Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Invité ► un Ven 16 Mai - 15:21
Grillé en pleine bêtise
En grandissant, on change, on voit le monde d'une autre façon, mais on ne sait jamais ce qui nous attend, ce qui arrive et malgré n'importe quel âge il y aura toujours des choses qu'on ne comprend pas tout. Aujourd'hui, six ans après j'ai compris des choses sur mon histoire. J'ai compris que Grand-père Truc n'est pas véritablement mon grand-père, car il n'est que le beau-père de mon père, j'ai à peu près compris pourquoi maman m'a abandonné et j'ai aussi compris pourquoi papa ne m'avait parlé de Cordélia qu'un an après. Mais il y a aussi des choses que je ne comprends toujours pas et c'est avec le temps qu'on apprend. Aujourd'hui, j'aurais appris que si je veux sécher, il faut que j'évite les endroits fréquentés par mes parents et en y repensant, c'est une évidence. Les courses les plus intenses de toute mon histoire furent finies et nous étions finalement arrivés à la voiture. J'avais expliqué à Cordélia ma grande flemme vis-à-vis des cours du jour, et même si elle m'a fait une petite morale, elle m'avait compris et c'était l'essentiel. Elle savait que je n'étais pas immature, ce que je faisais une fois, je ne le répèterais pas tous les jours, de un car je savais que je risquais de chuter sur le plan scolaire et de deux car ils finiraient par appeler mon père. Heureusement, j'étais sauvé cette fois-ci ! Arrive le moment de charger la voiture, ce que nous firent rapidement puis nous quittions finalement le supermarché direction la maison enfin, je le pensais. Cordy pensa soudainement que papa serait peut-être à la maison et que lui aussi se douterait que ma présence si tôt était anormal et elle me proposa d'aller au Mc Do finalement. Chouette ça faisait quand même un moment qu'on y était pas allé et qui n'aime pas aller manger dans ce fast-food légendaire ? En peu de temps Cordy se garait sur le parking de celui-ci et nous entrions dedans. Une fois devant la caisse, Cordy me demanda ce que je voulais, je prenais ma commande habituelle "Un menu best-of Mc Chicken , potatoes et coca zéro". C'était toujours le même à vrai dire, depuis que j'ai l'âge de quitter le menu Happy Meal je prenais le même menu. Oui, car même à dix heures du matin un menu était attendu, personne ne va au Mc Do pour se contenter d'un petit burger de rien du tout, c'est tellement triste. Autant que moi, j'ai mes petites habitudes à ne pas contrarié, autant Cordélia mettait un temps monstrueux à choisir ce qu'elle voulait et sincèrement, je ne savais pas comment elle faisait, cela devait être insupportable pour la serveuse. Finalement elle fit son choix. En y réfléchissant, je suis quand même une personne qui aime bien ces petites habitudes, comme les Miel Pops du matin souvent avec papa, je devais vraiment être comme lui sur ce point là. Une fois la commande dans les mains, nous nous dirigions vers une table vide, il y en avait pleins le choix était libre et nous nous installions finalement à côté d'une fenêtre, selon moi, c'est plus agréable de manger à côté de la lumière. Cordélia me demanda alors la question typique de quand on veut savoir quelque chose le "quoi de neuf" ou alors ne savait-elle juste pas quoi dire "Rien de spécial et toi ?". Tout en lui répondant je prenais mes potatoes pour les manger en premières, encore une autre de mes habitudes, je manges toujours les frites avant le burger,encore que pleins de gens le font. Elle me dit que je pouvais tout lui dire , je me doutais donc du sujet dont elle voulait parler , parfois les adultes ne sont pas très discrets ou du moins pas autant qu'elle l'espère, pour se rattraper elle me dit qu'elle n'avait jamais dit ce genre de chose avec un jolie beurk en début de phrase. Je me suis mis à rire doucement et alors que je buvais une gorgée de mon coca zéro, je lui répondais: " et bien pour tout te dire..." Je finissais ma phrase en rougissant, j'avais du mal à parler de sujet personnel du genre mais avec Cordélia c'était quand même simple, elle était jeune y a pas si longtemps. Avec papa c'était facile de parler aussi je ne dis pas mais j'aimais bien parlé à Cordélia, c'était un peu ma confidente. "Je sors avec une fille depuis quelque jours..."
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mot doux de Invité ► un Mer 21 Mai - 20:24
À chaque instant, le cerveau a 14 milliards de neurones qui fusent à la vitesse de 700km/h. On ne contrôle pas la plupart d'entre eux. Quand on a froid : la chair de poule. Quand on est excité : l' adrénaline. Le corps suit naturellement ses impulsions, c'est pourquoi c'est, en partie, si difficile pour nous de contrôler les nôtres. Bien sûr, quelquefois, on a des impulsions qu'on préfère ne pas contrôler, que l'on regrette ensuite. Comme moi, là alors que je décidais d'aller au Mc Do avec Reed. J'avais décidé ça sur le moment, sans vraiment réfléchir. Je savais que si son père apprenait que son fils avait séché les cours et que je ne lui avais pas dit, cela allait être notre fête à tous les deux. Oui, il était assez strict sur l'école le Caleb. Du coup, je préférais éviter le désastre, en lui cachant jusqu'au bout. Bah quoi ? J'avais promis à Reed que s'il m'aidait à trouver la farine son père ne serait pas au courant, je tenais donc ma promesse jusqu'au bout. Je quittais donc le parking du supermarché en direction du fast-food. Je conduisais assez bien. Enfin... Selon moi. Car encore une fois Caleb n'était pas d'accord avec moi, il disait que j'étais un danger public. Le méchant. Mais en même temps je le comprenais, il avait été là quand j'avais révisé pour passer mon permis. Il avait donc été témoin des horreurs que j'avais pu dire et faire aussi... En bref, il conduisait quand nous sortions ensemble, c'était plus sage. Mais pour l'heure nous arrivâmes tous les deux sains et saufs devant l'entrée du restaurant. Si nous pouvions appeler cela un restaurant... Bref, nous entrâmes alors que les lieux étaient presque désert. C'est vrai qu'il était assez tôt, mais je m'en fichais, j'avais faim. C'était effrayant de voir que je pouvais manger n'importe quoi à n'importe quelle heure de la journée tout en gardant une ligne à peu près correcte.... Du moins, c'est ce que je pensais. Arrivant devant les caisses je demandais au blondinet ce qu'il désirait. Il commanda donc un menu. Je souris à la caissière avant de me plonger dans une grande réflexion... Je ne savais pas quoi prendre. Éternelle indécise, je doutais toujours de tout et de rien. Du coup, je mettais une heure à choisir ce que je voulais manger... Et pour finir, je lâchais : « Je vais prendre la même chose, mais avec des frites à la place des potatoes. » Oui, tout ça pour ça. Et alors ? Si ça posait un problème à quelqu'un, il n'avait qu'à venir me le dire. Na ! Une fois la commande dans les mains, nous nous dirigeâmes vers une table vide. Il y en avait plein, ce n'était pas compliqué. Je choisis la première, m'asseyant face à Reed. Le moins que l'on pouvait dire, c'est que je n'étais pas douée pour entamer une conversation, mais alors, pas du tout. Je ne savais jamais quoi dire, si bien que je sortais toujours un truc complètement idiot. Du : quoi de neuf ? C'était débile, cliché et inutile car la plupart des gens répondent toujours : rien. Alors que ce n'est pas forcement vrai. Je ne voulais pas le cacher, je le faisais tout le temps, mais bon... « Rien de spécial, non plus... » Que c'était passionnant tout ça ! J'attendais tout de même la réponse du petit avant d'enchainer, disant qu'il pouvait tout me confier. J'avais vraiment du mal à croire que je venais vraiment de dire ça. C'était tellement... Bateau. C'était même encore plus débile que ma phrase précédente, décidément, je ne faisais aucun progrès...Qu'est-ce qui m'avait pris de sortir ça... Comme si j'avais réellement envies d'entendre la réponse... Enfin... Si, bien sûr que je voulais, j'étais une femme, j'étais curieuse de nature, mais dans un sens... Je redoutais cette conversation. J'essayais de me rattraper en ajoutant un petit : Beurk. mais j'étais définitivement irrécupérable. Comme le disait parfois ma mère, j'étais au fond du trou et je continuais quand même de creuser. Mais bon... Je remplissais mon rôle de belle-mère, c'était le principal. J'attrapais ensuite le petit pot en plastique de sauce qu'ils nous avaient donné et y trempais deux frites. Ça faisait du bien d'avaler quelque chose, cela occupait ma bouche, j'arrêtais de raconter des bêtises comme ça... Je m'emparais ensuite de mon propre coca zéro et le portais à mes lèvres au moment où il décida de me répondre. Je manquais de m'étouffer. Il était tout rouge et pour le coup moi aussi, mais pas pour la même raison. Avalant difficilement ma dernière gorgé, je lui fis un petit sourire. Au moins, il m'en avait parlé, c'était l'essentiel. « Ahah ! Je veux tout savoir ! » Je lui fis un clin d'oeil. « Elle est comment ? Gentille ? Jolie ? » Moi curieuse ? Non... Pas du tout... Enfin.. Un peu... Beaucoup... Passionnément... À la folie... Bref, c'était surtout quand ça le concernait que je voulais tout savoir. « Donc... Eu... Ça se passe bien pour le moment ? Vous vous entendez bien ?» Pourquoi j'hésitais tout à coup ? Parce que je venais soudain de comprendre où ce sujet allait nous conduire et j'avais un peu peur de la suite... Je devais lui apprendre quoi au juste... Lui expliquer quoi faire... ? Haaaaa ! J'étais perdue... Oui, il n'ait que 12ans... Mais une relation amoureuse c'est comment déjà à cet âge ? Merde alors ! Ça remontait à trop longtemps pour que je m'en souvienne....
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mot doux de Invité ► un Jeu 22 Mai - 18:58
Grillé en pleine bêtise
Il y a des époques où toute une génération se trouve coincée entre deux temps, entre deux genres de vie, tant et si bien qu'elle en perd toute spontanéité, toute moralité, toute fraîcheur d'âme. Ma vie à moi, était remplie de spontanéité, qui aurait pu croire que ma mère m'abandonnerait alors que la logique voudrait que nous vivions à trois. Qui aurait cru que nous reviendrons un jour de New-York pour Pasadena. Qui aurait cru que Cordélia vivrait avec nous alors qu'elle n'avait aucune conscience de mon existence à l'époque. Et actuellement qui aurait cru qu'une journée normale de cour à la base finirait en repas au McDo avec ma belle-mère.
Car actuellement, Cordy était en train de se garer sur le parking désert du fast-food. Nous entrions dans le McDo tout aussi désert que son parking. Rapidement, nous dûmes prendre notre commande, ce que moi, je fis rapidement, mais Cordélia... Oh Cordélia pourquoi mets-tu cent ans à choisir ton menu alors que tu finis par prendre presque pareil que moi... Mon père doit avoir du courage au restaurant y a pas à dire. Enfin bref, c'est le plateau à la main que nous rejoignions une table. Je m'installais face à elle, et je prenais ma part du repas que je posais en face de moi. Cordélia ouvrit la conversation avec la légendaire question qui n'avance à rien, je cite le quoi de neuf. Je lui disais que je n'avais rien de spécial de nouveau récemment et je lui retournais la question. Et comme je m'en doutais elle n'avait rien non plus de neuf. Finalement, elle me précisa que je pouvais tout lui dire, comment dire, quand Cordélia voulait aborder ce genre de sujet, on la remarquait à dix kilomètres heures, presque autant qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, discrétion... Zéro ! Je mangeais une potatoes et je buvais avant de lui avouer en rougissant que depuis quelques jours , je sortais avec une fille, ma toute première petite copine. Je la voyais avaler sa gorgée de travers en craignant qu'elle ne le recrache tout par le nez. Ça m'est arrivé une fois et ça fait super mal ! Enfin revenons à notre mouton, Cordélia qui était devenue aussi rouge que moi, pourquoi d'ailleurs, ce n'est pas elle qui devrait être gênée, mais moi, j'avais envie de devenir tout petit et de me cacher sous ma chaise. Finalement, elle me dit vouloir tout savoir en me faisant un clin d'œil, puis elle me posa tout plein de questions sur elle. J'étais rouge, mais j'entreprenais de lui répondre. "Elle s'appelle Sara et elle est dans ma classe, blonde aux yeux bleus comme moi " Je souriais avant de reprendre " Et... Oui je la trouve jolie" Ma voix devenait de plus en plus basse en prononçant cette dernière phrase plus rouge que jamais. Elle reprenait en me demandant si tout allait pour le moment et j'haussais les épaules en lui répondant "Bah oui pour le moment ça va". Je l'observais d'un air suspicieux, elle devenait vraiment étrange, je continuais de manger mes potatoes en lui demandant " T'es sûre que tu vas bien toi ?"
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mot doux de Invité ► un Dim 25 Mai - 14:34
Le changement on n'aime pas ça, ça nous fait peur. Mais on ne peut pas empêcher les choses de changer. Soit on s'adapte, soit on reste en arrière. Ça fait mal de grandir, de changer. Si on vous dit le contraire c'est un mensonge. Mais la vérité c'est que parfois plus les choses changent plus elles restent les mêmes. Et parfois, parfois le changement a du bon, parfois le changement est la clef, le changement est tout... Je regardais Reed, un peu choquée sur le coup. Le moins que l'on pouvait dire c'est que je ne m'y attendais pas du tout. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire. Surtout que je venais presque de m'étouffer avec mon coca zéro. J'avais viré au rouge, de une parce que j'étais gênée, mais c'était surtout, car les bulles c'est bon à la décente mais beaucoup moins à la remontée. Ça faisait mal à la gorge et au nez, si bien que j'avais du mal à respirer. Oui, j'aurais pu y rester tellement j'étais surprise. Dans le bon sens du terme, hein. J'étais contente pour lui et tout, mais il me prenait un peu de cour. Beaucoup même. Lui souriant tout de même, je lui demandais ensuite comment était cette jeune fille. À vrai dire, je me demandais si elle était avec lui au supermarché précédemment, si elle avait elle aussi séché les cours. Si ça se trouve, je l'avais vu tout en ignorant qui elle était, pour lui. J'étais trop curieuse peut-être, mais je m'en fichais, c'était dans mon droit. Après tout j'étais sa belle-mère et comme je lui avais déjà dit, malheureusement ou heureusement d'ailleurs je ne savais pas trop, il pouvait tout me dire. Je voulais tout savoir, de ce que j'en savais c'était la première fille avec laquelle il sortait et c'était très important... Du moins, je le pensais, ou le croyais plutôt. Je ne sais pas du tout quoi faire, c'était la première fois que je me retrouvais face à une telle situation. Je lui demandais aussi comment ça se passait entre eux. Bah quoi ? Que pouvais-je bien dire d'autre ? Je n'en savais rien... Il faudrait peut-être que je passe dans une bibliothèque, un de ces jours pour voir si je trouvais un livre du genre: être belle-mère pour les nuls ou comment aborder la sexualité avec votre enfant. Oui, ça pourrait me servir, car je me demandais vraiment ce que j'allais pourvoir lui dire... Et comment, surtout. J'attrapais une autre frite et la mangeais doucement alors qu'il répondait. En fait, il m'avait un peu coupé dans ce que je faisais avec sa déclaration et j'étais un peu perturbée. Je lui souris en percevant le malaise dans sa voix, au moins, je savais que ce n'était pas facile pour lui non plus. Une blonde aux yeux bleus... Le moins que l'on pouvait dire, c'était qu'ils allaient bien ensemble.Ce qui me fit sourire de plus belle, c'était mignon tout de même. « Oh ! C'est génial ça ! Elle a l'air superbe ! » Et je le croyais, vraiment. Il me dit aussi que pour le moment cela allait bien entre-eux. En même temps je m'y attendais, je ne savais pas trop pourquoi j'avais posé cette question idiote. Il n'y avait as de raison pour que ça ne se passe pas bien... Que j'étais pessimiste parfois ! Il me regardait avec un regard assez suspicieux. Quoi ? J'avais fait quoi ? Je devais lever les mains ? Peau de lapin et la maitresse en maillot de bain sur le toit du magasin aussi ? -sbaff- Pourquoi je me sentais coupable ? Peut-être parce que c'était moi qui avais lancé ce sujet de conversation glissant ? Oui surement... Il me demanda simplement si j'étais sûre que cela allait. « Oui... Oui... » Lâchais-je en arrêtant de jouer avec mes frites, posant le paquet sur la table. J'attrapais mon hamburger en haussant les épaules. Je n'allais quand même pas lui dire ce qui me passait par la tête à ce moment-là. Il avait douze ans ! Devais-je me lancer dans ce discourt si étrange ? Devais-je lui expliquer certaines... Choses ? Rien que d'y penser, j'en avais des frissons. Je ne me souvenais plus exactement ce à quoi ressemblait une relation amoureuse quand on était si jeune. Ça signifiait quoi sortir ensemble à cet âge ? Ça remontait à trop loin pour moi, mais en quoi était-ce différent des prochaines relations qu'il allait avoir ? Justement... Je soupirais, lui posant cette question qui me brulait les lèvres, mais qui était si gênante... « Vous faites quoi quant vous êtes tous les deux ?... Enfin, je veux dire, c'est quoi sortir ensemble quand on a ton âge ? » Mince... Que je me sentais vieille dans ses moments-là ! Je croquais dans mon repas et mâchais doucement avant d'ajouter : « Tu as déjà parlé... Des filles ? Avec ton père ? » Bah quoi ? Ce n'était pas forcément à moi de me taper tout le boulot, non plus.
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mot doux de Invité ► un Mer 28 Mai - 19:35
Grillé en pleine bêtise
L'amour ? On en entend souvent parler, mais cela reste un mystère pour tout le monde, ça l'est encore plus quand on le découvre pour la première fois, je suis bien placé pour en parler, je le vis, simplement sentir sa main contre la mienne, simplement être avec elle, l'amour, c'est si étrange comme sensation.
La situation restait comique, j'étais gêné mais encore plus étrange, c'était Cordélia qui était la plus gênée. Pourtant, je ne lui avais pas avoué que j'étais amoureux d'elle, encore heureux ça aurait bizarre quand même, parce qu'elle a quatorze ans de plus que moi et puis surtout, c'est ma belle-mère et dans mon cœur, c'est comme ma vraie mère, j'avais grandi depuis mes six ans avec elle chez moi. Je sombrais dans mes pensées ne répondant pas tout de suite à Cordy, décidément, j'étais toujours tête en l'air. Finalement, je revenais sur Terre et je me décidais à répondre à Cordélia qui venait de me dire qu'elle devait être jolie, en faite ma réponse fut un simple hochement de tête timide. Je n'avais pas l'habitude de parler de ce genre de sujet avec quelqu'un d'autre, encore moins avec Cordy. Ce n'était pas facile d'avouer pour la première fois qu'on est en couple, mais j'étais content qu'en dehors de mes amis, elle soit la première à le savoir. Mais l'attitude de Cordélia était suspecte, comme si elle avait quelque chose à m'avouer. Ce détail me rappelle le jour où elle a cassé mon bol fétiche superman dans lequel je prenais mes miel pops et qu'elle a pas osé me l'avouer pourtant ce n'était qu'un bol.. Enfin le problème n'est pas là elle avait un truc, mais elle ne voulait pas me l'avouer et ça me perturbait. Je commençais à manger mon burger, mon dieu que c'est bon ce truc. Elle me demanda soudainement ce qu'on faisait quand on était tous les deux et je réfléchissais [color=#ff6600] "Bah, on s'amuse, on se fait des ...Bisous et des calins... Pourquoi ?" Je mangeais à nouveau dans mon burger quand elle me demanda si j'avais déjà parlé des filles avec papa. Bah oui quand j'étais petit mon père m'avait appris que les garçons étaient différent des filles, non sérieusement je savais de quoi elle voulait parler et tentant de garder mon calme pour ne pas être rouge, j'avais douze ans mais le sexe était un sujet précoce chez nous les garçons "Hm... On n'a jamais parlé de ce que tu penses, mais je me débrouille très bien sans " Et voilà, j'étais encore rouge, décidément, j'avais passé tout mon repas à égaler les tomates...
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mot doux de Invité ► un Jeu 29 Mai - 17:43
Les gens se sont-ils déjà demandés quelle trace laisse leurs passages sur terre ? Si une seule vie peut réellement avoir un effet sur le monde, ou si les choses que nous faisons ont une quelconque importance ? En tout cas, j'espérais que le petit discourt que j'avais fait à Reed sur le parking du supermarché allait servir à quelque chose et que je ne me retrouvais pas tout de suite dans cette situation. Oui, j'adorais être sa belle-mère, je l'aimais ce petit. Pas de façon pervers, hein ! Mais je le considérais un peu comme s'il était mon propre fils. Depuis le temps que j'étais avec son père, c'était normal et puis il était tout simplement adorable. Seulement, j'avais du mal avec les grandes conversations. Lui faire la morale ou parler de... De sa relation avec sa première petite amie, ça me gênait. Alors qu'il n'y avait pas forcement de quoi, mais c'était comme ça, je ne pouvais pas m'en empêcher. Je n'avais pas l'habitude de parler de... Je n'arrivais même pas à prononcer ce mot dans ma tête en face de lui ! Alors, engager la conversation là-dessus... Le dire à voix haute ? Je ne pouvais pas... Je laissai ça à Caleb... Je devais avoir un problème, sérieusement. Je me posais des questions parfois, car ce n'était pas normal pour une adulte. Il y a des choses que je n'arrivais pas à dire ou même à penser en fait. Ça se bloquait, ça ne voulait pas sortir. Comme quand il m'arrivait de casser des choses ou d'oublier d'en faire d'autre, je n'osais jamais le dire, alors que ce n'était pas grave... C'était idiot, mais c'était comme ça. Oui, c'était à moi de montrer l'exemple ? Et bien... On était dans de beau drap ! Bref, j'étais quand même contente qu'il me parle.Je continuais donc de lui demander certaines choses en bonne petite curieuse que j'étais. En même temps, ça me permettait de voir si j'étais vraiment obligée d'aborder LE sujet tout de suite ou si ça pouvait attendre... Attendre quoi ? Que je sois prête peut-être ? Enfin je n'en savais rien. Et puis, ce n'était pas pour moi qu'il fallait que je parle de ÇA, mais pour lui. Ce serait égoïste de ma part de ne rien dire alors qu'il en avait besoin ! Enfin... Il n'avait que 12ans, j'avais le temps ou Caleb avait le temps plutôt. Du moins, je n'en étais pas certaine. Je croquais une nouvelle fois dans mon hamburger en attendant sa réponse. En fait, j'étais assez contente de mon choix. Même s'il était tôt, je me régalais et avalais ça comme s'il s'agissait de cacahuète tellement c'était bon. Ça se mangeait même sans faim ces trucs. Mais c'était tellement gras aussi... Stop ! Il ne fallait pas que j'y pense sinon j'allais me sentir coupable et cela allait gâcher mon plaisir. Pourquoi les trucs les plus mauvais pour la santé ou pour mes fesses sont toujours les meilleurs ? Ça... C'était la dure réalité de la vie... Bref, j'avais d'autre chose à méditer que mes problèmes nutritio-existentiel, car le blondinet ajoutait qu'ils se faisaient des bisous et des câlins... Ouais... Je soupirais, un peu soulagée sur le coup. J'avais peur que... Que quoi d'ailleurs ? Qu'ils fassent autre chose ? C'était idiot, ils avaient 12ans ! « Pour savoir... Je suis juste curieuse. » Oui... Pas que ! Mais chut. Je poussais un nouveau soupire, rougissant aussi. Il n'en avait pas besoin de suite ! Génial ! « Ok ! » Bah quoi ? J'étais contente. Je terminais mon burger en lui souriant... « Bon... Bah puisque c'est comme ça... J'arrête de t'embêter avec mes questions ! » J'attrapais mon coca et avalais quelques gorgées avant d'ajouter : « Tu sais, ça me fait bizarre de parler de ça avec toi... Je te vois encore un peu comme le petit blondinet que j'ai rencontré y a six ans... Mais je suis contente que tu te confies un peu à moi. Je sais que ce n'est pas facile d'aborder avec nous... Les vieux... » Je grimaçais doucement en disant ça.
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mot doux de Invité ► un Jeu 29 Mai - 21:18
Grillé en pleine bêtise
Dans la vie, il y a des citations sur presque tout, l'amour, la tristesse, la spontanéité, le hasard, mais y en a-t-il un sur les situations gênantes avec sa belle-mère au McDo ? Non, je ne crois pas pouvoir trouver cela sur le net et c'est fort dommage, car on a tous un jour ou l'autre dans notre vie une conversation gênante avec un membre de notre famille. En ce moment même, c'est ce qui se déroulait pour moi. Je venais d'avouer à Cordélia que j'avais eu ma première relation, pourquoi lui avoir avouer ? Aucune idée, je m'étais dit que je pouvais lui en parler, j'étais loin de me douter qu'elle parte aussi loin dans ses pensées. Je n'ai que douze ans après tout, même si je sais comment on fait les bébés, c'est par pour autant que j'en ai envie... Je suis trop... Jeune et je ne me sens simplement pas près. Et puis pourquoi je devais penser à mes futurs besoins maintenant, j'avais embrassé pour la première fois il y a moins d'une semaine ? Non vraiment Cordy allait loin dans ses idées, mais surtout dans ses inquiétudes maternelles. Je crois que la seule chose de positive dans cette situation qui créait une certaine barrière contre la gêne totale entre nous, c'était nos repas. Chacun de nous s'empressait de mordre dans nos burgers entre chaque enchainement de phrases. Ma belle-mère sans doute un peu trop curieuse me répondit que la cause de toutes ses questions était donc... Sa curiosité. Elle avait d'ailleurs l'air rassurée quand je lui indiquais que je n'avais absolument pas besoin qu'on parle de ça ici et maintenant. Elle me précisait qu'elle me ficherait la paix avec ses questions avant d'ajouter que ça lui faisait bizarre de me parler de ça avec moi, car pour elle, j'étais encore le petit blondinet d'un mètre vingt les bras levés qui faisaient des câlins à tout le monde en riant constamment. C'est vrai que depuis cette époque, j'ai changé, je suis devenue plus calme et un peu plus réservé. J'aimais toujours le sport et le skate et je faisais un peu de musiques de temps à autre bien que ce n'était pas ma plus grande passion pour autant. "Je comprends, crois-moi ça me fait bizarre aussi ce genre de sujet alors qu'avant, c'était des réponses du genre : tu comprendras quand tu seras plus grand..." Je riais doucement avant de boire une gorgée de mon coca qui avait bien baissé avant de reprendre "Dis pas que t'es âgé, c'est pour ça que j'aime bien parler avec toi, t'es pas trop vieille encore, t'as été jeune y a pas si longtemps." La petite pique était volontaire, c'était pour détendre l'atmosphère en finissant doucement mes potatoes. " Mais il faudra bien te faire à l'idée que le petit nain a grandi maintenant !"
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mot doux de Invité ► un Sam 31 Mai - 8:33
Être la belle-mère ordinaire d'un enfant extraordinaire n'est pas une tâche facile, j'avais du mal à savoir quoi faire dans certaines situations. Comme là alors que j'avais peur d'aborder un sujet qui pourtant se révélait inutile aux yeux du garçon. Et tout ce qui nous empêche d'être qui l'on veut c'est la peur. Ce que je voulais, moi, c'était être à la hauteur de ce rôle qui m'était tombé dessus quelques années plus tôt alors que je ne m'y attendais pas du tout. Et j'avais peur d'échouer. C'était bête, idiot et inutile, mais c'était comme ça. Je ne contrôlais pas ces appréhensions que j'avais, malheureusement d'ailleurs. Mais bon... Je m'en sortais tout de même assez bien, malgré mon incapacité à parler d'une chose. En plus, je ne savais pas pourquoi j'avais cru devoir lui parler de ça maintenant. Il était encore jeune, douze ans ce n'était rien. Pourtant, je voulais tellement bien faire que j'étais partie trop loin dans mes idées, dans mon délire carrément. Je me sentais gênée d'y avoir songé, mais souriais tout de même à Reed alors que je lui promettais d'arrêter de l'embêter avec mes questions. Question qui ne servaient à rien de toute façon. Je terminais de manger mon hamburger que j'avais mis tant de temps à choisir avant d'ajouter mes impressions. Je lui dis que ça me faisait bizarre de parler de ces choses avec lui et que je le voyais encore comme un petit enfant. Sauf qu'il ne l'était plus, il fallait bien que ça rentre dans ma petite tête. Mais cependant, il n'était pas assez grand pour... Que j'ai à lui parler de ce que j'avais en tête. Dans ce que je venais de lui dire, j'avais l'impression d'entendre ma mère. Oui, vraiment, je lui ressemblais de plus en plus en... Vieillissant. À cela aussi il fallait que je m'habitue, je prenais de l'âge et je ne pouvais rien contre. C'était naturel, c'était comme ça, que je me veuille ou non. D'ailleurs, j'ajoutais au blondinet que je comprenais qu'il ait du mal à parler de certaine chose avec nous, les vieux. Pourtant... Je n'avais que 26ans... Mais je me sentais vielle, il s'était déjà passé tellement de choses dans ma vie... Et puis, être avec un homme plus vieux, ça n'aidait pas non plus ! Ouais, Caleb avait 31ans... Le pauvre, il était en pleine crise de la trentaine... Enfin, bref, retrouvant à mes moutons ou plutôt à mes frites, j'attrapais les deux dernières qui me restaient et les portais à ma bouche alors qu'il parlait. J'avalais avant de répondre : « Oui, j'imagine que ça doit te changer à toi aussi... » Je ne m'en rendais pas forcément compte, mais c'était lui qui se retrouvait au coeur de tous ses changements, de cette évolution. Moi et son père... Son père et moi, pardon, nous ne faisions que suivre et encadrer dans un sens. Je riais doucement en l'entendant dire que je n'étais pas trop vieille... « Merci ! Ça fait toujours plaisir ! » Je lui souris, baissant la voix en faisant la moue. « Même si j'aurai préféré que tu dises que j'étais encore jeune, tout simplement... Tu verras quand tu seras vieux ce que tu diras ! » Je regardais mon plateau avec attention... Plus frites... Plus de Mc Chicken... Mince alors ! J'avais tout mangé sans m'en rendre compte tellement c'était bon... Ou plutôt, j'avais été tellement absorbée par ma conversation avec Reed que je ne m'étais pas rendu compte de ce que je mangeais... « Je le sais bien ! » Répondis-je. Il fallait que je me fasse à l'idée qu'il n'était plus ce nain, comme il disait... Je souriais doucement, attrapant mon coca. J'aspirais et la paille produit ce son si... Dégoutant, qui était si discret lorsqu'elle aspirait le vide, mais avec une ou deux gouttes de boissons restantes. Bon... Bah plus de coca zéro, non plus... Je regardais Reed. « On rentre ? Si tu as terminé...» Après tout, il ne nous restait plus que ça à faire... Caleb devrait normalement être parti de la maison à l'heure qu'il était... J'allais jeter nos déchets à la poubelle puis, nous gagnages la sortie direction la voiture... Mince... Je n'avais pas pensé à un truc... Il ne nous restait encore à ranger toutes les courses...
Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
Invité
mot doux de Invité ► un Dim 1 Juin - 19:13
Grillé en pleine bêtise
Il est parfois dur de trouver sa place dans le monde, de se trouver un rôle à jour sur cette terre, mais selon moi, il est encore plus dur de se trouver une place dans sa propre famille, de jouer un rôle, un vrai et ne pas simplement servir de figurant au sein de ce groupe d'individus portant le même nom. Je me suis toujours demandé qui j'étais au sein de ma famille, je suis le fils de Caleb, c'est sûr, mais ma vie ne s'arrête pas qu'à cela. Je pense ne pas être que le fils de, le neveu de... Je suis un membre à part entière qui écrira sa propre histoire. Selon moi, une famille, c'est cela. Cordélia devait avoir encore plus de mal à s'intégrer. Elle est venue dans une histoire déjà en construction qui plus est avait des piliers manquant. Elle a rejoint une famille dont elle pensait Caleb être le seul personnage de cette histoire et finalement, elle a dû faire face à la vérité et aujourd'hui, elle est là. Et je n'imagine plus ma vie sans elle, ce n'est pas ma mère, c'est sûr, mais ça l'est quand même, du moins dans mon cœur, j'en ai deux... Ce qui me faisait rire, c'est qu'elle s'était habituée au rôle de maman du logement pour les tâches quotidienne, elle savait gérer son emploi du temps en y intégrant le ménage, la cuisine, etc. Elle n'y était pas obligée, mais elle le faisait quand même. Elle avait fini par devenir une vraie mère pour moi et une vraie femme pour mon père. J'étais content de l'avoir rencontré, avec le temps s'est aussi devenu ma confidente, a qui je raconte mes secrets, mes doutes et mes joies. Je savais que je pouvais compter sur elle et inversement même si elle avait du mal à me voir grandir. C'était la première à qui je disais que j'avais une petite amie en dehors de mes amis mais j'étais loin de me douter qu'elle en soit autant déconcerté et je ne pensais vraiment pas qu'elle irait jusqu'a penser devoir me parler de sexe. J'étais gêné quand même, j'avais beau être proche d'elle je n'avais pas particulièrement envie de parler de ce qui pouvait se passer entre l'entre-jambe d'un garçon et celle d'une fille. Je le savais déjà de toute façon, et même, c'était une fille, c'était encore plus gênant que si c'était mon père. Au moins ce serait entre hommes même si je serais tout aussi gêné. En fait, j'aimerais bien évité de devoir en parler à quelqu'un se serait bien. Ça faisait bizarre aussi à Cordy, car elle me voyait encore comme le petit Reed d'avant, d'un coté ça me faisait plaisir, mais d'un autre s'est frustrant d'être considéré comme un petit garçon alors que j'ai grandi. Je finissais de manger entre chaque phrase et mon repas toucha rapidement à sa fin. Cordélia disait qu'elle comprenait que j'avais du mal à parler avec "des vieux" et je l'avais rassuré en lui disant qu'elle avait été jeune y a pas si longtemps et qu'elle n'était trop vieille. Je devais avouer que j'avais une belle-mère très jeune, encore dans la vingtaine et le pire, c'est qu'elle n'aimait pas mon père que parce que c'est un vieux riche, mon père n'entrait que dans la trentaine... Je devais avoir les parents les plus jeunes des enfants de ma classe. Elle me disait alors qu'elle aurait préféré que je dise qu'elle était jeune, je riais alors de bon coeur "Mais tu sais bien que t'es encore jeune " Nous continuons de parler constatant que notre repas touchait à sa fin. Cordélia me proposait de rentrer ce que j'acceptais. De toute façon vu l'heure qu'il était papa devait-être parti et dans le cas où il était à la maison, je pouvais dire qu'un cours avait été annulé et que j'avais demandé à Cordy de venir me chercher. Cordélia allait jeter le contenu vide des boites, puis nous nous rendions ensemble à la voiture. Le trajet ne fut pas très long mais néanmoins animé par la musique de la radio. La musique faisait partie de ma vie, de notre vie. Nous arrivâmes alors à la maison, j'aidais Cordy à ranger les courses et papa n'était pas là, cette matinée resterait alors gravée à jamais dans ma mémoire, se sera notre secret à tous les deux pour toujours.
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▬ Grillé en pleine bêtise [Feat Cordélia S. O'Brady -6 ans plus tard] ▬