Breanna J. Hardy et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Administratrice d'amour
| mot doux de Breanna J. Hardy ► un Jeu 21 Juil - 2:14 | | | Gwen & BreannaYour secret is safe with me. Largely because I don’t care and I’ll probably forget.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Qu’avais-je fait de si mal dans ma vie pour qu’il m’arrive une telle chose ? Quelle mauvaise action avais-je pu poser pour mériter un tel malheur ? Je savais bien que je n’étais pas des plus parfaites, j’avais mes défauts, j’avais déjà fait des erreurs par le passé, mais qui n’en faisait pas ? J'avais beau me poser ces questions un tas de fois depuis vingt minutes, je ne trouvais pas la réponse et pourtant, je cherchais fort. Et chaque fois que je me heurtais à une impasse, j’avais envie de pleurer un peu plus, j’avais envie de crier, de casser quelque chose. Seule dans ma nouvelle demeure encore plutôt vide, parce que mes nouveaux meubles n’étaient pas encore arrivés, j’aurais très bien pu me le permettre, mais physiquement, malgré toute la volonté du monde, je n’y arrivais pas. Tout ce que je savais faire, c’était rester recroquevillée dans la grande baignoire dans la salle de bains, les genoux repliés sur ma poitrine, ces mêmes genoux entourés de mes bras qui soutenaient ma tête sur laquelle se trouvait ma lèvre tremblante, mes yeux remplis de larmes, à fixer le vide, serrant dans ma main ce test de grossesse qui venait de complètement ruiner ma vie. Ruiner, pour certaines gens, pouvait être un terme un peu trop exagéré dans le cas présent, parce que pour ces mêmes gens, une grossesse était une belle chose, un cadeau du ciel et tout ce qui venait avec. Normalement, j’aurais été du genre à adhérer à cette idée, parce que mon éducation m’aurait pousse à faire comme tel, mais en ce moment, c’était un drame, une malédiction, la pire chose qui pouvait m’arriver. J’estimais que je ne faisais pas tout un cas; quelle femme au monde serait heureuse d’apprendre qu’elle porte l’enfant de son agresseur ? Certains pourraient e profiter pour soutirer de l’argent au principal concerné, mais pour moi, ce n’était pas possible. La simple idée de revoir ce type me rendait malade, penser à lui me donnait la nausée, alors porter son bébé ? Comment saurais-je le supporter ? Qui plus est pendant neuf mois, alors que j’avais du mal à me supporter pendant quelques minutes ? Que pouvais-je faire par rapport à cela ? À qui pouvais-je en parler ? Parce que bien sûr, je n’avais pas dit à qui que ce soit ce qui s’était passé. J’avais expliqué mon départ prématuré de la série que je devais tourner de façons bien différentes, plus pathétiques les unes que les autres, sans jamais divulguer la vérité, pas même à mes parents. Leur en parler me faisait peur. Je craignais qu’ils exposent la chose au grand jour malgré eux, et c’était la dernière chose dont j’avais besoin. En parler à un de mes frères ? Je ne savais même pas s’ils sauraient comprendre. Ma soeur ? L’idée ne m’avait jamais traversé l’esprit. Je n’osais pas le faire, surtout pas maintenant que cette bombe venait de me tomber dessus. Par contre, je ne pouvais pas rester dans la baignoire éternellement, alors sur le coup du choc, je décidai de sortir de la salle de bains, laissant le test de grossesse derrière moi, puis finalement quitter la maison. Pour aller où ? Je n’en fus pas trop certaine quand je commençai à marcher, parce que prendre le volant n’était pas une éventualité. Je laissais mes pas me guider sans vraiment prendre conscience de ce qui se trouvait autour de moi. Je faillis bousculer une petite fille à vélo, je ne m’en rendis pas compte. Un chien aboyait, fortement, je ne l’entendais même pas. Au bout du compte, ce fut inconsciemment que j’aboutis jusqu’à la demeure familiale, celle que je venais justement de quitter pour ma nouvelle maison. Un signe ? Une habitude ? Je ne savais pas trop, et devant la porte, je ne sus même pas que faire dans un premier temps. Tenter de voir si je pourrais parler à quelqu’un, alors qu’au fond, je ne voulais voir personne ? Et si je rentrais, qu’allais-je pouvoir dire ? Pouvoir faire ? Je ne me voyais pas débarquer comme si j’allais prendre le thé, je savais que même si toute ma vie était basée sur le fait de jouer un rôle, faire croire aux gens quelque chose qui n’était pas toujours, cette fois-ci, je ne saurais y arriver. Me rappelant soudainement que j’avais laissé certaines choses que j’avais prévu récupérer plus tard, sans vraiment mettre un jour et une heure, je me dis que peut-être cela pourrait me changer les idées, même si mes espoirs étaient que trop peu présents en ce moment. Utilisant la clé que j’avais toujours, je pénétrai dans la demeure, et sans vérifier si quiconque était présent, surtout que je n’entendis aucun bruit, je filai vers la pièce que j’avais appelé ma chambre pendant quelque temps, attrapant un sac de sport que j’avais laissé là pour commencer à y ranger mes affaires. |
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