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mot doux de Invité ► un Dim 7 Fév - 22:38

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Bientôt minuit ? Pourquoi devais-je encore travailler aussi tard après mon rendez-vous de la saint-valentin ? Je n’en savais rien. Non, je n’en savais rien. Je pouvais dire non de toute façon, je n’étais pas vraiment compliquée à vrai dire. Je voulais juste bosser, bosser et apprendre plus de choses et même si ce rendez-vous c’était bien passé après tout. Pourquoi ce plaindre ? Charly n’était pas un mauvais garçon mais quel garçon je voulais ? Personne. Je ne voulais pas d’un menteur qui pourrait tricher avec moi. Je ne voulais même pas laisser une personne m’approcher de trop pour ouvrir le fond de mes pensées parfois trop tristes, parfois trop profondes mais parfois trop pitoyable. Je m’étais concentrée de retourner au boulot encore dans ma robe rouge patineuse, les cheveux lâchés et chassant mes talons par des chaussures confortable aussitôt que j’étais dans la voiture. Je voulais en direction de l’hôpital, attrapant mon paquet d’m&m sur le tableau de bord et les mettant dans mon sac. Je regardais l’heure sur le compteur, minuit. J’allais bientôt arriver en retard. C’était bien ma veine. Je soupirais doucement en prenant un bâton de chinois que j’utilisais dans les cas d’extrêmes urgences et une fois dans le parking, j’attachais à l’arrache mes longs cheveux sombres, laissant une des mèches tomber le long de mon cou. Je sortais de la voiture, j’allais rapidement vers l’entrée du personnel en courant. Mes ballerines m’échappant pendant quelques secondes mais je les retrouvais bien que le noir soit un peu trop présent. Je ne tentais pas d’y penser. Je haïssais le noir. J’en avais peur mais les faibles halos des lampadaires m’aidaient. Je tentais de rester non loin d’eux jusqu’à la porte que j’ouvrais. Je courrais dans les couloirs à l’allure d’une gazelle ou pas du tout. Mes pieds laissaient un bruit sourd tandis que j’ouvrais subitement la porte de la morgue pour regarder celui que je remplaçais en lui souriant. « Désolée… c’est le soir des amoureux et même sans amoureux… », disais-je pour excuser ma tenue tandis que j’hésitais encore à changer devant lui. Il se levait en prenant son chips. Un jeans délavé et une barbe vieille de trois jours, il approchait en laissant un sourire un peu pervers se dessiner. « J’aime beaucoup le décolleté ! », disait-il en bataillant sur mon visage. Je fronçais les sourcils, ne battant même pas des cils pendant quelques secondes tandis que je chassais le chips en miette baveux sur ma joue en le regardant. « Tu peux y aller, je prends la relève ! », disais-je en allant chercher ma blouse d’assistante du médecin légiste. On ne pouvait pas vraiment faire grand-chose. On devait juste surveiller les arrivées, remplir les formulaires et notifier les lésions qui sont visibles à nos yeux. Je n’ouvrais jamais les corps, je pouvais regarder le professeur le faire mais je n’étais que son  larbin pour les soirs où il faisait des chocapics avec sa femme dans le fond ? Je ne le voyais pas ainsi mais c’était amusant à dire. Je lui devais beaucoup, je savais qu’il aimait mon travail et qu’il avait bataillé pour me faire entrer aussi vite dans une université à laquelle je n’avais même pas postulée. Berkeley ? J’avais lâchée Berkeley mais j’avais mes raisons. C’est comme abandonner du chocolat belge pour un chocolat suisse. Pourquoi ? Berkeley était une université bien plus connue que celle de Pasadena mais j’étais là pour une raison donc je ne parlais pas mais qu’importe. J’attendais qu’il soit parti pour mettre les écouteurs dans mes oreilles et brancher mon ipod à ceux-ci. Je le glissais dans la poche de ma blouse avant d’aller voir qu’un corps était prêt et m’attendait aux urgences. Je haïssais tellement aller chercher les morts aux urgences car c’était triste. Bien souvent, une personne de sa famille était là à me regarder aider à préparer le brancard. Je haïssais ça. Ça rendait tout ça plus difficile. Mon métier. Bosser avec des morts m’empêche parfois d’avoir un contact humain et ayant peur bien souvent de trop de choses… je m’y sentais en sécurité. J’étais en sécurité. Enfin non pas vraiment. Il fallait mieux se dire que oui que le contraire. Je m’enfermais sur moi-même mais là n’était pas le sujet. Je devais bosser. Je prenais le paquet de m&m’s dans ma main et je sortais alors de la morgue en mangeant quelques boules. Je montais un étage de plus avec l’ascenseur et j’allais aux urgences. Je me rendais aussitôt à l’endroit où on m’avait appelé. J’aidais les infirmiers et je mettais un peu d’intimité au cadavre tandis que je retournais à l’ascenseur. Un ballon rose de la saint-valentin attaché au brancard que l’on m’avait passé. C’était glauque. L’amour. Comment il était mort ? Papi c’est étouffé avec l’arrête de la truite de sa femme… qui était restée dans le fond de sa gorge mais qui n’a pas voulue le laisser respirer au moment de l’orgasme. Chacun sa mort, ils ont tentés de le sauver aux urgences mais trop tard. D’ailleurs notons que le cadavre semblait très heureux au moment de sa mort si vous voyez ce que je veux dire. J’accuse le viagra quand même. Enfin bref, c’était presque pervers ce truc. Mais je retournais à la morgue, passant un couloir, j’entendais tout de même enfin après plus de 25 mètres les chocolats tomber au sol. MERDE. Je n’allais pas laisser ça trainer ? Imaginez qu’un médecin tombe ? Qui soignerait ses patients ? Moi ? Mais ils allaient tous finir à la morgue et ça sera ma faute. Je faisais demi-tour, prenant le brancard de monsieur qui a la tour eiffel avec moi. Je marchais en arrière pour changer de couloir mais BAM. J’aurais dû regarder mieux avant de tourner. Je tombais sur le sol. Les fesses dans un seau rempli d’eau. Ma robe rouge était sauvée mais pas mes fesses et mon shorty. Non. Pas elles. Le paquet de petites sucreries s’étalant sur le sol après avoir volés dans les airs sous ma chute. Tout ce qui monte doit redescendre ! Le brancard ayant chuté dans ma chute pour faire tomber monsieur sur sa tour eiffel, un gros CRAC se fit entendre. « Ouille ! », protestais-je non pas pour moi mais pour le zizi de monsieur papi. Je tournais alors mon visage vers la personne ou l’engin qui m’a foncé dedans.
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mot doux de Nathanael I. Pilliwickle un Dim 14 Fév - 18:46
Nate & Pearl
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Qu'est-ce que je foutais là ? Non mais sérieusement ! Dîtes-moi un peu ce que je foutais là ! C'est hyper glauque ici. En cinq mois de bons et loyaux services on ne m'avait encore jamais envoyé à la morgue. C'était une punition ? Parce que j'avais demandé ma soirée pour la Saint-Valentin ? J'étais sûr que c'était un coup bas de mon boss pour me faire payer mon culot d'avoir demandé un peu de temps libre. A tous les coup c'était le type de mec qui devait être un célibataire aigri, entouré de chats et de plats préparés tout en passant ses nuits à mater du porno. Franchement qu'est-ce qu'il y avait de mal à vouloir célébrer l'amour hein ? Non pas que je sois un gros romantique, fleur bleue et compagnie mais bon quand on est célibataire pendant trois longues et pénibles années, on apprend à apprécier la compagnie féminine. Au lieu de ça je me retrouvais en plein milieu de la nuit dans un bâtiment dont l'atmosphère vous met la chair de poule, avec un sérieux problème d'alimentation électrique et qui ne souffrirait pas d'une redécoration intérieure. Du peu de films d'épouvante que j'avais eu le malheur de voir dans ma vie j'avais l'impression d'avoir été casté pour être figurant dans un remake de catégorie B particulièrement sanglant. J'étais sur les dents. Cet endroit me fichait la trouille. Je voulais être n'importe où mais pas là. Pourquoi pas avec Summer, à l'embrasser encore et encore, posais mes mains où elles ne devraient habituellement pas aller, respirer son parfum. Ouais bon je sais ce n'est pas du tout glamour ou romantique mais qu'est-ce que je peux y faire ! Je suis un mec et un mec pense à ces choses-là. Je crois que j'étais presque aussi frustré que Grant. Et ça voulait tout dire...Soudain le grincement d'une porte résonna dans les couloirs, je me tétanisais. Un voleur ? Un meurtrier ? Un zombie ? Je n'eus absolument pas de problème à envisager les trois scénarios. Par contre dans aucun je survivais. Enfin, peut-être dans le cas du voleur, avec un peu de chance il serait con comme ses pieds et j'aurais une chance de survie. Mais un meurtrier qui entre dans une morgue, on sait tous ce que ça veut dire. Le gars est pas clair dans sa tête, peut-être un cannibale. Alors moi, fraîche appât encore frétillant ! Bon appétit ! Quant au zombie, ben voilà quoi ...je crois qu'il y a assez de film dessus pour comprendre la montée d'adrénaline. Histoire de calmer mon imagination beaucoup trop débordante, je décidais de mettre mes écouteurs et d'écouter un peu de musique. Soirée de Sain-Valentin, soyons mielleux et optons pour des chansons d'amours. What goes around comes around de Justin Timberlake commença à jouer. Ouais bon, on fait avec ce qu'on a. Prenant mon balai comme un micro, je me mis à chanter et danser tout en nettoyant. Je remerciais le ciel qu'à cette heure de la nuit, personne ne traînait dans les parages. Je poussais mon chariot quand ce stupide ballon en coeur resta coincé dans la porte quand mon pied rencontra une bille jaune. Une bille ? Non un M&M's. Je le ramassais. Ben qu'est-ce que ça foutais là ça ? L'espace d'une seconde je crus que Summer me faisait une surprise sachant combien j'aimais ça. Mais ma réflexion s'arrêta là car je m'étalais de tout mon long sur le sol fraîchement nettoyé et encore mouillé. Je grommelais. “Vous regardez jamais où vous allez dans cet hôpital ou quoi ?” Et oui, longue histoire. Je me retournais et devant moi une jeune en robe rouge sexy, les fesse dans mon seau d'eau. Augmentation de la température...stoppée par un M&M's sur la tête. Le crack fut assourdissant. “Oh ! C'était quoi ça ?” Je vérifiais un instant que ce n'était pas moi. Ouf, RAS.J'aperçus alors le brancard renversé et le corps étalé. “C'est pas lui j'espère ? Il est mort ?” Ben oui gros bêta ! T'es dans une morgue ! A moins que mademoiselle aime les mannequins du troisième âge, monsieur papi était frais ... et raide. “Ahhhhhhhhhh !” criais-je entre dégoût et souffrance quand j'aperçus le tuyau cassé.

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mot doux de Invité ► un Sam 26 Mar - 18:57

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Il fallait avouer que je m’étais déjà retrouvée dans des centaines de situations dont on ne veut pas. Je n’étais clairement pas habituée à ce genre de choses. Non. Etre normal et devoir me refaire une vie sans laisser les gens m’attaquer enfin… je ne parle pas par-là de vampire ou quoique ce soit. Si tant est que cela peut exister mais non. J’ai bien d’autres démons. Être la fille de mon père n’est pas facile. Bon par contre, me retrouver les fesses dans un seau c’était bien différent. Je fermais délicatement les yeux sous cette sensation désagréable de l’eau frôlant ma peau. Je ne savais pas si j’allais me relever facilement au point où j’avais honte de comment j’allais passer en me relevant. Je préférais ne pas essayer. Peut-être paraitrais-je clairement idiote ? Peut-être pas. Je n’en savais rien après tout. Je soupirais doucement et écoutant alors le coupable geindre en me demandant si je ne regardais pas ou j’allais. Je le regardais en fronçant les sourcils. Il était dans une position plus agréable que la mienne d’après moi. Je le voyais recevoir un m&m’s sur la tête et je souriais enfin c’était avant le CRACK qu’on entendait tous les deux à la chute de mon nouvel ami. Je tournais mon regard vers ce corps bien trop sans vie mais pas assez pour arrêter d’avoir le pénis… quoique maintenant il doit avoir mal sans le sentir. Enfin étrange. Je grimaçais doucement. « Merde, mon prof ne va pas être content ! », annonçais-je alors qu’il me demandait si le cadavre était mort. Je fronçais les sourcils en tournant mon regard vers lui. J’en riais doucement en secouant la tête. « T’es sérieux ? », lui demandais-je alors que cette question aussi n’avait pas de réponses enfin si une réponse logique et qui sera dans tous les cas… impossible de contredire. « Non, il n’est pas mort, juste muet et incapable de crier… à la douleur ! », lui disais-je en me redressant, les fesses un peu mouillée et la robe pas vraiment en place. Je m’occupais de la replacer correctement tandis que je me rendais vers le cadavre. Trop lourd pour moi et avouons que c’était un gros problème. « Ne me dis pas de toute façon que tu n’as jamais vu de pénis ou même d’hommes nus ! », disais-je en me tournant vers lui, un peu plus curieuse. Je me laissais aller à regarder plus attentivement les traits de son visage. Il devait avoir même pas 20 ans ? Enfin je n’en savais rien après tout l’âge fait souvent des grosses surprises. Je reculais un peu du cadavre, tendant la main au jeune homme par terre qui apparemment dormait sur mes chocolats. « La saint-valentin est mortelle pour beaucoup de monde… mais il n’est pas mort d’ennui… juste en plein acte ! Son cœur n’a pas tenu… c’est flippant ça ne présage rien de bon pour votre futur… je parle des hommes, les femmes ne se retrouvent pas dans des positions aussi embarrassante ! », je riais doucement en fronçant le nez tandis que je lui tendais la main. « Pearl… je m’appelle Pearl… c’est mieux si tu arrêtes de regarder son pénis… en te concentrant sur autres choses et si possible pas sur mes fesses car je vais devoir le ramasser et je suis tout à faire consciente que ma jupe est trop courte ! », lui disais-je avant de me tourner comme je l’avais dit. Je prenais la bâche sur le sol pour la mettre sur le vieil homme étendu sur le sol. Je me tournais enfin vers le brancard pour le redresser. Regardant alors la situation. Oui, la situation. Complexe. C’était complexe. J’inspirais doucement en me tournant vers lui. « C’est peut-être trop t’en demander mais tu m’aiderais à… le remettre sur le brancard ? », demandais-je à ce pauvre garçon qui n’avait sûrement pas prévu de devoir m’aider à ramasser un cadavre. Moi, j’avais accepté ce boulot enfin ce futur boulot dans un sens mais lui ? Non. Il devait être de l’entretien à en croire la javel qui allait gâcher mon shorty en dentelle. Je riais nerveusement en haussant les épaules. « D’ailleurs je suis désolée de ne pas avoir regardée assez devant moi enfin si on veut. Je crois que ce n’est pas une journée pour avoir toute sa tête, je devrais être ailleurs mais… bon ! », je souriais doucement. Oui, un sourire. C’était un sourire chaleureux qu’il gagnait. Un sourire que rare des personnes pouvaient voir mais la situation méritait d’être joviale ? Oui, elle méritait. « Crois-moi ou pas, ça me semble totalement normal cette situation, je ne sais pas si ça fait de moi une fille bizarre… », ah oui et je vous ai déjà dit que j’étais trop bavarde ?
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mot doux de Nathanael I. Pilliwickle un Lun 11 Avr - 15:03
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A croire que le destin avait une dent contre moi aujourd'hui. J'étais à deux doigts de craquer. Surtout qu'on m'avait envoyé, comme on puni un petit enfant en le mettant au coin, dans le pire endroit qui soit : la morgue. Franchement, c'était totalement injuste et exagéré. Tout ce que j'avais fait c'était demander une journée pour pouvoir passer une bonne journée et surtout une bonne nuit – à prendre mon pied – avec une fille qui avait bien voulu sortir avec moi. Totalement injuste. Je pouvais bien avoir le droit de prendre mon pied quand même. Oh mon dieu, heureusement qu'elle ne pouvait pas entendre mes pensées, elle prendrait sans aucun doute ses jambes à son cou. Mais bon ce n'était pas aussi la Saint-Valentin ? En ce moment même j'étais persuadé que le trois quart du globe s'adonnait à cette jouissance tout à fait naturelle, et moi ? Moi j'étais coincé dans le quart restant, prisonnier dans un bâtiment tout sauf glamour, entre couloirs glauques et des macchabées sans chaleur. La joie. Je crois bien que ma soirée ne pouvait pas être pire. Argh ! Truc à ne pas dire ! Car maintenant j'étais les fesses au sol. A croire que j'étais invisible, ce n'était pas la première fois qu'on me renversait et je commençais à en avoir par dessus la tête. Je crois bien que j'allais commencer à m'acheter des vêtements fluo ou alors me déguiser en un énorme triangle rouge avec inscrit dessus : Attention. Peut-être que ça leur ouvrira un peu les yeux, ce ne sera pas pratique pour nettoyer mais bon... il était temps d'employer les grands moyens. “Ouais ben moi va falloir que je trouve un moyen d'expliquer, une nouvelle fois, pourquoi je suis en retard et que les produits sont à moitié vide”. Toujours au sol, je frottais là où c'était mouillé. Levant la tête, mes yeux s'agrandirent face à la silhouette qui se profilait devant moi. Mais pas le temps de faire foufou dans le pantalon car un crac se fit entendre et le glauque se transforma en morbide. La brunette me répondit par une réplique sarcastique que je pris en plissa des yeux et en fronçant les sourcils. “Ben escuz' hein mais généralement quand on est raide on préfère être en intimité, hein ! Et puis chuis pas homo donc...les mecs nus, pas trop mon paysage préféré tu vois.” Non mais c'était qui cette fille ? Bien foutu c'est clair, surtout avec cette jolie robe rouge, mais à la langue bien acerbe aussi. Nate ! Arrête de fixer ses courbes, t'es avec Sunny maintenant. La brunette reprit la parole et un léger sourire s'étira sur mes lèvres. “Ben au moins il est parti avec une bonne dose de plaisir.” Un rire s'échappa de moi tandis que je me remettais sur mes jambes. Elle me tendit la main et se présenta. Pearl, jolie. Je rougis lorsqu'elle parla de ses fesses. “Moi c'est Nate. Je te promets rien, tes fesses sont bien plus jolies à regarder que son pénis.” J'eus l'impression que je m'étais donner un coup de poing dans l'estomac. Qu'est-ce que je venais de dire ? Elle allait me prendre pour un gros pervers maintenant, super ! C'est alors qu'elle me demanda de l'aider à déplacer le corps. Un relan de dégoût me monta à la gorge et je sentis ma tête refuser. Pourtant, je m'approchais. “Urk !” disais-je, n'étant pas sûr de la solidité de mon estomac. J'avais l'impression d'être sur le point de vomir à tout instant. “Je crois que je vais vomir, c'est dégueu !” J'attrapais ses bras et je me remerciais d'avance d'avoir gardé les gants. Mais la simple pensée de sa peau toute morte contre la mienne simplement séparé par une fine couche de caoutchouc me donna des frissons et la nausée. “T'inquiète, je commence à en avoir l'habitude. Moi aussi, je devais être ailleurs. Je crois que mon boss m'en veut.” répondis-je alors que Pearl présentait ses excuses pour m'être rentré dedans. Elle sourit et je souris en retour. Un nouveau rire s'échappa de mes lèvres. “Ben je vais pas mentir mais ouais ! Franchement qui voudrait être aussi proche des parties génitales d'une personne morte en plus ? T'es pas une tueuse en série au moins ?”

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mot doux de Invité ► un Sam 16 Avr - 13:55

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Beaucoup diront que je suis la dingue de la logorrhée. Parfois je parle encore et encore et parfois rien n’est utile mais parfois oui, je pouvais être acide et taquine. Parfois un peu trop et parfois pas assez. Trop de parfois ? J’étais une bavarde cachée sous le corps d’une femme qui restait à l’écart. Timide ? Oui et non, j’étais sous la réserve en général. Trop peureuse ce que peu de personnes savent. Quand la seule préoccupation de ma victime du jour était de savoir comment expliquer sur ses bouteilles soient vides, la mienne était surtout de sauver mes fesses d’un liquide à la javel. J’allais avoir une tâche blanche sur mes dessous ce qui ne serait sûrement pas très joli mais qu’importe. J’en finissais même à le taquiner alors qu’il semblait surprise de voir un pénis mais sa défense me fit rire. « Tu ne t’es jamais vu nu alors ! », disais-je alors qu’il devait avoir l’habitude enfin sauf s’il n’en avait pas ? C’était une option que j’envisageais en arquant un sourcil sans le dire. Je ne voulais pas le mettre à l’aise. Imaginez qu’il soit hermaphrodite ? Non mais je n’aimerais pas qu’on me dise : ou alors tu n’as pas de zizi. Enfin je suis une fille donc je m’en fiche mais oh et merde, je me comprends autant qu’une stanguette devait s’amuser à monter et descendre au fil de mes pensées. Je souriais doucement quand il disait qu’il avait une dose de plaisir. A cet âge ça ne devait pas être simple. J’imaginais sa femme avec des gamaches pour tenter de l’allumer un peu et un fouet. Non mais faut vraiment que j’arrête de penser parfois et heureusement que je garde certaines choses pour moi. Mais bon, reprenons du sérieux, je parlais de mes fesses bien entendu et je l’aidais à se relever. Le compliment sur mes fesses me fit arquer les sourcils. J’en riais. « C’est la chose la plus bizarre qu’on m’a dite ! », commentais-je cette fois à voix hautes et pourtant on m’avait dit un peu plus tôt que j’étais plus belle qu’une huitre mais qu’un pénis ? C’était ma journée des compliments étranges, trop étrange. Les hommes de Pasadena sont assez bizarres tout de même. Gentiment bizarre mais quand même. Je lui demandais donc de l’aide, évitant que le puron de cet homme ne s’échappe de son pénis tout de même. Enfin je regardais juste, j’y mettais pas la main comme pour fermer le robinet. On ne sait jamais s’il a envie de perdre son petit-lait. Les paupières du cadavre passant de plus en plus à l’incarnat tandis que ce garçon voulait vomir, j’ignorais comment raccoiser la situation. Il n’y a pas vraiment de secrets sauf de rêver qu’il ait un friselis qui l’empêche de voir ce qu’il fait ? Difficile à croire. Je lui souriais doucement tandis qu’il se demandait même si je n’étais pas une tueuse en série. Pourquoi pas mais ça serait glauque. « Si je tuais en série des hommes au lit comme là, tu crois pas que j’en choisirais des plus jeunes et plus sexy comme toi ? », demandais-je d’une grande sagesse tandis que c’était vrai. « Je passerais vraiment pour tordue si je jetais mon dévolu sur les vieux ! », soufflais-je en riant aussitôt. « Je suis juste stagiaire et oui en médecine mais je trouve que la morgue sert aussi bien aux autres… comme à ces personnes qui attendent de savoir qui est le salopard qui a assassiné la personne qu’elle aime… et je peux aider à ça enfin après mes études ! », commentais-je alors encore en train de parler un peu trop sans m’en rendre compte mais au moins, je parlais. Bon d’accord j’étais un moulin à paroles mais j’avais la langue prête à dire toutes les bêtises du monde. « Imagines que ce sont mes fesses ou un kipper… oui voilà, un gros morceau d’hareng fumé ou une grosse Capselle, ça sent bon les fleurs ! », disais-je de mots étranges mais j’avais assez bien de connaissance en jardinage par chance par contre le hareng me dégoutait réellement. « Bon restes juste sur mes fesses, imagines que tu me déplaces moi mais n’imagines pas trop quand même… j’ai assez avec un cadavre en pleine érection ! », disais-je alors que je riais en le regardant avec un sourire qui se dessinait. « Je plaisante… bien entendu ! », le rassurais-je pour ne pas qu’il prenne mal la situation et puis j’avais presque oubliée sur le coup de la plaisanterie qu’il n’avait peut-être pas de pénis. Pauvre garçon. Ou pauvre fille ? Oh qu’importe. « Je devais être à un rencard… enfin un presque inconnu, ce bazar de la radio… rencontrez un inconnu célibataire. Je suis nouvelle ici et c’est comme à Disneyland, je veux tout tester et Sexy McNew est devenu comme mon dieu avec ses idées… », je souriais doucement. « Conclusion j’ai quitté un rencard avec qui j’étais plus jolie qu’une huitre pour que mes filles finissent plus belles qu’un pénis… », je disais ça sur le ton de l’humour mais avec un brin de sérieux. Je devais avouer que c’était un drôle de soirée pour moi. Une fois le cadavre sur la table, je soupirais doucement, me grattant. J’avais un fichu m&m’s dans le soutif mais je ne savais pas comment m’en débarrasser. Je mettais alors mes mains dans mon dos dont la robe ne couvrait pas les agrafes et je les détachais. Je passais les brides par mes bras et retirant mon soutiens à gorge de dessous ma robe, laissant tomber deux ou trois cacahuètes au chocolat. « Pffff, ça pousse même dans les soutifs les cacahuètes ! », disais-je d’un ton sérieux comme si c’était vrai mais surtout avec surprise. « T’as profité du spectacle ? », lui demandais-je en relevant les yeux vers lui en riant. « Bien que les apparences soient trompeuses, je ne montre pas ça à tout le monde… maintenant je vais devoir te tuer alors ! », disais-je en plantant mon regard dans le sien.
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Cette fille était d'un tout nouveau genre. Il faut dire que je n'étais pas franchement expert en la matière mais elle avait le don de me laisser sans voix. Ma bouche s'ouvrait et se fermait comme un poisson qui tente de respirer sans être dans l'eau. Et j'étais certainement hors de mon élément et en terrain inconnu. Dans tous les sens du terme. Je fis plein de hum et heu et ben sans pouvoir faire une seule phrase qui ait la moindre structure syntaxique ou sémantique d'ailleurs lorsqu'elle me fit la remarque que je devais bien m'être vu nu auparavant. Je n'allais tout de même pas lui avouer qu'il m'arrivait parfois de vérifier que je ne prenais pas de poids et que je ne perdais pas trop de muscles. Mon cerveau était certes la partie de mon corps que j'appréciais le plus à faire travailler mais je n'avais pas envie d'être un pantouflard qui se contente de fumer de la tête et non d'exercices. De plus le cerveau fonctionnait beaucoup mieux quand il était régulièrement oxygéné. Faire du sport était essentiel. Ça me rappelait d'ailleurs que je n'étais pas en balade à vélo depuis un petit moment. Le plus ridicule dans la situation était certainement qu'en plus de me disjoncter les neurones de la phonation, cette brunette me disjoncter les neurones de la réflexion aussi. “Oh ben c'est rassurant dis -moi ! Il ne me reste plus donc à espérer que tu n'es pas une de ces tueuses en séries assez folle pour travailler dans un lieu aussi morbide.” Et le flot de paroles recommença. C'est qu'elle défendait sa vocation professionnelle comme une tigresse la petite ! “Et ben désolé mais je n'ai pas ton amour des couloirs froids et des corps tout raide, dans le sens mort du terme... Je trouve ça flippant. Mais c'est très brave et noble de ta part !” Je retins un sourire alors que je me penchais pour attraper le pauvre vieux. Et mes yeux ne purent s'empêcher de s'arrêter sur ses fesses. “Du hareng fumé ? Sérieusement ? ... J'ai la nausée. Le hareng est une mauvaise idée mais bon au moins c'est parfait si je veux me refroidir un peu.” Le moins qu'on puisse dire c'est que le papi pesait son poids et que c'était une bonne chose que je prenais soin de mon corps en faisait des pompes. Je le soulevais et avec l'aide de Pearl, je le plaçais sur le brancard. Ni vu ni connu... ou presque. Elle me raconta par la suite qu'elle sortait d'une soirée arrangée par la radio. J'en avais entendu parler, même que mon père pour me taquiner avait voulu m'y inscrire. J'avais bloqué son téléphone pour être sûr. J'explosais de rire quand elle lança qu'on lui avait dit qu'elle était plus belle qu'une huître et qu'un pénis. “Ah la galanterie de nos jours...Faut nous excuser nous les hommes, la connexion cerveau-langue-pénis a souvent des bugs lorsqu'une jolie fille est en face.” Pas très galant mais très vrai. Pour un Saint-Valentin le ton était plutôt cru mais pour une fois cela ne me dérangeait pas et bizarrement mes joues ne s'enflammaient pas non plus. Bonus. “Je compatis. J'ai dû quitter un repas romantique pour venir bosser et je finis mon service par un pénis prêt à l'action et une belle paire de fesse.” Je haussais des épaules. Soudain je me figeais et l'observais dégrafer son soutif, c'est à peine si je vis les m&m's tombés. Le spectacle ? “Hum...ouais...” Je secouais la tête. “Pardon.” Et voilà, je devins rouge comme une tomate. “Oh non, pitié !” Riais-je toujours gêné et en mode pivoine. “Tu vas t'en sortir ? Il faut que je retourne bosser.” Il se faisait sacrément tard et je sentais la fatigue pointer son nez. Après un geste d'au revoir, je la regardais s'éloigner. Je récupérais mes affaires, terminer de nettoyer en mettant double dose à l'endroit où le corps était tombé. Satisfait du travail, je rangeais tout et m'empressais de rentrer à la maison. Je fis attention de faire le moins de bruit possible et tombais sur mon lit. Le sommeil ne mit pas longtemps à m'emporter mais mon cerveau ne s'était apparemment pas remis de cette rencontre inhabituel presque irréel. La frustration de ne pas avoir vécu ma première Saint-Valentin accompagné correctement se traduisit par des roses rouges sur les murs de la morgue, une musique douce et langoureuse et une danse avec Pearl la tête posée contre mon épaule. Etrange...

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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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