« La maison hantée ça te dit ? » Kyle et Azélia sont arrivés dans la fête foraine il y a peu de temps mais elles ont eu le temps de faire tous les stands de bouffe mais comme par hasard pas d’attraction. En même temps c’est normal, Kyle est enceinte, elle ne peut pas vraiment tout faire. En tout cas Azélia est pleine, que ce soit milkshake à la banane, barbe à papa, churros ou encore d’autres trucs laitiers. Pourtant, alors qu’elles sont en train de se diriger vers la maison hantée, elle a emmené une barquette de frites pour en manger, mêmes si elles n’ont pas le droit de manger à l’intérieur, elles ne vont tout de même pas se gêner. Mettant une frite dans sa frite alors qu’elle fit une tête bizarre en voyant des trucs qui sont là justement pour leur faire peur et non pour leur chanter une berceuse bien au contraire. « Ça va ce n’est pas si terrible ! » Dit-elle en continuant de manger ses frites. Seulement elle n’aurait pas dû parler aussi vite puisque ça lui donna vite envie de manger. Faut croire qu’ils ont commencé petit pour faire plus grand et donc plus effrayant au fur et à mesure. Déjà qu’elle n’était pas des plus rassurée depuis qu’elle a mis un pied dans la maison hantée mais là en voyant une réplique parfaite de Ca elle eut comme un sursaut de peur. Il fait vraiment flipper, on dirait qu’il est réel et qu’il va les dégommer à la machette. C’est peut-être le cas hein. Mais au lieu de courir pour s’enfuir elle reste comme bloquée et le regarde encore et encore, ses yeux ne veulent pas lâcher ça des yeux alors qu’elle se fait plus de mal que de bien. « J’ai envie de vomir je te jure ! » Ce n’était pas pour faire son cinéma. Non Azélia n’est pas une actrice et elle ne se prend pas pour Audrey Hepburn mais elle se sent vraiment mal. Elle aurait pu faire un tour de grande roue. Elle aurait surement eu un petit coup d’adrénaline mais ça n’aurait pas été pire que là. Les clowns ça n’a jamais été son coup de cœur. Elle n’en a en général pas peur mais là de voir Ça, son rire pervers, dans le noir et tout ça. C’est pire que son vertige lorsqu’elle se trouve trop trop haut. Mais bon, elle ne va tout de même pas vomir, elle va au moins se retenir mais pour le coup ses frites ne lui donnent plus trop envie que ça alors elle n’en mis plus dans sa bouche. « Ca va toi ? » Dit-elle, toujours en train de regarder le clown qui a franchement un regard de psychopathe qui fait vraiment froid dans le dos. Ça devrait être interdit. Il y a pas mieux pour traumatiser les mômes et les dégouter des clowns qu’il y a parfois dans les anniversaires pour occuper les enfants avant que le gâteau remplit de bougies ainsi que les cadeaux arrivent. En tout cas elle voulait s’assurer que son amie n’était pas dans le même état qu’elle parce que bon, elle est enceinte, elle passe en premier. Mais bon la pour le coup Azélia aurait besoin d’un homme pour le serrer contre elle, ou alors un polochon à défaut d’être célibataire. Ça l’a vraiment mis dans tous ses états pour le coup, si bien qu’elle ne sait même pas par où elles sont arrivées et par conséquent où elles doivent se rendre. Puisqu’il n’y a pas de flèche nulle part, c’est assez embêtant. « Euh on est où ? » On veut sa mort là ou comment ça se passe ? Faut espérer que Kyle soit plus calme qu’elle, parce que si toutes les deux se trouvent à avoir le tournis alors qu’elles sont seules et dans le noir, ça va franchement pas le faire. Dans un sens, heureusement qu’elles sont seules en faire parce que certains auraient surement fait certaines singeries pour se foutre de leur tête. Des jeunes sans doute. A la jeunesse, plus de respect pour les personnes plus âgées. Azélia en tout cas aurait préféré aller voir un spectacle de dauphins, elle n’aurait pas eu l’impression d’être dans un truc surnaturel et flippant au moins.

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" Ouai, j'ai eu des bons en plus pour le faire ! " Fête foraine plus une femme enceinte ? Ça donnait plus de queue au stand de bouffe qu'autre chose ! Même la grande roue ne me rassurait pas trop . J'avais toujours adoré avoir un peu d'adrénaline pendant quelques instants, mais là, je voulais protéger mes enfants, j'avais juste besoin de sortir de chez moi et puis manger des barbes à papa rose bonbon c'était tout aussi bien pour le coup. J'avais eu envie de mélanger salé et sucré , comparé à Azélia, je n'avais pas pris des frites, bien trop gras qui finirait par me donner l'envie de vomir et avec ma grossesse j'en avais assez d'avoir la nausée que ce soit par rapport à l'a grossesse ou encore par rapport à une odeur nauséabonde. Je m'étais bien gavée de pomme d'amour, de milkshake à la banane et de churros, ces derniers avaient eu du mal à passer. J'avais traîné peu de temps avant sa proposition mon amie à la mare aux canards on avait gagné une peluche girafe qui pourrait devenir un doudou pour mes enfants ou pour la môme d'Azélia. Quelle idée j'avais acceptée d'aller foutre les pieds dans cette attraction ? Aucune idée. Je devais avoir le tournis ou le vertige pour avoir dit oui directement à cette proposition. Après tout, je pouvais tomber sur le ventre et me blesserez ? Je n'y avais pas pensé avant et je devrais mettre un drapeau blanc directement sur mes idées pour ne pas me faire de fausse idée. J'avançais avec mon amie dans cet endroit, je n'étais pas rassurée et ma main serrant celle de ma colocataire le prouvait parfaitement. Si j'avais écouté mon signe d'astrologie aujourd'hui avec les planètes, jamais je n'aurais pensé me retrouver dans cet endroit, après tout, même une voyante m'aurait prédit une grossesse monotone, mais là avec ma meilleure amie, je sortais des chemins battus. Quelle idée. J'avais peur, je pouvais totalement l'avouer ! Je n'avais pas peur de ce qui se passait dans ce lieu, mais de m'écrouler de tout mon long et de faire courir quelques choses à mes petits dauphins que j'attendais . J'aurais dû recouvrir mon ventre d'un polochon pour être rassurée. J'écoutais Azélia, souriant un peu avant de secouer la tête. " Ouai, j'ai juste peur de quand on sera dans le noir et de tomber ..." moi passer ma peur à quelqu'un d'autre ? Pas du tout. C'était loin d'être mon style voyons que. Bon juste un peu. J'avais bien fait ça avec Nathéan en choisissant les meubles pour les bébés ! Que ce soit les berceaux, les tables à langer ou encore le baby phone ce pauvre Nathéan devrait regretter que j'attende peut être ses enfants ! Je devenais une maman chiante, sans même l'être réellement ! Le pauvre. Il allait demander à être Elvis le roi du rock'n'roll pour se taper Audrey Hepburn histoire d'oublier sa mégère : moi. Je sentais mon parfum ce qui me taquiner un peu l'odorat, heureusement c'était du chanel le parfum s'appelait robe Corolla, l'odeur était parfumée, une petite odeur de citronnelle que j'appréciais tout bonnement. Je commençais à avoir des larmes de crocodiles qui coulaient le long de mes joues, non, mais sérieusement, je pouvais éviter de penser à une catastrophe qui n'arriverait pas forcément ? Apparemment cela était trop demander. Je secouais un peu ma tête avant de jouer avec mon élastique mit à mon poignet pour me calmer. Je venais de sursauter, mon cœur venait de s'arrêter ! Cela n'était que la troisième fois que je paniquais dans cette maudite attraction ! La prochaine fois elle se prendra un râteau Azélia avec ses idées à la noix. Je me retrouvais devant ça où le clown qui avait terrifié ma jeunesse. Je me sentais toute mal et je n'étais pas la seule à entendre Azélia. " Mais non ça va aller ! On a vécu une évolution on ne doit pas avoir peur ! " Disais-je alors que mes jambes me paraissaient toute molle comme un ballon dégonflé. La prochaine fois je prendrais un couteau ou un tir à l'arc pour me défendre dans ce putain d'endroit. " Ouai, .. Si j'oublie ma peur , ça va .." Disais-je un petit sourire sur le coin des lèvres. Je ne voyais même plus ce qui se passait dans cet endroit et je me sentais de plus en plus mal , ça allait finir par me filer la nausée. Sérieusement, c'était des singeries de venir ici, on aurait dû faire le train fantôme moins risqué avec ma grossesse ! Je pensais que cela pouvait nous réserver une bonne surprise que d'être là, mais ce n'était pas un cadeau ! Je me serais bien mit en boule avec un gâteau à la crème fouetté avec quelque bougies autour de moi pour me sentir mieux. Je mordais ma lèvre avant de me mettre à hurler et de frapper sans le vouloir Azélia. " Pardon , pardon , pardon ... mais c'était quoi, qui ce mec ? Il débarquait de Corée ou quoi avec sa sale tête ? " Demandais-je d'une traite comme si je ne pouvais plus respirer.

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Azélia parfois est une grande enfant, sans doute est-ce parce qu’elle n’a pas vraiment eu une enfance. Du moins une enfance heureuse et tout ce qu’il y a plus normal. Peut-être est-ce qu’elle en profite aujourd’hui. Par exemple les manèges, les dessins animés, elle aime beaucoup cela. C’est encore plus le cas lorsqu’elle le fait avec sa fille, elle a toujours la sensation qu’il s’agit de moments privilégiées avec elle alors elle en profite toujours. Là pourtant, c’est avec sa meilleure amie et colocataire à savoir Kyle qu’elle se trouve et les deux amies semblent prêtes à s’amuser tels des enfants étant pour la première fois à la fête foraine. Quoi qu’il ne soit pas certain que des enfants choisissent de venir ici en premier lieu. « Faut juste pas qu’on cri comme des enfants de six ans ! » Elle dit cela dans le simple but de plaisanter et pourtant, il y a du véridique dans cette histoire, Azélia n’est pas du genre à se retenir de crier quand elle a peur pour ne pas se taper la honte. Sur le coup elle n’y pense même pas, même lorsqu’il s’agit de crier simplement pour une petite araignée inoffensive. Azélia pense que c’est une bonne attraction pour toutes les deux, puisqu’elles ne peuvent pas tout faire étant donné que l’une d’entre elles se trouvent enceinte mais elle n’avait apparemment pas pensé à tout. « Il y aura pas de soucis à ce niveau-là je pense ! » Même si pour le coup, maintenant qu’elle lui dit elle a la trouille aussi, il ne faudrait pas que Kyle se prenne les pieds dans un fil ou elle ne sait quoi alors qu’elle est enceinte. Azélia n’est pas garde du corps mais elle se donne ce rôle-là tout de suite. Enfin elle dit ça mais elle ne sait même pas comment elle va réagir une fois dedans, la trouille parfois ça vous fait faire des choses que vous ne faites pas en temps normal après tout. Enfin il ne faut pas dire cela, ça ne peut attirer que la poisse ou bien la peur n’est jamais bonne. Lorsqu’on se focalise trop sur quelque chose, c’est ainsi qu’on attire le mauvais œil. C’est comme appeler Bloody Mary trois fois devant un miroir, c’est appeler la foudre et s’en plaindre ensuite. En fin, tout vas bien se passer. A moins qu’elles se fassent attaquer par les cousins de Casper. Faudrait que la jeune femme cesse de regarder des films d’horreur parce qu’au final elle commence à partir dans un mauvais trip en imaginant des esprits farceurs venir les hanter ou encore des clowns psychopathes. Elle s’invente elle-même sa peur il faut croire. Soufflant un bon coup comme pour se donner du courage elle finit par répondre « Ouais, tout vas bien se passer, c’est une attraction pour les enfants, on est adulte ! » Comment se donner du courage façon Azélia qui parle plus à elle-même qu’à sa meilleure amie. Trente ans, elle vient d’avoir trente ans et elle continu d’avoir peur du noir. C’est du joli tout ça. « Ok… on avance ? » Ce n’est pas d’un pas des plus rassurés c’est clair et net mais bon, c’est déjà mieux que rien. Elle est ridicule et Azélia a conscience de l’être c’est déjà pas mal mais bon, que faire pour changer tout ça après tout ? Rien, c’est ainsi. En tout cas elles avançaient mais tout doucement et non pas sans flipper. D’ailleurs, alors qu’elle était elle-même en train de flipper, ne s’attendant pas à ce qu’il se passerait, elle se prit un coup. Autant dire que ça non plus elle ne s’y attendait pas. Se faire taper c’est une chose, se faire taper par son amie en panique en est une autre. Azélia se mit à rire. Il y a surement du rire jaune la dedans mais elle a plus l’air hilare qu’autre chose à cet instant précis. « T’inquiètes pas mais… » Elle s’arrêta immédiatement de rire alors qu’elle avait subitement quelque chose d’autre en tête. « Je ne sais pas, c’est quoi ? Aaah ! » Elle cri sans raison mais il faut lui mettre une mauvaise idée en tête pour qu’elle flippe. Elle est loin la Azélia forte de tous les jours. En tout cas elle attrapa la main de sa meilleure amie, comme si ça pouvait les protéger, comme si elles avaient des supers pouvoirs lorsqu’elles sont toutes les deux. Elles sont des supers copines c’est vrai mais pas supers dans le genre avec des pouvoirs. Ça serait bien pourtant. « Faut qu’on sorte, tout de suite ! » Ouais, c’était une mauvaise idée de venir ici. La prochaine fois qu’elle aura ce genre d’idée elle la gardera pour elle et se taira ça vaudra mieux. « Mais pour cela faut trouver le chemin ! » Ca c’est une autre histoire parce qu’elle ne se souvient même pas d’où elles sont venues.

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« Ouai, tu demandes un peu la lune là non ? » Je devais assumer mes galipettes avec Nathéan, car pour le coup, ma grossesse tombait hyper mal vu que je ne pouvais même pas profiter des manèges à sensation, bon j’en étais pas encore à pleurer comme une enfant qui venait de se cogner pour tenter d’éviter une infirmière qui tentait de lui faire un vaccin en urgence, ce qui était généralement un désastre. Alors le seul manège que j’avais du mal à supporter était la maison hantée, j’avais toujours la sensation d’avoir un fantôme emmerdeur qui me suivait tout en essayant de me prendre par surprise pour me faire peur. J’avais pas la bonne attitude pour affronter cela pour le coup, j’étais trop une froussarde, enfin, je n’avais pas envie de reculer, au pire je n’irais pas croiser Freddy Krueger pour le coup, cela ne servait à rien. Il n’y avait pas grande chaleur par ce petit mois frileux. J’aurais bien été à un endroit chaud où j’aurais pu lécher une glace sans avoir peur de me transformer en un glaçon. Je n’étais pas un doyen et comparée à eux je ne savais pas du tout comment ou où attendre ces personnes qui allaient tenter de nous persécuter pour nous faire pisser dans notre culotte. Je le savais, j’allais transpirer, mais tant pis, je ferais avec et j’irais ruminer dans mon coin par la suite sans doute. « Alors, je compte sur toi pour pas que je tombe alors ? » Demandais-je en glissant ma main dans mes cheveux, mangeant encore ce qui me rester à manger. Loin d’être les lasagnes que j’avais mangées ce midi après avoir mangé un muffin à la myrtille, je faisais tout à l’envers. Je repensais au fait que j’allais avoir peur comme une personne étant timide et devant faire un discourt autant dire que j’allais devenir goguenarde si on me saoulait de trop. Moi, je n’y allais jamais avec le dos de la fourchette, je pouvais être hargneuse parfois, il ne fallait pas être face à moi quand j’étais en colère, car on allait finir par célébrer la personne à qui je faisais la fête. Je mordais un peu ma lèvre haussant les épaules. « Oui, tout va bien se passer ! J’y crois ! » autant dire que le mensonge ce n’était pas beau, mais autant dire que c’était mieux de croire que rien ne pourrait se passer juste pour subir un éboulement émotionnel qui nous mettrait sur le seuil comme un vieux paillasson qui n’avait pas le droit à être salué en étant lu, car ce dernier était connu. Enfin, je n’allais pas vers ma mort ce n’était qu’un stupide manège pourtant je n’aimais pas du tout cela, ce qui me donnait envie de me baffer. Avoir peur de rien au final, c’était comme un repas sans hors d’œuvre complétement inutile. « Ouai ! » Du haut de mes vingt-cinq ans, je commence à me faire de la peine à moi-même. Mais, bon j’avais sans doute plus peur qu’il arrive quelque chose à mes enfants qu’à moi-même. Je ne voulais pas tomber sur le ventre et me faire trop mal, mais tout cela devrait bien se passe, j’irais à mon rythme, en ayant quelques petites secousse de peur parmi quelques angoisses pour mes enfants. Je pouvais affronter tout cela, malgré que je sois aussi secoué qu’un oasis pour le coup. J’avançais dans le noir, je peux bien faire ça, je peux m’en sortir, je sais que dans le fond je n’étais pas seule, même si Azélia ne serait sans doute pas me sauver la vie si quelqu’un venait à me courir après pour me donner un grand coup de caillou pour tenter de me blesser Le mec que j’avais croisé avec un nœud papillon avec une tête merdique, enfin, je n ‘avais pas de ballon de volley ball pour l’assommer avec ce qui était assez dommage. J’écoutais Azélia qui voulait sortir d’ici, on était deux, c’était juste l’horreur. « On peut suivre le sunshine ? » Ouai, c’était une attraction de gamin donc la sortie était sans doute indique d’une façon ou d’une autre. Autant dire que mon degré d’agacement avait monté facilement.

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