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mot doux de Sexy McNews un Jeu 4 Juin - 1:38
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En ce dimanche 7 juin, on s’amuse à se demander quels surfeurs auront les plus belles vagues. Comme tous les ans, Pasadena n’ayant pas de plages va squatter celle des alentours et cette année ? Nous partons à Beverly Hills. Je dois vous avouer que je suis bien assez excité. Beverly Hills ? Oh mon dieu. Tellement excité que dans ma petite voiture à l’image de la radio, je porte mon short de bain avec ces belles grosses fleurs bleues. Mes tongs assortis et… bon d’accord, je ne porte pas de tee-shirt. Mon torse nu est pressé d’être léché par des gazelles. Oh oui. Sexy. Je dois vous avouer être pressé. On m’a dit que plusieurs femmes allaient sortir les planches de surf. Tout Pasadena ou presque s’est regroupé sur la plage. Bikini, soleil et cocotier ? En ces temps de canicules… Rien de mieux que de sortir un peu. Mon pendentif en bois au cou, je suis le premier arrivé. Nous sortions tout pour être en place. Une petite estrade. Quelques chaises pour le jury et le tableau avec les résultats. Nous sommes en forme. Je suis en forme et en tableau de chocolat bien solide aussi. Bon, regardez et vous pouvez même toucher. Mariés ou non. On s’en fiche. Je suis célibatard.

Et maintenant, il doit être dans les 9 heures. Les premières vagues sont au rendez-vous. Elles sont majestueuses. Un type sert des boissons rafraichissantes tandis qu’au bar, on peut en avoir avec de l’alcool. C’est magique. Les glaces en forme de fusées ? Oh oui. Oh Oui. Tout le monde s’éclate et c’est la fête.

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mot doux de Invité ► un Dim 7 Juin - 10:51
Le sable chaud touchant avec douceur la peau de mes pieds. Avec ma malchance j’étais bonne pour me prendre les pieds dans des débris de bière ou autre. Je n’étais pas très douée, mais je faisais ma première sortie sans mes avortons, mes petits bébés qui mine de rien me manquait déjà, j’étais à peine arrivée que ces bouts de chou me manquait. Ma vie avait pris une tournure différente des autres. Enfin, j’étais bien contente de cette dernière même si me manquait souvent un homme, j’avais besoin de me sentir regarder, j’avais besoin d’être la perfection dans les yeux d’un homme, pas forcément de faire des branlettes ou encore de présenter ma main pour une masturbation. J’avais juste besoin d’être aimé, mais je recevrais sans doute cet amour grâce à mes enfants ? J’y croyais, mais autant dire que j’avais le temps avant de recevoir de telle preuve d’amour. Pour le moment j’avais encore de l’aide à la maison, aujourd’hui, j’étais seule, ce n’était pas une bonne idée aux dires de Mason, mais je voulais être audacieuse et farouche Mes lunettes sur le nez rien à voir avec le fait de protéger ma vue, vu que cette dernière je ne l’avais plus après que je sois rentrée de la guerre et que je me retrouve ambulancière pour cette ville pour finir aveugle après un accident. J’aurais dû demander réclamation étant une victime, mais je ne l’avais pas fait. À quoi bon punir la ville ? Ce n’était qu’un vulgaire accident qui certes avait totalement bousillé ma vie. Je tournoyais sur moi-même, essayant de me guider en direction de l’eau, je sentais le vent et je me disais que c’était par-là que je devais aller. J’avais retiré ma robe avec laquelle je m’étais habillée, je sentais la nervosité grimper en moi, mon cœur battre rapidement comme si il jouait un morceau de trompette. Je marchais tranquillement pour ne pas me faire une entorse, car je n’avais pas envie d’être plus handicapé, je me débrouillais déjà pas mal avec ma cécité, je n’étais pas désireuse de me rajouter autre chose que les menstruations qui était de retour ! Histoire d’être sûre que je n’attende pas d’autre enfant. Je n’avais pas revu Hélias depuis qu’il avait appris qu’il allait être papa, mais je commençais à me demander s’il ne se planquait pas ou s’il n’avait pas tout simplement subit une mutation. Aucune idée, mais tant pis, je n’allais pas courir après, j’avais revu Baptist, c’était lui qui avait mis au monde mes enfants. Je sentais l’eau caresser mes pieds, alors qu’un rire d’enfant me fit sursauter, je souriais un peu alors que je levais la tête vers le ciel sentant les caresse du soleil sur mon visage. Ma serviette de plage en main, je me sentais bien, j’avançais un peu plus, j‘espérais ne pas gêner après tout c’était une compète, j’étais douée au surf, mais sans mes yeux, cela n’était sans doute pas possible de surfer ? Pourtant, j’aimerais retrouver les sensations d’antan de quand je surfais.
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mot doux de Invité ► un Dim 7 Juin - 12:43
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Une compétition de surf ? Lorsque le jeune homme eut vent de cette nouvelle, il esquissa un large sourire sur ses lèvres. Cela n'était pas pour se venter, mais il n'était pas si mauvais que ça en surf. A vrai dire, tout avait démarré par la natation. Abraham adorait nager et aimait de temps à autre faire différents sports aquatiques. Et il était tombé ainsi sur le surf, ayant adoré surfer à l'aide d'une planche sur les vagues. Cela procurait une sensation que l'on avait pas tous les jours. Malheureusement pour lui, cela faisait bien un bout de temps qu'il n'avait pas pratiqué cette discipline, et il craignait d'en avoir perdu la main, enfin si on pouvait dire ça ainsi. Quoiqu'il en soit, cela ne le fit pas reculer, prenant ça plutôt comme un défi à vrai dire. Le blondinet adorait les défis, disant que c'était grâce à eux que l'on pouvait se surpasser dans la vie, voir ce qu'on avait dans les tripes et ce que l'on pouvait accomplir également. Le matin de la compétition, il dut faire quelques petites fouilles dans la maison familiale, devant retrouver sa planche de surf. Sa soeur l'avait mise quelque part, mais où ? Telle était la question ! Cherchant dans un premier temps dans sa chambre, il ne la trouva pas. Dans le grenier peut-être ? La chance semblait lui sourire, vu qu'il la retrouva enfin, devant alors se préparer pour cette compétition. Il n'y allait pas pour gagner, seulement pour le plaisir de remonter sur une planche de surf et de retrouver les mêmes sensations qu'avant. Prenant alors rapidement une douche, il mangea juste après pour reprendre des forces, être au maximum de sa forme. Après quoi, il ne mit pas de temps pour grimper dans sa voiture, prenant alors la direction de la plage. Pressé ? Oui, il l'était. Cela se voyait même un peu trop vu qu'il grilla un feu. Bon ok, il était passé à l'orange, mais aurait très bien pu s'arrêter. Sauf que monsieur avait tellement hâte d'aller sur la plage, de faire du surf, qu'il en oublia les réglementations de la route. Ce n'était pas digne de lui, l'excitation qui le faisait agir ainsi. Quoiqu'il en soit, je vous rassure, il n'avait fait qu'une infraction au code de la route. Rien qu'une. Ce n'était pas si dramatique que ça non ? Arrivant alors à la plage, il sortit de la voiture, allant prendre sa planche dans le coffre de sa voiture et mit également ses tongs, les chaussures dans le sable n'étaient pas vraiment conseillées. Il prit également sa serviette pour s'allonger un peu sur le sable, voulant faire un peu bronzette. Après tout, il était à la plage, autant qu'il en profite à fond non ? Arrivant alors sur le sable chaud, il enleva ses tongs, les prenant dans ses mains. Abraham voulait sentir le sable chaud sous ses pieds, adorant cette sensation depuis qu'il était tout petit. Déposant toutes ces affaires sur le sable, il y avait déjà du monde, certainement qu'ils venaient voir l'événement. Cela allait être une pression en plus pour le blondinet n'ayant pas envie de se ridiculiser devant tout le monde quand même. Ok, ce n'était qu'un amusement, mais il fallait un peu de compétition pour rendre la chose plus exaltante non ? Prenant alors uniquement sa planche, il s'approcha de l'eau, faisant légèrement trempé ses pieds dedans. L'eau était à bonne température, parfois pour le jeune Wilcox. Tout semblait lui sourire aujourd'hui, que demandait de plus ? Gagner peut-être la compétition, cela serait un gros plus ! Même s'il était réaliste, et qu'il savait qu'il n'arriverait pas en premier. Regardant l'océan qui lui faisait face, cela le fit rêver. Abraham était parfois rêveur, surtout lorsqu'il voyait des choses qui le faisaient réfléchir. En quoi l'océan pouvait-il lui faire réfléchir ? L'océan était un grand espace, un espace là où on se sentait libre, là où on pouvait naviguait n'importe où. Un espace de liberté. Cela faisait rêver n'est-ce pas. Alors qu'il s'apprêtait à entrer plus ample dans l'eau, il remarqua une jeune fille non loin de lui, qui semblait ne pas vouloir entrer dans l'eau. Avait-elle peur de l'eau ? Ou bien une autre raison la poussait à ne pas aller dans l'eau qui sait ? Abraham n'était pas devin, mais cela ne l'empêcha pas d'aller la trouver. Oui, avec certaines filles, c'était plus simple de prendre des risques qu'avec d'autres. Il ne la connaissait pas certes, mais après tout, ce genre de compétition permettait de rencontrer de nouvelles connaissances non ? Arrivant alors vers elle, il prit un ton assez jovial pour lui parler. « Belle journée pour surfer vous ne trouvez pas ? Vous comptez participer à la compétition ? » Demanda-t-il en esquissant un sourire avant de porter son regard sur l'eau, l'océan faisant déjà de belles vagues. Parfait pour monter sur une planche de surf et défier la nature !
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mot doux de Invité ► un Dim 7 Juin - 19:49
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Le cancer vous mange mais au final, vous resterez toujours la même personne. Vous vous battez contre l’univers, les gants à la main et la boxe au cœur. Je ne voulais pas me battre par moment. Non. Je ne voulais pas me bagarrer contre la maladie mais j’étais maman. Je devais penser comme une mère et pas égoïstement. J’avais eue peur, j’avais été effrayé mais au final, ma vie reprenait tout naturellement. Je ne savais pas vraiment comment mais pourquoi cependant je ne pensais plus à la maladie ou plus autant. Cela peut paraitre dingue mais je voulais juste passer à autre chose. Je voulais juste éviter de m’enfermer dans le passé. Je le devais avant tout. Je m’étais levée avec cette idée que la vie est courte, tellement courte. Je le savais mieux que personne mais j’en avais surtout marre de ces moments où je voulais arrêter de vivre. Je voulais vivre. Cela peut paraitre stupide pour certains mais c’est ma façon de me battre contre le karma en ce moment. De qui, de quoi ? Je n’en avais aucunes idées. Mes longs cheveux blonds ? Bon plus très long mais ils se brossaient bien plus rapidement. Je n’avais qu’à passer un coup de brosse, aller faire un footing pour une bonne journée mais bon la routine sera différente et pourquoi ? Vous allez sûrement me demander ce que fait une détective privé alors qu’elle s’offre un congé le temps d’aller mieux ? Elle retourne à ses hobbys. Le surf. Oui. C’était mon hobby favori et je ne pourrais point en démordre à part noël. Oui, les fêtes de fin d’année et moi. Toujours deux mais on en est loin et zut. Je prenais une douche rapide avant d’enfiler un bikini. Je laissais mes cheveux détachés et de toute façon les attacher était presque un défi il y avait toujours deux ou trois mèches qui s’échappaient donc soit. J’allais aussitôt à la plage avec Sébastian qui était à côté dans la voiture. Il allait pouvoir se faire des amis. Aller à Beverly Hills me reposait à vrai dire. J’avais besoin de quitter un peu Pasadena. J’avais besoin de m’évader mais je connaissais aussi bien cette plage. J’avais toujours un appartement pas très loin que j’avais acheté quelques années après avoir été graduée. C’était là que je vivais en date pour les derniers temps. Ce n’était qu’en studio tout simple et je n’y étais plus venu depuis quelques mois maintenant mais bon. Mon avorton tout mignon s’échappait pour aller voir ses amis de l’époque où nous vivions ici et je garais la voiture sur le parking de la plage avant d’aller détacher la planche de surf. Un paréo autour de la taille, mon bikini tenait assez bien. Je n’allais pas finir topless et je n’en avais pas vraiment envie. Je serais bien dans le pétrin au monde présent. La foule pourrait assister à la perte de mon haut. Hors de questions. Et heureusement j’évitais aussi le jour de la menstruation de peu. C’était la semaine dernière. Oh… on est tous content de le savoir Ariel ! Bah oui. Je prenais le sac avec les serviettes de plages et diverses choses avant d’aller en direction du monde. Je posais tout ça dans un coin, me retrouvant non loin d’un banana boat. J’y posais ma planche enfin contre tandis qu’un chihuahua arrivait pour mordiller le bout de mon paréo. Il le prenait de ses dents en grognant. Les chiens. Cette peur. Je restais tout simplement pétrifiée. Paniquée. Oui, la panique. Ce paréo m’allait à la perfection mais pourquoi vouloir me le voler alors. « Oust… », disais-je en sentant la peur dans ma voix. Je n’osais rien faire de plus. Mon poil s’irisait. Un type à fond dans l’humanitaire pourrait-il venir me sauver ? Il le faudrait pour la survie de l’espèce. Le soleil ne m’aidait pas en frappant sur mon épaule. Heureusement que j’avais appliqué ma crème mais bon. Vive le soleil des tropiques… ou pas. La nervosité augmentait à cause de cette boule de poil. Je stressais à l’idée qu’elle ne me bouffe comme une croquette. Je n’étais pas vraiment aussi classe que ces femmes qui courent sur la plage d’alerte à Malibu. Je me battais sur le sable contre un chien qui avait encore l’âge de sucer sa maman. Peut-être pas mais il est petit enfin tous ceux de cette races sont petits. Trêves de blabla… Alors qu’un gamin passait devant nous en faisant des bulles avec le produits savonneux, il ne se souciait pas de ma sauver. « A l’aide… », me contentais-je de crier doucement alors que je tournoyais sur moi-même pour tenter de récupérer mon paréo. Non d’une petite crotte ! Je voulais mon fichu petit paréo et que ce chien parte. Je me trouvais presque stupide mais je m’en fichais. J’étais pétrifiée à l’idée que ce chien ne me mange alors qu’il faisait 3 pommes. Non mais je sais que j’ai un grain mais bon.
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mot doux de Invité ► un Mar 9 Juin - 15:59
Je ne pouvais pas admirer le bleu saphir des vagues s’écrasant sur les rochers. Je ne pouvais rien voir, je ne pouvais pas admirer les surfeurs faire des prouesses sur cette océan. J’avais toujours surfé et ce depuis toute petite. J’étais tout de même née à Johannesburg, autant dire que là-bas les spots étaient magnifiques. Je n’avais plus le droit de profiter de la beauté d’un paysage, je n’avais plus le droit de voir un sourire sur le visage d’une personne épanouie. Ce n’était pas tous les jours facile à vivre, certes cela faisait un petit moment maintenant que j’étais atteinte de cécité après que je sois victime de cet accident de voiture. Ce qui me faisait rire, c’était qu’en zone de guerre en Irak je n’avais jamais rien eu même pas une petite lacération, alors qu’ici j’avais été privée de ma vie. Pasadena réservait des sorts assez étranges à ses habitants. J’aurais voulu me bagarrer une puissante vague que nous offrait cet océan, mais cela était impossible. Enfin, peut être que si ? Mais je ne savais pas du tout comment je parviendrais à surfer sans pouvoir voir, cela me paraissait impossible. Alors, je pouvais encore profiter des rayons du soleil chauffant mon être avec douceur, alors que mes lunettes me faisaient presque paraitre normal. Personne ne pourrait savoir que j’étais aveugle, ce n’était pas écrit sur mon front. Je mordais un peu ma lèvre alors que l’eau venait taquiner mes pieds avec fougue, l’eau était quelque chose de farouche surtout avec le courant et le vent soufflant légèrement en ce Dimanche. L’odeur de la mer me laissait presque jouir l’effet d’être ici était parfait, je me sentais à l’aise, je ne pensais pas trop à mes enfants, j’avais sans doute besoin de souffler un peu, c’était bizarre en sachant que cela ne faisait que un mois et encore il manquait trois jours pour faire pile ce mois, mais j’avais l’impression de les avoir depuis bien plus longtemps. D’être étouffée sous les couches et les rôts de mes enfants. Je n’avais pas été envahi par de l’excitation, non juste un tas d’émotion quand j’avais compris que j’allais avoir un enfant et la plus belle surprise fût sans doute le fait qu’il en sorte deux de mon utérus. Enfin, ce fût surtout mon ex, Baptist, qui fût surpris. Je mordais ma lèvre repensant à ce maire de notre ville, qui avait décidé de m’envoyer de l’aide sans que je ne demande quoi que ce soit. Je voulais me débrouiller par moi-même et avec l’assurance que mes proches me donnaient, je pensais m’en sortir. Je n’avais pas encore paniqué ou fini en pleine crise de névrose donc je n’étais clairement pas à plaindre. Je laissais la brise venant caresser mon visage me voler un sourire, alors que je secouais un peu mes cheveux en arrière pour pouvoir les nouer en un chignon imparfait qui tiendrait pourtant le choc face au vent. J’étais tentée de me baigner un peu, mais je n’étais pas sûre de moi pour le coup. Comment allais-je retrouver la terre ? Je me sentais aussi riquiqui qu’une petite puce dans une grande boite. Je plaçais mes mains le long de mon corps alors que mon paréo noué à ma taille fouetté mes jambes à cause du vent. Je l’avais bien attaché, car avec ma malchance j’étais capable de le faire s’envoler là où je ne pourrais jamais le retrouver, en gros n’importe où, car de moi-même c’était impossible de remettre la main dessus. Je souriais en entendant des enfants se traiter d’avorton alors que je me concentrais sur le chant de la mer se mélangeant à celui du vent. C’était reposant et je ne pouvais pas me retrouver dans un moment frustrant. Impossible d’avoir de la nervosité en moi pour le coup avec un tel bruit si délicieux pour l’ouïe rien avoir avec le bruit désagréable d’une trompette laissant des sons tonitruant s’échapper. La perte de ma vue aurait pu me transformer en un Bernard L’Hermite, mais tout au contraire je me battais pour être la même que j’étais dans le temps. Je sursautais doucement en entendant une voix très proche de moi, je n’avais cependant pas vraiment la sensation que cette voix s’adressait à moi, mais ce fût quand mon bras frôla sa cuisse que je compris que c’était moi cette personne devant surfer. Si je voulais me noyer c’était la bonne solution. « Oui belle journée. » Je le savais, le soleil, le vent tout était présent pour donner de bon moment au surfeur de la compétition que ce soit professionnel ou débutant. Je mordais un peu ma lèvre rêvassant pour le coup d’une glace que j’aurais aimé sucé pour me refroidir un peu, cette chaleur n’était pas toujours supportable. « Malheureusement, je ne vais pas aller dans l’eau mise à part si je veux me cogner aux récifs. » Je souriais un peu tournant mon visage vers cette personne, pas sûr que je déplace ce dernier vers la bonne direction, bon je devais me tromper de trois quatre millimètre, je savais qu’il était sur ma gauche, c’était déjà ça. « Et vous vous allez participer ? » Demandais-je laissant mon sourire s’agrandir un peu plus.
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mot doux de Invité ► un Mar 9 Juin - 17:16
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Abraham ne comptait pas faire que du surf en allant à cette compétition. C'était aussi un bon moyen de faire de nouvelles rencontres, comme cette jeune fille qui se tenait devant l'eau, trempant simplement ses pieds dedans. Avait-elle peur d'aller plus loin ? Peut-être ne savait-elle pas nager ? Cela lui paraissait assez probable. Le nombre de personnes qui devait rester au bord de l'eau à cause du fait qu'ils ne savaient pas nager, cela ne le surprendrait pas que la demoiselle fasse partie de ces personnes-là. Quoiqu'il en soit, il décida d'aller lui parler. La compétition n'était pas encore commencée, alors il allait le temps de s'atteler à d'autres tâches, comme discuter avec les autres concurrents ou bien encore les spectateurs. Par contre, le seul petit problème qui se présentait à Abraham, c'était que la demoiselle était du sexe opposé et le blondinet avait parfois du mal à engager la conversation avec les femmes. C'était un petit timide sous cette allure d'athlète vous savez. Quoiqu'il en soit, avec cette jeune femme, il n'eut pas de mal d'engager la conversation, parlant alors de la belle journée qui se présentaient en eux. Parler de la pluie et du beau temps, paraissait être la meilleure façon de commencer une conversation avec une inconnue. Ce qu'il craignait par la suite, c'était qu'elle lui mette un vent, mais ce ne fut pas le cas, heureusement pour lui. La demoiselle confirma alors les propos du blondinet, celle-ci ajoutant alors qu'elle ne participait pas à la compétition. Si elle allait dans l'eau, elle allait se cogner. Pourquoi disait-elle ça ? Ce n'était pas comme si elle était aveugle quand même .. Quoique .. peut-être que si en fin de compte ? Mais avant même qu'il n'eut le temps de lui poser la question ou bien encore de vérifier sa théorie, la demoiselle lui demanda si lui, allait participer à la compétition. « Je compte participer pour mon plaisir personnel. » Fit-il en esquissant alors un simple sourire, avant de passer sa main devant son visage. Ok, c'était nul de sa part, mais il avait besoin de savoir, pour ne pas faire de gaffe. Son procédé était peut-être archaique, mais au moins, il marchait. Et ce fut ainsi que le blondinet se rendit compte que la demoiselle ne voyait pas. « Sinon je me présente, je suis Abraham et vous ? Vous vous appelez comment ? Si ce n'est pas trop indiscret de ma part. » Dit-il en prenant la main de la charmante demoiselle pour la lui serrer. Il espérait que son geste n'était pas trop déplacé, mais vu qu'elle ne voyait rien, il voulait simplement l'aider. D'ailleurs, pour être sûr que son geste ne soit pas mal pris, il précisa le fait qu'il savait qu'elle était aveugle. « J'ai compris pourquoi vous avez peur de vous cogner contre les rochers. Vous êtes aveugle, c'est ça ? » Demanda-t-il sur un ton assez jovial, pour essayer de ne pas jeter un froid dans la conversation. Cela ne devait pas être facile d'être aveugle, cela nous empêchait de faire certaines choses, comme par exemple participer à cette compétition. Lors de son voyage en Afrique, Abraham eut l'occasion de croiser des animaux aveugles, et il se sentait mal pour eux. Pour un animal, être aveugle, ce n'était pas vraiment la joie, pire que chez un être humain. Car l'animal ne pouvait pas avoir une canne pour l'aider. Dans les trois quarts des cas, il fallait malheureusement les piquer, car être aveugle était plus une torture pour eux. Autant mettre fin à leur souffrance. Quoiqu'il en soit, le blondinet eut une petite idée pour faire plaisir la demoiselle. Oui, toujours prêt à aider son prochain et à lui apporter des petits moments de bonheur. Il avait développé cette qualité avec les africains. Cela l'avait rendu encore plus humain qu'il pouvait l'être. « Dites ? Ca vous dit que je vous accompagne dans l'eau pour vous guider ?  » Proposa-t-il. Ok, il ne se connaissait pas, mais Abraham n'avait pas vraiment le profil d'un tueur en série, surtout qu'il y avait beaucoup de témoin. C'était seulement pour lui offrir un moment de joie. A elle d'accepter ou de refuser, le blond n'en serait pas vexé, même qu'il comprendrait en cas de refus.
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mot doux de Invité ► un Mar 9 Juin - 17:47
Un sourire était venu se placer à nouveau sur mes lèvres quand le jeune homme me parla de plaisir personnel. Autant dire que j’avais aussi pensé à une branlette et aussi une petite masturbation. Il fallait me pardonner cela devait faire neuf mois et demi qu’aucun n’homme m’avait touché et que avec mon rôle récent de maman et ma cécité, je n’étais pas sûre que cela allait change de sitôt pour le coup. Quel homme allait vouloir d’une handicapée telle que moi dans sa vie ? Enfin, il était peut-être temps que je cesse de me prendre la tête, au pire je finirais seule et aigri avec deux merveilleux enfants ? Sans doute. J’allais finir névrosé au pire. Enfin. Je secouais un peu la tête tentant de remettre de l’ordre dans mon esprit un peu pervers pour le coup. Je glissais un peu ma main qui était le long de mon corps dans le nœud fait pour attacher mon paréo pour tirer doucement dessus alors que je sentais une brise me caresser le visage. « Donc vous allez faire partie des surfeurs qui auront des notes ? » J’avouais que dans le fond je n’avais pas vraiment comprit. Car il pouvait participer à côté sans être dans la compétition. En tout cas à entendre sa voix, je pouvais juger qu’il ne serait pas un avorton, mais bel et bien un homme. Il n’avait pas relevé pour le coup mes dires à propos d’aller me baigner pour me faire chahuter par les vagues et me prendre quelques récifs pour finir par me retrouver pleine de lacération. Mon envie de me refroidir à cause de soleil qui s’éclatait à nous chauffer était toujours présente, j’avais très envie de plonger dans l’eau pour au début sentir mon être frissonner sous le vent alors que ma peau était mouillée. Mais, ce n’était point possible, je ne voulais pas aller nager pour finir par me noyer cela serait cupide. Je balançais ma seconde main dans le vide, cette dernière détenait les lanières de mes tongs que j’avais ôtées pour sentir les grains de sable contre ma peau de pied. Une main dans la mienne, je restais plantée plus vers le large de l’océan que j’imaginais aussi bleu qu’un saphir, tout en souriant un peu plus. « Enchantée Abraham, je suis Sharlee. Et non ce n’est pas trop indiscret. » Lâchais-je dans un petit sourire, je repensais à ce saucisson que m’avait fait gouter Azélia qui était au boursin, en réalité, je commençais à avoir faim, mais heureusement mon ventre ne criait pas encore famine. Je souriais à la phrase que venait de me lancer le jeune homme. Autant dire qu’il avait l’air d’un blond pour le coup, comment dire qu’il avait sorti cela comme ça, tout le monde portait des lunettes alors comment pouvait-il le savoir ? J’aurais pu dire que je ne voulais pas me faire écraser par les rochers justes, car je ne savais pas nager ? Enfin, au final, je me disais que monsieur était plutôt intelligent en ayant fait le test de la main. C’était le fait de passer sa main devant un visage pour s’assurer que j’étais bel et bien aveugle. L’un de mes proches qu’il n’était pas au courant, ne me croyait pas au début et n’avait pas cessé de me faire ce genre de plan digne de grands enfants. Je tournoyais sur le côté pour me placer face à lui, enfin je l’espérais. Mais, bon avec malchance je me plantais totalement d’angle. « Bravo ! Oui, je le suis, mais bon je ne voudrais pas être vu comme l’aveugle de service ! » Autant dire que cela me faisait du bien de ne pas penser que les regards étaient sur moi, comme si j’étais un homme revenant d’une zone de guerre et ayant perdu tous son régiment. Je voulais pouvoir me balader tranquillement. J’avais un peu d’appréhension que tous sachent que j’étais aveugle. Pas que cela soit une affaire d’état dans le fond, mais tout de même. Je mordais un peu ma lèvre, alors que je glissais ma main sur le dessus de ma tête la laissant glisser par la suite sur ma nuque. « C’est une gentille proposition … mais votre copine, enfin je ne sais pas si vous avez quelqu’un … » Je m’embrouillais moi-même autant dire je ne m’attendais pas à ce qu’on me propose une telle chose. « Si vous voulez.. » En vrai, je mourrais d’envie d’être chahuté dans l’eau telle une victime, j’avais besoin de nager et de barboter un peu, mais je ne voudrais pas mourir laissant Madison et Jersey à leur libre sort.
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mot doux de Invité ► un Mar 9 Juin - 19:12
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Abraham avait du mal à s'exprimer parfois avec les filles. Ou bien il disait des paroles à double sens sans même le vouloir. Certains hommes bégayaient en face d'une femme, ce qui n'était pas le cas du jeune Wilcox. Et fort heureusement, il se voyait mal bégayer devant une fille. Même si le fait de mal s'exprimer n'était pas non plus agréable. Selon sa soeur, cela faisait son charmeur, mais il avait quelque doute sur ça. « C'est ça. Et pour être franc avec vous, c'est la première fois que je participe à une compétition de surf, alors autant vous dire que j'ai un peu le trac. » Abraham ne s'attendait pas à gagner cette compétition, sachant déjà qu'il n'atteindrait pas le podium. Mais qu'importe, il était là pour s'amuser, rencontrer de nouvelles personnes. Et non gagner à tout prix ce concours. Après quoi, il décida d'avancer dans la conversation en se présentant. Ce n'était pas son habitude de se présenter comme ça, sauf dans les concours ou bien les galas, ce genre de réceptions où l'on tombe par hasard sur une personne qui devient plus tard un ami ou bien plus. Sharlee, voilà comment la jeune demoiselle s'appelait. « Enchanté alors Sharlee. Vous avez un joli prénom qui est aussi original. C'est la première fois que je rencontre une personne qui se prénomme Sharlee. » Dit-il en rigolant légèrement, prenant le ton de l'humour pour ne pas être vexant dans les propos. Il ne la connaissait pas après tout, donc elle pouvait se vexer pour un rien. Même si à première vue, cela ne semblait pas être ce genre de personne. Quelque chose paraissait faire de cette demoiselle, une femme à part. Pas dans le mauvais sens bien sûr. Et Abraham ne mit pas longtemps avant de découvrir que ce quelque chose, c'était le fait que Sharlee était tout simplement aveugle. Il avait passé sa main devant ses yeux, celle-ci n'ayant pas réagit. Certes, elle avait des lunettes de soleil, mais si elle aurait vu sa main, elle aurait dû faire un sourire ou bien un mouvement de la tête. Mais rien, elle était reste inerte face à son geste. Pour être sûr de ce qu'il pensait, Abraham lui posa tout simplement la question, celle-ci confirmant alors ces propos. Elle devait en avoir marre qu'on lui pose cette même question et il s'en voulait de lui avoir posé. La prendre comme une aveugle de service ? Ce n'était pas du tout son but. Le blondinet en avait vu dans sa vie des aveugles, bien que les trois-quarts du temps, c'était des animaux. Mais il avait quand même croisé quelques humains aveugles et honnêtement, il ne les considérait pas comme différents, mais plutôt comme une personne ayant une particularité. Certains adoraient faire le pitre, d'autres se montraient doués dans tel ou tel domaine. Et bien les aveugles, eux, devaient se débrouiller sans leurs yeux. Un combat qui se faisait tous les jours. « Je vous rassure, je ne compte pas vous coller l'étiquette d'aveugle de service. J'ai côtoyé des aveugles dans ma vie vous savez ? Certes la plupart étaient des animaux, mais cela reste des êtres vivants après tout. Alors je n'ai aucun préjugé envers les personnes qui ne voient pas. » Abraham voulait se montrer rassurant dans ces propos. Maintenant qu'il savait qu'elle était aveugle, il comprenait pourquoi elle avait dit qu'elle risquait de se cogner contre les rochers si elle allait dans l'eau. Cela lui donna une idée. Abraham était du genre à venir en aide à son prochain. Que ce soit humain ou animal. Une fois, un chien aveugle allait se faire piquer et il lui avait offert quelques heures dans un vaste près, ce chien-là adorait courir sur l'herbe et être dans la nature. Abraham avait fait en sorte qu'il soit heureux avant de mourir. Il avait toujours en tête ce moment-là, durant lequel il courrait avec lui sur l'herbe. Un moment magique .. Le blondinet avait parfois l'impression de vivre plus de moments magiques avec les animaux que les êtres humains. Quoiqu'il en soit, il proposa à Sharlee de l'accompagner dans l'eau. Ce n'était pas grand chose, mais cela pouvait la rendre heureuse. De plus, il savait que ce n'était pas un grand nombre de personnes qui faisaient ce genre d'action, alors il se devait de lui offrir son aide. La réponse de la demoiselle fit légèrement rire Abraham qui ne s'attendait pas à ça. « Ma copine ne va rien dire vu que j'en ai pas. Alors ne vous inquiétez pas. Mais j'espère que votre copain ne va pas venir me frapper dessus. » Dit-il en riant légèrement, reprenant la même réponse que Sharlee. Elle accepta sa proposition, Abraham venant alors lui prendre sa main et la conduisit dans l'eau. Il souriant, certainement peut-être parce qu'il adorait voir les gens heureux. Il l'emmena alors de plus en plus loin de la plage jusqu'à qu'ils n'aient plus pied. Après quoi, il s'arrêta, la laissant profiter de ce moment pendant quelques instants. « J'espère que vous me faites confiance. » Demanda-t-il sur un ton jovial. Il ne voulait pas la forcer à faire quoique ce soit. Son intention n'était pas de la noyer ou bien de lui faire avoir une crise de panique, loin de là. « Alors ça vous plait ? Vous voulez qu'on aille un peu plus loin ? » Il voulait son avis, c'était elle qui était maitre. Abraham en tout cas, ne s'attendait pas à faire ce genre de rencontre, et à vrai dire, la compétition de surf lui passa presque au-dessus de la tête, se préoccupant plus de Sharlee à cet instant précis.
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mot doux de Invité ► un Mar 9 Juin - 21:06
J’écoutais le chant des vagues s’écrasant sur les récifs tout en écoutant le jeune homme qui était venu m’aborder. Cela était étrange parfois de parle à une personne que je n’avais jamais vu ni d’Eve, ni d’Adam. Autant dire que cela me faisait assez étrange pour être honnête, car je savais que je ne les verrais jamais à moins que ma malchance ne s’éloigne de moi pour me rendre la capacité de voir. Je souriais un peu plus en l’écoutant parler. Le trac ? Il devait ressentir un tas d’émotion alors pour le coup, surtout de la nervosité. Je me souvenais d’un coup des compétitions que j’avais fait durant ma jeunesse, autant dire que j’avais toujours cette maudite boule me faisant stresser pour rien au final, car je volais toujours au-dessus de cette eau saphir que nous offraient les mers bordant l’Afrique. « Ça va aller je pense. Enfin, je veux dire qu’il n’y a pas raison de paniquer, autant dire que d’habitude quand vous surfez tout le monde vous observe, sauf que vous ne le savez pas. Faut juste oublier qu’on va vous attribuer une note. » Pas sûre que je parvienne à réellement le rassurer, mais j’en étais sûre tout irait bien, je ne pourrais pas le vérifier par moi-même jusqu’à ce qu’il vienne me le dire quand la compétition sera passé, vu que je n’avais aucune chance de voir les surfeurs quel qu'ils soient surfer. J’allais sans doute m’installer sur ma serviette de plage pour bronzer espérant ne pas me prendre du sable avec les avortons qui allaient courir à mes côtés comme toujours, mais c’était la première fois depuis la perte de ma vue que j’avais osé me rendre à la plage, autant dire que cette première me rendait légèrement nauséeuse. Je détenais toujours le nœud de mon paréo en main tout en laissant le vent me refroidir un peu à la place de cette glace que je commençais à désirer de plus en plus. « Ah oui ? Je n’ai jamais de rencontre d’Abraham non plus. » Bon dans des livres oui et dans la bible ? Mais pour le second j’avais un doute, je n’étais pas une personne qui avait la perfection dans ce genre de bouquin, pourtant avec mon père pasteur, enfin le salaud que j’avais comme soit disant père. Cela faisait bien un by que je n’avais pas été dans une église. Autant dire que je ne m’en portais pas mal pour autant, je n’avais pas tournoyé sur le chemin de mon destin pour devenir une mauvaise personne, tout au contraire j’avais été une victime de ce dernier même. « Sinon vous pouvez me tutoyer ! » Je n’aimais pas le son du vous, je préférais plus quelque chose de proche, même si je rencontrais cet homme pour la première fois, surtout qu’il était surement plus âgé que moi et qu’il était en droit pour sa part de me parler comme à une jeunette ce que j’étais clairement. Je sentais une toux venir taquiner ma gorge, alors je me raclais cette dernière pour ne pas tousser à la figure du jeune homme alors que j’entendais un riquiqui chien japper, ce qui me fit sourire ce son me fit insinuer que c’était un chihuahua, j’avais besoin de le savoir. « Ce chien c’est quoi comme race ? » Espérant qu’il n’y ait pas mille chiens sur la plage, enfin le seul jappant n’était pas loin de nous. Je me voyais assez rassuré aux paroles d’Abraham qui n’avait pas envie qu’on me colle une certaine étiquette, j’avais horreur de cela. Je ne pouvais pas le faire envers les autres et la dernière étiquette que l’on m’avait collée à la peau était celle de la fille du tueur en série, ce qui m’avait fortement desservi dans ma vie d’adolescente. « Des animaux ? Eh bien ils se débrouillaient pour certains avec leur queue et leur moustache sans doute ? Enfin c’est ce que j’ai entendu, mais bon, les documentaires ne sont pas toujours parfaits. Enfin ce n’est pas une question de préjugé, juste que je ne veux pas être traité différemment ! » Avais-je lancé avec douceur. Le jeune homme que j’imaginais plus blond, pourquoi aucune idée pour le coup, je ne pourrais pas expliquer cette sensation, j’avais quelques fois ce genre d’assurance pour pouvoir présumer certaines choses concernant des personnes qui m’étaient dans le fond inconnu. « Vous croyez vraiment que j’ai un copain ? » Avais-je dit avec un petit sourire presque triste ! Dans le fond, aucun mec ne m’avait vraiment dragué ou autre, j’attirais plus, j’étais juste un boulet de plus dans ce monde, une personne juste bonne à recevoir de l’aide. Je faisais cette effet à présent et ne donnait plus l’envie de masturbation chez les hommes. Je finissais par me laisser guider par l’homme, j’avais confiance sans vraiment donner ma confiance pour le coup. Je sentais l’eau grimper petit à petit jusqu’à mes genoux, alors que je sentais mon paréo se mouiller et commencer à me peser. « J’espère aussi ! » Oui, j’aurai peut-être dû le rassurer pour le coup ? Sans doute, mais je n’étais pas sûre, déjà je ne pensais pas pouvoir me baigner, puis imaginez j’étais avec un psychopathe - oui je le sais Tony que tu es dingue -, bref. Je continuais pourtant à glisser au fur et mesure de ses pas dans l’eau alors que je commençais à suffoquer m’imaginant me noyer. Je serrais un peu plus sa main, tentant de me rassurer. « J’ai peur ! » Cette phrase était sortie tout naturellement ce qui me rendit presque mieux à l’idée que l’homme m’accompagnant était au courant de mes frayeurs. Je m’accrochais comme un Bernard l’Hermite à son rocher pour ne pas avoir plus peur, je ne me rendais même pas compte que je plantais mes ongles dans sa main, j’allais lui faire des lacérations pour le coup.
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mot doux de Invité ► un Mar 9 Juin - 22:42
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Par le plus grand des hasards, le jeune Wilcox se mit à parler de ses craintes quant à la compétition de surf. Enfin sa crainte vue qu'il en avait qu'une. Une certaine peur avait naquit en lui, celle-ci le terrorisant légèrement quant à cette compétition. Cela lui rappelait surtout l'école avec ces contrôles, ces partiels qui jugeaient notre potentiel et qui permettaient d'avancer de classe en classe. Ce n'était que des notes, mais une note pouvait changer la vie d'un être humain. Abraham en était que trop bien conscient. Sans ses bonnes notes, il n'en serait pas là. Des notes qu'il avait obtenues grâce à son travail aussi. C'était une sorte de récompense au travail qu'il avait fourni. Cela était présenté ainsi par les profs souvent. Quoiqu'il en soit, cette compétition le stressait, bien qu'il se sentait nettement plus à l'aise après les dires de la demoiselle. Elle n'avait pas tort, et puis vu qu'il s'en fichait un peu de gagner ou de perdre, les notes ne devraient pas lui poser problème. « Vous savez redonner confiance aux gens dîtes moi ! » Avoua-t-il en esquissant un large sourire. Les présentations faites, Abraham avoua alors ne pas connaitre beaucoup de Sharlee, ce qui semblait être réciproque, la demoiselle ne connaissant pas beaucoup d'Abraham. En même temps, ce n'était pas vraiment un prénom très répandu. « Vous connaissez au minimum, deux Abraham maintenant ! Le président Abraham Lincoln et .. moi !  » Fit-il en se mettant à rire, repensant alors au président Lincoln. Pourquoi avoir parlé de lui ? A vrai dire le blondinet n'en savait trop rien, c'était sortit tout naturellement. Il y avait d'autres Abraham connu, mais le jeune n'allait pas tous les citer. Peut-être avait-il parlé du président Lincoln car il était connu ? Quoiqu'il en soit, le sujet n'était pas celui-là,la demoiselle décida alors d'opter pour le tutoiement. Il n'était pas contre, bien au contraire. Le vouvoiement, cela faisait trop haute société pour lui. Il l'employait simplement en guise de politesse. « Vas pour le "tu" alors ! » Le jeune Wilcox en vint alors à découvrir que Sharlee était aveugle. Cela lui rappelait alors quelques souvenirs dont l'un qui concernait un chien avec qui, il partagea un bon moment avant que celui-ci ne s'en aille. Son histoire pouvait paraitre inintéressante, ce qui ne semblait pas être le cas aux yeux de Sharlee qui en vint à demander la race du chien. En écoutant cette question, Abraham souriait légèrement, regardant le temps de quelque secondes le ciel. Cela pouvait paraitre bête de regarder le ciel en pensant à un être mort. Mais cela paraissait apaiser Abraham qui se disait ainsi que le chien reposait maintenant en pays, qu'il devait courir pendant des heures dans le nouveau monde dans lequel il se trouvait. Il ne croyait pas en Dieu, et pas vraiment au paradis. Mais il s'était toujours dis qu'après la mort, il y avait une autre vie, dans un autre monde. Après tout, on ignorait ce qui se passait après la mort. Alors autant l'imaginer. « C'était un golden retriever blanc. » Fit-il en prenant un air rêveur, comme s'il allait se plonger dans pleins de souvenirs. Mais il ne pouvait se montrer rêveur, laissant Sharlee en plan. Cela n'avait rien de très gentleman, ni même très sympathique d'ailleurs. La demoiselle en revint alors aux animaux aveugles, disant ce qu'elle avait pu entendre lors d'un documentaire. Elle n'avait pas tort, mais il fallait se montrer réaliste aussi. « C'est vrai, mais ça ne marche qu'un certain temps. Les animaux sont différents de nous. Prenez un chien. Il a besoin de courir, de se défouler, de pouvoir voir les gens qui l'entourent sinon il tombe dans la déprime. Vous .. enfin tu crois qu'avec sa queue, il va pouvoir courir par exemple ? Non .. La plupart des animaux sont malheureux par la suite. » Avoua-t-il en soupirant légèrement. Car oui, malheureusement les animaux n'avaient pas autant de possibilité que les êtes humains. Abraham avait employé le terme de préjugé, Sharlee voulant plus dire qu'elle ne voulait pas être traitée différemment. C'était à cause des préjugés que l'on se sentait différent, que les gens nous faisaient sentir différent. « Je comprends, tu veux juste être une personne normale et qu'on te traite comme telle. T'inquiètes pas, je ne compte pas te traiter différemment des autres. » Même si cela pouvait s'avérer difficile. Car lorsque l'on était aveugle, on était pas comme les autres. On n'avait plus nos yeux pour nous guider, ce qui nous handicapait quand même. Il fallait juste l'accepter. Lui proposant alors d'aller se baigner un peu, par gentillesse et par entraide, non par pitié, la demoiselle semblait croire que cette proposition allait rendre jalouse la petite amie d'Abraham. Or il en avait pas, ce qui semblait être pareil pour Sharlee qui paraissait croire que personne voudrait d'elle. Le blondinet ne comprenait point cela. « Cela se pourrait. Tu es plutôt .. jolie. Ne me dis pas que tu n'auras pas de copain car tu es aveugle ? » Choqué ? Il l'était un peu, mais en même temps, il la comprenait tellement. De nos jours, l'amour avait des règles assez étranges et les gens avaient des critères de sélection tout aussi étrange. Beaucoup n'allaient pas sortir avec telle ou telle personne car elle est grosse, ou bien parce qu'elle porte des lunettes. Ou bien encore car son style vestimentaire fait trop garçon manqué. Les gens ne recherchent plus la beauté intérieure des personnes, le physique comptant d'avantage de nos jours. L'entrainant alors de plus en plus loin de la plage, Abraham espérait qu'elle allait avoir confiance en lui, n'étant pas un psychopathe -n'est-ce pas Cindy, puis je suis fier d'être dingue, ça me permet de faire des choses folles- revenons à nos moutons. L'eau continuait de monter jusqu'à venir jusqu'au cou, les deux n'ayant plus pied. Le blondinet sentait alors les ongles entrer dans la peau de ses propres mains, Sharlee avouant alors qu'elle avait peur. Certainement qu'elle avait peur de se noyer, ce qui était tout à fait normal. Elle devait savoir que rien ne pouvait lui arriver. Abraham n'avança pas, restant à la même position. Elle ne semblait pas être prête à avancer de toute façon. « Ca va aller .. tu dois avoir confiance en toi-même. La natation, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. » Un peu d'humour ne faisait pas de mal après tout. S'approchant alors d'elle doucement, il posa alors ses mains sur les hanches de la demoiselle. « Je te tiens, tu n'as pas à t'en fais. Essayes de reproduire les gestes qui te permettent de nager. Peut-être que tu as besoin de savoir que tu ne l'es à pas oublié. » Si elle savait qu'elle n'avait pas oublié comment on nageait, peut-être qu'elle serait plus rassurée et qu'il allait pouvoir lui tenir à nouveau la main et aller plus loin dans l'eau. Abraham voulait faire ça doucement, mais sûrement.
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