La vie  de luxe  n’est pas faîte pour moi, pourtant j’ai toujours été  riche au plus loin que je me souvienne. L’argent de mes parents pas le mien. Au final,  travailler pour mon père et pouvoir par ce biais m’éloigner de ma famille fut une bonne chose, mais seulement pour moi.  Je me doutais que ma sœur souffrait, qu’elle allait mal et que je ne l’aidais pas en étant  loin d’elle et en refusant de lui parler. Je pouvais le voir grâce  aux journaux  people qui la suivaient dans ses moindres  faits  et gestes.  C’était ainsi  avec Kamil et moi plus jeune, on avait plus tôt intérêt à se tenir à carreaux  chose qu’on ne faisait pas on était des gosses, on avait forcément besoin de grandir et pour le faire  il nous fallait forcément  faire des conneries  pour grandir.  On  évolue tous  en faisant des erreurs, mais quand on  nous laisse pas le temps d’en faire nous  ne pouvons donc pas grandir !  Moi, j’en ai fait, je m’étais toujours  caché avec mon frère pour le faire ,  des courses illégales. J’avais toujours aimé vivre dangereusement, alors il fallait que  ma vie bouge, même  si j’avais le risque de me retrouver placardé  dans les  magazines. Ça m’énervait que ma sœur  soit dans cette situation, surtout qu‘elle n’avait pas  forcément de soutient avec mon père,  j’avais  besoin de soutien et je le retrouvais dans les paroles de mon frère tout comme lui il le faisait.  Enfin, ce matin je pensais à ça en buvant mon café en voyant  un magazine people qui m’était livré chaque semaine, je ne sais pas vraiment pourquoi j’avais cette abandonnement sans doute pour surveiller un peu plus  ma petite sœur, mais de loin. Je ne voulais pas être   face à elle , qu’elle ait à  subir ma présence après  la mort de notre frère, mon jumeau. Pour moi c’était     la meilleure  des choses à faire pour ne pas faire subir plus de souffrance à ma famille, je ne voulais pas être un poids, je l’étais pas pour le reste de ma famille, mon oncle  ou ma cousine, sans doute parce qu’on  ne se voyait pas tout le temps comme je pouvais voir Elin et mon père. Mon cœur se serrait douloureusement quand  je parcourais avec mes yeux les articles à l’effigie de mon oncle.  Je secouais  la tête il fallait que je me bouge et que j’aille me changer les idées. Je n’allais pas un tel entrain au casino, non j’allais    à l’endroit où je me sentais bien : le refuge pour animal. J’avais fini par acheter ce dernier pour aider les animaux,  j’aimais  beaucoup les bêtes alors cela m’aidait. Enfin, j’étais enfin prêt après ma douche et je filais donc de chez moi.

J’arrivais  au refuge, j’étais bien ici, je devais pourtant gérer beaucoup de chose mais  au final cela  ne me  dérangeait pas.  Passer du temps avec les animaux  me faisaient un bien fou, j’étais comme  un enfant parmi eux. J’avais cependant des bénévoles à gérer, des personnes y bossant .  Je me promenais dans les allées  souriant en sentant le soleil caresser grâce à ses rayons mon visage. J’étais bien et je n’avais aucune raison de me plaindre. Ma vie était bien, malgré le manque cruel de mon frère ? Sans doute que je cachais ma souffrance derrière un sourire, mais qui ne le faisait pas ? J’étais persuadé que l’ont caché   tous  des choses  aux  gens et surtout à nos proches.  J’étais incapable de cacher quoi que ce soit à ma famille, alors  je m’étais éloigné d’eux.  J’allais à la cage d’Otis et souriais en  le voyant allongé dans sa cage.  J'entrais dans la cage heureux d'être avec les animaux pour le coup .. le casino commençait à me fatiguer.   " Salut toi. "

Mon père m’avait toujours demandé pourquoi j’avais pris ce chenil en main ? Sans doute que j’aimais les animaux et que c’était une façon pour moi de me ressourcer ! Enfin, il n’avait pas compris, mais n’avait pas non plus trop insisté pour comprendre. Tant mieux. Moins je lui parlais et mieux j’allais pour le coup, j’avais toujours peur d’être avec lui, de lui parler aussi … Je ne voulais pas croiser ma sœur ou mon père, c’était idiot, mais tous ceux qui connaissait Kamil et moi étaient comme des personnes à ne pas voir. Je ne voulais pas voir leur peine dans leurs yeux quand il me regardait, j’étais son sosie parfait, en même temps c’était le rôle des jumeaux d’être ressemblant comme des gouttes d’eau. Nous étions bien plus et sans lui ma vie n’avait plus aucun sens. J’avais beau éviter les miroirs pour ne pas me regarder et le voir cela n’y faisait rien, car je voyais ma cicatrice, cette cicatrice que j’avais depuis longtemps , qui datait de notre séparation, des bébés siamois et voilà que nous étions marqué à vie. J’avais sa vie à présent , son cœur et je n’aimais pas l’idée d’être là à sa place et ça personne n’arrivait à comprendre mon résonnement.

Je me retrouvais face à Joan souriant doucement en déposant mon regard dans le sien sans trop le soutenir, après tout je n’allais pas m’y perdre pendant dix ans ! Je secouais la tête à sa petite phrase. « Je ne travaille pas vraiment ici, je suis le propriétaire de l’endroit ! » Je l’avais racheté en voyant qu’il allait être fermé pour cause de manque d’argent, j’avais l’argent et je n’aimais pas forcément l’étaler alors faire ce genre de chose pour des animaux ou personne démunie était une bonne chose à mon goût. « Oui bien sûr ! » Je souriais en reprenant ma respiration, mais quand j’allais le faire pour poser ma question pour savoir ce que recherchais Joan, cette dernière reprit avant moi m’expliquant de quoi elle pensait avoir besoin. Un léger sourire aux lèvres et je secouais la tête ayant une petite idée de qui j’allais pouvoir lui proposer. « Un chien qui est calme , gentil et joueur, mais qui sera te protéger enfin du moins montré les crocs en cas de danger ? » Je souriais un peu, je comprenais qu’elle ne se sentait pas en sécurité. J’avais ma petite idée de l’animal que j’allais pouvoir lui proposer, mais elle allait sans doute devoir adopter deux animaux ! Je sais qu’elle était là pour l’un deux, mais ces deux-là étaient inséparables et je ne voulais pas qu’on les sépare, j’avais refusé l’adoption de l’un d’eux car la personne ne désirait pas du second ! C’était un couple de frère qui avait vécu le même enfer alors hors de question de les séparer.

Je souriais à la femme face à moi, qui venait de m’assurer que j’avais bien fait de racheter l’endroit. Mon sourire était paisible, j’étais heureux de pouvoir faire en sorte de rendre les animaux heureux avec une vie plus paisible ! J’étais le style de directeur à faire passer le bien de ces animaux en premier ! Trouver une bonne famille et non pas des personnes désirant un animal juste pour faire joli ! C’était un grand engagement comme le mariage pour ma part ! C’était jurer fidélité à son compagnon de route et à être avec lui qu’importe ce qu’il pourrait lui arriver ! J’avais tellement horreur des personnes qui prenaient les animaux pour acquis ! C’était des êtres vivants et non des plantes juste là pour être regardé et de temps à autre avoir quelque caresse ! Aucun maitre n’était parfait, même moi il m’arrivait d’avoir oublié de remplir l’eau pour le chien et je culpabilisais souvent, mais au final on faisait tous des erreurs, tant qu’on n’allait pas jusqu’à le lâcher comme un lâche tout était bon. « Oui, et maintenant je vérifie que les personnes, les adoptants soient parfaitement conscient que d’acquérir l’un de ces animaux n’est pas simplement un coup de tête, mais un réel engagement ! » On pouvait me critiquer d’être plus porté sur la vie des animaux que celle des humains, mais un monde m’avait déçu et l’autre non alors mon choix était vite fait ! Puis, je n’étais pas non plus une enflure avec ma propre race, l’erreur était humaine et cette petite citation était parfaitement concevable et fondé pour le coup. En effet, nous faisions tous des erreurs, j’en avais des erreurs à mon palmarès après tout et c’était bien pour ça que je donnais aussi de mon temps pour servir à la soupe populaire ! J’étais ainsi ! J’avais beau avoir une cuillère en or dans la bouche depuis que j’étais nourrisson, mes parents m’avaient élevé de façon très ouverte et surtout pas du tout gâté, on avait tout, mais on savait que d’autre n’avait rien ! Mon premier don ? C’était de l’argent et j’avais quatorze ans ! J’avais un grand cœur tout comme mon père et ma mère, puis j’ai hérité de celui de mon frère jumeau qui était tout comme moi très porté sur les autres ! Ce que je faisais exactement avec Joan ? Ce que tout être censé tenterait de faire, elle voulait un animal, alors pourquoi pas deux ? Je savais qu’elle était loin d’être pauvre pour venir gaspiller son argent dans mon casino après tout. Je la regardais examiner les papiers et laissais un léger sourire s’afficher sur mon visage. « Oui, et ils sont très complémentaire, ces deux-là ! » Je souriais doucement alors qu’on pouvait voir les deux chiens remuer la queue en me voyant alors que plus craintif faisait bien attention de rester loin de la femme qui était encore une inconnue pour lui ! « Exactement, ce sont des frères qui ont servi à des combats de chien … l’un des deux est beaucoup plus craintif, mais si vous séduisez l’autre, le second suivra ! » Je faisais en sorte de les vendre, mais pas en mentant, car je ne voulais pas non plus confier des animaux sans dire leur passé et fort souvent ce dernier était désastreux. J’étais sûr que Joan avait compris ma piètre stratégie de toute façon, même si je n’avais pas forcément eu à répondre. Je tendais ma main à la femme. « Suivez-moi ! » Entrer dans l’enclos chose totalement possible. Je la laissais me suivre ouvrant la porte en prenant soin de la refermer pour la laisser faire avec les chiens.