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mot doux de Invité ► un Ven 6 Mar - 10:30


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Ft. Willow E. McKenna
J'étais à mon atelier, comme chaque jour que Dieu fait depuis un an. Bien sûr, je compte même les jours fériés, et les dimanches. L'avantage de n'avoir aucun point d'attache, c'est qu'on ne manque à personne. On est même pas obligé de rester à table à chaque repas, car personne ne nous y attends. Bon ça provoque une sensation de solitude, je l'accorde à quiconque le dirait, mais ça ne me gêne pas. Peut-être un peu trop calme parfois... Je pense que je peux pallier à ça avec l'arrivée d'un chien.

Bref, un client, qui avait déposé un chevrolet silverado de 2014 pour une vidange, venait de repartir avec, entièrement satisfait du service rendu. Je commençais à me faire un nom. Je décidais de passer un coup de chiffons sur mes clefs, tout en songeant sérieusement à recruter un apprenti. Et si le feeling passe bien, et qu'il est bon, je pourrai sans doute l'engager après son diplôme. Je regarde l'allée, vide, je m'étais accordé un moment de repos en faisant exprès de ne pas prendre de client, je fais ça, souvent les après-midi. ça me permet d'intervenir sur les urgences. Pour l'instant, rien à signalé. J'en profite pour m'appuyer contre le montant de la porte coulissante, et m'allumer une clope.

Mon regard se perd dans le vide, jusqu'à ce qu'une agression sonore me parvient du bout de la rue. Un moteur de voiture, pour sûr, mais alors, impossible d'en déterminer le modèle, tant le son est difforme. A distance, je constate un pot d'échappement percé, une arrivée d'air obstrué, et en prime une vieille huile. ça je le reconnais à l'odeur. Je peux dire qu'officiellement, j'ai flairé le client qui arrivait.

Je continue à fumer en attendant que la voiture vienne se garer dans la cour de l'atelier. Je vois une jeune femme -jolie au passage- en descendre. Je me redresse, me décollant de mon montant de porte, et je m'avance vers elle après avoir écrasé ma cigarette finis. Et j'engage la conversation. En bon auto-entrepreneur, je me dois de respecter la clientèle potentielle.

_Bonjour mademoiselle, on dirait bien que vous avez besoin de mes services, je suis à votre entière disposition! Que puis-je faire pour vous?

Je lui demandais ce dont officiellement elle avait besoin même si je savais pertinemment que je devais changer le pot, ou au moins le ressouder. En prime une vidange. Pour l'arrivée d'air, une vérification du filtre à air devrait être suffisant. Tout ça c'est un peu trop technique, je lui épargne ces détails dans la discussion.


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mot doux de Invité ► un Dim 8 Mar - 20:08
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Je n’y connais rien en voitures. Je serai même incapable de vous donner le modèle exact de la mienne. Bien qu’à proprement parler, je n’ai jamais eu de véhicule à moi. Celui que je conduis tous les matins pour amener ma fille à l’école appartenait à mon mari. Lui donner un âge est impossible, et je ne compte plus le nombre de choses qui laissent à désirer chez elle. Mais Peter y tenait, et moi aussi depuis qu’il nous a quitté. C’est sentimental, que voulez-vous, c’est moi. Je n’ai pas changé de parfum depuis douze ans.
Ce matin il fait beau et j’ai le cœur léger. Au volant de ladite voiture, j’écoute ma fille Primrose qui babille à l’arrière. Nous sommes arrêtées à un feu lorsque je me rends compte qu’un autre bruit se mêle à sa petite voix, qui vient du moteur, ou qu’en sais-je, de la voiture en tout cas. Je me mords nerveusement la lèvre. Si je refuse de m’en débarrasser, je ne compte pas l’argent pour les réparations. Hors de question qu’un disfonctionnement provoque un accident. Hors de question qu’il nous arrive quelque chose, à Prim ou à moi, dans cette voiture. J’ai toujours en tête l’accident de ma mère qui m’a laissée orpheline.
Ma vie est assez triste. Je n’ai pas connu mon père, ma mère s’est tuée en voiture quand j’avais dix-sept ans, mon mari est mort deux mois avant la naissance de Prim. J’ai eu mes périodes sombres, certes, mais je me suis relevée. Pas toute seule. Cela fait six mois à présent que nous avons emménagées à Pasadena pour prendre un nouveau départ, et nous nous débrouillons pas trop mal.
« Ça fait du bruit maman. » « Oui ma puce. Il faut faire réparer la voiture. »
Après avoir déposé Prim, je m’engage sur une autre route que celle de l’appartement, sûre de trouver un garagiste dans cette partie de la ville. Heureusement que je commence tard ce matin.
Je repère l’enseigne au premier coup d’œil. C’est la première fois que j’ai une panne depuis mon arrivée, alors je décide de laisser le hasard faire et d’y entrer. Un homme, d’une trentaine d’années, fume appuyé contre un mur. Je me gare et sors ; il jette sa cigarette et s’approche de moi.
«Bonjour mademoiselle, on dirait bien que vous avez besoin de mes services, je suis à votre entière disposition! Que puis-je faire pour vous? »
Je souris. Cela fait bien longtemps que personne ne m’a appelé « mademoiselle »… Un peu intimidée tout de même, je le regarde :
« Bonjour… J’ai un souci avec ma voiture, elle fait un drôle de bruit et il y a une odeur… »
Je sens alors le poids de mon ignorance. Totalement inutile. Ce bruit est tellement « drôle » que s’il ne t’a pas entendu arriver, tu n’as plus rien à faire ici Will…
« Pourriez-vous jeter un coup d’œil ? »
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mot doux de Invité ► un Lun 9 Mar - 18:52


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Ft. Willow E. McKenna

_Hum, je vois... pas de souci, avancez la dans l'atelier, je vais voir ce que je peux faire. Je peux pas dire encore précisémment combien de temps ni quel prix cela vous coûtera, mais par chance, votre voiture est assez répandue. Je devrais avoir des pièces en stock.

Je lui souris et me recule, le temps qu'elle avance la voiture dans l'atelier. Une fois fait, et qu'elle descend, je m'approche du capot que j'ouvre. Je regarde le moteur. la batterie suinte l'acide, le joint de culasse semble fuir. Pour le pot, je pense qu'une soudure pourrait dépanner, mais je dois en avoir pour ce modèle. J'ouvre les plastiques du filtre à air. Ce dernier est sale, mais pas foutu. Au moins ça d'économiser. Je jette un coup d’œil à l'habitacle et m'approche de ce dernier pour regarder les kilomètres. Je constate qu'elle a une enfant. Je regarde un instant la jeune femme du coin de l’œil et sort de la voiture. Je m'approche de cette dernière et lui dit

_J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise est que cela va me prendre tout au plus une heure. La bonne est que pour la moitié des pièces, j'en ai de récupération. Le pot, et la batterie, j'en ai récupéré pas plus tard qu'hier. Le filtre à air à juste besoin d'un nettoyage. Mais, le joint de culasse est foutu. J'en ai bien un, mais je n'ai pas d'autres choix que de vous le facturer plein pot.

Je baisse un instant les yeux puis la regarde de nouveau. Je sais à quel point il est dur d'élever un enfant par les temps qui courent. En prime, à en juger par l'état de sa voiture, elle doit être mère célibataire. Je suppose que joindre les deux bouts ne doit pas toujours être évident. Je réfléchis un instant et lui dit

_Je pense qu'au vues des kilomètres, et selon l'entretien de votre dernier véhicule noté sur une affiche sur le moteur, il vaudrait le coup de faire la vidange. Ici, on a une politique. Pour chaque vidange effectué, la réparation suivante est à moitié prix. Et ce comprenant le prix de la pièce. Je veux bien vous déchargé de la somme de main d'oeuvre, et les pièces de secondes mains, je ne peux rien en faire de toute façon. En gros, cela vous coûterait une vidange et la moitié du prix du joint de culasse.

Je lui souris. Bon ok, je la trouvais mignonne et c'est peut-être ça qui me motivais à flinguer mes honoraires. Mais je dois avouer qu'aider une mère de famille me semblait tout autant important.

_C'est à vous de voir ce que l'on fait, mais la vidange en prime risque de repousser la fin des "travaux" à une heure et demi.


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mot doux de Invité ► un Mar 10 Mar - 21:05
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Le garagiste me demande d’avancer la voiture. Je lui souris et m’empresse de remonter en sautillant. Décidément, c’est vraiment un bruit inquiétant. Une fois dans l’atelier, je descends et le laisse examiner le moteur. De là où je suis, impossible de voir à sa figure si c’est important ou pas. Je calcule à toute vitesse mentalement mon budget du mois. Une infirmière ne gagne pas des milles – j’aurai du faire avocate. L’idée de moi au tribunal me donne envie de rire, mais je me retiens pour ne pas passer pour une folle. Lorsque le garagiste reviens vers moi, je tente de philosopher. Tant pis, on mangera des pâtes, Prim aime ça de toute manière.
Il m’explique qu’il y a un souci avec le « pot », la batterie, le filtre à air et le joint de culasse. Je fronce les sourcils en me concentrant sur ses explications, mais enfin je retiens le gros : il y en a pour une heure. Bon. Il a l’air de s’y connaître, il m’a dit qu’il avait des pièces de rechange, je ne travaille qu’en fin de matinée et la voiture en a vraiment besoin. J’ai le temps. Je souris et dis d’une voix douce :
« Je ne savais pas qu’elle était en si mauvais état… écoutez, je vous fais confiance sur ce qu’il y a à faire. J’ai du temps. Si vous arriviez à la remettre d’aplomb ça serait formidable. »
J’observe alors pour la première fois mon garagiste. C’est un bel homme, j’avoue, il ne doit pas être beaucoup plus vieux que moi. Peut-être la trentaine.
L’âge qu’avait Peter, qu’il aura toujours.
Je détourne les yeux tandis qu’il m’explique le coût des réparations. Il faudrait sans doute que je m’instruise sur le sujet, parce que même avec ma bonne volonté, je n’y comprends pas grand-chose. En tous cas ça m’a l’air honnête, et même, très rentable. Je crois me souvenir que le garagiste de Portland avait une toute autre politique.
« Je pense que la vidange ne serait pas de trop, le dernier entretien date un peu. Comme je vous l’ai dit, j’ai du temps devant moi, je veux juste qu’elle marche comme il faut. Et vos tarifs m’ont l’air très avantageux. »
Oui, tant que la voiture est de nouveau opérationnelle ça me va, et le devis allégé est vraiment un plus. J’y tiens vraiment, et puis je serai incapable de m’en trouver une autre à un prix abordable. Vivre à deux sur un seul salaire n’est pas toujours évident. J’ignore s’il agit ainsi avec tous ses clients mais ce garagiste me fait vraiment une fleur. En une heure et demi, en plus… ce n’est pas grand-chose mais un problème se pose.
« Par contre, j’habite assez loin et je n’ai pas d’autre moyen de déplacement… est-ce qu’il me serait possible de rester ici le temps des réparations ? »
Il doit bien y avoir une chaise dans ce garage ? Je n’ai vraiment pas envie de me faire la route jusque chez moi à pieds et revenir ensuite. Je sais me faire discrète...
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mot doux de Invité ► un Mer 11 Mar - 10:44


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Ft. Willow E. McKenna

_Croyez moi, elle pas en si mauvais état que ça, j'ai vu pire, mais c'est vrai qu'elle n'est pas en grande forme.

Alors que je lui parlais, je me tenais face à elle. Je la regardais dans les yeux. Je ne pouvais m'empêcher de lui faire un geste, par pur bonté et peut-être aussi pour tenter de la charmer un petit peu, inconsciemment. A sa remarque suivant, j'acquiese. Et elle me demande si elle peut rester ici. Je cherche du regard un endroit où elle puisse s'installer en attendant. Je devrais vraiment aménager un bureau, qui servirait de "salle d'attente".

_Je ferai au plus vite, même s'il y a du boulot sur votre voiture. En attendant vous pouvez vous installer là haut. Je désigne du doigt une banquette arrière de Chevrolet Impala 1967. Je l'ai démontée hier sur une vieille voiture, je compte la rénover pour en faire un petit canapé dans mon garage personnel. Ne vous en faites pas, je l'ai nettoyé aussitôt. Et comme ça vous pourrez assister aux réparations.

Je souris et m'approche de l'établi. J'avance mon poste radio, animant mes sessions de réparations. Cela mettra un peu d'ambiance au coup de clef à molette, et ce ne sera que plus sympathique pour elle. Forcément, dans le lecteur CD, un album de AC/DC. J'adore le bon vieux rock. Je mets toutefois la musique à un volume convenable.

Je prends ma planche à roulette, me servant à me glisser tout la voiture, et je me glisse sous cette dernière, avec les outils nécessaires pour démonter le pot. Je le retire et l'installe sur le plan de travail. Je regarde les trous dans ce dernier et grimace. Je sort deux paires de lunettes de soudeurs de mon tiroir, dont une encore sous emballage. Je m'approche de la jolie demoiselle et lui tends le paquet neuf.

_Je vous conseille de mettre ceci, sinon les arcs de soudures pourraient vous griller la rétine.

Je lui souris et tandis que je la vois mettre les lunettes, lui donnant un charme, style steampunk, j'enfile les mienne de même. J'imagine que je dois avoir une tête bizarre avec ça. Je pense qu'un brin de causette pourrait nous faire tous deux du bien. J'engage donc la conversation tout en préparant mon poste à souder.

_C'est une belle journée pour tomber en panne, c'est agréable, en tout cas, de travailler sur votre voiture avec tout ce soleil qui inonde la cour. Mais au fait, si je puis me permettre, vous travaillez dans quoi?

Je m'y prenais peut-être mal, j'avoues. Je suis beaucoup plus doué pour réparer des motos et des voitures, que pour discuter avec des êtres vivants. Et puis j'essayais principalement de camoufler ma timidité par une certaine assurance. J'ai rarement l'habitude de travailler sous les yeux d'une aussi jolie jeune femme.


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mot doux de Invité ► un Mer 11 Mar - 21:06
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Lorsque je lui demande si je peux rester pendant les réparations, le garagiste me montre une banquette de voiture, m’expliquant ses projets de bricolage. J’adore l’idée de transformer une banquette de voiture en canapé. Rien ne se perd, rien ne se créer, tout se transforme. La récupération, c’est chouette, ludique et économique. Il me rassure au passage sur sa propreté. Je lui souris, pour signifier que cela m’importe peu. Mon jean n’est pas de première jeunesse. Je le remercie et grimpe sur la banquette.
Il se dirige vers  l’établi et allume un poste de radio. Lorsque les premières notes me parviennent, je me mets à marquer la mesure du bout des doigts. J’adore la musique, tous les styles de musique. Bon, j’ai un peu de mal avec le rap, mais j’aime beaucoup le rock. Ce fond sonore est un riche idée, qui nous permet de ne pas être gênés par un grand silence. Je ne sais pas trop quoi faire, je balance légèrement des pieds. Généralement j’ai un livre sur moi mais j’ai abandonné Anna Karenina sur ma table de chevet. Et s’il y a bien une catégorie de gens qui m’horripilent, ce sont ceux qui passent le temps à taper comme des fous sur leurs portables. Alors je balance des pieds en regardant le garagiste travailler de loin, avec l’envie de chantonner gaiement. J’essaie de tendre le cou pour l’observer sous ma voiture ; ça doit être la première fois que je vois une réparation. Il revient vers moi et me tend un emballage. Je l’ouvre et découvre des lunettes de soudeur.
« Je vous conseille de mettre ceci, sinon les arcs de soudures pourraient vous griller la rétine. »
Je murmure un « merci » et les chausse. Lorsque je relève la tête, je lui adresse un grand sourire amusé. Je dois avoir une drôle de tête avec ces lunettes, mais si c’est pour ma vue… Je me sens un peu maladroite en spectatrice muette, comme si je ne devais pas être là. Je me sens inutile en réalité. Si certaines femmes seraient gênées de se trouver seules avec un homme, c’est loin d’être mon cas. Avec mon métier, j’ai l’habitude, et puis j’aime le contact avec les autres. Ce monsieur est vraiment gentil en plus. D’ailleurs, il entame la conversation en lançant une remarque sur le beau temps. Avec un franc sourire je lui réponds :
« Oh oui ! Après l’hiver c’est vraiment agréable et pour vous ça doit l’être doublement de travailler dehors… Pour moi, je suis toujours en intérieur, je suis infirmière. »
C’est vrai, c’est une des seules choses que je regrette dans mon métier. Après, avec le domicile, je suis souvent en déplacement donc je profite un peu de l’extérieur. Je cherche autre chose à dire et la première chose qui me vient est :
« Excusez-moi mais cela fait longtemps que votre garage est ouvert Mr... ? »
Je ne sais pas si ma question est bien placée, mais continuer à appeler l’homme en face de moi « le garagiste » dans mes pensées est un peu gênant. J’aime mieux mettre des noms que des qualificatifs sur les visages. À mon arrivée à Pasadena j’ai fait le tour des commerçants de ma rue pour me présenter.
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mot doux de Invité ► un Jeu 12 Mar - 16:13


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Ft. Willow E. McKenna

Tandis que je soudais, et suite à son commentaire sur l'hiver, j'acquiésais. C'est vrai qu'après ce froid, un peu d’ensoleillement est une véritable récompense. Puis elle me demande depuis combien de temps ce garage est ouvert, en tiquant sur "Mr...?" J'arrête de souder et place mes lunettes sur le front et la regarde.

_Dean Jarhead Blaze, à votre service, et vous êtes mademoiselle..? Sinon ce garage est ouvert depuis un peu plus d'un an, maintenant. J'ai acheté cette maison et fais construire l'atelier à peine arrivé dans cette ville. Je tenais à vivre ici, le climat me parait meilleur que dans le Dakota du Sud. Et tout m'y semble si simple.

J'accompagne cette phrase avec un large sourire. Je regarde le pot. Il est satisfaisant. Je pense qu'il peut encore durer quelques années comme ça, à moins qu'elle ne roule sur une pierre de quelques tonnes. Je retire mes lunettes et lui dit

_C'est tout bon, vous pouvez retirer vos lunettes et découvrir vos jolis yeux! J'en ai finis avec la soudure!

Je la regarde, m'assurant qu'elle les retire et approche de l'arrière de la voiture. Je me glisse de nouveau en dessous et m'attelle à remonter le pot. Je ne peux m'empêcher de lui jeter un petit coup d’œil de temps en temps. Je veille au confort de la clientèle. Surtout quand la clientèle est une charmante jeune femme. Une fois ma tâche finis sous la voiture, je m'extirpe de cet endroit et je vais vers l'avant.

_J'ai cru voir que vous aviez une enfant, il ou elle à quel âge? Si ce n'est pas indiscret bien sûr. Je peux juste assurer que la voiture de quelqu'un en dis long sur la personne.

Cette remarque était accompagné d'un sourire et d'un petit signe de tête vers le siège enfant. J'aimais intéressée aux gens qui venaient par ici. Elle était loin d'être posée de façon malsaine. Pendant ce temps, j'ouvris le capot et m'attelle à démonter la batterie, que je retire avec précaution à cause de l'acide, ainsi qu'à démonter le joint de culasse. J'en profite pour repasser en dessous et commencer à vidanger l'huile moteur. Je sors un joint de culasse neuf, ainsi que les pièces nécessaires à la vidange. Je ramène une batterie d'occasion encore en bon état de l'arrière boutique. Je teste cette dernière, qui est encore bonne. Je remplace le joint de culasse et commence la vidange.

_Vous savez, ce garage est une chance en or, pour un gars comme moi. Se poser, s'établir dans un petit coin de paradis, reprendre une vie à zéro, loin de tout ce que j'ai connu auparavant, ça me permet de refaire peau neuve. Je le chéri presque autant que ma moto, la Dyna qui est dans le coin là haut.

Je désigne d'un signe de tête mon Harley Davidson. Je ne sais pas pourquoi je disais tout cela, mais je me sentais en confiance en compagnie de la jeune femme. Et parler de moi me permettrait sûrement d'en savoir plus sur elle.


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mot doux de Invité ► un Jeu 12 Mar - 21:17
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Il me regarde et se nomme, tout simplement. Il répond à ma question en précisant que son garage est ouvert depuis près de un an, et j’en déduis qu’il est comme moi arrivé depuis peu. Il me demande mon nom bien entendu, je le regarde dans les yeux en souriant.
« Willow McKenna. Enchantée. »
Pour moi qui n’ai quitté le Maine que pour venir ici, pris que rarement des vacances et jamais voyagé, le Dakota n’évoque rien, sinon une vague image du Missouri et du mont Rushmore. Je m’exclame :
« Vous avez vécu en Dakota ! Excusez-moi… on m’a dit que c’est un très bel état… »
Je me sens légèrement rougir. Je suis plutôt conventionnelle, alors m’écrier ainsi n’est pas mon genre. Qu’est-ce qui m’a pris ? Pour faire oublier ma gaffe, je poursuis très vite :
« Je viens du Maine, voyez-vous, c’est assez rural, mais il paraît que le Dakota aussi ? »
J’espère que la discussion ne poussera pas excessivement loin dans la comparaison des deux états – j’ai toujours été assez mauvaise en géographie. Comme il retire ses lunettes et m’autorise à faire de même, je les ôte, en secouant légèrement ma tignasse rousse. Il se glisse sous la voiture et je continue à le regarder de ma place, ne comprenant pas exactement ce qu’il fait mais qu’elle importance ? Je suis bien ici, il fait beau, la voiture va être réparée et il est très sympathique. Lorsqu’il ressort, il me demande si j’ai un enfant, il a dû voir le siège auto à l’arrière. Penser à Prim me fait tout de suite sourire.
« Pas du tout ! J’ai une petite fille, elle vient d’avoir trois ans. Si je peux me permettre, vous avez des enfants ? »
Il continue à travailler, et moi à battre la mesure du bout des doigts. Ce qui me surprend à moitié, c’est ce qu’il me dit après. Ça me touche. J’aime quand les gens s’ouvrent à moi de cette manière. C’est une marque de confiance, alors j’écoute. J’écoute, parfois je parle. J’essaie de trouver les bons mots, d’aider si je le peux. J’aime aider. C’est sûrement pour cela que je suis devenue infirmière. J’aime l’Humain et je veux aider. Sans doute aussi parce qu’on m’a aidé aussi ainsi. Je pense qu’aucune confidence n’est faite au hasard, même si ce ne sont que des phrases au sens mystérieux. Qui ne signifient réellement quelque chose que pour celui qui les prononce. Chaque mot a alors une signification particulière, une importance capitale. Mais je ne cherche pas à décoder.
Je l’écoute. Il me désigne d’un signe de la tête une Harley Davidson dans un coin. J’ai beau ne rien y connaître, je trouve qu’elle a beaucoup de classe. Je comprends qu’on puisse y tenir à ce point. Je regarde le ciel si bleu.
« Je vous comprends… je suis venue ici pour les mêmes raisons. C’est l’endroit idéal pour se reconstruire. Il y a des coins comme ça, je ne sais pas pourquoi, quand on arrive, on sait tout de suite que ce n’est pas la dernière fois qu’on y viens. C’est comme si c’était écrit par avance. »
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mot doux de Invité ► un Ven 13 Mar - 10:34


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Je l'écoutais parlais tout en me concentrant sur ma mécanique après avoir retiré mes lunettes, tandis que nous parlions de nos Etats respectifs, je surenchéris

_Vous savez, le Dakota n'était qu'un pied à terre. J'ai déjà traversé le Maine d'ailleurs, quelques fois. Mais je suis originaire de Deadwood, bien que je sois né à Sturgis. Le Pays des Cow-boys et autres débauches. Je dois avouer que le prestige de la ruée vers l'or est bien délavé. En 1876 ma petite ville comptait 4000 habitant. maintenant je crois qu'ils sont 1 300 à tout casser. Heureusement que ma moto m'a permis de m'échapper de ce trou à rat.

Je lui souriais toujours autant, voir un visage aussi radieux en face de soit, ne peut que provoquer le sourire. Ma réparation s'achevant, et le sujet des enfants lancés, elle me retourne la question. Je me sens assez gêné et rougis légèrement.

_Non, je n'en ai pas, et plus le temps passe, moins je pense à en avoir. Quand on a toujours eu l'habitude d'être un loup solitaire, même au sein d'une meute, c'est pas tout le temps évident.

Une fois le joint de culasse changé, je m’attelle à démonter le filtre à air, à essence, à pollen et à huile pour les remplacer un par un. Bien sûr après avoir retiré les déchets dans le compartiment du filtre à air. Je repasse sous la voiture, retirant la vieille huile, et refermant l'évacuation d'huile. Je me redresse et m'entaille légèrement la main sur le rebord tranchant du pare-choc. Je grimace légèrement voyant le sang couler et remarque que ce dernier a dû frotté sur un trottoir. J’attrape un chiffon et l'enroule autour de ma main, tandis que nous parlions tout simplement de nous. Je m’attelle a redresser son pare-choc et le revisser au châssis.

_Je ne veux pas être envahissant dans mon discours, mais, qu'est-ce-qui vous a poussé à venir ici? Enfin... Vous reconstruire? Si je puis me permettre, vous êtes une si belle femme, ça m'étonne que vous soyez venue seule ..?

J'étais peut-être allé un peu loin dans mon discours, après tout je ne savais rien de la vie des gens, mais elle ne portait pas d'alliance, et sa voiture était en si piteux état que ça m'étonnerai qu'un homme l'attende tous les soirs chez elle. J'étais assez gêné d'avoir parlé ainsi. Elle pourrait très mal le prendre, et m'en vouloir à mort. Je m'en voulais, et à peine redresser du dessous de la voiture, je baissais la tête, en guise de gêne. Avant qu'elle ne puisse répondre, sûrement en train de réfléchir à ce qu'elle allait dire, ou en train de bouillonner après le mécanos, je reprends

_Excusez moi, c'est pas mes affaires. Je comprends tout à fait que vous ne voulez pas répondre à ce genre de questions.

Je grimace légèrement, en sentant un petit peu la douleur dans la main. C'est une coupure superficielle, mais en mécanique, ce qui fait le plus mal ne sont pas les gros accidents. C'est en général les petits bobos de ce genre assez gênants pour continuer. Le pansement rapide, pour éviter de mettre du sang partout, était imbibé de ce dernier.


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mot doux de Invité ► un Ven 13 Mar - 20:59
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Je l'écoute attentivement me décrire son État natal. J'essaie de me le représenter mentalement, et lâche un petit rire lorsqu'il évoque les cow-boys. J'aime bien les vieux westerns, mais je doute que cela ressemble vraiment aux décors de films. Ayant moi-même un profond amour pour le Maine qui demeure malgré mon départ, je m'étonne qu'il en parle de manière si péjorative.
« Vous n'avez pas l'air d'aimer beaucoup l'endroit où vous êtes né... »
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, et je n'attends pas vraiment de réponse. Peut-être a-t-il une bonne raison pour ne pas l'aimer, ou alors ça ne lui plaît pas, point barre. Ce ne sont pas mes affaires.
Nous parlons des enfants et je lui demande s'il en a. Sa réponse me gêne horriblement. Certes, je ne pouvais pas le savoir, mais je m'en veux de lui avoir fait dire ces mots. Il a l'air... je ne trouve pas le mot. Il y a comme une pointe de regret dans sa voix, ou de résignation peut-être ? Consciente d'avoir fait une gaffe, ne sachant que dire, je me tais. Je m'imagine lui dire ce que je pense, à savoir que la vie est une suite de surprises, que tout vient en son heure. Que rien n'est jamais comme on l'avait prévu, que souvent ce n'est pas plus mal. Il est jeune, la vie est longue. Mais qu'il y a tellement d'enfants dans le monde qui naissent sans être désirés et qui, au final, vivront une enfance cauchemardesque, que s'il l'ont n'en veux pas, mieux vaut ne pas essayer. Je ne connais pas sa situation personnelle, mais ce sont mes convictions.
Heureusement, la conversation n'est pas coupée pour autant. Nous parlons de la ville, l'endroit rêvé pour entamer une nouvelle existence pour nous deux a priori. Il se dirige vers le pare-choc de ma voiture. Il me prend de court par la suite. Je baisse les yeux, rougis sûrement. Réaction idiote sans doute. Il s'excuse et je l'arrête. Je ne lui en veux absolument pas, il m'a même fait un joli compliment au passage, ça m'a juste surprise. J'ai l'habitude avec mes patients - les dames en particulier adorent papoter. Et puis pour une fois j'ai envie de parler, on m'écoute, j'ai envie de me confier et de faire confiance à mon interlocuteur.
« Non, non... ce n'est juste pas très joyeux. Mon... mon mari est décédé, il y a trois ans. Après ça, tout ce qui me faisait tenir c'était ma fille, et puis petit à petit on m'a montré que la vie pouvait continuer, que c'était beau après tout. C'est bon de vivre. Je ne pouvais pas rester à Portland, ça me rappelait trop de souvenir, alors je suis venue ici. »
J'essaie un tout petit sourire, et c'est là que je vois qu'il saigne. Je me lève précipitamment et c'est l'infirmière, de retour, qui parle :
« Vous vous êtes blessé ? Je peux vous aider ? »
Je ne sais pas avec quoi il a l'air de s'être coupé, mais je sais qu'une voiture est sale et qu'une plaie s'infecte si elle n'est pas nettoyée. Et qui dit infection dit problèmes par la suite...
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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