Grillé en pleine bêtise [Feat Cordélia S. O'Brady -6 ans plus tard]
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mot doux de Invité ► un Ven 9 Mai - 14:33
Grillé en pleine bêtise

Je sortais du bus qui m'emmenait juste en face de l'école. Décidément aujourd'hui, je n'avais aucune envie d'aller en cour. Non mais commencer dès huit heures par une heure de math ce n'est franchement pas motivant surtout quand votre prof' est une vraie peau de vache. J'étais bon en maths, là n'est pas le problème, mais franchement des chiffres dès le matin ... Quels sadiques ceux qui ont crées nos emplois du temps. Je rejoignais mes amis, j'avais douze ans et déjà beaucoup d'amis, d'un coté, ce sont les mêmes depuis ma venue à Pasadena il y a six ans maintenant. Je me rappelle encore nous étions revenus dans la ville natale de mon père et la mienne au passage pour qu'il puisse retrouver Cordélia. Cela ne me posait pas de problème à l'époque et ne m'en pose pas maintenant non plus, Cordélia est facile à vivre et puis maintenant elle fait entièrement partie de la vie de mon père et donc de la mienne. J'avais aussi retrouvé ma mère donc dans le fond, c'était bien.  

Je saluais mes amis rapidement, nous discutions devant l'établissement, nous parlions de tout et de rien quand l'un de nous indiqua qu'il avait une motivation égale à zéro pour aller en cour. Nous acquiescions tous et de fil en aiguille, l'idée de faire l'école buissonnière arriva ! C'est vrai qu'une petite journée tranquille ne nous ferait pas de mal et puis vu que j'étais très peu absent mon père ne serait pas au courant. Mon père et moi avions gardé une relation très proche, bien que des conflits apparaissaient de temps à autre entre nous, à propos de l'école justement.
Mon père n'était pas à cheval sur les règles, mais voulait que je passe mes notes avant tout et se montrait parfois dur sur le plan scolaire. Heureusement, une petite dispute de temps à autre ne dégradait pas une relation pour autant, je restais plus proche de mon père que lui l'était vis-à-vis de Grand-père Truc.

De huit heures à dix heures, nous avions été au Victory parc, car les magasins ne sont pas ouverts. Nous nous amusions et le temps passait vite, vers dix heures, nous avions un petit creux et nous nous décidions d'aller au Hastings Ranch Shopping Center, je n'avais pas reçu de messages de mes parents, je soupçonnai donc qu'il n'était pas au courant et j'espérais m'en tirer sans problème. C'est sans compter sur Cordélia qui n'était pas très loin.

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mot doux de Invité ► un Sam 10 Mai - 14:06
Quand j’étais petite, on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je ne savais jamais quoi répondre. Non, je changeais d’avis tout le temps. Je m’imaginais mannequin au début, puis après maîtresse d’école, pompier aussi. J’étais même passé par une phase de chanteuse dans un groupe de rock. Et au final ? J’étais aujourd’hui danseuse. Enfin, professeur de danse. Si on m’avait dit ça quelque année plutôt je ne l’aurais pas crue et pourtant… J’étais quand même là. Maintenant six ans que j’étais à Pasadena, j’avais fait mes marques dans la ville. C’était même peu dire… Je connaissais chaque rue comme ma poche. J’étais aussi toujours avec le magnifique Caleb malgré les obstacles qui s’étaient mis tout au long de notre chemin. Heureuse, oui je l’étais, je n’avais vraiment pas à me plaindre. Reed faisait parti de ma vie lui aussi. Comment faire autrement ? J’étais avec son père depuis si longtemps… Il était devenu mon beau-fils… Ouais… Encore un truc qui m’aurait fait flipper quelques années auparavant. On s’entendait assez bien, même si c’était parfois tendu entre son père et lui, je restais toujours neutre affin de ne pas me disputer avec l’un d’eux. C’était étrange de voir le blondinet grandir. Bah quoi ? Sur nous, le changement ne se voyait pas tellement, de moins, pas encore, mais lui… C’était une véritable métamorphose…Non ça ne me rajeunissait pas du tout… Bref, je me levais en ce jour tout à fait banal.
La corvée  la plus chiante à faire venait de s’imposer à moi.  Je devais faire les  courses, c’était  mon jour de repos pour une fois. Et je me retrouvais à devoir arpenter  les rayons pour trouver tous  les aliments, produits ou petites choses inscrites sur ma liste. En tout cas, pour le moment, j’étais surtout entrain de flâner sur le canapé  alors que j’étais pourtant prête à sortir  de chez moi pour rejoindre ma voiture et m’activer un peu. Mais, la motivation n’était pas là… Cette méchante ne voulait pas venir… J’avais horreur de faire les courses, mis à part le shopping, bien sûr, j’étais une femme. Seulement, on n’allait pas pouvoir survivre avec des plats à emporter, du moins, sans prendre un tas de kilos. Je devais y aller… Je fixais  l’écran de la télévision qui diffusait encore sur cette fameuse chaîne un téléfilm  que j’avais déjà-vu une centaine de fois. J’aurais pu zapper et rester jusqu’au soir sur calée sur le canapé,  mais ma conscience était là. Elle aussi elle était méchante et me disait de me bouger les fesses. Ce que je finis par faire, à contrecœur quand même.
Je m’étais garée  sur le parking et allait rejoindre le centre commercial pour commencer mes courses. Il y avait un monde fou comme toujours à  croire qu’on se décidait tous d’aller au Hastings Ranch Shopping Center le même jour à la même heure.  C’était dingue. Je m’enfonçais dans la foule alors que je marchais d’un pas rapide, je n’aimais pas les courses et par conséquent j’essayai d’être la plus efficace possible, dire que j’allais aller vite n’était pas le bon mot car je ne voulais pas oublier quelques choses d’important.  Je me promenais dans le rayon des céréales prenant deux paquets avant de rejoindre les boissons.  Il nous fallait de l’eau, du jus d’orange aussi… Tout un tas de choses. Je remplissais mon chariot avant de laisser mon regard glisser sur… Reed.  Que faisait-il là ? Il n’était pas censé être en cours ? il n’était que dix heure, il ne pouvait pas déjà avoir fini. Je m’avançais vers lui de façon à ce qu’il ne me voie pas. Non, je n’étais pas sadique, je voulais juste lui faire un peu peur. Arrivant par l’arrière, je posais ma main sur son épaule. « Salut ! Qu’est-ce que tu fais là ? »
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mot doux de Invité ► un Sam 10 Mai - 17:24
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Ce genre de coïncidence qui dit qu'il y avait une chance sur pleins de millions que deux personnes se rencontrent ou que telle ou telle action se produise et que les personnes conclues en mettant cela sur le hasard, la chance ou la malchance, c'est du gros pipeau. Parce que dans ce cas, le hasard et la chance étaient tous les deux contre moi. Pour commencer, il y avait un monde fou, une centaine de personnes, car le magasin était quand même grand. Toutes ses personnes et seulement quelque un qu'il ne fallait absolument pas que je croise.

Nous venions d'acheter nos paquets de gâteaux, en général l'un de nous payait et les autres payaient une autre fois, on n'avait jamais le problème-là. Il ne nous restait plus qu'à aller à la caisse, mais c'était sans compter sur Cordélia, ma belle-mère qui avait choisir le même magasin et la même heure pour faire les courses. J'ai d'ailleurs failli faire un arrêt cardiaque lorsque celle-ci m'approcha par-derrière et posa sa main sur mon épaule. « Salut ! Qu'est-ce que tu fais là ? » Oh my god, mais qu'est-ce que j'allais bien pouvoir lui dire, le tout était de commencer gentiment " Oh Cordy... Coucou". Mes amis qui l'avaient vu savaient qu'il valait mieux me laisser, non pas pour m'abandonner, mais surtout pour ne pas en rajouter une couche, je les laissais donc partir pendant que je regardais Cordélia. J'avais un gros problème, je ne savais pas mentir, bien sûr pour des petites bêtises j'y arrivais mais quand ça devenait grave.. aie aie aie je me faisais repérer comme un gros bouton sur le nez car je me mettais à rougir et à trifouiller mes cheveux et ma voix devenait basse. Malgré tout, je tentais ma chance en étant presque sûr que Cordy me grillerait, ce n'est pas comme sil ça faisait six ans qu'on vivait ensemble et qu'elle me connaissait un minimum "Je... Euh, je n'ai pas cours alors on en a profité pour faire un tour ici". Et merde, je venais de me tuer tout seul, on n'a pas le droit de sortir pour une heure et pour deux heures Cordy savait qu'on ne trainerait pas vers ici, mais que l'on aurait été chez l'un ou l'autre, je croisais intérieurement les doigts attendant une quelconque réaction de sa part.

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mot doux de Invité ► un Sam 10 Mai - 21:13
Le hasard est une chose étrange, des plus surprenante, incompréhensible, qui expliquerait que les choses se passent comme ça, sans raison. Il y en a qui dise que le hasard n’existe pas, qu’il s’agît en fait du destin, une route qui serait déjà toute tracée et qu’on ne pourrait que suivre, comme si notre avenir était déjà défini, écrit dans la pierre. Il y en a qui pense que quelqu’un tire les ficelles, quelque part, au-dessus nos têtes peut-être ? Et il y a ceux qui agissent ou qui pensent agir seuls, par choix, par volonté ou n’importe quoi d’autre en rapport avec eux-mêmes. Qui a raison ? Ça… Même les plus grands chercheurs au monde ne peuvent pas prédire l’avenir, personne ne peut savoir de quoi demain sera fait, ni expliquer le pourquoi du comment de ce qui arrivera pourtant, ça arrivera bel et bien, qu’on le veuille ou non. Il en est de même avec le passé, il est arrivé sans que l’on sache pourquoi ni comment, pourtant il s’est bien produit. Si j’avais choisi à droite plutôt qu’à gauche, un matin, aurais-je rencontré Caleb ? Serais-je là entrain de faire des courses pour trois ? Me serais-je finalement levée de mon canapé ou pas ? Je me le demandais, mais dans un sens, je m’en fichais un peu. J’étais concentrée sur mes courses et rien que sur celle-ci. Je ne devais pas perdre mon objectif de vue, je ne devais rien oublier et rien acheter en plus non plus. Oui je devais même résister face au magnifique gâteau au chocolat que j’avais aperçu en arrivant. Je détestais faire ça, mais je n’avais pas le choix. J’avais, en quelque sorte, des responsabilités par rapport à notre régime alimentaire. J’étais dans l’incapacité de nous nourrir de vulgaires plats tout prêts ou de pizzas livrées à domicile. Je devais entretenir notre ligne. Tu parles ! Pourquoi c’était à moi de m’en charger, d’abords ? À oui… Parce que c’était le rôle d’une gentille femme. Et bien, y a quelquefois comme celle-ci où j’aurais préféré être un homme. Mais parfois seulement car j’aimais, plus que tout, la vie que j’avais avec mon amoureux et son fils depuis six ans. En parlant de son fils… Je l’aperçus dans un rayon du supermarché alors que je rêvais plus ou moins. Je ne comprenais pas du tout ce qu’il faisait là. M’étais-je trompé ? On était bien vendredi ? Il avait bien cours. Non ? Je n’avais quand même pas vieilli au point de développer la maladie d’Alzheimer… Pas encore… Du moins, je l’espérais car sinon, c’était vraiment grave. J’arrêtais de me faire des films et m’approchais de lui. Et oui… Par derrière… Pas de pensé tordue là-dedans, je cherchais seulement à le surprendre. Ce n’était pas tous les jours que je le surprenais entrain de sécher les cours, heureusement d’ailleurs, j’avais bien le droit de marquer le coup en lui offrant un petit coup de frayeur. Ce n’était pas méchant de ma part, mais juste… Drôle. Avec un peu de chance, il retiendrait peut-être la leçon plus facilement. Sinon, on était dans le caca, car ce n’était que le début… Il n’avait que douze ans et déjà il ne voulait plus aller à l’école… Je posais donc ma main sur son épaule, lui demandant ce qu’il faisait là. Comme il l’aurait fait en temps normal, il me salua. Je regardais ensuite ses amis partir… Soupçonneuse, je les suivis des yeux un moment avant de les reposer sur le blondinet, attendant des explications. Le pauvre, il rougissait déjà bien avant d’avoir ouvert la bouche. Mon détecteur de mensonge, comme j’aimais l’appeler, sonna l’alarme… Qu’est-ce qu’il allait me sortir comme excuse bidon ? Personnellement, je ne savais jamais quoi répondre à ma mère quand j’étais jeune et que j’étais à sa place. J’inventais toujours un truc qui ne tenait absolument pas la route et je me faisais engueuler à chaque fois. Je l’écoutais, même si il était déjà grillé d’avance. « Tu n’as pas cours ? Et pourquoi ? » Demandais-je l’aire de rien. Je faisais comme si je le croyais pour voir jusqu’où il allait aller avant de me lâcher la vérité. « Tu veux venir avec moi ? Je termine les courses et je rentre. » Je me remis à avancer en espérant qu’il me suivait. Il avait plutôt intérêt. Je jetais un coup d’œil à ma fameuse liste… Il me fallait encore… De la farine ! Ce que j’allais bien pourvoir faire avec ? Aucune idée, mais puisque c’était écrit… « Si tu parviens à trouver la farine en moins de cinq minutes et qu’on n’a pas trop d’attente à la caisse, je ne dirais rien à ton père. » Moi ? Une bonne belle-mère ? Mais oui !
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mot doux de Invité ► un Sam 10 Mai - 22:37
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Ce moment énervant lorsque l'on voit une personne que l'on n'a absolument pas envie de voir, c'est drôle, c'est les personnes que l'on croise le plus. En général, il s'agit de nos ennemis, des personnes que l'on apprécie peu et moi en l'occurrence cette personne était Cordélia. Je l'aimais, le problème n'est pas là, mais je n'avais franchement pas envie de la voir maintenant, la seule fois où je sèche quoi. Enfin, c'était la vie de Reed, une vie remplie de petite contrariété du genre. En plus, elle m'avait fait la peur de ma vie, ce qui ne m'étonnait d'ailleurs pas d'elle. Mes amis m'ont laissé, ils savaient surement que je ne reprendrais pas la route avec eux, au fond de moi, je le savais déjà aussi. J'avais tenté de sauver ma peau en sortant un petit mensonge qui aurait pu me sauver la vie. Mais voilà, je ne sais pas mentir et c'est comme ça, mon excuse était bidon et je ne pouvais plus rien faire pour sauver ma peau. « Tu n'as pas cours ? Et pourquoi ? » Ok, j'étais grillé, c'est bon, aussi bien, elle me connaissait et me repérer à 1o kilomètre lorsque je mangeais autant, je la connaissais, si elle m'avait cru, elle n'aurait pas posé de question ou du moins pas cette question. En fait, ma belle-mère est sadique, car elle aime me voir me dépatouiller dans ma galère en rentrant presque dans mon jeu. Autant avouer la vérité tons qu'il en était encore temps, je savais avec l'expérience de ma famille que de toute façon, un mensonge en entraine un autre. "Bon ok, je suis grillé..." Ça s'était fait, presque comme si elle ne m'avait pas écouté, elle me proposa de l'accompagner pour le reste de ses courses et de rentrer, bon, je n'allais pas en rajouter une couche et lui demander de repartir et puis, car m'a cassé mes envies de rébellion, mon père allait me tuer s'il l'apprenait, il ne plaisante pas avec l'école. Je la suivais résigné, l'avenir de mes semaines à venir était entre ses mains, quant à elle, on aurait dit qu'elle semblait avoir oublié mon cas retournant à sa liste, je finissais vraiment par craindre sa sentence, elle semblait y réfléchir.. Vraiment. Lorsque j'arrivais à côté d'elle, elle me fit une proposition intéressante pour moi « Si tu parviens à trouver la farine en moins de cinq minutes et qu'on n'a pas trop d'attente à la caisse, je ne dirais rien à ton père. » Je relevais mes yeux bleus sur elle, avec une sorte de joie et de soulagement. Je connaissais ce magasin comme ma poche, trouver la farine serait un jeu d'enfant, le seul risque était le temps d'attente. " Va déjà à la caisse, je suis là dans un instant, je me suis mis à courir à travers les rayons pour arriver au niveau des pâtes et de tout le tralala, au bout du rayon, je trouvais la farine, je la prenais et me précipitais vers la caisse rejoindre Cordy.
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mot doux de Invité ► un Dim 11 Mai - 0:06
Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. Il était passé tellement vite pour moi… Six… Ce n’était pas une bagatelle, pourtant cela avait filé à une vitesse hallucinante. J’allais me retrouver avec des rides dans une chaise roulante avant d’avoir pu dire : OUF ! Si ça continuait de passer ainsi, j’étais vraiment mal barré… Mais enfin… Pour l’heure j’étais face à un soucis et il était de taille. Je devais faire les courses… Tout le monde doit les faire un jour ou l’autre, on ne peut pas y couper. Seulement, je n’aimais vraiment pas ça. Surtout qu’il y avait du monde, trop de monde. Enfin pas le monde, le globe, tout ça, juste la foule plutôt. Il y avait tellement de gens qu’il était quasiment impossible circuler. J’avais horreur de ça. Je me sentais comme oppressée, comprimée, au milieu d’autant de personnes. Surtout si qu’elles me collaient presque au point de me marcher dessus. À un moment, j’aperçus même un homme reverser sa citronnade dans le décolleter d’une femme. Elle s’était mise à faire des grands gestes en criant que ses nichons n’avaient pas besoin d’être arrosées… Étrange… Très étrange même… Dans tout ce bazar, j’essayais de ne pas perdre ma liste et mon chariot quand tout à coup, je tombais sur Reed. Je ne lui tombais pas littéralement dessus, heureusement, mais je le découvrais entrain de… De sécher les cours ? Mais qui avait inventé cette expression ? Sérieusement, il ou elle avait pioché au hasard un verbe dans le dictionnaire et l’avait placé devant le mot : cours ? En étant sous substances illicites ? Oui… Sûrement… Parce que moi, j’imaginais surtout le blondinet entrain d’étendre ses leçons à l’endroit où l’on disposait le linge pour les faire sécher. Mais je ne devais pas être normale… Non… Du tout. Heureusement, l’originalité ne tue pas, sinon je serais déjà six pieds sous terre depuis très longtemps. Bref, j’allais voir le fils de Caleb et le surpris en arrivant sans qu’il ne me voie. Je lui demandais ensuite ce qu’il faisait là. Ce à quoi il me répondit une excuse totalement idiote, qui ne tenait pas debout du tout. De plus, son comportement le trahissait énormément… Le pauvre… Comment allait-il faire plus tard ? Quand il faudrait qu’il raconte à son père pourquoi il avait découché ? Il allait devoir apprendre à mentir convenablement… Ça risquait d’être dur… Il me faisait presque pitié. Je me secouais… Je ne devais pas être attendrie par lui… Je devais rester forte, agir en belle-mère exemplaire… Tu parles ! J’en étais loin moi aussi… J’adoptais ensuite une tactique de ma propre invention. Oui… Ça m’arrivait d’inventer des trucs… Je rentrais dans son jeu. Faisant comme si je le croyais, je lui demandais pourquoi les cours avaient été annulés. Je voulais voir jusqu’où il allait aller dans son mensonge bidon. Je voulais voir comment il allait s’en sortir alors qu’au fond, je savais pertinemment ce qu’il avait fait. Il fallait qu’il tire des conclusions de cette expérience, soit il allait commencer à mentir convenablement, soit il allait tout le temps dire la vérité. Dans les deux cas, je serais satisfaite. Je n’étais pas une de ses mères tyranniques, quoi que… Ça dépendait du point de vue… J’étais plutôt du genre cool, mais les leçons rentraient quand même dans sa petite tête. Je souris en l’entendant avouer qu’il était grillé. « Grillé ? Je ne vois pas du tout de quoi tu parles… » Je faisais encore l’innocente avant de lui proposer de rester avec moi pour finir les courses avant de rentrer à la maison. J’y gagnais dans cette histoire. J’avais un compagnon dans ma lutte désespérée contre les supermarchés et en plus, il pourrait m’aider à décharger la voiture… Ce n’était pas génial ça ? Enfin pas tellement pour lui, qui n’était pas en cours… Mais comme il n’y serait pas aller même si je ne l’avais pas croisé, c’était juste. Du moins, j’y croyais. Je jetais un coup d’œil à ma liste avant de l’envoyer chercher de la farine. Je crois qu’il n’avait jamais autant aimé la farine qu’à cet instant. Il me regardait de ses yeux bleus tellement mignons comme si je venais de lui sauver la vie… Qui sait ? C’était peut-être le cas… Quand on savait à quel point Caleb trouvait l’école importante… « Ok chef ! » J’écoutais donc Reed en allant à la caisse alors qu’il disparaissait en courant. J’espérais juste qu’il ne me ferait pas un sal coups en repartant dans Pasadena avec ses amis. J’avais tout de même confiance en lui… Il n’était pas comme ça… Je fis la queue, attendant qu’il me rejoigne. Je le vis enfin réapparaître, je souris. « Merci ! » Puis se fut notre tour de passer à la caisse. Heureusement pour lui, l’attente avait été très courte. « T’as de la chance ! Tu le sais ça ? » Ajoutais-je en payant le montant de nos achats. Je remerciais ensuite la vendeuse avant de sortir du supermarché. Je marchais jusqu’à ma voiture. « Pourquoi tu n’as pas voulu aller en cours ?… » Il devait bien avoir une raison particulière quand même…
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mot doux de Invité ► un Dim 11 Mai - 10:26
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Il y a des personnes qui savent mentir, qui mentent toute leur vie. Certain arrive à gérer une double vie en mentant, d'autre cache de terrible secret et bien d'autre encore vive avec le mensonge permanent. Il y a des mensonges pour se sauver la mise, d'autre pour préserver notre entourage et bien d'autre encore pour diverses raisons. Chaque mensonge à une raison, mais un mensonge en entraine un autre et encore un autre devenant une chaine sans fin, un véritable cercle vicieux. Et il y a des gens qui sont incapables de mentir, qui se sentent ronger de l'intérieur par la culpabilité ou tout simplement qui se trahisse avant même d'avoir ouvert la bouche. Je fais partie de cette dernière catégorie.

Cette vérité c'était prouvé au moment ou Cordélia m'avait demandé ce que je faisais ici en sachant clairement que j'avais cours. Dans ce genre de situation imprévu, la réponse que l'on donne et la première chose qui vous passe par la tête et parfois, c'est incohérent et il y a l'attitude aussi qui peut vous trahir Ces deux situations m'accompagnait dans mon mensonges et Cordélia m'avait découvert, elle savait que je lui mentait mais elle rentrait dans mon jeu posant des question. Elle souhaitait me voir m'enfoncer, pourquoi je ne sais pas, surement pour voir jusqu'ou j'irais m'enfoncer. J'avais très bien compris que c'était foutu, j'avouais donc être "grillé" mais dans un élan de cruauté, elle continuait à faire semblant. Elle voulait que le dise clairement, que j'avoue ma faute avec les mots juste, en tirait-elle du plaisir où c'était pour un autre raison. "... J'ai séché" Je soupirais à ma manière comme lorsque je me fais engueuler, mais que l'on ne me lâche que quand je dis ce que la personne veut, à la fois lasser, mais coupable. " T'es cruelle quand même " Je disais cela sur le ton de l'humour, elle était contente car elle venait de recevoir la réponse qu'elle attendant c'est à dire l'exact vérité. J'allais l'accompagner pour le reste des courses et la raccompagné à la maison, à mon avis c'était le meilleur à faire.. Je n'allais pas jouer la provocation au point de rejoindre mes amis à nouveau de toute façon, je n'avais plus l'âme de l'aventurier, je venais de me bruler les ailes. Cordélia fit une sorte de marché avec moi, ma survie contre un paquet de farines et la fin des courses. Ça me paraissait juste, j'avais retrouvé une force que je n'avais pas eue depuis longtemps. Je m'étais précipité en un laps de temps très petit au rayon ou se trouvait la farine, je passais entre les gensm esquivait les chariot de dernière minute. Je me sentais comme dans un film ou une bombe exploserait si je ne la retrouvais pas à temps. Une fois la farine acquise, je devais retourner à la caisse où Cordélia m'attendait. Elle me remercia lorsque je déposais l'objet de ma survie, si elle savait, c'est moi qui devrais la remercier pour cette bonne grâce qu'elle me faisait. Heureusement, nous passâmes vite à la caisse et l'attente avait été courte, j'étais donc sauvé ?  Oui, Cordélia ne me l'aurait pas proposé si elle ne comptait pas s'y tenir. Elle me dit que j'avais de la chance, ça signifiait pour moi une sorte de mission réussie ! "Merci.." Je lui faisais mon petit sourire, le même que je faisais depuis mon plus jeune âge. Lorsque j'étais petit, ce sourire était une véritable arme, mais maintenant que j'avais pris quarante centimètres de plus, ce n'était qu'un simple sourire. Nous marchions alors jusque sa voiture, lorsqu'elle me demanda les raisons de mon envie soudaine de sécher. Je comptais lui répondre franchement " Bah.. Je n'étais pas motivé et vue que j'ai plutôt de bonnes notes, je me suis dit qu'une fois ne détruirait pas ma moyenne". C'est vrai, j'étais un bon élève, j'avais de bonne note dans la plupart des matières mais ma moyenne restait autour du onze-douze car je ne m'investissais pas plus que ça. Mon père avait raison sur ce point, si je travaillais plus j'aurais bien deux points en plus.

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Dernière édition par Reed I. Hemingway le Dim 11 Mai - 14:46, édité 1 fois
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mot doux de Invité ► un Dim 11 Mai - 13:10
Des erreurs, on en fait tous. En général, ça part d’un bon sentiment, on veut garder un secret pour protéger un être cher, ou prendre de la distance par rapport à la personne que l’on est devenue ou tout simplement pour le plaisir. Parfois on ne sait même pas comment on a fait pour en arriver là. Mais il arrive aussi que l’on se rende compte de notre... Erreur juste à temps pour rectifier le tir. Dans tous les cas, les erreurs ne restent jamais sans conséquences, elles nous donnent une leçon que l’on aurait pas retenu sinon. Et avec un peu de chance, on ne retombe pas dans le panneau... C’est ce que j’essayais d’expliquer à Reed. C’était du vécu pour moi. Je voulais lui montrer que ce n’était pas bien de sécher les cours. Ou du moins, que ce n’était pas bien de se faire prendre la main dans le sac. Il en tirerait les conclusions qu’il voulait, mais il en tirerait, c’était le principale. J’étais plutôt fière de moi, je n’avais pas eu à lui crier dessus, ni à m’énerver pour qu’il crache le morceau. J’étais loin d’être en colère, au contraire j’étais assez contente. J’allais dans son sens attendant simplement de voir quand il allait s’arrêter. C’était tellement drôle de la voir essayer de débrouiller… Je ne m’en lassais pas, tellement que je jouais les innocentes jusqu’au bout. Je devais vraiment paraître sadique, mais la vie est comme ça, que voulais-vous. Enfin, j’étais surtout comme ça. C’était surprenant, mais je ne pensais pas retirer autant de satisfaction en jouant mon rôle de belle mère. Je n’en avais jamais eu moi… Ma culture belle-mèrique se limitait à l’histoire de cendrillon… Un conte que me lisait ma nounou quand j’étais petite et le personnage m’avait toujours effrayé. En bref, je ne savais pas comment m’y prendre, mais je pensais m’en sortir assez bien car Reed m’avoua avoir délibérément séché les cours. Il s’enfonçait, encore et encore. Il était déjà au fond du trou et il continuait encore de creuser. Le pauvre… Heureusement pour lui, je n’étais pas son père, je le comprenais. J’haussais les épaules. « Je sais. » J’avais entendu ce que je voulais entendre, c’était génial. Ma mission était réussite ? Enfin… Il me restait toujours la principale, celle qui m’avait conduite au supermarché… Faire les courses… Mais je n’étais plus seule ! Je pouvais vaincre, j’en étais persuadée. Avec l’aide du petit blond, j’allais finir en un rien de temps. Je commençais à avancer alors qu’il lâchait que j’étais cruelle… Je souris. « Merci ! Et tu n’as encore rien vu… Attends de voir ce que te réserve quand tu auras quinze ans ! » En réalité, je ne savais pas du tout ce que j’allais lui faire subir, mais comme tous les adolescents, il allait avoir sa petite crise. Je trouverais bien un plan machiavélique à ce moment-là… J’en étais certaine… Et il devait lui aussi s’en douter. Sans plus, je le lançais dans une nouvelle quête : trouver la farine. Ajoutant aussi que si nous n’avions pas beaucoup d’attente à la caisse, il s’en tirerait sans que je n’en parle à son père. Je trouvais ce marché très intéressant, je savais pertinemment que si c’était moi qui partais à la recherche d’un paquet nous en aurions encore pour une demi-heure et j’en avais vraiment marre de cet endroit. Je savais aussi que rien ne lui ferait plus plaisir que de s’en tirer sans que Caleb ne soit au courant. Oui, parce que son père, il n’était pas comme moi, il ne prenait pas à la légère que son fils sèche l’école. Une fois le blondinet parti, je gagnais les caisses où j’attendis mon tour, attendant aussi qu’il revienne. Même si je le savais incapable de me faire un coup pareil, je l’imaginais repartir avec ses amis en me plantant là. Il était intelligent, il n’était pas capable de faire une chose pareille, c’était un question de survie pour lui. Oui, car je n’étais pas trop gentille, trop bête non plus, si il me faisait il allait découvrir mon côté obscure. Comment celui de la force dans Star Wars… Je m’égarais là… Heureusement, il me rejoignit rapidement, le paquet dans la main. Ouf… J’avais eu un petit coup de flippe. Je ne pus m’empêcher de dire qu’il avait de la chance alors que je payais la note à la caissière. Il me remercia en souriant. J’adorais ce petit sourire… Il me le servait depuis six ans. Chouette ! Il était poli en plus d’être mignon... Il avait tout compris… Je me demandais qui avait bien pu l’éduquer comme ça… Je connaissais la réponse, j’étais d’ailleurs tombé amoureuse de cette personne. Comme quoi, son fils suivait un bon exemple. Je rangeais ensuite mon portefeuille dans mon sac à main avant de repartir avec les courses vers ma voiture cette fois. Là, je lui demandais pourquoi il avait décidé de ne pas aller en cours. Je ne voulais pas le montrer, mais je me faisais quand même un peu de soucis pour lui, peut-être avait-il des problèmes avec l’un de ses professeurs… Oui je ne savais pas trop qui d’autre… Je voulais demander… Juste histoire de savoir. Ce qu’il me dit ensuite me soulagea grandement. C’était juste un petit flemmard. Mais je ne pouvais même pas l’en blâmer, je faisais la même chose pour les mêmes raisons quand j’avais été à sa place. Chut, ça il ne devait pas le savoir. « Ok… Je comprends… Mais ne te repose quand même pas sur tes lauriers. Il faut que tu bosses sérieusement, parce que si tu te relâche maintenant, tu vas en baver après. » Waw ! Je n’avais jamais fait de discours de ce genre à quelqu’un depuis très longtemps. J’étais de nouveau fière de moi. Je lui souris alors que nous arrivions à notre moyen de locomotion. « Tu m’aides à charger la bête ? » Je lui proposais, mais en fait ce n’était pas vraiment une question. J’avais réellement besoin de ses petits muscles car j’avais peut-être un peu abusé… Il avait dans notre chariot de quoi nourrir un régiment… Tant pis ! On allait bien finir par tout manger de toute façon… Une fois le tout dans le coffre, j’allais ranger le caddy, puis nous embarquâmes. À l’intérieur, je réalisais quelque chose… « Ça te dit d’aller manger quelque chose au restaurant… Ou encore mieux : au Mc Do ? J’ai peur de tomber sur Caleb à la maison… Je ne voudrais pas avoir à lui expliquer pourquoi je ne l’ai pas prévenu tout de suite quand je t’ai trouvé entrain de faire l’école buissonnière » Moi ? Avoir peur de me justifier à mon tour… Non, pas du tout.
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mot doux de Invité ► un Dim 11 Mai - 14:42
Grillé en pleine bêtise

« Je sais. » Faute avouée et à moitié pardonnée comme on dit ? Cette réponse brève de sa part signifiait qu'elle avait déjà son idée en tête, elle semblait satisfaite, j'en concluais donc que j'avais bien fait de tout avouer avant de m'enfoncer dans le sable mouvant des mensonges. Je l'accompagnais donc faire les courses, c'est vrai qu'elle n'affectionne pas cette activité, je me rappelle que plus jeune j'adorais l'accompagner pour les faire avec elle, je montais dans le chariot et j'avais l'impression d'être son co-pilote. Sa réponse au fait, que je lui dise qu'elle est cruelle me fit rire, apparemment, je n'avais rien vu et elle me réservait le pire pour mes quinze ans. C'est vrai qu'avec elle, je redoutais le pire pour mes années À venir. J'avais été chercher sa farine et vint le moment de la caisse. Heureusement, il se passa rapidement, finalement la poisse n'était pas entièrement au-dessus de ma tête. En six ans, j'avais changé, mais au fond, j'avais le même caractère, je restais souriant même si je ne faisais plus des câlins à tout le monde à tout bout de champ. Heureusement d'ailleurs, je me voyais mal faire un gros câlin à Cordélia devant tout le monde simplement pour dire merci, pas comme le jour de notre rencontre en tout cas. Nous nous rendions donc à la voiture, je lui avais expliqué la raison de mon envie de sécher par simple flemmardise. Elle semblait soulager, je me demandais pourquoi ? Peut-être avait-elle peur que j'aie des soucis où je ne sais quoi. Elle m'expliqua qu'elle comprenait, mais elle m'expliquait le blabla habituel qui consiste au fait que je ne dois pas rester sur mes acquis et persévérer. C'est ce que j'aimais avec Cordélia, elle essayait de se mettre à ma place et qu'elle me comprenait plutôt bien. Une fois devant la voiture, elle me demandait de l'aider à charger les courses dans la voiture, vous savez, ce genre de question dont la réponse ne vous est pas réellement demandée. Je l'aidais donc à ranger la quantité énorme de nourriture qu'elle avait achetée puis j'allais m'installer dans la voiture. Soudainement elle me proposa d'aller manger au Mc Do car elle ne souhaitait  pas croisé papa. Je me suis mis à sourire, elle n'avait pas l'air d'aimer mentir à mon paternel. "Bien sûr et avec plaisir." Cordélia était vraiment une belle-mère en or, elle allait en quelque sorte me couvrir et en plus, j'allais manger au Mc Do, je savais qu'elle était sympa sur le coup-là, mais que ça ne passerait pas une seconde fois, je devais donc finalement m'estimer heureux que ce soit elle qui m'a trouvé. Le MC Do n'était pas trop loin en voiture ça tombait bien. Nous arrivions finalement puis nous rentrions dans le fast food, et à cette heure ci, il n'y avait personne.
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mot doux de Invité ► un Mer 14 Mai - 18:48
On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Comme si savoir à l’avance pouvait amortir le choc. Mais l’avenir change constamment. L’avenir est le lieu de nos plus grandes peurs, et de nos espoirs les plus fous. Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé. Non, jamais ! Il y a six ans, je ne me serais jamais imaginé là entrain de faire la morale au fils de mon amoureux. Déjà, à cette époque, je ne savais pas s’il allait rester mon amoureux encore longtemps, justement à cause de son fils ou plutôt du fait qu’il m’avait caché son existence pendant un an. Alors en plus me projeter aussi loin avec lui ? Non… Je n’en étais pas capable à l’époque et pourtant… Nous en étions quand même là aujourd’hui. J’étais toujours avec Caleb, il était même mon fiancé. Bon, on, il nous était aussi arrivés plein de superbes aventures et de moins superbes aussi... Mais ça, c’était une autre histoire. Pour le moment, je me contentais de terminer de faire les couses en compagnie de Reed qui ne devrait normalement ne pas être là. Il faisait l’école buissonnière. Tiens… C’était encore une expression digne d’un type sous substances illicites ou avec plusieurs verres dans le nez… Mais en fait, je me fichais que notre langue ne ressemble à rien à cause de type dans ce genre… Enfin… Pas vraiment, mais voilà quoi…Comme tout le monde, je payais la somme de mes achats avant de partir. Je n’étais pas une voleuse ! Non mais oh ! Puis nous quittâmes le supermarché. J’étais contente, j’avais enfin fait les courses ! Nous, nous avions enfin fait les courses… Oui, il m’avait quand même aidé. J’étais soulagée, c’était une bonne chose de faite. Nous marchâmes ensuite jusqu’à la voiture. Elle était un peu loin en fait… C’était dommage d’ailleurs car si nous avions été plus près nous en aurions fini plus vite avec cette corvée et je ne me serais pas senti obligée de sortir cette énième question idiote. Mais il y avait tellement de monde quand j’étais arrivé que je n’avais pas trouvé de place plus près de l’entrée où me garer. Je demandais donc à Reed pourquoi il avait séché. C’était sorti comme ça, naturellement. J’essayais de paraître détachée, mais la réponse m’importait beaucoup. Oui, je me faisais du souci. Comme ma mère quand j’avais son age… Mon dieu… Je devenais comme ma mère ! Ça non plus je ne me le serais jamais imaginé… Non… Ce n’était pas possible… C’était seulement une réaction normale… Tout le monde aurait réagi de la même manière… C’était instinctif. Pas vrai ? Si, j’en étais certaine, enfin… Un peu… Ra... Ce n’est jamais beau de vieillir. Il me répondit qu’il n’était simplement pas motivé. Je poussais un petit soupire discrètement. J’étais soulagée, je n’aurais pas aimé qu’il ai des problèmes de quelconque nature. Seulement, je ne pouvais pas le laisser s’en tirer à si bon compte. Il fallait au moins que je lui fasse un petit discourt sur l’importance de l’école, ce que je fis. Je n’aimais pas tellement lui faire la morale là-dessus car quand j’étais à sa place, j’avais fait la même chose. J’aimais bien sécher les cours avec mes amis, sauf que moi, je ne me faisais jamais prendre parce que ma mère passait son temps a travaillé et mon père… Bah il était inexistant. Enfin, il existait, mais il ne faisait pas partie de ma vie. Je l’ai regretté après… Justement pour les raisons que je lui expliquais car je prenais de plus en plus de retard et qu’à la fin j’avais fini submergée. Il m’avait fallu un moment avant de me remettre au niveau. Certes, ça ne m’avait pas empêché de recommencer de temps en temps, mais beaucoup moins souvent qu’à un moment. J’étais plutôt contente de moi, je pensais le convaincre car je savais à peu près ce qu’il ressentait, je me mettais à sa place. Ce qui me rappelait d’ailleurs de sacrés souvenirs… Je pensais le convaincre. Heureusement, nous arrivâmes enfin à la voiture et là je lui demandais de m’aider à la charger. Ce qu’il fit et en quelques minutes, nous quittions le parking du supermarché. Soudainement, je réalisais… Si nous rentrons ensemble si tôt… Caleb allait se demander ce qui se passait… Enfin, s’il était à la maison… Mais ce n’était pas un risque que j’étais prête à prendre. Je ne voulais pas qu’il me demande pourquoi je ne l’avais pas prévenu quand j’avais trouvé son fils dans un magasin bondé alors qu’il était censé être en cours. Ça me mettrait mal alaise et, ça, je n’aimais pas. De plus, j’avais promis à Reed que son père ne serait pas au courant. J’étais une femme de parole, je faisais tout pour ne pas trahir la confiance du garçon. Je lui proposais donc d’aller manger au Mc Do… Après tout, ce n’était pas une mauvaise idée, nous n’y mangions que très rarement. J’allais mettre mon régime de danseuse de côté. Mouais… Ok, je devais l’avouer, comme toujours. J’essayais de faire des plats assez équilibrer, mais ils ne l’étaient pas systématiquement… Bref. Je conduis jusqu’au fast-food. Une fois sur les lieux, je me garais puis nous entrâmes. Il n’y avait pas grand monde, mais c’était à cause de l’heure. En réalité il était vraiment tôt, je ne m’en étais pas rendu compte… Mais bon… Tant pis ! Arrivant devant la caisse, je demandais : « Qu’est-ce que tu veux ? » S’en suivis un long moment… Oui, celui où c’était à moi de dire ce que je voulais… Comme d’habitude, je ne savais pas quoi choisir. Quand enfin, je me décidais, la serveuse allait perde patiente… Oui, je faisais souvent cet effet-là. Mais je n’y pouvais rien, je ne savais pas. Et ça ne s’arrangeait sûrement pas avec le temps. Avec notre commande dans les mains, je me dirigeais vers une table vide. Ce ne fut pas très compliqué car il y en avait beaucoup de libre. Décidément, ça nous changeait de supermarché. Quand nous fûmes attablé, je rentamais la conversation.  « Alors ? Quoi de neuf ? » Bah quoi ? C’était peut-être bête comme question, mais je ne savais pas quoi dire de mieux. De plus, c’était rare que nous ayons l’occasion de discuter, sans son père surtout. J’entamais doucement le premier truc que j’attrapais sur le plateau. « Tu peux tout me dire tu sais… » What ? Ça sortait de ma bouche ça ? Mais pourquoi !? pourquoi je ressentais tant ce besoin de dire ça ? C’était complètement débile ! « Beurk… J’avais jamais dit ça… » Et ça faisait vraiment étrange… Ça me donnait envi de ma mettre la tête dans un sac tellement c’était cliché.
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