Baptist & Sharlee  

  I do not feel desired. Les sentiments chez moi faisaient toujours des explosions jusqu’à en rendre mes yeux plein d’humidité.  Qu’importe les saisons qu’elles soient estivale ou non, je craquais facilement sous les coups de larme d’eau salée ruisselant le long de mes joues. Je pensais à mon enfance, enfin ma vie avait radicalement fini par devenir complétement dingue.  Je ne pouvais plus tirer sur la ficelle, j’allais devenir folle. Mason avait décidé de garder son neveu et sa nièce pour me laisser profiter un peu de ma soirée. Il ne savait pas que j’allais sortir rencontrer un mec que je n’avais vu ni d’Eve, ni d’Adam.  J’avais besoin de retrouver un peu plus de confiance en moi. Pour le coup, la confiance n’était pas là alors que je loupais sans un magnifique couché de soleil Californien, en même temps, j’avais l’habitude de louper ces derniers à force.  Cela me manquait, mais je faisais avec comme pour beaucoup de chose, j’avais pris le pli de ne plus rien voir. Je mordais un peu ma lèvre, alors que des nœuds se créaient dans mon estomac, je repensais à ma dispute passé avec Baptist, alors que je ne comprenais pas tout et que dans le fond, je ne désirais pas repenser à tout cela.  Je voulais profiter de cette première soirée où je désirais être une femme et ne plus me terre dans cette petite bulle ou aquarium dans laquelle j’avais tenté de vivre durant ma grossesse. Ma grossesse n’avait pas aidé avec les rencontres tout comme mon handicap pas visible aux premiers abords, mais en creusant un peu. Enfin, je me sentais pas au top, mais je voulais rencontrer ce mec qu’Azélia m’avait décrit sur internet avec Moera toutes deux m’avaient dit qu’il avait l’air sympa et plutôt bel homme. J’avais un stresse monstre, surtout, car ce dernier ne savait pas que j’étais atteinte de cécité suite à un accident durant mon travail.  Une explosion durant ce dernier avait ruiné ma vue, peut-être qu’elle pourrait revenir, mais je n’avais plus guère d’espoir, j’approchais des un an presque pourquoi cela changerait maintenant ? Enfin, le taxi venait de se garer, alors que je me sentais comme un morceau de tomate écrasé sur le sol pour le coup, je n’avais pas le courage, mais je n’allais pas baisser les bras de suite.  J’étais loin d’être du style à fuir tout au contraire à vrai dire. J’étais plus une battante, c’était mon domaine et encore maintenant, je pouvais le prouver en me lançant  corps et âme dans ce rendez-vous. On me guidait à ma table, le bras tenu bien fortement comme une antilope blessée, heureusement l'homme n’était pas encore là, alors j’étais plutôt tranquille pour m’installer. J’aurais pourtant eu besoin de courage en perfusion vu le rythme cardiaque que j’abordais.  «  Bonsoir Sharlee ? » Une voix me demanda-t-elle. Je hochais la tête, laissant un petit sourire se peindre sur mes lèvres. Une voix assez suaves à mon goût qui me donnait presque envie de penser comme une petite perverse, j’avais toujours eu un appétit sexuel assez développé et j’en avais été puni en étant mis au régime sans réellement en avoir envie. Mais, je n’avais pas d’autre choix après tout.  Maintenant, il était temps de faire le ramonage de ma personne, le nettoyage serait pas bien long, j’étais assez sensible en ce moment les émotions me faisant exploser telle une grenade bien plus rapidement qu’à l’accoutumée.  Je mordais ma lèvre qui était naturel à l’encontre de mes yeux que j’avais maquillé, mon regard était vide, la couleur de mes yeux étaient toujours la même, mais il était morne.  «  Oui, c’est ça, vous êtes Brandon ? » Demandais-je, il s’installa à table, alors que je laissais mon sourire et qu’il me posa une question directe qui me laissa un peu bête, comme si je venais d’être aspergée de sang purulent. Je faisais une petite grimace. «  Oui, j’ai un problème aux yeux, je suis aveugle. » Je sentais mon cœur battre à plein battement, comme si ce dernier composait une symphonie digne des plus grands compositeurs. J’attendais sa réaction, mais il ne dit rien enchaînant la conversation avant de me dire qu’il allait aux toilettes et que je n’avais qu’à commander si je voulais. Je n’avais pas compris, loin de penser que je me retrouvais tel un hamster coincé sur le dos avec le regard moqueur des autres personnes.  «  Mademoiselle, vous allez manger malgré que votre ami soit parti ? » J’avais fini par grimacer en hochant la tête de gauche  à droite, retenant les perles  qui auraient pu couler pour cet homme.  Je me levais demandant qu’on m’aide  à quitter l’endroit.  Je me retrouvais avec ma robe blanche m’arrivant au-dessus des genoux et dos nues dans la rue, j’avais qu’une envie celle d’être cajolée ou de  câliner mes enfants. Je ne savais pas comment j’allais rentrer, mais les taxis n’étaient pas libre. Je prenais mon téléphone composant le numéro de la seule personne que j’oserais affronter malgré les récents événements qui s’étaient produit. Je ne voulais pas que Moera et Azélia s’en veuillent. Alors, j’avais fini par parler avec Baptist. «  Je suis  au macdo dehors … merci ! » J’avais pas plus expliqué la situation, juste que j’étais coincée à Pasadena ne pouvant pas rentrer seule. Je n’étais pas sûre de lui dire pour j’étais vêtue aussi bien et assez sexy pour le coup. Je mangeais une glace pour tenter de faire passer le mal être que j’avais pour le coup. J’étais sûre que personne ne voudrait de moi avec cette cécité et deux enfants en plus. J’étais triste et les larmes que je tentais de retenir coulait comme un évier ayant une fuite, je ne pouvais rien faire contre cela sauf laisser des personnes me fixer comme un ours polaire coincé derrière une vitre en plexiglas, les gens pouvaient caqueter sur ma personne, je finissais par avoir l’habitude ! J’étais avant la fille de ce barge qui avait laissé saigner bien des petites filles et puis l’aveugle enceinte, pourquoi les jugements sur ma personne cesseraient après tout ?

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Baptist & Sharlee  

  I do not feel desired. Je me retrouvais plongée dans mes pensées, le moral au plus bas, je me sentais comme persécuté, décidément entre Baptist et ce mec j’avais finalement raison, ma vie amoureuse ou sexuelle était complétement ruinée. Au revoir les galipettes et les opportunistes baratineurs désireux de me mettre dans leur lit. Je pouvais donc dire adieu à l’effet de mes œstrogènes à présent. Je me sentais mal et encore plus d’avoir pris mon téléphone pour appeler Baptist qui m’avait pourtant rendu mal par ses mots. Je ne pouvais pas appeler Mason qui était avec mes enfants et je ne me voyais que très mal appeler quelqu’un d’autre. Car les gens voulaient tous m’aider, mais à force, j’allais finir par suffoquer par tant d’aide, j’allais devenir une version plus mignonne de Freddy Krueger, mais j’allais finir par laisser des personnes mortes à mon passage. Autant que je cesse de penser maintenant, car j’allais partir bien loin. Je me sentais comme la petite grassouillette qui était refoulée à chaque instant par les autres. Alors, que mon seul problème était ma cécité ? Mes enfants ? Aucune idée, mais mon cœur était douloureux, je me sentais pas d’émouvoir quiconque et encore moins Baptist, non merci pour sa pitié, je lui demanderais simplement de me ramener chez moi. Je n’avais pas envie de l’entendre ou de sentir son parfum taquiner avec audace mon odorat. Il avait le temps d’arriver et moi de manger ma glace, après tout c’était loin d’être une urgence juste un peu vexé et déçue. J’allais passer pour une emmerdeuse, mais il avait sans doute l’habitude, il me connaissait à force, j’étais son ex et tout autre chose. Je ne savais pas quelle attitude j’allais pouvoir aborder avec le jeune homme, mais je ne pouvais même plus y penser pour tenter de m’en sortir, car ce dernier arrivait pour me saluer. Je laissais un petit sourire faux se placer sur mes lèvres, alors que je gardais mon visage un peu enfouie dans ma glace alors que léchait ma cuillère pour en récupérer le délice qui s’y tenait. J’écoutais les bruits de circulation et comme fort souvent à cette heure tardive ce n’était pas le déluge de voiture, on ne risquait pas de voir un éboulement de colère à cause de bouchon. J’étais songeuse, le ventre serré par cette boule qui grandissait en moi, mes pensées ne cessaient de me perturber, alors que je laissais cependant un sourire toujours présent sur mes lèvres, histoire de faire plaisir, mais au final pourquoi je lui ferais plaisir ? Enfin, il était peut-être temps de sortir de mon aphasie pour le coup. Je levais la tête haussant un peu les épaules, inspirant un grand coup alors qu’un rire d’un enfant venu surfer sur mon esprit, un sourire plus que véritable fini par m’être volé. « Ce n’est pas pour toi … tu as été clair l’autre fois.. » J’aurais voulu me taire. Mais mon problème à moi c’était que j’étais sincère et que dans le fond, j’avais horreur de lui en vouloir, ce n’était pas mon but de le laisser avoir une pensée érotique pour moi avec cette tenue, autant dire que j’avais bien saisi le message la dernière fois. Je ne voulais pas non plus l’émouvoir, je voulais simplement rentrer et sans doute que dans le fond, j’avais envie d’avoir le Baptist qui me ferait rigoler, même si je lui en voulais encore un peu, ce qui était sans doute normal. Il avait comme poncé un morceau de mon cœur et c’était douloureux, tout était fait pour me rappeler que depuis quelques mois je n’étais plus là même, j’avais beau me battre pour vivre et sourire à la vie rien n’était fait pour m’aider. Je tentais de retenir les larmes qui étaient encore prête à couler, je n’allais pas encore pleurer pour un con ? Malgré que pour le coup, j’avais bel et bien fait courir un homme et non pas de la façon dont j’avais l’habitude. « J’ai envie des deux … » Lâchais-je à sa question en essuyant une larme furtive sur ma joue. Je ne voulais plus craquer, mais forcément c’était bien plus facile à dire qu’à faire comme fort souvent, j’avais l’impression que j’étais toute comateuse,, dans un état second, mon métier me manquait, tout me manquait et je ne pouvais jamais retourner en tant qu’infirmière ambulancière. Je n’aimais pas ruminer, mais j’avais l’impression que je n’avais plus que ça à faire. Je mordais un peu ma lèvre avant de souffler, tant pis je ne serais plus le même petit sunshine, mais fallait rester positive ? Même si c’était bien beau de penser ainsi, je n’allais pas fondre comme un glaçon grâce à la chaleur, car pour moi je me trompais, je me rappelais des dires de Braham à la plage … ce qui me fit doucement rire, car j’avais raison et lui tort. Je baissais les bras et j’en avais bien conscience. « Je veux un gros truc à manger pour noyer ma peine avec une boisson bien froide. » Je mordais ma lèvre avant d’ajouter. « Merci d’être venu Baptist ... » Disais-je-t-elle une petite fille qui faisait ses remerciements à une personne qu’elle ne connaissait pas vraiment. Je me levais pour aller me mettre à côté de lui. « On va dedans commander ? Sinon on prend ta voiture et on va au drive pour se poser ailleurs ? » L’envie de rentrer n’était pas réellement là, je finissais par replacer correctement ma robe qui était légèrement remonté le temps que je sois assise.

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