l'avatar des scénarios ou membres des familles sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
Venez car plus on est de fous et plus on rit, non ? Chocolat et guimauves en cadeaux !
bonjour les YFTiens et pleins de calins pour vous ainsi que tout notre amour !
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Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Lun 23 Mar - 16:25 | | | Maiwenn e. wilson scenario featuring ∞ yvonne strahovski white barrier « La liberté, c'est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Lorsque cela est accordé, le reste suit. »
prénom ∞ Maiwenn, c’est le prénom que m’a donnée maman qui adorable les Bahamas et elle y a été au début de sa grossesse depuis elle voulait m’appeler ainsi contrairement à papa qui voulait m’appeler Esméralda comme sa maman. nom ∞ Wilson comme le papa dans Alf, je crois enfin c’était ce qui me faisait rire quand je me plantais devant la télévision avec mon popcorn. surnom ∞ Maïs, papa m’a toujours appelé ainsi comme il n’aime pas ce prénom… il lui trouve des surnoms risibles sinon Maï mais il n’y a que mon père qui peut utiliser le premier. âge ∞ J’ai 34 ans. date de naissance ∞ 10 janvier 1981. lieu de naissance ∞ New Jersey. statut matrimonial ∞ Célibataire mais c’est bien plus complique. Disons tout simplement que la vie a été tendre avec moi mais que je lui ai fichue une gifle. Je suis rude avec Cupidon. orientation sexuel ∞ Toddysexuelle, c’est un peu tordu dans un sens mais je le vis bien. J’aime beaucoup être Toddysexuelle après je suis simplement hétérosexuelle mais disons que même si j’ai des relations sérieuses et non sérieuses avec des hommes depuis mes 17 ans d’absences, je ne me suis jamais réellement totalement impliquée. Je n’y arrivais tellement pas. budget ∞ aisée à ma façon. Je n’ai pas besoin d’aides en fin du mois et je m’en sors assez bien. métier ∞ Je suis gynécologue. Sachez que j’aime écarter les cuisses des femmes mais seulement dans un but professionnel. Techniquement je suis aussi obstétricienne, c’est-à-dire que je vous aide aussi à mettre bas. Poussez, poussez… faites la respiration du petit chien ! hobby ∞ J’aime beaucoup le piano, ça me détend à vrai dire sinon je suis fan de poker. Je peux jouer quand vous voulez avec des hommes autant que des femmes mais je ne fume pas le cigare par contre je mange des cigarettes en chocolat tout en jouant. Ca me porte chance. J’aime prendre des cours assez divers comme de cuisines ou autres. Après une journée au boulot, cela fait du bien ! Je fais aussi du yoga et du jogging mais surtout du yoga. qualités ∞ Les gens me fascinent, ils sont tous différents et pourtant un esprit au départ identique à la naissance cela m’en rend sociale d’une part par curiosité mais surtout par le besoin de connaitre tout le monde. L’on me qualifie souvent de fille amusante et sûrement par ce que je ne vais pas m’arrêter de faire une chose juste par honte. Je fonce dans le tas. Dis-moi de sauter… si je trouve ça cool, je saute mais juste par ce que c’est cool. On me pense parfois timide mais c’est totalement faux, c’est juste que j’ai tendance à garder mon passé pour moi. Dans mon boulot, je suis loin d’être différente ou loin d’être comme les autres. Je garde une sorte d’humour, un mur de comique pour tenir… les jours ou ce job peut être difficile mais mine de rien, je suis sérieuse et très bosseuse. Gourmande, je mange tout ce qui traîne et parfois je fais des mélanges effrayants. J’ai un côté assez excentrique et des idées souvent loufoques. Zen, je suis assez calme enfin je tente de l’être. Dès que je me sens sous pression, j’inspire un petit coup et hop. J’ai une positive attitude assez forte même si parfois elle a réellement ses fails. défauts ∞ J’ai toujours été un peu rebelle, j’ai été le genre de jeune fille qui donnait envie à ses parents de s’arracher les cheveux dès le bas à sable. Je n’écoutais pas réellement, j’étais un peu la sale gosse mais malgré ça, ils m’aimaient et oui, je suis enfant unique donc ils n’avaient pas le choix. Un peu têtue, j’ai tendance à ne pas me laisser dicter par les autres. C’est presque risible pour eux. Je le suis un peu trop et j’ai un esprit de contradiction qui n’aide pas du tout. Peureuse et pas qu’un peu, je mange aussi tellement de courage en moi. C’est au point ou sensible, je mange de courage pour le montrer. Je ne veux pas montrer mes faiblesses alors qu’elles sont réellement là. Je ne suis pas fière de moi, je manque de confiance. Je suis dotée d’un faux zen… c’est-à-dire que dans ma tête, c’est la folie. Je stresse mais tant que je ne me ronge pas les ongles, tout va bien. En gros, je suis une contradiction tout simplement. autres ∞ J’ai une peur bleue des pieds. Et oui, rigolez mais je ne sais pas, je ne supporte pas ça. Je trouve ça moche. En voyant un pied, j’ai la chair de poule. J’ai une allergie aux chats enfin à leurs poils. Ils me donnent des boutons et j’atchoum sans ça. Quand j’étais petite, je me suis blessée à la cuisse, du coup… j’y ai une mini cicatrice mais il ne faut pas tomber d’un arbre. A 28 ans, j’ai fait un coma éthylique et suite à ça, je ne bois plus une seule goutte d’alcool. J’étais au volant et j’ai emboutie un camion-citerne ce qui aurait pu me coûter la vie et celle du conducteur. |
Te considères-tu proche de ta famille ? Ceci est une très bonne question à me poser plus souvent à mon avis car cela dépend vraiment des jours. J’ai été asse difficiles pendant mon adolescence mais quand j’ai quittée Pasadena… c’était il y a 17 ans et j’ai coupée les ponts totalement avec mon ancienne vie dont mes parents mais quand je dis totalement, c’est totalement. Je n’ai donnée aucuns signes de vies à mes parents mais parfois pour avoir moins l’impression d’être seule au monde, il m’arrivait de dire que oui. Il m’arrivait même de penser à ce qu’ils deviennent ou même ce qu’ils font. Il m’arrivait parfois de venir à Pasadena pour les regarder sur le rocking chair, amoureux, heureux. Cela me donnait l’impression que sans moi, cela ne changeait rien. Ma famille ne se résume dans un sens pas seulement à eux mais aussi à lui et lui mais qui sont lui ? Mon fils et son papa. Cet homme qui avait été là pendant toute mon enfance. Il n’était pas un homme mais je n’arrive pas à l’oublier pourtant cela fait tellement longtemps. Je n’arrive même pas à oublier la chaleur de sa joue quand j’y posais ma main. J’étais venue une fois, les regarder de loin, cela fait maintenant 5 mois et je n’ai plus réussie à dormir de la nuit. Pourquoi étais-je venue ? Vous en serez plus dans mon histoire. Veux-tu fonder une famille ? En fait, je me dis que j’en ai déjà fondée une mais j’étais tellement jeune. Vraiment trop jeune. J’étais effrayée. J’avais ce baby blues que beaucoup de maman ont. J’ai eue peur et je suis partie. Est-ce que j’en veux encore ? Pas pour le moment en fait. Je devrais déjà être une maman pour le premier mais je ne me sens pas tellement maman, c’est le pire. Une maman connait son fils. Elle connait ses habitudes et je ne connais même pas son parfum de glace favorite. Le jour où je connaitrais ça, peut-être que je pourrais envisager une famille et dans ce cas ? Je n’en sais rien mais j’ai été enfant unique et je trouve ça tellement triste. Vis-tu toujours chez tes parents ou as-tu ton indépendance ? Je ne vis plus chez mes parents depuis que je suis tombée enceinte au lycée enfin à peu prés. Je dirais simplement que ce n’était pas joyeux à la maison après cette annonce. J’ai rapidement quittée le foyer de famille pour aller j’ai Lysa. Ma meilleure amie ensuite avec Todd mais… après quelques mois, je suis partie tel un fantôme. Je le regrette. J’ai pris une indépendance assez vite. Trop tôt. Dans le fond, j’ai toujours appris à me débrouiller comme une grande. As-tu toujours vécu à Pasadena ? Je suis née au New Jersey et j’y suis restée pendant environ deux ans. Je n’en ai aucuns souvenirs et même pas une petite trace. J’y ai fait mes premiers pas parait-il. Je ne saurais même pas dire oui. On y avait une maison avec une barrière blanche mais nous n’avons pas la même à Pasadena. Je rêvais tellement d’en avoir une. A 17 ans, j’ai quittée Pasadena pour aller vivre à New York pendant plusieurs années. J’y ai grandie et j’y ai rêvée mais cela n’a pas duré longtemps… enfin si... 17 ans avant que mon passé ne me ramène enfin à Pasadena. Comment définirais-tu le mot "famille" ? Ce mot n’est pas compliqué, êtes-vous idiots pour ne pas comprendre que c’est juste du baratin ? La famille et tout ça ? On a beau avoir une famille mais si on ne l’aime pas, c’est un mensonge. L’amour, c’est le partage, la confiance et tout ça mais moi ? Je suis partie comme une bouillonne. Je n’ai pas le droit de dire que j’ai une famille alors que je les ai tous abandonnés. Je n’en ressens pas le droit. Appelez ça les remords et tout mais à mes yeux le mot « famille » est une illusion pour me laisser sourire tous les matins en me demandant si eux aussi se réveillent et s’ils pensent à moi. Qu'aimes-tu en particulier ? Le smoothie du matin et surtout celui avec des fruits rouges. Le petit déjeuner au lit mais c’est encore mieux avant un jogging matinale… ou du sport matinale. J’aime un peu de yoga avant de réellement commencer ma journée, ça me détend. J’aime regarder le couché de soleil sous un plaid car celui de Pasadena est bien plus joli que celui de New York. J’aime mon boulot même si parfois écarter les cuisses devient lassant et je ne parle pas des miennes. J’aime les bougies et le parfum d’un thé pourtant je ne raffole pas tellement du thé. Cherchez l’erreur ! J’aime le chocolat chaud, très chaud et pas tiède. J’aime manger du chocolat en bossant. J’ai toujours une tablette sur mon bureau ! J’aime manger au moins trois fruits par jour, cela me donne de l’énergie et je mange aussi des légumes. Je suis végétarienne depuis 16 ans. Que détestes-tu en particulier ? Je n’aime pas le thé mais j’en aime l’odeur. Je n’aime pas les films d’horreur qui me donne souvent envie de me cacher sous les couettes. J’en fais souvent des cauchemars. Je n’aime pas les clientes un peu trop pressée de sortir du cabinet ou trop stressée. Je me demandais si elles se rendent compte que le corps humain marche de la même façon pour toutes les femmes et y comprit moi enfin parfois c’est bizarre ces réactions surtout que je ne veux pas les violer mais juste les aider ou les examiner. Les gens sont bizarres. Je n’aime pas trop qu’on me dicte une bonne manière, rebelle. Je n’aime pas être réveillée brusquement. Je n’aime pas les gens qui s’aiment à effrayer les autres. Je n’aime pas les tartines trop grillées. Je n’aime pas les bananes trop molles et je parle bien du fruit. Je n’aime pas la viande bien sûr ! Je n’aime pas ne pas aimer des choses. J’ai l’impression d’être difficile. Je n’aime pas une journée sans un petit Yoga. Je n’aime pas les jugements des autres.
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Pseudo ∞ strawberry insane. Prénom ∞ Lily. Pays et ville ∞ Liège, Belgique. Age ∞ 26 ans. Comment tu es arrivé ? Par la porte, ahah. Fréquence de connexion ∞ à peu prés toutes les heures. Dose d'amour ∞ un peu trop . - Code:
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▬ <pris>yvonne strahovski</pris> → [i]maïwenn e. wilson[/i] |
Dernière édition par Maïwenn E. Wilson le Mar 24 Mar - 13:16, édité 5 fois |
| | | Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Lun 23 Mar - 16:27 | | | MY STORY IS ANCHORED ON OUR SOUL
« Les conséquences d'un acte sont incluses dans l'acte lui-même. »
▬ chapter oneWhen we were young oh oh we did enough. When it got cold ooh ooh we bundled up. I can't be told ah ah it can't be done15 septembre 2014, Maman ne se souvenait que de la neige, la neige. Le jour de son accouchement, la neige fut une chose qu’elle n’avait pas oubliée. Il avait neigeait énormément au New-Jersey. Ce n’était pas rare mais elle se souvenait avoir regardée par la fenêtre les flocons tomber sur le sol de la terrasse. Elle les comptait pour éviter de penser aux coups que je lui donnais. On pourrait me demander tellement de choses sur cette période mais je n’en ai aucuns souvenirs. Je ne peux me rappeler de mes premières années là-bas qu’à travers des photos et des vidéos. Allongée dans ce lit d’hôtel, je serrais tout contre moi ce pot de glace que j’avais dans la main. Je mettais play à cette vidéo. Je voyais une petite blonde heureuse et pétillante. Son papa et sa maman étaient là, ils soufflaient une bougie de plus sur ce gâteau à la fraise. A l’époque, j’adorais la fraise. Je souriais doucement en voyant les beaux cheveux de maman. Des cheveux blonds comme le blé tout comme les miens. Je sentais cette boule dans le ventre. Appelez ça les remords. « Maïs, souffles la bougie ! », disait papa alors que je fêtais mes deux ans. Entendre sa voix me donnait des palpitations dans le cœur. Je les avais tellement tourmentés. Parfois, je ne les avais même pas respectés. Je me sentais mal à ce souvenir assez amer que j’avais de la façon dont je les traitais. Je ne pouvais pas oublier ce soir ou j’étais partie de la maison simplement par ce qu’ils avaient refusés que je sorte. J’avais fait le mur le jour avant et en pleine semaine. « J’aurais tellement aimée ne même pas avoir de parents ! », avais-je hurlée alors que j’étais juste jeune, idiote et rebelle. C’était sorti tout seul et je m’en mordais les doigts presque aussitôt pourtant je n’avais même pas été capable de leur dire. Non, je n’en avais pas été capable. Ce n’était même pas vrai. J’avais vu la déception sur le regard de mon père et cette main que maman avant portée à sa bouche alors que ses yeux commençaient à s’humidifier. Je croyais que cela ne pouvait pas être pire. J’avais réellement crue que je ne pourrais jamais leur faire autant de mal mais bon. Les choses furent différentes. J’arrêtais de trop y penser pour me concentrer sur l’anniversaire de mes deux ans. C’était un peu avant que nous quittions cette ville pour partir à Pasadena. Cette vidéo me rappelait tellement de choses. Tellement. Elle ne me quittait jamais car je la regardais pour me souvenir de cette époque où j’étais leur petite princesse, si gentille, si sage. Pourquoi étais-je devenue une terreur ? Dans le fond, c’est la vie et ce sont ces choses qui nous rendent toujours tellement merveilleux, tellement beaux. L’être humain et ses facettes mais également ses surprises aussi étranges que rocambolesque. Ces surprises, ces changements à tout âge vous retournent le cerveau pour en faire de la confiture. On peut devenir con tout comme devenir plus intelligent encore. J’étais devenue idiote, simplement conduite par cette impression que mon monde était tellement beau et qu’ils devaient l’aimer aussi mais je voulais juste profiter de ma jeunesse. Je voulais juste être libre. Je voulais être sur le fauteuil passager de Lysa et tendre les bras une fois la capote ouverte. Je voulais me mettre debout et sentir le vent dans mes cheveux. Je voulais être libre. Je ne voulais pas que mes parents contrôlent ma vie, je voulais l’aimer. Je voulais juste… Nous n’étions pas riches, nous n’étions pas pauvre non plus. Papa gérait les comptes tous les samedis pour que nous ne dépassions jamais notre budget et maman mettait quant à elle de côté pour mes études mais le méritais-je ? Je me demandais par moment pourquoi ils faisaient tellement d’efforts pour moi. J’avais beau être une plaie avec eux mais ils m’aimaient quand même. Le lendemain de ma crise, ils m’aimaient toujours. C’est donc ça l’amour ? Je les aimais, oui mais je n’arrivais pas à le montrer. J’arrivais à lui montrer, lui. Et qui est lui ? Je souriais doucement en y pensant. Je laissais la vidéo tourner tout en me levant du canapé. Je prenais cette photo entre mes doigts, un souvenir, un sourire. Nous étions jeunes mais c’était l’une des choses que j’avais gardée avec moi. Cette époque où je n’avais pas encore fait ce test de grossesse. Cette époque où j’étais juste cette petite fille qui avait été dans sa vie depuis tellement d’années. Présent près de moi autant que mon doudou pouvait l’être. Todd avait été bien plus qu’un premier amour à mes yeux mais il était la seule personne que j’arrivais à aimer en ayant la sensation que je le faisais bien. Pourquoi parler du passé ? Cela n’en est qu’une infime partie. Cela faisait tout exactement 4 heures que j’étais à Pasadena. Une semaine de congé, voilà ce que je m’étais accordée. Je voulais tous les voir, je voulais me replonger dans ma vie. Je savais que je faisais une erreur, une terrible erreur mais j’en ressentais le besoin. Et je n'avais que 48 heures pour le faire. ▬ chapter twoShe'll lie and steal and cheat, and beg you from her knees Make you think she means it this time. She'll tear a hole in you the one you can't repair But she still love her she don't really care16 septembre 2014, la voiture garée et les lunettes sur mes yeux alors que mes cheveux blonds retombaient sur mes épaules, je le regardais. Il me semblait tellement grand depuis la dernière fois. La blague, il n’avait même pas encore la vue nette et faisait moins de 50 centimètres. Nathanael, ce garçon de bientôt 17 ans. Je ne connaissais que son prénom. C’est tellement absurde, non ? Je le regardais entrer au lycée. Déjà ? C’était assez impressionnant d’être à Pasadena et le voir. Je cherchais ce brin de ressemblance avec moi, avec sa maman. Je me souvenais encore de ce jour où j’avais posé le regard sur mon fils. J’avais regardé ce bébé qui dormait dans son lit à côté du lit de ses parents. Je regardais Todd lui aussi endormi et je m’étais juste mise à larmes. J’étais effrayée. Ce baby blues n’aidait pas réellement. Je savais que c’était mal mais j’y pensais. Je me souviens de cette pensée déclencheuse. Cette peur de ne pas y arriver. Cette peur de ne pas les rendre heureux. Je ne me sentais tellement pas prête. Je ne me sentais pas maman, non. Pourtant je l’aimais. J’aimais ce bébé et j’aimais Todd. Oh oui, je les aimais mais peut-être les aimais-je un peu trop ? Mes lunettes alors que je contemplais les cheveux bruns de mon fils tout comme ceux de son père. Je ne voyais pas son visage assez que pour me faire une idée mais rien que le voir de loin me donnait ses douces larmes aux yeux. Cette larme coulait le long de ma joue alors je reposais le regard en direction du rétroviseur. J’inspirais profondément. Je sentais cette rage contre moi-même qui augmentait et me consumait à petit feu. Je reprenais la route en entendant la cloche du lycée et retirant mes lunettes. Il fallait que je quitte cette ville, il fallait que je la quitte. Il fallait que je m’en aille. Il fallait que je reparte là où cela ne faisait pas réellement mal. Là où la culpabilité ne se faisait pas ressentir. Pourquoi étais-je venue ? Pourquoi me torturer. Qu’importe, il ne se passait pas un jour depuis mon départ ou je n’avais pas juste envie de revenir. Je savais que c’était une erreur et je n’avais pas une once de courage. Je roulais sans vraiment m’en rendre compte vers chez mes parents, ma maison ou du moins celle qui avait bercée mon enfance. Je regardais cet arbre dont j’étais tombée avant de me blesser la cuisse. Je passais la main sur celle-ci, cette cicatrice encore présente. Je me souvenais encore du cri affolé de maman à la vie de ma chute. Elle avait accourue vers moi. Je voulais juste monter, je voulais juste faire ces bêtises pour apprendre de mes erreurs. Apprendre de mes erreurs, c’est un drôle d’idée, non ? J’inspirais profondément en fermant les yeux. Ils étaient là. Ils avaient tellement vieillis. Ils semblaient tellement bien. Papa marchait avec une canne. C’était surprenant. Les voir heureux me faisait tellement de bien mais du mal en ce moment. Pensent-ils à moi ? Je n’en avais aucunes idées. Je ne voulais même pas y penser. Je soupirais doucement en sortant de ma voiture. Non ? Allais-je avoir le courage ? Je n’en avais aucunes idées. Je les regardais en m’adossant contre la porte de ma décapotable. Maman se préparait un thé. Je souriais, je voulais tellement approcher juste pour en sentir le parfum. J’osais. J’approchais. J’osais, oui. Les quelques pas qui me séparèrent de cette maison, d’eux. Je montais silencieusement les marches du porche et je les regardais, inerte… courageuse mais surtout incapable de dire un mot. Papa me regardait de ses yeux verts tandis que maman semblait réellement choquée de me voir. « Bonjour maman, bonjour papa ! », disais-je simplement de cette voix peureuse, fébrile tout comme un enfant qui a peur de se faire engueuler. C’est alors que je les voyais sourire que je me mettais à faire de même avant de laisser les émotions m’envahir. Sensible, c’était ce que j’étais et peut-être un peu trop. Je ne savais même plus pourquoi j’avais peur. C’est vrai qu’ils me pardonnent toujours tout et même le lendemain. J’approchais et j’allais me mettre entre eux à leur invitation. Je discutais avec eux. Je leur parlais de tout et de rien mais surtout de ce que j’étais devenue. Je n’entendais pas la rancœur dans leur voix mais je pouvais percevoir leur culpabilité aussi. Ils s’en voulaient du jour où ils m’avaient lâché quand je leur avais annoncée être enceinte. Et je rentrais à l’hôtel. Je préparais mes bagages. Je connaissais le propriétaire et j’avais pris soin de donner un faux nom pour la réservation. J’étais venue au nom de ma secrétaire. Futée ? Un peu trop mais j’étais effrayée à l’idée de le croiser. J’étais effrayée, littéralement. Je n’avais même pas tentée de le voir car je savais que cela serait encore plus difficile. Cela aurait été difficile. Je n’avais même pas idée de la façon dont j’aurais pu réagir. J’avais beaucoup imaginée ce moment en 17 ans. Je l’avais vu positivement et négativement. J’avais fait des millions de films de nos retrouvailles mais dans le fond, je ne voulais pas réellement vivre ce moment. Je savais que je ne tiendrais pas une seule seconde sans avoir envie d’aller le voir et de juste laisser tomber toutes mes envies de fuir mais je n’en avais pas le courage. En 48 heures, je l’avais évité. Je l’avais tout simplement évité et c’est à la sortie de l’hôtel que je le voyais. Je le regardais de loin, je le regardais. Il avait tellement réussi. Il avait son hôtel et… je n’étais pas là pour partager cette vie avec lui car j’avais été idiote. Serions-nous toujours en couple si je n’étais pas partie ? Je n’en savais rien. Avant de tomber enceinte… c’était tellement récent et pourtant je n’avais pas eue peur en l’avenir mais j’avais eu peur de ne pas pouvoir assumer cet avenir. La peur est une chose horrible qui vous consume. Elle vous brule et vous fais faire des erreurs. Et je suis rentrée ! Tout simplement rentrée. ▬ chapter treeIt's better to feel pain than nothing at all, The opposite of love's indifference. So pay attention now i'm standing on your porch screamin out And i won't leave until you come downstairsJ’avais retrouvé ma vie. Depuis 17 ans, je n’étais pas restée assise sur une chaise à ressentir la douleur. J’avais terminé mes études et obtenue mon diplôme. J’étais gynécologue et ceci depuis une bonne dizaine d’années. J’adorais mon métier car cela me permettait dans un sens de me sentir moins mal d’avoir abandonnée mon bébé. Je mettais des bébés au monde, je regardais le bonheur des mamans qui les serrait dans les bras. Peut-être que cela me m’aidait pas dans le fond mais il veut mieux avoir mal que de ne rien ressentir du tout. Parfois je posais la main sur mon ventre et je tentais de me souvenir de ce que cela faisait. J’avais aimé cette période et pourtant ? C’était surtout le seul moment de ma vie ou je m’étais sentie adulte et pourtant il n’était pas adulte de partir. Je regardais ces gens autour de moi. Ils semblaient me connaitre et pourtant ils ignoraient tout de ma petite escapade. Ils ignoraient tout de moi et de mon passé sauf les choses que je m’autorisais à dire. Je me sentais égarée depuis mon retour. Je n’étais pas restée longtemps pourtant depuis… je le regrettais. Je n’avais pas vécue ses 17 années facilement. J’avais eu une période ou l’alcool était une bonne échappatoire. Je n’étais pas alcoolique mais j’aimais un peu trop faire la fête. C’est le jour des 11 ans de Nathanael que j’avais un peu déraillée. La vie était facile pourtant quand on avait une bouteille de whisky. C’était fort et j’avais beau être une femme, j’adorais ça. J’avais vidée celle-ci tout comme l’on remplit une voiture d’essence. Je n’avais pas oubliée une goutte et les secondes non plus. J’étais saoule. Totalement. Pourquoi avais-je pris le volant ? Je voulais aller à Pasadena pourtant j’ai juste atteint l’autoroute que je perdais conscience. J’avais beau emboutir un camion-citerne mais tout c’était bien passé. Il n’y avait pas eu de choc trop gros que pour déclencher un incendie ou qu’importe. Les pneus de ce camion avait surtout amorti et je ne roulais pas assez vite d’après les policiers mais ? Je me suis réveillée pâteuse. J’avais fait ce que le docteur appelait : un coma éthylique. Dans le fond, c’était surtout le choc et la perte de conscience qui m’avait littéralement coupée du monde. Bing Bang Boom. J’étais partie au pays des personnes qui ne veulent plus toucher à l’alcool. Rentrer chez moi m’avait traversé l’esprit à ce moment-là mais je manquais clairement de courage pour prendre les devants. En avais-je maintenant ? Je n’en savais rien. J’avais gardée brièvement des contacts avec mes parents. Je les appelais une fois par semaine. Cela devait faire 3 mois que j’étais rentrée de mon weekend et pourtant… je n’arrivais pas à oublier l’envie d’y retourner ur toujours. Je ressentais le besoin de connaitre cet enfant. Je ressentais le besoin de faire partie de sa vie mais je ressentais surtout le besoin d’affronter mais peur et le retrouver. 17 ans à se sentir vide.17 ans à se demander s’ils pensent à nous. 17 ans sans réponses tout simplement parce que la peur vous habite. « Je ne sais pas si j’aurais le courage, papa ! », avais-je dis à mon père… « Tu es une Wilson, inspires et affrontes ta peur ! », avait-il dit comme un coach de vie et j’en avais rigolée. « Tu es plus forte que ça ! », disait-il au final. J’inspirais en lui souhaitant aussitôt une bonne journée et c’est en fin de soirée que je portais ma demande pour être mutée à l’hôpital de Pasadena. Cela avait pris un bon mois… mais j’y arrivais. J’étais là, dans cette ville. Par peur d’être rejetée, j’avais repris une chambre à l’hôtel. J’aurais clairement pue aller vivre chez mes parents mais à 34 ans ? C’est un peu étrange. Je n’avais pas été dans son hôtel. Non, trop risqué. Ce n’était pas pour une nuit. J’étais là depuis deux mois. J’étais à Pasadena. J’avais des nouveaux clients et j’avais petit à petit retrouvés mes amis. J’avais retrouvé un semblant de vie mais il fallait encore que je les retrouve et ça demandait bien plus de courage. Je voulais connaitre mon fils mais je me sentais tellement honteuse. Un peu trop. Je le regardais de loin tout comme il y a 6 mois. Je n’osais pas. |
Dernière édition par Maïwenn E. Wilson le Mar 24 Mar - 14:50, édité 6 fois |
| | | Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Lun 23 Mar - 16:28 | | | Muahahahah j'aime te faire craquer ! en même temps jazz c'est ta faute et celle d'Alice Tu vas bien t'amuser avec mon gogo :siffle alors , je veux d'abord le panda , puis la pizza puis le nounours et le calin aprés Re- re -re -re -re -re -re bienvenue re - re -re -re -re -re -re bienvenue |
| | | Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Lun 23 Mar - 16:31 | | | Le panda c'est pour moi d'abord T'es faible mais bon tu rends mon petit chou heureux REEEEEE |
| | | Todd L. Pilliwickle et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! i kiss better than i cook ♥
| mot doux de Todd L. Pilliwickle ► un Lun 23 Mar - 16:34 | | | |
| | | Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Lun 23 Mar - 16:39 | | | Jazz : non c'est ta faute et puis celle de Todd aussi, c'était un crime de me mettre ce scénario sous le nez il disait : prends-moi, prends-moi ! Malika : onh oui, je vais le rendre heureux et maybe lui en faire voir de toutes les couleurs Todd, ouiiiii, tu as une arc-en-ciel en plus, un biscuits, un ananas, du chocolat (belge car c'est meilleur), des fraises et même que le chocolat et les fraises tu peux les manger ensemble et puis je me mettrais en bikini quand tu veux ! Hop là Puis je vais tenter de te faire rêver avec une fiche trop canon ! Merci à tous les trois |
| | | Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Lun 23 Mar - 16:44 | | | Euh euh ! Ouai, normal tu as caché son scénario (a) Puis nooooon j'ai juste appuyé sur là où ça faisait mal en disant qu'on risquait de te le prendre |
| | | Todd L. Pilliwickle et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! i kiss better than i cook ♥
| mot doux de Todd L. Pilliwickle ► un Lun 23 Mar - 16:52 | | | |
| | | Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Lun 23 Mar - 16:56 | | | je te filerais la recette, je te jure mais c'est mon petit secret ! J'ai hâte de la faire ! Jazz : t'es vilaine |
| | | Todd L. Pilliwickle et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! i kiss better than i cook ♥
| mot doux de Todd L. Pilliwickle ► un Lun 23 Mar - 16:58 | | | j'ai hâte de voir ça aussi tu es bien intrigante |
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| mot doux de Contenu sponsorisé ► un | | | |
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