l'avatar des scénarios ou membres des familles sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
Venez car plus on est de fous et plus on rit, non ? Chocolat et guimauves en cadeaux !
bonjour les YFTiens et pleins de calins pour vous ainsi que tout notre amour !
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Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Dim 20 Déc - 22:34 | | | Oh non, non d’une pipe. Non mais vraiment non d’une pipe. Elle avait accouchée, elle avait expulsé ce bébé aussi facilement que l’on expulse un ballon de baudruche mais bon. Je ne savais pas quoi faire avec tout ce qui se passait. J’étais encore papa et je ne me souvenais toujours pas de la conception. Magique, non ? J’avais des bouts parfois mais j’avais aussi cette amertume parfois quand je passais du temps avec elle. Elle ne semblait pas vouloir de ce bébé et moi ? J’avais l’impression que c’était la seule personne humaine qui n’aurait pas à se demander si je me souviens de lui. Enfin le seul humain qui n’aurait pas à se demander si je me souviens de lui pour être plus précise. Bon. C’est la vie. Mais fuck ma life. J’étais trop épuisé pour réfléchir. Je savais juste que ça faisait 3 jours qu’elle avait accouchés et la villa était un grand champs de batailles dont je voulais sortir. Je sentais que ça n’allait pas là-bas. J’avais décidée d’aller rejoindre Maléa et Sedna au centre commercial. Prévenant alors Sedna par message que je m’incrustais… j’allais vers la voiture en laissant Cordélia s’amuser avec le bébé et surtout tenter de savoir pourquoi cette machine pleure. Je voulais bien lui expliquer mais elle ne voulait rien savoir. Parfois je me demandais si c’était comme ça avant ma perte de mémoires. Je devenais dingue et c’était 3 jours que j’arrivais difficilement à oublier. Je me souvenais juste des trois premiers jours avec Maléa, c’était tellement différent. J’inspirais doucement en frottant mon front, une migraine. Une grosse migraine mais bon. J’inspirais et je prenais la route vers le centre commercial enfin non le magasin de jouets à Los Angeles car il est plus gros et plus loin c’est ? Mieux je me sentirais ce qui pourrait vous sembler vraiment stupide mais tellement vrai. Une fois sur les lieux après 15 grosses minutes de voiture, je me garais dans le parking sous-terrain. Je sortais de la voiture en allant vers les escaliers roulants. Enfin les tapis qui tournent. Je me mettais à la gauche par respect pour les pressés que je ne comprenais réellement pas. Pourquoi courir ? Vous avez peur de quoi ? Rater une promotion ? Dans un centre-commercial avec un grand magasin de jouet, maman et papa… vraiment. Je prenais mon temps, je laissais tapoter ma main contre la rambarde en cuir enfin peut-être pas du vrai cuir. Dans le rythme de la chanson passant à la radio, je me mettais même à siffler une petite ritournelle assez adorable. Je souriais doucement mais trop tard, nous sommes à l’étage. Zut. Je me sentais bien sur mon tapis. L’envie de refaire un tour en allant sur celui du sens inverse me traversait l’esprit et prenez-moi pour un crétin, je m’en fiche. Etre bien était rare pour moi donc souffler un bon coup dans une futilité me rassurait. C’était agréable. Enfin soit, c’est avec cette envie que je me retenais. Je me contentais d’aller vers le starbuck ou j’avais donné rendez-vous à la jeune femme par sms. J’attendais, claquant de la langue un bon coup contre mon palais avant de prendre dans ma poche mon portable. Je le sortais, regardant l’heure qui défilait et je souriais comme un abruti bien heureux en voyant ma fille dont je n’avais pourtant que peu de souvenirs depuis ma perte de mémoires… je ne sais pas pourquoi mais Cordélia passait trop de temps à m’accaparer donc j’avais négligée cette enfant qui passait plus de temps avec Sedna. Elle courrait vers moi et je me penchais pour la réceptionner, un enfant ne demande rien d’autres que de l’attention apparemment en grandissant et même si on ne se souvient plus d’elle… tout ce qui importe c’est qu’on l’aime. Je tentais de voiler la face pour elle. Je tentais de faire les choses bien. Ce n’était pas vraiment facile. Pas du tout, même. Je la gardais dans mes bras, merci mes muscles avant de la passer par-dessus mon épaule comme un sac à patate. « Chocolat chaud, amande et miel pour la demoiselle ? », demandais-je alors pour avoir noté que c’était son favoris. « Avec de la crème par-dessus ! », rajoutait-elle presque offensée que j’oubliais ça. Je souriais doucement en approchant de la caisse, commandant même la boisson favorite de Sedna car je ne l’avais pas oubliée avant qu’elle n’arrive. Je faisais écrire les prénoms. Comme par hasard, une faute au mien, un beau « Kaleb ». Starbuck… starbuck… et pour Maléa, c’était correct. Bon, j’attendais sagement avec mon sac à patate qui tapait sur mes fesses en cœur avec le son des machines à café du starbuck qui font des bruits assez fort, assez dérangeant pour ma migraine mais mes fesses s’amusaient à rire à chaque battement. Oui, j’ai les fesses qui rigolent et alors, je vous en pose des questions ? |
| | | Sedna L. Azarov-Ieline et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Un petit plus MY LIFE TREE:
| mot doux de Sedna L. Azarov-Ieline ► un Mer 23 Déc - 17:24 | | | Il faudrait s'amuser à essayer de comprendre comment ça marche, tout ce petit mécanisme de grossesse. Je ne suis pas experte dans ce domaine médical. Tout ce que j'en ai retenu, de l'attente de Galéa, ce sont les contractions qui me donnaient la sensation de perdre mon estomac, et mon intestin se tordait comme un vers. Je sais que c'est au fond de ces douleurs qui font du bien. Je sais qu'il existe une raison à cette souffrance, c'est le corps qui travaille. Mais l'arrivée de notre fille a effacé tout le reste. Il n'y'avait plus de souffrance, plus de sueur. Seuls les pleurs du bébé rose et rondelet. Avec l'approche des fêtes, les souvenirs m'assaillaient de plus en plus. Bien plus que d'habitude. J'étais distraite et je ne pensais plus qu'à Noël. J'attendais avec impatience le moment où j'allais pouvoir mettre mes mains dans le cul d'une dinde que j'allais farcir, avec des marrons tout autour. Quel moment de béatitude... On se marrait tellement. Ce n'était certainement pas le plat de Noël de prédilection, mais c'était le mien. J'avais tout de même invité mes parents, ainsi que ma meilleure amie et son mari. Je ne savais pas encore comment nous allions faire avec Galéa, Caleb et moi, j'attendais justement d'en discuter avec lui. J'aurais aimé les avoir tous les deux à côté de moi pour la fête, mais il allait, j'imagine, en toute logique la passer avec sa femme et les autres. J'espérais au moins qu'il me laisse Galéa pour Noël. Après tout, moi je n'avais pas de mari. Et puis il était hors de question que je passe Noël avec sa nouvelle concubine. J'étais une grosse peste. J'avais depuis longtemps renoncé à Caleb, je savais son mariage. Enfin, je n'y renonçais pas vraiment, au final. Nous avions un enfant commun, mais il en avait maintenant avec sa nouvelle femme. J'avais envie de rire en sentant dans mon ventre les deux graines s'agiter, oui c'est possible. Je me disais en mon for intérieur, et c'était réellement intérieur, « Caleb, le champion de ces dames, qui vous plante des petites graines à toute heure. » Je me laissais parfois aller, je l'avoue. J'avais malgré tout, obtenu un rendez-vous avec lui et Galéa. La petite était contente. Elle sautait d'excitation comme un dauphin avec sa sucette au coca dans la bouche. « Ne saute pas avec ça entre les dents, tu vas te faire mal et te casser la molaire. Ou bien tu vas te la rentrer dans le palais. A moins que tu ne t'étouffes. » Je savais réconforter les enfants. Je n'avais jamais eu trop de tact et moi, les égards, je ne connaissais pas vraiment. Néanmoins, c'était ma fille, mon trésor, ma bataille. Alors je prenais des gants. Enfin, j'essayais, et même des gants de toilettes, s'il vous plait. Je voulais y faire renter mes grosses pattes maladroites de maman, mais je ne savais pas rassurer ma fille. Avec Caleb et moi, la pauvre était bien montée. Mais nous l'aimions, n'était-ce pas là le principal dans l'histoire ? Je la tenais par le bras, surtout pour éviter un accident en traversant la rue avant d'arriver au Starbuck. Je secouais la tête pour vérifier que rien de suspect n'était à l'horizon, et j'avançais avec elle pour rejoindre Caleb. Galéa courut vers son père et je souris en admirant cette scène touchante qui me mettait les larmes aux yeux. Comment, je suis une femme très sensible. Je m'approchais d'eux, il était fort ce Caleb. Il fallait aussi dire que Galéa ne pesait pas lourd, à peine 23 kilos. « Caleb va bien ? » Demandais-je à l'homme viril qui portait son enfant comme une hotte de père Noël. Je parlais de lui à la troisième, effectivement, je ne m'étais pas rendue bien compte, mais je rectifiais mon erreur en lui disant. : « Elle m'a dit qu'elle voulait un robot de chat qui ronronne cette année. Est-ce qu'elle t'a fait sa liste à toi ? » Je parlais bien évidemment de Galéa, ce n'était ni moi ni Cordélia ni personne d'autre. Je n'étais pas Midas, de mes mains je ne faisais pas d'or, et je ne nageais pas dans les billets. Mais je voulais lui faire plaisir, et je savais comment elle était dans les magasins. Il eut fallu lui bander les yeux pour qu'elle ne regarde pas les vitrines déborder de jouets. De toute façon, je l'avais prévenue, le moindre caprice et c'était le retour à la maison, mais je n'étais pas seule à décider. |
| | | Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Dim 14 Fév - 23:28 | | | Je n’avais jamais vue de dauphin avec des sucettes dans la bouche mais un jour, peut-être ? Je me disais que je voudrais bien voir ça, une fois au moins dans ma vie et même si on s’en fout, je ne suis pas dans la tête de Sedna donc je ne peux pas entendre qu’elle parle de dauphin qui mangent des sucettes et bien, je me posais tout de même la question. J’étais donc au lieu du rendez-vous, le starbuck. J’attendais simplement les deux femmes dont j’avais des souvenirs mais c’était toujours aussi flou pour moi. Le centre commercial était bondé mais après je me demandais quand même comment Sedna trouvait des voitures dans un centre commercial et des rues à traverser. Non mais dis-donc, coquine, t’as les yeux dehors du centre. Restes avec nous, voyons. Ahah. La petite courrait vers moi et atterrissait sur mon épaule. Je remarquais tout de même les larmes aux yeux de sa maman alors qu’elle approchait. Je prenais la commande de la petite et je souriais quand Sedna me demandait si j’allais bien comme si elle parlait à une autre personne. Ah oui ? Intéressant comme façon. Je fronçais les sourcils. « Lequel ? », laissais-je échapper alors que oui, lequel. Le Kaleb du starbuck ? Celui sans mémoire ? Le papa récent d’un bébé ? Je n’en savais rien mais je ne tardais pas à remarquer le détail qui me frappait. La boule sous sa veste. Je ne disais rien sur le coup. Non. Je me contentais de relever le regard vers ses yeux quand elle parlait de la liste de noël de la petite. J’haussais les épaules. « J’ai déjà envoyée sa liste au père noël avec le bon timbre… mais je t’avoue que j’ai évitée d’ouvrir la lettre ! », mensonge mais juste un très bon joueur. J’avais ouvert la lettre et je l’avais photocopié comme le faisait maman pour moi avant de la remettre dans l’enveloppe et la fermer avec elle. Je me penchais en passant la main dans ma poche pour prendre une copie que j’allais glisser dans la main de Sedna tandis que je posais un baiser sur sa joue. Un baiser de salutation mais surtout une façon discrète de lui remettre l’enveloppe. Je laissais la petite descendre alors que la serveuse donnait les prénoms pour servir les cafés. D’abord le mien ensuite celui de Galéa et ensuite celui de Sedna avec ce qui était dans mes souvenirs son favoris. Oui, j’avais apprise certaines choses depuis mon retour du coma et dont ça. Je tournais mon regard vers elle. « J’espère que c’était bien ce que tu voulais ? », disais-je alors que Galéa allait plonger la main sur le bar pour prendre le sien. Elle prenait deux touillettes en se mettant sur la pointe de ses pieds et elle se tournait en souriant à Sedna. Elle lui tendait. « Fais attention, c’est chaud ! », disait-elle alors en imitant un peu la voix de sa maman protectrice. J’en riais doucement. « Elle apprend bien ses leçons ! », murmurais-je alors que je fronçais les sourcils. Je prenais 3 cookies en plus et je payais l’addition tandis que Gaela ne nous attendais pas pour sortir du café en sautillant. Je la suivais, prenant le pas en hésitant un peu. Je tournais mon regard vers Sedna tandis que nous marchions pour suivre la gazelle. « Tu es enceinte ? », demandais-je alors sans vraiment savoir si je faisais bien. Je n’en savais rien mais ça se voyait et ce n’était pas juste trop d’hamburger. « Je ne sais pas si j’ai ratée cette information depuis que enfin… que j’ai perdu la mémoire… », je riais nerveusement car en parler de cette perte n’était pas facile et surtout pas en présence de la petite pour qui je tentais de faire des efforts surhumain pour être le papa qu’elle aimait et par ce que je l’aimais tout autant. Je ne voulais pas lui briser son cœur donc je faisais comme si de rien n’était. J’arquais un sourcil. « Je n’étais pas au courant, rassures-moi ? », demandais-je alors que je n’en avais aucuns idées mais voulais-je le savoir ? Oui enfin peut-être pas quand je saurais que je suis le papa.
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| | | Sedna L. Azarov-Ieline et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Un petit plus MY LIFE TREE:
| mot doux de Sedna L. Azarov-Ieline ► un Ven 20 Mai - 17:17 | | | J'aurais pu vous mentir, et vous dire que rien ne m'a effleuré l'esprit en le voyant près de moi. J'aurais pu vous mentir, vous dire que je n'ai rien ressenti, seulement de la nostalgie, et une envie intime. Il y'avait ce que nous avions partagé qui me revenait en mémoire, même si la sienne le lâchait. Galéa me faisait rire, à sauter sur son père. Elle n'avait rien oublié, et il avait été difficile de tout lui faire comprendre. Je m'approchais de Caleb, mais plus nos corps se rapprochaient, plus je me sentais honteuse. Fiévreuse. Et malheureuse. « Celui d'aujourd'hui. Comment te sens-tu, toi ? » Demandais-je en un murmure. Je ne pus que laisser se dessiner sur mes lèvres un grand sourire en l'entendant parler de Père Noël. Les illusions de l'enfance... Et dire que je ne croirai plus jamais au Père Noël. Je saisis aussi discrètement qu'humainement possible la lettre qu'il me glissait dans la main. Mais ce fut son baiser, si amical soit-il, qui me troubla le plus. Chaque contact me mettait dans un état second. J'étais si loin du monde à cet instant. « Toi, fais attention, petite tornade. » Disais-je à Galéa en attrapant ce qu'elle me tendait, le sourire aux lèvres. J'aimais ma fille. J'aimais ses grands yeux bleus. J'aimais l'entendre rire. J'aimais son père, n'en déplaise à la terre entière. « Elle tient de son père aussi je te signale. C'est ton portrait craché ! » M'écriais-je en tapotant l'épaule de Caleb. Je suivis Caleb hors du Starbuck, mais surtout Galéa, qui trottinait devant nous. « Ne t'éloignes pas trop ! » Lançais-je à l'enfant. Je prenais le risque de me faire traiter de mère poule, ou de mère louve, mais anxieuse, c'était ma nature profonde. « Elle va nous dévaliser les magasins, tu le sais ça ? » Mais ce n'était pas si grave, on était deux pour la contrôler. De loin, on devait ressembler à une famille. Normale. Mon coeur, je le sentais, faire des bonds dans ma poitrine. Mais il s'emballa plus encore, lorsque Caleb entama une nouvelle conversation. Le simple fait d'entendre le mot Enceinte, hérissa tous mes poils, même si je n'en ai plus beaucoup, vous saurez tout. Je demeurais mutique, sans contact visuel avec lui. « Non... » Décrétais-je avec fermeté. Je m'approchais de lui, sans vraiment m'en apercevoir. Je savais qu'il ne m'était pas autorisé d'agir ainsi, mais il parait que c'est chimique. C'est physique. Mental. Romantique. « Oui. Je suis enceinte. » Ajoutais-je. Je ne pouvais pas mentir. Je ne savais pas le faire. Et je savais que mon ventre ne permettait pas le doute. Caleb avait toujours eu ce talent pour me faire dire la vérité. C'était son pouvoir sur moi qui me faisait parler. Je baissais les yeux, je ne pouvais pas ne pas rougir, et c'était compliqué de ne pas remarquer que mes joues devenaient plus qu'incarnates. Devais-je lui dire en plus qu'il était le père de ce qui grandissait en moi ? Et qu'ils étaient deux. « Non, tu ne l'étais pas. » Puis je racontais « Rassure-toi. » Un sourire qui pouvait le rassurer. J'espérais ne pas l'avoir trop choqué. « Tu veux prendre Galéa pour Noël cette année ? » Je voulais juste changer de sujet, mais j'étais au comble de la maladresse. |
| | | Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Sam 16 Juil - 16:09 | | | Cette sensation étrange d’être un papa comme les autres à se promener avec son ex-femme. Ignorant les mois d’ignorance qu’il venait de passer pour juste vivre. Un bébé à la maison avec une femme. Des situations étranges mais quelle famille n’a pas son anormalité ? Dans le fond, je voulais juste oublier pendant les fêtes ma situation. Le fait d’avoir perdu la mémoire même si elle revenait petit à petit. Je voulais continuer à vivre sans penser au reste. Parler d’une liste de noël que je mettais de main en main comme un secret semblait être tellement agréable pour moi. Tellement normal. Sans pressions. Je levais mes yeux vers elle quand elle me demandait si je savais qu’elle allait dévaliser les magasins et je riais doucement. « Parait que mon salaire a doublé puis je n’ai plus de loyer à payer… donc bon… si je peux la rendre heureuse ! », disais-je d’un air assez désinvolte tandis que j’haussais simplement les épaules. Je me sentais parfois mal d’avoir fait vivre les derniers évènements à ma fille. Oui, la perde de mémoire avait été trouble pour elle qui ne savait pas pourquoi son papa ne la reconnaissait pas au début. Je savais qu’un enfant avait besoin d’être aimé pour avoir moi-même été abandonné et je ne voulais pas savoir qu’elle pourrait être triste. Même si les cadeaux n’aident pas à se sentir mieux sur le long terme, ça fait se sentir bien pendant un court terme. Enfin je voulais être le papa gâteau mais je ne voulais pas assumer trop vite que j’étais aussi généreux et aussi souple pour la protéger de mes problèmes. Je venais alors au sérieux de ce ventre tout rond, lui demandant si elle l’était et tandis qu’elle se montrait ferme d’un non, je la voyais se rapprocher de moi et ça me faisait une sensation étrange comme un flashback mais sans la bombe de son ventre que je regardais à nouveau. Relevant mon regard vers ses yeux sombres, je l’entendais me dire qu’elle était enceinte. Elle baissait le regard, rougissant même. Je la connaissais par cœur pour deviner qu’elle rougissait. Mais pourquoi ? Ou était le mal. Je la laissais me dire que je n’étais pas au courant et me rassurer ou même ensuite changer de sujets mais je riais doucement. Posant mon pouce sous son menton pour relever le regard qu’elle baissait vers le mien. Je souriais doucement. « Félicitation ! », disais-je alors avec ce sourire dans le regard qui dans le fond… enfin sonnait un peu faux. J’étais triste enfin un peu jaloux, avouons-le. Je sentais bien cette envie de savoir qui était cet homme qui passait après moi mais je ne voulais pas l’assumer. Après tout, je suis marié. « Le père… », disais-je alors que j’ignorais totalement son changement de sujets. « Il est présent ? Il s’occupe bien de toi ? », demandais-je alors à la jeune femme tandis que je reprenais un air sérieux sur le visage en laissant s’envoler mon sourire. « Tu sais que si tu as besoin de quoique ce soit même d’argent en plus, je suis là ? Je sais que toi et Cordélia, ce n’est pas la joie enfin je le remarque même quand elle entend ton prénom, ses poils s’hérissent comme… un animal mais je suis quand même là ! J’ai été ton meilleur ami avant d’être ton amant et le père de Galéa, je le suis encore ! », disais-je alors en me voulant amicale mais aussi pensant au bien de notre fille qui avait besoin d’être bien nourrie, logée. Je ne voulais pas que ce nouveau bébé chamboule le quotidien qu’elle peut avoir avec sa maman. Mais j’avais surtout toujours beaucoup de sentiments pour Sedna que je ne pouvais pas refouler dans ce genre de moment où l’envie de tuer le père par jalousie me prenait. « Sinon non, je ne veux pas te laisser seule à Noel… surtout pas enceinte, tu as besoin de compagnie… tu devrais venir passer noël dans ma famille avec Caitlyn… Cordélia bien sûr, ma mère et tout le monde ! », disais-je en souriant. J’étais vraiment adorable avec elle. Je voulais peut-être manger une dinde avec les deux femmes de ma vie ? Les trois si je compte ma fille qui est mon univers. Elle revenait vers nous, tirant sur mon bras. « Papa… papa arrêtes de regarder maman et regardes cet ourson ! », elle pointait la vitrine d’un magasin et j’avais encore les yeux plongés dans ceux de Sedna… cette envie que j’avais souvent en la regardant de l’embrasser. Je mettais ça sur le dos de la nostalgie que cela ne vous en déplaise mais je savais que cela ne pouvait pas seulement être ça. J’inspirais doucement en baissant le regard, m’humidifiant les lèvres tandis que je regardais la vitrine en riant. « Mon dieu qu’il est magnifique… t’as raison, bien plus beau que les yeux de ta maman ! », disais-je pour tenter de reprendre un peu… « des forces » ! |
| | | Sedna L. Azarov-Ieline et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Un petit plus MY LIFE TREE:
| mot doux de Sedna L. Azarov-Ieline ► un Lun 25 Juil - 2:44 | | | Il fallait que je sorte du mutisme, que je coordonne mes mots avec mes expressions. Mais lui dire un mot en lui souriant me faisait plus de mal que de bien. J’en tentais un malgré tout, pour lui dire à quel point j’étais heureuse qu’il s’occupe tant de sa fille. « Papa est attentionné ! » Disais-je à Caleb avant de poser un léger regard sur Galéa pour m’assurer qu’elle était sage. « Oui, d’ailleurs, comment se passe ton boulot ? » Demandais-je avant de le suivre de très près dans la rue. Je ne pouvais pas tout lui dire. Lui dire… Lui avouer. Parce que oui, c’était un aveu. Lui annoncer qu’il était père de deux nouveaux bébés pas encore nés, lui annoncer ça alors qu’il avait déjà du mal à se retrouver lui-même eût été presque criminel. Je me contentais de garder la tête baissée, non sans la garder froide, mais il me la releva. Etait-ce une obligation de le regarder dans les yeux ? J’avais un feu en moi, que dis-je, un incendie, un feu de forêt. « Il n’est pas souvent à la maison. » Je ne pouvais pas lui en vouloir ou le réprimander. Ce n'était pas sa faute après tout. Il vivait avec une autre femme et c'était sûrement mieux comme ça. Il aurait dû être au courant pour les bébés, mais tout de suite, je ne m'en sentais pas capable. « Je l’aime beaucoup, c’est le principal non ? » Il me parla d’aide, de relation, de Cordélia… « Non, ça va bien ! Ne t’inquiètes pas. » Répliquais-je en secouant la tête. Ce dont j’avais besoin était peut-être une envie également, un fantasme égoïste, mais j’étais égoïste sur les bords, ça ne datait pas d’hier. Mais je me tenais encore une fois au secret. C’était compliqué de rester calme si près de lui, mais je me forçais. En temps normal je l’aurais peut-être violé. Mais pas ici. Pas comme ça. Pas maintenant. Pas en portant en moi quelques éclats de notre relation. « Les miens aussi s’hérissent ! » Ajoutais-je en souriant, mais mon sourire était triste. Je la haïssais, comme il disait, « Cordélia » qui était devenue sa femme à ma place. Ils s’aimaient, je n’y pouvais plus grand-chose maintenant. Je ne savais pas que je pouvais être fragile. En vérité, ça ne me plaisait pas. J’apprenais à mes élèves à se montrer fort, et si dans la cour de récréation, un enfant s’égratignait, je ne m’apitoyais pas sur son sort. Minimiser la blessure. Voilà ce qu’il faudrait faire. Parfois c’est dur. « Je ne sais pas si… Ta femme apprécierait ma présence. Et si je créais une mauvaise ambiance pour le repas de Noël ? L’une de nous deux pourrait finir la tête dans le derrière de la dinde aux marrons… Je ne sais si c’est prudent. » Disais-je en souriant légèrement. Je plaisantais bien sûr, enfin à moitié. Pour la dinde, oui, mais pas pour la mauvaise ambiance. L’interruption de Galéa arriva à point nommé. Elle demandait à son père de regarder un ourson que visiblement elle aurait aimé posséder incessamment sous peu. Je repris mes esprits en soulignant la magnificence manifeste de l’ours, de la même manière que son père le faisait. « Oui, oui, très beau. Sublime. Jamais rien vu d’aussi chouette. C’est un ours de qualité ! » Comme ton père. Mais ton père, ce n'était pas vraiment un ours dirons-nous. Bien plus beau que mes yeux, c’était certain. Mes yeux lui avaient plu aussi, jusqu’à un certain jour. Je pris ma fille dans mes bras pour l’embrasser délicatement. Je manquais de tendresse maternelle en ce moment, il me fallait me rattraper, et quel moment que celui où elle réclamait un jouet. J’aimais ce besoin innocent de quémander des objets qui n’ont aucune valeur et qui ne serviront probablement que pendant un an ou deux. J’étais proche de Caleb, aussi bien par le corps que par l’esprit. Du moins, je me l'imaginais. « Ta fille a du goût. » Ajoutais-je en souriant à Galéa. Je sentais que nous allions débourser prochainement. Il fallait qu'il arrête d’être aussi gentil avec moi. Ce n'était pas que je n’aimais pas. Ce n'était même pas pour Cordélia. C'était simplement que ça ne facilitait pas les choses. Galéa nous regardait avec amour et imploration. Ces yeux… Mon dieux, ces yeux. Il aurait fallu résister, je comptais sur son papa pour tenir bon. Même si je savais bien qu’on allait craquer rapidement. « Eh bien, ce n’est pas sur ta liste Galéa ! » Répliquais-je un peu mesquine. C’était surtout pour la taquiner, parce qu’au fond de moi, j’allais bien évidement en parler en privé avec Caleb, mais j’avais l’intention de le lui offrir. J’étais une mère poule et une mère gâteuse, dans tous les sens du terme. Elle n’avait pas tout ce qu’elle désirait non plus, je ne croulais pas sous l’or, mais j’essayais de lui faire plaisir de temps à autres. Puis c'était Noël non ? Je me tournais discrètement vers Caleb en haussant les sourcils, ce qui en traduction Sednien équivalait à une interrogation sur le sujet en cours de traitement. |
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| mot doux de Invité ► un Lun 8 Aoû - 20:09 | | | Le boulot se passait bien, je me contentais d’hocher la tête sans vraiment aller dans les détails comme d’autres détails me semblaient évidents. Le père était-il présent ? Je ne savais même pas qu’elle était en couple. Il n’était pas souvent à la maison ? Je voulais presque lui casser la gueule aussi violent soit l’idée et je n’étais pas violent en général mais comment un homme pouvait faire ça à une femme enceinte ? Ne pas être présent ? Je trouvais celui-ci sans le connaitre… réellement un abruti. J’inspirais doucement quand elle disait l’aimer. Je lui souriais mais sans vraiment le penser. Cela me faisait ne pas sourire. Enfin je ne saurais l’expliquer. Elle allait bien. Rassuré ? Oui enfin de loin, hein mais quand elle me disait que le prénom de Cordélia lui faisait le même effet, je riais doucement. Elles ne changeront jamais mais c’était amusant tout de même à entendre. Je sentais de l’une et d’elle à chaque fois cette petite amertume quand je parlais de l’autre et même sans ma mémoire au complet, cela m’amusait de plus en plus. Je parlais de noël, lui disant qu’elle pouvait venir avec nous si elle était seule comme ça nous serions en famille. Sa réponse ne me faisait pas vraiment rire mais elle me rendait triste. C’était vrai et c’était dingue tout de même de voir cette situation dans ma vie. Je ne voulais pas devoir diviser ma famille. J’inspirais doucement, tentant d’arrêter d’y penser et sortant de mon manège quand la petite nous parlait. L’ourson ? Ah oui, je lui souriais en le complimentant. Bon d’accord, on en faisait un peu trop pour un ourson mais quand même. Je riais doucement alors qu’elle me disait qu’elle avait du gout. « Elle tient ça de toi ou de moi ? », lui demandais-je alors sur un ton d’humour mais dans le fond ? Je n’en savais rien. Est-ce que c’était une chose qu’on tenait de nos parents ? Oh et qu’importe tant qu’elle ne me demandait pas la dernière console. C’est dingue mais quand on y regarde de plus près, les filles reviennent moins chères à notre époque qu’à celle où j’étais gosse. Le regard de Galéa me fit sourire. Elle était adorable. J’avais presque envie de lui acheter directement. Après tout ? Je faisais une moue quand elle lui rappelait qu’il n’était pas sur la liste. Je tournais mon attention vers Sedna qui me sednait et j’haussais les épaules en tournant le regard vers la vitrine. Je me penchais à son oreille. « On est vraiment obligé de laisser l’honneur au père noël ? », lui demandais-je alors que j’arquais un sourcil en prenant sa main et qu’importe du geste si quelqu’un nous voyait mais c’était surtout pour l’attirer avec moi vers le magasin de jouet et pour ne pas la laisser me dire non. J’étais un grand enfant et j’assumais ça. « Allons adopter le super ourson de qualité ! », lui disais-je alors que j’attirais la jeune femme dans mes envies de rendre heureuse cette enfant. J’entrais dans la boutique, ma boisson encore chaude à la main. J’en buvais une gorgée en laissant alors la petite aller chercher son ourson d’elle-même comme une grande. Elle était maline tout de même car elle avait compris qu’elle avait le droit. Je me dirigeais dans les rayons, allant vers les caisses. « Dis-moi, c’est qui ce papa jamais présent ? », demandais-je en tournant mon regard vers elle. Toujours ma main dans la sienne, je ne me rendais pas spécialement compte que je ne l’avais pas lâchée. Je laissais mes yeux rivés sur elle. Cela m’intriguait de savoir qui était cet homme enfin… J’en avais besoin dans un sens. Non mais en fait, je le voulais sans le vouloir. Ca me rendait dingue de l’imaginer avec un autre. « Je ne savais même pas que tu avais un copain enfin… je le savais ? C’est nouveau ? », demandias-je pour être certains car on ne sait jamais. En fait, je ne savais tellement pas quoi penser de ça. Ça m’obsédait dans un sens. Cette jalousie étrangement parlant qui brillait en moi comme une étoile dans cette berceuse que je chantais souvent à Adam pour l’endormir. |
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