PEARL&nathanael → il n'y a un ensorcelement que si la personne croit réellement en la magie, parfois c'est juste une sensation d'ennivrement !
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PEARL&nathanael → il n'y a un ensorcelement que si la personne croit réellement en la magie, parfois c'est juste une sensation d'ennivrement !


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mot doux de Invité ► un Dim 24 Avr - 12:18
L’on ne peut construire le monde d’imagination, c’est impossible. L’on s’imagine souvent que tout va s’empiler comme les corps brulés ou pendus des sorcières mais que nenni. Les gens ont parfois trop d’imagination. Non vraiment ? Des sorcières, de la magie ? Je venais d’une contré un peu plus lointaine. Ma vie était dessinée par une ville aussi grande que San Francisco. J’avais grandie dans cette ville qui pour certains était la ruée vers l’or. C’était le cas de mon père qui oui, croulait sur l’or. Ma mère avait été appâtée par ses dires qui courraient les rues de Pasadena alors qu’elle n’était qu’une mexicaine, fille de fermier avant de partir à cheval après le bout du pays. Elle était une aventurière qui tomba amoureuse d’un riche marié. Mon père. Le reste de mon histoire ? Je n’en parle pas vraiment enfin disons que je ne parle pas vraiment de mon passé tout court. J’ai fait le chemin inverse emprunté par ma mère pour arriver ici, à Pasadena. Tout semble tellement différent dans cette ville. Tellement. Je ne savais pas vraiment si j’étais faite pour revenir ici même si je n’étais jamais venue dans mes souvenirs et pourtant j’étais là, face à cette maison qui avait été mon logis pendant deux mois. Je la louais pour quelques sous à la banque. J’étais devenue l’apprentie du docteur de la ville, ayant reçu une éducation assez approfondie et des études quand j’étais à San Francisco, j’avais la chance d’en connaitre des choses même si ce n’était pas commun pour une fille. J’étais intelligente et si ça gênait un homme ? Et bien tant pis mais j’étais bien trop mystérieuse, bien trop secrète. Des souffrances ? Oui, j’en avais eue et j’aurais pu croire aux sorcières si j’y réfléchissais bien. Mais non, je ne voulais pas y croire. A part deux ou trois amis, je ne connaissais pas grand monde. Cette ville fonctionnait assez étrangement à mes yeux. J’évitais de me rapprocher des peuples. Ils étaient parfois aussi assez méfiants. La petite nouvelle qui s’y connait en médecine et connait aussi des noms d’étoiles comme si elle avait trop d’intelligence. J’étais hors norme et peut-être que c’était pour ça qu’on m’évitait par moment. Bref, je devais quand même me nourrir, c’est pourquoi j’avais été cherché mon pain simplement. J’évitais les regards, je n’écoutais pas les murmures. Je me faisais petite et je ne faisais même pas attention à la boulangère qui me semblait peu familière. J’avais rapidement été cherché quelques herbes à l’épicerie, surtout de quoi cuisiner et j’étais rentrée chez moi dans ma robe bordeaux et ma cape par-dessus pour ne pas attraper froid. Une brume couvrant mes pas et me rendant presque invisible au fil de mon éloignement du village enfin du centre du village. Il faisait tellement flou. La nuit passée, la pluie avait nourrie les terres et on sentait encore l’humidité. Nous avions beau être en Californie là ou il fait souvent chaud mais le printemps était glacial. Certains accusaient les sorciers mais je n’accusais rien d’autres que le destin. Ma cape était d’un rouge assez sombre, allant à la perfection avec mes yeux bruns qui étaient mis en valeur. Un panier à la main, j’arrivais après une grosse dizaine de minute dans la fermette que j’habitais non loin de celle d’une veuve avec deux enfants. J’ouvrais ma porte, posant le panier sur ma table de salon. C’était tellement petit. Je n’avais qu’une cuisine, un lit, une table et un petit fauteuil. Bon d’accord, je n’avais clairement pas besoin de plus mais cela me faisait parfois bizarre comparé à mon grand manoir. Je détachais le cordon de soie qui nouait ma cape autour de mon cou. Dehors, il faisait tellement froid pour un matin de printemps. Je retirais ma cape mais ne la laissant pas tomber sur le sol. Je la rattrapais à son vol malgré sa lourdeur et j’utilisais la capuche qui avait précédemment recouvert mes cheveux longs et bouclés lâchés sauvagement sur mes épaules et se terminant dans le bas de mon dos. Je retournais face à mon panier, prenant le pain frais et un couteau pour avoir une tranche. Je regardais autour de moi après un fruit ou deux mais je n’avais plus rien été cueillir depuis trop longtemps. Je laissais le pain, vidant rapidement le fond d’herbe de mon panier et je gardais celui-ci à mon bras.  J’allais aussitôt recherche ma cape, la nouant rapidement autour de mon cou et sortant en laissant la porte ouverte, je me dirais vers le 3 mètres carrés qu’était mon jardin, allant vers le petit framboisier que j’avais moi-même planté. Je prenais quelques framboises prêtes à être mangée dans le creux de ma main, quelques fraises sur le fraisier et je souriais. J’adorais ça, cueillir mes fruits frais. Je les posais dans le fond du panier, répétant mon action pour quelques légumes frais. Une ou deux carottes, des tomates enfin de quoi faire mon potage qui me tiendrait en forme pour quelques jours encore. Je rentrais alors, la porte me semblant un peu plus refermée que je ne l’avais laissée. Je l’ouvrais donc, sentant mon pouls s’accélérer tandis que je laissais mes souliers frapper le sol. Mes souliers étaient encore ceux de San Francisco, pour certains c’était de la haute couture pour moi c’était simplement une paire de chaussures d’une qualité assez bonne pour qu’elle vive encore. Je laissais tomber la capuche de ma cape. « Il y a quelqu’un ? », demandais-je alors que mon chat descendait de mon lit, se rapprochant de moi en miaulant. C’était peut-être elle qui avait été contre la porte ? Je n’en savais rien. Je sentais encore cette peur. « Répondez-moi… », disais-je alors que j’entrais un peu plus, m’éloignant ainsi de la porte. Je posais le panier sur la table juste à côté de mon pain. Juste à côté de l’emplacement du couteau que j’avais utilisé. Je plaçais ma main sur celui-ci, paniquée mais ayant le besoin de me sentir en sécurité. Mais le couteau n'était plus là !
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mot doux de Nathanael I. Pilliwickle un Mer 27 Avr - 18:58
Le soleil n'avait pas encore pointé le bout de son nez lorsque le coq chanta. Je ne pris même pas la peine d'ouvrir les yeux et enfouis ma tête sa la couverture de laine légèrement rugueuse. Un grognement de mécontentement s'échappa de mes lèvres. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il que je me casse le dos à faire un travail de bons à rien ? Non pas que je me considère mieux que tout le monde, enfin...si un peu quand même. J'avais assez de cervelle pour comprendre que je n'étais pas comme les autres jeunes de mon âge. Ce n'était pas une question de titre car si j'en avais un on me l'avais caché à la naissance mais plutôt de sélection naturelle. Et dire que j'avais eu mes chances de quitter ce patelin, m'en aller pour enfin vivre en ville. J'avais réussi à obtenir une place à l'école d'ingénieurs à Harvard et je devais être parti il y a plusieurs mois. Aujourd'hui j'aurais pu vivre sur un campus, entouré de gens au même potentiel que moi, assoiffés de savoirs et avec cette envie dévorante de laisser sa marque, de changement. Entre soirée à l'ivresse intellectuelle et journée transcendante, mon avenir se formait devant moi. S'était formé, correction. Au lieu de tout ça je me retrouvais toujours coincé dans un village où la superstition se mêlait aux petits élans d'intelligence. On ne pouvait pas dire qu'on visait bien haut ici. Entre le commerce, l'élevage et l'agriculture, les fêtes de village était certainement les seules animations de l'année. Sans compter les rumeurs qui se colportaient aussi vite que le vent. Les langues s'étaient particulièrement musclées il y a quelques mois de cela, et pour cause : ma mère avait fait son grand retour. Je ne l'avais pas très bien pris et le sol poussièreux de la rue principale avait presque pris l'empreinte de mon visage à force d'y être jetté de force par le propriétaire du saloon. On gérait comme on pouvait. Résultat des comptes, j'étais pas parti et j'étais à la botte d'un des médecins. L'aube était fraîche, Je serrais un peu mon vêtement et commençais ma marche matinale. A traversé les bois, le récit d'un soulard me revint en mémoire : celui concernant une sorcière à la cape rouge. Le simple mot faisait tremblait la populasse surtout que sa tête était mise à prix. Je n'étais pas assez crédule pour y croire mais pas assez fou pour ne pas y faire attention. L'argent était une parfaite source de motivation. Il n'y avait qu'à voir les chercheurs d'or. J'étais encore bien loin du centre ville lorsqu'un mouvement attira mon attention : une forme rouge. La fable encore bien ancrée dans mon esprit et l'adrénaline faisant son effet, je me mis à poursuivre cette forme surnaturelle. Ce ne fut pas long. La silhouette à présent humanoïde entra dans une petite maison. Je fis le tour et me glissais le long du mur pour voir un peu mieux. A travers un trou j'y revis le rouge : une cape. Si ça se trouvait c'était la sorcière. La porte était ouverte, je m'y glissais. Ce n'était pas bien grand. Je m'imaginais qu'avec tous ces pouvoirs démoniaques, on aurait envie d'un peu plus d'aisance. Un couteau était posé sur une table, je m'en saisis : on ne sait jamais, et me cachais derrière la porte lorsque j'entendis des pas revenir. Mon coeur battait la chamade. Quelque chose me disait que c'était une mauvaise idée. Un voix féminine s'éleva dans le petit jour, quémandant l'identité d'un intrus dont elle avait certainement reniflé l'odeur. Je la laissé s'avancer et quand elle fut suffisamment loin, je claquais la porte et me positionner entre les deux. Hors de question que le butin ne m'échappe. “Arrière sorcière!” ordonnais-je d'une voix plus fébrile que je ne l'aurais cru. Je la menaçais du couteau, peu sûr de ce que je devais faire à présent. Ah ben bravo ! T'as pas l'air d'un idiot maintenant. “Vous avez une corde ?” demandais-je alors que mon cerveau tournait à mille à l'heure. Si je voulais l'argent je devais la ramenais au shérif. “Wow vous êtes bien jeune et petite pour une sorcière de si grande renommée.” m'exclamais-je un peu contre mon gré. “Et jolie.” Ce qui n'était pas faux.
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mot doux de Invité ► un Dim 15 Mai - 22:23
Je n’étais jamais sereine et il fallait avouer que la ville de San Francisco ne m’avait jamais fait de cadeaux. Pourtant je voulais me dire que j’avais peur pour rien cette fois-ci. Je me sentais oppressée par cette peur qui se prenait de moi. Je sentais mon cœur s’accélérer pourtant en tentant d’être sereine, je m’élançais dans quelques pas, retirant la capuche de mon manteau mais je n’aurais pas dû. Non. Je n’aurais pas dû. Je le sentais au sursaut que je fis lors du claquement de porte. Un son qui m’effrayait comme beaucoup d’autres d’ailleurs. Des pas dans mon dos. Je sentais cette odeur de lavande du jardin mais elle ne m’aidait pas à rester calme. Non pas du tout. Je m’arrêtais pourtant et me demandant depuis quand je suis une sorcière enfin surement à ses yeux mais je ne comprenais rien du tout. J’avais cette envie de me mettre loin dans un coin en pleurant comme un bébé mais je devais rester forte. J’étais forte. Je me retournais pour lui faire face, oui enfin et je le voyais me menacer avec le couteau. Bien sûr, il perdait en crédibilité en me demandant si j’avais une corde. J’arquais les sourcils sans même répondre à cette question alors qu’il semblait assez mignon mais je secouais doucement la tête quand il me complimentait. Je n’avais même plus peur pour un sous et ce n’était pas le couteau qui allait m’effrayé, j’avais déjà été blessée à San Francisco et kidnappée aussi donc on était loin de me faire peur en me disant que je suis jolie. Pourtant pour qui j’allais paraitre. « Vous n’êtes pas effrayant non plus enfin si au début… », je riais doucement, un peu nerveuse mais j’avais peur de l’énerver aussi. « Pardon… c’est enfin… », C’était la pression qui descendait, oui enfin la peur. « Pour qui me pensez-vous ? Je n’y rien d’une sorcière, je veux juste faire de la soupe et écraser des fruits sur mon pain frais… », disais-je en fronçant les sourcils tandis que je baissais les yeux vers mon panier en osier que j’avais rempli directement de mon jardin. « Et je n’ai pas de renommée enfin… je pense ! », soufflais-je en lui offrant un sourire alors que je pointais le couteau du doigt. « Pouvez-vous ? », lui demandais-je alors en tendant la main. « J’en ai besoin pour couper mes légumes mais la prochaine fois, venez avec une corde ! », lui disais-je d’un ton taquin. Je savais que je prenais des risques en usant d’humour et de taquinerie avec un homme qui me prenait pour une sorcière mais je n’étais pas coupable. Ça, je le savais. Je savais bien que je pouvais paraitre suspect par ce que j’étais nouvelle dans le coin, j’avais de l’argent et j’avais aussi de l’intelligence en médecine mais bon. J’inspirais doucement en fronçant le nez. « Je suis juste une jeune femme apparemment jolie mais pas une sorcière… la seule sorcellerie dont je peux user ce sont mes charmes et ils ne sont pas si bons ! », lui disais-je en haussant les épaules. « Puis-je cependant vous proposer quelques fruits ? », bon d’accord proposer ma table à un inconnu qui m’a menacé ? Autant dire que c’était bien tordu mais je priais pour qu’il ne soit pas têtu non plus et ne reste pas dans son monde illusoire dans lequel je suis une sorcière et qu’il est le vilain chasseur. J’étais autant sorcière qu’une souris est un chat !
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