J'étais tétanisée, je me sentais mal à chaque fois que je pensais à ce petit bonhomme dans mon ventre, j'avais peur que d'éprouver de la tendresse pour lui ne finisse par me l'enlever. Je n'étais pas  prête à être maman et encore moins à le perdre. Alors, cette histoire me faisait bouillir de l'intérieur. J'étais perdue, comme une coccinelle cherchant sa pâquerette où  elle avait laissé  ses petits points noirs. Je  dormais mal la nuit et les réveils était assez douloureux, je pleurais , mais c'était des choses que personnes ne savaient, car c'était à l’abri des regards. Je n'aimais pas me montrer faible cela rendait certaine fourbe et fausse, tout pour rendre mon monde faux et je voulais éviter cela.  Mais, c'était plus facile à souhaiter  qu'à obtenir.  Tenter d'attraper une étoile était peut-être moins compliqué pour le coup. J'avais retenu une petite larme que j'avais senti, je ne voulais pas pleurer, mais c'était  point une chose facile à faire.  "   Ouai, vachement, surtout si je reste grosse ? " Autant rester dans le ton des petites blagues,  c'était amusant de taquiner son ami et de subir la même chose. C'était adorable. Enfin, je faisais confiance à Lenaëlle pour ce qui était de ne pas m'arnaquer avec mes vêtements à venir.  " Je te fais confiance ! " Disais-je en souriant. C'était sûr que j'étais plus en sécurité avec elle que Mason pour faire les boutiques, il aurait été capable de beaucoup pour des sucreries, mais il aurait pu être fou avec son imagination de mauvais goût pour m'habiller d’une robe en forme de paon, j'étais sûre de ça. Alors, j'étais bien mieux avec l'une de mes amies.  Faire les boutiques et ne pas avoir envie de vomir cela était sympathique,  simplement pour le coup, ce n'était pas le cas pour aucune des deux.  Je faisais les boutiques sans profite, mais bon c'était ma vie et elle était ainsi pour le coup, il fallait que je fasse avec.  Je glissais une main dans mes cheveux avant de sourire un peu  en entendant qu'elle avait trouvé une salopette, c'était de nouveau à la mode, tout comme le fait d'être fan de Pretty Little Liars quoi que beaucoup boudait la série pour des raisons que je ne voulais pas connaître pour ne pas être spoiler, du coup, j'avais menti à une amie lui spoilant une fausse fin, un petit mensonge pour faire tenir ma supercherie. J'allais pour tenter la salopette, mais j'entendais les petits ricanements de mon amie, je fronçais les sourcils, me demandant ce qu'il se passait pour le coup.  J'avais hâte de l'essayer voir si elle était à la hauteur de mes attentes. " Comment ça ?" J'étais perdue à présent, pourquoi elle plaisantait ?  Un jour je ferais tenter à tous mes proches de leur faire porter un masque de nuit pour voir comme ils se débrouillaient sans la vue et aucune veilleuse pour  se guider. Si seulement , il n''y avait que ça. Je devenais noctambule, n'ayant pas de repère, je me levais souvent la nuit sans vérifier mon réveil  pour voir l'heure. Enfin, c'était ainsi et je ferais avec.  J'étais loin d'être un chimpanzé qui ne serait trouvé son chemin malgré le manque de lumière, j'avais pris mes repères, même si quand je sortais , je faisais le mouton en suivant tout bonnement le mouvement.  " Han, je vais essayer tout ce qu'on a trouvé ! "  On avait trouvé pas mal de chose, quand même, enfin , on c'était plus Lenaelle, mais elle avait de la chance de pouvoir les  voir et les  contempler, moi je pouvais sentir leur odeur et un peu d'assouplissant pour donner un petit parfum mieux que celui d'œuf pourri serait asse cool, j'aurais besoin de les faire laver. Chose que je faisais toujours auparavant, mais je ne sentais pas autant l'odeur avant.  Je rentrais dans la cabine après que Lena m'y ait emmené.  Je devais faire preuve de créativité pour me changer  et un fois la première tenue mise , je me glissais hors de la cabine, attendant une réaction de la jeune femme.  " Alors, comment tu me trouves ? " Demandais-je avec hâte, pressée d'avoir un avis favorable ou non, mais honnête.  

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J’étais diabolique ? Sans doute un peu, j’avais piégé mon amie Lenaëlle autant dire que je l’avais un peu sentie ceux petit son de malaise. Heureusement, je ne l’avais pas effrayé longtemps avec cette petite blague. Je ne voulais pas la laisser penser qu’une petite dispute aurait été possible entre nous. Je ne pouvais pas faire autant preuve de sournoiserie. J’étais point comme ça, je me sentais stimulé par la situation, j’avais toujours pensé que j’aurais besoin de plus que ça pour sortir un peu de cette sorte coma, mais apparemment non. A moins que Lena’ ne soit magique pour le coup. Je mordais un peu ma lèvre, continuant la visite avec mon amie, même si c’était toujours assez compliquée de me promener dans cet endroit ainsi, je ne savais pas trop comment cela se passait. J’avais du mal encore à tout percevoir aux niveaux des émotions de mes proches, comparé à leur respiration que je commençais à comprendre. Ce n’était pas bien compliqué. Ou alors je m’inventais des choses ? Sans doute. Enfin, j’en savais rien, on pouvait me jouer une comédie que je n’en serais rien du tout. J’avais toujours eu des amis hommes surtout qui aimait faire le pitre rien que mon cousin était un bon exemple. Je pensais que quelque fois, mes amis auraient besoin de vacance de moi, surtout depuis ma cécité, j’avais l’impression d’être assez chieuse ou d’être peureuse et par conséquent de bloquer mes amis quand il me proposait des choses. « Pourquoi tu t’excuses ? » Demandais-je assez surpris avais-je vexée Lena’ ? J’étais perdue et je ne voulais pas la rendre mal ou autre. Je ne savais quoi penser, mais pour en savoir plus j’allais devoir attendre qu’elle m’explique ce qui se passait. Je glissais ma main dans mes cheveux, tout en souriant alors que je faisais une tresse à cette chevelure. En tout cas, autant dire que Lena’ était mignonne de m’aider de la sorte, c’était un rêve de faire du shopping avec elle à l’inverse que de faire du shopping avec mon cousin qui aurait été un cauchemar douloureux, je n’en doutais même pas. Je finissais par la suivre jusqu’à la cabine pour essayer tous nos articles qui était pour le coup pour moi. Je glissais de dedans en vérifiant que le rideau me cachant était parfaitement bien fermé. En même temps, je ne voulais pas que les hommes pensent que j’étais une poule ici pour leur plaisir. Surtout que ce devait être des pères de famille ou encore des ploucs pour être dans une telle boutique totalement féminine. « Je ferais ça ! » Je souriais avant d’ôter mes vêtements pour enfin commencer à tester les vêtements ! Une fois deux choses assemblé ensemble comme me l’avait conseillé la jeune femme, je finissais par sortir, car oui, pour voir si les couleurs collaient à mon teint, en tout cas malgré que j’aie grossi je me sentais bien dans les habits choisis, surement car c’était des vêtements de maternité ? Peut-être. Autant dire que j’attendais l’avis de Lena avec impatience. Je glissais ma main sur mon ventre tout en le caressant ! Je n’étais pas rassurée à l’idée d’être une future maman, pas encore du moins, j’avais encore peur pour le coup de pas être à la hauteur et d’échouer. Du déjà-vu. Ce genre de chose était surement habituel pour certain médecin avec certaines futures mamans, mais cette idée me mettait mal à l’aise. Je finissais par atchoumer tout en même temps que Lena ne parle, je souriais un peu souriant un peu plus. « Je me sens comme dans un vêtement pour faire du Yoga autant dire que c’est parfait ! » Je ne doutais même pas que le tout allait ensemble, sinon elle me l’aurait dit. Je n’étais pas du style à lui faire un examen avec un tas de question sur les couleurs ! On était des filles et cela était innée chez nous, enfin pas chez toutes, car quelques une avait de très mauvais goût. Ou d’autre mélangeait les couleurs, se prenant peut être pour des sirènes ? La couleur ! Voilà on y venait. Je pouvais amplement lui faire confiance. « Je te laisse voir une autre couleur ? Le temps d’enfiler une autre tenue sans doute ? » Demandais-je. Une affirmation de sa part et je pouvais donc retourner enfiler une autre tenue pour le coup. Je voulais me dépêcher, car mon ventre commençait à me donner faim, j’avais tellement hâte de manger pour le coup. Surtout qu’en ce moment je courais après le sucre à ne manger que des choses sucrées.

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Autant dire que j’étais  un peu trop grosse pour mes vêtements à présent. Enfin, je n’étais pas une baleine, puis de toute façon j’aurais assez de mal à me rendre compte de cela pour le coup sans la vue. Alors, je me disais que je ne pouvais faire que des spéculations de mon corps grâce à mes affaires que je mettais quand j’étais toute fine.  Une petite balade  enfin faire du shopping, c’était une chose que j’adorais énormément quand j’étais voyante, j’aimais toujours autant la mode, mais compliqué de connaître les choses tendances sans pouvoir regarder les magazines et compagnie. Enfin, heureusement, j’avais des personnes pour m’aider. Amis et famille. Aujourd’hui ce fût Lena qui était venu m’aider. J’avais apprécié, puis j’aimais bien passer du temps avec elle, c’était assez sympa pour le coup.  Je venais de tenter des vêtements qu’on avait choisi peu de temps avant. J’avais fait comme les poupons, je m’étais laissée guider. Je faisais une confiance aveugle, le mauvais jeu de mot qui laissait mon esprit brumeux pour le coup.  «  D’accord ! »  Je la laissais partir, enlevant mes vêtements que je venais de mettre mettant ce que je pensais bon d’un côté le reste de l’autre. Lena était juste partie échanger le haut qui ne faisait apparemment guère bon ménage avec la couleur du pantalon ? Ou alors de mon teint. Je ne me souvenais plus trop bien, enfin on s’en fichait.  «  Fait chier » Si je commençais à  lancer des jurons à tout va, je n’avais pas fini, mais je m’étais pris les jambes dans le pouf et je m’étais retrouvée les quatre fers en l’air. J’avais l’air maligne, surtout que je galérais un peu à me relever avec mon ventre. Heureusement, je n’étais pas assez grosse pour me plaindre ou autre. Je peinais à me relever, mais je finissais par y arriver. Je  m’agrippais à un truc, qui se trouvait être gluant, décidément, je n’avais guère de chance. J’espérais bêtement que naelle arrive vite pour m’aider. Mais, finalement, avec un peu de jugeote, j’avais fini par remettre les pieds sur les étriers. Je souriais avant de caresser mon ventre toute heureuse, alors que je prenais dans l’une de mes mains une nouvelle tenue. J’allais attendre que la jeune femme revienne pour en savoir plus son avis.   «  Parfait je vais essayer. »  Je n’avais aucune idée de ce que la jeune femme m’avait donné, la couleur pouvait être celle d’une carotte ou encore avec un petit dessin de brebis ou de papillon dessus, j’en avais aucune idée pour le coup. Autant dire que pour le coup, je faisais confiance à ma petite fée Naelle qui allait s’en sortir parfaitement, je le savais. Je mordais un peu ma lèvre, testant ce nouveau haut.  «  Alors qu’en dis-tu ? » demandais-je tout enthousiasme à l’idée d’avoir son avis.  On avait fini. On avait été aussi rapide que les sorcières de Charmed, même plus forte que Phoebe. Je glissais mes mains dans mes poches de pantalon, alors que je laissais mes articles à mon amie, la suivant grâce à sa main pour  arriver jusqu’à la caisse. J’imaginais ce que mon cousin était en train de faire à manger, sans doute la mayonnaise, ce dernier prévoyait une grillade et j’adorais manger des barbecues, même si sa mayo était bonne je préférais le ketchup, rien qu’y penser je salivais d’avance. La faim commençait à se faire sentir, autant dire que ce n’était pas rare que la faim venait taquiner mon estomac. J’avais sans cesse faim, que ce soit sur la route, dans mon lit ou encore quand je donnais ses croquettes au chat. Autant dire que la grossesse me donnait un appétit d’ogre, alors qu’avant il était plutôt de la taille d’un troll. Je souriais un peu une fois les vêtements payés avec ma carte et j’entendais ce que me proposait  mon amie. «  Oh bonne idée. »  Disais-je, j’avais faim, alors je n’allais pas refuser après tout.  Je la suivais, faisant attention de ne pas glisser, car devant la boutique Gucci où on avait été ça glissait fort souvent, enfin si c’était comme dans mes souvenirs. Ma faim se faisait de plus en plus forte, je devenais esclave de cette dernière. On avait finalement posé nos fesses dans une crêperie, qui faisait bien des choses. Glace, crêpe, gaufre ect. Je lisais la carte grâce à mes doigts qui caressaient le braille.  «   Des framboises avec du chocolat ? » je faisais la grimace, j’aimais moyennement. Je souriais malgré tout.  «  Merci de m’avoir aidé ! » Surtout que j’allais en profiter pour demander quelques choses d’important à mon amie, j’espérais qu’elle accepte d’être la marraine de mon petit bout. J’avais proposé à mon cousin qui avait accepté très rapidement. Il avait même hâte de fêter sa naissance, mais il avait encore un peu de temps.  «  Tu sais quoi commander ? »

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J’avais ce qu’il me fallait pour être au top à présent. Oui, je ne connaissais pas forcément les couleurs qu’avait choisi d’assembler mon amie, mais je lui faisais une confiance aveugle, autant dire que si ça ne serait pas le cas avec la question que j’avais à lui poser. Oui, j’avais une demande particulière à faire à mon amie, je ne savais pas exactement s’il elle allait dire oui ou non, mais j’espérais réellement que la réponse soit positive. J’avais besoin de quelqu’un de confiance et dans mon entourage, j’avais pas mal de personne, mais je ne voulais pas confier mon petit à n’importe qui. Non, je ne voulais pas le faire adopter par elle, non juste qu’elle en soit la marraine. Beaucoup prétende que ce n’est pas un grand engagement que d’être parrain ou marraine, pourtant c’était une chose importante et assez compliqué. On devait s’atteler à la tâche, quoi qu’on doive faire pour cet enfant, le faire roter ou encore allait lui faire découvrir les dauphins ou encore plus important le prendre en charge s’il arrivait malheur aux parents. Étant donné que mon fils n’allait pas avoir de papa, autant dire qu’il avait encore plus de chance que d’autre de se retrouver sans maman, surtout avec mon handicap, je pourrais me prendre une gouttière sur la tête ou encore me planter dans le décor à cause d’une voiture. Enfin, rien de très splendide qui laisse les personnes baigner dans une tristesse noueuse. Je ne souhaitais pas mourir, non, car avec le temps j’avais appris à aimer le fait de devenir maman, je m’imaginais dans les pâturages à le laisser me décrire les verdures, mais ce n’était que des fictions se fabriquant dans mon esprit. « Une mission remplie comme une Buffy » Elle réussissait toujours bien ses missions, gagnant quelques bénéfices à ses actes, aucune idée si pour cela c’était le cas pour mon amie, ce qui m’étonnerait. Enfin, je ne lui avais pas demandé non plus de me cravacher à la façon de cinquante nuances de Grey, et encore j’aurais pu. Je mordais ma lèvre. « Je te suis alors ! » Je laissais alors la caisse et le magasin de fringue après avoir payé nos achats, car de toute façon voler serait bête en sachant que j’étais aussi longue qu’un escargot pour bouger, donc on se ferait attraper facilement. En tout cas, Lena avait fait un bon travail. J’étais passée prés de personne qui fumait ce qui m’avait donné des hauts de cœur tout comme le lait en ce moment ainsi que le pudding. Je ne pouvais plus manger comme je le voulais, même pas épicé, j’avais dit adieu à mon poivre vert, malheureusement. Une fois dans la crêperie, je laissais tout bonnement Lena faire, restant planté là où j’étais le temps d’avoir une table. Je n’avais tout simplement pas envie de faire des âneries. J’allais finir par avoir une marque comme tous les mauvais clients foutant le bordel, mais là ça serait pas mégarde, pas comme si je criais Yippy-Kay-Yeah tel un cow boy s’accrochant à ses destriers et son lasso pour choper les cornes du taureau. On était enfin installé, moi avec une carte écrite en braille, alors je la lisais facilement du bout des doigts, je faisais attention quand je jardinier ce que j’allais faire bientôt avec la période du muguet arrivant à ne pas laisser mes mains tomber dans des ronces, pour ne pas être dans l’incapacité de me débrouiller par moi-même. Je ne pouvais pas résister au fait de faire des plantations surtout avec le soleil, oui cela était plus compliqué, mais je m’en fichais un peu, royalement de mon handicap une fois chez moi. Je n’avais aucun problème avec le pollen donc autant en profiter au lieu de rester dans ma coquille que certaines personnes avaient cassé en pénétrant me laissant à la merci de quelconque personne me voulant du mal. Du moins, ce n’était que des rumeurs, je savais encore me défendre, je pouvais castrer quiconque. Enfin. « Ouai, mais même. » J’aimais bien remercier mes proches, après tout, elle était en congé, elle aurait pu allait voir son pédiatre, que j’avais surnommé docteur mamours pour l’embêter. Autant dire que je mangeais comme quatre et que ma commande était déjà en tête depuis un bon moment, même si je ne cessais d’en ajouter ! Glace cookie et crêpe nutella chantilly avec un thé. Rien de bien compliqué ? Non, puis j’étais loin d’être une tortue pour choisir ce genre de chose. « Hum parfait comme choix ! » J’étais presque jalouse de son idée. Mais, bon je ne changeais pas mes habitudes... « Oui ! Tu vas me prendre pour un ogre. Mais une crêpe nutella chantilly, une glace cookie ainsi qu’un thé aux fruits rouge. » Je souriais un peu avant de glisser mes main sur mes genoux. « Il faut que je te demande quelque chose. » Je souriais un peu avant de pincer ma lèvre légèrement. « Tu penses que tu pourrais devenir la marraine de Madison, mon fils. » Je précisais le sexe, même si elle le connaissait déjà, mais je venais aussi de lui annoncer le prénom qui était assez ambiguë, vu qu’il était porté par des femmes aussi. J’attendais une réaction, mais le serveur arriva avant qu’elle ne me donne cette dernière.

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Cette petite séance shopping avait été un régal, je n’avais pas manqué de folie accompagné de mon amie Lenaëlle. Autant dire que les finitions pour ma nouvelle garde de robe, aurait pu être plus chié, mais mon amie avait su me mettre en confiance, je n’aurais pas eu pleur d’une quelconque explosion avec son aide, l’entraide entre amie était une chose importante bien plus que l’on pourrait le croire. En tout cas, j’avais adoré passé cette petite journée avec elle, on allait tirer sur la ficelle, car nous n’avions pas fini de parcourir cette dernière telle les pirates des caraïbes qui se dandinaient le derrière sur les océans. Nous on le faisait pour oublier les moments mornes, j’en avais eu beaucoup de ces moments où les sentiments étaient mis à rude épreuve, c’était parfois raide de supporter cette folle sensation d’être dans un aquarium géant comme dans un zoo et d’avoir l’impression d’être l’ours polaire surveiller de ses moindres faits et geste. J’étais en morceau et reprendre des forces n’étaient pas de refus sans doute pour ça que Lena tout comme moi avions besoin d’aller voir un bon petit restaurant qui nous remplirait l’estomac. Mon enfant avait faim tout moi après tout, j’avais envie de manger pratiquement tous le temps, autant dire que je ne pouvais pas faire autrement que de marcher assez vite, comme si je n’étais pas non plus prête à hurler ,car certaines personnes me bousculaient pour tenter d’aller plus vite, malheureusement je devais composer avec sans rechigner, car je perdrais plus de temps à expliquer les choses et à affronter les gens, surtout que la plupart de ces confrontations finiront par être des échecs foudroyant. « Avec plaisir ! » Je caressais mon ventre murmurant quelques mots en souriant un peu. « Bien sûr que toi aussi tu veux manger toutes ces bonnes choses puis avec le petit thé à la camomille ça va nous faire un bien fou mon bébé ! » Je rigolais un peu, si on retournait en arrière, je ne parlais pas à mon bébé, alors que maintenant, je me retrouvais à avoir des félicitations/ sans vouloir être sûre de tout cela, tout au contraire, je me retrouvais enceinte et peu de temps après l’air Californien avait fini par me rendre aveugle. Je rigolais un peu, alors je m’étais retrouve tel un lémurien frustré et sans repaire. Heureusement, j’avais été entourée, j’aurais pu fuir pour tenter de ne plus penser, mais je l’aurais sans doute regretté, j’avais bien fait de m’accrocher à mes proches et ce bébé qui était à présent une personne importante pour moi que j’avais hâte de serrer contre moi. Ma vie d’avant pourrait me manquer, mais non, je faisais avec, forcément, comme la plus part des personnes après tout. Enfin, avec toutes ces apostrophes que faisait mon esprit, il était temps que je pense à demander ce qui avait réellement motivé aussi ma journée avec la jeune femme. J’avais réellement besoin d’affaire à moins que je veuille finir par me promener en trikini et short de bain en plein Pasadena, ce qui n’était pas le cas, j’allais éviter les hommes purulents qui tenteraient de me faire grimper dans leur voiture, pensant que se la jouer à la Patrick Dempsey pourrait les aider pour lever une petite minette. Enfin, je n’étais pas trop embêtée avec mon petit ventre arrondis, tout au contraire, même si je n’étais jamais loin d’être suivi par un pervers. Enfin, je n’étais pas du style très rassuré à présent dans la rue, en même temps en étant aveugle, ce n’était pas terrible de caqueter au téléphone en rentrant chez moi, j’avais sans cesse peur qu’on me retrouver à saigner à mort dans une ruelle. J’avais peur, car je ne pouvais plus me protéger. Enfin, je me concentrer sur cette demande que je venais de lancer à la jeune femme un nœud à l’estomac en me demandant si elle allait l’accepter. J’aurais pu lui faire faire une petite pirouette avant de lui annoncer la chose, mais je m’étais retenue de la faire chercher, comme si un jury attendait impatiemment sa réponse. Je l’écoutais laissant un sourire sur le coin de mes lèvres. La réponse ne fût pas celle désirée. En même temps elle reprenait ce que je disais sans me dire le principale, pourtant je restais attentive espérant avoir une réponse, mais elle répétait telle un enfant désireux d’avoir un jouet dans un rayon de jouet. Je n’étais pas loin de sentir l’eau salée couler de mes yeux, c’était émouvant, m’enfin, je n’allais pas laisser l’air être pleine d’humidité à cause de moi et de mes émissions de joie ou de tristesse. Je souriais un peu après qu’elle eut enfin fini de parler. « Oui, il va s’appeler Madison et il sera un garçon, enfin ça je choisis par vraiment ! » J’aurais voulu voir la jeune femme pour voir l’émotion dans ce regard ou la voir mouiller ce dernier. Tout cela je le ressentais dans sa voix ce qui me donnait envie de la cajoler, mais je me voyais mal me lever et ce n’était pas une blague pour le coup. Je ne voulais pas lui voler sa réaction, car elle n’était pas encore sûre d’avoir tout comprit. Je mordais ma lèvre, c’était une chose que je faisais souvent, quand une conversation était dérangeante ou émouvante. J’étais une professionnelle dans ce domaine. « Oui, je veux que tu sois la marraine Lenaëlle ! » Lâchais-je d’une petite voix attendant sa réponse cette fois ci, je ne m’attendais pas à l’entendre me remercier ou autre, non, je voulais juste entendre un oui … même si elle pouvait dire autre chose, mais l’attente en devenant exténuante, alors que le serveur nous interrompait pour nous servir, alors qu’il atchoumait. « Je vais ramener les plats, désolé. » Je secouais la tête, pas sûre d’avoir tout comprit. « Il a éternué dessus ? » Demandais-je en essayant d’affronter le silence qui c’était installée par le manque de réponse de mon amie.

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