jonah&melody → ce grand jour ou tu annonces à ta famille que ton collégue est un chimpanzé !
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jonah&melody → ce grand jour ou tu annonces à ta famille que ton collégue est un chimpanzé !


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mot doux de Invité ► un Mer 8 Avr - 11:42
jonah & melody

ce grand jour ou tu annonces à ta famille
que ton collégue est un chimpanzé !
Le travail était bizarrement la chose que je n’avais pas en tête en ce moment. Ma vie avait été étrange depuis 2 mois et elle avait pris un mouvement que je n’étais pas sûre de réellement avoir gérée. Je n’avais pas vraiment gérée. Je m’étais laissée concentrée par moment mais mon esprit était réellement parti ailleurs. C’était calmé enfin presque car je redoutais le moment ou cela allait reprendre à plein fouet. J’avais retrouvé un brin de liberté et surtout une vie encore plus différente que celle que j’avais mais peut-être mieux ? Je n’étais plus seule en rentrant chez moi mais il y avait une enfant qui était à la demande d’attention. Tante ? Oui mais je devais un peu me comporter comme une maman avec elle. C’était compliqué car je n’étais pas sûre d’y être prête. C’était sûrement mieux que toutes les autres choses qui ont changées ma vie quoique Jazz fût une belle rencontre aussi mais tout ça, c’est un peu subjectif. L’amour aussi ? Tellement de questions. Je fermais doucement les yeux alors que j’étais encore dans mon laboratoire. Assise sur un tabouret devant plusieurs cahiers et formules. Un stylo à la main. Je voulais juste rentrer chez moi. Je voulais aller au parc sans avoir la sensation d’être suivie. Je voulais passer juste une bonne journée. Une bonne après-midi mais je devais travailler. Je ne pouvais pas lésiner sur ma tâcher et je me devais simplement d’être là. Je me devais d’avancer non seulement pour moi-même mais aussi pour mes recherches. Bloquer sur plusieurs missions me frustrait réellement malgré mon envie de profiter du monde extérieur. Avant, je pouvais rester des heures dans mon laboratoire sans jamais vouloir en sortir. Depuis quelques jours, nous n’avions plus de secrétaire. Nous n’avions plus personne pour prendre les coups de téléphones, contrôler les entrées et prendre les rendez-vous ou même plusieurs choses assez importantes dans ses lieux. Je n’étais pas la seule scientifique mais nous étions plusieurs à étudier sur des vaccins, des médicaments et diverses choses. Oscar était à côté de moi, ce chimpanzé trop mignon que beaucoup adoraient. Il avait été guéri par mon prédécesseur de la malaria quand il était bébé et n’avait jamais voulu parti. Il approchait alors de moi avec un raisin dans la main qu’il mettait dans sa bouche. Je le regardais avec attention en baissant mes lunettes sur le bord de mon nez. « Qu’est-ce que tu as là ? », lui demandais-je alors qu’il se mettait à faire son petit cri comparable à un rire. Je souriais doucement en secouant doucement la tête. Ce n’était pas un de ses fruits car j’avais fait la recharge pour lui. Je lui en mettais régulièrement car il aimait ça mais il avait eu une pomme, une banane et des cerises mais pas des raisins. Je n’en avais pas trouvé. La porte ouverte, j’arquais un sourcil. Je n’avais pas le souvenir d’avoir laissée celle-ci ouverte. « Tu es sorti du labo ? », lui demandais-je alors qu’il me faisait un grand sourire. Il me tendait alors la main en me faisant signe de le suivre. Je sentais son autre main sur ma cuisse alors qu’il me poussait un peu. Je fermais aussitôt mon carnet et je descendais du tabouret en hochant la tête. « D’accord, d’accord… », soufflais-je alors que je riais doucement. « Je viens ! », rajoutais-je sans vraiment trouver ça étrange ou bizarre de parler à un singe car bon… c’était devenu une habitude depuis la fin de l’université. J’étais arrivée ici et j’avais rencontré Oscar. On m’avait dit que je ne devrais pas réellement m’en occuper mais il m’avait adopté et il était toujours avec moi. Je le laissais me guider hors du laboratoire alors qu’il tirait un peu sur ma main pour aller à l’entrée. Il lâchait ma main et grimpait sur le bureau ou il y avait un panier de fruits. Un cadeau de bienvenue apparemment. Je riais doucement en le regardant. « Oscar, ils ne sont pas à toi ! », soufflais-je aussitôt en entendant… un « Aie »…, je regardais un peu autour de moi sans savoir qui aurait pu dire ça. Je me sentais un peu perdue car il n’y était pas censé avoir quelqu’un à cette heure-ci. Je pensais réellement être seule. Je commençais un peu à paniquer. Je me demandais tout de même si on me faisait une blague. Je voyais tout de même Oscar m’imiter en regardant autour de lui avec un petit rictus. « Ahah, très drôle ! », disais-je avant de lui tirer la langue mais il faisait pareil. Tsss…
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Bennett K. Morrigan
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❝ cupidon : Qui ?
❝ post-it : Né à Inglewood, il est venu s'installer à Pasadena à 15 ans quand son oncle et sa tante l'ont pris sous leur aile. - A rejoint l'armée dès qu'il a terminé le lycée. - En mars 2016, il fut coincé dans une explosion, ce qui lui a coûté son métier et la moitié de sa jambe droite. - En convalescence, il tente de se reconstruire une vie sans savoir que faire, où aller, parce que tout ce qui lui a donné une vie, c'est l'armée.
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mot doux de Bennett K. Morrigan un Lun 13 Avr - 13:22
Melody & Jonah
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J’avais finalement réussi à trouver un emploi. Ce n’était rien de surexcitant, et surtout, ce n’était rien qui exigeait de grand effort physique. Cela ne me ressemblait pas du tout aux premiers abords, mais aussi étrange que cela puisse être, c’était tout simplement parfait pour le moment. En effet, compte tenu de ma convalescence qui se continuait même si les traitements et chirurgies étaient maintenant presque terminés, ce n’était pas le moment de faire un Batman de moi-même et tenter de faire quelque chose qui ne ferait qu’aggraver ma condition et, ultimement, ruiner toutes mes chances d’avoir un travail qui me permettrait de me sentir réellement valorisé, comme le métier de pompier m’avait permis de le faire pendant près de dix ans. En effet, je me disais que ce travail ne serait que temporaire en attendant d’avoir le feu vert des médecins pour recommencer à bouger comme avant, parce que pour être honnête, je ne me voyais pas être réceptionniste pendant plusieurs années. Effectivement, réceptionniste pour un laboratoire, c’était ce que j’allais faire comme travail. J’allais répondre au téléphone, accueillir les gens, faire de la paperasse, peut-être mettre des étiquettes sur des test d’urine, ce serait ça mon boulot. Bref, j’allais faire tout ce qui n’allait pas du tout avec mon profil, mais c’était, pour le moment, ce qui me conviendrait, tant et aussi longtemps que je ne serais pas obligé de m’affubler d’un tailleur ridicule et appeler le patron pour lui lancer des propos cochons parce que sa réunion l’ennuyait au plus haut point.

Quoiqu’il en soit, même si j’étais ravi d’avoir trouvé ce travail, il n’en demeura pas moins que je me rendis compte que ces derniers mois, alors que j’étais constamment au repos, j’avais perdu l’habitude de travailler et par conséquent, de me lever tôt afin de me préparer pour aller au boulot. Aujourd’hui, ce n’était pas nécessairement une journée de travail, plutôt une formation et une visite des lieux, mais il fallut quand même que je supporte le son du réveille-matin qui sonna relativement tôt pour me prévenir de me lever. À l’écoute de la sonnerie, le premier réflexe que j’eus, ce fut de cacher ma tête sous mon oreiller un moment, comme si j’étais persuadé que ce serait suffisant pour faire taire le bruit et me permettre de me rendormir. Cela ne fit rien, à mon grand désarroi. Obligé de me résigner à l’idée de me lever, je lâchai mon oreiller, puis je me tirai du lit. Je trainai les pieds jusqu’à la salle de bains, où je retirai mon pyjama avant de prendre une douche destinée à me réveiller convenablement. Je ressortis de la pièce avec un pantalon convenable et une chemise blanche, n’allant pas jusqu’à mettre une cravate et un veston, quand même, surtout que je n’en possédais pas, ou du moins, pas qui me faisait encore, si je me souvenais bien. Maintenant de passage dans la cuisine, je mis deux tranches de pain à rôtir pour le petit-déjeuner. Dorées sans toutefois être carbonisées, j’y étalai une couche généreuse de Nutella, me disant que je pouvais me permette cette gourmandise pour ma première journée de travail. Rassasié, prêt à partir, je pris mes affaires, puis je quittai l’appartement pour me rendre au laboratoire. Sitôt entré dans le bâtiment, je ne pus m’empêcher d’y constater l’ambiance un peu austère qui semblait y régner, mais je ne m’en fis pas pour autant, ayant déjà vu pire à l’hôpital là où j’y avais passé beaucoup, trop, de temps. À présent à l’entrée, je crus bon d’attendre que quelqu’un vienne m’aider, et histoire de patienter sans toutefois commencer à somnoler, je commençai à me tourner les pouces jusqu’à ce que soudainement, une voix se fit entendre non loin. Curieux, j’étirai le cou pour voir d’où le bruit provenait, et c’est là que je vis une jeune femme avec… un singe. Ils se promenaient comme si de rien n’était. À ce moment, je ne pus m’empêcher de marmonner pour moi-même : « Aïe… Mais dans quoi je viens de m’embarquer !? », prononçant les mots suivant le « aïe » à voix plus basse pour ne pas attirer l’attention sur moi, même si en fait, cette jeune femme pourrait être la première à m’aider pour trouver quelqu’un afin de me guider. Cependant, il me fallut quelques secondes pour me convaincre que ce travail n’était pas une blague, ou bien que je n’étais pas victime d’un canular pourri susceptible de passer à la télévision plus tard. Mon courage maintenant pris à deux mains, je me levai, puis je m’approchai de la jeune femme en tentant de ne pas regarder le singe, lui demandant : « Hum bonjour… Est-ce que vous pourriez m’aider ? » Inévitablement, on regard alla se poser sur le mammifère, qui, visiblement, prenait un malin plaisir à me fixer, ce qui eut pour effet de me perturber, même si je fis tout mon possible pour ne pas le laisser paraître.
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mot doux de Invité ► un Lun 11 Mai - 0:36
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Oscar avait l’art de parfois me mener par le bout de son nez. Il pouvait me faire faire tellement de choses comme aller à l’accueil alors que je cherche un vaccin ? Il avait l’air d’avoir envie que j’y aille pour je ne sais quelle raison. Parfois je ne cherchais pas ses raisons. Après tout c’était seulement un singe et loin de toute logique, il ne fallait pas toujours chercher à comprendre même s’il était intelligent et surement plus que certains hommes. Je ne remarquais pas une présence mais cependant, je voyais qu’Oscar en avait contre les fruits dans le panier de bienvenue d’une personne posé sur le bureau. Je regardais autour de moi avec un rictus au bruit. Oui, nous n’étions pas seuls et ça commençait un peu à me paniquer. Je prenais une profonde inspiration en contemplant les yeux. Tout semblait calme avant que je ne vois cet homme. Il portait un pantalon et une chemise. Tout simplement. C’était rare pour moi de ne pas voir un homme avec une cravate dans ses liens enfin disons que quand ils bossaient enfin soit. Je riais nerveusement alors qu’Oscar tirait sur la manche de ma blouse blanche. Il me regardait tandis que je contemplais cet homme. Il se levait et il s’approchait de moi. En tant général, je n’aurais pas paniquée mais cet homme n’avait visiblement pas l’étoffe d’une secrétaire et avec le tournant de ma vie, je pourrais paniquer d’être encore surveillée. Oui, encore. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à cette hypothèse même si c’était pour un court instant. Il n’empêche que j’étais une personne sociable. Oscar le regardait en glissant sa main dans la mienne. Il semblait comprendre que cet homme évitait son regard car ça l’intimidait. Il se cachait un peu derrière mon postérieur et c’était amusant. Il regardait enfin le singe qui lui souriait tout simplement. Oscar prenait une pomme dans le panier et la tendait tout bonnement vers Jonah. Je riais doucement en regardant le singe. « Il est gentil, il ne faut pas en avoir peur ! », disais-je tandis que mon attention revenait tout aussitôt vers cet inconnu. Je fronçais les sourcils en penchant la tête. Encore septique à l’idée de savoir si je pouvais lui faire confiance ou pas. Je tentais de chercher cette confiance rien que dans un regard, un sourire ou qu’importe mais il n’avait non plus rien de menaçant chez lui. Je laissant une de mes mains aller se poser sur le bord du bureau alors que je fronçais les sourcils. Je lui tandis l’autre main en lâchant celle d’Oscar qui semblait un peu jaloux tandis que je proposais cette main en guise de salutation à cet homme. « Bonjour ! », je souriais tout simplement par courtoisie en penchant la tête. « Je me présente Melody Dashwood… », disais-je alors que mon fichu badge le disait mais j’aimais bien me répéter, voyez-vous. Je faisais partie de ses personnes qui parfois radotaient un peu juste pour le plaisir de radoter et j’aimais bien ça. Ou presque. Je prenais une profonde inspiration en regardant autour de moi. « Sinon bien entendu que je peux vous aider… enfin ce n’est pas comme s’il y avait foule pour le faire à ma place ! », disais-je en plaisantant alors que je riais doucement presque aussitôt. Maintenant il restait une chose à savoir… Qu’est-ce que je pourrais faire pour lui ? Je n’en avais aucunes idées. C’était peut-être un truc totalement loufoque comme lui essuyer les fesses mais je ne faisais pas vraiment ça. Je n’étais pas là pour changer les couches. Je riais nerveusement. « Enfin si je peux effectivement vous aider ! », rajoutais-je simplement avec perspicacité car… je n’en savais rien. « Que puis-je pour vous ? », lui demandais-je alors. Cet homme mystérieux était un peu… enfin j’avais cette retenue. Je ne voulais pas trop en demander sur lui de peur d’en tomber de haut. Mon père était vile et j’étais persuadée qu’il allait bientôt remontrer qu’il pouvait me tenir par les fesses et m’en faire voir de toutes les couleurs. Je devais tout de même avoir une assurance pour savoir à qui je permettais d’être dans ces locaux. « D’ailleurs non pas que je veuille faire la sécurité mais… qui êtes-vous ? Vous avez un badge ou autres ? », demandais-je aussitôt en lui souriant doucement.
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mot doux de Bennett K. Morrigan un Lun 18 Mai - 13:25
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Peut-être était-ce stupide d’éprouver de la méfiance envers un animal, mais dans mon cas, c’était probablement la chose la plus naturelle à faire, si je pouvais le dire ainsi. Après tout, comment réagir autrement ? On ne m’avait jamais mentionné de quelconque façon qui soit que mon nouveau travail impliquerait de travailler avec des animaux. Après, si on me l’avait dit, peut-être j’aurais pris le contrat quand même, mais disons que pour le moment, c’était surtout une surprise plus qu’autre chose, et surtout une certaine source de stress, mais ça, ça s’apaisa bien rapidement lorsque le mammifère prit une pomme pour me l’offrir, ce qui eut pour effet de me faire sourire. Ce chimpanzé ne pouvait clairement pas être méchant, puisque non seulement, la demoiselle me l’avait affirmé, mais son geste venait de me le confirmer. Je pris alors la pomme, et ne sachant pas trop quoi faire, je dis maladroitement à l’animal : « Eh bien, merci. » en la gardant dans ma main, n’étant certainement pas là pour manger à l’invitation d’un singe – ça, peut-être cela viendrait plus tard, quand j’aurai officiellement cet emploi – mais plutôt pour régler les dernières affaires concernant mon nouveau poste. Par contre, c’était bien difficile de le faire seul, d’où le fait que la présence de la demoiselle rendait la situation un peu plus rassurante. À sa salutation, je fis un sourire, tout en lui serrant la main en zappant complètement de me présenter à mon tour, alors que cela aurait été la chose la plus normale à faire. Par contre, peu de choses étaient normales dans cet entretien pour le moment, donc je ne m’en fis pas trop longtemps, me disant que je finirais bien par rattraper le coup. De toute façon, j’avais autre chose en tête, entre autres demander de l’aide à la jeune femme, Melody de son prénom, pour tenter de m’orienter un peu. Sitôt, elle accepta de me venir en aide, m’arrachant un nouveau sourire. Sitôt, je cherchai comment je pourrais lui expliquer ce qui m’amenait ici et tout ce qui venait avec, dans l’espoir que la jeune femme serait bien placée pour me donner un coup de main ou au minimum, m’indiquer le chemin, mais avant que je puisse dire quoi que ce soit, elle me demanda qui j’étais, pourquoi je n’avais pas de badge sur moi. Dès lors, j’écarquillai légèrement les yeux, quelque peu pris au dépourvu par cette question. Je n’en étais pas vexé, parce que je me disais que j’étais certainement dans un lieu encore plus sécurisé que je ne l’aurais cru, même si je n’avais pas eu de mal à rentrer. Cette partie était curieuse, mais bon, si je pouvais rectifier le tir, peut-être que cela deviendrait aussitôt moins ambigu, ou du moins, c’était ce que j’espérais. Me concentrant sur la dernière partie de la question de la jeune femme en premier – pour faire tout en beauté niveau logique, évidemment – je dis : « Euh non, je n’ai pas de badge… J’ai que mon permis de conduire. », supposant que le badge était une pièce d’identité. Après, mon cerveau avait fait le reste niveau liens. Peut-être pas de la meilleure façon qui soit, mais bon, heureusement, je n’avais pas terminé de parler. Quelques secondes après, je cherchai à rectifier la situation et ce, sans me faire jeter dehors, et je dis : « En fait, je suis venu parce qu’on m’a appelé afin que je vienne signer des papiers pour mon nouveau travail… » Au bout du compte, je finis par m’exaspérer de mes propres propos si vagues que j’étais persuadé qu’à un certain point, ce serait le singe qui me dirait de cesser de tourner autour du pot pour dire ce qui se passait. Soupirant discrètement, je décidai d’oublier le tact et d’aller droit au but en affirmant : « Et puisque je trouve personne, voilà pourquoi je me demandais si vous pouviez m’aider. Je m’appelle Jonah, et on m’a demandé de me présenter ici parce que je suis le nouveau… réceptionniste. » À ce mot, il me fallut faire un effort presque surhumain pour ne pas grimacer, n’arrivant pas vraiment à croire que je tenais un tel propos. Non pas que celui-ci n’était pas véridique, mais que franchement, je ne pensais jamais me présenter à quelqu’un en faisant « Jonah Williamson, réceptionniste. », ayant dans la tête ce cliché comme quoi c’était un poste réservé aux femmes, mais aussi parce que ce n’était pas quelque chose qui me ressemblait, même si pour le moment, c’était tout ce que je pouvais faire.
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mot doux de Invité ► un Dim 2 Aoû - 16:39
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Ce chimpanzé était un amour, il voulait le nourrir de la pomme qui lui était déjà offerte mais je laissais les deux personnes faire connaissance tranquillement. Oscar était gentil ce que je disais très sûrement en prenant sa défense. Il remerciait le singe et je souriais. Je me présentais donc en lui serrant la main. Une coutume de politesse mais il ne me rendait pas le geste. Je ne savais pas comment réagir sur le coup. Alors que je venais accepter de l’aider, je lui demandais aussitôt s’il avait un badge pour la sécurité. C’était important et certaines salles n’étaient accessibles qu’avec un badge mais avec tous mes soucis ? Je me voyais presque forcée de demander son identité et même si un singe le rend méfiant. Il me disait ne pas en avoir, je ne savais pas trop comment réagir subitement. J’ignorais si je devais me mettre sur la défensive ou pas. Je me contentais de rester simplement figée tandis qu’Oscar était contre mon flan, presque avec la main sur mon cul enfin la patte. Je n’étais pas gênée, il en avait l’habitude et il mettait sa main ou il le pouvait sans comprendre. Ce n’est qu’un animal innocent comme un enfant. Quand Oréo se couche sur mon cul, je ne crie jamais alerte au pervers. Surtout que c’est une fille. La pauvre. Mais que pouvait-il faire de son permis de conduire. Je riais alors qu’il reprenait aussitôt la parole quelques secondes après. Je l’écoutais attentivement en hochant la tête. Donc mes idées avaient juste. Il était nouveau enfin presque. J’hochais la tête alors qu’il disait droit au but qu’il était le nouveau réceptionniste. Je m’apprêtais cependant à reprendre la parole mais il se présentait enfin. Je riais doucement, un peu nerveusement. Cela semblait me rassurer mais je prenais encore des gants sur la situation. J’évaluais les risques qui pourraient y avoir. Me mentait-il pour cacher une vraie identité ? Il devait être doué alors mais on ne sait jamais. Je riais doucement. « Enchantée ! », disais-je aussitôt alors que c’était agréable d’avoir un nom sur l’identité d’une personne. « Pour le permis de conduire… si vous devez aller au volant dans le bâtiment, ça peut aider ! En trottinette ou à rouleur. Qui sait ! », disais-je pour plaisanter. C’était un peu une façon d’être sociable et l’accepter dans nos rangs de ma part. Un léger élan d’affection à un inconnu moins inconnu. Je reculais doucement en laissant Oscar sur la table et je regardais l’homme tandis que je détournais les talons en allant vers le couloir. « Je crois que vous êtes un peu tôt mais par chance, je sais ce qu’il faut faire ! », je faisais un petit signe de main tandis qu’effectivement, j’étais seule vers cette tranche d’heures mais j’étais surtout sûrement encore le larbin dont il s’attende que la présence servirait. Cela arrivait souvent que loin me donne ces tâches sans me le demander en me disant : elle le fera, elle est gentille. Je le faisais par ce que justement j’étais gentille et par ce que ce laboratoire était ma seconde maison mais je refusais d’être un larbin pour autant. Oui, je refusais clairement ça. Je souriais doucement tout aussitôt en m’amusant de la situation. C’était amusant, oui. Non pas que je sois cinglée mais j’avais des petites idées dans la tête qui étaient en train de germer. Comment ça ? Oui, des blagues pour le petit nouveau. Une fois devant une porte, je prenais mon badge pour le poser devant le scan. La porte s’ouvrait aussitôt et je la poussais. Elle semblait lourde de premier abord mais j’avais l’habitude pour ma part. Je contournais le bureau de l’administration et j’allais vers un tiroir de dossiers. Je l’ouvrais et je chercher à son nom. Je le sortais en l’ouvrant. Je prenais les feuilles. « Rien… », disais-je avant de soupirer. Ils me saoulaient à toujours faire la moitié et tout bâcler. Ils étaient graves avec ça parfois. J’allais vers le bureau en regardant rapidement sans penser à la photocopieuse. « Ils sont tellement… », je souriais pour peser mes mots tandis qu’Oscar passait la porte en grimpant sur la photocopieuse de lui-même et il amenait les papiers à Jonah avec un sourire timide. Il lui tendait en se mettant sur ses pattes de derrière et lui s’élevait comme il le pouvait. Ce n’était pas un grand singe donc il éprouvait quelques difficultés. Il faisait son petit bruit commun pour faire acte de présence et je relevais le regard du bureau vers lui en riant doucement. « Si vous n’avez pas de maris… ayez un singe ! », disais-je comme un slogan de publicité pour une animalerie spécialisée dans les singes. Je contournais à nouveau le bureau en prenant les papiers que je lisais rapidement. « C’est bien ça, je pense… », je lisais le tout avec attention avant d’aller vers le bureau pour les poser doucement. « Il suffit juste que vous les lisiez, remplissez et signez ! », disais-je en lui cherchant alors un stylo que je posais à côté de la feuille mais Oscar arrivait pour prendre le stylo.
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J’avais paru peut-être quelque peu désespéré lorsque je m’étais présenté et que j’avais expliqué la raison de ma présence en ces lieux, mais au final, cela avait réussi par payer. Pourquoi ? Parce que lorsque le tout fut mis au clair, le permis de conduire ne sembla plus nécessaire, devenant soudainement une blague de laquelle je me permis de rire légèrement, sans toutefois ajouter quelconque commentaire. Niveau humour, je n’étais pas vraiment des plus doués, et mon amour-propre, ou du moins, le peu qu’il me restait après avoir pris un tel boulot parce que je ne pouvais plus pratiquer celui qui me plaisait vraiment et qui m’avait fait aboutir dans un endroit où clairement, je n’étais pas encore le bienvenue, ou du moins, pas complètement. C’était normal, après tout, puisque je venais tout juste d’être embauché, et puisque je savais ce que c’était être nouveau quelque part, je ne me stressais pas vraiment pour cela, ou du moins, pas pour le moment, surtout que la demoiselle qui se trouvait devant moi me mettait soudainement un peu plus confortable, ce qui était rassurant, d’une certaine façon. Finalement, j’avais bien fait de tomber sur elle, puisque visiblement, elle savait quoi faire me concernant. Plus assuré de ma démarche et mon comportement, je ne me fis pas prier pour la suivre, en venant même à tenir la porte pour nous deux une fois que celle-ci fut ouverte, soulagé de voir que j’avais encore un peu de force au niveau des bras et ce, malgré le fait que je n’avais pas vraiment fait de sport ces derniers mois. Ensuite, j’entrai dans cette pièce, et me tenant à distance, je la considérai tandis qu’elle fouillait dans de la paperasse, ne semblant pas trouver les papiers me concernant dans un premier temps. Peut-être que je réagissais au quart de tour, mais voilà le premier emploi que je décrochais en dix ans, un emploi que je n’avais pas pris par choix, et dans ces situations, il était naturel, en mon sens, de ressentir une certaine incertitude. Cependant, cette incertitude, je l’envoyai à un autre niveau quand je commençai à me demander si j’étais venu au bon endroit, si je ne m’étais pas trompé d’adresse ou quoi que ce soit du genre, même si ces idées étaient complètement irrationnelles; on m’avait donné le nom du laboratoire, l’adresse, et je l’avais vérifié plus d’une fois avant de venir en ces lieux. Histoire de ne pas faire savoir ma panique, je gardai ma contenance, ne sachant pas trop où regarder jusqu’à ce que le singe intervienne de nouveau et arrive avec des papiers. Pendant un instant, je me dis que ce n’était tout simplement pas possible que ce soit lui qui apporte la documentation nécessaire. Pourtant, à mon grand étonnement, c’était le cas. C’était à croire que ce chimpanzé était encore plus brillant que je ne l’aurais cru. Il fallait dire que je ne l’avais pas vu bien longtemps, du coup, je ne pouvais pas avoir une idée bien arrêtée de ce qu’il était capable de faire. À mon grand étonnement, la demoiselle sembla exprimer une certaine satisfaction et ses faits et gestes finirent par me confirmer que finalement, ce singe n’aurait pas fini de m’étonner, parce que visiblement, je serais probablement appelé à le côtoyer plus d’une fois. Satisfait que tout se termine bien au final, je me sentais prêt à regarder ces fameux papiers qui ne me semblaient pas vraiment compliqués, aux premiers abords – je prenais un boulot de réceptionniste, pas d’agent secret – mais alors que j’allais prendre le stylo pour signer le papier une fois que j’aurais terminé de le consulter, je me rendis compte que j’avais de la compétition; le chimpanzé. Légèrement embêté je ne sus pas trop quoi faire dans un premier temps, et même si je me sentis un peu ridicule de le faire, je dis : « Hum… Je pourrais l’avoir ? » Le mammifère me regarda, mais ne broncha pas. M’enfonçant encore un peu, tout en gardant tant bien que mal une certaine contenance, j’ajoutai : « S’il te plait ? », mais cela ne changea rien. Au bout du compte, je finis par soupirer discrètement en considérant la jeune scientifique – ou médecin ? Je ne savais pas vraiment – et apparemment, le geste sembla offenser le singe qui en profita pour planter le crayon dans mon dos, là où j’étais on ne peut plus sensible. Sitôt, je sursautai, et je dis sur le coup de la surprise : « Aïe ! Tu dois vraiment me détester hein ? », espérant sincèrement que ce ne soit pas le cas, autrement, bonjour la bonne humeur au travail !
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mot doux de Invité ► un Jeu 27 Aoû - 16:39
Je ne trouvais rien, rien. Ils étaient chiants avec leur organisation mais forte heureusement, je finissais par les avoir quand le singe les trouvait et les attraper. Je ne voulais pas le faire paniquer. C’était un peu malgré moi mais le jeune homme semblait assez bizarre. Enfin il ne semblait pas du tout à l’aise à vrai dire. C’était assez amusant à voir tout de même. L’intimidais-je donc ? Je n’en savais rien mais je devais avouer ne pas savoir comment réagir non plus face à lui. Je lui posais les papiers pour le laisser faire, tout simplement. Je ne voulais pas empiéter et puis je devais avouer qu’il allait déjà devoir me suivre pour faire le tour du bâtiment alors en plus… si je ne le laissais pas tranquille ? J’allais passer pour le pot de colle de service donc je me contentais de prendre un gobelet d’eau au distributeur que je remplissais. En ce moment, je buvais tout autant que je mangeais mais j’avais souvent des hauts le cœur. Un peu comme des nausées ou des gargouillis. Mon estomac n’était plus vraiment sympathique ce que je mettais sur le dos du stress. Je voyais le singe prendre le stylo mais je ne m’en préoccupais pas vraiment. Il était farceur. Je le regardais parler avec le singe. Il levait le regard vers moi et Oscar ne semblait pas aimer qu’il se venge simplement sur lui. J’étais un peu surprise tout de même. Oscar n’était jamais violent. Pourquoi agissait-il ainsi ? Je n’en savais rien. Je m’approchais alors du singe en fronçant les sourcils. « Oscar ? », disais-je alors avec un ton de mécontentement. Il semblait bouder de ma réaction. Je tendais la main vers lui en le regardant avec le regard noir. « Donnes-moi ce stylo ! », lui disais-je alors qu’il semblait ne pas vouloir sur le coup et tenter de me défier mais je ne rigolais pas du tout. Non pas du tout. « Oscar ! », disais-je alors un peu plus autoritaire ce qui eut le don de le calmer. Il posait le stylo dans ma main et je le regardais avant de pointer la porte du doigt. « Maintenant tu vas dans ta chambre ! », lui ordonnais-je en fronçant les sourcils. Il comprenait et c’est en boudant alors qu’il tournait un regard triste vers moi qu’il allait vers la porte pour quitter la pièce. Il allait dans sa pièce, j’en étais persuadé. Il était sage en général. Il ne faisait pas de bêtises. « Excusez-le, il tente juste de me protéger ! », lui disais-je alors qu’effectivement, Oscar avait assisté à plus d’une chose à laquelle on n’aimerait pas vraiment assister qui nous avaient souvent conduits à des situations désagréables pour lui. Je n’allais juste pas en parler car cela impliquerait de l’impliquer dans des choses dont je ne savais pas encore s’il y était impliqué et dont je ne serais pas étonnée. J’attendais juste d’ailleurs sa réaction quant à savoir s’il était bien impliqué ou pas. Une surprise ou qu’importe où je n’en savais rien mais un truc quant au fait que ce singe soit protecteur. Je ne savais pas cependant qu’il était assez malin pour sentir qu’une chose se passait en moi. Je n’avais jamais fait attention à cette main qu’il posait souvent sur mon ventre. Les singes sentent des choses comme tous les animaux mais on ne veut parfois pas les écouter surtout dans mon cas. Je souriais au jeune homme, un sourire un peu crispé tout de même et je le laissais signer les papiers. J’attendais qu’il ai terminé pour taper doucement dans mes mains avant de détourner les talons en l’invitant à me suivre d’un geste du bras. « Suivez-moi, je vais vous faire visiter ! », lui disais-je alors en tournant mon regard vers lui avoir après passée la porte. « Cela va votre dos ? », lui demandais-je tout de même car il était normal de m’inquiéter même si je pense qu’il serait mort sur le sol si le coup était fatal mais bon. J’inspirais doucement en allant dans le couloir ou étaient les 4 laboratoires différents. « Les laboratoires sont tous à codes, à clé et aussi à carte. Les 3 en même temps ! », disais-je alors. « Il y en a 4… un pour les autopsies, un pour les recherches pour les vaccins… donc le mien, un second pour la conception des médicaments et un autre pour le don de sperme on l’on entrepose les divers petits têtards par exemple. A l’étage, il y a les bureaux des scientifiques enfin nos 4 bureaux et de l’autre côté à droite de votre bureau c’est pour les dons de spermes. Les entretiens, la salle pornographique comme j’aime l’appeler ou ils peuvent… enfin bref ! », je riais nerveusement sur la fin en passant une main sur ma joue. « Vous voyez ce que je veux dire… normalement vous aurez un accès à toutes les pièces mais pas aux armoires dans lesquels on entrepose les produits scientifiques ou chimiques enfin elles sont sécurisées », lui disais-je en inspirant. « Mais vous n’avez rien d’une secrétaire d’ailleurs ! Sans vouloir vous offenser. », m’exclamais-je.

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Bennett K. Morrigan
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mot doux de Bennett K. Morrigan un Jeu 27 Aoû - 23:03
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Si je voulais parvenir à signer ces fameux papiers et rendre ce boulot officiel, il fallait bien sûr que j’aie accès à ce stylo que ce singe ne voulait pas me donner, mais je ne m’attendais pas à ce que cette simple volonté se transforme à ce que je pourrais presque comparer à une scène de ménage. En effet, quand Melody se rendit compte que le chimpanzé n’en faisait qu’à sa tête, elle ne se contenta pas de simplement lui ravir le stylo, mais lui demanda carrément de le lui donner, et – c’est ce qui m’étonna le plus – l’envoya dans sa chambre. En gros, le mammifère était puni, comme un véritable gamin, alors que pour tout dire, il n’avait rien fait de mal. Enfin, ce fut ce que je me dis dans un premier temps, mais je réalisai par la suite que les comportements tellement – un peu trop – humains de l’animal avaient très certainement brouillé mon jugement, sans parler du fait que je ne connaissais rien au niveau des singes. J’avais un doute que j’en apprendrais probablement plus bientôt, mais pour le moment, j’ignorais tout, ce qui expliqua pourquoi je choisis de ne rien dire, laissant la demoiselle s’occuper elle-même du singe qu’elle côtoyait très certainement tous les jours, vu comment ils semblaient… complices, si le mot pouvait être utilisé dans la situation présente. Ça, c’était limite mignon, mais ce n’était malheureusement pas sur ça que je devais m’attarder pour le moment. Récupérant le stylo dès que j’en eus l’occasion tout en remerciant la jeune femme d’un petit sourire, je me concentrai finalement sur les papiers en ne m’attardant pas trop sur ce qui était écrit, me disant que ça ne devait forcément pas être compliqué, toute cette histoire. C’était un boulot de réceptionniste que j’avais, pas de scientifique ou quoi que ce soit du genre. Au bout de quelques instants, j’arrivai au bout, apposai ma signature en bas du document, sur la petite ligne vierge qui servait généralement de marqueur pour signer. Dès que ce fut fait, je me retournai vers Melody, lui signifiant alors que c’était chose faite. C’est là qu’elle décida de me proposer de faire la visite des lieux, ce que je ne pouvais certainement pas refuser. Acquiesçant d’un signe de tête, je repris toutefois la parole quand, gentiment, elle me demanda comment mon dos allait. Un sourire amusé aux lèvres, parce que ce n’était pas un stylo qui allait m’achever quand même, je répondis : « Ça va, il y a pire. » Évidemment, compte tenu de mes blessures et chirurgies, j’avais été plus sensible à ce contact que s’il avait pris place à d’autres endroits sur mon corps – enfin, sauf peut-être dans les testicules, mais je me doutais bien qu’il ne serait pas allé jusque là – mais ce n’était pas la fin du monde non plus. Quoiqu’il en soit, j’étais maintenant prêt - et en pleine forme – pour cette fameuse visite. C’est pendant celle-ci, tandis que j’écoutais attentivement chaque instruction que me donnait la jeune scientifique, que je me rendis compte que j’avais peut-être sous-estimé le fameux emploi. En effet, le tout me paraissait pas mal plus compliqué que je ne l’aurais imaginé. Non seulement, il y avait pas mal de départements, mais de plus, des codes pour accéder à ces lieux, tout ce qui venait avec. J’espérais simplement que j’allais m’adapter rapidement, et que j’allais éventuellement apprendre aussi le jargon, même si dans le cas des produits chimiques, ce ne serait pas nécessaire, puisque je n’y aurais pas accès. Ce détail, je ne m’en fis pas trop pour, parce que je ne voyais pas en quoi j’aurais besoin d’avoir accès à ces produits, n’ayant clairement pas l’intention de huiler le clavier de l’ordinateur à l’arsenic ou quelque chose comme ça. Je supposais donc que le mieux était que je sache comment accéder aux salles, et si je voulais me rincer l’œil, savoir où se trouvait la fameuse « salle pornographique » relevée par la demoiselle mais ça, ce n’était pas une éventualité à laquelle je songeais pour le moment, me contentant juste de lui sourire quand elle sembla limite gênée de s’être ouverte de la sorte. Moi, ça ne me gênait pas; après tout, c’était son boulot, elle faisait bien ce qu’elle voulait, quand même. Finalement, à mon grand étonnement, quand elle reprit la parole, elle ne me parla pas de la vie dans ce laboratoire, préférant passer un commentaire sur mon allure qui ne faisait rien de secrétaire. À cela, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire, heureux et soulagé de constater que je n’étais pas le seul à penser de la sorte. Ensuite, je lui répondis : « Disons juste que c’est un… emploi de transition. » dans le but d’expliquer ma présence et le fait que j’avais pris ce boulot, même si je n’avais pas l’allure pour. Inutile de commencer à développer sur la question pendant des heures, lui expliquer toutes les limites auxquelles j’étais confronté en raison de ma condition physique et tout ce qui venait avec. Puis, comme si je voulais être certain de ne pas jeter un malaise par cette justification, je décidai de me laisser aller à une blague peut-être un peu trop facile, et je dis dans un haussement d’épaules : « Enfin, j’espère juste que vous n’allez pas perdre des clients parce que je ne porte pas du 85D ! » J’eus un petit rire nerveux, mais ce fut tout ce que je fis par la suite, préférant de loin m’assurer que je n’avais pas offensé la demoiselle ou quoi que ce soit par mon propos, parce que ce n’était pas du tout mon but, bien loin de là.
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mot doux de Invité ► un Mar 10 Nov - 1:29
When i was punishing this monkey, i knew would revenge with a banana on the floor per exemple but i did it ! My live was a little complicated but i don’t know, his presence helped me ! I let this man sign her contract and i stayed close of him. He smiled and i did in return. I apologized for Oscar and i could reasure myself for that. (Petite parenthèse en anglais rien que pour toi, je suis trop gentille). Je me rapprochais alors de lui, lui souriant simplement et le remerciant avec ce même sourire. Cela peut sembler tellement idiot mais c’était tout ce que je pouvais faire en ce moment-même. Pourquoi ? Je ne sais pas trop, je pense que c’était simplement une impression de ne pas pouvoir lui apporter plus ? Je n’en savais rien. Je lui expliquais rapidement tout ce qu’il avait à savoir comme si j’avais simplement fais ça toute ma vie mais non. Ce n’est pas mon domaine et encore moins mon métier pourtant j’avais l’impression de le faire bien trop souvent comme un gadget de l’administration qu’on utilise car elle est gentille cette courge. Trop gentille. Je laissais alors suggérer après tout mon discours qu’il ne semblait pas être à sa place dans ses lieux mais dans le fond… cela ne me regardait pas. C’était un fait mais il me semblait normal d’apprendre à le connaitre. Quand il me répondait que c’était un emploi de transition, je souriais en hochant la tête comme une automate mais je devais avouer être incertaine en ce moment-même. Oui, incertaine. Je ne savais pas encore si je pouvais totalement lui faire confiance et même si un singe lui avait attaqué le pauvre petit stylo. Quand il disait ne pas porter du 85D, je baissais le regard vers son décolleté en riant. « En fait, nous n’avons pas spécialement de client à part pour le don de sperme et encore… enfin le vrai docteur qui s’en occupe est privé. Il a son bureau mais il se démerdera… pour ma part, mes seuls clients sont les milliers de malades dans ce monde ! », disais-je avec sincérité car je m’en fichais bien après tout. J’étais une fille et les gros nichons ? Je m’en foutais réellement. Il fallait avouer que je préférais seulement le fessier d’Alvin en ce moment et bon d’accord pas seulement son fessier, tout chez lui. Et puis mince, c’est trop difficile d’arrêter de penser à lui. Je voulais tellement un bouton « off » mais je n’en avais malheureusement pas vraiment. Mais bon. Je riais tout de même, un peu amusée mais nerveuse également. Je relevais mon regard vers lui avant de l’inviter à terminer la visite. C’est sur un pas lent que je m’y attardais avant de reprendre mon boulot ensuite. Il fallait avouer que je voulais réellement me mettre au boulot pour éviter de penser. Cela ne marchait pas vraiment mais bon. We can always believe, it’s possible or not.
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