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mot doux de Invité ► un Dim 11 Jan - 15:13
« Cordy ? Cordy, tu es avec moi ? » Je faisais battre mes paupières tout en secouant la tête, j'avais eu un moment d'absence, un moment où mon souffle s'était coupé et où j'avais totalement perdu pied. Je relevais alors les yeux sur ma collègue de classe qui claquait encore des doigts pour me raccrocher sur cette terre. Je me raclais alors la gorge et pinçais mes douces lèvres en hochant de la tête, bien sûr que j'étais bel et bien là... Je tentais, en vain, de reprendre notre conversation qui ne devait pas être plus intéressante que ça, en même temps, je ne pouvais pas lui en vouloir, en ce moment rien ne m'intéressait, tout avait un goût fade, tout me désintéressait, tout m'ennuyait, je manquais d'air, j'avais la tête qui tournait, j'avais justement l'impression d'être une coquille vide, dénuée de toute émotion, avide d'âme. Mais j'avais une idée, une plus que stupide idée dans ma tête... Je détachais mon regard pour venir le fixer contre l'horloge de la pièce, de l'amphitheatre, plus que cinq minutes avant l fin de ce cours, avant la pause déjeuner, et si c'était ça notre conversation ? Je tentais de me défiler en plaçant une excuse bidon parmi tant d'autres, dire que je n'avais pas faim ou que je voulais être seule, bien que ce soit la vérité, aurait certainement été mal perçu par mon amie. Je lui adressais un énième sourire pour éviter son visage déçu et je retournais à mon travail, faisant mine de m'y plonger, même ce que je faisais n'arrivait pas à me capter ne serait-ce que cinq petites minutes. L'aiguille se positionna alors sur l'heure fatidique et je me levais d'un bon, me dirigeant vers la sortie. Il me fallait de l'air, que mes poumons se remplissent jusqu'à ce que je suffoque. Je prenais alors une légère pause de quelques minutes, me foutant totalement des gens qui passaient devant ou derrière moi, puis je me remettais en marche en direction de mon appartement. Et si je me portais malade ? Oui, je n'vais pas envie d'aller en cours, je n'arrivais pas suivre de toute façon. Mais cette idée que j'avais dans la tête depuis le matin, me perturbait. Je réfléchissais trop. Je me disais qu'après tout... Le rêve que j'avais fait cette nuit n'était pas si terrifiant... Au contraire, il avait été beau, avec lui, avec Caleb. Et je doutais alors de ce que je défendais depuis plusieurs mois maintenant. J'avançais... Vers chez moi. Il fallait que je me calme. Je faisais alors claquer mes talons sur le sol, m'accrochant bien à mon sac, fonçant tête baissée vers la rue d'en face. Un passage piéton où je manque de me faire renverser, décidément le manque de concentration sur ce que je faisais me faisait perdre mes moyens. Je décidais alors de ralentir et de m'arrêter au second, si ma vie avait un tant soit peu de valeur, il fallait bien que je la préserve un minimum. Je continuais de marcher en direction de chez moi. Puis je passais devant ce supermarché. Vous voyez le genre de gros distributeur de jouet pour enfants qu'il y a à l'entrée ? Bah, je restais devant, figée, bloquée. Repensant encore et encore à cette idée. Et si ? Pourquoi pas ? Mais alors ? Ralala ! Tout ça à cause d'une rêve utopique, idyllique... Possible. Ou pas... Je ne savais pas. Mais je craquais, introduisais alors une pièce dans la machine réservée aux filles, je récupérais la petite bouboule que je fourrais dans ma poche avant de repartir, mais dans la direction de l'appartement de Caleb. Oui, nouvelle résolution que j'avais prise pour 2015, agir comme une adulte et arrêter d'avoir peur tout le temps. Là, je n'avais pas peur... J'étais... Confuse. Je ne savais pas si j'allais être capable de le faire. Après tout ce temps... Et maintenant que tout allait un peu mieux entre nous... Je ne savais pas, mais si, j'allais le faire. J'arrivais dans l'immeuble et entrais sans sonner. C'était tellement plus pratique d'avoir la clef maintenant... J'étais tellement contente qu'il me l'ait donné pour Noel... J'arrivais devant sa porte et frappais. Sans attendre que quelqu'un vienne m'ouvrir, j'entrais. Ouf. Reed n'était visiblement pas là. À l'école surement. Tant mieux, nous serions tranquilles. Je trouvais Caleb sur son canapé avec sa guitare. "Salut !" Dis-je en souriant avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Debout, je le regardais. "Heu... Écoute Caleb... Je suis désolé de débarquer comme ça... Mais... Ça va te sembler fou, mais j'ai fait un rêve cette nuit... " J'étais folle, totalement folle. Je passais ma main dans mes cheveux, nerveuse... "Et dans ce rêve, je nous ai vus, plus tard et... Tu étais au bout de l'allée et moi... En haut, en blanc, j'avançais... Et j'ai réalisé que... Que c'était ce que je voulais. Que je voulais de ça pour nous, car... Tu es l'homme avec lequel je veux passer ma vie. Car je me fiche que tu pètes parfois dans le lit et que j'aime quand tu te trompes de pull le matin et que tu te retrouves avec un truc au-dessus du nombril. Ou même, j'aime ton sourire et je voudrais tendre chanter jusqu'à la fin de ma vie..." Je soupirais doucement sans oser relever le regard vers le sien. " Car je ne suis qu'une idiote. J'aurais dû savoir ce que je voulais dès le début. Mais je suis... Moi. Indécise pour tout et pour rien. Mais pas aujourd'hui. Plus maintenant. Je sais ce que je veux et je sais que je t'aime." Je plongeais enfin mes yeux dans les siens. "Alors s'il te plaît, pardonne-moi d'être une quiche et..." J'attrapais la boule dans laquelle se trouvais ce que je pensais être une bague en plastique. Je l'ouvrais et découvrais un diadème rose à la place... Tant pis. "Épouse moi ?" Je regardais ce que j'avais dans les mains en riant. "Je n'ai pas eu le temps de trouver de bague comme je ne pensais pas du tout faire ça et les magasins étaient fermés à midi..."
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mot doux de Invité ► un Dim 11 Jan - 17:49
L’homme et la guitare. Voici deux choses totalement facile et subtile. Un homme et une guitare ? Pour moi, mon engin était comme mon fils et donc j’étais inséparable de Sophie, la guitare. Elle a un nom et pas engin, je ne parle pas du pendentif de mon service 3 pièces bien entendu. Sophie était la seule femme de ma vie qui ne m’avait jamais dit non pour finir la fin de ses jours avec moi. Il faut dire, je l’ai payée donc c’était normal. Elle n’avait pas trop eue le choix mais loyale et fidèle, je ne la laissais que rarement dans les mains d’une autre personne. Je ne la partageais qu’avec ceux en qui j’avais confiance. Cordélia par exemple. Comme ça, on se faisait des parties à trois entre guitares, femme et moi. Oui, non « moi » car nous savons tous que je ne suis pas un homme mais juste un pauvre Caleb. Noel c’était bien passé ainsi que la nouvelle année. Nous avons été à new York et j’avais même offerte un chien à mon petit Reed et une clé à Cordélia. Oui, bon pas seulement mais un bijou, c’est tellement classique mais pas une bague. Oh non, plus jamais je ne lui offrirais de bagues. D’ailleurs la sienne était encore dans un tiroir de ma commode entre deux slips. J’avais prévu d’aller la revendre mais je n’en avais pas eue le courage depuis. Je suis con un jour et con toujours mais comment arriver à aller revendre la bague de fiançailles que vous avez hésité pendant 3 semaines à acheter et que vous avez regardés pendant des semaines sur des photos en vous disant : c’est elle… alors que votre petite amie a dit non ? Autant dire que le vendeur va vous dévisager déjà et que… enfin voilà. J’étais vraiment dans la merde et mon égo m’y enfonçait un peu plus tous les jours. C’est difficile d’être un Caleb, je vous le jure. Un peu plus tôt dans la journée, avant de me poser avec Sophie ma sexy guitare, j’avais été faire un peu de shopping. J’avais dévalisée les boutiques. Autant dire que tout mon budget y était passé car autant Reed avait tout ce qu’il voulait et hors soldes mais autant je lésinais à faire du shopping pour moi. Vraiment, oui. J’avais profité des remises jusqu’au bout. J’adorais les garde-robes à rabais. Je n’étais pas un homme à Shopping. J’avais des vêtements, oui, je faisais les magasins mais rarement pour aller dans les cabines d’essayages et enfiler 58 vêtements différents en me baladant dans les rayons. En général j’allais là où je savais que j’allais aller sans laisser aux harpies vendeurs la chance de me stalker et m’aborder pour faire une vente. Autant dire que je préférais y aller quand ils n’ont pas le temps même si aux soldes, on ne se fait pas rembourser. C’est peut-être pour ça que j’avais tout essayé. C’était moins chiants d’en venir à devoir négocier. Mes achats ne se résumaient pas qu’à des pantalons, des pulls ou même des bonnes affaires. J’avais ce manteau de cuir aussi mais bon, il n’y avait pas qu’un tas de tissus. J’avais profité de la boutique de musique pour trouver des nouveaux fils encore plus solides à un prix pas vraiment plus raisonnable juste pour faire du bruit. La musique n’était pas que du bruit à mes yeux mais je me comprenais. Ces câbles étaient rares. Sortir mon portefeuille pour eux était un jeu d’enfant. Mes sacs encore sur le sol, je venais de rentrer depuis une bonne heure voir peut-être deux ? Je faisais joujou avec Sophie et j’avais refait ses cordes. Oui, ces cordes si chères lui allaient comme un gant. Elle était sexy ma Sophie comme une femme en Prada. Sophie était en harmonie quand la porte s’ouvrait. Je ne m’en rendais pas compte. J’étais avec ma maîtresse dans mon canapé à gratter une mélodie que je chantonnais légèrement. La bousculade de mes doigts sur les cordes était adaptée. Le tout me certifiait que j’avais fait un bon achat. C’était loin d’être bas de gamme. J’étais loin aussi d’être déçu d’avoir abîmée ma carte de crédit pour ça. J’étais heureux même. Je m’en fichais presque du reste ou même, simplement. J’avais un orgasme intellectuel au souvenir d’être passé en caisse avec cet article. Mon argent en valait le coût… pour le jeu de mot. Plaisir garantie mais j’entendis tout de même des pas approcher. J’avais beau être dans mon monde que je n’en oubliais pas pour autant ce qui m’entourait. Je relevais mon regard vers cette personne et reconnaissant ma petite ami en promotion. Oui en promotion ou au rabais, elle était vilaine et très vilaine. Elle ne m’aimait pas assez. Je le savais. Je posais alors Sophie au sol contre le canapé et je l’écoutais alors de 5 petites lettres basiques et un baiser sur mes lèvres. Juste un baiser ? Non mais j’en voulais plus. J’abandonnais quand même Sophie rien que pour elle. Voyons. « Salut ! Approches, si tu veux un calin ! », disais-je avec l’envie de la rapprocher mais elle restait debout. Je l’écoutais reprendre la parole, elle m’effrayait un peu… elle semblait bizarre. Un rêve ? J’étais tout ouïe. Allait-elle dire qu’elle avait rêvée d’un autre ? Je serrais mon poing à cette idée. Même si ce n’était qu’un rêve, j’étais prêt à montrer mon poing à cette autre. Il allait passer à la caisse et j’aurais été le cassier. C’était un poing tout droit dans sa tête de panier. Et j’aurais bien visé. Je la laissais continuer et calmant ma jalousie à ses mots. Je desserrais même les dents et j’inspirais en l’écoutant. Je baissais même le regard donc je ne me rendais même pas compte qu’elle n’osait pas me regarder. Non en fait, je ne savais pas quoi dire. Un peu perdu, je finissais même par attraper le tas de courrier face à moi. J’attrapai cette lettre au-dessus avec mon adresse, un timbre et tout. Je reconnaissais cette écriture. C’était celle que je voyais tous les jours derrière la carte postale que j’avais reçue pour mes 6 ans, la dernière. Tout en écoutant Cordélia et oui, attentivement, je retournais la lettre en reconnaissant le nom. Bien sûr, je riais aussi quand elle disait que je pétais au lit aussi mais c’était plus fort que moi de ne pas être mort de rire car elle parlait de mariage mais elle avait dit non. Je reposais aussitôt cette lettre. Je relevais le regard vers elle, elle me regardait enfin. Elle plongeait ses yeux bleus dans les miens. C’était une économie de salive de ne plus avoir à faire la demande mais… non mais elle osait ? Non mais j’en restais de marbre et ça en plus de ce nom à l’arrière de la lettre. Je ne savais pas quoi faire. Elle m’avait blessée et pour quoi ? Pour finir par blesser encore plus mon égo en me le demandant. L’égo que j’avais était en crise de finances. On le payait un peu trop en ce moment. Elle aimait le piétiner en foule car non, je ne rêvais pas. Elle m’offre de l’épouser. Elle me le demande. C’était peut-être une blague pour me piétiner encore plus. Je n’avais aucune garantie. Et puis comme ça, à cause d’un rêve ? Bah… j’ignorais quoi faire. Je vous jure que je ne le savais pas. Je baissais doucement le regard en passant une main sur mon visage et me demandant si j’allais finir par avoir la peau avec tellement je n’y allais pas de main morte. Je relevais la main pour frotter doucement mes yeux. « Je… », soufflais-je sans savoir vraiment quoi dire. Je soupirais et me redressant subitement. J’ignorais quoi dire, réellement. J’étais perdu car oui, je voulais être sa femme enfin son mari… mais punaise, c’est moi l’homme et j’étais tellement… enfin non. L’idée de lui redemander, certes elle m’avait traversé l’esprit pour partir en courant aussitôt au souvenir de la première fois. J’avais l’impression d’être comme ma guitare avec une étiquette accrochée à l’oreille en attendant que l’on passe au marché des crétins pour m’acheter… Et pourquoi ? Simplement par ce que je me sentais enfin comme un objet que l’on repousse et reprend. J’étais perdu et peut-être pas seulement à cause de sa demande mais aussi de cette lettre. Debout, je la regardais. « Je ne sais pas… », murmurais-je alors. « Je… », je soupirais aussitôt. « Toi, tu l’as rêvé… simplement et pouf mais moi, je l’ai désiré pendant des mois, je t’ai suivi à Pasadena… j’ai vu cette bague, je savais qu’elle était faite pour ton doigt… et puis… mais mince, c’est à l’homme de le faire ! », disais-je calmement, plus perdu qu’autres choses et aussi pris au dépourvu. Il n’y avait aucune colère, aucuns reproches… j’étais… perdu. J’inspirais doucement en me dirigeant vers ma fenêtre assez pensive et je me mettais devant en fermant doucement les yeux. Je me sentais con, oh oui, tellement con. « Ce rêve, je le faisais éveillé… et j’ai… été ! », j’inspirais doucement en posant mon coude contre les briques du mur et ma main sur mon front. « Je suis nul de réagir ainsi, je le suis... je le sais car je le veux mais… c’est à un homme de le faire, je le sais, c’est à moi… j’ai même été incapable de rendre la bague… », je riais nerveusement, je me sentais tellement con mais tellement. Je savais que je réagissais comme un enfant. Si vous voulez acheter un abruti n’allez pas au centre commercial mais venez juste chez Caleb avec un Caddie. Article unique et sans couilles.
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mot doux de Invité ► un Dim 11 Jan - 19:11
Une idée, une simple idée qui m'avait perturbée toute la matinée. Et cette idée ? Elle était là à cause de quoi ? D'un stupide rêve. Mais j'aurais mieux fait de me taire, mieux fait de ne pas dormir cette nuit là. Ou en plus beau, j'aurais mieux fait de sauter par la fenêtre. Ouais, ça aurait été la meilleure solution ou de me passer la corde au cou, car ce que je faisais était totalement stupide. En arrivant chez Caleb, je me contentais de l'embrasser doucement. Si je voulais un câlin ? Oui, mais pas tout de suite, là, il fallait que ça sorte. Il fallait que je lui dise ce que j'avais dans la tête. Il fallait que je fasse ma demande. Non, aucune paire de couilles n'avait poussé entre mes jambes pendant la nuit, mais j'allais bel et bien le faire. Et ce, même si j'étais une femme. C'était aux hommes de demander ? Je m'en fichais totalement. Je voulais juste repairer l'énorme bourde que j'avais faite en refusant la première fois. Ok, c'était irréparable, mais cela ne m'empêchait pas d'essayer. Je venais juste de réaliser à quel point je m'étais planté ce jour-là. Ou peut-être qu'il m'avait fallu du temps pour me faire à l'idée... Ou en tout cas, je n'avais plus peur ou presque... Car Caleb me faisait vraiment peur sur le coup. Et s'il me disait non ? Mais c'était inimaginable comme il y avait pensé lui aussi... En premier... Mais je l'avais peut-être blessé à point de non-retour. Et s'il ne me pardonnait pas ? Et s'il me remballait comme je l'avais fait avant ? Dans un sens, il aurait raison de le faire, je le méritais amplement. Je n'étais qu'une idiote et comme je lui répétais encore et toujours, je le savais. Il regardait son courrier et je me sentais encore plus stressée. Il se foutait de ce que je lui racontais à ce point-là ? Je terminais mon petit monologue en le regardant enfin dans les yeux. Pour finir, je lâchais cette phrase. " Épouse moi ?" Jamais au grand jamais je n'aurais dû faire ça. Jamais. Mais je l'avais fait, car j'avais réellement envie de passer ma vie avec cet homme. Cet homme qui me regardait avec un air perdu. Un long moment de silence s'en suivit. Je pensais que tout allait bien se passer... Mais je m'étais fait des films. C'était trop beau pour être vrai de toute façon, comme toujours avec nous deux. Un truc tout simple pour la plupart des gens était une véritable épreuve pour nous. Je n'avais toujours pas bougé et je le regardais, plantée comme une quiche au milieu de la pièce. Si j'allais m'assoir ou avancer un jour ? Oui, peut-être lorsqu'il me dirait oui ? On en était loin... Tellement loin... Je soupirais à mon tour alors qu'il me disait qu'il ne savait pas. Ok, je comprenais la frustration qu'il avait dû ressentir quelques mois auparavant. Les rôles étaient un peu échangés, mais j'étais encore en faute, comme toujours. C'était moi qui merdais en agissant n'importe comment. "Non... Non, pas simplement : pouf." Il croyait quoi ? Que je changeais d'avis du jour au lendemain ? Non... Cela faisait un moment que je lui avais dit nous et un moment que je savais que j'avais fait une bêtise, mais j'en avais mare d'avoir peur. Pour une fois que je me lançais, c'était lui qui ne voulait plus... Allons-nous un jour nous entendre ? Il le fallait ! "Cette idée ne m'est pas tombée du ciel tout à coup. Tu sais pourquoi j'ai dit non... Et bah, j'essaye de passer par-dessus ça... Parce que je tiens à toi... Et que je le veux. " Je me laissais tomber sur un coin du canapé, exaspérée. "Je sais que j'ai été cruelle avec toi... Mais je suis prête à revenir là-dessus et tu t'arrêtes parce que c'est moi qui demande !" Je soupirais. "Mais que ce soit l'homme ou la femme qui demande, on s'en fout... C'est le principe le plus important... C'est l'engagement..." Je passais encore la main dans mes cheveux. J'étais nerveuse et cela se voyait, mais cette fois, je ne pleurerais pas. C'est la version 2015 de Cordelia O'brady, celle qui n'était pas au rabais.
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mot doux de Invité ► un Dim 11 Jan - 20:41
Et voilà que j’agissais comme un stupide débile. J’allais finir au rabais. Qui allait payer pour un abruti comme moi ? Sûrement personne et les vendeurs de la boutique des Caleb devaient vraiment tous être désespérés mais j’étais désespérant. Oh mon dieu. Oui, je l’étais. Le mot était même trop gentil pour ce que j’étais mais je voulais l’épouser alors pourquoi j’étais un crétin qui disait non ? Je voulais dire oui à cette fille. Je voulais réellement l’épouser. Je voulais finir ma vie avec lui. Je voulais qu’on finisse à deux et amoureux. Je voulais lui faire vivre des moments de bonheur. Je voulais qu’elle soit heureuse mais je voulais aussi la rendre heureuse. Oh oui, je voulais la rendre heureuse. Je voulais la voir sourire. Je voulais simplement enfin je voulais juste être l’homme de cette femme. Je voulais être digne d’elle et pas qu’elle soit digne de moi. C’était con, j’étais con. Tout était con dans ma tête, c’était dingue mais je savais que j’agissais en grand crétin mais j’étais perdu. Totalement perdu. J’étais face à cette fenêtre et j’étais perdu. Je l’écoutais, elle me parlait et j’avais peur de la regarder. J’avais peur qu’elle ne pleure. Je me sentais mal de lui faire ça mais je me sentais mal aussi. J’avais peur qu’elle ne fasse ça que pour tout ce qui se passe entre nous aille mieux. Qu’on le veuille ou non, je gardais encore ça dans mon esprit. Ca me travaillait. Parfois j’en étais boudeur, parfois de mauvais poil et parfois triste. J’avais du mal à m’y faire. Je voulais comprendre, je comprenais peut-être même aussi mais j’étais perdu. Elle m’avait repoussé. Elle ne voulait pas assez de moi dans sa vie. Pas maintenant. Je n’en étais pas digne. Je ne m’ne sentais tout simplement pas digne. J’ignorais comment penser, comment être. J’étais vraiment perdu en ce moment-même. Je tournais mon regard vers elle. Je la regardais. Elle me parlait et je riais nerveusement en l’entendant me dire que ce qui comptait c’était l’engagement. J’avais l’impression de m’entendre lors de ce mariage… j’avais l’impression de nous revoir dans cette église sauf que nous avions tournés pour échanger de place mais je n’étais pas dans son cas. C’était différent tout en revenant au même. Je soupirais doucement. « Le principe… oui ! », soufflais-je alors en la regardant. « Comme l’on s’en fout d’avoir 5 ans d’écart, on s’en fout des études, on s’en fout de mon boulot, on s’en fout des autres, on s’en fout d’être jeune, on s’en fout d’avoir peur… on s’en fout de s’aimer comme des fous ou non… même si je t’aime comme un fou… on s’en fout c’est l’engagement… c’est ce que je t’avais dit… on s’en fout du risque, on s’aime c’est tout, on veut juste le crier sur tous les toits pour un symbole. Un symbole qui rend fort. », disais-je en riant nerveusement. « Mais ne fais pas ça par pitié pour réparer… ne cherches pas à me réparer… je le sais d’accord, je suis un sale gosse. Je boude par ce que tu m’as dit non… mais je ne veux pas que tu fasses ça que par ce que je suis un con… », Au moins j’assumais être un bon mais j’assumais totalement mon état naturel. J’étais stupide et alors ? Ça vous pose un problème ? Ah oui, à moi… ça m’en pose un mais j’ai trop de monde dans ma tête par moment. Je suis déjà bon pour la corbeille à papier. Tellement. Je soupirais doucement en la regardant. « Et… je… je pensais aussi ne pas être prêt à revenir là-dessus sur ma demande… je ne veux pas ressentir cette sensation de rejet, pas encore une fois… », soufflais-je en la regardant. « J’ai été rejeté, tellement et je ne supportais pas l’idée de te perdre et pourtant je me disais que tu ne m’aimais pas comme un crétin. Et c'est à cause de ce crétin, lui, celui qui m'a envoyé une lettre et je n'ai même pas envie de l'ouvrir... encore moins, je gâche tout car un crétin m'a donnée l'idée que je n'étais pas digne d'être son fils... de quoi suis-je digne ?! », soufflais-je alors en souriant. Je penchais doucement la tête. Je me sentais con, je me sentais mal. « Mais j’étais incapable de me résoudre à t’abandonner, j’ai pensé dur comme fer que tu ne m’aimais pas ou que j’étais indigne de toi. Oui, je sais, je suis con… ça va mieux maintenant, je suis moins con… j’ai appris ma leçon… mais… j’ai aussi mis tout de côté, mes craintes… j’avais tout un programme. Je ne voulais pas le faire comme ça je voulais bien le faire. Je voulais te prévoir une soirée magique, une soirée ou j’aurais pu te montrer que je ne suis pas qu’un abruti maladroit… et c’est arrivé car j’ai été maladroit. Une croquette sans couilles qui se fait laminer même pas une marche… je suis vraiment un homme… quel homme… », disais-je en toussotant alors doucement. Je m’étais senti abruti. Je soupirais. « Non, Cordélia, je ne veux pas t’épouser ! », disais-je aussitôt en la regardant. « Reviens, ne bouges pas, restes-là… ne bouges pas hein ? Je t’en prie ! » Non, je ne voulais pas l’épouser, je voulais qu’elle m’épouse ce qui était différent. Je soupirais doucement en allant dans un meuble sans même la regarder. Je prenais alors un bandeau noir pour dormir en journée de soleil et un cache oreille à Reed trop sexy et très enfantin mais ça devrait lui aller. Non, je ne la regardais pas. Je ne voulais pas la regarder car je savais que c’était cruel ce que je venais de dire mais je n’avais pas fini de parler. Je finissais par aller derrière elle, je lui mettais un bandeau sur les yeux et et je lui mettais le casque cache-oreille sur la tête. « Bouges pas ! », disais-je alors que j’inspirais doucement en allant dans ma chambre. Oui, j’allais dans ma chambre. Faire quoi ? Voir où sont mes couilles. Bien sûr.
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mot doux de Invité ► un Dim 11 Jan - 22:47
C'était fou comme je me mettais soudainement à comprendre ce qu'il avait ressenti lorsque je lui avais dit non. C'était plutôt bizarre en fait... Les rôles étaient échangés. Je demandais, il disait non en quelque sorte tout en n'étant pas vraiment clair. Pourquoi la situation était loin d'être la même. Là, c'était... Plus compliqué. Peut-être trop. À ce point-là, je me disais qu'on n'allait jamais réussir à se mettre d'accord. Et cella me désespérait un peu. J'avais envie de crier que c'était tout ce qu'il avait voulu et que maintenant, il ne le voulait pas. Je me trouvais complexe, mais il l'était tout autant que moi. Et sur le coup, je ne comprenais pas du tout. Je ne le comprenais plus, comme je ne comprenais pas sa réaction... Pendant longtemps, il m'avait reproché de ne pas lui avoir dit oui et là... Pouf ! Il s'y mettait. Mais dans un sens, il avait raison d'agir comme ça. Oui, j'avais espéré qu'il me saute dans les bras en criant oui, mais mes illusions avaient disparu depuis... Que j'avais franchi la porte et que je l'avais vue avec sa guitare au rabais. Là, j'étais persuadée que c'était foutu à nouveau. Qu'on allait repartir comme l'autre fois et qu'on allait recommencer à se faire la gueule pendant un mois. Mais je ne voulais pas, je ne l'avais déjà pas voulu la première fois et cette-ci encore moins. Là, je voulais vraiment devenir sa fiancée, sceller ma vie à la sienne pour de bon, mais... Il ne voulait plus ? Je crois que j'étais tout aussi perdu que lui en fait. Voir même plus, car je ne comprenais vraiment pas ce qui le posait problème dans le fait que ce soit moi qui demande. On est au vingtième siècle, les femmes ont le pouvoir. C'était un peu macho comme réparti... Et ça me faisait un peu bizarre de la part de Caleb, celui qui parle en rose. Mais j'oubliais peut-être parfois qu'il était un mec normal et qu'il avait des couilles. Enfin... Ça, je ne l'oubliais pas... Comment l'oublier... Chut, mes pensées allaient trop loin là. Mais bref. Je m'affalais comme une baleine échouée sur le canapé. Mais c'était un peu ça, j'étais échouée, mourante de l'intérieur, privée d'oxygène car il ne me disait pas oui... Et ouais, j'avais été pire avec lui à l'église et il n'était pas mort... Comment avait-il fait ? Je le savais ! Caleb était un super-héros ! Mon super-héros à moi, sans le costume. Mais allait-il l'être encore longtemps si je continuais d'avoir un comportement aussi merdique ? Je me le demandais tristement. J'étais irrattrapable comme fille. Et il me supportait, le pauvre. Parfois que je me disais que si je n'étais pas moi, je ne me supporterais pas moi-même... Bref. Cessons les crises existentielles intérieures et revenons à nos moutons. Ou plutôt à notre discutions. "T'as raison !" On s'en foutait d'être trop jeune, on s'en foutait des autres, on s'en foutait d'avoir peur... Mais ça, je ne l'avais pas compris avant. "Oui, mais c'est ça que je n'avais pas en tête la première fois. J'étais incapable de me laisser aller à mes sentiments sans réfléchir trop. Là, j'ai enfin compris que c'était le plus important. Que ce que je ressentais pour toi et toi, tout simplement était-ce qui me faisait avancer dans la vie. Et cette vie, je veux la passer avec toi." Je soupirais. "Alors non, je ne le fais pas pour racheter mon erreur, mais parce que je l'ai comprise, enfin. Et parce que je ne veux rien réparer, mais construire autre chose. De beaucoup plus fort, m'engager." Je regardais vers lui, lui souriais doucement alors qu'il reprenait. C'était qui le crétin dont il parlait ? Je compris deux secondes après m'être posé la question dans ma tête, son père... "Caleb..." Je le fixais d'un air désolé. "Je ne vas pas t'imaginer que tu n'es digne de rien à cause de cet abruti. C'est lui qui n'est pas digne de toi... Comme moi." Je ne méritais, c'était incontestable. Il était trop parfait pour moi, trop adorable, trop... Caleb quoi. J'avais envie de le prendre dans mes bras, mais... Je ne pouvais pas, car il me disait ne pas bouger. C'était sadique. Il ne voulait pas m'épouser. Je luttais de toutes mes forces pour réussir à garder ma bonne résolution, je n'allais pas pleurer, promis. Au lieu de ça, je m'exécutais, silencieuse. Figée et me demandant ce qu'il était en train de préparer. Je flippais un peu... Et s'il me coupait la tête en mode taré ? S'il voulait me tuer parce que j'étais trop chiante ? C'était envisageable. Je le laissais faire tout en étant un peu anxieuse, pas qu'un peu en fait... "Qu'est-ce que tu fabriques ?"
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mot doux de Invité ► un Dim 11 Jan - 23:41
Elle, cette fille, cette femme. Elle était belle comme une mirabelle ou comme une poubelle ? Je n’en savais rien mais elle était belle et oui, les poubelles peuvent être belles mais vous savez ? Elle était mieux encore. Elle était après mon fils… la femme la plus importante pour moi. Elle ne se sentait pas vraiment digne, non ? Elle l’était mais je me sentais mal. Tellement mal. Mon sourire se dessinant, elle ne voyait rien mais c’était amusant quand même de la voir ainsi. Je ne voulais pas qu’elle pleure ou qu’elle soit triste car j’avais horreur de ça. Son visage était tellement plus joli ainsi. J’allais dans ma chambre et je me déshabillais. J’étais simplement en jeans et dans un vieux t-shirt d’Aerosmith. Il y a plus romantique quand même, non ? Je changeais mon jeans délavé pour un pantalon noir. Rien de plus cher mais disons plus classe. N’ayant plus de chemises au propre, je savais que j’en avais une dans mon sac de shopping. Discrètement alors j’allais dans le salon pour fouiller dans mes paquets, je prenais le bon sac et j’en sortais la chemise de marque gentiment pliée. Je la dépliais et m’habillant devant elle… Je riais en l’entendant. « Un truc qui te rendrait sûrement triste si tu le savais… », L’espoir me fait vivre. Savoir que je suis torse nu devant elle… ? Oui, si elle ne pouvait pas le voir, je voulais espérer que ça la rendrait triste. Bah oui, je suis sexy aussi sexy qu’une frite bien cuite chez les Belge. Sexy et doré puis caliente aussi. L’espoir me fait vivre et comment. Je vivais vraiment éveillé en fait. Je souriais doucement en regardant autour de moi et je retournais aussitôt vers ma chambre en allant dans ma salle de bain. J’attirais rapidement tout ce qui trainait sur ma route pour les mettre dans la corbeille à linge. Je rangeais rapidement ma chambre. Je mettais tous les sacs du shopping dedans pour ranger rapidement le salon. Je ma dépêchais avant de fermer les derniers boutons de la chemise et mettant les bords de celle-ci sous mon pantalon. J’inspirais doucement en passant une main dans mes cheveux. Ils étaient loin d’être coiffé. J’allais rapidement faire un petit tour dans la salle de bain. Je me recoiffais, je rasais un peu ma petite barbe du lendemain et je m’occupais aussitôt de tout ce que j’avais à faire. Une fois que c’était bon, je sortais de la salle de bain pour aller vers cette commode. Je sortais la petite boite. Je me sentais con, tellement con de l’avoir cachée… au point de ne pas tomber dessus assez rapidement à mon gout. Je la mettais dans la poche de mon pantalon et je sortais dans le salon en attrapant des bougies dans un tiroir. Je les posais sur la table avant d’aller vers le bouquet de fleur que m’apportait maman toutes les semaines pour donner une touche de gaieté à mon appartement sauf que j’aimais imaginer le y après le A dans ce mot. Mais bon. Je poussais alors la table du salon et je dégageais doucement la guitare. Sophie attendra un peu pour faire jouer de ses cordes. Je prenais les fleurs une à une pour jeter les pétales devant elle. Si elle parlait, je faisais le mort sans répondre et même si je me pensais la lèvre pour me retenir plusieurs fois. J’étalais les pétales sur le sol devant le canapé. Les pétales étalés sur le sol, je souriais comme un abruti. C’était mignon mais j’étais con et mignon. Et puis je vous zut. Les fleurs étalées sur le sol, je la regardais rapidement et je lui lançais une poignée de pétales sur elle sans donner mots ou explications mais juste pour lui montrer que j’étais vivant puis comme ça, elle sentira bon la fleur. C’est mieux qu’une flatulence. Tellement mieux et tellement sexy de dire ça. Vous ne trouvez pas ? Enfin voilà, je souriais doucement en la regardant avant d’aller allumer les bougies une à une avec ma petite boite d’allumette. J’en mettais un peu partout. Je me sentais con mais heureux en ce moment. C’était étrange mais j’avais aussi peur. Et si elle disait encore non ? Oh non mais là, trouvez-moi une corde car je n’y survivrais pas. Vraiment pas. Je prenais ma peur entre deux mains et je la balançais à la poubelle. Non d’une petite couille, elles grossissent les miennes. Il était temps ? Bon et là, je coupais la lumière pour qu’on se retrouve dans le noir avec seulement les bougies pour nous éclairer. Je me rapprochais alors pour retirer son bandeau et le cache oreille. Je ne voulais pas stresser donc j’évitais de trop la regarder. Je sortais la bague de ma poche et je me mettais à terre devant elle, un genou sur le sol. « Cette fois, je ne suis pas tombé ! », soufflais-je alors entre deux pétales. Je la regardais dans les yeux cette fois et j’allais chercher sa main de ma main libre. Je lui caressais doucement la paume de mon pouce en la regardant toujours dans les yeux. « Oh oui, moi qui suis un pauvre samaritain, moi papa et… fou de toi. Moi prêt à tout pour te faire vivre un calvaire en étant stupide mais je suis aussi prêt à péter toute ma vie avec toi dans un lit qu’on partagerait à trois… je laisse une place pour mon égo en fait… », disais-je en riant nerveusement et la regardant. « Moi qui trouve toujours un moyen de dire des conneries même quand ce n’est pas le moment et gâcher tout. Moi et ma maladresse légendaire. Moi qui ai acheté un homme aux enchères car je trouvais ça tellement sexy d'être gay d'un soir... Moi et mes 26 personnes dans ma tête… on t’aime à la folie et encore pour des millions d’années. », disais-je en haussant les épaules. « J’improvise… totalement… mais… », je riais nerveusement. « Cette bague est quand même mieux que celle que tu m’avais prévue… mais… celle-ci est faite pour toi ! », je lui tendais alors cette bague un peu plus. « Je ne veux pas t’épouser, non car je veux que tu m’épouses… moi et mes multiples personnalités ! », disais-je en souriant. « Cordélia O’Brady, voulez-vous dans un futur proche ou lointain m’épouser pour le meilleur et surtout pour le rire ? », demandais-je donc.
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mot doux de Invité ► un Mer 14 Jan - 18:50
Attendre, là sur ce canapé, c'était tout simplement horrible. Pire que ça, je n'en pouvais plus. Il se faisait de plus en plus long et je ne comprenais pas ce qu'il faisait et encore moins ce qu'il allait me faire ou faire tout juste. Je venais de le demander en mariage, il avait dit non et maintenant quoi ? Il me faisait ce sale coup. C'était mesquin... Sadique même... Et s'il s'était agi d'un autre homme, j'aurais trouvé ça un peu pervers aussi. Mais chut, car Caleb il était tout joli, tout beau, tout innocent. Mais il me faisait un peu peur, là. En plus, il venait de dire clairement qu'il ne voulait pas m'épouser et... Bah ça fait pas du bien quoi, c'était... Triste. Je me sentais un peu comme une petite crotte ou comme un bout de tissu bas de gamme. Inutile, j'étais sur ce canapé encore et toujours sans rien faire, juste attendant. Attendant quoi ? Qu'il revienne. Oui, j'étais patiente, mais je pouvais bien faire ça pour lui... Après tout ce que je lui avais fait subir... Je pouvais bien faire ça... Mais c'était un peu chiant... Heureusement, les caches oreilles étaient tout doux et j'étais plutôt bien installée. J'attendais depuis... Un moment, je ne saurais dire exactement combien de temps, mais je commençais à trouver ça long. Surtout quand je sentis ces trucs arriver sur moi et cette odeur de fleur qui se dégageait. Ces trucs étaient en fait des pétales de rose, mais je n'en étais pas certaine. Je me demandais de plus en plus ce qu'il me réservait. Il éveillait ma curiosité, je n'en pouvais plus. « Bon... Qu'est-ce que tu fais ? » Il ne me répondait pas. Ou peut-être que si, mais je ne l'entendais pas. Foutu cache oreille. Mais quelques secondes plus tard, le bandeau que j'avais devant les yeux fut retiré. Je regardais Caleb sans comprendre, il m'enlevait aussi le reste. Il était en chemise et son pantalon noir lui allait tellement bien. L'atmosphère était... Chaude, les bougies y étaient pour beaucoup et j'étais sous le choc. Je n'en croyais pas mes yeux. Il allait vraiment le faire ou plutôt le refaire. Cette fois était différente des deux autres. Dans les règles de l'art, il sortait la bague de sa poche en posant un genou à terre. Je me mis à pleurer, de joie pour une fois, en riant alors qu'il me disait qu'il n'était pas tombé. « C'est quand même mieux ainsi ! » Lâchais-je doucement en l'écoutant ensuite. Il attrapait ma main et je souriais comme une idiote, en frissonnant. J'éclatais de rire en entendant ses bêtises. Il était tellement adorable, tellement beau. J'avais envie de le prendre dans mes bras, mais je devais attendre qu'il ait fini. « Pour le meilleur et pour le rire ? Sérieusement ? » Je le regardais tendrement en pleurant de joie, car je pleurais tout le temps pour rien. « Oui. Oui. Oui. » Je partais un peu dans les aigu, là. « Oui, Caleb Hemingway, je veux t'épouser pour le meilleur et pour le rire. Même pour le pire s'il le faut. » Je souriais encore et toujours comme une abrutie.  « Je veux être avec toi pour le reste de mes jours ! Même si je risque de mourir de rire assez tôt et que tu auras ma mort sur la conscience. » Je tirais doucement sur sa main une fois la bague autour de mon doigt pour qu'il se redresse. En parlant de la bague, elle était beaucoup plus belle que le truc en plastique que j'avais ramené. Là, il n'y avait pas photo. J'attirais Caleb vers moi pour l'embrasser avec tendresse. "Je t'aime !"
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mot doux de Invité ► un Mer 14 Jan - 20:59
Qu’est-ce que je faisais ? Oh oui, je voulais tout simplement être marié à cette femme, je voulais être son mari ou plus sa femme car techniquement elle est plus crédible que moi en homme. Elle a plus de masculinité que moi. Tellement plus. Enfin bon, ne me tuons pas à ce point. Je ne voulais pas vraiment gâcher ce moment et j’étais terrifié, vraiment. J’en sentais mon cœur qui s’affolait alors que je venais de faire mon petit discours tout mignon à cette femme. J’allais au bout de mes mots. Entre temps, elle avait dit que c’était mieux ainsi. Oh oui car bon. Je n’avais pas prévu que la première demande arrive ainsi. Etais-ce même réellement une demande ? Cela m’avait sûrement pris de cours surtout avant d’être une vraie demande. Quel crétin demande en mariage le jour d’un mariage ? Un homme stupide comme Caleb ? Non, je n’étais pas de ces crétins qui volent les vedettes et je n’en avais volés aucunes. Bien sûr, j’avais fini par devoir le faire sans vraiment le faire ce qui avait suffi à me donner envie de ravaler ma langue. J’avais fini marié avec Jack Daniels et mon fils pour la soirée. Je lui demandais alors si elle voulait devenir ma femme pour le meilleur et pour le rire. Sérieusement ? Mais non, bien sûr. Que ferions-nous sans le rire, je ne voulais même pas imaginer le pire. Je lui souriais, ce sourire s’agrandissant un peu plus à ses oui. Elle pleurait et c’était vivifiant. Rassurant. Ce n’était pas de la tristesse sinon elle n’allait pas sourire. Enfin j’espère car elle peut être sadique par moment mais je t’en prie… ne pleures pas pour me dire, non. Je la suppliais mais punaise… que je suis con car elle venait de dire oui pourtant cette crainte était encore là même si j’étais encore plus con car je lui avais dit non il y a une demi-heure ou un peu plus. Je souriais alors qu’elle disait oui mais y rajoutait d’autres mots. Oui, oui, il y avait un dictionnaire dans sa tête. Elle ne jouait pas à dire seulement oui. Rassurant, je n’étais donc pas dans ce rêve ou toutes les femmes ne sont pas bavardes et muettes. Oui, je l’ai déjà fait quand j’étais adolescent. Je l’écoutais attentivement en souriant doucement. Elle était adorable, tellement adorable. Je prenais alors son doigt et glissant la bague autour de celui-ci mais ne finissant pas totalement. Je voulais juste l’écouter. Je penchais doucement la tête sur le côté en entendant que j’aurais sûrement sa mort sur la conscience. Je ne savais pas de quoi elle parlait d’un coup. Je riais nerveusement en arquant un sourcil. « Comment ça ? », demandais-je alors que je n’avais pas le temps qu’elle enfilait la bague et piquait mon attention. Mes yeux suivaient l’anneau remontant comme quand une femme remonter ses bas collant. Tellement sexy quand elles le font devant nous mais tellement peu classieux dans le cas où ce n’est pas devant nous. Je la laissais m’attirer contre elle, telle une poupée… un poupée ou un mannequin de chiffon. Je voulais tout de même rester un peu normal enfin sembler un minimum masculin. Je souriais doucement et répondant à ce baiser tant attendu, un vrai et souriant à son je t’aime. Je laissais mes mains glisser à son dos et les posant dans le bas de ses reins. « Je t’aime aussi… mais je n’aurais jamais ta mort sur ma conscience, non diju ! », soufflais-je en lui volant alors un baiser et fronçant doucement le nez pour un baiser esquimau tandis que je fronçais les sourcils. « Bon, maintenant je peux changer d’avis et aller épouser la voisine ? Elle est tellement canon ! », disais-je en plaisantant. Je reculais même pour le jeu en attrapant sa main sur la route et allant vers la porte. « Vite vite, je veux l’épouser ! », disias-je en revenant aussitôt sur ma route. « Je plaisante ! », soufflais-je en reprenant ses lèvres pour un tendre baiser. « C’est toi et uniquement toi que je veux épouser… », disais-je en posant mon front sur le sien et la regardant dans les yeux. « Par contre mon fils va rentrer… du coup, je ne peux même pas retirer ma chemise rien que pour toi ! », annonçais-je en haussant les épaules. « Sinon faudrait faire très très très vite ! », je plaisantais bien entendue et je voulais juste la faire rire. Bon essayer surtout car je doute que le passage sur la voisine ne la ferait rire. Je vais mourir jeune et j’aurais ma mort sur la conscience.
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mot doux de Invité ► un Sam 17 Jan - 14:22
Je n'arrivais pas à y croire. J'étais fiancée. Ce n'était pas une blague ni un simple rêve. C'était bel et bien vrai. J'avais pris ma décision, je ne pouvais plus faire mâche arrière. En fait, pour rien au monde, je ne ferrais demi-tour. Je voulais être avec Caleb pour le meilleur et pour le rire jusqu'à la fin de ma vie. C'était définitif. J'avais dit non la première fois, mais là mon oui était sincère et purement réfléchi. Je savais ce que je faisais et j'avais confiance en nous à présent, en notre avenir. Cette bague à mon doigt me faisait bizarre par contre. Je ne portais jamais de bague d'habitude et là... J'allais la garder... Longtemps. Tous les jours, elle serait à mon doigt en signe de mon engagement. Au moins, aucun abruti ne viendrait plus jamais me tourner autour. J'allais être tranquille, mais je n'osais même pas imaginer la réaction de ma mère lorsqu'elle allait être au courant. Si elle était au courant un jour, car on se parlait tellement ce moment que je n'étais pas prête de lui annoncer. Pas ma faute si elle s'était fait le type de trop. Mais bref, je n'allais pas penser à ça maintenant. Au contraire, j'étais bien trop contente pour me prendre la tête avec toutes ces histoires. Mieux, dans les bras de Caleb, j'étais toujours incapable d'aligner deux pensées cohérentes tellement il me faisait tourner la tête. Je l'attirais contre moi pour l'embrasser. Après lui avoir dit qu'il allait avoir ma mort sur la conscience. Ce qu'il ne semblait pas comprendre... Mourir de rire... Ce n'était pas très compliqué. Pourtant, il n'avait pas cési... Ralala, sacré Caleb. Il était adorable. "Laisse tomber." Lâchais-je avant de prendre ses lèvres otages. Il fixait la bague à mon doigt et j'étais de plus en plus fière de la porter. Oui, j'avais bien fait de dire oui. Je frissonnais à ses mains tout en passant les miennes sur mes joues pour enlever les traces de larmes. Même si elles étaient de joie, ce n'était pas beau, pas classe et je voulais être belle pour célébrer dignement ce moment. J'avais d'ailleurs une petite idée derrière la tête quant à la suite des événements. Je riais en essayant de faire la moue, je dis bien en essayant, car ce n'était pas bien réussi. "Vas-y ! Vas donc avec la voisine." Ajoutais-je en riant. "Mais si tu fais ça, je vais voir le coach sportif de l'étage du dessus." Je le taquinais à son tour, je ne savais même pas vraiment s'il y avait un bel homme autre que Caleb dans cet immeuble. Je ne voulais pas le savoir en fait, à quoi cela me servirait-il ? J'avais mon homme à moi, mon fiancé. Mon drôle de fiancé maladroit. Je l'embrassais encore. Puis, le regardant dans les yeux, je voyais qu'il était sincère alors qu'il disait que c'était moi qu'il voulait épouser. Pas la voisine, pas la fille du supermarché, pas Nikki, moi et seulement moi. Plus que jamais je me sentais importante aux yeux de quelqu'un. Et comme jamais encore, j'aimais cet homme avec lequel j'allais passer le restant de ma vie. Je reculais un peu, lui agitant ma main devant la tête. "Je suis à toi maintenant..." C'était tellement... Beau de pouvoir dire ça. Mais ce qui était plus beau encore, c'était de pouvoir le serrer contre moi. Passant mes doigts dans ses cheveux et une main dans son dos, je le tirais dans mes bras, vers moi, pour venir déposer ensuite un autre baiser sur ses lèvres douces. Je fronçais les sourcils. Non ! Il ne pouvait pas arriver de suite. C'était un possible. Je n'avais rien contre Reed, mais pour le coup, je voulais vraiment être seule avec Caleb. C'était notre moment. On venait de se fiancer, on avait bien le droit de fêter comme il se doit. Non ? Frustrée et coupée dans mon élan je regardais mon amoureux dans les yeux, son front contre le mien. "T'es sûr qu'on ne peut pas appeler quelqu'un pour lui bloquer la route ? Ou au moins pour l'occuper un moment. Juste quelques minutes" Me décollant de son front, je réduisais doucement la distance de séparation entre nos deux corps. Très très très très vite ? On en était capable. "Ou alors... Je suis certaine qu'on peut arriver à faire vite. "Dis-je avec un petit sourire mesquin. Je déboutonnais doucement sa chemise tout en le poussant vers sa chambre. En chemin, j'abandonnais mes escarpins et mon pantalon noir. Déposant aussi des baisers sur ses lèvres, arrivés dans la chambre, je venais juste de finir de découvrir son beau torse au moment où j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir et calquer. "Et merde !" Le petit était déjà là. Seul ? Ou non ?
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Sedna L. Azarov-Ieline
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mot doux de Sedna L. Azarov-Ieline un Dim 18 Jan - 4:49
J'avançais, la main dans celle de Reed, je serrais la sienne comme une folle, comme si je craignais sa fuite à lui. A six ans, les envies de fugue n'existent pas. Le vent nous soufflait dessus, fouettait nos visages et jouait dans nos cheveux. J'avais lâché les miens, je les avais tressés sur le côté. Un regard en arrière, au moment de traverser, pour rejoindre sa maison. On grimpait, on marchait. On arrivait devant sa porte. J'allais le quitter là, mais je me rappelais que je ne pouvais pas le l'abandonner sur un pallier, en proie aux faunes et aux pervers de l'immeuble. Je me méfiais du monde. Alors j'entrais, poussant la porte, sans même frapper. On m'apprendra la politesse plus tard. Ce que j'avais devant les yeux... Me fit l'effet d'un... D'une... Je n'arrivais plus à parler, j'allais bredouiller deux ou trois phrases, mais mes paroles ne sortaient pas. J'avais l'oeil rivé sur le torse de Caleb, juste avant de le porter sur les pétales qui jonchaient le sol, sans parler de Cordélia sous la lumière tamisée qu'on utilise quand on veut ajouter de l'érotisme à une soirée. Je savais de quoi je parlais. J'avais été une véritable obsédée à mes vingt ans. Et même plus. J'avais surtout été une obsédée de Caleb, pendant longtemps, et je ne m'en étais toujours pas vraiment remise. « Oh ! » Ce fut l'unique cri que je lâchai. Juste avant de cacher les yeux de Reed avec empressement, pour qu'il ne voit pas ce qui se passait. Trop tard... Il avait vu, et moi aussi. Je le libérais de mes mains, avançant vers les deux amoureux qui roucoulaient comme des pigeons qui s'égarent dans les branches tant leurs coeurs battent trop fort. « Vous n'avez pas honte ? » Honte de quoi ? Honte de qui ? « Vous vous bécotez, devant le petit ? » M'écriais-je en tenant Reed par les épaules. Je me cachais derrière lui, mais il faisait un mètre de moins que moi, donc il ne cachait pas grand chose. J'aurais aimé qu'on me cache ce spectacle écoeurant. Je ne baissais toujours pas le regard, je continuais à zieuter, à mater, mais je fronçais les sourcils, je n'arrivais pas à détourner mes yeux de Caleb et de sa putain de musculature en or massif. Je savais que ce n'était pas bien, qu'il ne m'appartenait pas, et encore moins depuis ce soir, j'imaginais bien ce qu'ils avaient pu faire ou se promettre. « Qu'est-ce que vous faites ? » Je remettais ça sur le tapis. Mais sur le tapis justement, était éparpillé un nombre incalculable de pétales. Univers romantique. J'essayais de me contenir. J'allais prendre sur moi, parce que Reed était là et que de toute façon, j'étais une femme mature... Oui presque. J'avais le coeur en vrac, au milieu de cette pièce où le désordre régnait, mais dans mon être c'était un bordel sans nom.

Je retiens mon souffle, l'espace de quelques secondes, jusqu'à manquer d'air, manquer l'asphyxie et avoir besoin d'oxygène. J'expirais alors, reprenant au passage une bouffée pour me calmer. « Vous ne pouviez pas au moins fermer votre porte ? C'est ce qu'on fait, quand on se balade presque à poil dans un salon, avec une bague à la main. » Ne cessant pas les fulminations, je me dirigeais vers la fenêtre, ouvrant avec fureur les rideaux, si on les voit tant pis pour eux. « Je peux ouvrir, on manque d'air ici. C'est...  » J'ouvrais alors, sans attendre une quelconque permission. Je m'en contrefous des permissions. J'ai eu le choc de ma vie. « Etouffant. » Je tournais la tête vers Caleb et Cordélia, leur jetant un regard plus noir que tous les nosferalto du monde. J'ai des références culturelles voyez. Et non, je n'allais pas me défenestrer, quand même pas pour ça. Et je n'allais pas non plus saisir Cordélia par la crinière et la balancer par la fenêtre. J'ai acquis du self contrôle depuis la dernière fois, en tout cas, un peu. Nikkita, pour ses vingt ans, est la plus triste des mamans. L'prince charmant a foutu l'camp, avec la Belle au bois dormant. Et elle commence à boire... Voilà ce que je chantais dans ma tête, une rengaine à ma peine, à la douleur que je ressentais et que je cherchais à cacher. Et de quel droit au fond, j’intervenais dans leur histoire ? De quel droit au fond, je faisais irruption dans l'appartement pour piquer une crise de nerf au sujet de quelque chose qui ne me concernait pas, ou plus. J'allais rentrer chez moi, et me taper une bière. Ou deux, ou mille, quelle différence? Personne ne s'en serait soucié. Et je n'acceptais pas la situation. Je n'accepterai jamais, Caleb, j'ai été la première à l'avoir, à partager ses nuits, à partager sa vie, à le réchauffer en hiver, et à caresser ses joues. J'ai été la première. A l'aimer. Et à lui faire un enfant. Le voilà, le cadenas. Celui qui nous liera, pour l'éternité, quoi qu'on en dise, et quoi qu'elle en fasse. Je montrais Reed du doigt, complètement hors de moi. « Et lui là ! Lui ! Il est quoi ? Il est entre nous, il est nous ! Il est toi, et moi. Il est une partie de notre amour, il est tout ce qu'il en reste, et c'est bien suffisant pour que je t'aime encore. » L'aveu était passé. J'allais me faire tuer sur place. C'était un aveu qui arrivait bien trop tard, il était déplacé et je m'en voulus aussitôt qu'il fut sorti de ma bouche. « Mais ça n'a plus d'importance. » Murmurais-je en un souffle désespéré. Je baissais les yeux, enfin, pour finalement regarder Reed comme pour m'excuser d'avoir dit ça devant lui. J'avais dépassé les bornes du raisonnable, et j'étais à bout de nerfs. Il fallait que je parte d'ici, avant de commettre une erreur irréparable. Je ne savais pas ce que je pouvais faire, mais j'étais si triste que même ma petite voix dans la tête qui d'habitude arrive à me guider et à me maîtriser, je ne l'entendais plus. Cerveau court-circuité. Et je m'éloignais, m'approchant de la porte d'entrée. Mais je ne partais pas tout de suite, je me baissais à la hauteur de Reed, pour le prendre dans mes bras et lui faire un câlin d'excuse, déposant des bisous sur ses cheveux. « Je n'aurais pas dû crier. » Avouais-je, tout aussi bien à Reed qu'à Caleb et Cordélia. « Je suis désolée. C'était démesuré. » Et totalement insensé. Mais c'est ça quand on aime. J'aimais Reed, et j'avais peur de Cordélia qui pouvait me le prendre. « Tu me pardonnes ? » Ma voix était redevenue douce et agréable. Je parlais aux oreilles de Reed, plus calmement que je ne l'avais jamais fait. Il allait me prendre pour une totale hystérique, ce que j'étais un peu. Mais il ne pouvait pas comprendre, à six ans, ça n'existe pas la jalousie passionnelle.


Dernière édition par Nikki L. Shields le Lun 19 Jan - 15:37, édité 1 fois
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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Caleb&Cordy - Mais dans cette romantique atmosphère, ça sent mauvais dans l'air


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