l'avatar des scénarios ou membres des familles sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
Venez car plus on est de fous et plus on rit, non ? Chocolat et guimauves en cadeaux !
bonjour les YFTiens et pleins de calins pour vous ainsi que tout notre amour !
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Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Mar 18 Aoû - 23:00 | | | C’est comme un ours mal léché que je m’étais levé. Il devait être 6 heures du matin même pas quand je sortais des couettes qui m’avaient pourtant réchauffée pendant toute la nuit. Je tournais mon regard vers cette femme qui était la mienne mais que je ne connaissais pourtant pas tout en ayant les sensations que je devrais normalement ressentir. Les sensations d’un homme marié à cette femme qui ne le regrette pourtant pas. Métaphoriquement parlant, je devais rester accrochée aux branches qui retenaient ma vie. Je devais laisser cette flamme s’allumer. Assis sur le bord du lit, je prenais ma tête entre mes mains alors que j’écoutais ces bruits assourdissant. Des rires et des impressions de danser. Cette odeur d’un diner. Elle dormait et pourtant j’avais ces images qui me venaient en tête. Je n’étais même pas sûr que je ne les invente pas. J’inspirais doucement. Le crépuscule encore sur la ville, je tournais mon regard vers le réveil pour voir l’heure. Je me levais en allant vers la salle de bain. Je prenais soin de fermer la porte de ma chambre pour laisser Cordélia dormir. Aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres mais une journée ou j’étais pétrifié pour une raison logique, j’avais 27 ans tout comme Caitlyn. J’allais allumer la lumière de la salle de bain ensuite la douche. Je ne sentais pas la morue et encore moins le cabillaud mais pourtant j’avais besoin de me rafraichir les idées. J’étais le spectateur d’une vie. Ce n’était pas ma vie, je n’avais pas la sensation que cela soit le mienne ce qui était troublant. Avant que je n’allume l’eau, mon poil s’hérissait alors qu’il faisait froid. J’allumais aussitôt l’eau chaude et je prenais ma douche avec une noisette de gel. Je me lavais rapidement en frottant énergiquement avant de sortir pour trouver cette piqure de moustique. Je soupirais doucement tant pis. Je passais rapidement la main plusieurs fois dans mes cheveux avec négligence. Je ne voulais pas être canon. L’audace, mes amis. Mes vêtements préparés le jour d’avant n’avaient rien de pompeux. Un simple jeans et une chemise à carreau et je prenais le temps de m’habiller. Je m’apprêtais donc sans trop faire de bruits avant de mettre une crème hydratante sur mon visage que je volais à Cordélia car ma peau me semblait tout de même un peu sèche. Je graillonais un tout petit peu devant le miroir avant d’aller chercher des chaussettes et des chaussures sans faire de bruits. Je prenais aussitôt la direction de la porte. Je sortais du bâtiment en prenant les clés sur le chemin. J’ouvrais alors la voiture et je me mettais au volant. Je regardais la bouée qui entourait la voiture. Tout ça était en pleine oxydation ou pas ? Je n’en savais rien. Je voulais juste arriver là où je devais aller. Je roulais en direction de la boulangerie ou je prenais plusieurs petites choses. Le cadeau pour ma sœur était déjà dans le coffre. Je n’avais besoin que d’un gâteau et d’un petit déjeuner. Son préféré, voyons. Loin de moi l’envie d’avoir l’idée frivole de changer. Je voulais pourtant l’émerveiller, c’est pourquoi j’avais pris du jus d’orange. Oui, une façon étrange d’émerveiller. J’inspirais doucement en allant vers son habitat dont j’avais l’adresse sans pourtant y avoir été depuis ma perte de mémoire. Et puis bon, les chansons étaient justes remplacées par le GPS après tout. Je me rendais sur les lieux alors qu’il faisait si tôt et je montais à sa porte. Je frappais un petit coup, un second et un troisième en alliant le tout à un petit déhanchement qui m’appartient assez bien mais ne la ferait pas arriver plus vite. Je pouvais me bruler le cul qu’elle ne le verrait pas à travers la porte. Voyons. J’attendais alors à sa porte. « Mademoiselle Hemingway ? », m’écrivais-je alors que cette femme qui ouvrait la porte de son appartement me regardait en me donnant l’impression de vouloir me terrasser de cette planète pour l’avoir réveillée mais je m’en fichais, je lui souriais. « Bonjour ! », lui disais-je alors que je trépignais sur place en me demandant ce qu’était ce truc en dentelle qu’elle portait mais elle rentrait. Je me retournais vers la porte. « Dois-je me la jouer mission impossible pour que la reine du jour me saute au coup ? », disais-je alors sans savoir si je devais aussi appeler un orchestre pour m’aider. Peut-être. Pourquoi pas. Tiens, c’est une idée mais non, c’est trop tard. Mes insomnies me tueront un jour. Si ma sœur ne le fait pas déjà en m’ouvrant sa porte. « Ton cacatoès ne veut pas venir m’ouvrir ? », demandais-je alors en me trompant totalement de race pour son perroquet mais bon dieu, elle n’aurait pas pu prendre un Yorkshire ou encore un lémurien ? Ce n’était pas pour me déplaire d’avoir un ami avec lequel parler quand j’allais chez elle mais bon. Il disait toujours les mêmes trucs comme un enregistreur. |
| | | Caitlyn A. Hemingway et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! happy girls are the prettiest
| mot doux de Caitlyn A. Hemingway ► un Dim 6 Sep - 11:38 | | | En ce jour d’anniversaire, je ne savais pas vraiment si j’avais envie de le savourer ou non. Le test que j’avais fait hier m’avait déstabilisé. Cette petite bande épaisse qui était apparu sur ce bâton de plastique confirmait mes craintes dues à mon retard. Je comprenais maintenant pourquoi certaines femmes étaient heureuses de voir leurs règles arrivées. Jusqu’à présent, je n’avais jamais compris ce soulagement. Enfin bref, ma nuit avait été mauvaise car je ne savais pas ce que je devais faire. Une relation d’un soir ne pouvait pas terminer comme cela. Et pourtant, c’était ce qui venait de se passer. Nous ne sommes pourtant pas épargné avec tous les clichés des films romantiques. Je savais néanmoins que j’étais loin d’être dans un film. La réalité était bien plus crue, bien plus réelle. Jusqu’à présent, je n’avais jamais eu envie de devenir mère, encore plus sans père, bien qu’au final, cela ne soit surement pas une grande perte. Je m’étais toujours dit que je ferais passer ma carrière avant mais à présent que j’avais ce truc, je ne me voyais pas l’anéantir. C’était difficile, trop difficile et je ne cessais de changer d’avis entre deux pensées.
J’avais finalement fini par tomber d’épuisement sur mon canapé alors que ma télé était encore allumée. Lorsque j’aurais plus d’argent et que je sortirais de ce studio, je comptais m’offrir une de ses télés qui s’éteignent seule au bout d’un moment. Mais cela venait de changer. Allais-je avoir cette télé ou non ? L’importance de la télé grandissait ridiculement en moi. Je me rêvais devant cette dernière avant d’être brutalement sortir des bras de Morphée par mon frère. Entendre sa voix à travers la porte me fit grimacée. Mais que je n’aimais pas mon jumeau, bien au contraire, mais parce que je savais à quel point il était surexcité par les anniversaires. Je n’avais jamais aimé être le centre de l’attention, je n’aimais pas fêté mon anniversaire mais ce n’était pas le cas de mon jumeau qui faisait en sorte de faire cela de manière toujours aussi enfantine. 27 ans. Nous avions officiellement 27 ans.
Restant allongée sur mon canapé, tenant comme la prunelle de mes yeux un plaide, je n’avais pas envie de me lever. Cet anniversaire était différent, je le savais. Ce n’était pas la grossesse que je comptais faire confirmer par une prise de sang qui me posait problème mais la situation de mon frère. Il avait été victime de cette tragédie il y a deux mois et maintenant il ne se souvenait plus de sa vie. Il avait occulté plusieurs années dont Cordélia. Cette situation me terrifiait mais j’essayais de me montrer à la hauteur. Voir la mère de Reed à l’hôpital m’avait fortement déplu et j’avais peur que Caleb ne retombe dans ses bras. Pour l’instant, il semblait garder la tête froide. Cependant, je n’étais pas H 24 avec lui.
C’est lorsqu’il parla encore à travers la porte que je me décidais à me lever en un grognement mécontent. J’avais pourtant espéré que cela ne soit pas réel et que la présence de Caleb rejoigne l’existence de la télé. D’un pas lent, me frottant la tête, j’arrivais sans difficulté à la porte d’entrée. Il faut dire que je n’avais pas beaucoup à traverser. Enlevant le verrou, j’ouvrais ensuite la porte avant de retourner sur le canapé. « T’es vraiment sérieux là ? » Dans un long soupire, je me laissais lourdement tomber sur le canapé. Je me sentais patraque comme souvent lorsque je me levais mal. Je n’avais envie que d’une chose, dormir.
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| mot doux de Invité ► un Jeu 1 Oct - 3:04 | | | J’étais comme une pile électrique ? C’est un peu ça mais j’avais besoin de défouler mes pensées car elles n’étaient pas spécialement joyeuses. J’étais perdu dans le méandre des choses que je devrais savoir ou pas. Ces insomnies devenaient de plus en plus fréquentes. Elles étaient normales d’après le docteur. Mon subconscient ne voulait pas travailler pour que je ne me souvienne pas de toutes ces choses dont je voulais pourtant me souvenir. J’attendais que ma sœur n’ouvre la porte. Simplement. Le petit-déjeuner à la main, je souriais. Attendri quand elle serrait le plaid dans ses bras. C’était chou. Je trouvais ça adorable d’un coup que j’en oubliais simplement la raison de ma présence. J’entrais et je refermais la porte derrière moi. Je tournais mon regard en même temps vers celle-ci qui retournait dans le canapé en me demandant si j’étais sérieux. Je souriais comme un abruti bien heureux et j’hochais la tête. « Oui ! », disais-je sans vraiment de mots en trop De but en blanc. Je ne voulais pas tourner autour du pot surtout par ce que je savais qu’elle n’aimait pas trop fêter nos anniversaires contrairement à moi qui avait toujours vu une chose positive dans cette journée. Toujours. Je m’approchais de la table et je déposais la boite de la boulangerie et aussi le cadeau à côté. Je lâchais mes clés de voiture dans la poche de ma veste avant de la retirer et j’allais la mettre au porte manteau. Je faisais simplement comme chez moi. Je passais même faire coucou au perroquet assez magique. Il était magique à mes yeux. Il était cool. J’ouvrais la boite ou elle mettait ses graines pour le donner à la bête à plume. Je lui souriais doucement. « Voilà mon grant, ton festin… », je me retournais vers elle, m’étant occupé pour lui laisser le temps de doucement se réveiller. Je me rapprochais alors à nouveau de la table ou je prenais une des pâtisseries. Tout content, je faisais même comme chez moi et j’attrapais une assiette en porcelaine sur laquelle je disposais la gourmandise. Je contournais alors le canapé ou elle était installée pour y poser mes fesses et je la regardais avec un petit sourire en posant l’assiette devant elle avant de lever un de mes bras pour l’inviter à s’y installer. « Viens… Morphée est là ! », lui disais-je alors. « Sauf si tu préfères ça ? », demandais-je tandis que je regardais la gourmandise du regard. Je devais paraitre pour un idiot ainsi. LE bras levé et l’autre avec une assiette à la main mais je m’en fichais clairement. Je m’en fichais. Oui. J’ignorais qu’elle était enceinte après tout et j’étais bien loin d’accepter déjà la grossesse de Cordelia pourtant c’était différent dans le cas de ma jumelle. Je lui souriais doucement. « C’est notre anniversaire et on se doit de le fêter mais si tu veux, on évite les bougies et on partage juste les cadeaux ? », lui demandais-je donc en lui souriant doucement. Cela semblait être le compromis du siècle à mes yeux. |
| | | Caitlyn A. Hemingway et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! happy girls are the prettiest
| mot doux de Caitlyn A. Hemingway ► un Ven 9 Oct - 20:30 | | | Bien que je me sentais encore clairement pas réveillé et assez ronchon comme chaque matin, l’énergie et la joie de Caleb me faisait sourire. Il était tellement quelqu’un de positif malgré les épreuves. Je n’étais pas du tout comme lui, me présentant vraiment plus ronchon quand même. J’admirais Caleb et j’aimerais être capable d’être un peu plus comme moi. Il venait de perdre la mémoire et il essayait de vivre comme avant. Oui, il avait du courage et j’étais une sœur jumelle admirative. Mais pour l’heure, il venait de me réveiller et j’avais clairement pas envie. Comme chaque matin j’étais nauséeuse et ma nuit avait été difficile. Cela n’aidait pas à me mettre en bonne condition. Mais je reconnaissais bien mon frère pour le coup car il me laissait le temps d’émerger toute seule. Il s’occupait même de mon perroquet qui avait appris à rester silencieux temps que je ne me levais pas au risque de voir un diable de tazmani lui hurler dessus. C’est loin d’être idiot ce genre de petite bête.
Faisant un effort, je me redressais pour essayer de me réveiller. Je ne pouvais pas me rendormir alors que mon frère venait me rendre visite même si mon dieu mes oreillers hurlaient comme le diable pour me dire de les rejoindre. Je me prenais la tête dans mes mains avec un long soupire alors que j’entendais Caleb s’asseoir à côté de moi. Mon dieu que c’était dure de me réveiller. J’avais tellement peur de le faire car je savais que dès que j’émergeais, les nausées allaient finir par arriver. J’eu un sourire en voyant les bras de mon frère et je vins me blottir dans ces bras. « Je n’ai aucune raison de choisir. » dis-je avec un léger sourire tout en me penchant pour prendre une viennoiserie. Je savais que j’allais le regretter. J’eu un soupire en jouant avec ma nourriture alors que Caleb exprimait ses désirs et projets pour aujourd’hui. Je me sentais soudainement coupable car je savais à quel point c’était un jour excitant pour lui.
« Je suis désolé, je vais une telle mauvaise sœur pour fêter les anniversaires. » J’eu une légère moue avant d’enfourner mon petit gâteau. Je devais avouer que j’avais l’image de cet enfant dans mon ventre et je ne savais pas quoi faire ni y penser. Je me redressais pour le regarder. « Comment tu fais ? Comment tu fais pour rester aussi positif et joyeux ? » J’eu un léger sourire en remettant une mèche de cheveux rebelle qui se trouvais sur son front. « Comment tu vas ? » lui demandais-je finalement plus sérieusement. Je voulais qu’il puisse se confier à moi face à ce qu’il lui arrivait. Après tout, la situation n’était pas du tout facile pour lui. Je n’osais imaginer ce que je ressentirais à sa place, franchement. Je m’inquiétais qu’il devienne fou. Je savais qu’il y avait peu de chance mais je préférais rester vigilante vis à vis de lui. Et cela me revenait une fois que je commençais à être réveiller, évaluant correctement la situation et mes inquiétudes.
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| mot doux de Invité ► un Lun 11 Jan - 0:01 | | | La journée semblait tellement importante pour moi, j’en prenais un plaisir enfin même si c’était seulement la matinée en fait. Elle me disait ne pas pouvoir choisir, je souriais en la laissant se blottir tandis que j’énumérais mes plans avant qu’elle ne me dise être la mauvais sœur pour ça, fêter les anniversaires. J’haussais les épaules car j’avais tellement l’habitude de ça après tout. J’ignorais si ça avait changé entre temps mais pour moi c’était une bonne journée. Une journée ou je pensais surtout à elle et ou j’oubliais simplement le reste. Je prenais un morceau du petit gâteau que je mettais dans ma bouche alors qu’elle se redressait subitement. Une question frôlait mes oreilles de par ses lèvres d’un son qui me stressait un peu. Enfin c’était la question qui me stressait qu’on soit bien d’accord. Je secouais nerveusement la tête sans vraiment savoir quoi répondre. Comment je faisais ? Je le faisais, c’était tout. Comment j’allais ? Je n’en savais rien non plus. Elle me semblait bizarre même si je n’étais pas plus sain dans mon esprit pour réellement lui donner des réponses bien correctes. J’haussais les épaules doucement en la regardant. Je prenais une seconde bouchée du gâteau que je mâchais. Non pas pour donner un peu plus de suspens mais surtout par ce que j’avais besoin de réfléchir un peu. Comme on pourrait dire : tourner la langue dans ma bouche six fois avant de parler. C’était un peu ça, techniquement. J’inspirais doucement en passant une main dans mes cheveux. « Tu sais… je ne sais pas comment je fais, je le fais c’est tout ! », disais-je simplement. « Oui, je suis dans le pétrin, j’ai perdue 7 années de ma mémoire et oui, c’est vraiment mais vraiment… enfin… », je riais nerveusement. « La merde ? », demandais-je à la jeune femme tandis que je secouais doucement la tête. « Si je passais mon temps à être négatif et pleurer sur mon sort, j’en deviendrais dingue… et puis je suis bien ici, je me souviens de toi comparé à ma femme… mon fils et… », j’inspirais doucement. « Je me sens bien ici, je me sens vraiment bien et donc je suis positif et joyeux, c’est mal ? », lui demandais-je avant d’esquisser un petit sourire. « Sinon bon… est-ce que ça va ? La question est un peu plus difficile… Oui, ça va, je survis… J’ai la mémoire qui parfois me joue des tours, des flash, des impressions de déjà-vu, je me sens souvent… ailleurs, j’ai souvent la migraine mais ça va sinon… je deviens juste un peu fou par moment… car je ne sais pas ce que j’ai fait pendant 7 années… mais je le vois. », je riais. « C’est flippant ! », lui disais-je avant d’hausser les épaules. Je reprenais une bouchée de mon gâteau et la regardant plus sérieusement tandis que je mâchais. « Et toi ? Comment tu fais pour être si négative et déprimée alors que t’as un frère sexy et encore vivant pour ses 27 ans, ça devrait se fêter, non ? », lui demandais-je alors pour tenter de savoir comment elle allait. J’avais été sincère avec elle et je m’attendais un peu à ce qu’elle le soit aussi car je n’étais pas stupide. Un truc clochait. |
| | | Caitlyn A. Hemingway et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! happy girls are the prettiest
| mot doux de Caitlyn A. Hemingway ► un Sam 23 Avr - 17:38 | | | J’aimais mon frère non seulement parce qu’il était mon frère mais surtout pour toute ses qualités. Il était toujours enjoué, toujours heureux, toujours optimiste. J’avais pour habitude d’être comme cela aussi. Mais il est vrai que certains jours avaient le don de me déprimer, allez savoir pour quoi. Aujourd’hui, je n’étais pas déprimée, mais plutôt stresser de devoir prendre une décision sur une situation angoissante pour moi. Etais-je suffisamment mûre pour être mère. Après tout, la façon dont cet enfant était conçu montrait bien une grande insouciance de ma part. Et d’une certaine manière, je devais m’espérer chanceuse d’être tombé enceinte plutôt que d’avoir attraper le sida. Mon dieu, quelle comparaison horrible mais pourtant réelle pour moi. J’avais de la chance et je devais envisager de réviser mon comportement pour me tourner vers une vie plus traditionnelle, peu importe la décision que je prend vis à vis de ce qui vit en moi présentement. Je n’arrivais pas à encore à appeler ce qui était en moi. Je ne pouvais pas dire que j’attendais un bébé car on garde un bébé, on n’avorte pas de lui. C’était assez étrange de constater comme les mots pouvaient tout comme le temps pouvait se révéler d’une importance vitale dans ce genre de situation.
« Bien entendue que non. » Répondis-je en lui serrant le bras lorsqu’il me demandait si c’était mal si il était enjoué et heureux en ma présence. Après tout, il était vrai que son comportement devait être différent avec Cordélia et son fils. C’était même une certitude. Je me souviens encore de ce moment horrible à l’hôpital où on avait découvert sa perte de mémoire. Je ne savais pas si il allait finir par retrouver un jour les 7 années perdues. C’était assez étrange de se dire qu’il ne se souvenait pas de conversation importante notamment avec notre père et sa reprise de contact avec lui. Il finit par me retourner sa question alors qu’il avait partagé avec moi ses angoisses du quotidien. Je me redressais alors trouvant le courage de prendre un morceau de gâteau.
« Je suis enceinte. » Je lâchais cela comme une bombe, me concentrant sur mon gâteau. Je savais que Caleb serait compréhensif. Il est mon frère et nous avions toujours eu une relation particulièrement fusionnelle mais ce n’était pas le genre de nouvelle que j’étais capable d’annoncer de but en blanc. Je posais finalement mon regard sur Caleb avant d’ajouter rapidement pour qu’il ne se réjouisse pas trop vite. « Et je ne sais pas ce que je vais faire. » J’eu finalement un haussement d’épaule en émiettant mon gâteau. Il y en avait plein sur canapé maintenant, mais je m’en fichais, un coup de balais et il n’y aurait plus lien. De tout sens, ce n’était que du matériel, on s’en fichait. « Je n’aurais pas penser me retrouver dans cette situation. Je pensais faire les choses dans l’ordre. Un peu comme tu as fait avec Cordy. » Je fis une petite moue de réflexion. « Mais bon, avec mon comportement un peu volage, disons, cela me pendait au nez. » Et c’était surtout de cela dont je me sentais le plus honteux finalement. Je laissais alors tomber ma tête en arrière pour la laisser reposer contre le dossier. « C’était tellement difficile de savoir quoi faire. C’est même angoissant. »
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| mot doux de Invité ► un Dim 24 Avr - 14:14 | | | Notre anniversaire n’avait jamais été aussi compliqué enfin je veux dire aussi étrange. Elle semblait étrange même si j’avais toujours été plus enjoué à le fêter sûrement par ce qu’elle avait eue des réactions différentes des miennes au départ de papa. Moi, je l’attendais encore et elle se refusait de l’attendre. On dit toujours que des jumeaux sont fusionnels mais c’était le cas pour nous mais pas pour tout. Nous étions des têtes pensantes à part et nous avions nos vies à part. J’étais parti vivre à New York et elle était restée. On pouvait vivre séparément même si c’était compliqué, difficile. Je pouvais l’admettre que c’était comme laisser une moitié de soi derrière moi. Je ne me souvenais pas toujours de cette sensation mais c’était peut-être mieux ainsi. Oui, mieux ainsi. Je sentais bien qu’une chose clochait. J’avais beau avoir été victime d’un coup sur la tête mais je n’en étais pas idiot pour autant. Il se passait un truc dans sa vie que j’ignorais ou peut-être que je n’ignorais pas dans le fond mais dans tous les cas, je n’étais pas au courant. Je sentais mon cœur se serrer alors qu’elle prenait la parole pour peut-être me dire ce qu’il se passe ? Pourtant cette sensation restait quand elle finit les trois petits mots. Je ne savais pas quoi dire comme si l’on venait de me couper la langue soudainement et que je savais que si je disais un mot, il ne sortirait de toute façon pas. Je restais bouche bée, ma bouche s’ouvrait réellement et je n’avais pas le temps de réagir qu’elle rajoutait qu’elle ne savait pas quoi faire. Pour éviter de gober des mouches, je fermais tout de même ma bouche après quelques secondes. Je me redressais un peu en la regardant mais détournant mon regard rapidement vers l’assiette que j’avais en main. Je la posais sur la table en face de moi tout en l’écoutant. Je retournais mon regard vers, frottant mon nez avec le dos de ma main avant d’aller gratter mon cou avec cette barbe du lendemain que j’arborais. J’inspirais doucement en la regardant avec attention. « Je ne sais pas si j’ai vraiment faites les choses dans l’ordre avec Cordélia… », je n’avais pas encore le réflexe d’utiliser son surnom car tout ça, ça m’effrayait tout de même. « Et encore moins avec Sedna ! », rajoutais-je en soupirant doucement. « J’ai mise Sedna enceinte au lycée, je sais à quel point ça peut être angoissant mais ce n’est pas par ce que ta vie te fait penser d’être loin d’apprécier d’être maman que tu ne pourras pas l’apprécier… Maléa a eue des parents géniaux et même s’ils étaient séparés et bien ils étaient proches. Je crois que c’est une petite fille très heureuse que j’aie et même si mes souvenirs s’envolent facilement… Je sais que j’ai été un bon père alors que les circonstances ne s’y prêtaient pas… tu peux aussi devenir une bonne maman… t’as pas besoin d’avoir aussi peur ou de vouloir faire les choses bien. On n’a pas besoin d’être mariée pour être maman. On n’a pas besoin d’être en couple non plus. Les choses changent et les parents célibataires sont parfois plus en vogue que des couples mariés heureux… crois-moi, je préférerais revenir parfois à l’époque où tout était plus simple ! », disais-je en riant nerveusement mais retrouvant assez rapidement mon sérieux pour planter mes yeux dans les siens. « Caitlyn, t’as pas besoin d’un homme pour vous prendre en charge, je te connais, t’es ma moitié… t’es la personne que je connais le plus sur cette terre et pas par ce que j’ai oublié les autres mais par ce qu’on a vécu tous ensemble… Tu peux être une bonne maman et tu n’as pas besoin de faire les choses bien comme les personnes vieux jeux… de l’ancien temps le feraient. On est en 2015 ! », je riais doucement. Elle me faisait penser à notre grand-mère en voulant faire les choses bien enfin même notre grand-mère était plus souple. « Je pense que c’est une bonne nouvelle et que ne pas savoir quoi faire est naturel et encore mieux, c’est totalement en ton honneur car ça veut dire que tu es sérieuse sur ça, tu es sérieuse sur ta grossesse, tu y réfléchis mais je sais que tu feras le mieux ! Car tu es Caitlyn… Tu n’es pas notre père ! », lui commentais-je en haussant les épaules. Ce n’était peut-être pas l’argument du siècle mais c’était l’image du mauvais parent que nous avions toujours eu. On avait plus cette image que d’une maman alcoolique qui sort trop. On avait l’image du lâche qui abandonne et même si c’était plus complexe que ça. Ou pas vraiment dans le fond, c’était ce qu’il était enfin ce qu’il avait fait. Oh et merde, qu’importe. Je me comprenais. |
| | | Caitlyn A. Hemingway et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! happy girls are the prettiest
| mot doux de Caitlyn A. Hemingway ► un Jeu 5 Mai - 21:17 | | | Lorsque j’annonçais à mon frère mon état de grossesse je savais qu’il serait choqué. En même temps, ce n’est pas le genre de nouvelle que l’on s’attend à entendre d’une célibataire. Je le savais parfaitement puisque moi même je ne m’y attendais pas spécialement. Il essaya après quelques secondes de silence de ma rassurer sur le fait que l’on pouvait se surprendre lorsque l’on devenait parent. Qu’il s’était lui-même surpris à être un bon père voir à simplement constater qu’il en était un bon. Oui, il était un bon père et même si je n’aimais pas Sedna, elle était une bonne mère. Ce qu’il me disait éveillait cependant une réflexion que je décidais de partager. « Oui mais même séparés, vous étiez deux. » Ils étaient certes des parents célibataires mais ils étaient deux. Je m’engageais plus vers de la monoparentalité. J’étais seule et c’était effrayant. Bien entendu, j’avais ma famille mais cet enfant allait peut être devenir de ma responsabilité seule. Je n’étais pas capable de retrouver le potentiel père. Il avait été un coup d’un soir.
Caleb continua en m’assurant que je n’avais pas besoin d’un homme pour m’assumer. C’était une chose bien vraie, mais entre s’assumer seule et assumer un enfant seule, il y avait une grande différence. Surtout que je savais à quel il était difficile de grandir sans son père. Lorsqu’il m’avoua que je ferais de toute façon mieux que lui, cela me fit sourire. On ne pouvait pas faire pire que lui de toute façon. Enfin, si c’était possible avec un père présent mais violent. Pour le coup, oui, il ne s’était pas montré violent avec nous, il ne s’était pas montré du tout. J’avais toujours eu du mal à vivre sans sa présence, je n’avais jamais accepté son abandon et je préférais l’imaginer mort que vivant une vie ailleurs. Je posais finalement ma tête sur l’épaule de mon frère. J’avais une grande décision à prendre mais je savais que j’aurais tout le soutien de mon frère. Il avait toujours été là pour moi comme j’avais toujours été là pour lui. Nous étions des jumeaux, nous étions différents mais nous nous comprenions. Nous avions ce lien qui nous permettait de ressentir ce que l’autre pouvait ressentir. Nous partagions beaucoup de chose et je savais que si je prenais la décision de garder cet enfant, il n’aurait peut être pas de père mais il aurait un oncle exceptionnel. Allégée de ce point, je décidais de faire l’effort de fêter cet anniversaire comme frère le désirait. Je me devais de profiter de cette journée.
FIN |
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