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Jonas L. Sanchez
Jonas L. Sanchez
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❝ Métier : Diplômer en tant qu’ingénieur urbain, mais travail comme ouvrier charpentier sur des chantiers et cherche à développer un concept de rénovation de maison avec sa tante, Jezabel. Travail toujours comme lifeguard à la piscine et la plage de LA.
❝ cupidon : Toujours là pour m'amuser, même si y'en a une qui commence à me plaire plus que les autres !
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mot doux de Jonas L. Sanchez un Mer 10 Juin - 0:06
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En tant que lifeguard de la piscine, j’avais aussitôt proposé mon nom pour le faire à la plage le jour de la compet de surf ayant besoin de plus de personne. Amenant tout de même ma planche, car on ne sait jamais, je quittais mon petit cocon tout en essayant de ne pas réveiller Jazz qui dormait encore. La plage était pratiquement inoccupé à mon arrivé. Seuls quelques surfeurs habituels semblaient vaguer sur les vagues salés loin des récifs ornant la plage. Retirant mon débardeur en le laissant dans mon 4x4, ayant déjà mis mon maillot avant de partir, je me dirigeais vers le stand dont le matériel se trouvait déjà sur les lieux. Je proposais mon aide pour le monter. Je déposais mes lunettes de soleil sur l’arrêt de mon nez, laissant mes pieds se chauffer dans le sable. Au bout d’une trentaine de minutes, le stand était monté et une fille me lançais un t-shirt inscrit lifeguard au dos. Je fronçais le nez, ayant de loin préférer rester topless, bronzé en habitant sans façon. J’enfilais tout de même le t-shirt d’un blanc opaque, autant dire que je n’avais nullement le sex-appeal d’Alerte à Malibu. Courir au ralenti sur la plage, entrant dans l’eau en éclaboussant les pauvres baigneurs. Y’avait quelque chose de tellement sexy, ou c’était simplement Pamela… Je secouais la tête essayant de retirer ce fantasme de gamin de ma tête. Après qui ne rêverait pas d’une jolie blonde courant vers soi pour nous sauver. Bien que j’avais une préférence pour ma blondinette à moi. Un sourire apparaissait sur mes lèvres, alors qu’une fille glissait un sifflet autour de mon cou. « Tiens Jonas. » Je relevais mes iris saphir vers elle, la remerciant alors qu’elle papillonnait ses cils en me regardant. Les gens commençaient à affluer sur la plage, créant un brouhaha de paroles et conversations diverses. J’allais m’acheter une boisson fraîche dans un petit stand. La vendeuse m’offrait une tranche de melon, que j’acceptais volontiers, mordant dans celui-ci faisait juté l’eau sur mon t-shirt. En fait, manger ça ne me donnait pas plus de sex-appeal que «l’uniforme» que je devais porter. Je me dirigeais finalement, vers mon poste, me faisant pincer le talon par un foutu crabe. Je pestais, me massant le pied, avant de gravir les barreaux menant à mon trône. Surplombant l’eau, j’avais une bonne vue sur tout ce qui se passait autour de moi. J’entendais la musique venant de la compétition, mais je tentais de ne pas y penser. J’irai surfer sur la vague lorsque la journée serait finie. Appuyant mon coude sur l’accoudoir, je déposais mon menton dans le creux de ma main. L’eau semblait paisible, laissant les plus grosses vagues mourir avant d’atteindre le rivage. Je restais ainsi, discutant de temps à autre avec quelques personnes qui s’arrêtaient près de moi. Des connaissances pour la plus part. Je commençais peu à peu à suffoquer sous cette chaleur, laissant de fines gouttes de sueur couler le long de mon échine. Je retirais mon t-shirt, le tordant et grimaçant en voyant couler les gouttes sur le sol. Je déposais celui-ci sur le dossier de la chaise, reportant mon regard sur l’océan. Les gens se baignaient, s’amusant, jusqu’à ce que mon regard se porte sur des bras battant un peu plus loin. Je fronçais mes sourcils, avant de prendre la bouée à mes côté et sautant de la chaise je me précipitais vers cette personne en détresse. Je sautais par-dessus une femme étendu sur sa serviette de plage, entrant dans l’eau et nageant vers celle-ci. Déployant toute ma force, je la ramenais sur le rivage. Étendue sur le sable, je la regardais avant de me pencher et de lui faire le bouche à bouche. Je n'avais même pas remarquer que dans la foulé j'avais perdu mes lunettes en nageant.
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mot doux de Invité ► un Mer 10 Juin - 0:16

Je ne pensais pas que mes mots auraient tant d’effet sur le jeune homme. Enfin il pouvait aussi dire cela pour me faire plaisir, mais pour le coup, je le sentais plutôt sincère. Je mordais un peu ma lèvre avant de glisser ma main sur le dessus de ma tête pour récupérer une mèche de cheveux qui venait de se faire la malle telle une montgolfière qui s’était détachée de ses attaches pour être lancé dans le ciel tout prêt du soleil. « Je ne le pensais pas autant que ça, mais ravie de la savoir si je vous ai donné mon aide. » Je laissais mon sourire venir se peindre sur mon visage, alors que je repensais à mes pensées peu avant. Je n’avais pas pensé à ce cher Abraham Lincoln pour le coup, je n’étais pas farouche à l’école pourtant, je n’avais pas retenu cela ? Étrange en sachant que c’était tout de même un président assez connu et que j’avais vu auparavant sur mes billets que je prenais pour payer mon boursin ou mon saucisson pour faire les courses. Je n’étais pas une perfection en histoire de l’Amérique et c’était assez la honte en sachant que c’était tout de même l’endroit où je vivais, heureusement qu’aucun Maire ne faisait passer à ses habitants des tests de culture général, je me serais surement prise une mauvaise note et j’aurais été obligé de trouver un autre endroit où vivre. Je serais sans doute retourné en zone de guerre en Irak où je serais devenue un cadavre de plus ou une victime de plus de viol. Enfin, j’allais sans doute cesser de penser à de telle chose, cela était n’importe quoi. « Maintenant oui, car autant vous l’avouez, je ne suis pas très blonde, mais je n’avais point pensé à ce vieux Lincoln. » J’étais du style franche, je n’allais pas commencer à stresser, car je pourrais être jugé pour cela ? Non, car après tout je serais toujours jugé, comme bon nombre de personne rien que quand je pouvais sucer une glace en pleine rue, j’étais sûre d’avoir quelques réclamations de certaines personnes. Enfin, il y avait des personnes faîtes pour se plaindre et d’autre pour tenter de ne pas trop se prendre la tête, pourquoi j’irais m’étouffer moi-même en me prenant la tête ? Aucune idée et cela était tout bonnement idiot. « Parfait alors. » Heureusement que le jeune acceptait le tu, car le vous commençait à me lasser, j’étais loin d’être du style à me fatiguer vite d’une chose pourtant pour le coup c’était le cas. Un doux chant de chien venant japper prêt de nous me fit sourire et ce fût plus fort que moi de chercher à percer le mystère de la race de l’animal. J’aurais bien pensé à un petit chien du style riquiqui, mais je m’étais foutue le doigt dans l’œil pour le coup. Autant dire qu’un chihuahua n’avait rien à voir avec la race annoncé par l’homme, heureusement je n’avais pas parié quoi que ce soit sur la réponse, imagine j’aurais tout misé sur un topless, je me serais retrouvé dans la panade. Les idées tournoyaient dans mon esprit, en même temps me parler d’animaux aveugle ne pouvait que m’intriguer, après tout la vue était une perte importante, c’était compliqué de vivre sans, mais forcément on faisait avec. Je n’aimais pas vraiment me plaindre de toute façon alors je faisais avec. Même si ma situation commençait à me peser de plus en plus, je me sentais mal et loin d’être une femme, j’étais pourtant pas un Bernard l’Hermite écœurant, mais j’étais atteinte de cécité et maman de deux avortons d’à peine un mois. Alors autant dire que tout cela était compliqué. Je me laissais bercer par le vent alors que mon ouïe n’était plus concentrée sur la mer couleur saphir, mais bel et bien sur les dires du jeune homme. « Et donc vous les tuez ? » Je restais presque choquée, me disant que si j’étais qu’une vulgaire chienne ou chatte j’aurais largement fini avec une piqure qui m’aurait transformé en nourriture pour les verres. Cela me rendait mal, heureusement je pouvais repenser avec assurance que j’étais un être humain, mais je trouvais cela méchant, des animaux pouvaient vivre avec une patte, enfin, je ne sais pas, je n’avais pas eu vent de telle chose et avouons que ça me paraissait bizarre pour le coup. Enfin, je n’allais pas laisser tout cela me remplir d’émotion qui allait me faire perdre pied ? Non, hors de question même. « Parfait alors. » Je me voyais assez rassuré pour le coup, je n’étais pas du style à demander la charité ou autre connerie du style. Sinon, autant rester chez moi que de prendre ma serviette de plage pour venir caresser de mes pieds le sable, cela ne servait à rien de toute façon de se lamenter sur son sort, il fallait faire avec un point c’est tout. Aller nager ? Autant dire que pour le coup, l’excitation avait grimpé d’un coup, j’étais heureuse tout en étant anxieuse un mélange de sensation qui pouvait être assez dérangeante pour le coup, enfin, j’allais faire avec. Je retirais replaçais mes lunettes correctement sur mon nez laissant un sourire venir sur mon visage. Je sentais la chaleur me monter sur les joues, rien avoir avec cette astre brillant durant la journée qui nous chauffait depuis le début de l’été. « Merci… et malheureusement, si je n’aurais pas de copain pour ma cécité et mes deux enfants que j’ai eu y a un mois ! » Autant dire que je me faisais pas vraiment draguer depuis tous cela, alors je faisais avec même si je faisais quelques rêves érotique qui me donnait parfois envie de pratiquer une masturbation pour me faire jouir, rien que d’y penser je mordais un peu ma lèvre avant de secouer la tête pour ne pas me laisser aller à penser de la sorte. Les bruits tonitruants me perturbaient comme si ma malchance me suivait, alors qu’une brise me faisait frissonner de plus en plus, je me sentais à l’aise tout en étant gêné tout cela était assez étrange pour le coup. Je ne savais pas si j’étais avec un dingue qui allait me noyer en me faisant penser qu’il allait m’aider à me baigner dans cette eau qui pouvait se montrer dangereuse. – Avoue le que tu es dingue, sinon je te mords - mon paréo était à présent trempé, je le détachais pour le mettre sur mes épaules alors que je souriais en entendant les mots d’encouragement du jeune homme, il aurait pu être une star d’alerte à Malibu, mais il était sans doute trop jeune. « J’ai juste peur de me cogner à un rocher ou autre merde du style, puis les autres ne peuvent pas faire attention pour moi. » Je pouvais me prendre un coup de banana boat ou me faire emporte par les courants pour être jeté directement dans les récifs. Je devenais presque paranoïaque, autant finir par faire une crise de panique. « Je sais nager, mais j’ai peur de ne plus avoir pied … » Une vague venait de m’asperger et par peur je venais me foutre dans les bras du jeune alors que je venais juste de lui faire quelques lacération dans la main auparavant.
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mot doux de Invité ► un Mer 10 Juin - 17:32
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La plupart des gens sous-estimaient le pouvoir des mots. Les mots pouvaient très bien rendre heureuse une personne, mais aussi la blesser. Dans le cas présent, les mots prononcés par la belle demoiselle avaient su redonner confiance en lui-même. Ces paroles n'avaient rien d'un long discours comportant tout un tas d'arguments. Juste quelques mots. Et pourtant ces quelques mots avaient su aider Abraham à se sentir plus confiant quant à la compétition de surf qui allait suivre. Esquissant un sourire, le blondinet était redevable à la demoiselle pour lui avoir fait voir cette compétition sous un autre angle, un angle beaucoup moins stressant. Les présentations faites, ils en vinrent à parler de leur prénom assez rapidement, disant qu'ils ne connaissaient pas beaucoup de personnes qui s'appelaient soit Sharlee, soit Abraham. Le blondinet fit une petite référence au président Lincoln qui portait le même prénom que lui, fait que la demoiselle n'avait pas pensé. D'ailleurs, elle ne se retenue pas de l'avouer. Il se sentait un peu gêné sur le coup, ne voulant pas passer pour l'intello de service à sortir des trucs historiques dont personne ne s'intéressait ou même ne connaissait parfois. « En même temps, il date tellement qu'on ne pense presque plus à lui. » Finit-il par dire en rigolant légèrement. C'est vrai, de nos jours, qui pensaient encore à Abraham Lincoln ? Peu de gens. Après cette petite parenthèse sur l'histoire des Etats-Unis, une autre s'ouvrit concernant l'emploi du "tu", les deux se mirent alors d'accord de se tutoyer. Cela paraissait bien plus simple et beaucoup moins formel. Les formalités, ce n'était pas toujours le truc du blond. La découverte qui allait suivre, allait changer les plans du jeune Wilcox quant à cette journée. Lorsqu'il avait décidé de participer à cette compétition, il se doutait bien qu'il allait rencontrer des gens, mais pas non plus s'engager dans une conversation comme celle qu'il avait avec Sharlee. Abraham vint à lui parler des animaux aveugles et de leur destin. Pas très glorieux, il fallait se l'avouer. Mais les animaux étant différents des êtres humains, cela se passait donc autrement pour eux. La question de la demoiselle, Abraham aurait dû s'en douter. Ce n'était pas une question à laquelle il aimait répondre, car les gens ne comprenaient pas parfois sa réponse. Il espérait malgré tout que Sharlee, elle comprendrait. Et pour le savoir, qu'une seule façon : lui répondre. « Malheureusement oui. Mais ce n'est pas une pratique que l'on fait souvent. Les animaux peuvent arriver à vivre tout en étant aveugle. Mais certains dépriment et cela n'est jamais bon pour eux. Prenez un cheval de course, si celui-ci se blesse à la jambe et qu'il ne pourra plus que marcher par la suite, on le pique car ce n'est pas bon pour lui tu vois ? » En lui donnant un autre exemple, lui montrant que la déprime chez un animal, n'était jamais bon, elle allait comprendre ses paroles. Revenant alors sur son problème de vue, Abraham comprenait très bien qu'elle ne voulait pas qu'on la traite différemment, elle voulait être comme une personne normale, ce qui pouvait se comprendre. Par contre le fait qu'elle soit aveugle et que c'était à cause de cela qu'elle n'avait pas de copains dans sa vie, cela il ne le comprenait pas vraiment. Les gens de nos jours pouvaient se montrer assez étrange dans leurs choix. Elle avoua alors qu'elle avait deux enfants, des jumeaux à ce qu'il en avait compris. « Tu n'as pas rencontré le bon, c'est tout. Je suis sûr qu'un jour, un homme t'aimera telle que tu es. » Avoua-t-il sincèrement, avant qu'il ne s'intéresse à ces deux enfants. « Et sinon, ils s'appellent comment tes deux enfants ? » Il voulait également demander où se trouvait leur père, mais cette question était bien trop personnelle pour qu'il lui la posa maintenant. Cela ne le regardait pas à vrai dire. Les deux se dirigèrent alors dans l'eau, Abraham ayant proposé d'aller un peu nager. Cela allait certainement lui faire du bien. Tout ce qu'il espérait, c'était qu'elle allait avoir confiance en lui -car je ne suis pas un dingue. Sharlee expliqua alors qu'elle avait peur de se cogner dans quelque chose et de ne plus avoir pied que de nager. Abraham se sentait alors légèrement bête de la tenir encore par la hanche, la demoiselle venant alors se mettre dans ses bras, le blondinet haussa alors un sourcil, un peu étonné par ce qu'elle venait de faire. Cela ne le dérangea pas le moindre du monde. « Et ben .. au moins comme ça, t'es sûr de ne pas te noyer. J'ai l'impression de servir de bouée. » Fit-il sur un ton humoristique, montrant alors que ça ne le dérangeait pas. Malgré tout, il devait essayer de faire passer ses peurs à la demoiselle. Il eut alors une idée, pensant alors ce qu'il ferrait s'il avait à faire à un chien. Non loin de lui l'idée de comparer Sharlee à un chien, il voulait simplement trouver une solution. « J'ai une idée ! Tu vas t'accrocher à mes épaules en étant sur mon dos et je vais nager un peu plus loin, comme ça tu auras l'impression d'être sur quelque chose même si tu n'as plus pied. Ca te va ? » Avant de faire quoique ce soit, il voulait sa permission, c'était elle qui décidait de ce qu'ils allaient faire. Il ne fallait jamais brusquer les gens, selon Abraham.
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Sophia A. Steadworthy
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mot doux de Sophia A. Steadworthy un Ven 12 Juin - 19:35
Aujourd’hui, je ne savais pas vraiment quoi faire. Une chose était cependant certaine, je ne voulais pas être seule chez moi. J’avais besoin de faire quelque chose et avec cette chaleur, il était idiot de rester dans l’ombre alors qu’il était possible d’aller se faire un peu bronzer au soleil. Cela tombait bien puisque ma sœur Ariel m’avait dit qu’elle allait aller à la plage avec son petit. Elle ne m’avait pas vraiment invité mais j’étais prête à me taper l’incruste. Je connaissais bien ma sœur et je savais à quelle plage elle comptait aller.  J’eu envie d’emmener Kim avec moi mais je n’avais pas envie de paniquer plus Ariel que cela. L’objectif était de ce détendre et je savais qu’Ariel en serait incapable si j’emmenais ma chienne avec moi.

Je pris donc ma voiture, un paréo comme simple vêtement laissant voir mon tout nouveau maillot de bain une pièce très rétro. Je me sentais toujours plus à l’aise avec un maillot de bain une pièce. J’aimais l’imagination que cela pouvait laisser paraître et puis il y avait vraiment de très belle coupe à présent. Arrivant donc sur la plage, j’avais juste pris un sac en paille ainsi que mon chapeau en paille et mes lunettes. J’avais mis dans mon sac un serviette, de l’eau dans une bouteille en glaçon et enfin un crème contre le soleil.

Lorsque je mis mes pieds dans le sable, j’eu la sensation désagréable du sable entrant dans mes tongs. Je pris donc la décision de les enlever pour être ne plus avoir cette sensation de rugosité. Qu’est-ce que j’aimerais avoir une piscine. Je n’avais jamais été fan de la plage et encore moins de la mer bien que je ne  pouvais pas nier que c’était une chance incroyable d’être dans un environnement pareil. Tout en cherchant ma sœur, j’entendis hurler et je reconnu la voix d’Ariel. Dans un vent de panique, j’eu un mouvement vers la voix et je vis ma sœur entrain de se débattre avec un chien jouant avec son paréo. D’un pas rapide, je m’approchais donc de la demoiselle en détresse et j’attirais l’attention du chien en jetant mes tongs pour qu’il s’amuse avec. « Et me voilà sur un cheval blanc. » dis-je sur le ton de la plaisanterie.  
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mot doux de Invité ► un Dim 14 Juin - 0:46
Être jugé ce n’était pas forcément appréciable, alors encore moins quand c’était un jury désireux de noter des personnes. Certaines personnes étaient capables de faire beaucoup de chose pour gagner. Mais, c’était une compétition sympathique à mon humble avis, on n’allait pas voir un bateau avec une belle proue arriver en mode pirate des caraïbes pour déstabiliser tous les concurrents de cette compétition de surf. Je n’étais pas la meilleure de toute façon pour rassurer les gens, mise à part cet Abraham qui avait l’air d’avoir apprécié mes dires. Je souriais un peu quand je l’entendis, me dire qu’il était vieux. « Oui sans doute qu’il est vieux, mais il est tout de même l’un des présidents de notre pays. » Disais-je en haussant les épaules, j’aurais limite envie de me hurler dessus pour me punir d’être aussi nul dans le domaine de l’histoire de mon propre histoire. Comment, j’avais pu oublier cela ? Aucune idée, mais je l’avais fait. Enfin, c’était plus facile de penser à Patrick Dempsey et Jennifer Anniston vu de quoi se composer la plupart de mes lectures faites par Baptist, il me lisait les magazines people que j’adorais tant. Je n’étais plus très à l’aise avec le fait de rencontrer des personnes comme ça, pas que j’avais peur de croiser des pervers ou autre, non, juste que je ne savais pas comment m’y prendre depuis que j’étais aveugle. Je n’avais jamais le sentiment d’être la bienvenue. Je ne savais jamais ce qui se passait derrière moi, comme beaucoup de personne dans le fond, mais c’était encore plus stressant à mon goût. Je mordillais un peu ma lèvre, alors que je commençais malgré tout à me sentir un peu plus à l’aise avec le jeune homme qui venait de parler des animaux. Pas de lémuriens ou d’ours polaire. Je l’écoutais avec intention, autant dire que ces dires auraient peut-être incidence sur ma vie, sur ma façon de vivre ou de ressentir les choses. Je ne connaissais rien aux animaux mise à part mon chat et le hamster que j’avais eu gosse qui n’avait pas tenu bien longtemps à vrai dire, je l’oubliais souvent comme une mauvaise maitresse. J’eus un petit nœud au ventre en pensant à Goody, surnom donné par mon père, car je l’avais nommé dieu chose qui n’avait pas plu à mon père, alors que monsieur avait fait couler bien du sang en causant des lacérations à de petites filles me ressemblant. Enfin, je laissais mon esprit faire des apostrophes aux dires de Braham, alors que je devais écouter ce dernier, il devait s’y connaitre, sans doute faisait-il une carrière dans cela ? Peut-être, je n’allais pas lui demander après tout. Il était là pour se détendre dans l’eau salé et les rayons du soleil Californien et non pas pour bosser. « Oui je vois, je peux comprendre, mais y a bien des choses à faire pour pas qu’il s’ennuie, je le sais j’ai déjà eu un cheval de course, et il est heureux en faisant des balades avec les enfants ! Enfin, y a toujours moyen de faire sans tuer, je connais un chat aveugle et il le vit bien au début il se prenait les murs puis il s’y est fait ! » Peut être que cela pouvait être différent avec les vieux chats aveugle étant habitué à voir, mais les tous jeunes s’habituaient comme moi après tout. Alors, il ne fallait pas tous les tuer, je trouvais ça radical. Je n’étais pas une Brigitte bardot, mais je connaissais pas mal de chose sur les animaux et pour les coups je n’avais pas eu vent de ces coutumes de tuer les animaux aveugles. J’avais peut être manqué des choses, mais pas aussi grosse, je n’étais pas aussi aveugle, mes oreilles elles entendaient parfaitement. Enfin, je n’allais sans doute pas partir dans un débat, je ne voulais juste pas être cajolé de toute part ou entendre des gens caqueter sur ma personne. Je laissais un sourire se poser sur mes lèvres secouant la tête. « Je n’en suis pas sûre, mais c’est gentil d’y croire pour moi en tout cas. » Un homme dans ma vie, que c’était beau d’y croire. J’avais surtout l’impression de faire fuir que ce soit pour la grossesse ou encore ma cécité. Je ne pouvais même pas leur en vouloir, je ne savais pas si même moi j’aurais pu affronter cela avant, alors pourquoi le demanderais-je à une personne ? Aucune idée. Je resserrais la ficelle de mon bikini, me disant que j’aurais peut-être dû mettre un trikini qui aurait pu être plus simple pour moi, maintenant ce n’était plus la peine d’y penser. « Madison et Jersey, Jersey est la fille ! » Oui, mes prénoms étaient mixtes, j’adorais cela et l’originalité après tout, j’aurais pu prendre des choses que l’on voyait tous le temps, mais à quoi bon. On avait avancé dans l’eau petit à petit, je sentais que quelques choses allait chier autant dire que je voulais me sauver. J’étais toute mouillé que j’allais me mettre dans les bras du jeune homme tentant de me rassurer alors que j’avais l’impression que plein de petite chose venaient me toucher, mes réactions pouvaient paraître bizarres à des personnes autour de nous. « Désolée … » Disais-je à ces mots relâchant la pression sur la personne, je n’avais pas arraché son short de bain donc tout allait parfaitement. Je l’écoutais hochant la tête. « D’accord, mais j’ai peur pour le coup ! » Encore plus et si je paniquais ? Si je tombais dans l’eau ? Bon avec des si j’aurais pu refaire Los Angeles. Alors, je finissais par me mettre en place souriant un peu tout en tentant de composer avec la situation. « C’est bon je t’étrangle pas ? » Demandais-je alors que je me sentais doucement chahuté par les vagues. Je le laissais avancer alors que je sentais mes cheveux boucler à cause de l’humidité autant dire que cela était tout bonnement normal après tout vu que je me trouvais dans l’eau.
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mot doux de Invité ► un Lun 15 Juin - 13:46
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La vie apportait souvent son petit lot de surprises. Abraham ne s'attendait pas à se lancer dans un genre de débat sur la vie des animaux lorsque ceux-ci ne pouvaient plus voir. Le jeune Wilcox avait bien précisé que les piquer n'était pas une mesure que les vétérinaires prenaient souvent, ne voulant pas la choquer. Tout dépendait de l'animal à vrai dire. On ne pouvait pas dire qu'un cheval qui se faisait mal à une de ses jambes, allait être obligatoirement piqué. S'il pouvait encore marcher, se balader, alors il n'y avait aucune raison de lu ôter la vie. Mais s'il restait dans son box tout le temps, qu'il n'arrivait plus guère à marcher, autant ne pas se voiler la face. Surtout si c'était un cheval de course. C'était cela que le blond venait d'expliquer à sa nouvelle connaissance. Voir Sharlee argumenter sur le fait qu'il existait des solutions pour ne pas piquer un animal, fit légèrement sourire le jeune homme. Elle avait totalement raison, mais parfois, on ne pouvait éviter qu'un animal ne s'ennuie, pour diverses raisons. Et les gens avaient parfois du mal à comprendre cela. « Tu as tout à fait raison. C'est pour ça que j'ai dis qu'il y en avait que certains que l'on piquait. Si ton cheval se balade encore, aucune raison de lui ôter la vie. Mais s'il n'arrive plus à marcher et qu'il reste toute une journée dans son box, tu conviendras qu'il vaut mieux le piquer quoi .. Tout dépend de l'animal. Pour l'instant, en plus de dix ans, je n'ai piqué que trois animaux. » Avoua-t-il avant de se rendre compte qu'il parlait peut-être un peu trop de son travail et qu'il ferrait mieux de passer à autre chose, ne voulant pas l'ennuyer. Cela serait assez bête d'ennuyer une personne dès la première rencontre. « Enfin parlons d'autres choses, je ne veux pas t'ennuyer en parlant de mon boulot. » Dit-il sur un ton légèrement humoristique. Et ils en vinrent alors à parler d'un problème que semblait rencontrer la jeune demoiselle quant à sa cécité. Selon elle, parce qu'elle était aveugle, les garçons n'allaient pas vouloir sortir avec elle. Dans un sens, elle n'avait pas totalement tort non plus en disant ça, les critères que se fixaient les mecs étant un peu dévalorisant pour certaines filles. Mais selon Abraham, elle finirait bien par trouver une personne qui l'accepterait avec son handicap. Après tout, elle avait la chance d'être belle physiquement. « Oh ben de rien ! Il faut bien que quelqu'un croit en toi si tu n'y arrives pas toi même. » Dit-il en lâchant un léger rire avant de reprendre la parole en ajoutant. « Mais tu as personne en vue pour l'instant ? Quelqu'un qui te plait ? » Ok sa question pouvait être déplacée, mais peut-être qu'elle pouvait essayer de surmonter cette barrière en elle qui lui disait qu'elle resterait célibataire à vie à cause de son handicap. Elle avoua alors qu'elle avait aussi deux enfants avec elle. Abraham avait de l'admiration pour Sharlee car élever deux enfants en étant aveugle, cela ne devait pas être facile tous les jours. Une personne devait l'aider, heureusement. Mais peut-être que le fait d'être maman donnait d'avantage de courage à la demoiselle pour se battre dans la vie. Certaines personnes étant aveugle, déprimaient. Honnêtement, Abraham ne se voyait pas vivre sans avec la vue. Car cela signifiait qu'il ne pourrait plus exercer en tant que vétérinaire. Et cela lui briserait le coeur. Mais heureusement, il voyait toujours ! S'intéressant alors aux deux petits choux de Sharlee, il en vint à lui demander leurs prénoms. Prénoms assez originaux. « Madison, ça me fait penser à la danse et Jersey au New Jersey. » Dit-il en rigolant légèrement avant d'ajouter. « Ce sont de très jolis prénoms sinon. Cela change, j'aime bien ! » Fit-il, même si son avis, on s'en fichait un peu. Après quoi, le blondinet se lança dans une petite aventure en compagnie de la jeune demoiselle. Il allait lui offrir l'occasion d'aller un peu dans l'eau, et même à n'en plus toucher pied. Même si au début, cela ne semblait pas si évident que ça pour Sharlee qui paraissait avoir peur. D'ailleurs, elle en vint à s'agripper à Abraham qui en rigola, ne trouvant pas que son geste était déplacé. Bien au contraire, c'était normal de réagir ainsi lorsque l'on avait peur. Lorsqu'il avait appris à nager avec sa mère, le blond s'était souvent accroché à celle-ci lorsqu'il n'avait plus pied, ayant peur de se noyer. Mais après quelques semaines d'entrainement et aussi lorsqu'il avait arrêté de se dire qu'il allait se noyer s'il n'avait plus pied, Abraham réussit alors à nager. Elle devait se sentir en confiance. Elle vint alors à s'excuser de son geste. « Tu n'as pas à être désolé. Tu ne m'as pas fait mal donc ! Puis ça ne m'a pas gêné non plus. » Dit-il en esquissant un large sourire avant qu'il ne propose une solution pour aider Sharlee. Celle-ci vint alors se mettre sur le dos du blondinet, s'accrochant à son cou pour se sentir plus en confiance. Si elle l'étranglait ? Bien sûr que non, sinon ça se verrait. « Non t'inquiètes ! En plus, tu es aussi légère qu'une plume, c'est parfait. » Car, il fallait se l'avouer. Porter une personne assez lourde sur le dos, dans l'eau, n'était pas une chose si simple. L'eau n'était guère à supporter le poids d'une personne lorsqu'on avait plus pied. Mais là, le problème ne se posait pas. Commençant alors à nager, il trouvait la tâche plutôt simple. Quelques instants plus tard, il s'arrêta alors. « Tu te sens prête à nager toute seule ou bien on continue un peu ? » Non pas que ça le dérangeait de l'avoir sur le dos, simplement qu'elle voulait peut-être nager d'elle-même, retrouve le goût que cela procurait. Lorsque l'on nageait, on avait parfois l'impression d'être libre, d'acquérir plus de libertés qu'on pouvait en avoir.
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mot doux de Invité ► un Mar 16 Juin - 19:09
J’étais un peu difficile avec la cruauté envers les animaux ou encore les enfants. C’était des choses qui m’avaient toujours passionné  et fort souvent j’étais prête à partir au combat avec mon fusil qui n’était autre que mes mots ! C’était ainsi que je pouvais descendre une personne, je ne le faisais pas en les faisant saigner extérieurement, je les cassais en morceaux voilà tout, je hurlais souvent, c’était ainsi avec moi. Cependant, j’étais aussi apte à avoir des conversations sur ce sujet sans élever la voix, cela ne servait à rien d’être fermé tel un aquarium.  Je laissais le jeune homme parler et je comprenais à présent son point de vue, même si il fallait toujours faire pour occuper un animal qui s’ennuyer même l’impossible. Après tout un dauphin sans queue avait su survivre grâce à la bonté des humains qui  lui avaient créé une queue artificielle, comme une jambe qu’on offrait à un homme ayant perdu la sienne durant le combat qui avait causé des lacérations mentales et physique à cet homme.  «  Enfin,  y  a des cas exceptionnels. »  Je n’avais pas trop relevé, car après tout cela ne servait à rien mise à part à créer une ambiance morne, car parler de mort c’était loin de mettre du baume au cœur tout au contraire. Après tout, c’était aussi un peu bête d’être partie sur cette conversation pour nous deux. Je l’écoutais  me parler et j’eus un petit fou rire autant avouer que me demander si j’avais quelqu’un en vue c’était assez comique pour moi et apaisant à la fois. Car, non c’était compliqué d’avoir quelqu’un en vue. Enfin, je ne me braquais jamais pour si peu surtout que ça voulait dire que je n’étais pas pour cet homme juste une aveugle de plus, même si j'avouons que  j’en avais pas beaucoup croisé à Pasadena ou alors elles étaient terrés chez elle  ne voulant plus jamais croiser de Californien de leur vie ? Cela était tout bonnement possible après tout, mais ce n’était pas mon cas, je voulais vivre ma vie, même si c’était assez difficile de temps à autre, mais je me faisais à cette vie qui pouvait se démontrer être cool de temps à autre. Certaines choses me manquaient  comme le fait de voir les couleurs de l’arc en ciel ou le simple fait de déposer un regard attentif sur une personne nous offrant un sourire, ce n’était pas que je ne pouvais pas percevoir les petits rictus des personnes, cela s’entendait quand il parlait, mais la beauté d’un sourire on en perdait conscience quand on était voyant. En réalité on perdait le plaisir de beaucoup de petite chose qui faisait notre quotidien, comme les petites mimiques de nos proches qui finissaient à présent par me manquer, mon propre visage n’était plus qu’un gros flou pour moi, comme si mon cerveau avait tiré une ficelle pour que j’oublie tout, c’était une mémoire qui commençait à s’estomper. Les couleurs n’étaient plus aussi dansantes que dans mes souvenirs, je ne les voyais plus aussi estivale qu’auparavant, comme si c’était aussi  noir que mon esprit. C’était assez compliqué à expliquer pour dire vrai et je ne me fatiguais jamais à l’expliquer, mise à part à Baptist quand il était présent pour moi, c’était avec lui que je partageais ces petits choses qui me faisait perdre parfois espoir.  Enfin, je pensais bien trop oubliant presque ma nouvelle compagnie du moment.  Je composais de toute façon avec cette cécité et en même temps, je n’avais guère le choix, mise à part si je voulais devenir  une personne qui boudait le monde entier en les envoyant chier, ce n’était pas mon style .j’avais toujours gardé le sourire, même si les larmes avaient souvent coulé, mais c’était assez humain, je n’étais pas une super woman avec des finitions parfaite qui était une nouvelle version de femmes.  «  Ce n’est pas que j’y arrive pas, mais quel mec sain d’esprit ne fuyait pas devant une aveugle et qui a en plus de ça deux enfants à seulement vingt-trois ans ? » Demandais-je avant d’offrir un sourire à ce jeune homme.  «   Non, personne en vue … c’est assez difficile vu que je suis aveugle ! » Rétorquais-je pour le taquiner.  «   Puis, je n’ai plus aussi confiance en moi qu’avant. » J’aurais pu le remercier de croire en moi, mais bon, dans le fond, il pouvait bien croire en moi cela n’allait pas changer grand-chose pour le coup, j’n étais sûre. Parler de mes enfants ainsi était assez bizarre, j’avais peur dans le fond je pourrais dévoiler mes secrets à un grand pervers qui viendrait m’attaquer en mode nudiste durant la nuit et que je ne pourrais pas me défendre pendant que lui prendre plaisir à me rendre mal. Enfin, j’essayais aussi de ne pas partir dans des délires, car dans le fond, je me laissais aussi souvent aller à penser à de mauvaise chose ce qui était parfois exténuant.  Je restais attentive  aux paroles de l’homme.  «   J’avais pas pensé à la danse pour Madison, mais c’est pas mal. Jersey j’ai pensé à la ville oui, mais c’était surtout, car ce sont des prénoms unisexe et qu’au début je ne voulais pas demander le sexe, surtout de base je n’attendais qu’un enfant. » J’allais passer pour une folle qu’on devrait accrocher à une proue à dire cela ainsi, mais c’était réel, mes échographies avaient été un échec pour le coup, car à chaque fois  ma fille se cachait avec brillance.  «  Merci ! »  Disais-je pour le compliment, je n’avais pas passé mille ans à choisir, car je savais que mon cousin dans ce domaine avec Azélia avait passé des mois à se mettre d’accord sur un prénom qui au final avait changé au dernier moment.  Je n’étais pas sure d’être capable d’affronter  la situation, pourtant j’y étais parvenue assez bien.  «  D’accord ! » J’étais rassurée de ne pas lui avoir fait mal en m’agrippant comme un lémurien à lui en même temps ce n’était pas mon but de lui faire mal, mais c’était compliqué de gérer le nœud  que j’avais dans l’estomac.  Je rigolais tellement que j’en oubliais de fermer la bouche alors que de l’eau salée entrait dans ma bouche me faisant toussoter par la suite comme une personne ayant une toux assez grasse.  Je secouais la tête. «   Pas lourde ? »  Pourtant, j’avais pris des kilos durant ma grossesse, bon je n’avais pas non plus atteint le poids d’un ours polaire, mais  j’avais hésité à mettre mon trikini plutôt qu’un tee shirt et un short de bain étant gêné un peu par mon corps qui n’était pas encore le même. Il me manquait peut être un peu, surtout quand je m’habillais.  Les vagues m’aspergeaient gentiment alors que le jeune homme me proposait e nager seule. «  D’accord, mais tu me tiens la main ? » Je ne me sentais pas non plus prête à être jeté ainsi dans le grand bain.
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mot doux de Invité ► un Mer 17 Juin - 16:53
L’été était officiellement arrivé. Le mois de juin avait apporté sa désirable chaleur ainsi que son lot de coups de soleil. Et désormais, comme à chaque début de mois, la compétition de surf prenait place. Pasadena ne jouissant pas du plaisir de posséder le moindre grain de sable, chaque été les compétiteurs de la ville se devaient de se rendre à un lieu sélectionné au préalable. Aujourd’hui, il s’agissait de Beverly Hills. Une grande ville que j’avais déjà visitée, au cours de mon passage dans l’une de mes familles d’accueil, et dont je ne raffolais pas spécialement pour cette raison-même. Mais qui sait, peut-être le fait que de me rendre là-bas dans le cadre d’un nouveau contexte m’aiderait à faire la paix avec cette part californienne. De plus, répondant presque à une tradition, je m’y rendais en compagnie de Wyatt, l’une des premières personnes que j’avais rencontré à Pasadena au lycée, ainsi que l’un de mes premiers amis de cette nouvelle vie. J’avais regretté son départ de l’établissement scolaire, mais heureusement, nous avions toujours gardé contact. Comme quoi, certaines amitiés vont au-delà de la simple camaraderie écolière.

« T’es prêt ? » interrogeais-je alors que nous nous lancions pour près d’une heure de route. Nous n’avions pas spécialement fait de plan pour la journée, généralement, nous improvisions sur les lieux et faisions ce qui nous tentait là-bas. Dans tous les cas, il y avait toujours quelques incontournables tels que boire un peu, se baigner dans l’eau salée de la mer, rencontrer des gens de Pasadena – beaucoup se rendant presque religieusement là-bas -. De plus, j’étais assez heureux d’avoir l’opportunité de quitter la demeure familiale pour une journée entière. Depuis quelque temps, mon père accueillait un nouvel adolescent, qui était assez monstrueux à la maison. Presque comme si sa vie en dépendait, il enchaînait les bêtises pour échauffer les esprits. Malheureusement pour lui, mon père constituait l’une des personnes les plus patientes que je connaissais, et puis, on voyait assez clair dans son petit jeu. Julian faisait son show pour repartir chez lui, chose qu’il désirait ardemment et qu’il ne se prenait pas la peine de cacher. De toute façon, ce n’était pas moi qui le contredirais là-dessus. J’imagine que lorsqu’on a encore ses parents biologiques et qu’on a vécu avec eux une bonne partie de sa vie, on veut rester en leur compagnie. Quoi qu’il en soit, une fois rendus à Beverly Hills, j’attrapais mon sac et m’orientais vers la plage en compagnie de Wyatt. A l’orée de celle-ci, je grimpais rapidement sur un rocher, question d’obtenir une vue plus ou moins d’ensemble. Il y avait presque un petit village qui s’installait sur la plage, et encore plus de personnes qui arrivaient. Je désignais une partie à l’est du menton, annonçant : « Y’a de la place par là. » Puis, emboîtais à nouveau le pas de mon ami, avant de le questionner : « Tu veux participer à la compétition, cette année ? » Nous nous arrêtions après un groupe d’adultes en train de s’installer pour les imiter. A quelques mètres, quelques surfeurs étaient en pleine préparation en vue de remporter le plus de prix possible. A voir l’air déterminé de certains, ils semblaient presque avides de s’affronter, tandis que d’autres arborait une posture beaucoup plus cool, des cocktails à la main. Je cherchais des yeux le jury, souvent, il y avait des sportifs d’assez haut niveau là-bas, des têtes du surf qui offraient parfois même quelques démonstrations. En parlant de démonstrations, j’attirais mon attention sur la mer. Les vagues étaient plutôt petites, que seuls quelques surfeurs s’évertuaient à tenter.
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mot doux de Invité ► un Mer 17 Juin - 23:23
L’été était selon bel et bien arrivé même si nous n'étions qu'en juin. Le soleil frappait fort et une canicule avait prit depuis maintenant plusieurs jours le contrôle de la régions rendant par moment la chaleur quasiment insupportable. Certains disent que l'on fini par s'y habitué mais honnêtement je n'y parvenais pas. À mon humble avis mais si j'ai toujours vécu à Pasadena je devais être biologiquement constitué pour vivre dans des régions plus froides que le canada car ma tolérance aux rayons solaires étaient vraiment faible comme en témoignaient les marques rouges situées sous mes yeux, sur mon nez et sur mon front sans parler de l'état pitoyable de mes épaules. Je crois que j'en rendrais jaloux une écrevisse. Mais je ne me laissais pas dépité en me disant que cela passerait même si pour le coup, j'allais aujourd'hui en rajouter une couche en passant ma journée à la plage de Beverly Hills pour assisté à la compétition annuelle de surf. Liam étant une nouvelle fois chez mes parents, j'avais profité de l'absence de mon fils pour me rendre à l'événement sportif avec l'un de mes amis à savoir Levi. J'aimais beaucoup retrouvé mon ami pour se genre de sortie, car j'étais sûr de passer un bon moment avec lui. Je le connaissais depuis un moment et notre amitié n'était plus à douter même si nous nous voyons certes un peu moins depuis que j'avais fini le lycée, après tout j'avais d'autre responsabilités tandis que lui devait continué à se concentrer sur ses cours mais nous n'avions cependant pas couper les ponts, comme quoi notre amitié dépassait le fait de simplement côtoyer le même établissement scolaire. De plus, maintenant que les vacances d'été arrivaient à grands pas nous auront sans doute de plus en plus d'occasion de nous voir. "Évidemment!" lui répondis-je tandis que je me mettais au volant de mon véhicule pour un peu plus d'une heure de route. Me trajet allait nous sembler sans doute assez long avec la chaleur écrasante présente même dans ma voiture mais j'étais en bonne compagnie donc quelque conversations intéressante sur tout et rien, une bonne chaine de radio et le tour allait être joué sans problème.

Quoi qu'il en soit le trajet se déroula assez rapidement et une fois rendu à Beverly Hills, j'inspirais une grande bouffée d'air frais avant d'observer les lieux. Je m'y était déjà rendu à quelques occasions par le passé mais c'était toujours un plaisir pour moi de venir ici d'autant plus que je savais d'avance que j'allais y passer un bon moment. J'appréciais plutôt bien la ville du peu que je la connaissais mais ce qui nous intéressait le plus, c'était évidemment la plage qui était selon moi un très bon lieu. J'attrapais alors mon sac contenant mes quelques effets prévus pour la journée et je suivais mon camarade en direction de la plage. J'observais alors mon ami grimpé sur ce rocher tandis que je me dissimulais les yeux derrière une paire de lunette de sole de façon à les protéger. J'attendais le verdict du jeune brun en espérant que nous pourrions trouvé un coin assez tranquille sans être collés à d'autre personnes totalement inconnues. Et par chance, celui-ci semblait avoir trouvé de la place vers la droite alors lui faisant totalement confiance je lui annonçais: " Je te suis !" Nous marchions donc en direction de l'espace libre où nous pourrions posé nos affaires tandis que Levi me demandait si je comptais participer à la compétition. Je riais légèrement avant de lui répondre. " Ça va pas ? Vu comment je me suis ridiculisé l'an dernier je ne retente pas l'expérience cette année." En effet sur une planche j'avais plus l'air d'un chaton au milieu de la mer que d'un surfer, en effet mon équilibre était foireux et l'an passé alors que j'avais à peine tenté de.me levé je fus ramené sur le sable chaud par une vague alors je n'allais pas refaire le même schéma cette année. " Et toi ? " En revanche si mon ami lui souhaitait vouloir tenté l'expérience, je serais le meilleur des cheerleaders en l'encourageant de toutes mes forces. Nous posions finalement nos affaires sur le sable chaud tandis que je sortais une serviette de mon sac pour m'asseoir dessus sans trop me bruler tout en observant les lieux principalement occupé par les serveurs et tout ce qui avait in rapport avec cette compétition. Je retirais mon t-shirt restant en short pour me bronzer et profité du soleil ( en essayant surtout de ne pas plus cramé et de finir par cloqué) quand je reposais mon regard sur Levi. " Tu veux faire quelque chose avant que la compétition ne commence? Je te laisse choisir" Un grand sourire et la satisfaction d'être là ne me quittait pas c'est pourquoi qu'il veuille boire un jus de fruit ou encore aller nous baigner je ne suivrais. J'étais vraiment d'excellente humeur.
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mot doux de Invité ► un Jeu 18 Juin - 1:23
J’avais un peu la bougeotte, il fallait l’avouer. Etre resté confiné dans une salle de classe si longtemps avait fait en sorte que désormais, j’avais envie de me lâcher complètement et profiter de l’été sans avoir à penser aux devoirs à rendre, leçons à apprendre, innombrables exercices à effectuer. Certes, j’avais également pris pour objectif d’étudier durant la période estivale, question de commencer la prochaine année scolaire du bon pied, mais honnêtement, cette bonne résolution pouvait bien attendre, n’est-ce pas ? Et puis, c’était le Surf Day, un jour qui ne se déroulait véritablement qu’une seule fois dans l’année, il fallait en profiter.

De bonne humeur, en compagnie de mon ami Wyatt, nous nous installions donc sur le sable. Je lui demandais s’il comptait participer à la compétition cette année, ce à quoi il me répondit par la négative, tout en me rappelant l’affiche qu’il s’était collée l’été dernier. Je ne pus m’empêcher de rire, avant de répliquer : « Qui sait, si jamais tu voulais prendre ta revanche ! Tu crois qu’ils se rappelleraient de toi ? » Taquinais-je, tout en continuant de rire, avant qu’il ne me renvoie la question. J’observais les vagues, les quelques surfeurs, le jury. J’avais bien envie de tenter le coup, question de marquer la journée. Mais d’un côté, le surf n’était pas mon domaine par prédilection et je n’avais pas envie de laisser tomber Wyatt non plus. Indécis, je répliquais donc : « Non, je pense que je vais passer mon tour aussi, cette année. On a qu’à regarder les gens se gameller, c’est tout aussi marrant ! » Et légèrement sadique, mais franchement, qui ne riait pas en voyant quelqu’un se faire du mal ? Sans que ce soit sanglant non plus, mais par exemple, observer un type se prendre les pieds dans le sable ou se taper la tête contre sa propre planche était hilarant, non ? « Tu veux faire quelque chose avant que la compétition ne commence? Je te laisse choisir. » Je souris doucement. J’avais envie de faire un tas de choses, sans vraiment avoir d’activités précises en tête néanmoins. Je finis par me relever, annonçant : « Tu sais quoi, je vais déjà aller nous chercher à boire. Tu prends quoi ? » Je notais mentalement la commande de mon interlocuteur et me dirigeais vers le stand le plus proche – situé à peine à quelques mètres, franchement – et revenais avec des boissons fraîches. Je lançais la sienne à Wyatt, et me laissais tomber sur ma serviette de plage. « Sinon, quoi de neuf ? Avec Liam ? Le boulot ? » Je suivais du regard un groupe de filles de mon âge, même de mon ancienne classe, avant d’attirer à nouveau mon attention sur le jeune homme. Parfois, j’avais vraiment l’impression de venir d’un monde différent quand je voyais comment agissaient certaines personnes du lycée. Heureusement, j’avais eu Wyatt la première année, ce qui m’avait franchement aidé à prendre mes marques. Je me demandais si Julian se sentait comme je m’étais senti lors de mes premiers jours à Pasadena High School. Il avait l’air du type qui pouvait s’adapter à pas mal de situations, mais qui sait, les apparences sont souvent trompeuses. Et par exemple, il ne s’adaptait certainement pas au fait de vivre chez les Delgado. « Il y a un nouvel arrivant chez moi. Il a mon âge. » Et je ne pus m’empêcher de me demander ce qu’il ferait tout l’été ici, s'il restait aussi longtemps. Certes, Pasadena était une grande ville qui regorgeait d’opportunités comme de gens, mais quand même.
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