Je crois que je n’avais jamais de petits déjeuners aussi mouvementés avec ma famille. Enfin si quand il y avait encore Ryan à la maison et que le dimanche matin on foutait le bazar pour que nos parents se lèvent pour nous faire à manger et profiter d’un jour en famille. Je regrettais ces moments et dans un autre sens, j’étais heureux de voir que Gwen pouvait encore avoir ces moments privilégiés avec eux. Ca me faisait chaud au cœur dans un sens même si je passais ces petits instants avec ma sœur, c’était différent, on pouvait sentir tout l’amour qu’il y régnait ici contrairement à chez moi. C’était tellement différent. Je soupirais et regardais ce qui se passait autour de moi en souriant et mangeant par la même occasion. Gwen me faisait rire à manger comme quatre et je trouvais ça aussi attendrissant car elle ne grandissait pas d’un côté et ça me plaisait. Elle me plaisait comme ça. C’était Blondie quoi et si j’étais là c’était pour elle, il allait donc falloir qu’on finisse de discuter. Sauf que vu comment c’était partit… j’avais peur d’avoir fait pas mal de sous-entendus. Pas que je ne voulais pas coucher avec elle… car bon, cette fille était une déesse au lit faisant des trucs incroyables. Bref. Il ne fallait pas que j’y pense sinon j’allais faire passer ce besoin là avant d’avoir une réelle discussion avec elle. Je grimaçais lorsque je remarquais que je m’enfonçais à donner des explications à son plus petit frère. Mon dieu, j’étais vraiment une merde lorsqu’il s’agit de discuter sérieusement et en plus il y avait son grand-père pas très loin. Moi et la discrétion, pour le coup ça faisait quinze milles. Et je le vis aussi au visage de Gwen, je passais ma mère derrière ma nuque mimant un désolé même si dans un sens ça faisait rire ses frères. Super, je venais de passer pour le mec le plus cochon de tous et je ne me sentais pas si bien que ça d’avoir dit ce genre de choses sous le regard de son grand-père. J’espérais qu’il n’allait pas me faire un croche-patte ou encore me donner un coup de canne quand il le pourrait. Je secouais la tête et allais aider mamie Gwendoline à faire la vaisselle le temps que Gwen termine d’aider son papy Hardy à manger. C’était comme si j’étais chez moi mais en mieux, elle avait de la chance d’avoir une famille comme celle-ci. Je n’osais même pas répondre quand Dwight demanda ce qu’on allait faire, je m’étais déjà assez enfoncé comme ça –sans arrières pensées-, je laissais donc Gwen répondre à cette question avec un sourire sur les lèvres. Ses petits frères étaient rusés pour le coup et écouter aux portes avaient l’air d’être ce qu’ils faisaient de mieux mais Gwen avait paré le truc. Repassant derrière elle, je lui rendis la monnaie de sa pièce de m’avoir mordue en lui pinçant sa hanche cependant j’espérais qu’elle ne prenait pas ça pour un signal du genre ça va se finir autrement que par une discussion, bien que ça ne me dérange pas. Mais non, il fallait qu’on parle, qu’on mette les choses au point pour que j’arrête de me faire du souci pour elle. Je la regardais terminer de manger et de faire manger son grand-père et me redressais quand elle me demanda si je venais. Bien sûr, je n’allais pas rester avec ses frères en train de discuter fille ou autre. J’avais plus urgent que cela à traiter. Je la suivis, n’hésitant pas à regarder son joli fessier bouger à chaque marche qu’elle grimpait. Intérieurement je me donnais une claque mais bon, j’avais une sacrée vue et ça me plaisait bien. Surtout dans ce shorty. Je toussotai et relevai la tête pour ne pas être pris en flagrant délit de matage de fesses. Je passais ma tête par-dessus son épaule et regardai son bordel. Hé bien, ça non plus ça n’avait pas changé, toujours aussi bordélique cette Blondie. Je m’exécutai quand elle me demanda de fermer la porte et m’avançai un peu dans cette pièce n’osant pas tellement empiéter sur son territoire. Je suivais chacun de ses mouvements en me retenant de lui sauter dessus et … bref, je rigolais et lui répondis en haussant les épaules. « pas de soucis, et oui j’ai mangé comme un ogre et c’était super bon. Meilleur que quand tu cuisines, désolé de te l’avouer. » Disais-je en rigolant à nouveau. Cependant je m’arrêtais de rire quand je la vis se relever et s’approcher de moi pour répondre enfin à ma question. J’expirais lentement en posant ma main sur son visage et lui souriant à mon tour. « Oui, c’est pour toi Gwen. Je voulais savoir comment tu allais et si tu arrivais à surmonter tout cela. Et connaître les raisons de ton départ, les vrais. Mais… » Mais je n’avais pas prévu qu’à cet instant même j’avais l’horrible envie de l’embrasser à nouveau. Vraiment, je devais me faire violence pour ne pas le faire car si je le faisais, je faisais une putain de connerie et je ne voulais pas faire de connerie. En fait, je m’en foutais de faire ou non une connerie, ce que je voulais c’était savoir ce qu’elle voulait. Je fermais les yeux pour ne pas être obnubilé par son regard qui m’envoutait à chaque fois. Puis je les rouvris et murmurais comme pour moi-même. « Puis merde… » Je me penchais vers son visage et finis par l’embrasser, sentant une fois de plus ses lèvres sur les miennes et me rappelant combien j’aimais cette sensation et combien cette fille pouvait me rendre dingue avec si peu… alors au lit… Je posais mes deux mains en coupe en dessous de son visage et finis par rompre ce foutu baisé. J’en déposai un autre sur le dessus de son front et me reculais légèrement pour reprendre la fin de ma phrase que j’avais laissé en suspens. « Mais disons que j’avais envie de faire ça avant. » Ce qui n’était pas du tout prévu à la base, à la base je devais l’engueuler et lui en vouloir sauf que je n’y arrivais pas pour le coup. Mais ça allait peut être l’inverse du coup. Ca serait peut-être Gwen qui allait m’en vouloir d’avoir fait ça. En tout cas, je n’allais pas tarder à le savoir.

A la base j’étais venu pour lui parler, à la base je dis bien. Car dès que j’avais reposé mon regard sur elle, j’avais compris que j’en serais incapable sans commettre l’irréparable. En même temps, la voir dans cette petite tenue me donnait plutôt d’autres idées. Et vu ce qui s’était passé pendant le repas avec ses frères ainsi que le reste de sa famille… j’avais pensé à autre chose. Elle aussi peut être, enfin je n’en savais rien. Je savais juste que ma pulsion masculine était présente et que je la voulais plus que tout homme. Comment résister à ce petit bout de femme en même temps, si caractérielle et si douce à la fois. Alors oui, j’avais d’autres idées en tête maintenant que de lui expliquer le pourquoi du comment et de me justifier sur ma venue. Non, je n’avais plus envie de ça, plus maintenant que je me retrouvais dans sa chambre et que de la voir sur son lit me donnait envie d’autre chose. Même si je tentais de me justifier, j’avais décidé de l’embrasser, de retrouver ses lèvres qui m’avaient manqué. Je savais qu’il ne fallait pas que je ne me fasse des idées, mais j’en avais tellement envie que pour l’instant, je préférais ne pas y penser. Je laissais mes mains se poser sur son visage, prolongeant le baiser encore un peu plus. Je ne voulais pas que ce moment se terminer, ça faisait du bien de retrouver un peu de familiarité dans cette ville. Peut-être qu’elle allait me repousser mais non, je ne sentis pas de refoulement de sa part. Et j’arrêtais, la serrant quelques instants contre moi et l’embrassant sur le front. Oh oui, j’aurais voulu plus mais j’avais déjà enfreint certaines règles en faisant cela. Je me reculais et j’avais l’impression de sentir cette distance peser entre nous, je pouvais sentir cette attraction mais on se refusait. Pas de faux espoirs, je ne voulais pas de faux espoirs mais d’un côté j’espérais tellement que ça fonctionnerait à nouveau. Il lui suffisait pourtant de me faire reculer en disant un seul mot, mais apparemment elle n’était pas de cet avis là, je pouvais presque le voir dans ses yeux. D’accord, elle pesait le pour et le contre mais je sentais aussi son autre côté avoir envie de pousser les choses plus loin. Je l’avais étudié ce regard, j’en connais assez pour savoir comment ça va finir. Je savais que j’allais en souffrir plus tard et que je récolterai ce que j’allais semer (très gracieux au passage). J’arquai un sourcil lorsqu’elle m’annonça de lui rappeler de les tuer. Qui ça, ses frères ? « Je serais plutôt d’avis à les remercier. » Je souris et appréciai son contact contre ma peau, collant mes lèvres contre les siennes à nouveau, goûtant à nouveau à elles. Je l’accompagnai, sachant très bien où est-ce qu’on allait se retrouver dans peu de temps et tout ça me donnait le sourire, oui je souriais et je me sentais comme avant. Alors que je savais que ça ne devait pas être ce genre de sentiment. Et pourtant ça m’arrivait, je ressentais exactement la même chose qu’avant, peut être avec un peu plus de pulsion et colère à la fois de m’avoir laissée mais tout ce qui comptait c’est qu’elle était là, avec moi, et non autre part. Je plaçais mes mains dans le creux de ses reins, remontant doucement sous son t-shirt. Je la regardais et souris en hochant la tête comme réponse puis lui donnant de nouveau un baiser. Sauf que là, ça devenait plus que cela. Je descendis mes baisers dans son cou puis jusqu’à la naissance de sa poitrine, laissant mes mains lui caresser les hanches et faisant descendre petit à petit son shorty au passage. Je me redressais, rompant mes baisers puis enlevais mon t-shirt qui était devenu vraiment de trop. Puis j’allais de nouveau l’embrasser, faisant mes baisers plus pressants, plus fort mais restant doux à la fois. Je finis même par lui enlever son propre t-shirt, lui dévoilant sa poitrine qui m’avait manqué, oui. En fait, tout son corps m’avait manqué terriblement. Je laissais une de mes mains aller à la rencontre de ses seins qui s’en occupait parfaitement. Je rompis notre baiser, malheureusement, et allai lui mordiller doucement son oreille avant de descendre dans son cou où je fis la même chose. Cette fille me rendait dingue, vraiment, et je n’allais pas tellement continuer à me sentir à l’aise dans ce jean si ça continuait. Le désir ne faisait que monter et disons que mon boxer était tout aussi étroit à présent. Je me pressais contre la belle qui se trouvait sous moi puis mordillai sa lèvre, descendant ma main vers son shorty, continuant de le descendre au fur et à mesure, caressant le bas de son ventre pour lui donner encore plus de sensations. Cette fille était vraiment une déesse… dans tous les sens du terme.