l'avatar des scénarios ou membres des familles sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
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bonjour les YFTiens et pleins de calins pour vous ainsi que tout notre amour !
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Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Dim 7 Déc - 18:44 | | |
D’apparence ma vie était parfaite. Je roulais dans une jolie décapotable. J’avais des sacs hors de prix. Je côtoyais plus ou moins la jeunesse dorée de Pasadena. Que demander de plus ? La plupart des gens ne savaient pas que je faisais partis des pauvres. Je ne voulais pas que ça se sache. Et puis, je m’étais fait une petite réputation à l’université et il était hors de question qu’elle soit démontée. J’avais toujours voulu être une gosse de riche. Avoir de l’argent et pouvoir dépenser sans compter. Mais on n’a pas tous la chance d’être né sous une bonne étoile. J’avais simplement réussir à mentir à tout le monde. Mais pour combien de temps encore ? Une semaine ? Un mois ? Une année ? Plus ? Je n’en savais rien. Pour l’instant, personne ne soupçonnait quoi que ce soit et s’était très bien ainsi. Ma journée de cours avait finis relativement tôt en raison de l’absence d’un de mes professeurs. J’en avais profité pour aller faire un peu de shopping avec mes copines. S’était l’argent de Jonah que je dépensais. En effet, je n’avais pas de revenu propre. Du coup, vu qu’on habitait encore ensemble, c’est lui qui me prêtait sa carte de crédit.
J’étais rentrée sur le coup des dix-neuf heures avec des sacs remplis de vêtements et de chaussure de marque. Je supposais que Jonah avait fait à manger. C’est lui qui s’occupait de ça en règle générale. Avec moi, les repas s’étaient vite réglés : je commandais quelque chose et le tour était joué. Je n’étais pas vraiment le genre de fille à me poser ce genre de question. J’étais plutôt le genre à vivre au jour le jour. Advienne que pourra comme on dit. Bref, je garais ma belle décapotable dans le garage, puis pris mes affaires. Je pris l’ascenseur qui me déposa juste à notre étage. Je cherchais mes clés dans mon sac à main. Une fois que je réussis à les attraper, je les enfilais dans la serrure et la tourna. Jonah était à la maison depuis quelques jours, voire même quelques semaines maintenant. Je déposais mon sac et contrairement à d’habitude, je ne sentais pas les bonnes odeurs de la cuisine. Je soupirais quelque peu, avant de poser mes clés sur le petit meuble à côté de la porte et de fermer cette dernière, derrière moi. Je me dirigeais vers le salon, il était sur le canapé, en train de faire je ne sais quoi. Il avait toujours été là pour moi et c’est pour ça qu’aujourd’hui, je ne voyais pas ma vie sans lui. Je lui dis alors sur un ton neutre mais ferme :
« Rassure-moi, tu nous a commander à manger ? » Je marquais une brève pause et ajouta : « Non parce que je n’ai pas l’impression que tu es fait quoi que ce soit et puis, vu que tu ne fais plus rien de tes journées en ce moment, je trouve ça légèrement bizarre. »
Je me comportais comme une petite princesse. J’ai toujours été comme ça, sauf que ça devient de pire en pire avec l’âge. Un jour, il finira certainement par me foutre à la porte ou par m’assassiner au choix. Mais pour l’instant, je n’avais nullement l’intention de partir. Et puis, il avait l’habitude que je me comporte de la sorte, après tout. Je suis sa petite sœur et il est censé décrocher la lune pour moi, non ?
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| | | Bennett K. Morrigan et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! i am not special i'm just a limited edition
| mot doux de Bennett K. Morrigan ► un Sam 13 Déc - 23:55 | | | Hazel & Jonah Sérieux, t'as rien fait de ta journée ? Depuis un mois, chaque nuit était une succession de cauchemars terribles qui ne faisaient que me remémorer cet accident qui m’avait mise dans une telle condition, et le matin, le cauchemar ne faisait que se continuer quand je me rendais compte à quel point mon dos me faisait mal, à quel point le simple fait de me lever était un enfer à lui seul. Résultat; bien souvent, je me retrouvais à mettre plusieurs minutes, voire quelques heures avant de finalement être en mesure de me lever, non en grognant et en gémissant de douleur. Aujourd’hui ne fit pas exception à la règle; cela faisait un bon moment qu’Hazel avait quitté l’appartement lorsque finalement, j’avais décidé de faire un effort pour rouler du lit et me lever tant bien que mal. Je me trainai alors les pieds jusqu’à la salle de bains, où je tentai de prendre une douche la plus tiède possible, mais mes cicatrices étaient si sensibles que je ne pouvais à peine profiter du bien-être que l’eau sur le corps pouvait apporter en temps normal. Ensuite, une fois habillé d’un t-shirt on ne peut plus ample et un pantalon confortable, je me trainai jusqu’à la cuisine, préparant vite fait un café ainsi qu’une tranche de pain avec de la confiture, n’ayant visiblement même pas le courage de la faire griller dans le grille-pain. C’était bien loin d’être mon genre, mais là, je n’avais pas le courage de faire mieux, compte tenu que je peinais à me tenir debout, physiquement et mentalement épuisé par rapport à ce qui s’était passé.
C’était là le genre de matinée que je passais depuis maintenant quatre semaines, et le reste de la journée n’était pas plus brillant. En effet, une fois que j’eus pris mon petit-déjeuner, je tentai de jouer à des jeux vidéo, regarder un peu la chaîne spécialisée en sport à la télévision, mais bien souvent, je me rendis compte que je m’ennuyais plus qu’autre chose. Après tout, ce n’était pas surprenant; alors que mon métier provoquait des montées constantes d’adrénaline chez moi, et c’est ce qui me plaisait tant dans ma profession, ce que je vivais de plus excitant ces derniers jours, c’était de passer au niveau suivant dans les jeux que j’enchaînais. Finalement, je décidai d’abandonner le tout dans un soupir, faisant un nouvel effort pour me lever en tentant d’ignorer l’élancement que je ressentais dans le dos. Je tentai de manger un sandwich pour le déjeuner, sandwich que j’accompagnai de mes médicaments quotidiens contre la douleur, pour s’assurer que la greffe n’aurait pas d’effets secondaires et d’autres éléments auxquels je n’avais pas trop fait attention. Tout ce que je savais, c’était que ces médicaments ne me plaisaient pas, parce que la plupart du temps, ceux-ci me faisaient somnoler. Aujourd’hui ne fit pas exception à la règle; sitôt que j’eus terminé de manger, je retournai me poser dans le canapé, et il ne fallut pas plus de quelques minutes pour que je m’endorme devant la télévision, me réveillant seulement en sursaut et en grimaçant lorsque la porte de l’appartement s’ouvrit. Mon premier réflexe fut alors de regarder l’heure, constatant qu’il était encore plus tard que je ne l’aurais cru, ou du moins, suffisamment tard pour que la première chose que ma sœur fasse en arrivant à la maison, c’était de me demander si j’avais prévu quelque chose pour le repas. Je me passai alors une main devant le visage, et j’étais prêt à m’excuser, prêt à trouver quelque chose pour remédier à la situation, mais je m’arrêtai brusquement dans mes intentions lorsque soudainement, Hazel me reprocha de ne pas faire grand-chose de mes journées. Je dus inspirer profondément et serrer le poing pour ne pas m’énerver, déjà que j’étais assez blessé comme ça. La triste réalité, c’était que même si j’avais changé du tout au tout, que de très actif, j’étais devenu une vraie larve, Hazel n’avait même pas remarqué que quelque chose ne tournait pas rond. Elle ne s’était jamais souciée de ce qui s’était passé, elle n’était même pas au courant de mon accident… C’était plutôt difficile à croire, mais c’était pourtant ce qui se passait, et après, même si elle savait, se daignerait-elle à me donner un coup de main ? Je ne le pensais malheureusement pas, et cela me brisait le cœur, pour tout dire. Au bout du compte, sur un ton plus sec que je ne l’aurais peut-être voulu, je lui dis : « Non, j’ai rien commandé. J’ai pas vu le temps passer. Choisis ce que tu veux et appelle toi-même. » Si j’avais pu hausser les épaules, je l’aurais certainement fait, mais je n’y arrivais juste pas. Je préférai plutôt détourner mon regard d’Hazel, incapable de l’affronter pour le moment, parce que la connaissant, je me doutais bien que je venais de m’attirer ses foudres, et là, je n’avais plus le courage de me mettre à genoux pour demander pardon, parce que juste me lever, c’était déjà assez compliqué comme ça.
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| | | Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Dim 4 Jan - 17:28 | | |
J’étais loin d’être sympa avec mon frère. Mais j’avais toujours agis de la sorte, il n’avait jamais rien dit. Si ça le gênait tellement, il m’aurait certainement fait une réflexion un jour ou l’autre. De toute façon, maintenant, s’était trop tard. J’avais l’habitude de me comporter comme une princesse à la maison et il ne pouvait rien y faire. J’arrivais à bluffer tout le monde. Je ne savais pas ce que serait les conséquences le jour où tout le monde saurait que je leur ai mentit. Néanmoins, un jour, il faudrait bien que je dise à la vérité. Il faudrait bien que j’annonce à tout le monde que tout ce que j’ai, c’est grâce à l’argent de mon grand frère, que sans lui j’aurais peut-être jamais survécut. Mais je ne pouvais pas. Pas par manque de maturité, juste pace que me comporter de la sorte était une sorte de force pour moi. Personne ne pourrait m’atteindre. Personne n’oserait me tenir tête. Et pour le moment ça marchait plutôt bien. Même Jonah faisait tout pour moi. Mais ce soir, il en avait décidé autrement. Je croisais les bras en entendant sa réflexion. Non mais il est sérieux là ou pas ? Il ose me parler sur ce ton-là ? Je ne savais pas si j’étais choquée ou plutôt énervée de le voir réagir comme ça. Je ne pus m’empêcher de laisser échapper un rire nerveux, comme s’il me faisait une mauvaise blague. Je continuais de le regarder et lui lança sur un ton froid :
« Mais tu te prends pour qui ? T’as passé ta journée sur le canapé pour je ne sais quelle raison, et j’veux pas le savoir, et ce serait à moi d’appeler ? C’est une blague, rassure-moi ? » En réalité, je ne savais même pas pourquoi j’étais comme ça avec mon frère. Il était gentil, il avait tout fait pour moi et même avec lui, je n’arrivais pas à être gentille. Mais je n’étais pas le genre à m’excuser. J’ajoutais ensuite toujours sur ce même ton froid : « Mais tu sais quoi, Jonah ? Débrouille-toi. Moi, je vais manger dehors puisqu’apparemment c’est trop te demander de nous commander un truc. »
Je repartis en direction de ma chambre, attrapant mes sacs au passage pour ranger mes nouvelles affaires. Je ne lui avais pas proposé de m’accompagner. Il allait manger tout seul, tant pis pour lui. Moi, je trouverais une copine de la fac’ qui voudrait m’accompagner manger quelque part. Je commençais à ranger mes nouvelles affaires hors de prix dans mon placard. Je savais que Joan reviendrait à la charge. S’était rare quand on se hurlait dessus comme ça mais quand ça arrivait, s’était assez violent. Surtout moi, je disais des trucs que je regrettais deux secondes après. Mais ça, c’est aussi ma seule arme : blesser les gens au plus profond d’eux-mêmes juste pour avoir un semblant de victoire. Juste pour me sentir supérieur à quelqu’un d’autre. Selon moi, c’est la base du pouvoir.
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| | | Bennett K. Morrigan et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! i am not special i'm just a limited edition
| mot doux de Bennett K. Morrigan ► un Mar 6 Jan - 14:38 | | | Hazel & Jonah Sérieux, t'as rien fait de ta journée ? P our toute réponse à son premier propos, je pinçai les lèvres, puisque si jamais je lui répondais, je ne savais pas comment ça sortirait, mais une chose était certaine, c’était que je regretterais mes propos si jamais je disais quoi que ce soit. Premièrement, je pourrais les regretter parce que si jamais je lui disais je me prenais pour qui, que je me prenais pour quelqu’un qui avait eu un accident grave, alors je savais que je ne saurais m’empêcher de lui reprocher de ne même pas le prendre en considération, de ne même pas le remarquer, et cela tournerait au vinaigre. Ensuite, je ne pouvais pas non plus lui dire qu’effectivement, j’avais passé la journée sur le canapé, parce que c’était tout ce que je savais faire, et ce n’était certainement pas par manque de volonté que je ne bougeais pas, c’était parce que j’en étais juste incapable. Finalement, puisque tout ce propos mis ensemble ne faisait que me confirmer qu’elle n’avait même pas l’intention d’essayer de comprendre ce qui se passait, qu’elle n’était même pas capable de me demander comment j’allais, qu’elle était simplement frustrée parce que je ne répondais pas à ses caprices, toute réponse de ma part serait une explosion que je ne saurais contrôler et qui me ferait du mal non seulement à moi, mais qui ferait du mal à Hazel. Et même si elle était en train de me blesser profondément, encore plus que je ne l’aurais cru capable, moi, je ne voulais pas la blesser. J’espérais simplement qu’elle finirait par comprendre au bout d’un moment, qu’elle ferait un effort pour une fois, qu’elle commanderait quelque chose à manger, quelque chose à son choix – je ne lui avais rien imposé, quand, même – mais au bout du compte, tout ce qu’elle sut faire ultimement, c’est me renvoyer chier, une nouvelle fois, me laissant complètement seul à mon sort. Cela dut se voir dans mon visage que je n’en revenais juste pas, même si Hazel était déjà partie dans sa chambre. J’étais si choqué, si perturbé par sa réaction que sans savoir me contrôler, je commençai à trembler, n’arrivant pas à digérer son comportement. Cela faisait maintenant quatorze ans que je m’occupais d’elle, que j’étais là pour elle, que je prenais soin d’elle, que je me pliais à ses moindres caprices. Pour une fois, pour la première fois depuis quatorze ans, c’était moi qui avais besoin d’elle, et elle n’était même pas foutue de faire quoi que ce soit pour m’aider. Hazel était égoïste, ça je le savais déjà, mais j’avais appris à vivre avec. Là, ce> n’était pas supportable, même mes pensées ne l’étaient plus à ce point. Au bout du compte, je craquai. Me moquant complètement de sa présence dans la pièce d’à côté, je pris le premier objet qui se trouvait sur la table, puis je le balançai violemment sur le mur en hurlant : « Putain de merde ! » Puis, incapable de faire plus, puisque ce simple geste avait fait en sorte que mon dos m’élançait, je cachai mon visage dans mes mains, histoire de me contrôler pour ne pas faire quoi que ce soit de plus que je pourrais vraiment regretter cette fois-ci.
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| mot doux de Invité ► un Dim 11 Jan - 21:42 | | | Mon frère me tapait vraiment sur le système ces derniers temps. Non mais franchement, depuis quand il se permettait de ne plus faire à manger le soir ? J’avais des cours, moi la journée. Je n’avais pas que ça à faire d’aller au supermarché pour préparer un repas. Mais bon, tant pis, je sortirais au restaurant et ça irait très bien. Parce que oui, même si j’avais le temps de faire les courses, je ne savais pas vraiment faire à manger. C’est toujours lui qui avait tout fait. Je n’allais pas commencer à potasser les bouquins de cuisine. Non mais oh ! Il ne fallait pas non plus me demander la lune. Après lui avoir dit qu’il serait seul pour le soir, j’étais allée ranger mes affaires dans la chambre. J’avais peut-être pas le temps de passer au supermarché mais pour dépenser de l’argent dans les boutiques de fringue, ça je trouvais largement le temps. J’étais tranquillement en train de ranger une robe lorsque j’entendis quelque chose se fracasser contre le mur et mon frère qui pousse un juron. Par réflexe, je rentrais ma tête dans les épaules. Je levais les yeux au ciel. Non mais s’était pas possible, d’être gamin à ce point-là. Je ressortis de ma chambre et regarda mon frère, les sourcils froncés. Je baissais ensuite les yeux vers les morceaux cassés par terre, avant de relever le regard vers lui. Je soupirais et lui lança :
« T’es sérieux-là ? » Je marquais une brève pause et enchaina, sans lui laisser le temps de répondre : « T’étais obligé de balancer ça contre le mur ?! Ca t’a avancé à quoi ?! » Je marquais une nouvelle pause. Toujours en le regardant et sur un ton glacial, j’ajoutais : « Tu sais, si c’est ta façon de me dire que je te fais chie à ce point, t’as qu’à me le dire. J’me casse et on se revoit plus ! »
J’avais toujours eu le don de tourner la situation de sorte à ce que ce soit moi la victime. J’avais toujours su manipuler mon monde. Néanmoins, je ne savais pas pourquoi j’agissais comme ça avec Jonah. N’importe qui, ferait n’importe quoi pour avoir un frère comme lui. Mais moi, je me considérais au-dessus de ça. J’avais vingt-trois ans et pourtant, j’avais la mentalité d’une adolescente de quinze ans. Je m’en rendais compte parfois mais je ne voulais pas vraiment y penser. La roue finit toujours par tourner, de toute façon. Je regardais une dernière fois mon frère, avant de tourner les talons pour retourner dans ma chambre. Peut-être qu’un jour on finirait par plus du tout s’entendre avec mon frère. Peut-être qu’on finirait par ne plus se parler, s’oublier et faire comme si l’autre n’avait plus existé. En pensant à ça, j’eus envie de pleurer. Mais je retins. Je ne voulais pas pleurer. Pas maintenant. Pas quand il risquait de me surprendre. Je valais tellement mieux que ça. Arrivée dans ma chambre, je claquais la porte et continua de ranger mes affaires, hors de prix. Les vêtements que je portais et la voiture dans laquelle je roulais n’allaient tellement pas avec l’appartement dans lequel on habitait. S’était vraiment frustrant.
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| mot doux de Bennett K. Morrigan ► un Ven 16 Jan - 20:22 | | | Hazel & Jonah Sérieux, t'as rien fait de ta journée ? Peut-être était-ce méchant, mais d’une certaine façon, j’étais persuadé qu’Hazel resterait indifférente au spectacle que je venais de donner, même si ce n’était pas dans mes habitudes de m’emporter ainsi. Après tout, pourquoi ça la dérangerait maintenant ? Ce n’était pas son téléphone portable dernier cri que j’avais envoyé contre le mur, alors qu’est-ce qu’elle en avait à faire ? La colère était en train de progressivement m’aveugler, si bien que pendant un instant, je me demandai comment je pourrais contrôler mes émotions, ce qui pourrait me retenir d’aller voir ma petite sœur dans sa chambre, et lui hurler dessus qu’elle n’était qu’une égoïste, qu’elle se foutait de moi, alors que moi, je faisais l’impossible pour elle, depuis toujours. J’en étais même à me dire que c’était ce qu’elle mériterait, mais en même temps, cette simple pensée me brisait le cœur, parce que me connaissant, je ne serais pas capable d’être horrible avec elle, même si elle, elle l’était avec moi. Juste pour cela, peut-être j’étais trop faible, trop passif, mais Hazel était la seule famille qui me restait, même ai su fond de moi, je commençais sérieusement à douter ce que cela signifiait, avoir une famille, s’il n’était pas possible d’avoir un peu d’attention lorsque j’en avais le plus besoin.
Enfin, j’eus de l’attention par rapport à ce que j’avais fait, mais pas celle escompté. Je m’y en attendais, mais pendant un instant, lorsque j’avais entendu Hazel sortir de sa chambre, j’avais espéré qu’elle vienne me demander ce qui n’allait pas, comme ça, sans me reprocher quoi que ce soit. En fait, c’est ce qu’elle fit; non seulement, elle me reprocha que ce que je faisais n’avançait à rien, mais plus encore, elle me menaça de quitter l’appartement et ne plus donner de nouvelles si jamais j’avais agi ainsi parce qu’elle me faisait chier. À ce moment, peut-être aurais-je du me calmer, lui dire que je m’excusais, que je ne voulais pas qu’elle parte, mais je n’y arrivai pas. J’étais aveuglé par la rage, n’arrivant tout simplement pas à croire ce qui était en train de se passer. Pour moi, c’était la goutte qui faisait déborder le vase, et cela fit en sorte que je dis quelque chose que je ne pensais pas vraiment, rempli de sarcasmes, à savoir : « Vas-y, parce qu’en fait, tout ce que tu veux, c’est quelqu’un pour faire ton petit toutou qui te paie tout. » Heureusement, je ne l’avais pas dit à voix haute, mais ce fut quand même le catalyseur de ma colère. Je ne sus pas le retenir plus longtemps; malgré toute la douleur que cela provoqua, je me levai du canapé, et sentant les larmes me monter aux yeux, alors que je ne pleurais jamais, je dis : « En fait, tu t’en fous de moi, c’est ça ? Tant que je te paie ce que tu veux, que je fais ce que TOI tu veux, le reste, ça n’a pas d’importance. J’ai toujours tout fait pour toi, Hazel, et pour une fois dans ma vie, je n’y arrive pas. Et toi, tu n’es pas capable de t’en rendre compte. » Je reniflai un coup, et je dis, dans un rire nerveux : « Je ne peux plus travailler, Hazel. J’ai eu un accident, un accident grave, et tu ne t’en es même pas rendu compte. Tu ne t’es pas soucié de moi une seule fois ce dernier mois alors que je suis ton frère ! » Le ton monta encore une fois, alors que j’ajoutai un autre : « Ton frère, bordel ! » À ce point, si j’avais pu, j’aurais fort probablement frappé dans un mur, mais là, je me contentai de passer une main dans mes cheveux, puis sur mon visage, tentant de ne plus rien dire, déjà que je sentais que cela finirait mal si je continuais sur ma lancée, même si au fond, aussi triste que ce soit, cela m’avait fait du bien de me lâcher, pour une fois.
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| | | Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Sam 7 Fév - 20:53 | | | | On dit souvent qu’on se rend compte de la valeur de quelqu’un qu’une fois qu’on l’a perdu. Il paraît que le jour où on perd une de ses personnes, on regrette. On regrette d’avoir été méchant. On regrette les mots qu’on a pu dire parfois. Même si on n’en pensait pas un mot. On regrette de ne pas avoir fait certaines choses autrement. Et rien, ni personne ne peut soigner le regret. C’est toujours ce que j’avais ressentis avec mes parents : cette impression de ne pas avoir été assez bien. De ne pas avoir fait les choses correctement. De ne pas avoir assez profité d’eux. Simplement, de ne pas avoir profité de chaque instant passé avec eux. Je faisais partis de ces personnes qui regrettent. Et j’étais en mesure de confirmer que ça ne faisait vraiment pas de bien de regretter. J’agissais de la même façon avec mon frère : il décrochait la lune pour moi mais je n’avais jamais été reconnaissante. Certains vous diront que je suis égoïste. Peut-être qu’ils ont raison. Peut-être pas. Pour moi, l’explication est simple : être méchante envers lui peut me permettre de ne pas m’attacher à lui et de ce fait, ne pas pleurer le jour où il partira de ce monde. La peur de le perdre et de ne pas réussir à me relever de cette perte, c’est ce qui m’empêchait de me radoucir. D’être là, pour lui. Pourtant, Dieu seul sait à quel point, j’aimerais être différente. Ne pas avoir cette peur de perdre le peu de personnes importantes qu’ils me restaient. Parce que, qu’on se le dise, tout le monde part un jour. On ne peut pas empêcher la mort d’arriver. Sinon, j’aurais fait n’importe quoi pour que mes parents soient encore en vie. Bref, quoi qu’il en soit, une nouvelle fois, j’avais parlé comme un chien à mon frère. Encore l’un des comportements que je finirais par regretter, mais je commençais à en avoir l’habitude. C’est à ce moment-là, qu’il me dit qu’il avait eu un accident et qu’il pouvait plus travailler. Je fronçais les sourcils tout en continuant de ranger mes affaires. Comme si j’allais changer de ton, tout ça parce que, Monsieur a eu un accident. Une fois que j’eus finis mon rangement, je ressortis de ma chambre, avec un manteau, une écharpe, des gants et un sac. Je regardais Jonah et sur un ton glacial, je répondis :
« Ah ouais ?! Parce que toi, tu t’ai soucié de moi, peut-être ?! Encore mes cours et mes partiels, tu crois franchement que j’ai le temps ?! Puis tu veux que je te dise ? T’as pas cherché à me demander de l’aide non plus ! Arrêtes de remettre toujours la faute sur moi, aussi ! » Je marquais une brève pause avant d’ajouter tout en me dirigeant vers la porte : « Mais fais ta vie de ton côté si ça te chante, je m’en fou. Un jour, je finirais par me barrer d’ici et tu seras tranquille, t’entendras plus jamais parler de moi…
Je n’attendis pas que Jonah me réponde. J’étais énervée et il fallait que je sorte pour prendre l’air. J’envoyais un message à une copine pour lui dire que j’arrivais dans une vingtaine de minute dans notre petit restaurant italien préféré. Je claquais ensuite la porte, si fort que les murs en tremblaient presque. Je descendis les escaliers et arrivée en bas, j’hélais un taxi.
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