lullaby&lenaelle → Son corps fut retrouvé gisant à terre, entre une porte et une palissade, la gorge tranchée et la tête presque séparée du corps.
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lullaby&lenaelle → Son corps fut retrouvé gisant à terre, entre une porte et une palissade, la gorge tranchée et la tête presque séparée du corps.


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mot doux de Invité ► un Ven 23 Oct - 1:38
lullaby & lenaelle
Son corps fut retrouvé gisant à terre, entre une porte et une palissade, la gorge tranchée et la tête presque séparée du corps.
Ce qu’il y a de bien dans la vengeance c’est que plus elle est froide, plus elle est efficace. J’avais mis trois bons mois avant de me venger enfin peut-être moins même mais j’étais assez fière de l’idée que j’avais. Ma journée avait été simple car après l’assemblée de sorcière, j’avais laissée plusieurs décorations bien effrayantes dans le cimetière avec l’accord du concierge enfin du garde. Je m’étais simplement bien préparée. Il y avait des haut-parleurs un peu partout entre deux tombes et à l’abri mais aussi des toiles d’araignées et diverses choses pour assombrir le lieu. Le cimetière en était glauque et lugubre. J’aimais assez ce qu’il dégageait. Bien sûr, je n’y étais pas car il fallait d’abord que je m’occupe de me préparer. J’étais dans ma chambre chez les Jones pour cette occasion. Pas de risques à ce qu’elle m’aperçoive en pleins préparatifs. Je me démaquillais d’abord après cette journée de boulot assez longue et je devais avouer que j’aimerais bien aller dormir pourtant c’était encore plus excitant d’être là. Cela en était presque inquiétant d’être plus amusée par ça que par l’idée de dormir. J’étais diabolique en fait ? Peut-être. Dear Mom parlait à la radio tandis que je me maquillais. Je noircissais mes yeux pour donner un côté plus mystérieux et je relevais mes cheveux dans un chignon avant de mettre une perruque masculine sur ma tête. Je la garnissais d’un chapeau. Vêtue d’un costume volé à mon père mais aussi d’un long manteau noir. Je n’avais rien de féerique et encore moins d’une sorcière de Salem. Je rangeais un couteau rétractable dans ma poche. Dans cette poche se trouvait une pochette de faux sang. Ainsi, il baignait dedans pour être encore plus effrayant quand il en sortirait. Le but était d’être un tueur en série qui allait la menacer et l’effrayer un petit coup pour remuer ses tripes comme Freddy Kreuger ? Non, c’était Jack l’éventreur (un tueur en série qui a principalement sévit sur les femmes qui baissent rapidement la culotte, Gynéphobie quand tu nous tiens) que j’avais pris comme modèle. Je me mettais des chaussures noires et une fausse barbe pour paraitre encore plus discrète avant de me regarder dans la classe. Parfait. J’allais la faire faire pipi dessus comme ça ? Je n’en savais rien mais je n’étais pas glamour du tout mais alors pas du tout. Déjà j’étais devenu un homme donc bon. Manquerait plus qu’elle ne me trouve sexy. Chacun son angoisse. Une fois bien prête, je quittais la maison en allant en voiture vers le cimetière, j’en sortais pour mettre tout en place. J’allais vers l’avant de ma voiture et je changeais le pneu discrètement pour mettre un vieux que j’avais pété avec une paire de ciseau pour que la blague fonctionne. Je me rendais vers le cimetière pour tout préparer. Je lançais le son sonore un peu effrayant. C’était juste des hiboux, des pas, des cris comme si j’étais en train de me faire tuer qui allait défiler petit à petit au fil de la blague dès qu’elle allait entrer dans le cimetière. J’allais près d’un mausolée avant de lui laisser un message textuel. « Je suis coincée au cimetière, j’allais sur la tombe de mon frère mais j’ai pétée un pneu, Aiden ne répond pas mais tu pourrais venir à mon secours ? », écrivais-je alors avant de mettre « envoyé » après avoir mis un petit smiley de sourire et voilà. Cela allait clairement faire l’affaire. Enfin je crois. Je me mettais aussitôt en place, prête pour la blague. Je l’attendais et j’avais bien entendu un complice dans le rue d’en face qui allait me prévenir sur mon portable en silencieux quand la jeune blonde allait arriver. Pendant ce temps, je regardais les châtaignes et je shootais dans des feuilles mortes en dansant. Glissant sur l’une d’elle et tombant sur les marches des escaliers du mausolée. Je me faisais mal au cul mais bon. C’était un bon moyen de patienter même si aie… Je me frottais les fesses discrètement bien que je sois seule et qui faisait noir. Le lever de soleil était passé depuis un moment déjà. Vive l’automne où il fait sombre. J’attendais qu’elle arrive et j’enclenchais la bande sonore préenregistrée et les caméras pour capturer la frayeur de la jeune femme pour un mini-film assez bien amusant. Une fois qu’elle était là, on m’entendait crier de frayeur et courir dans le cimetière avec une bonne acoustique qui faisait réaliste. J’avais fait des tests le jour avant pour être sûre que tout fonctionne et un pote ingénieur m’avait filé un coup de main pour donner des effets de profondeur aux cris. « Aidez-moi ! », criait alors ma voix tandis que je restais dans l’ombre. Mon dieu, j’espérais que ça fonctionne sinon c’était tellement moins drôle mais j’avais les pétoches moi-même en entendant les bruits.
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Lenaëlle G. Martins
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Jezabel M. Sanchez (feat. Sofia Vergara) - La Martha Stewart de sa génération qui aime sa famille plus que tout.
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mot doux de Lenaëlle G. Martins un Ven 30 Oct - 14:06
Lenaëlle & Lullaby
Son corps fut retrouvé gisant à terre, entre une porte et une palissade, la gorge tranchée et la tête presque séparée du corps

Voilà maintenant plusieurs années que je ne soulignais pas vraiment Halloween, ou du moins, pas personnellement. D’accord, j’achetais une citrouille pour tailler un dessin bien souvent peu réussi dedans, mais bien souvent, j’en profitais aussi pour cuisiner avec les restes, que ce soit les graines ou bien pour faire une tarte, un potage, ce qui me venait à l’esprit. Bien sûr, cette année, il fallait que je prenne en considération qu’Apple, Nora et Dylan allaient très certainement se déguiser, vouloir aller chercher des bonbons, et bien sûr, j’avais pris la peine d’être la première sur la tournée en leur préparant un petit quelque chose, mais après, je ne pensais pas me déguiser, faire peur aux gens, des trucs comme ça. Non pas que je n’aimais pas cette fête, mais plutôt parce que je n’y pensais pas, comme je ne pensai jamais que je pourrais me faire avoir dans une blague un peu trop bien réalisée. En effet, tandis que j’étais tranquille chez moi à terminer de boucler les sacs de bonbons pour les enfants de Lullaby tout en regardant « Ma sorcière bien-aimée » en fond, j’eus un message de cette dernière me disant qu’elle était coincée au cimetière, qu’elle avait une crevaison et qu’Aiden ne répondait pas. Naïve et dévouée comme je pouvais l’être, je ne me posai même pas la question de savoir si je serais capable de l’aider avec ce fameux pneu crevé ou pas. Sitôt, je répondis à son message par un  « J’arrive ! » avant de me lever, prendre une veste, enfiler des chaussures, attraper mon sac et finalement quitter ma demeure, mais avant que je puisse partir, je me rendis compte que Pumpkin avait eu la bonne idée de me suivre. Il voulait prendre l’air ? Malheureusement, il n’avait pas choisi le bon moment… Je savais bien qu’il n’aurait pas le courage d’aller plus loin que le perron, limite le jardin s’il se sentait plus téméraire, mais malgré tout, je jugeai préférable de le ramener dans la maison. L’attrapant comme je pus, je lui pris la queue, maintenant entièrement guérie de l’accident de voiture qui avait fait en sorte que je l’avais adopté, lui arrachant un miaulement de mécontentement, puis je le pris dans mes bras avant de l’envoyer dans la maison et fermer la porte. Maintenant tranquille, je me rendis  jusqu’à la voiture, m’installai dans celle-ci et commençai à rouler jusqu’au cimetière. Comment j’allais faire ? Je dus admettre que cela me chicota pendant une bonne partie du trajet, mais au bout du compte, je finis par me dire que si je ne faisais que servir à lui tenir compagnie pendant que la dépanneuse arrivait, ou bien qu’Aiden arrivait, alors ce serait ça. Cependant, pourquoi m’avait-elle contactée alors que clairement, je n’étais pas la plus compétente ? La question me frappa, mais je n’y fis pas attention, me disant que peut-être elle savait que j’étais disponible. Ce n’était pas comme si c’était difficile pour elle de le vérifier, elle n’avait qu’à regarder à la fenêtre donnant sur le jardin. Quoiqu’il en soit, avant que je puisse commencer à trouver réponse à mes questions soudainement existentielles, j’arrivai au cimetière, ce cimetière où reposait le frère de mon amie, ainsi que mon père. Malheureusement, je ne pourrais pas lui payer une visite aujourd’hui, et bien que cela ne me faisait pas nécessairement plaisir, je savais que je m’en remettrais. Je sortis alors de la voiture maintenant garée,  puis sitôt, je ressentis un frisson en voyant que le cimetière avait une ambiance pas mal plus glauque maintenant que la nuit était tombée. Je croisai mes bras sur ma poitrine pour m’étreindre, puis je lâchai un timide  « Lulla ? Tu es là ? » avant d’entendre un cri de panique très semblable à celui de ma meilleure amie. Aussitôt paniquée, je lâchai  « LULLABY ! » avant de commencer à suivre d’un pas rapide le bruit que je croyais être celui de la course de la jeune femme tout en continuant à l’appeler, de plus en plus paniquée. Cependant, elle ne m’aidait pas à toujours répéter la même chose, faisant en sorte qu’au bout d’un moment, j’en eus marre, et je dis :  « Lullaby ! Dis-moi où tu es ! Je… », mais je n’arrivai pas à finir ma phrase, puisque je me pris le pied dans une branche à ce moment, m’étalant de tout mon long en m’écrasant sur mon poignet. Inévitablement, je me plaignis par un  « Aïe… », mais je n’eus pas le temps de m’apitoyer sur mon sort bien longtemps, puisque j’entendis un bruit de pas à proximité, m’obligeant aussitôt à me redresser en lâchant un  « Qui est là ?! » en ne voyant malheureusement personne. Quelle idée d’avoir une crevaison en soirée… Elle n’aurait pas pu faire un effort pour le coup, non ?
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mot doux de Invité ► un Mer 13 Jan - 22:35
lullaby & lenaelle
Son corps fut retrouvé gisant à terre, entre une porte et une palissade, la gorge tranchée et la tête presque séparée du corps.
C’était surement vilain la vengeance. On dit souvent que c’est un plat qui se mange froid et oui, il faisait un peu froid en cette journée d’Octobre. Le vent glaciale me retournait presque les tripes ou étais-ce ma maladresse qui s’en chargeait pour me mettre prendre le cul à terre ? Aucunes idées pourtant cela devait être tout préparé et je chutais. Bon on s’en fout, tout se mettait en place ainsi que le son. Dans mon déguisement, j’avais l’air d’un homme mais très bien. Tu es là ? Je l’entendais au loin. C’est alors qu’elle ne commençait pas s’agacer que je criais encore dans le son en boucle, j’entendais même des bruits comme des pouf, paf, scratch quand elle tombait ainsi que des mouvements de feuilles. Bien que je m’inquiète pour elle, je souriais tout de même, un peu amusée. Je marchais alors dans sa direction pour le côté effrayant. Je faisais des bruits de pas avec mes talonnettes exprès pour la secouer alors qu’elle se redressait. Je voyais son ombre d’où j’étais, derrière une crypte. Je m’approchais de plus en plus. Je pouvais sentir presque la peur que j’aurais en regardant un film pareil ou même en lisant un livre sur ce thème. Je me sentais ainsi, oui. C’était bizarre surtout que je n’étais pas la fille qui devait avoir peur mais j’étais el vilain en toc. Profitant des ombres qui allaient s’offrir à elle, je sortais un faux couteau de dessous ma cape. Cela faisait un bruit de frottement du tissu un peu désiré. Un bruit rapidement effrayant. Il ne manquait plus que la musique carrément angoissante pour la faire faire pipi dans sa culotte si telle était mon idée mais soyons quand même un peu gentil avec la pauvre Lenaelle qui était précédemment au sol. Je laissais mes talons annoncer mon arrivé dans la pénombre. La longue capuche de ma veste en toile cirée se remettant en place tandis que je levais ma main de ce couteau. Je m’approchais un peu plus d’elle. Brandissant l’arme par-dessus elle. Je ne savais pas si j’étais une bonne actrice, je ne savais même pas garder des secrets après tout. Le système sonore dans ma veste se mettait à parler d’une voix d’homme pour moi. Merci mon mari pour s’être amusé. « Cours… sinon je t’étripe ! », disait-il alors que je m’approchais d’un pas de plus, la regardant avec attention et insistance alors que j’étais cachée. On ne pouvait pas voir qui j’étais ou même que j’étais une femme. La tenue étant faite de telle façon que je paraissais tellement réaliste. Heureusement. Une part de moi culpabilisait réellement de lui faire endurer ça mais une autre s’amusait bien trop pour réagir à quoique ce soit. L’enregistrement laissait une sorte de soupire s’intégrer dans l’air. Une sorte de soupire de plaisir à l’idée d’étriper la belle blonde sans défense et je me retenais tellement d’en rire à l’idée qu’il avait été fait… d’une façon plutôt coquine mais ne parlons pas de ça maintenance, voyons. Gardons les plaisirs du couple dans le couple enfin avec Aiden bien sûr pas avec Lenaelle.
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mot doux de Lenaëlle G. Martins un Lun 18 Jan - 23:11
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Alors que je n’avais même pas encore choisi comment j’allais me relever, compte tenu de l’ambiance plus que flippante et mon poignet en rade, je vis une ombre vêtue d’un manteau sombre, capuchon sur la tête, s’approcher. Tandis que je considérais la silhouette, yeux écarquillés, je ne savais pas qu’en penser. Sachant que ça ne pouvait pas être un zombie, parce que je ne croyais pas en ce genre de truc - même si tout en ce moment était susceptible de me faire changer de bord - je me disais que c’était fort probablement une personne qui avait un très mauvais goût vestimentaire, surtout dans un cimetière, le pire endroit, en mon sens, pour faire des mauvaises blagues. Ça ne manquait pas de respect aux disparus, non ? Il fallait dire que pour le coup j’étais un peu mal placée pour en juger, raison étant qu’en m’affalant ainsi par terre, je venais certainement de manquer de respect à quelqu’un, et je ne m’en rendais même pas compte ou plutôt, je n’y songeais pas vraiment. Mon esprit était trop occupé à se demander ce qui se passait, dans quelle situation je m’étais fourvoyée, et au bout du compte, il commença à ne plus penser du tout au moment où une voix grave sortit de l’ombre - la silhouette, pas le derrière d’un arbre - et me menaça en me demandant de courir. Sérieusement ? Tandis que j’étais là, par terre, dans la bout, un poignet qui avait très certainement une entorse compte tenu du fait que la douleur ne voulait pas partir, j’aurais préféré de loin me faire mal à la cheville, parce que là, j’aurais eu une bonne excuse pour ne pas courir, même si je me doutais bien que dans le cas présent, je n’arriverais pas à grand-chose Dans une tentative désespérée, les yeux écarquillés de peur, je commençai à ramper, mais pour ne pas aider ma situation, je me heurtai sur une nouvelle pierre. Heureusement, le choc ne fut pas aussi violent que lorsque je m’étais affalée au sol, mais bon, ce fut suffisant pour me faire arrêter, et surtout complètement paniquer. Faisant une véritable blonde de moi-même - parce que oui, toute personne censée, sauf moi, aurait détalé comme un lapin à ce moment là - je sentis les larmes me monter aux yeux, et je me recroquevillai en position foetale sur la terre, ignorant l’humidité du sol, ignorant les herbes qui collaient à mon derrière. Puis, je dis:  « Ne me tuez pas… » avant d’avoir une réaction telle un choc électrique. Qui sauvait sa peau comme ça, franchement ? Il fallait vraiment que je me ressaisisse, et vite, si je ne voulais pas finir dans la rubrique nécrologique avec pour titre « La mort la plus blonde de l’année à Pasadena ». Mais si ma réaction ne faisait pas de sens, alors cette situation non plus, n’en faisait pas… Pourquoi simplement me demander de courir ? Puis c’est là que je revis le couteau une nouvelle fois… Étais-je en train de me faire dérober ?  « Je n’ai rien sur moi, je le jure ! » Voilà ce que j’avais dit sans trop réfléchir pour le coup. Finalement, le désespoir me fit agir de nouveau n’importe comment, puis comme si je voulais prouver qu’effectivement, je n’avais rien, je me relevai, et je retirai mon t-shirt. Ne me demandez pas d’expliquer pourquoi j’en étais venue à faire cela, je n’en savais rien. Ensuite, je le lançai par terre, et je dis:  « C’est tout ce que j’ai, vraiment ! Laissez-moi partir… Je suis nulle pour courir, pitié ! » en regardant la silhouette, les yeux toujours aussi larmoyants, reculant toutefois de quelques pas pour me préparer à effectivement courir si jamais sa menace ne changeait pas. Et au pire, je mourrais dans ce cimetière, avec mon soutien-gorge le plus moche… Tant pis.
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mot doux de Invité ► un Mar 29 Mar - 19:40
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Je devais avouer que même si je culpabilisais, je prenais un certain plaisir assez sadique à lui faire peur. Puis c’était gentil, je n’allais pas la tuer après tout. Enfin espérons car ça dépend de ce qu’elle pourrait faire ou dire pour m’énerver. Parfois je ne suis pas levée de bon pied. Ou pas. Oui, je m’amusais. Je lui disais même de courir mais elle n’en faisait rien. Elle reculait un peu mais tant bien que mal car elle chutait encore. Bon d’accord, je me sentais mal et je n’avais qu’une envie qui était de l’aider mais c’était drôle enfin par moment surtout quand elle me suppliait de ne pas la tuer. Je faisais un rire sadique avec cette voix d’homme un peu aidée par un appareil mais une voix d’homme quand même. Je devais avouer qu’au-delà de la culpabilisé, ce jeux était très amusant. Bon à ne faire qu’une seule fois à la même personne sinon cela ne surprend plus vraiment sauf le jour où ça sera vrai bien sûr. Quoique. Par contre elle avait un brin de ridicule quand même à être en boule par terre ainsi. Elle me disait ne rien avoir sur elle mais avec ma dégaine… étais-je un voleur ? C’était amusant. Je laissais ce rire sadique se faire entendre à nouveau et je raclais le fond de ma gorge. « Ai-je l’air d’un v… », C’est à ce moment-là que je la voyais en train de retirer son t-shirt. Sous ma capuche et mon maquillage d’homme, je fronçais les sourcils. Non mais elle était sérieuse, là ? Elle était vraiment sérieuse ? Si c’était vrai, elle pourrait se faire tuer par un sadique fou et au lieu de courir, elle lui fait un striptease. Elle était digne des films gore et ridicules que l’on peut voir à Halloween mais surtout ridicule. Je ne savais pas trop quoi dire. Elle gâchait soudainement tout mon plaisir car elle me donnait envie de rire. D’elle bien sûr mais de rire. Elle était vraiment sérieuse. Pour prouver à un meurtrier psychopathe qui veut la tuer et ne veut pas son portefeuille, elle se déshabille ? « … voleur et encore moins un violeur ! », disais-je alors que pourtant Jack l’éventreur violait ses victimes ? Je ne sais plus. De toute elles étaient souvent des catins voir des prostitués. Je sais que c’est pareil mais roh… je me comprends. Bien sûr, je remarquais aussi que son soutifs n’était pas des plus beaux mais on s’en fiche après tout. Je soupirais doucement en posant la main sur mon front. « Vous êtes vraiment trop blonde… », disais-je alors en la vouvoyant pour jouer encore un peu le jeu mais je ne démasquais pas vraiment mon identité. Je me rapprochais avec un pas sûr. Le genre de pas assuré qui veut tout dire de la part d’un homme avec un couteau prêt à l’éviscéré. « Cela rendra la chose encore plus facile ! », lâchais-je alors sans vraiment de sérieux enfin dans le sens où je n’allais pas du tout la tuer. Encore une fois, j’étais de bonne humeur donc je n’allais pas le faire et même de mauvais pieds mais je me répète et je m’en fiche t’avais pas qu’à rentrer dans mes pensées d’abord. Na. Une fois penché au-dessus d’elle, je sortais le couteau et je le brandissais mais au lieu de la frapper, je lui tendais l’autre main pour l’aider à se relever en laissant ma capuche tomber par la même occasion. Peu de choses aidaient à me reconnaitre pour l’instant sauf qu’une mèche de mes cheveux ressortait de la perruque. Je fronçais les sourcils en la regardant mais utilisant maintenant ma vraie voix. « T’es sérieuse ? », lui demandais-je alors que cette question me travaillait tellement. « T’es face à un psychopathe présumé prêt à te tuer et tu lui offres un striptease ? Punaise tous les psychopathes de la ville vont venir t’agresser s’ils apprennent ça ! », lui disais-je alors avec un rire moqueur à la fin tandis que je retirais la perruque pour dérouler mes cheveux blonds et bruns. « Il va vraiment falloir que je te donne des conseils pour ta survie… », murmurais-je alors que je prenais une lingette démaquillante dans ma poche pour retirer une partie du caca pas facile à porter. En fait c’était surtout trop de maquillage pour moi.
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Lenaëlle & Lullaby
Son corps fut retrouvé gisant à terre, entre une porte et une palissade, la gorge tranchée et la tête presque séparée du corps

Dans le moment présent, j’avais peur, voire très peur, et de nature, j’étais sensible, incroyablement faible et surtout très peu apte à réagir comme il se le devait dans certaines situations, prévues ou pas. Moi, j’étais le genre de personne qui réfléchissait à la meilleure façon d’agir, qui prévoyait une réplique, une sortie plus que magistrale, mais qui finissait à complètement figer et se trouver à être complètement ridicule. J’étais maintenant d’avis que ce n’était pas vraiment étonnant pour qui que ce soit à présent et pour ceux qui ne le savaient pas, ce que je venais de faire en était une preuve qui frisait l’irréfutable. Enfin, à proprement parler, je n’avais pas vraiment une grosse assistance… Personnellement, je ne me voyais pas vraiment compter les morts qui se trouvaient là. Parce que si je faisais cela, cela signifiait que je me retrouvais en t-shirt, avec seul mon soutien-gorge pour me couvrir la poitrine, devant mon paternel, ce paternel qui n’avait jamais vu ces formes sur moi. Moi ? Glauque ? Justement, c’était ce que je ne voulais pas. Mais que devais-je penser, que devais-je faire ? Je ne savais toujours pas, j’étais plus perdue que jamais, tellement que je ne me rendais pas compte à quel point j’étais ridicule à ce moment précis. Au début, je me disais que le principal concerné n’allait pas en tenir compte, simplement m’agresser ou je ne sais pas trop quoi. En tout cas, une chose était certaine, c’était que je me disais que si je m’en sortais vivante, vivante et indemne, personne ne saurait ce qui s’était passé, outre si je le racontais, et si je pouvais m’en passer, je le ferais. Mais là, visiblement, ce n’était pas cela qui arriverait. J’eus un léger doute par rapport à cela quand j’entendis les propos tenus par mon agresseur, harceleur, je ne savais plus comment l’appeler, propos qui sortaient de ce qui me semblait être l’habituel. Enfin, je ne connaissais pas vraiment le jargon des criminels, donc je ne pouvais pas dire, mais quelque chose me disait que cela sonnait faux, que ça ne pouvait pas être juste comme ça. J’étais vulnérable, je ne me défendais pas, je faisais pire que ne pas me défendre en plus, pourquoi n’avais-je pas déjà été attaquée ? Malgré tout, je ne bougeai pas dans un premier temps. Après tout, peut-être admirait-il la vue avant de porter son coup final ? Ou le premier coup de plusieurs ? Enfin, il n’y avait pas grand-chose à mater, à mon avis, mais bon, les pervers, c’était des pervers, pour une fille aux gros, petits seins, peu importe… Puis, j’eus finalement la confirmation que tout cela clochait quand le mot « présumé » sortit de la bouche de cette personne. C’est là que je me permis finalement de relever la tête, non sans avoir rattrapé mon t-shirt qui trainait non loin, très certainement rempli de boue, mais à ce point, je m’en moquais. Les mains tremblantes, je me sus incapable de le remettre dans l’immédiat, alors je regardai plutôt mon soi-disant assaillant, tandis que la silhouette d’un rire qui me parut soudainement familier, peut-être même un peu trop. Les yeux écarquillés, je regardai l’individu retirer une perruque, puis du maquillage. Finalement, ma bouche s’entrouvrit toute seule quand je reconnus bel et bien la voix de mon amie disant qu’elle me donnerait des conseils pour survivre. Des conseils de survie, franchement, je m’en moquais. Confuse, je demeurai silencieuse un moment, histoire de faire le vide dans ma tête et m’assurer que je comprenais ce qui se passait. Puis, quand je crus avoir compris, je dis, à la fois offensée et impressionnée:  « C’est toi qui a fait tout ça !? » Offensée parce que pour sûr, je n’appréciais pas de m’être retrouvée dans une situation pareille, le fait qu’elle avait joué avec mes nerfs, mon amour-propre, voire même avec ma santé physique si on prenait en considération que ma cheville aurait bien besoin de glace une fois que je rentrerais à la maison. Impressionnée parce que mine de rien, tout ce montage était quand même énorme… M’aimait-elle vraiment pour faire tout cela juste pour m’embêter ? On le dit, qui aime bien châtie bien… Mais bon, je devais admettre que j’aurais préféré qu’elle me montre son amour autrement, alors pour le lui faire savoir, je décidai de la claquer avec mon t-shirt, puis dire, d’un air offensé qui était un peu trop cliché:  « Et dire que j’avais vraiment peur pour toi ! » Puis, sans attendre plus longtemps, je tournai les talons et en boitillant, je repris la route vers ma voiture, me disant qu’elle pouvait bien se débrouiller pour son pneu crevé, surtout que celui-ci ne devait même pas exister. Évidemment, cela ne me faisait pas plaisir de la laisser comme ça, mais je pensais en avoir assez fait, assez dit pour ce soir. De plus, je bossais pour elle pas plus tard que le lendemain, alors il me faudrait un peu de temps, au moins une nuit pour décanter tout ça et m’assurer que je ne serais pas du genre à me sentir honteuse chaque fois que je croiserais son regard, parce qu’autrement, ce serait vachement difficile d’aller au boulot.
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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mot doux de Contenu sponsorisé ► un
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