bien les choisir. » Ouais... Je ne comprenais toujours pas comme elle faisait d'ailleurs... « Je crois que je vais te laisser avec ton jouet... J'en ai assez vu et entendu. » Sur ce, je me retournais et commençais à aller vers la sortie. Je connaissais le chemin.
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mot doux de Invité ► un Jeu 21 Aoû - 13:53
« Si... Si j'avais compris ! Pas besoin de me le dire... Mais pourquoi !? Je ne comprends pas pourquoi elles ne veulent pas de moi ! » C'était certainement par simple jalousie. Elles sont grandies sans leur véritable mère, alors que ma licorne avait eu cette chance de m'avoir jusqu'à maintenant. Cependant, pouvons-nous qualifier cela comme de la chance ? Par mon plus grand regret, je n'avais jamais su offrir à ma licorne une famille, ou tout simplement un beau-père aimant. J'aurais aimé que ma fille grandisse comme mes autres filles, entouré d'une grande famille. Non, au lieu de ça, elle n'avait grandi qu'avec moi. Je ne cachais pas que j'avais toujours eu cette craindre que ma fille se sente rejeter quand je fréquentais un homme, ou encore, que cette personne haïsse ma fille. J'avais toujours fait passer ma fille en priorité dans ma vie, alors, ce n'était certainement pas un homme qui allait s'interposer dans ma relation avec ma fille. J'avais fait un choix, c'était soit ma fille, soit l'amour d'un homme - alors vous avez très vite compris qu'elle a été mon choix.

JOAN _ « Ce sont des Jones, il n'y a rien à comprendre avec eux »

J'aurais pu remonter le moral de ma fille, mais, qu'est-ce que j'aurais pu lui dire ? Moi-même, j'ignorais réellement pourquoi mes autres filles rejetaient ma princesse, mais bon, après 20 ans, avait-elle besoin d'elles ? Elle a bien vécue sans elles pendant tout ce temps, pourquoi soudainement, elle voulait nouer des contacts avec elle ?

J’affichais un sourire nerveux  en entendant ma luciole me complimenter à ce point. Je ne me vantais pas, mais, oui, elle n’avait pas tort,  j’étais bonne au pion, sinon sans ça, jamais je ne pourrais me taper des mecs aussi canon. Je baissais la tête tellement que j’étais embarrassée par cette situation. Moi qui voulais toujours garder cette belle image de mère parfaite, c’était raté.

Bref, j’étais soulagée quand elle m’avouait qu’elle passait bien des détails, car sincèrement, je me voyais mal lui expliquer ma soirée torride avec ce gars.

JOAN _ «  de toute façon, je t’aurais rien dit. Cela ne te regarde pas ce que je fais avec les hommes » Voir le visage de ma fille un peu dégoûter, me faisait rire, car, j’imaginais déjà qu’elle me visionnait dans sa petite tête… Avec tout ça, heureusement que ce n’était pas sa première fois – et puis, n’oublions pas que les premières boîtes de pilules c’était moi qui lui avais offert, donc je me doutais bien qu’elle les avait utilisées, tout comme les capotes.  « Je tiens ça de toi de ce côté-là. ? Euuh, je dois le prendre comment ? » Oh voyons, qu’est-ce qu’elle croyait ? Que ma vie sexuelle était plate, et que j’agissais comme une petite vieille de nonante pige ? Je n’avais que quarante-trois ans, alors, oui je profitais un maximum des hommes que cela lui plaise ou non « Oooh excuse ta mère d’avoir encore des rapports sexuels… Non mais sérieusement, tu croyais quoi ? » J’affichais un large sourire quand elle m’avouait que je savais bien
les choisir. Ouais, elle n’avait pas tort, j’avais un don pour trouver les perles. « Dommage que tu es couple, je te l’aurais prêté sinon. » J’essayais de garder mon sérieux, mais je n’y arrivais pas. «  Haha, je rigole. C’est une blague de mauvais gout excuse-moi » Quand je voyais que ma fille partait en direction de la porte, je la rattrapais assez rapidement. Je ne voulais pas qu’elle parte, mais rassurez-vous, je ne voulais pas non plus l’inviter à une partie avec mon jouet comme elle l’avait si bien dit. D’ailleurs, elle avait réussi à me faire rire en prénommant ce mec de cette manière - elle n'étiat pas ma fille pour rire, n'est-ce pas? «  Chérie s’il te plait » Je m’avançais vers elle, et je prenais sa main «  Si j’avais su que tu allais passer, je ne l’aurais pas invité. » Mais bon, c’était un peu trop tard pour culpabiliser d’avoir fait vivre cette scène traumatisante à ma fille «  Si tu veux, je peux le mettre à la porte, et on pourrait passer une journée entre filles comme au bon vieux temps ?
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