▬ → VIDE GRENIER - on fouille, on trouve, on prend ! ▬

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Un beau dimanche. J’aurais pu emmener San à la plage pour qu’on puisse sortir le trikini et le short de bain pour profiter des rayons de soleil Californien essayant d’éviter les pervers nudistes qui risqueraient de rendre mon fils triste ou carrément super effrayé. Ce n’était pas pire qu’une explosion de grenade, autant dire que pour lui ça devait être cool quand ça explosait, enfin il était petit alors c’était compréhensible. On était déjà en route avec San pour aller rejoindre mon amie Robyn que j’avais rencontré quelques mois plutôt à l’hôpital durant une journée de traitement, je voyais moins la jeune femme dans ce centre de soin, car elle était guérie, elle y passait de temps à autre, alors on se voyait, mais c’était mieux de se voir en dehors après tout. J’étais attentive à mes proches, même ceux rencontré récemment, j’étais ainsi du style à être estivale toujours joyeuse et chaleureuse, ce petit mot plein d’entrain me décrivait assez bien. Je voyais San se frotter le bout du nez, là où j’avais mis quelques touches de crème à bronze pour pas que monsieur ne choppe un coup de soleil, ce n’était pas un coup de cœur, qui risquait de laisser des morceaux, mais une bonne brulure, qui pourrait finir par devenir purulente, surtout avec sa jeune peau. Il avait horreur quand je faisais ce genre de finition sur lui, car il était tout blanc avec la crème, enfin ce n’était pas vrai tout au contraire, mais c’était surtout pour râler. J’arrivais enfin au lieu où j’étais censée rejoindre mon amie, un vide grenier, pas sûre que je me munisse de mon portemonnaie pour acheter l’un des trucs qui étaient ici, ce n’était même pas du tout sûr que cela arrive. Je mordais un peu ma lèvre, regardant un peu autour de moi et cherchant cette dernière alors que je tentais de rattraper la main de San qui n’avait qu’une envie celle d’aller vers les autres enfants qui hurlaient en jouant, hors de question de les laisser par ici pour le coup. Je m’arrêtais prendre un thé froid à la camomille pour moi et un beignet pour mon fils pour qu’il tente de rester tranquille. Mon regard finissait par se poser sur la jolie blonde qui avait un petit air de Jennifer Anniston à son sourire, je lui faisais signe allant vers elle. « Comment tu vas toi ? » Demandais-je une fois face à elle et déposant mes lèvres contre sa joue. « San tu te rappelles de Robyn ? » Demandais-je à ce dernier qui lui faisait un petit coucou de la main pour dire bonjour, je n’avais pas échoué dans son éducation, autant dire qu’il était très poli et heureusement. Je regardais autour de moi alors que j’entendais une personne faire des félicitations à un jeune qui avait terminé sa terminal assez bien apparemment, j’étais comme une antilope discrète et curieuse ou un petit lémurien. Aucune idée. « Alors y a des choses sympas ou pas ? » Demandais-je en regardant les stands qu’on jonchait du coin de l’œil.

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Cela fait un moment qu’Azélia n’est pas venu vers la paroisse sauf pour des mariages où elle avait été invitée bien entendu et dont les cérémonies s’étaient déroulées dans les environs. Lorsqu’elle était adolescente, elle venait plus souvent, c’est sa grand-mère qui l’envoyait ici pour qu’elle puisse parler à quelqu’un de ses problèmes. Ça lui faisait plaisir et Azélia était heureuse de pouvoir lui faire plaisir même si elle ne la connaissait pas tant que ça à cette époque malgré qu’elle vivait avec elle. En même temps de base elle rencontrait les Maccallister pour le première fois. Enfin qu’importe, Azélia ne se trouve pas ici pour penser à ça. Non elle a décidé de venir y faire un petit tour à l’occasion du vide grenier. Elle pourra aller saluer quelques petites têtes connues en plus de cela. Enfin la jeune femme était attentif en regardant les différents stands, sait-on jamais si elle tombe sur la perle rare et trouve quelque chose qui lui donne envie d’acheter parmi les différents rayons mis dehors. En tout cas la prochaine fois qu’elle décide de se rendre ici, à une période aussi estival elle pensera à venir avec un peu moins de vêtement parce que là elle a terriblement chaud. Elle a pris une douche, a même mis du déodorant mais elle a l’impression de puer tellement elle transpire mais c’est surement qu’une impression à cause de l’humidité sous la chaleur. La prochaine fois elle ne fera pas sa nudiste mais quand même, elle ne viendra pas en jean comme aujourd’hui. Ils ont de la chance ceux qui sont en short de bain pour le coup. Azélia était occupée à enlever sa petite veste, non pas comme une strip teaseuse qui tente l’effeuillage mais faut croire que ça attire les pervers puisqu’elle croisa le regard d’un mec en train de la regarder de loin avec un sourire au coin, gros dégueulasse. En tout cas elle ne faisait pas vraiment attention et c’est à cet instant qu’elle renversa un présentoir avec des vieux bijoux dessus. Non mais quelle boulette. « Oh pardon j’suis désolée ! » S’excusa-t-elle en vitesse en se baissant pour ramasser ce qu’elle a fait tomber en essayant de ne pas montrer son derrière. Finalement elle repartie à la recherche d’un stand qui propose à boire. Elle a une envie de thé mais il fait bien trop chaud, ça en devient exténuant toute cette chaleur alors une simple bouteille d’eau fera l’affaire. Finalement, elle tomba sur un petit garçon qui devait avoir l’âge de sa fille plus ou moins qui semblait tout seul. « Hey mon grand tu cherches quelqu’un ? » Dit-elle en se baissant pour se trouver à sa hauteur alors qu’il lui expliqua qu’il cherchait un nouveau ballon et qu’il a perdu son papa. « Il va finir par arriver je suis sure ! » Dit-elle en lui faisait un petit sourire en restant avec lui tout en regardant autour d’eux si elle trouve un papa affolé mais elle ne vit personne dans ces caractéristiques pas loin. Sait-on jamais avec le pervers qu’elle a vu tout à l’heure sur qui il peut tomber alors elle préfère rester avec lui pour ne pas qu’il se retrouve tout seul. C’est faire preuve de bon sens selon la brune.

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La chaleur, le soleil. C'était mon élément. J'adorais ça. Pour rien au monde, je ne quitterais la Californie. Je crois que je ne supporterais jamais le froid et l'hiver. Si je pouvais hiberner durant cette période, je le ferais mais malheureusement c'était impossible. Aujourd'hui, il faisait super beau. J'étais la première levée à la maison. Sans un bruit, j'avais pris ma douche et mon petit-déjeuner puis, j'étais sortie pour rejoindre Nicola au vide grenier. Ce n'était pas vraiment mon élément mais de temps en temps, il faut sortir de notre petit confort. C'était ce que je faisais aujourd'hui. J'aurais pu me rendre à la plage et faire bronzette dans mon nouveau maillot de bain de chez Victoria Secret mais non. J'avais revêtue une robe très estivale, mes petites sandales fraîchement achetées et puis, direction le vide grenier. Tout le monde se connaissait ou presque. J'arpentais discrètement les allées. Je crois que la discrétion a toujours mon principal atout. Enfin, ça pouvait être un défaut aussi. Certaines personnes pourraient croire que j'étais une femme extrêmement populaire à l'école. Mais en réalité, je ne l'étais pas vraiment. Je faisais ma petite vie, sans me soucier des autres. Mes amis étaient rares et je préférais la compagnie d'un bon bouquin parfois. Avec les garçons, j'étais très timide et réservée. Je ne les intéressais pas. Encore aujourd'hui d'ailleurs. J'ai eu un petit-ami. Un seul et unique petit-ami. Récemment, j'ai couché avec Lewis – mon ami et colocataire – mais je ne sais pas trop ce qu'il va se passer ensuite. Qu'importe. Je ne veux pas penser à demain. Je vis au le jour.

Bref. J'arpentais donc les allées du vide grenier. J'attendais de croiser Nicola. Elle devait avoir emmener son fils. C'était dingue quand même. La plupart des gens autour de moi avaient un enfant et pas moi. Par moment, je trouvais cela injuste mais parfois, ce n'était pas plus mal comme ça. Je ne me voyais pas maman. J'avais beaucoup de mal à me projeter dans ce rôle. Perdue dans mes pensées, j’entre-vue tout de même la main de mon amie qui s'agitait dans tous les sens pour me dire qu'elle était ici. Un sourire vint illuminer mon visage. Je me dirigeais donc vers eux et pris le petit garçon dans mes bras. « Comment tu vas bonhomme ? » Puis je fis la bise à mon amie qui demandais de mes nouvelles. « ça peut aller. Et toi ? » C'était une agréable journée ensoleillée aujourd'hui et même si je n'achetais rien au moins, je la passais avec une amie.

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Les vides-greniers n’étaient pas mes scènes habituelles. Honnêtement, je ne voyais pas grand intérêt à me rendre à ce genre d’événements, toutefois, en cette journée printanière, ce n’était pas comme si j’avais énormément de choses à faire non plus. Le programme scolaire était terminé, et aucune de mes connaissances ne paraissaient disponible pour faire quelque chose de distrayant en cet après-midi. Ainsi, après maints mouvements sans but précis dans la demeure familiale des Delgado, et une mine morne recouvrant généreusement mes traits, mon père, exaspéré, avait presque fini par me sommer de quitter la maison, en vue de venir faire un tour ici. « Qui sait, tu trouveras peut-être quelque chose qui te plaît. On peut souvent faire de bonnes affaires dans les vides-greniers » avait-il argumenté. Et franchement, au point où j’en étais, autant suivre sa proposition.

C’est donc de cette manière que je me trouvais à vélo en direction de la paroisse qui devait abriter les nombreux stands de vieilleries. J’avais du mal à concevoir dénicher quelque chose qui pourrait me satisfaire au milieu de ce bric-à-brac. Et puis, ma tête empli de clichés, j’imaginais la scène regorgeant de personnes âgées vendant de la laine, des babioles un peu flippantes et des livres qui sentent l’humidité. Arrivant devant l’église, je sécurisais mon vélo contre un poteau et pénétrais l’établissement. Je ne pus retenir un air légèrement surpris en constatant que l’animation avait manifestement plus de succès que ce que j’avais pensé. Et puis, il y avait une sacrée chaleur aussi dans la paroisse, qui normalement se voulait froide et austère – du moins, à mes yeux -. Plongeant mes mains dans mes poches, je m’enfonçais dans la foule, balayant les différentes tables du regard. Mes doigts finirent par s’arrêter sur un aquarium. En fait, j’avais le sentiment que ces vides greniers composaient de parfaites démonstrations du passé des autres. Les vieilleries étaient des souvenirs qu’ils vendaient au plus offrant. Intérieurement, ça me rendait assez maussade et envieux. Ces morceaux du passé, ils s’évaporaient dangereusement ou n’existaient plus concernant ma famille biologique. Certes, c’était moins douloureux d’y songer maintenant que j’avais été adopté chez les Delgado, mais j’avais toujours un pincement au cœur en pensant aux Rivers et ce que j’aurais pu devenir, s’ils étaient encore de ce monde. Je sursautais légèrement lorsqu’une femme me demandait si j’étais intéressé par l’aquarium. Je hochais la tête en signe de dénégation. Mon père le prendrait mal si j’apportais des poissons chez nous, franchement. Ou en tout cas, je le ferais pas sans lui avoir demandé. Pas que l'envie me manquait, c'était comme l'option d'avoir un hamster. Mais mon père adoptif voyait plus ça comme une lubie qu'autre chose. Dans mes pensées, et ne voulant pas paraître douteux en restant toujours au même stand - avec ma chance, je pourrais presque être accusé de vol - je finissais par me retourner un peu brusquement, pour m’en éloigner. Mais finalement, ce fut contre une personne âgée située derrière moi que je me réceptionnais, qui perdit l’équilibre et dont ses achats se fracassèrent presque harmonieusement contre le sol de l’église. Elle poussait un léger cri, puis fit part de son mécontentement. Bien vite, je me confondais en excuses : « Mince. Je suis désolé. J’ai pas fait exprès, vraiment. » Je me penchais, attrapant les boîtes de thé à la camomille, une antilope et son petit gravée dans du bois, un ours polaire en pierre, quelques balles de laines de couleurs diverses et variées. En même temps, j’entendais un vendeur pestait, mécontent, accompagnant la mamie déjà plaintive : « Tu aurais pu faire attention, franchement. Au lieu de faire n’importe quoi, regarde où tu vas ! Les jeunes d’aujourd’hui… Aucun respect... » Je me redressais, rendant ses affaires à la vieille dame tandis que l’homme continuait de vociférer.

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Je n'avais pas particulièrement été emballé à l'idée de devoir me rendre au vide-grenier mais j'avais finalement accepté de venir en sachant pertinemment que je ne remporterais pas cette bataille face à mes parents. Je n'avais pas particulièrement compris en quoi le fait que je déplace mon popotin jusque là-bas mais j'en concluais qu'en temps que Jones, il était normal que je sois présent à un événement organisé par la paroisse ou que sais-je? De toute façon j'étais présent donc autant que j'aille faire un tout parmi toute cette foule. Qui sait, je trouverais peut-être mon bonheur sur tout ces stands? Aucune idée mais je ne me voyais pas passé la journée à ruminé dans un coin. Et puis cela serait tout simplement idiot d'autant plus que j'aimerais trouvé un stand de boisson pour m'éviter de devoir aller jusqu'au fifty shake réclamer un milkshake à ma soeur. Mais je n'étais même pas sur de trouver mon bonheur. Enfin... Tant qu'on essaye pas on ne peut pas savoir non ? C'est pourquoi j'étais partie dans des mini-recherches en observant les différents stand quand je m'arrêtais sur un étalage de vêtement qui me plaisait bien, notamment sur un haut qui était à mon gout. Malheureusement dans un vide-grenier ce n'est pas comme dans un magasin de vêtement, il n'y a pas de cabine d'essayage c'est pourquoi j'allais devoir le faire ici. Bon d'un côté ça va, je ne comptais pas essayer un pantalon mais un haut, je n'allais traumatisé personne. De toute façon il faisait bien trop chaud pour avoir un t-shirt donc à partir du moment où je n'étais pas dans la paroisse je pouvais me le permettre. Bref, je décidais de l'acheter ainsi qu'une paire de bracelet assortis entre eux qui me plaisait bien. Et voilà j'avais déjà contribué un peu à l'événement mais je trouverais peut-être autre chose qui sait ? Je continuais cependant mes recherches sur le même stand en me disant que je pourrais sans doute trouvé d'autre chose et par miracle des mini-vêtement pour mes fils? Il pousse si vite mais bon... Je ne les vois pas changer, je sais juste qu'il allait déjà avoir quatre mois. Soudainement, je fus interrompu dans mes recherches par une voix ne m'étant pas inconnu sans pour autant savoir dire juste en l'entendant de qui il s'agissait puis en tournant mon regard vers cette voix je reconnaissais Alix, une de mes connaissance que je croise souvent en bonne voie pour que l'on devienne de bons amis j'en suis sur car le feeling est toujours bien passé. " Oh coucou !" lui répondis-je le sourire aux lèvres. Ça fait toujours plaisir de croiser quelqu'un dans ce genre d'endroit, au moins je me sentirais un peu moins obligé d'être là. " J'ai super chaud mais ça va bien, et toi ?" En même temps tout Pasadena devait avoir chaud donc en soi, il était inutile de le précisé mais c'était utile. " Je ne m'attendais vraiment pas à te voir ici mais c'est plutôt cool" Bon, il faut dire que je connaissais encore assez peu de chose sur lui donc si ça se trouve c'est un grand collectionneur fan de vieille babioles ou autres. Ou alors comme moi il cherchait simplement quelque chose sans but précis ce qui me semblait plus probable. " Tu es là depuis un moment ?" disais-je après avoir payé mes achats pour m'éloigner un peu du stand autour duquel de plus en plus de personne semblait se regrouper.

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Thalie était kleptomane, et ça, rien ni personne ne pourrait y changer. En réalité, elle avait essayé, pour Kyle et sa nouvelle famille maintenant, néanmoins, elle avait juste réfréné quelques envies qui malheureusement ces mêmes envies revenaient plus tard, encore plus puissantes et bouffantes. Elle s’était donc organisé une sorte de petit voyage, et avait profité du fait que le vide grenier était en ville pour en faire son terrain de chasse. En effet, l’effet de foule lui permettait plus facilement de se faufiler et de se servir dans les poches des gens qui ne se rendaient compte de rien. Elle ne courait pas, ne bousculait pas, non, elle errait ai milieu des gens tout en soutirant des portefeuilles par-ci, par-là. Depuis le temps, elle avait arrêté de s’émouvoir pour les personnes qui semblaient horrifiées de voir qu’ils s’étaient fait vider les poches, à force d’apprentissage elle était montée en grade pour finalement réussir à être discrète et presqu’insensible. Sauf quand elle voyait des photos de ses « victimes » dans les objets volés, dans ce cas elle prenait l’argent et balançait le portefeuille, se disant que son propriétaire le retrouverait bien. Et puis, elle n’était pas du genre à les garder comme trophées, donc ils risquaient plus de l’encombrer qu’autre chose. Plongée dans le bain de monde, elle commença à sentir les sensations qui lui avaient tant manquées, se sentant comme un poisson dans l’eau. Toutefois, cette position n’avait pas que des avantages, puisqu’elle sentait tous les corps qui transpiraient, se demandant même si certaines se douchaient de temps en temps, puisqu’ils sentaient le mollusque que l’on n’aurait pas mis au froid une semaine de grandes chaleurs. Une femme sentait même énormément les ragniagnias, et Thalie ne put s’empêcher de s’éloigner d’elle pour essayer de trouver quelqu’un qui sentait du Dior plutôt que l’enclos de dinosaure à Jurassic Park. Enfin, elle ne savait pas si les dino sentaient mauvais, mais Thalie s’était toujours figuré qu’ils sentaient le troll, sans vraiment savoir pourquoi. Malgré ces inconvénients, la blonde était bien trop opportuniste pour se laisser abattre par quelques goguenards ne sentant pas la rose. Alors qu’elle venait d’attraper un billet qui dépassait, elle repéra sa victime au loin qui semblait perdue. Elle s’approcha de lui, pris subtilement le portefeuille avant de s’éloigner tout en regardant son contenu. Alors qu’elle cherchait le compartiment des pièces et des billets, elle tomba sur la carte d’identité du propriétaire, ce qui provoqua une réaction instantanée chez Thalie. En effet, elle connaissait ce visage, et surtout ce prénom. Après tout, un prénom pareil ça ne s’oublie pas, puisque Leamon n’était pas le sobriquet le plus courant. Sans qu’elle ne s’en rende réellement compte, elle s’était arrêtée en plein milieu du passage, et se demandait si elle devait lui rendre ou pas. Après tout, elle lui était reconnaissante de ne pas l’avoir embarquée l’autre fois, néanmoins, elle ne voulait pas qu’il croit qu’elle faisait son emmerdeuse avec lui pour le plaisir, disons simplement qu’encore une fois elle n’avait pas eu de chance. Elle décida alors de prendre la poudre d’escampette et de s’en aller plus loin, espérant qu’il ne se rende pas compte qu’il venait d’être la victime d’une pickpocket, et surtout que la jeune qu’il avait épargné en était l’auteur. Alors qu’elle tentait le plus possible de se fondre dans la masse, Thalie eu une poussée d’adrénaline et se mit à accélérer, de peur de se faire prendre, à tel point qu’elle bascula une grand-mère qui la traita de voyou. Se sentant coupable, la blonde la releva, et rumina quant au fait qu’elle lui faisait perdre du temps, et que si elle se faisait attraper, elle blâmerait mémé. Toutefois, elle ne le fit pas à la hâte, et vérifia bien qu’elle ne se soit pas cognée quelque part, ne voulant pas se retrouver avec en plus une grand-mère comateuse sur les bras. Une personne qui se prétendait infirmière voulu prendre le relai, et Thalie lui laissa volontiers, sentant la porte parfaite pour s’échapper, sachant qu’elle serait entre de bonnes mains. Elle espérait simplement ne pas entendre de bruit d’ambulance, ou se serait réellement le pompon, d’autant plus que cette dame semblait avoir la santé fragile, et c’était le genre a déjà avoir eu le fémur blessé une dizaine de fois, à en juger par sa faiblesse d’équilibre.

Holden empochait ses deux bracelets, fier comme un gosse ayant fait son premier achat avec son argent de poche mensuel. Il remercia la femme à qui il venait de les acheter avant de s’éloigner, guettant les autres tables. Holden tira légèrement sur le col de sa chemise dans un vain espoir de faire circuler un peu plus l’air entre le tissu et sa peau. Mon Dieu qu’il faisait chaud. Même au sein de l’église où la fraîcheur était d’ordinaire de mise, l’on pouvait sentir la lourdeur de la canicule. Grand heureusement, ses paroissiens et les nombreux visiteurs semblaient s’être préparés à cette éventualité. De nombreuses personnes à l’extérieur arboraient des chapeaux. D’autres avaient même amené leurs propres parasols et n’y allaient pas de main morte avec les brumisateurs ! Holden, éternel inquiet, était allé à la rencontre de ses paroissiens les plus âgés pour s’assurer qu’ils n’avaient pas trop chaud et qu’ils n’avaient besoin de rien. C’était une bonne chose que le stand de boisson avait été monté, de braves bénévoles aidant chacun à se désaltérer. Quelle chaleur ! Et sa pauvre femme qui était derrière son stand à subir les degrés alors qu’elle était enceinte de sept mois ! Holden savait qu’il n’aurait eu aucune chance de la convaincre de rester cloitrer à la maison au frais, mais tout de même ! Elle aurait pu aller au spa ou autre pour s’occuper ! Le pasteur se sentait un peu coupable et entreprit d’aller chercher une bonne boisson fraiche à lui ramener, tout en prenant un deuxième verre pour lui. La foule était dense et Holden esquiva les passants avec agilité, un sourire accueillant aux lèvres. Ca ne le ferait pas de ramener à Jane un verre à moitié vide ! Même si renverser le verre sur le devant de sa chemise semblait être une excellente alternative qui le rafraîchirait automatiquement ! Mais non. Sinon il allait devoir faire comme son fils et se mettre torse nu devant tout le monde pour acheter un autre t-shirt ! Il croisa d’ailleurs à côté de se dernier et lui tapota l’épaule chaleureusement au passage, ne s’attardant pas puisqu’il était en conversation avec quelqu’un. Il aperçu Azélia au loin aussi et la salua d’un geste de la main, un grand sourire aux lèvres. Mais il devait apporter la boisson à Jane ! Il rejoignit enfin leur stand, qui n’était pas vide ! « J’ai pensé que tu devais avoir soif » dit-il à sa femme en lui tendant le verre, un baiser légèrement posé sur sa joue. Loin de lui l’idée d’être impoli, il se tourna vers la demoiselle qui semblait intéressé par les jouets. Il était difficile d’ignorer qu’elle était elle aussi dans un stade avancé de la grossesse et Holden lui tendit alors le deuxième verre qu’il avait. « Tenez mademoiselle, vous en avez sans doute plus besoin que moi ».

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(vide grenier: on fouille, on trouve !)

Je me retrouve par pur hasard parmi cette foule, entouré de babioles et d'objets en tout genre. J'ai toujours trouvé les vides greniers intéressants, particulièrement dans les choix de vente de certaines personnes. Ceci dit, je n'ai jamais été vendeur, sans doutes parce que je n'ai jamais vraiment rien possédé qui pourrait être vendu à un large public. j'ai toujours fait avec le strict minimum et pendant mon voyages, quelques fringues suffisaient à mon bonheur. Bref, quand je crois le visage connu de Kennedy, je m'approche. Je suis content de le voir. On ne se connait pas parfaitement bien, à vrai dire, on ne sait que peu de choses l'un de l'autre. Cependant, le courant est passé tout de suite, comme si nous nous connaissions depuis longtemps et c'est agréable. Puis, je suis nouveau dans cette ville et en dehors d'un relation interdite avec une étudiante et de ma soeur, je ne sors pas vraiment, alors l'idée d'avoir quelqu'un avec qui partager une bière après une longue journée de travail me plait. Affublé d'un tee shirt et d'un pantacourt blanc, j’acquiesce: "C'est vrai, c'est sans doutes mieux pour ce genre d’événements !" Oui faut se rendre à l'évidence, un vide grenier sous la pluie, ça n'aurait pas été la même chose. Puis il faut avouer qu'il n'y a pas eu beaucoup de jours de pluie depuis que j'ai posé les pieds à Pasadena. Ça change de Londres c'est sur au niveau météo. "Je viens d'arrivé en fait. Je suis tombé ici un peu par hasard je l'avoue. " Je remarque qu'il a déjà les mains prises. "Il semblerait que tu aies déjà trouvé ton bonheur." Je serais pas contre ramener une babiole à ma fille de mon côté, des fringues ou un jeu par exemple. Vu la taille de ce vide grenier, je suis sur de trouvé mon bonheur quelque part. Et puis, si grâce à ça elle arrête de m'en vouloir autant, ce serait sans doutes une bonne chose. Parce que oui, elle m'en veut un peu, simplement parce que je la sépare de sa baby sitter. Elle n'a pas toutes les données et je ne peux pas vraiment les lui donner alors elle ne comprend pas pourquoi. Je me dis que ça lui passera, elle est jeune après tout. "Tu vas peut être pouvoir m’aiguiller, je cherche un truc pour ma fille." fis je dans un clin d'oeil. Il a l'air de connaitre un peu les lieux, comme s'il était à l'aise. Il est peut être là depuis quelques temps et saura me mener à travers les allés.

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Vide grenier

D'ordinaire, Jane fait un tour sur tout les stands pour regarder ce qu'il pourrait y avoir d'intéressant. Pour dire bonjour aux paroissiens aussi et discuter un peu avec eux. Mais aujourd'hui elle était bien trop épuisée pour le faire. La chaleur était trop écrasante. Elle avait l'impression de se liquéfier sur place tellement elle se sentait humide. C'est dingue pourtant elle était dans l'église. Il y fait toujours frais habituellement !

Mais se plaindre n'était pas dans ses habitudes, même si ça lui arrive de temps en temps depuis qu'elle est enceinte. Le bébé est accepté maintenant mais revivre une grossesse à son âge n'a rien de réjouissant. C'est juste pénible et épuisant. Cela dit, toute chose a des avantages et la grossesse aussi. Pouvoir se goinfrer, avoir des seins énormes... même si Holden a interdiction d'y toucher tellement c'est sensible. Et puis la libido décuplé aussi.

Bref, elle était perdu dans ses pensées quand une jeune femme l'interpella. Elle lui offrit de suite un sourire tout en remarquant son gros ventre. Elle se sentit moins seule en voyant que elle aussi devait souffrir de la chaleur. Quoi que beaucoup moins qu'elle. Sans doute sa jeunesse qui fait que la grossesse est beaucoup plus facile à vivre. Quelle injustice !

_ 1$ le jouet. C'est vraiment pour me débarrasser.

Ce n'était vraiment pas cher payé, Jane voulait revenir avec le moins de truc possible alors elle bradait tout. Et puis de toute façon si c'est trop cher, les gens ne prennent pas alors autant jouer le jeu à fond. C'est à ce moment là que Holden revint vers elle. Elle eut un large sourire en sentant son bisou et surtout en voyant ce gobelet tant convoité !

_ Merci chéri. Tu ne peux pas savoir ce que j'en avais envie !

Elle bu d'ailleurs une ou deux gorgées le temps qu'il salua la jeune femme devant eux. En bon gentleman, il lui offrit son verre. ça la fit sourire. Holden a toujours été adorable avec tout le monde. C'est une de ses qualités qui la fait fondre à chaque fois.

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Un vide grenier ? En plein mois d'août. J'aurai préféré faire cela au mois de novembre mais bon c'était une bonne initiative pour la paroisse ma foi. Et puis ça permettait de revoir un peu les gens et de se sociabiliser. Cela ne faisait pas de mal. Et puis en même temps, je passais du temps avec mes parents et mon frère qui était là. Sûrement que les autres passeraient un peu plus tard. Marcher un peu entre les stands permettait aussi de dégoter des bonnes affaires. Il y avait un peu de tout en passant par des costumes pour enfants à des talons aiguilles pour des cérémonies digne de bal du lycée. Même une jolie robe bleue roi avec des strass argentés. Elle ressemblait beaucoup à celle que je portais à ma remise des diplômes quand j'avais 22 ans. Si jeune, si loin, cela me semblait une autre époque mais en même temps ce n'était que il y a... 6 ans. 6 Ans dans une vie ce n'est rien du tout n'est ce pas ? Non. Rien du tout. J'aurai pu craquer mais... Je n'avais aucune cérémonie pour laquelle me vêtir après tout.

Je retournais à notre stand en passant par les chineurs habitués du vide grenier annuel je suppose. Je vis quelques personnes qui avaient été avec moi au lycée à qui j'adressais un sourire. Lindsey et Aaron, ce couple mythique et son ventre rond supposait une future naissance. C'était bon de se souvenir de tout cela. Je rentrais dans l'Eglise où il faisait un peu meilleur mais ce n'était pas encore cela. En même temps, même avec seulement 28° le taux d'humidité rendait l'air complètement irrespirable. En arrivant à notre stand, j'embrassais ma mère et mon père sur la joue en souriant à la future cliente qui regardait les jouets pour enfants. Leur état était plutôt bon quand on voyait qu'ils étaient passés entre 7 mains et pas les plus doux. Enceinte, elle aussi. Elle semblait proche du terme également. Décidemment, c'était une mode tout le monde semblait être tombé enceinte en même temps. Ce qui n'était pas plus mal, cela montrait aussi la confiance en l'avenir. Ca va maman ? Tu n'es pas trop fatiguée.

Je souriais à la cliente à qui mon père avait tendu son second verre. Ce n'était pas la meilleur période pour être enceinte avec cette chaleur. Mais bon c'était aussi un moment génial à vivre.

» à la fouille d'un chausson - feat kyle
» lullaby&kennedy ► par ce que t'as rien trouvé de mieux pour noyer ton chagrin ? Enfin... je veux dire !
» andrew&devon → Maintenant le Père Noël entre chez les gens par la fenêtre, parce qu'il ne trouve plus la cheminée !
» ne jamais ouvrir la porte d'une ambulance, on n'y trouve pas que des corps froids mais parfois chauds, très chauds
» todd&maïwenn → j'ai surfé sur la lune pour chercher un remède contre l'envie de te revoir mais je n'ai rien trouvé donc tu vas subir ! Mais promis, ça ne fera pas mal !

▬ → VIDE GRENIER - on fouille, on trouve, on prend ! ▬

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