J’adorais mon boulot, j’étais fière de l’entreprise que j’avais montée et du succès qu’elle connaissait aujourd’hui. Lorsque je l’avais créée et que j’avais décidé d’en faire quelque chose de plus gros qu’un simple service de décoration intérieure comme précédemment, je me doutais bien que cette affaire me prendrait beaucoup de temps, de nombreuses heures à chaque jour. J’avais accepté cette réalité, si bien que les premiers temps, je pouvais passer dix, voire douze heures par jour dans les bureaux de la compagnie, sur la route pour aller voir les boutiques, rencontrer des investisseurs. Cependant, maintenant que le tout était bien lancé, je me permettais de respirer un peu plus. Mieux encore, j’étais maintenant en mesure de me permettre de travailler quelques jours, disons un par semaine, dans le confort de ma maison. C’était pendant ces temps-là que je remplissais diverses documents, répondais personnellement à des emails qui nécessitaient mon intervention et pas seulement celle de mon assistante. Bref, je demeurais productive, mais je n’avais pas besoin de constamment me déplacer, et cela me plaisait bien. Aujourd’hui, c’était un jour comme celui-ci, un jour où je savais que je restais chez moi. Lorsque je me levai, le matin venu, je me permis d’aller promener mon chien moi-même, profitant du temps chaud qui était en train de doucement revenir et du soleil qui chatouillait gentiment mon visage. Cette promenade terminée, je me dépêchai toutefois d’aller prendre une douche et manger mon petit-déjeuner, raison étant que contrairement à d’habitude, j’allais recevoir quelqu’un pendant cette journée. En effet, j’avais accepté, sans hésitation aucune, de discuter avec une amie que j’avais déjà vue auparavant de Jonas, mon neveu, qui avait besoin de faire une interview ou quelque chose du genre pour un travail à l’université. Franchement, cela n’aurait pas pu me faire plus plaisir qu’il lui propose de me choisir, et que finalement, le tout pouvait marcher. Limite heureuse que cela survienne d’ici quelques heures, voire quelques minutes à ce stade, je ne me fis certainement pas prier pour terminer de me préparer, et finalement manger un bol de céréales en vitesse afin de pouvoir ranger un peu, histoire que la maison soit impeccable comme elle l’était généralement les dimanches et ce, même si ce n’était pas le dimanche, j’en étais bien consciente. Je venais tout juste de terminer ce prompt rangement au moment où j’entendis la sonnette retentir. Normalement, cela ne me gênait pas que mon assistante, présente limite en tout temps lorsque venait le temps de bosser, mais puisque je n'attendais personne d'autre que cette demoiselle, je crus bon de lâcher, histoire qu'elle m’entende, peu importe où elle se trouvait ou ce qu’elle faisait:  « Je vais ouvrir ! » Je n'allais quand même pas la déranger pour cela quand même. J'étais exigeante envers mes employés, mais certainement pas capricieuse. Enfin, sauf quand on voulait me caser des rendez-vous le dimanche, mais ça, c'était une autre histoire. Sur ces mots, je me précipitai vers la porte d'entrée, et j'ouvris celle-ci avec un large sourire. Voyant à ses dires que la demoiselle jouait beaucoup sur la formalité - ce qui était bien, mais pas de mise avec les amis de mon neveu à mon avis - je tentai de détendre l’atmosphère en lui disant d’un air jovial:  « Bonjour Jade ! Viens, entre, je suis contente de te voir ! » Et là, je disais cela non pas parce que je voulais passer pour la femme toujours contente de voir les autres, ce n’était pas mon genre. J’étais toujours heureuse de pouvoir rendre service, qu’importe la façon. Suite à ces dires, je me décalai pour la laisser entrer dans la demeure, puis je lui dis:  « Installe-toi ! Tu préfères le salon, ou bien à l’extérieur, vu le beau temps ? » Je ne voulais pas me montrer trop envahissante non plus, d’où le fait que je ne lui proposai pas tout de suite quelque chose à boire ou à grignoter, même si évidemment, c’était là la prochaine étape. Avant tout, je voulais juste voir si je n’en faisais pas trop, ou quelque chose du genre. Après tout, peut-être qu’elle avait eu comme consigne de se montrer professionnelle, un truc comme cela, même si ça, ça avait plus le don de m’embêter qu’autre chose, surtout si cela venait d’une personne que je connaissais déjà, même si c’était vite fait. Enfin, je n’allais certainement pas la blâmer si elle décidait d’adopter une telle attitude, mais bon, je préférerais de loin que ce soit plus détendu, plus simple entre nous. Évidemment, cela ne voulait pas dire que je ne répondrais pas à ses questions du mieux que je pouvais, mais il y avait bien moyen de concilier les deux, n’est-ce pas ?

À l’intérieur ou l’extérieur, dans la cuisine ou le salon, le lieu où cet entretien prendrait place ne me gênait pas vraiment. Enfin, je n’irais pas jusqu’à proposer d’aller dans la salle de bains ou bien dans la remise, mais bon, disons que tant et aussi longtemps que Jade était à l’aise, moi, cela ne me dérangeait pas du tout. Après tout, j’étais dans ma demeure, et je n’avais pas honte de dire que celle-ci avait été aménagée par mes soins. Peut-être certains pourraient penser que c’était là un moyen de me promouvoir, mais moi, je me disais juste qu’il serait ridicule que mon emploi soit de dessiner des meubles et accessoires et décorer les maisons des autres lorsque ma propre demeure ne l’était pas. Et puis, je ne le cachais pas, bien souvent, je faisais usage de ma maison pour faire des essais, laisser libre-court à mon inspiration, trouver de nouvelles idées. Bien sûr, je faisais gaffe de garder ma demeure un lieu convivial, alors si quelque chose ne marchait pas, alors je ne le gardais pas ainsi bien longtemps. Par contre, en ce moment, le tout me plaisait, sauf peut-être le sous-sol qui, clairement, devait être quelque peu réaménagé. Mais ça, je n’en étais pas là, et ce n’était clairement pas aujourd’hui que j’allais m’adonner à ce genre de chose. Malgré le fait que j’étais fière de ma maison et que je l’aimais bien, je dus admettre que je fus contente que la demoiselle accepte d’aller s’installer à l’extérieur. Je le lui fis savoir par un large sourire, puis d’un signe de tête, je lui fis signe de me suivre vers l’arrière de la maison, soit où se trouvait la cuisine, histoire de sortir par la porte vitrée donnant sur la cour arrière. Puis, d’un geste de la main, je lui dis:  « Tu peux y aller, je te retrouve dans un instant ! » En réalité, j’allais la suivre de très près, je n’allais pas la laisser seule, quand même. Tout ce que je voulais faire avant, c’était d’attraper dans la cuisine le pichet d’eau fraîche agrémentée de menthe et de glaçons que j’avais préparé de même que quelques fruits frais, histoire de proposer un petit encas. Rien de bien important, mais quand même agréable à prendre, à mon avis. Je déposai le tout sur un plateau, et je sortis à mon tour à l’extérieur, déposant le tout sur une petite table entourée de deux fauteuils d’extérieur. Je pris place sur l’un d’entre eux, laissant Jade prendre le second, me disant que je n’avais pas besoin pour le moment de lui préciser qu’elle était entièrement libre de se servir, prenant pour acquis qu’elle allait comprendre que je ne mangerais pas tout cela toute seule. Évidemment, si je voyais qu’elle ne se servait pas ou hésitait à le faire, j’allais le lui mentionner, mais pour le moment je me contentai de porter mon attention en sa direction et je répondis à sa première question qui, en mon sens, n’avait pas grand-chose à voir avec son projet pour son cours, mais qui me faisait plaisir d’entendre malgré tout:  « Écoute, je vais très bien, et toi ? » J’avais déjà prévu à la base dans ma tête, surtout compte tenu du fait que je connaissais Jade depuis un petit moment maintenant, que le tout ne se déroulerait pas de façon parfaitement formelle et franchement, cela m’arrangeait. S’il fallait que je sois entièrement professionnelle avec les amis de mon neveu, je trouverais ça pas mal ennuyant. Après, je savais bien que la demoiselle devrait probablement garder un certain sérieux, puisqu’elle était là pour un travail d’école, mais quand même, il y avait moyen de trouver un équilibre entre le formel parfait et l’informel peu productif ? De plus, ce n’était pas comme si j’étais dans une salle de conférence austère, ou bien dans un autre immeuble ou même au siège social de mon entreprise, dans mon bureau. Je ne tardai d'ailleurs pas à le faire savoir à la jeune femme en lui disant, suite à ses propos:  « Ne t’en fais pas, je ne suis pas pressée ! Je n’ai nulle part où aller aujourd’hui, j’ai prévu de tout faire depuis la maison, donc j’ai tout mon temps. » Et puis, comment pourrais-je la limiter dans le temps alors qu’elle avait dit qu’elle-même se montrait intéressée par ce que j’allais lui dire. J’espérais juste que pour le coup, je serais à la hauteur, mais j’allais faire mon possible, c’était sûr et certain. Par contre, curieuse à mon tour, et intéressée par ce qu’elle faisait également, je crus bon de lui demander:  « Avant tout, voudrais-tu m’expliquer un peu plus amplement ton projet ? », me disant aussi que ce serait bien pour moi, histoire que j’oriente mes réponses de sorte à lui fournir des informations pertinentes, même si évidemment, je n’étais pas fermée à ajouter certaines choses pour sa curiosité personnelle, bien au contraire.

J’étais diplômée en design d’intérieur. Mon champ d’expertise avait toujours été ce qui concernait la décoration d’une maison, passant des couleurs de peinture aux meubles aux accessoires et à leur emplacement. Jamais je n’avais fait un cours d’économie quelconque et maintenant que la demoiselle me parlait du sien et en quoi son projet consistait, je devais admettre que cela aurait été fort pratique, même dans mon propre cursus scolaire. Après, peut-être en avaient-ils ajouté un, je ne savais pas trop, maintes années s’étaient écoulées depuis que j’avais quitté l’école, mais tout cela était pour dire que sans même feindre de quelconque façon, je trouvais le projet particulièrement intéressant. Voilà pourquoi je ne me gênai pas pour écouter Jade jusqu’au bout de son explication, me montrant encore plus ravie quand celle-ci me dit que même si elle changeait d’option et que par conséquent, ce cours ne compterait peut-être plus dans son cheminement scolaire, elle s’intéressait au fait de lancer son propre commerce, sa propre boutique de vêtements, Inutile qu’à ce moment précis, j’eus un large sourire, ne pouvant que me montrer heureuse de voir une jeune femme avec tant d’ambition. Était-ce ma fibre maternelle à caractère quelque peu carriériste qui me faisait réagir ainsi ? Oui, c’était fort probablement, mais je ne m’en montrais pas vraiment complexée, pas un seul instant en fait. Je n’allais quand même pas garder pour moi le fait que j’étais toujours émerveillée de voir des gens avec des idées, des projets, alors que je ne pensais pas qu’il y avait quelconque mal à ça. Gardant donc le sourire, je signifiai ainsi que j’avais accusé réception de toutes les informations que Jade m’avait transmises et que j’étais maintenant prête à répondre à ses questions. Contente de voir qu’elle se servait dans le plateau de fruits sans que j’aie besoin de lui demander au final, je fis de même, mangeant une fraise tandis que je patientais, le temps qu’elle fouille dans ses notes et ce, sans faire ou dire quoi que ce soit de plus, me disant que ce n’était pas nécessairement utile de la presser alors que moi-même je ne l’étais nullement, comme je l’avais signifié plus tôt. Puis, une fois qu’elle fut prête, je l’écoutai attentivement me demander le budget à prévoir pour démarrer une entreprise. Il s’agissait là, à mon avis, d’une question parfaitement légitime, mais en mon sens, plutôt vague et compliquée à répondre en quelques phrases, surtout pour une personne comme moi qui n’avait pas vraiment les termes économiques pour l’expliquer. Quand j’avais décidé de faire de mon entreprise quelque chose de plus gros par la création de meubles et accessoires, je m’étais essentiellement fiée à des personnes de confiance et surtout expertes en la matière. Évidemment, j’avais appris quelque peu de mon côté, mais bon, ça ne remplaçait pas un cours basé sur ça. Par conséquent, donner une réponse avec des termes parfaits n’était pas pour moi, mais je ne pouvais pas et je ne voulais pas laisser Jade sans réponse, surtout que je pensais être capable de formuler quelque chose. Je m’octroyai donc un bref moment de réflexion, puis une fois que je crus avoir tout en tête, je dis:  « Je ne crois pas qu’il est possible de mettre un montant exact sur le budget à prévoir. Tout dépend de l’entreprise que tu veux former, la taille, tout ce qui vient avec. » Sachant ma réponse bien vague pour le moment, j’avais bien l’intention de la rendre plus précise, et je n’attendis pas plus longtemps pour le faire en ajoutant:  « Mais une chose est certaine, c’est qu’avant de te lancer, il faut prévoir toutes les dépenses monétaires possibles et imaginables. Même le moindre petit détail ! Et puis, il faut penser que la première année de ton entreprise ne va pas rembourser ses dépenses, il se peut que ce soit long, donc il faut penser à quelques économies de secours pour ne pas te retrouver sur la paille. » Tout cela étant plutôt abstrait, je décidai d’illustrer mon propos par un exemple personnel, aussi bien que je le pouvais, en affirmant:  « Personnellement, j’ai dû prévoir tous les coûts par rapport à la création de ce que je dessinais; les matériaux, machines, les gens pour les fabriquer. Ensuite, j’ai dû penser à tout ce qui concernait la vente, la publicité de la marque… Puis éventuellement, quand l’entreprise a pris de l’ampleur, j’ai dû penser à trouver un endroit pour installer le tout, parce qu’à la base, j’ai commencé le tout dans mon sous-sol ! » Un petit rire que je ne jugeais pas mal placé, et je terminai en disant, sans trop réfléchir pour le coup:  « Par exemple, lorsque tu ouvriras ta propre boutique, il faudra que tu songes à trouver un atelier pour confectionner les vêtements, je suppose. Des fournisseurs pour le tissu, un local, des employés, tout ce qui faudra pour décorer la boutique… Plein de choses ! » Par là, je ne voulais pas la décourager, bien loin de là, et je le prouvai en concluant, une bonne fois pour toutes:  « Après, il y a moyen d'avoir de l’aide, de commencer plus petit et grossir après ! C’est ce que j’ai fait personnellement, et je ne crois pas que je m’en suis trop mal sortie. » Je terminai mes dires par un sourire, histoire de signifier que pour moi, ma réponse était complète. J’espérais juste que pour le coup, elle lui serait convenable, bien que je n’étais pas du tout fermée à ajouter des précisions si nécessaire, bien au contraire.

Lorsque la demoiselle en vint à ses propres conclusions concernant ce qui doit être fait pour réussir à monter sa propre entreprise, je ne pus faire mieux que d’acquiescer d’un signe de tête, histoire de confirmer ce qu’elle venait de dire là. Après, je ne pouvais parler que d’un point de vue subjectif. Peut-être que dans certains cas, des entrepreneurs visaient très haut dès le départ et cela fonctionnait, tandis que d’autres ne voulaient qu’un petit commerce, une petite entreprise et que ça ne fonctionnait pas. Qu’est-ce qui faisait en sorte que ça réussissait ou ça foirait ? Certains détails, je supposais et parfois, peut-être que c’était un coup de chance. Enfin, moi je remerciais Dieu chaque jour pour avoir fait en sorte d’avoir encore plus de succès que je ne l’aurais imaginé, mais bon, il y avait beaucoup de boulot derrière ça aussi, quand même, je n’allais pas le cacher. Mais bon, dans l’ensemble, l’important pour commencer, c’était d’avoir tout le nécessaire déjà, parce que sinon, ça faisait brouillon et les dépenses deviendraient pas mal plus importantes que prévu. Bien sûr, ce n’était pas tout qu’on pouvait trouver dans les magasins, bien loin de là. Enfin, dans certains domaines, peut-être que si, mais dans d’autres cas, c’était un peu plus complexe que ça. Dans mon cas, trouver des meubles à proprement parler n’avait pas été le plus difficile; c’était avoir le nécessaire pour les fabriquer qui avait été plus complexe, comme j’en fis part à la jeune femme en affirmant:  « Un peu des trois, je te dirais. Dans ce cas, n’importe quel moyen, légal, évidemment, reste bon pour obtenir le matériel. » Un petit sourire amusé apparut au coin de mes lèvres à ce que je pensais être une petite blague, même si évidemment, j’étais capable de faire mieux que ça, quand je faisais un effort bien sûr. Cependant, faire un spectacle d’humour n’étant pas ma priorité, je réfléchis plutôt à comment étoffer ma réponse, puis je finis par dire, me permettant de répondre également à sa seconde question par la même occasion :  « Je t’avoue que dans mon cas, j’ai eu de la chance, parce que j’étais déjà connue du milieu avant de lancer ma marque. J’ai passé plusieurs années à me concentrer sur le design d’intérieur, donc j’ai appris à connaître les fournisseurs au fil du temps. Et puis, que tu le veuilles ou non, tu t’entends toujours mieux avec certaines personnes. Du coup, ce sont vers eux que je me suis tournée lorsque j’ai voulu mettre en vente mes propres créations. » Réalisant que par après que ma réponse ne couvrait pas totalement ce qui concernait le fait de trouver le matériel et que du matériel, j’en avais eu grandement besoin pour créer mes produits, je marquai une brève pause, puis j’ajoutai:  « Ensuite, en ce qui concerne le matériel, je n'ai pas eu le choix, je suis allée frapper à certaines portes pour trouver des personnes qui voulaient me venir en aide. Quand tu débutes, c'est probablement ça le plus difficile; trouver certaines personnes qui auront suffisamment confiance en toi pour investir, parce qu’eux, ils ne savent pas ce que tu leur donneras en retour par la suite. » Enfin, il y avait toujours des ententes de faites pour ce genre de chose, mais il n’en demeurait pas moins que les gens y allaient à l’aveugle, devaient faire confiance en leur instinct une fois de temps en temps. Puis, pour conclure mon propos, je décidai d’ajouter, espérant avoir été quand même pertinente dans mes dires:  « Ce que j’ai appris par contre, c’est que lorsqu’on te propose de l’aide, tu dois le prendre en considération et ce, même si la personne qui te le propose n'est pas dans le domaine. On ne sait jamais, peut-être que cette personne a des contacts ailleurs, pourrait même t’aider à un moment donné et ce, sans que tu ne le saches. Du coup, même si toutes les méthodes sont bonnes, je crois que les contacts, c'est la meilleure façon. Ce n’est pas obligé d’être du direct à chaque fois, mais c’est toujours bien d'avoir un petit carnet de bonnes adresses. » Ce que je ne mentionnai pas toutefois, parce que je ne voulais pas m’imposer et que je ne voulais pas non plus perturber le projet de Jade, c’était que moi-même, dans le cas où elle voulait vraiment partir sa propre affaire, je serais ravie de l’aider. Je savais bien que je n’étais pas dans le domaine des vêtements, mais comme je l’avais dit, toute aide est toujours la bienvenue. Après, si elle ne préférait pas, ce n’était clairement pas la fin du monde, et de toute façon, nous n’en étions pas là, où du moins, selon ce que j’avais compris, pas exactement, pour le moment.