L'amour n'a pas d'âge, non ?

Nate&Thalie

le bonheur aux lèvres, un peu naïvement ✻✻✻ Thalie était allée à la fête foraine avec des amis, toutefois, comme d’habitude, chacun était parti de son côté sachant qu’ils n’arrivaient jamais à se mettre d’accord. Avant qu’elles comprennent ce qu’il se passait, une de ses copines de lycée s’étaient retrouvées toutes les deux. Elles avaient décidé de rester ensemble, et qu’elles s’amuseraient bien mieux à profiter plutôt que de passer leur soirée à chercher les autres. Elles étaient montées tout d’abord dans la grande roue. Alors qu’elles étaient en haut, Thalie commença à paniquer et secouer la jambe, fermant les yeux tellement fort qu’elle avait l’impression qu’elle n’allait jamais pouvoir les ouvrir après ça. Crispée comme jamais, son amie en profita pour la prendre en photo et l’afficher sur les réseaux sociaux. Cette photo tira Thalie de sa crise, et elle se mit à rigoler en voyant la tête qu’elle tirait sur cette image. Toutefois, elle eut le malheur de regarder en bas, et ses craintes reprirent de plus belle. Ses membres tremblaient tellement que ses os n’allaient pas tarder de faire de la musique en s’entrechoquant. Ses yeux étaient baignés de larmes, et elle savait que si elle restait perchée encore longtemps comme ça, elle risquait de faire de s’évanouir de peur.  Elle pria jusqu’à ce qu’elle atteigne finalement le sol. La blonde n’attendit pas deux secondes avant de descendre, et de se poser sur un banc non loin de là. Elle remettait de ce vertige qui sembla décidée à la tuer. Ayant le tournis, elle mit sa tête entre ses mains jusqu’à ce le monde semble se stabiliser autour d’elle. Elle qui appréciait généralement les attractions faisant monter l’adrénaline, et s’étonna de réagir comme ça. Tandis qu’elle avait l’impression que cette nausée puissante allait pourrir sa soirée, elle sentait la main de son amie sur son dos, et se releva doucement. Celle-ci lui tendit le café qu’elle était allée chercher, espérant qu’elle se sente mieux par la suite. La blonde lui sourit gentiment, l’embrassa sur la joue avant d’avaler la boisson petit à petit. Elle ne s’était même pas rendu compte qu’elle était partie, bien que le stand de vente n’était pas bien loin. Après un quart d’heure, Thalie se sentit d’attaque et elles repartirent comme en quarante en direction du tir à l’arc, attraction moins violente.

Au bout d’une heure, la blondinette commençait à avoir le ventre qui grognait, c’est pourquoi elle commanda une barquette de frites et un autre café, de même que son amie. Thalie dégustait sa barquette lorsque son amie prit envie d’aller aux toilettes. Par solidarité féminine, ou simplement parce qu’elle ne voulait pas se retrouver seule, elle décida de l’accompagner dans la file, pour ensuite la laisser faire son affaire, et qu’elles reprennent leur tour endiablée. Debout dans la file, Thalie mangeait tranquillement ses frites. L’attente étant longue, elle ne mit pas longtemps à finir sa barquette, et maintenant qu’elle n’avait rien d’autre de mieux à faire, elle risquait de trouver le temps sérieusement long. Elle n’avait pas pensé passer une partie de sa soirée à glander au milieu de gens alors que son amie gesticulait dans tous les sens pour ne pas se faire pipi dessus. Le cocktail café et attractions qui secouent n’était visiblement pas recommandé aux petites vessies comme elle, et elle payait le prix. Alors qu’elle était toujours en train d’attendre, la place se libéra enfin, et l’amie s’engouffra dans les cabinets. Pendant ce temps, la blonde traina au stand de barbes à papa et churros pour commander cette première. Alors qu’elle dégustait avec plaisir ce nuage de sucre, elle aperçut un enfant qu’elle connaissait, tout seul. Elle se précipita vers lui et dit : « - Naate ! Qu’est-ce que tu fais tout seul ici ? ». Elle savait que ce n’était pas un bébé, toutefois, elle ne pouvait s’empêcher d’être étonnée de le voir tout seul ici, sans surveillance. Peut-être qu’elle était vieux jeu, mais elle ne se serait pas vue sortir toute seule un soir, surtout à cette heure-ci. Mais après tout, s’il était tout seul, c’est que ses parents lui faisaient confiance, et par conséquent elle n’allait pas faire la vieille conne et le renvoyer chez lui alors qu’il passait une bonne soirée. Qu’est-ce qu’elle était rabat-joie !

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Nate&Thalie

le bonheur aux lèvres, un peu naïvement ✻✻✻ Thalie regardait son  amie alors que celle-ci avait visiblement trouvé quelque chose de plus intéressant qu’elle, à savoir un gars qui semblait assez intéressé par elle. La blonde rigola avant de reporter son attention sur Nate. L’enfant était seul, et elle n’aimait pas bien cela, c’est pourquoi elle proposa de rester avec lui. Toutefois, il lui coupa l’herbe sous le pied en lui demandant de l’accompagner jusqu’au stand de nourriture. Elle sourit en se dirigeant vers la petite cahute, et dit : « - Dis-moi ce que tu veux, je paie ma tournée ! », avant de se tourner vers le vendeur et de demander un hot-dog avec beaucoup de ketchup, qu’elle ne put s’empêcher d’ajouter. A chaque fois, ils ne mettaient qu’un trait, ce qui donnait un pain sec avec une saucisse sans grand goût, et elle en avait ras-le-bol. Elle accompagna le tout d’un jus de pamplemousse et laissa Nate commander avant de régler le montant dû et de partir avec leur commande.

Elle croqua de bon cœur dans son hot-dog avant de demander : « - Tu veux qu’on fasse une attraction avant de repartir ? ». Elle espérait de bon cœur que le garçon n’allait pas choisir une attraction qui risquerait de la tuer, étant donné qu’elle avait déjà cru ne jamais survivre à la grande roue, si en plus elle devait passer encore une fois à la machine à laver, elle allait définitivement battre un record de trouille ce soir. D’autant plus qu’elle avait galéré à faire son chignon avant de venir, et la vitesse la décoiffait complètement. Etant déjà à fleur de peau en temps normal, cet amoncellement de raisons faisait qu’elle voulait définitivement faire un truc plat, genre un carrousel. Si elle mettait un grand huit, elle risquerait de régurgiter le fondant au chocolat, le saucisson et tous les autres trucs qu’elle avait mangé avant. Enfin, la vitesse lui secouait l’estomac et lui donnait envie de péter. Le truc qu’elle préférait largement faire quand elle était seule. Bien qu’elle n’ait pas vraiment prévu de faire bander Nate ce soir, mais tout de même, elle avait une image à entretenir. Ne voulant pas prendre de risque, elle regarda son compagnon de la soirée avant d’ajouter : « - Par contre, si tu avais dans l’idée de faire l’extrême, tu oublies tout de suite l’idée. », avec un sourire franc, mais toutefois un peu menaçant. Elle préférait qu’il ait peur pour qu’il s’ôte directement l’idée de la tête. Elle ne put s’empêcher de préciser : « - De toute façon tu es trop petit, non ? », une once de doute dans le regard. Loin d’elle l’idée de l’enfoncer, elle était toujours un peu choquée à l’idée qu’il puisse être seul ici, donc le fait qu’il fasse des attractions violentes lui semblait encore plus improbable. En se voyant agir comme ça, elle avait l’impression d’être la fille super sévère, limite qui se prenait pour sa baby-sitter, mais c’était plus fort qu’elle, elle ne voulait pas être responsable s’il lui arrivait quelque chose.


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Nate&Thalie

le bonheur aux lèvres, un peu naïvement ✻✻✻ La blonde sourit lorsque Nate la remercia d’avoir payé, elle était réellement ravie, et elle devait plus avoir les moyens que ce petit bout. Enfin, sûrement pas si petit que ça, mais elle ne pouvait s’empêcher de le considérer comme un avorton, ce qui pouvait être vexant pour lui, et elle ne fut guère étonnée lorsqu’il lui dit qu’il avait la taille pour entrer dans la plupart des manèges. La blonde se mit à rougir, gênée d’avoir réussi à vexer son interlocuteur. C’est dire à quel point elle était minable lorsqu’elle ne connaissait pas vraiment les personnes. Elle ne pensait pas l’avoir traité comme si elle était un gros bouvier-bernois alors qu’il était un chihuahua riquiqui, mais visiblement il l’avait pris comme ça, et elle ne savait plus où se mettre. Fort heureusement, il ne lui en tenu pas plus rigueur que ça, et proposa mêmes les chaises volantes. Dieu merci, ce n’était pas trop violent, c’est pourquoi elle sourit immédiatement avant de dire : « - C’est parfait ! », de peur qu’il pense à autre chose qui tourne l’estomac et qui la mette dans le pétrin en la rendant malade. Ne voulant être décoiffée, Thalie attacha ses cheveux blonds en une queue de cheval et se dirigea vers le manège et se plaça dans la file d’attente, tout en continuant de sourire à Nate, jusqu’à ce qu’il lui dise qu’il n’était pas un enfant. Elle le regarda, gênée, ne sachant que dire. Elle le considérait comme un enfant parce qu’elle ne savait comment se comporter lorsque les gens étaient plus jeunes, elle qui avait l’habitude de traîner avec des gens plus vieux, et donc d’être la plus jeune. Sa nervosité se lisait sur son visage, et timidement, elle dit : « - Désolée, je ne recommencerai pas ! ». Elle avait l’impression que c’était elle l’enfant, et qu’elle venait de faire une bêtise. Cette petite remarque l’avait légèrement refroidie, mais elle ne se laissa pas démonter pour autant, et sourit pour ne pas montrer qu’elle ne sait pas quoi faire avec lui. C’est dire à quel point elle n’est pas douée avec les enfants, et ce même quand il a douze ans. La reine des boulettes, on ne pouvait pas dire que le moment se passait à la perfection, bien qu’elle n’ait pas vraiment des attentes très élevées, comme elle aurait pu avoir lors d’un rendez-vous amoureux, ou autre. Mais elle aimait tout de même que tout se passe bien, et elle avait l’impression que le jeune homme n’était pas vraiment satisfait, et elle se sentait terriblement stupide. Mais elle ne voulait pas gâcher ce moment, autant pour elle que pour Nate, et alors qu’elle allait lui demander si tout se passait bien, il la prit de court avant de dire qu’il était content de l’avoir ici, et qu’il garderait un bon souvenir, et encore une fois elle rougit, contente de voir qu’il passait malgré tout un bon moment, jusqu’à ce qu’il ajoute qu’il gardait un mauvais souvenir de la fête foraine, ce qui lui fit froncer les sourcils, et elle ne put s’empêcher de demander : « - Qu’est-ce qu’il s’est passé, si ce n’est pas trop indiscret ? ». Ne voulant pas le prendre pour un enfant comme il lui avait fait remarquer précédent, elle n’avait pas pris une voix toute douce comme on parle à un gamin qui s’est fait mal au genou, ou Dieu sait quoi. Toutefois, elle ne se voyait pas parler de branlette, ou autre avec lui. Elle avait tout de même un minimum de retenue et voulait encore moins être celle qui lui parle de tout un tas de choses qui ne sont pas de son âge.


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Nate&Thalie

le bonheur aux lèvres, un peu naïvement ✻✻✻ Alors qu’ils attendaient pour arriver jusqu’au manège où on leur retirerait leur ticket, Nate évoqua des mauvais souvenirs de fête foraine, ce qui chagrina Thalie qui n’aimait pas voir son mollusque préféré triste. Elle l’appelait mollusque que dans sa tête, sachant pertinemment que si elle lui disait en face, il allait prendre la mouche. Mais ça le rendait mignon. Elle l’écouta parler tout en s’appuyant sur la barrière, se contrôlant toutefois afin de ne pas se retrouver les fesses à l’air si celle-ci venait à lâcher. Le moment serait gênant pour tout le monde. Alors qui lui expliqua rapidement la situation, Thalie hochait de la tête pour lui faire comprendre qu’elle l’écoutait, jusqu’à ce que la chute arrive enfin. Elle fit une mine désolée, et lui dit alors : « - Je suis désolée mon chou… Mais tu verras je vais te faire réaimer les fêtes foraines ! », tout en rigolant. Jusqu’à ce qu’il lui plaisante en lui disant qu’elle n’allait pas lui dire qu’elle était son père. Sans réellement savoir pourquoi, elle haussa les épaules en disant : « - Je suis ta mère. », avec un air de Darth Vader, mais version Thalie donc la voix de bébé et le côté classe en moins. Il fallait réellement qu’elle cesse de sortir des références à Star Wars à tout va, parce qu’à chaque fois ça ratait. Elle rougit avant de dire : « - Désolée, fallait que ça sorte… ». Elle ne lui demandait pas de rire ou quoi, mais espérait simplement que Nate ne l’ait pas mal pris, sachant qu’il avait l’air assez susceptible. Peut-être que comme les femmes, les garçons avaient un équivalent de ragniagnias, ce qui pourrait expliquer les sautes d’humeur de Nate, et les petites remises en place qui faisaient plus d’effet qu’un seau de glaçons dans un froid polaire. Cela dit, elle pouvait comprendre qu’il soit légèrement sur les nerfs sachant qu’il n’avait pas que des bons souvenirs ici. Alors qu’il lui disait que tout était bien avec elle, son sourire s’agrandit instantanément. Elle le prit par les épaules pour lui faire un bisou sur le haut du crane en disant : « - T’es mignon ! Je suis sûre que quand tu seras un peu plus grand, toutes les filles vont te courir après ! » et en rigolant. Toutefois, elle se reprit et dit : « - Mais pour l’instant tu dois rester mignon, les filles c’est chiant tu verras. Tu as le temps de t’y intéresser ! ». Elle ne voulait pas être la raison pour laquelle il se mettait à lâcher les cours pour draguer des petites filles. Il avait tout son temps pour devenir un pervers et faire se mouiller des culottes. Et surtout, elle l’aimait bien le petit Natie tout innocent, elle ne voulait pas le voir partir. Elle voyait bien trop la façon dont se comportaient les jeunes de sa génération, et lui n’avait rien à leur envier. Il était tellement adorable avec ses petites joues de hamster que Thalie avait toujours envie de jouer l’emmerdeuse avec lui, et le charrier dès qu’elle en avait l’occasion. Même si visiblement la réception de ses petites remarques n’était pas toujours très bien accueillie. Alors qu’elle le lâchait pour le laisser respirer, la file avança subitement, le tour précédent étant terminé. Le forain, aussi chaleureux que Voldemort, leur pris les tickets et ils montèrent dans les chaises. En attendant que le tour démarre, Thalie ne put s’empêcher d’imaginer l’armoire à glace qui vérifiait les ticket toute nue, afin de le décrédibiliser. Elle ne savait pas pourquoi, mais dès qu’elle était énervée contre quelqu’un, elle l’imaginait en nudiste grassouillet avec un micro-pénis de la taille d’un scarabée et tous ses états d’âmes s’arrangeaient automatiquement. Elle essayait toutefois d’éviter de faire cela en public, puisqu’elle pouvait se mettre à exploser de rire sans raison, et lorsque c’était en face de ses profs, ils n’aimaient pas bien et la faisaient passer pour un cancre, une moins que rien. Toutefois, elle garda ses remarques pour elle, ne voulant pas choquer Nate en lui parlant de ses pensées parfois délirantes. D’autant plus qu’ils n’étaient pas à côté donc si elle pouvait éviter de hurler que le vigil faisait le garabit d’un ours polaire avec un tout petit zizi, elle se retiendrait volontiers. Elle a pas envie de se faire mettre dehors à coups de pied dans le derrière.

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