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mot doux de Invité ► un Lun 8 Juin - 3:27
alvin & melody
toutes les bonnes choses ont une fin !
On ne se rend pas toujours l’importance d’une journée. Une succession d’heures qui semblent pourtant ne jamais terminée. Avoir l’impression que plus rien ne compte autour. Je n’avais jamais rien pris pour acquis mais en fait, j’avais l’impression de ne rien vouloir acquérir sauf ma carrière. Et encore. Pendant des années, je ne vivais que pour dire de vivre et sauver des vies mêmes si c’était seulement avec deux fioles et des microbes à tuer. Ce n’était pas vraiment une vie facile dans le fond. Oui. Enfin. J’avais des attaches, ma famille mais je voulais juste me contenter d’être moi-même sans qu’ils ne me juge. Je voulais une vie normale. Les gens vivent-ils ainsi quand ils sont normaux ? Je pense dans le fond que je n’étais juste pas heureuse. Je n’avais pas l’impression de l’être donc je me cachais. Ces derniers mois me semblaient tellement différents mais pourtant tellement énergique. Le mieux était ces dernières semaines. Une vie presque partagée et la sensation d’en vouloir encore plus. La sensation que plus rien ne compte plus que ces papillons dans le ventre. Je ne l’avais plus eue depuis le soir ou j’avais grimpée les escaliers pour aller à la gare et où j’avais aperçu les policiers autour d’un corps. Je ne m’étais plus sentie aussi épanouie et pourtant c’était étrange. Une part de moi culpabilisais de me sentir si légère mais paniquait tout autant. Ma vie n’était pas ouverte au bonheur. Tout était comme un champ de mine. La guerre. Les gens se bagarraient en quelques sortes pour empêcher ce bonheur. Mes émotions se bousculaient alors que j’étais allongée sur ce plaid, une glace à la main et un morceau de pastèque de l’autre. Oui, j’étais gourmande. J’avais faim. En ce moment, je n’arrêtais tellement pas de manger. Je n’avais pas vraiment de raisons mais c’était ma façon pour gérer ma nervosité. Je devais arrêter de stresser pourtant mais c’était bien plus fort que moi. La tête posée sur le buste d’Alvin, je souriais doucement avant de me retourner. Le melon goutant un peu sur le plaid, je le regardais avec un léger sourire. « Pasadena, ce n’est pas une île des tropiques mais imagines… du sable, un soleil… tout aussi chaud… », soufflais-je en riant doucement. « La permission d’être en bikini… même si on est juste dans un parc… bon il n’y a personne mais je n’ai pas de bikini… ou d’être en short de bain. Un palmier à notre gauche, un transat sous nos fesses… et un cocktail délicieux à notre main. », je penchais la tête en le regardant dans les yeux. « Ça serait trop beau pour être vrai, non ? », disais-je en fronçant les sourcils tandis que ma glace penchait doucement, s’écrasant maladroitement sur sa joue. « Oups… », disais-je en le regardant avant de repousser le cornet et ramasser les dégâts de mes lèvres douces. Je récupérais la glace à sa joue en souriant. Je me redressais avec le cornet dans les mains en posant la pastèque sur une assiette vide. Je grimpais sur une sorte de rocher à un mètre de nous m’arrêtant soudainement. Je retirais la petite couronne de fleur sur ma tête tout en lui lançant avec une sorte de sensualité. « Tu te souviens… la dernière fois que j’ai fait un striptease en public… », bon d’accord c’était un simple échec et j’avais fini par chuter en me prenant le pieds mais j’en étais sortie totalement vivante. « C’est l’heure de la prise deux… », disais-je alors que j’allais détacher la ficelle qui tenait ma robe. C’était une robe blanche simplement nouée à la taille comme une pochette ! Je laissais la ficelle détachée pendre alors que je séparais les deux côtés de la robe en dévoilant mes sous-vêtements en public. Enfin… il était mon seul public et il y avait sûrement juste quelques écureuils et oiseaux dans les arbres mais je n’avais pas peur. Ils avaient une trompette surement trop petite pour oser penser à y faire des choses avec moi. Chelou mais tellement bizarre à l’image. Oui, chelou et bizarre… à la fois. Je trémoussais doucement le popotin aussitôt en laissant glisser la robe le long de mes épaules. Je lui souriais doucement avant de sentir la glace échapper de son cornet pour s’écraser sur le sol. « Décidément… », murmurais-je alors que je me tournais vers la boule avant de retourner aussitôt mon attention vers lui. « Bouquet final… la perfection même ! », je retirais alors la robe avant de tournoyer sur moi-même. Pasadena était tellement vide. Tout le monde était parti à la compétition de surf. Cela me semblait normal d’être aussi… futile. Je m’en fichais que l’on me voit en sous-vêtements. Totalement. Mais c’est le raclement de gorge que j’entendais qui me figeait sur place.
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Alvin R. Prescott
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
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❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Mar 9 Juin - 4:06
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Les belles histoires aux fins heureuses n’existent que dans les contes de fée. Dans la réalité on se bat pour garder ce bonheur intact. Après tant de moment à être sur le qui-vive, j’avais enfin le droit à ce bonheur avec Melody. J’avais arrêté d’espérer, il y a un moment, mais ça revenait au fil des jours qui passaient pendant ces dernières semaines. Je ne savais pas quand elles allaient finir, mais je ne voulais pas que tout ceci s’arrête. J’aurais facilement donné ma vie pour qu’on puisse rester ainsi étendu dans l’herbe de ce parc. J’étais enfin heureux de pouvoir me reposer, courir à droite puis à gauche n’apportait rien de plaisant dans toute cette histoire. J’avais besoin de repos et c’est ce que j’avais fait durant ces derniers temps. Reprendre une vie normale, aller faire l’épicerie, manger un repas équilibrer, dormir dans un lit confortable… J’avais d’ailleurs quitté l’argonaute pour m’établir chez Melody. Je n’étais pas encore retourner chez moi, aussitôt que j’y pensais je me retrouvais en manque d’assurance et je paniquais intérieurement à la simple idée de franchir cette porte qui était mienne. Je ne savais pas comment faire pour braver cela, mais je ne lui en parlais pas. De toute manière à quoi bon ? Il n’y avait que moi qui pouvais affronter cela. Les bras croisés sous ma nuque je regardais le ciel, ce soleil tapant fort sur la peau de mon visage. Je n’avais pas mis de lotion, mais je protégeais mes yeux avec des lunettes fumées. Un oiseau poussait une note désordonné parmi celles de son chant, c’était bien la seule chose qui animait les lieux si on oubliait le chihuahua au loin qui s’époumonait à japper. Il n’y avait aucune vague dans ce tableau pure et simple. Je la sentais bouger, redressant la tête pour ensuite glisser mes lunettes sur mon nez et porter mon regard sur elle. Je l’écoutais parler sans dire un mot. Une île déserte, parcouru de longue étendue de sable blond, des palmiers et une verdure digne des tropiques. Je n’avais pas peine à imaginer, tout au contraire. Les commissures de mes lèvres s’étiraient à la simple imagination de tout cela. « Peut-être pas. », répondais-je à sa question avant que sa glace ne vienne s’écraser sur ma joue. Cette sensation refroidissait aussitôt la chaleur de ma peau, donnant un effet collant et gras à la vitesse à laquelle elle fondait. Je sentais le contact de ses lèvres qui venait en aide à ma pauvre joue. Même si elle avait joué la dévoreuse de sucrerie glacée, je passais tout de même ma main sur ma joue. Je la regardais s’éloigner montant sur un petit rocher, me redressant sur mes coudes tout en retirant mes lunettes que je pliais et déposait près de moi. J’étirais l’un de mes bras pour prendre la pastèque non fini et j’en mangeais un morceau. Même si au final ça ne remplissais pas ce sentiment de faim que je ressentais. Après tout ce n’est que de l’eau. J’attrapais la couronne de fleur qu’elle m’avait lancée, celle-ci de défaisant entre mes mains. Je ne prenais pas cela comme une sorte d’avertissement, après tout c’était normal. Je relevais mon regard vers elle, fronçant mes sourcils à son idée de striptease. Repliant un genou vers moi, je déposais mon avant-bras dessus et portant toute mon attention sur elle. En fait, tout semblait tellement simple et serin, qu’on semblait oublier que la malchance pouvait encore s’abattre sur nous. « Je suis curieux de voir ça. », disais-je finalement avec un large sourire, essayant de ne pas rire à se souvenir de cette première fois. Si j’avais pu croire qu’en rencontrant cette fille nous en serions rendu à vivre ainsi. Je laissais mes doigts glisser sur ma lèvre inférieure tout en l’observant tirer sur la ficelle de sa robe. Je savais qu’elle allait me chauffer, que je serais une victime de plus de ce corps fait d’une perfection sans nom, avec ou sans string. Je croquais une nouvelle fois dans la pastèque, m’étouffant avec ma bouchée en la voyant ouvrir sa robe dévoilant ses sous-vêtements. Je toussais d’une bonne toux, sentant tout de même l’excitation monter en moi. Un petit rire se glissait de ma gorge en la voyant perdre sa boule. Pauvre petite glace, elle faisait son possible pour se faire la malle. Je souriais en la voyant tournoyer sur elle-même, jusqu’à ce qu’on entende un raclement de gorge. Je sentais mon échine frissonner, alors que je me levais. On allait finir dans le pétrin. Je laissais tomber la pastèque sur le sol, me précipitant pour arriver près de Melody, passant mes bras autour d’elle je portais un regard vers cette personne. J’aurais tellement aimé que le conte de fée ne s’arrête jamais. « Quel spectacle affligeant. », disait cet homme en nous regardant. « Miss Dashwood, votre père m’envoi vous chercher. Il est temps de prendre vos responsabilités. » Je fronçais les sourcils.


Dernière édition par Alvin R. Prescott le Mer 10 Juin - 1:44, édité 1 fois
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mot doux de Invité ► un Mer 10 Juin - 0:51
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En public ? Il y avait tout de même un peu de pudisme dans ce que je faisais car nous étions assez seuls. Même pas une mouche enfin si quand même. Je n’en voyais pas trop loin sur le rocher. Je pourrais dire récif mais non. J’étais en pleine mutation pour devenir une femme qui s’assumait un peu plus. Les menstruations ne sont pas ce qui nous rend femme. Non, pas du tout et comme le gland ne rend pas plus homme encore moins la fierté mais ce sont toutes des petites choses qui nous font grandir. Des petites choses qui nous font graduer dans la vie autant sexuelle qu’intellectuelle. Bon d’accord… là, je graduais mon intellect sexuel et pas vraiment le fait d’être une scientifique mais on s’en fout. Je m’en fichais totalement. Je me sentais juste bien si j’en oubliais la nervosité de ces choses négatives qui m’entouraient. En comptant ma malchance, cela craignait réellement pour mon matricule. Je sentais pourtant qu’une chose négative allait arriver. Je ne voulais pas y penser. J’attendais juste ce moment où j’allais devoir retourner à la réalité. Cette vie où ils veulent éloigner Juliette de son Roméo et l’inverse. « Hum hum… », murmurais-je aussitôt. Voilà tout ce que je pouvais dire alors qu’il était curieux. J’étais coquine, oui et peut-être pas aussi sexy qu’une sauveteuse dans alerte à Malibu mais je me disais tout de même que certaines femmes pouvaient s’habiller et se cacher car j’étais prête à me déshabiller devant lui. Je le faisais. Oui. Je me retrouvais même en sous-vêtement. J’étais encouragée par sa toux. Je me laissais aller comme une bulle qui sort du petit truc savonneux ou un papillon qui s’envole pour la première fois alors qu’il est sorti du cocon. J’étais à fond dans ma lancée. C’est cependant à ce moment-là tandis que je nageais dans le bonheur qu’une toux se fit entendre. Pas la sienne, une autre. Je me retournais en sentant Alvin se lever et se précipiter vers moi. Je sentais ses bras m’entourer et je me tournais pour regarder cet homme qui nous parlait. Je baissais rapidement le regard vers ma boule de glace dans un léger déni. Je ne pourrais plus jouir de plaisir en la suçant. Pauvre petite glace qui est par terre. Note : Il est trop tard pour s’extasier sur cette fichue glace. Je paniquais doucement en relevant le regard vers cet homme à sa voix (j’allais mettre cette). Je l’écoutais en fronçant les sourcils. Mais pour qui il se prenait ce string ? Je secouais doucement la tête en ayant réellement besoin d’une serviette de plage. Je baissais le regard vers ma poitrine alors que ma robe était tombée au sol. Ma dentelle couvrant celles-ci mais bon manquerait plus qu’il tombe tout seul par le simple pouvoir d’un regard et hop… topless. Magique. Si tous les hommes en étaient capable cela relèverait de l’humanitaire. « Tu pourrais ramasser ma robe ? », lui demandais-je alors que je tournais mon regard vers l’autre andouille. « Mes responsabilités ? Et son cerveau, il l’a retrouvé ou pas ? Ou je ne sais quoi, son cœur peut-être ? », lâchais-je d’un ton sarcastique en ne sentant pas vraiment le danger à vrai dire. Je ne savais pas pourquoi mais je n’avais pas peur. Etais-ce la guerre qui était trop présente au point ou cela sonnait habituel ? Je n’en savais rien. Je devrais faire autre chose que lever le regard pour contempler cette montgolfière et pourtant c’est tout ce que j’arrivais à faire. Increvable pour autant, je reposais mon regard vers cet abruti. « Vous allez faire quoi ? Me refroidir ? Très drôle… », je levais les yeux en regardant Alvin, je déposais un baiser sur ses lèvres en souriant. « Désolée… le striptease est un peu terminé… je me rattraperais sur le sable… un jour… », je souriais, laissant mon regard insinuer plusieurs choses mais c’est aux pas qui approchaient et aux cliquetis d’une arme que l’on chargeait que mon regard bien plus sérieux se relevaient vers eux. Edward. Non mais il n’est pas mort ou dans le coma ce guguse ? Je tournais mon regard vers Alvin à nouveau. « Moi, je suis là pour Prescott ! », disait-il alors avec son regard sombre. « C’est une affaire personnelle… », ahah, il était comique celui-ci ? « Alors on ne tire pas aussi bien qu’avant ? La prochaine fois, vises mieux ! », disait-il tandis que le larbin de mon père m’attrapait le bras, tirant un peu plus mais je ne me laissais pas réellement faire. Je laissais ma jambe se tendre face à lui tandis que je reculais un peu d’Alvin et mon genou remontant entre les cuisses de ce larbin. BING. Pile dans les glands, la trompette saucisson également. « Ça va être dur la branlette après ! », disais-je alors que je m’étonnais moi-même à parler de masturbation mais bon. L’idée même de ne pas fuir était comme une lacération au cœur. Je regardais en fronçant les sourcils. « On fait quoi ? », lui demandais-je sans me soucier de leur présence. Pourquoi s’en soucier ? Cela ne sont que deux cadavres vivants avec bernard l’hermite entre les jambes.
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mot doux de Alvin R. Prescott un Ven 19 Juin - 20:11
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Par ce jour estival, je pouvais profiter de la présence de Melody comme je l’avais fait ces derniers jours. Tout pouvait se finir en un instant, un claquement de doigts, mais je tentais de ne pas y penser. Assis dans l’herbe, je la regardais sur ce rocher s’amusant à créer toute sorte de sensation qui allait finir par me rendre raide dans mon pantalon. Je commençais déjà à sentir cette raideur que j’avais appris à dompter au fil des semaines en sa compagnie. Je l’observais tout en gardant espoir qu’un pervers ne passerait pas par ici. Je désirais garder cette image rien que pour moi. Plus détendu, je laissais cette envie de fuir derrière moi, essayant de ne plus trop y penser. Je voulais rester près d’elle, vivre une histoire sans prise de tête. C’était pratiquement impossible, mais je gardais espoir. Je croquais dans le melon, lorsqu’elle tirait sur les ficelles de sa robe dévoilant son corps au premier rang de ce spectacle. Je m’étouffais produisant une toux forte et soutenu, alors que je sentais le melon passer par le mauvais chemin. Je frottais ma gorge dans le souhait de faire passer ce morceau avant de m’écrouler sur le sol. Alvin Prescott décédé en s’étouffant avec du melon alors qu’une mi-nudiste lui offrait un show au grand air. Étrangement, ça ne sonnait pas si bien que cela. Notre petit plaisir frivole prit bien vite fin, entendant une autre toux, une toux plus formelle. Je me levais sans perdre un instant, accourant vers elle pour la prendre entre mes bras. Je ne sais pas si je voulais faire bouclier humain ou non, mais il était certain que j’allais la protéger au prix d’une belle de fusil s’il le fallait. Je ne bronchais pas, toisant du regard cet homme qui était sorti de nulle part et qui nous regardant. On aurait dit qu’il tentait de passer un examen aux rayons x. Ou simplement qu’il se rinçait l’œil devant le corps de celle que je pressais délicatement contre moi. Elle me demandait de prendre sa robe et c’est à contre cœur que je délaissais mon emprise sur elle. Me penchant, je prenais le tissu au sol, me redressant mon le glisser sur ses épaules. J’embrassais ses lèvres, laissant un sourire apparaître sur mes lèvres. Heureux ? Triste ? Je ne savais le définir avec précision. Je reportais mon regard sur l’homme tout droit sorti d’un film comme Be Cool, des gangsters qui n’ont pas de mérite à être pitoyable. On pouvait dire que la mafia Californienne manquait cruellement de professionnalisme. Il ne fallut que quelques secondes pour voir Edward arrivé dans le tableau, changeant son arme. Je poussais un soupire. Pourquoi les méchants sont increvables ? Il pourrait résister à l’explosion d’une grenade, j’en étais certain ! Ce mec devait être une machine ! Terminator le comeback ! Ou sinon il avait volé une pièce d’or maudit comme dans Pirates des Caraïbes, c’est certain que sous la lune il devait avoir une tête de mort vivant, déjà qu’il en était pas loin sous le soleil. Je fronçais mes sourcils, ne portant même pas mon regard sur Melody, alors que je sentais le sien tourné vers moi. J’affrontais Edward. « Crois-moi la prochaine fois je te louperai pas ! », disais-je en serrant les dents. Je regrettais d’avoir raté mon coup, j’avais trop hésité et voilà que j’en payais le prix. Son pion bougeait agrippant Melody par le bras, mais je restais là sans broncher. J’analysais le prochain coup à jouer, tel une vulgaire partie d’échec. Je devais user de logique, de stratégie. Je restais stoïque en voyant dans mon angle mort, Melody assigner un coup bien placé. Je grimaçais me disant que ce ne devait pas être très agréable. Je n’avais pas de pitié pour cet homme, mais je ne pouvais m’empêcher d’avoir une certaine solidarité envers ses bijoux de famille. Je regardais un instant la blondinette près de moi. Elle me demandait ce qu’on faisait. J’avais envie d’affronter une bonne fois pour toute Edward, mais sans arme ça n’allait pas être chose facile. « Fais chier ! », laissais-je sortir malgré moi. Je glissais ma main dans celle de Melody et même si je passais pour un lâche, je préférais prendre la fuite plutôt que de perdre une pièce de mon échiquier. Sans en dire plus sur mon idée, inutile de dévoiler celle-ci. J’entraînais Melody avec moi, me mettant à courir dans le parc, jusqu’à trouver un petit habitacle. J’ouvrais la porte, la glissant à l’intérieur avant de la suivre et de fermer la porte derrière nous. J’appuyais mon dos contre la porte, prenant l’arrête de mon nez entre deux de mes doigts. Je devais trouver une solution pour nous tirer de ce mauvais pas. « Comment a-t-il fait ! », disais-je décourager de le revoir apparaître devant nous.
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mot doux de Invité ► un Lun 22 Juin - 13:39
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Non mais lui ? Encore ? Vous savez c’est un peu comme regarder Dirty Dancing et se demander quand le mec qui a mise enceinte la danseuse allait affirmer être un connard et prendre les jambes à son cou pour courir. Bien sûr, ce n’est pas possible Cela ne fonctionne pas encore. Edward vivait encore comme il respirait. J’en avais presque oubliée ma frayeur le jour où tout s’était calmé. Le jour du commencent mais ce jour sonnait de plus en plus comme une fin. Le calme m’avait donné une assurance en plus. L’espoir que tout allait aller mieux. L’espoir ? Mon cul, oui. L’espoir fait vivre mais rend stupide. Je le ressentais comme ça. Les opportunistes semblaient nous entourer. Je remettais ma robe et je laissais Alvin communiquer avec Edward. Ne pas le louper. Je sentais mon taux d’Œstrogène augmenter alors que l’attraction bien que primaire dans l’air me donnait envie d’embrasser Alvin. Ne cherchez pas mais je trouvais ça sexy quand il serre les dents. Non mes hormones n’étaient pas des emmerdeuses mais j’avais mon petit cœur qui souffrait alors que je voulais juste allumer un peu Alvin mais ces andouilles avaient tout ratés et j’étais couverte d’ecchymoses sur mon petit cœur de beurre. Le coup bien placé donné à un homme qui se voulait trop envahissant me soulageait. Je lui demandais alors ce qu’on faisait. Une question qui pouvait clairement faire sensation mais bon. Pas le temps de prendre des photographies. On n’allait tous prendre froid et avec cette chaleur ? Étrange. Le comateux nous regardait avec une posture. On se demandait presque s’il ne se prendrait pas pour notre doyen. Plus vieux et pourtant ce n’était pas le cas. Ça semblait faire chier Alvin. Le pauvre. Je ne me montrais pas choquée par ses mots et je me contentais d’enlacer ses doigts avec les miens. Et je le suivais, courant à travers le parc en m’inquiétant pour cette pastèque au sol. Ce plaid, tout ce qui m’appartenaient. Même mon smartphone. Non mais j’abandonnais tout mais qu’importe. Je courrais en suivant Alvin parmi les arbres du parc. Les pas bien plus courts, bien plus légers. Il allait plus vite que moi mais qu’importe, je sautillais par moment. Pas la peine de persécuter mes jambes. Il m’enfermait dans cet habitacle enfin à peu près en fermant la porte et se posant contre. Il massait alors son nez. Sûrement pas le bon moment pour se tripoter le visage mais je le laissais faire. Coquin. Tant que ça restait son nez. Et sa question ou peut-être pas une question mais je ne savais pas quoi dire alors que je m’appuyais contre un établis en croisant les bras dessous ma poitrine. « Qu’importe, on n’aura jamais de répit ! », soufflais-je alors avec pessimiste mais une sorte de petite colère dans la voix. Une colère qui ne voulait pas vraiment ressortir. Je me demandais bien ce qu’on avait fait pour mériter ça. Je soupirais doucement en relevant mon regard vers lui. « Je vais aller voir mon père… », disais-je alors en soupirant. « Lui parler… ou je ne sais pas… », continuais-je tout autant paumée que mes idées ou mes mots. J’étais perdue. Totalement. Je soupirais à nouveau. « Il faut que ça cesse… », soufflais-je d’un unième flot de colère dans la voix. Une impulsion. Je me rapprochais alors en passant les mains autour de sa taille par-dessous le tissu et me lovant contre lui. Peut-être pas la meilleure posture pour qu’il garde les idées clair mais plongeant mes yeux dans les siens. Un entrainement à la plongée sous-marine bien loin de l’échec. Je ne disais rien pendant de longues secondes. Une. Deux. Trois. Je n’étais pas du tout amoureuse de lui, non pas du tout mais je n’avais pas encore eue l’occasion de lui redire après ce sms pas vraiment marrant d’un poisson d’avril. Je posais alors mon front contre son menton en fermant les yeux. « Il faut que tu t’en ailles… tant que tu resteras ici… tu seras une cible… », disais-je alors que j’entendais déjà des cris au loin derrière les murs de cette maison de bois. Je me sentais presque dans un remake des trois petits cochons. La maison de bois, de paille… de briques et j’en passe. Je ne saurais même plus dire si c’était bien ces trois maisons pourtant je l’avais lue à Rosie la nuit passée mais bon. Caressant doucement la peau de son torse avant de reculer mon visage pour ainsi le regarder à nouveau dans les yeux. Les yeux tristes. Je nous sentais de plus en plus battus. J’avais l’impression que la fête était visiblement terminée. Je sentais mon regard se détourner petit à petit de ses yeux. Je me sentais honteuse d’être si défaitiste mais que feriez-vous ? Allons. Regardons l’évidence. « Si on n’arrête pas… juste pour un temps… le cauchemar va continuer ! », soufflais-je tandis qu’ils cherchaient encore dehors. Visiblement pas apte à se dire : oh tiens, une petite maisonnette. Allons frapper à la porte. Il ne fallait pas trop leur en demander et surtout pas à Edward. Je reposais mon regard dans les yeux d’Alvin. J’en tremblais doucement de mes mains, finissant par les reculant de sa peau pour ne pas le laisser percevoir quoique ce soit. Je ne me sentais pas spécialement bien à l’idée que tout se termine ou même pour un temps court ou long. Non. Nous avions beau avoir profité du peu de temps que nous avions, je ne voulais pas ça. Je ne voulais même pas penser que cela pourrait arriver. Je n’arrivais même pas à imaginer une vie comme avant. Je ne voulais même pas l’imaginer. Je reculais alors doucement. C’était con. Pourquoi reculer ? Non. Ce n’était pas pour m’éloigner de lui mais c’était pour éviter qu’il ne se rende compte qu’une part de moi ne désirait pas s’éloigner ou même qu’une part de moi s’y résignait. Pourquoi agissais-je ainsi ? J’étais fatiguée. Tellement fatiguée. Je me sentais vraiment stupide…. Je devrais me battre. Je voulais dans le fond me battre mais voir le fantôme d’Edward ne m’avait pas convaincue. Devant Edward… et derrière lui… j’avais l’impression d’être une autre. Une seconde forte et une seconde fragile. Mes murs s’effondrait face à Alvin.
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Alvin R. Prescott
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody
❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Mer 19 Aoû - 6:12
alvin & melody
toutes les bonnes choses ont une fin !
L’impulsion m’avait amené à prendre la fuite devant l’arrivé de mon ancien coéquipier. C’était peut-être stupide, mais je devais réfléchir loin de tout ce remue méninge. Ma vie ressemblait déjà assez à Mission Impossible, inutile d’ajouter à tout cela un refrain plus mélancolique. Entrant dans l’habitacle, une sorte de cabane de bois sûrement pour le jardinier. Je poussais un soupire en appuyant mon dos contre la porte. Je ne voulais pas faire bouclier, mais j’avais tellement besoin de réfléchir. Les idées commençaient à me manquer. Ce n’était pas comme à la pêche, il ne suffisait pas de pêcher un poisson dans un lac pour que celle-ci aboutisse comme une idée de génie. Pinçant l’arrêt de mon nez, je tentais de me concentrer. Cherchant au plus profond de mes stratégies, je cherchais un simple moyen pour lui offrir une meilleure vie. Malheureusement, je commençais à croire que je n’allais jamais en faire partie. Je relevais mon regard bleu océanique vers elle. La situation était-elle si critique ? Nous en étions réellement rendus au point où elle devait appeler son père pour conclure un marché ? Je n’aimais pas tellement cette idée de pactiser avec eux. On valait mieux que cela, et même si j’espérais que tout s’arrange, je devais bien me rendre à l’évidence… Tout était perdu. J’avais fait preuve de beaucoup trop de négligence, nous amenant dans une chute perpétuelle. Mes sourcils se froncèrent au fur et à mesure que ses mots s’échappaient de ses lèvres. Je ressentais une douleur au niveau de ma poitrine. Contrairement à Edward, je n’avais jamais été le genre d’homme au cœur de pierre qu’on voit souvent. Je passais ma main dans mes cheveux ondulés. Elle s’approchait de moi et le battement de mon cœur commençait à prendre un rythme plus rapide. Une chanson que je commençais à connaître par cœur, à mon plus grand désarroi. Ses mains autour de moi allumèrent un sentiment que je désirais par-dessous taire. Surtout en voyant ce genre de situation. J’entendais les voix des hommes à l’extérieur s’exclamer de diverse manière, alors qu’ils cherchaient toujours à nous retrouver. Mon regard croisait le sien et je tentais de sourire, mais mes lèvres souffraient à l’idée de sourire. J’avais envie de caresser une dernière fois son corps pratiquement filiforme, mais je réussissais bien malgré moi à retenir cette envie. « Je sais. » disais-je finalement, alors qu’elle s’éloignait de moi. Même si je ne voulais pas, je comprenais où elle voulait en venir. Je pouvais bien lui accordé le droit de se reposer et ce n’était pas avec moi qu’elle aurait cette chance. J’étais simplement un obstacle dans sa vie. Je baissais mon regard sur le sol, je devais bien me soumettre à l’évidence. « Il continuera toujours. » affirmais-je en parlant de ce cauchemar qui nous poursuivait. Je ne la regardais plus et glissant ma main dans ma poche de mon jeans, je prenais mon portable. Continuant d’éviter son regard, je cherchais dans mon répertoire un numéro. Non pas celui de Robin, mais un autre que je n'avais jamais cru appeler. Mon doigt appuyait sur « send » et je portais l’appareil à mon oreille. Finalement, je relevais mon regard vers elle. Sérieux. Déterminé. Capitulant. J’attendais patiemment qu’on décroche. « Bonjour supérieur Pitrelli, je voudrais me rendre pour le meurtre de ma femme. » Je ne bronchais pas, indiquant où je me trouvais, je laissais mon regard sur elle. Je raccrochais finalement et je tendais ma main vers elle. Je ne comptais pas rester là bien longtemps, mais c’était tout ce que je pouvais faire. Toutes ces preuves contre moi me rendaient tout à fait condamnable. Autant se rendre à l’évidence. Mes doigts caressèrent ses doigts, je les laissais remonter sur son bras jusqu’à replacer une bretelle de dentelle de son soutien-gorge qui retombait. « C’est mieux ainsi. » Je ne le croyais pas, mais je me devais de faire tout comme. De mon autre main, j’allais tourner la poignée de la porte et je l’ouvrais laissant le soleil caresser mon dos. « Au revoir Melody. » Devais-je l’oublier ? Je n’en savais rien. Je ne savais même pas ce que je ressentais pour elle, mais il était peut-être temps que je l’oubli. Je sortais à l’extérieur. « Edward ! » hurlais-je à l’intention de ce branleur coincé du côlon. Il me faillait de l’audace pour agir ainsi et je le regretterais très certainement. J’entendais leur voix, profitant de cet instant pour fermer la porte derrière moi. Il arrivait accompagné de ses gorilles. « Tu te rends enfin. » J’haussais un sourcil. « Ne prend pas la grosse tête veux-tu ! » Je l’entendais rire de ce rire glacial. Ce mec avait la grâce d’une hyène. « Et Melody ? » Je faisais un pas vers lui. « Tu n’as pas besoin de te préoccuper d’elle. » répondais-je. « Il n’y a qu’une chose que je rêve de faire ! » Et sans plus, je suis assignait un coup de droite, mais les gorilles rester en spectateur m’assignait des coups, j’entendais un crac me disant qu’on avait sans doute frappé si fort qu’on m’avait cassé quelque chose. J’espérais simplement ne pas me retrouver avec le nez cassé. Je tombais au sol, crachant du sang, alors que les sirènes résonnaient non loin de nous. « C’est fini Edward. »
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mot doux de Invité ► un Jeu 20 Aoû - 1:41
alvin & melody
toutes les bonnes choses ont une fin !
Lui dire de s’éloigner était comme vouloir m’arracher moi-même le cœur. C’était un suicide en quelques sortes mais j’avais l’impression que c’était pour le mieux. C’était pour lui surtout le mieux. Je me sentais apte à gérer ces foules d’idiots mais je m’inquiétais tellement à l’idée de ce qu’ils pourraient faire. Je reculais et même si c’était réellement difficile cela ne l’était pas plus de savoir qu’il me donnait raison. Je sentais mes larmes monter. Je me sentais pourtant tout autant ridicule de les stopper net en les répriment. Je devais être forte ou un tant soit peu crédible dans mon envie de le laisser s’éloigner mais je savais ce que je ressentais pour lui. Je savais ces choses que j’avais maladroitement dite sans savoir s’il les avait lues dans un sms rapidement envoyé après une blague de mauvais gout. L’évidence était là, ils ne nous lâcheront jamais comme des bourreaux. Je reculais doucement en regardant partout sauf vers lui mais aux bruits de ses gestes, je ne pouvais pas m’empêcher de reposer mon regard sur lui pour penser aux récents évènements calmes et plus reposant. Ces moments que j’avais aimée ou je m’étais sentie vivante pour la première fois de ma vie alors que mon passé était comme mort. Tout ce que je pensais être n’était plus. Cette femme n’était plus. Il m’avait aidé sans même m’en rendre compte à réapprendre à vivre. Ces mots me glacèrent cependant le sang. J’eus un mouvement d’approche vers lui. Je m’avançais avec juste l’envie de prendre son portable mais il prenait ma main. Je voulais balancer ce téléphone rien que pour la peine bien qu’il ait raccroché. C’était trop tard. Je soupirais doucement en l’entendant et je secouais la tête. La bretelle de mon soutien à gorge en place, c’était mieux ainsi, non. Non. Non. Je ne voulais pas croire qu’ils allaient gagner. Il abandonnait et ça… me rendait dingue. « Non. », disais-je alors qu’il s’apprêtait à ouvrir la porte d’un au revoir. Je secouais la tête à nouveau. J’avais beau avoir lancée l’idée mais non. Je ne m’y faisais pas. Je refusais simplement et bêtement de m’y faire. Je ne voulais pas qu’il aille aussi loin. Je voulais qu’il soit libre. Il sortait et je voyais la porte se refermer. Je sentais mon cœur s’affaler, la terreur. Bien qu’il se soit dénoncé à tort, j’avais peur de ce qu’il pourrait faire. Cet homme. Mon fiancé. Cette personne que j’avais aimée puis pensée aimée puis simplement gardée dans ma vie pour avoir une sorte de sécurité puis simplement par ce que ça me semblait être du plus correct. Dans les trous de la cabane, je pouvais voir ce qu’il se passait. Je grimaçais doucement et l’envie d’aller l’aider me passais par l’esprit. Je voulais juste y aller. Je paniquais tout en me rassurant aux sirènes. J’ouvrais alors la porte en sortant sous le regard d’Edward qui avait cet air parfait pour me donner envie de lui assigner un coup entre les coroners. J’en avais envie, oui. Tellement. Mon regard dérivait pourtant simplement sur Alvin. Je n’osais pas approcher alors que les policiers s’en approchaient pour mettre les menottes à celui-ci. Je restais de marbre. Je m’approchais légèrement comme pour montrer l’envie d’y aller mais je m’arrêtais aussitôt. Je sentais l’autre abruti approcher et passer une main dans mes cheveux mais je grognais en repoussant sa mèche. « Toi, barres-toi ! », disais-je d’un ton colérique alors que je m’éloignais simplement en allant vers une autre direction. Je ne me sentais pas bien, pas bien du tout et je savais qu’il valait mieux que je n’en vois pas plus pour mon bien autant que pour son bien. Je n’avais pas le cœur à rester. Par chance, il ne me suivait pas cet abruti sans cervelle. Non. Il restait en retrait et j’allais récupérer les affaires du pic nic là où nous étions avec un cœur amer. J’étais mal, mon ventre se laissait avoir par mes émotions et j’en avais même une nausée proche du lac. Le pauvre lac qui recevait mon besoin instinct de laisser ce que j’avais dans le ventre échapper à mon contrôle. C’est aussitôt que j’étais rentrée. Je n’étais pas sortie avant de devoir aller amener Rosie au travail. La vie devait reprendre mais je n’avais pas tardé à trouver le nom de sa prison et aussi d’avoir un rendez-vous sous un autre nom pour aller lui rendre visite. J’en avais besoin mais je ne voulais surtout pas l’abandonner. Non. Je n’allais pas le laisser seul dans son choix si radical. Non. Je ne voulais pas ça. Bien sûr, je ne pouvais pas deviner de tout ce qui nous était encore prévu. Je ne pouvais pas deviner qu’une âme grandissait en moi. Une moitié de la sienne et une autre moitié de la mienne. Je ne pouvais même pas deviner qu’il pourrait sortir un jour mais aussi que j’en serais un des facteurs. J’étais juste… pétrifiée à l’idée de ne plus jamais pouvoir frôler sa main. Rien que ça.
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