J'hallucine. J'ai abusé des brownies ou tu es vraiment là ? # Caleb
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J'hallucine. J'ai abusé des brownies ou tu es vraiment là ? # Caleb


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mot doux de Invité ► un Lun 28 Avr - 8:52

J'hallucine. J'ai abusé des brownies ou tu es vraiment là ?  
Caleb & Cordelia

Observer le lever du soleil sur Pasadena était un spectacle dont je ne pouvais me lasser. J’avais fait en sorte de prendre le bus plus tôt pour y assister, alors qu’un temps supplémentaire de sommeil ne m’aurait fait aucun mal. Mais bon, de toute façon, j’étais incapable de rester dans mon lit dès le moment où je m’éveillais. Il était très loin le temps où je traînais en longueur dedans, retardant le moment fatidique où je devais sortir de mes draps pour affronter le monde extérieur. Aujourd’hui, dès que je me réveillais, j’étais obligée de m’occuper d’une façon ou d’une autre. Hors de question de laisser libre cours à mes pensées qui s’orienteraient forcément vers Luke. Ça faisait un moment qu’il était mort, qu’il avait quitté le monde des vivants, mais il occupait toujours autant de place dans ma vie. Je ne saurais me défaire de cette douleur, celle liée à sa perte. Elle est presque devenue réconfortante, comme si elle me permettait de ne pas oublier à quel point je l’aimais, à quel point il comptait. J’avais comme ce besoin de l’entretenir et en même temps de la fuir. Fuir par l’occupation, cette recherche constante de bien faire, mieux faire. Exiger toujours le meilleur de moi-même, ne jamais faire mal les choses pour éviter une sorte de sanction invisible. Je m’étais rattachée à cette pensée idiote, celle selon laquelle j’avais fait quelque chose de mal pour qu’on le prenne à moi. C’est idiot, je le savais et purement irrationnel mais il me fallait une raison. L’étudiante que j’étais savait pertinemment que sa mort était le fruit du hasard. Non, j’avais besoin d’autres choses... C’était une excuse pour avoir le droit d’être triste. Pour de ne pas sortir de cette phase de deuil. J’en étais pleinement consciente. J’avais développé ces habitudes, ces réflexes comme pour survivre et je m’y étais accrochée. Plonger dans le travail, m’épargnait de trop réfléchir, c’est que je croyais. Je pensais fuir et pourtant je ne faisais que tourner dans un cercle vicieux. À un moment donné, je m’étais dit stop. Freiner avant d’arriver à un point de non-retour. Je voyais ma mère, mes sœurs et cette tristesse, la mienne, qui se reflétaient dans leurs yeux. En quittant New-York, je m’étais décidée à un nouveau départ. Ce n’était pas l’espoir qui m’animait mais la nouveauté. J’avais vu dans cette ville une échappatoire.
Bref, en arrivant à la salle de gym ce matin, je m’étais arrêtée comme à mon habitude dans un bar pour prendre un Twinings English Breakfeast. Un thé, oui je voulais changer de la caféine, pour une fois. J’en avais marre. J’adorais ça, mais je m’en lassais à force. Un peu de changement, ça a toujours du bon. Non. Ensuite, j’entrais dans le complexe où je partis à la recherche d’une salle libre. Là, je m’échauffais .
Je dansais sur ce morceau, mais sans grande conviction. J’avais plus l’impression d’être un kangourou qui se trémoussait en sautillant qu’une danseuse de classique.  Je ne savais pas pourquoi, j’étais distraite, ou peut-être était-ce dû à la chanson... Elle ne m’inspirait pas du tout. Attrapant la télécommande, je laissais filer mon Ipod en mode aléatoire jusqu’à ce que j’arrive à Bloodstream de Stateless. Cette chanson me rappelait quelqu’un… Quelqu’un de loin, bien trop loin de mes yeux, mais tout près de mon cœur. J’étais tout de suite plus inspirée. Me mouvant avec grâce, je soignais la position de mes bras, comme me l’avait conseillé Sage. Pour la deuxième fois depuis que j’étais à Pasadena, je découvrais quelqu’un dans ma salle au moment où je finissais ma chorégraphie. C’était toujours aussi surprenant. Je sursautais en entendant du bruit, me retournant. Je faillis hurler de joie en découvrant cet intrus. Contrairement à la fois précédente, il ne s’agissait pas de n’importe qui. Loin de là ! En souriant je demandais : « Caleb ?! » Je demandais quand même, il pourrait s’agir d’une hallucination suite à mon manque de lui. Je n’osais pas vraiment y croire. Que faisait-il là après tout ?


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mot doux de Invité ► un Mar 29 Avr - 4:52
tu es vraiment là ?
featuring cordelia s. o'brady

L’homme n’a jamais appris à vivre avec le singe mais pourtant il les éduque et les enferme dans des cages. L’homme ne sait pas se comporter avec son ancêtre comme je ne savais pas me comporter avec mon beau-père comparable à un Truc ou un singe à mes yeux. Une sorte de singe donc les fesses étaient bien roses et c’était super viril quand il marchait en les dandinant avec sa banane. Je le voyais ainsi depuis des années. Un singe qui ne dit que des âneries. Dans le fond, je n’aimerais pas que Reed pense ainsi d’une future belle-mère enfin Cordélia était-elle sa belle-mère sans le connaitre ? Je n’en savais rien car dans le fond, ce qu’on ignore ne peut pas faire de mal par moment mais là ? Après un an, je doutais que l’idée de tout révéler soit bonne tout comme de la cacher. Terry me disait de lui dire mais je m’enfermais dans ma routine de mon retour en ville. Je me tâtais à aller vers elle alors que dans le fond, je savais qu’elle avait besoin de moi après la mort de son frère enfin c’était inévitable et comme un con… Je restais dans l’ombre tel un psychopathe en me disant de lever le voile. Je n’avais pas vraiment passé une bonne nuit, je pensais trop, que trop. Ayant avoué à Reed que j’avais une amoureuse enfin je pensais surtout en avoir encore une mais pour combien de temps ? Ce mot… amoureuse, tellement enfantin que j’avais utilisé avec lui pour simplifier la chose. J’aurais pu dire que j’avais une Lois, il aurait compris aussi mais j’avais surtout une kryptonite. En pensant à elle, je me sentais horrible de ne rien lui dire. Il fallait que je lui parle mais comment ? Oui me décider d’aller la trouver ? Je n’en savais rien. Par chance, je connaissais assez bien ses habitudes surtout aux messages qui nous rapprochais et diminuaient la distance depuis son départ de New-York ainsi que le mien mais elle n’en savait rien. J’inspirais doucement, mon réveil était difficile mais pas éprouvant pour autant, il suffisait d’un brin de force avant d’apprêter le petit et l’amener à l’école tout naturellement mais le voulais-je ? Pas vraiment. Je voulais rester dans mon lit comme un homme de mon âge qui a besoin d’être dans ses doutes mais non. Il fallait être un papa avant tout. Je ne le regrettais pas. Pas du tout, j’étais à l’aise mais j’avais besoin parfois d’être insouciant. Bien entendu, je ne finissais pas aller en direction du centre, passant près de la salle de gym. Je savais qu’elle y allait souvent et surtout vers cette heure-ci enfin disons que j’espérais ne pas me tromper mais je la connaissais assez. J’entrais alors dans le bâtiment, souriant alors que l’on me demandait mon abonnement afin de me laisser entrer, je le présentais et forte heureusement que j’en avais un depuis trois jours. J’avançais alors vers les salles, marchant, naviguant tranquillement. J’ignorais pourquoi j’étais là, pourquoi j’étais rentré ou même ce que j’allais faire maintenant mais j’en ressentais le besoin. Me laissant alors guider des pièces en pièces par le son de la musique, croisant alors la porte ouverte de l’une d’elle, m’avançant dans l’entrée pour reconnaitre cette jeune femme qui dansait sur cette chanson des plus enfin… cela me faisait sourire car je lui avais chanté une fois. Je la regardais faire, j’avais toujours aimé depuis 12 mois la regarder danser tout simplement parce que cela m’apaisait. Si j’avais des pop corns et un fauteuil, ça serait encore mieux enfin encore mieux si c’était un striptease mais chut. Roh, je suis un homme. Mince, normal que j’y pense mais là, j’étais plus heureux de la voir, assez pour ne pas la désirer au point d’en devenir un pervers qui irait dans la cage d’un singe. C’est alors qu’elle sursautait que je fis de même, surpris d’autant de peur. Elle semblait surprise et je riais légèrement, nerveusement aussi dans le fond car je sentais que cela pourrait partir dans tous les sens si j’avais un tantinet de courage. Allais-je lui dire pour mon fils ? Maintenant ? Je n’en savais rien. Je souriais en l’entendant et arquant un sourcil en la regardant attentivement. « J’hésite… est-ce que je te dis que je suis son jumeau maléfique venu pour te kidnapper ou alors est-ce que je te dis ce n’est pas moi ? », demandais-je alors à la jeune femme sans vraiment attendre réellement une réponse à l’ânerie que je venais de chantonner. Je lui souriais en m’approchant. Me retenant de l’envie de rattraper les semaines passées pour un contact physique, un baiser mais étant un homme bien pour lui laisser faire ce pas si elle le désirait. Oui, j’étais ainsi. Stupidement ainsi mais j’étais surtout nerveux car je savais que cette situation serait peu commune. Soit j’allais lui annoncer que j’étais de Pasadena aussi ou alors j’allais lui annoncer que j’étais père et que j’avais aussi emménagé ici pour être avec elle. Oui, donc en gros, ça promet et j’ignorais même comment j’allais m’y prendre. Je lui souriais posant tout de même un chaste baiser sur sa joue. Je me sentais nul du coup mais comment on fait dans cette situation ? Je reculais. « Je passais dans le coin et je me suis dit : tiens, pourquoi je n’irais pas au club de gym en me disant que tu serais dans le coin à faire tes pas chassés… », je gardais mon sourire mais c’était vrai même si cela cachait tellement de choses à côté. Au moins en général, j’étais franc. Mais je passais dans le coin ? De New-York. Je riais nerveusement. « Bien sûr, je ne viens pas à Pasadena faire mon jogging matinale… », disais-je en sachant bien que je ne faisais pas mon jogging mais ce n’était qu’une métaphore pour dire que je n’étais pas venu de New-York sur un coup de tête alors que ce n’était pas vraiment la porte à côté.
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mot doux de Invité ► un Mar 29 Avr - 19:57

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Manquer. Un verbe simple, mais aux définitions nombreuses. Laquelle correspondait le mieux à ce que je ressentais ? Ne pas avoir quelque chose en bonne quantité ? Oui, peut-être. Car il y avait tellement de personnes qui me manquaient au fond. Mon frère, Luke, qui était parti et qui ne reviendrait jamais. Mon père, de prénom inconnu, qui n’avait jamais été là de toute façon. Et il y avait aussi Caleb, je ne savais pas trop comment le définir ? Il était mon petit ami ? Non, il était bien plus que ça. Notre relation durait depuis bien trop longtemps pour que je l’appelle ainsi. Mon amoureux ? Ça sonnait un peu trop enfantin, pourtant il était totalement ça. Un homme pour lequel j’éprouvais cette étrange sensation qu’était l’amour. Bref. Il était lui et il me manquait terriblement. Surtout alors que je dansais sur cette chanson qu’il m’avait déjà chantée et qui nous définissait plutôt bien. Je parcourais la salle de gym comme je rêvais de pouvoir parcourir la distance qui nous séparait, en vitesse. Je courais, sautais, essayais peut-être même de voler, au rythme du morceau. Mes pieds me portaient toujours plus loin avec grâce, jusqu’à ce que j’arrive au bout, de la chanson bien sûr et de mes forces aussi dans un sens. Puis, en me retournant pour chercher ma bouteille d’eau, je le vis. Mon cerveau devait sérieusement dérailler. J’avais des hallucinations maintenant. C’était forcément ça, comme lorsque j’étais allé chez Lullaby et Rhiannon. Sauf que cette fois, je n’avais pas mangé de brownies. Du moins, pas que je sache, à mon insu peut-être. Il avait l’air réel. Mon dieu que c’était troublant. Il ne pouvait pas être là. Il ne pouvait pas avoir fait tout ce chemin pour moi. Non, il ne pouvait pas. Et pourtant… Je me risquais à lâcher son prénom, timidement. Doucement, j’avançais vers lui, n’y croyant toujours pas. Pourtant, cet homme ne prenait pas la fuite, il ne partait pas en fumée, il était là. Vraiment. Le moins que l’on pouvait dire c’est qu’il tombait à pique. Juste au moment où je pensais le plus à lui. Quoi que non, ce moment n’existait pas, car je pensais toujours à lui, continuellement, il était dans mon cœur. Bordel il était là ! Et je le fixais comme une abrutie. J’accélérais le pas et finis juste devant le jeune homme au moment où il me répondit. C’était vraiment lui, ces yeux, ce nez ,cette bouche, mais surtout cette voix qui m’était si familière. Il n’y avait pas de doute. Mais comment était-ce possible ? Par quel miracle débarquait-il comme ça de New York sans me prévenir ? Je lui souris me mordillant un peu la lèvre inférieure au passage. « Hum… Je n’ai rien contre le fait d’être kidnappé par un homme aussi beau… Et si tu me disais que ce n’est pas toi… Et bien… Je ne te croirais pas. » Je lui glissais un clin d’œil, le regardant fixement, le dévorant des yeux, mais sans oser le toucher. J’avais peur de poser mes mains sur lui. Peur qu’il ne disparaisse comme ça puff, qu’il parte en fumée ou n’importe quoi d’autre. Récapitulons le truc. Il était là, je ne l’avais pas vu depuis un long moment, trop long même et il me faisait quoi ? La bise ? Mais what !? Je me demandais sérieusement s’il était un homme tout à coup. Oui, bon, j’en avais déjà eu la preuve… Des plus imposantes preuves, aussi irréfutables d’ailleurs… Mais merde ! Ce n’était pas à lui d’avoir ce genre de pulsion d’habitude ? Je ne lui faisais donc plus d’effet ? S’était-il passé un truc que je ne savais pas depuis que j’avais quitté la grande ville ? En avait-il rencontré une autre ? Venait-il m’annoncer qu’il ne voulait plus de moi ? En personne, pour ne pas me briser en me quittant par SMS. Non mon dieu, non… Pas ça. Je n’en avais pas besoin. La surprise et la joie laissait place à la peur. Non… Ce n’était pas possible. Je refusais d’y croire. Secouant la tête je lui souris de nouveau. Oui, je n’arrêtais pas de lui sourire, il me faisait cet effet que voulez-vous. Il m’avait tellement manqué, j’en voulais plus. Beaucoup plus même. Il était là ! Puisqu’il n’était apparemment pas décidé à me donner ce que je voulais, j’allais le prendre, comme une grande. Non, mais oh. Je l’attrapais par le bras et l’attirais vers moi. Je profitais aussi de mes chaussures très adaptées, pour le coup, et me mis sur la pointe des pieds. Là, je pouvais enfin le regarder dans les yeux sans avoir à lever la tête. Je lui caressais doucement la joue. Hum… C’était incontestablement lui… Puis je l’embrassaus. Oui, comme ça. Mais en avais-je le droit ? Oui ? Non ? Normalement oui. On était toujours ensemble c’était certain, j’avais même un tas de messages pour le prouver. Mais il semblait étrangement distant. Que ce passait-il ? Retombent sur mes talons, je l’écoutais parler de nouveau. Quoi ? J’avais peur d’espérer ce qu’entraînait ce que je croyais que sa phrase voulait dire. Non, mes pensées n’avaient plus tellement de sens. Je devais bien l’avouer, mais ça proximité me perturbait. « Qu’est-ce que tu racontes ? Je ne suis pas sûre de comprendre… » J’vais peur de comprendre. Non, j’avais peur de comprendre de travers… Peut-être entendais-je seulement ce que je voulais entendre, en détournant ce qu’il disait vraiment… Merde alors… C’était compliqué… Mais avait-il décidé de rester un moment à Pasadena… Pour moi ? Je ne pouvais pas y croire, je ne devais pas y croire sous peine de me reprendre tout en pleine figure. « Caleb ? Que fais-tu ici ? Tu devrais être à New-York… T’es fou de débarquer ici comme ça… À l’improviste. » Je ne comprenais pas. Vraiment, il aurait dû m’en parler avant. Que j’organise quelque chose que, que… Que je sache tout simplement. Je secouais la tête, me remettent sur la pointe des pieds en passant cette fois ma main dans ses cheveux. « Je suis désolé. Je suis idiote de râler alors que ça fait tellement longtemps que je ne t’ai pas vu. Je suis tellement contente que tu sois là… » Je lui souris avant de continuer franchement. « Seulement, je ne comprends pas… Pourquoi ? Tu aurais pu me prévenir quand même…. » Je secouais la tête avant de reposer mes lèvres sur les siennes, c’était tellement bon. « Ça va sinon ? T’as l’aire étrange. » Et pas si content que ça de me voir. Ajoutais-je dans ma tête.


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mot doux de Invité ► un Mer 30 Avr - 6:23
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Comment devais-je paraitre totalement étrange alors que j’étais devant elle et timide en plus. Autant dire que j’étais comme un puceau nerveux à regarder cette jeune femme bien plus jeune que moi enfin de 5 ans seulement. D’ailleurs au début, j’avais trop peur que l’on ne m’accuse de détournement de mineur, je vous jure. J’étais paniqué mais c’était passé car dans le fond, on ne contrôle pas nos sentiments. On ne peut pas faire grand-chose avec nos sentiments en fait mais là alors que j’avais plaisanté avec elle en parlant d’un sosie maléfique ou même de la kidnapper, je riais, amusé malgré le fait que je sois nerveux. A chaque fois que je l’avais été en une année à cause de mon mensonge, elle sauvait souvent tout avec son naturel attendrissant. Je m’approchais simplement, un baiser chaste sur sa joue. Comment pouvais-je me comporter ainsi ? Comment arrivais-je même à ne pas l’embrasser avec une passion qu’elle connaissait alors que j’en avais envie. J’y pensais depuis la dernière fois que mes lèvres avaient croisées les siennes ou que mes mains avaient caressées sa peau tellement douce. Chut, non. Il ne faut pas penser à tout ça. Voyons. Non mais non. Je la regardais tout simplement, je parlais même du pourquoi j’étais là tout en restant tellement vague et un peu incompréhensible. J’avais réellement peur de lui faire peur. Oui, s’il y a un crétin sur cette planète capable d’avoir peur de faire peur dans un sens, cela ne pouvait être que moi. Non ? Elle m’embrassait enfin non m’embrassaut mais elle était tellement mignonne que j’y répondais, voulant le prolonger mais il fallait qu’elle réagisse aux bêtises sans sens que je disais alors qu’elle finissant encore à me demander ce que je racontais, je sentais le stress monter, monter, encore monter. C’était bon, cela allait déraper. Alors qu’elle était sur la pointe des pieds, par habitude, je passais les bras autour d’elle, croisant mes mains dans son dos, sagement et l’écoutant. J’avais envie d’être un escargot et rentrer dans ma coquille mais aussi un gorille et l’attraper tel un animal pour l’emporter avec moi loin de tout. J’écoutais ses questions, tel un con mais sûrement plus intelligent que Spock car je n’avais pas mes idiotes oreilles. Sa main dans mes cheveux, elle me manquait tellement cette main qui avait toujours le don d’être tendre avec moi et qui était précédemment sur ma joue. Je ne savais pas quoi dire, tellement pas. Je restais de marbre. Je la regardais, la laissant parler, elle venait même à mes lèvres et posant à nouveau les siennes sur les miennes. Réveillant légèrement ma faim. C’était naturel, non ? Je lui souriais à ses mots, j’avais peur qu’elle ne pense que je n’étais pas heureux d’être là, dans le fond, j’agissais comme un idiot donc bon. C’était normal qu’elle ne le pense. Je déposais alors un léger baiser sur ses lèvres. Lâchant alors mes mains pour les poser à sa taille et les déplaçant à ses cuisses assez lentement. « Étrange ? Chut… trop de questions, stop le bavardage ! », disais-je d’un ton taquin en sachant pourtant que oui, je l’étais. J’attrapais alors ses cuisses, comme si elle était aussi légère qu’une plume et la portant alors à ma taille en allant vers cet appui de fenêtre. L’embrassant alors avec une sorte de légèrement fougue dû à ses semaines où je voulais justement l’embrasser, simplement être avec elle. Tout se laissait glisser de ce baiser. Le rompant alors. « Tu as le droit de râler, je me comporte comme un alien aussi… qui passe à l’improviste sur la planète terre ! », chuchotais-je en souriant contre ses lèvres et la posant alors sur l’appui, la regardant dans les yeux, ses yeux bleus. « Désolé de ne pas t’avoir prévenue, tu m’aurais sûrement dit que j’étais totalement fou, totalement cinglé, bon à enfermer et tout ce que tu veux mais dans le fond, c’est vrai ! », disais-je en souriant. Je ne savais pas ce que je devais dire ou faire, dans le fond, elle semblait contente de me voir et je ne voulais tellement pas gâcher ça ! Je ne voulais rien gâcher, aussitôt ses mots dits, je savais qu’il fallait au moins que je dise une chose à propos de mon déménagement et sans caser : Au fait, je suis papa. Non, je ne devais pas la jouer dans le choc et je n’en avais nullement envie, je voulais juste profiter du moment. Profiter des semaines. Et je savais qu’encore une fois, c’était mal. Tellement. Je m’en voulais de cette simple d’idées de baisser encore les bras. Oui, c’était ce que je faisais, je baissais encore les bras. Là, si elle était une cigarette, je la fumerais. Si elle était de la vapeur, je la humerais. Si elle était un bain, je m’y plongerais et si elle était du caramel ? Je la mangerais. J’en oubliais l’inévitable à ce rapprochement. Il faudrait une camisole de force à l’avenir pour que je vienne à bout de mes omissions. « Tu ne m’en voudrais pas si je te disais que tu allais devoir me supporter à Pasadena et que nous allons devoir partager cette ville ? », demandais-je alors d’un ton énigmatique et haussant doucement les épaules en remontant mes mains à ses joues, lui caressant tendrement en lui volant un baiser et lui souriant. « Je vais bien sinon, tu vas bien, toi ? », disais-je d’un ton plus inquiet. Oui, j’étais un brin plus inquiet pour elle que pour mes bêtises d’omissions. Les messages ? C’était facile tout comme le téléphone mais là, je pouvais en lire bien plus qu’elle ne pourrait le montrer.
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mot doux de Invité ► un Ven 2 Mai - 20:33

J'hallucine. J'ai abusé des brownies ou tu es vraiment là ?  
Caleb & Cordelia

Le hasard est une chose étrange, des plus surprenantes, incompréhensible, qui expliquerait que les choses se passent comme ça, sans raison. Il y en a qui dise que le hasard n’existe pas, qu’il s’agît en fait du destin, une route qui serait déjà toute tracée et qu’on ne pourrait que suivre, comme si notre avenir était déjà défini, écrit dans la pierre. Il y en a qui pense que quelqu’un tire les ficelles, quelque part, au-dessus nos têtes peut-être ? Et il y a ceux qui agissent ou qui pensent agir seuls, par choix, par volonté ou n’importe quoi d’autre en rapport avec eux-mêmes. Qui a raison ? Ça… Même les plus grands chercheurs au monde ne peuvent pas prédire l’avenir, personne ne peut savoir de quoi demain sera fait, ni expliquer le pourquoi du comment de ce qui arrivera pourtant, ça arrivera bel et bien, qu’on le veuille ou non. Il en est de même avec le passé, il est arrivé sans que l’on sache pourquoi ni comment, pourtant il s’est bien produit. Si j’avais choisi à droite plutôt qu’à gauche, un matin, ma vie aurait-elle été la même ? Ça… Il y avait tant de questions que je me posais, mais qui, en fait, ne servait à rien. Surtout quand j’étais là, à regarder Caleb sans vraiment savoir s’il était vraiment là ou si je rêvais tout simplement éveillée. Je m’approchais de lui, doucement. J’avais conscience que j’étais complètement idiote d’avoir peur. Après tout, il n’y avait pas de raison. Pourtant j’étais effrayée. Pourquoi ? Parce qu’il était là, lui, comme par magie. Oui, bien sûr j’étais contente de le voir. Il me manquait tellement, mais j’avais peur qu’il ne soit pas réellement là ou que ce ne soit pas vraiment lui. C’était étrange de douter à ce point, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. C’était bien trop beau pour être vrai, je ne m’y attendais tellement pas. Même là, alors que j’étais à quelque centimètre de son corps, je n’osais pas le toucher de peur qu’il parte en fumée, comme un mirage (un mariage xD). Même si je lui répondais en souriant, lui faisant même un clin d’œil, je n’étais même pas confiante. Jusqu’à ce qu’il me dépose un baiser sur la joue je doutais. Et même alors j’étais frustrée, car ce n’était pas normal non plus. Décidemment, la normalité et moi ça faisait deux, mais bref. On était ensemble depuis presque une année, on ne s’était pas vu depuis longtemps et il se contentait de ça ? Mais qu’est-ce qu’il lui prenait ? J’avais  presque envie de sortir : « Qui êtes-vous et qu’avait-vous fait de mon Caleb ? » Mais je me retenais parce que je ne voulais pas gâcher ce moment avec mes peurs idiotes, même s’il m’en donnait très envie. Au lieu de ça, je me laissais aller à mes pulsions. Si lui était capable de se retenir ou ne pas en avoir pour je ne savais quelle raison, moi j’en étais incapable, j’avais besoin de lui, de le toucher, de l’embrasser en l’occurrence. Depuis qu’il était entré dans mon champ de vision, j’en mourrais d’envi et ce même si son comportement étrange m’avait un peu refroidi. Mais juste un peu, pas suffisamment pour que je m’empêche de poser mes lèvres sur les siennes, mais assez pour  que je ne fasse pas durer le baiser indéfiniment. Je me reposais donc sur mes talons, mais ne reculais pas tout en lui parlant. J’essayais tant bien que mal de lui exprimer mes doutes. Franchement ce n’était pas simple, car même moi je ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait dans ma tête. J’avais de nouveau peur, mais cette fois, ce n’était pas parce que je doutais de sa présence, mais parce que j’en redoutais les raisons. C’était bête d’avoir toujours peur, mais j’étais comme ça. Je doutais tout le temps de tout. Je ne pouvais pas m’empêcher de réfléchir encore et encore, c’était comme ça. Je n’y pouvais rien malheureusement. Je lui demandais donc, pour comprendre. Seulement, je culpabilisais aussi, car dans un sens, je doutais de lui et je ne voulais pas qu’il le prenne mal. Du coup, je me rattrapais comme je pouvais, en l’attendrissant, en venant de nouveau à la rencontre des ses lèvres… Ses délicieuses lèvres… Comment avais-je pu m’en passer aussi longtemps d’ailleurs ? Elles étaient comme une drogue pour moi, il était comme une drogue pour moi. Je souris en sentant ses bras se refermer autour de moi. Et bah ! Il avait mis le temps, mais il se réveillait ! Enfin ! Intérieurement, je sautais de joie, je l’intéressais toujours, c’était déjà ça. Ses mains glissèrent ensuite sur mes cuisses. Je me mordis légèrement la lèvre. Dieu qu’il m’avait manqué ! Je crois que sa bouche était la seule dont j’aimais entendre sortir les mots m’intimant  de me taire. Il était le seul capable de me chambouler autant en me disant simplement : chut. L’effet qu’il me faisait était tel que je me perdis presque quand il m’embrassa à son tour. Je riais même comme une gamine alors qu’il me portait sur ce rebord de fenêtre. Il y avait plus confortable comme appui, mais je m’en fichais complètement. « Un alien… Je crois que tu pourrais me dire que tu es E.T que m’en ficherait. Là, tout de suite. » Murmurais-je tout contre lui.  Était-ce vrai ? Serais-je prête à tout entendre juste parce que j’étais près de lui. Oui… Totalement. Il m’avait tant manqué. Nous nous embrassâmes ensuite plus longtemps, plus passionnément. Rattrapant le temps perdu ? Oui, c’était un peu ça, j’adorais. J’étais au ange, il était là ! Ensuite… J’écarquillais les yeux. Surprise ? Non, c’était bien pire que ça. Ce n’était juste pas possible. De un, il arrivait ici à l’improviste, de deux, il me disait que j’allais devoir le supporter plus longtemps ? Non, c’était juste trop beau. S’il continuait comme ça, avec ses bonnes nouvelles j’allais devenir folle. De joie. De lui. Les deux. « Tu te fiches de moi ? Hein ! Avoue le. » Je lui souris alors qu’il me volait un baiser, ses mains sur mes joues. « Mais si c’est vrai… Non. Je ne crois pas que je vais réussir à te supporter. » Je croisais les bras sur ma poitrine en faisant mine de bouder. « Je crois que je vais devenir folle... Si je ne le suis pas déjà… En essayant d’éviter de te sauter dessus toute les cinq minutes. » Bah quoi ? À New-York il y avait tellement de monde dans les rues qu’il nous était impossible de nous voir par hasard, mais à Pasadena c’était autre chose… Nous risquions nous croiser dans tous les coins. Ça allait être génial ! J’étais juste trop heureuse pour que mon cerveau enregistre l’information comme il le fallait.  Je lui souris de nouveau. Je souriais toujours quand il était là… « T’es sûr ? Tu es vraiment étrange… » J’avais conscience que j’étais lourde… Mais quand même, il n’était pas comme d’habitude… Même si c’était compréhensible avec ce qu’il venait de m’annoncer. «  Moi ? Oui… Ça va, de mieux en mieux d’ailleurs. » Ajoutais-je avant de recommencer à l’embrasser passionnément. Je croisais mes jambes dans son dos et le rapprochant encore un peu de moi. Il avait été trop loin pendant trop longtemps. Oui, c’était bête l’amour. Seulement mes doutes et mes questions stupides étaient encore là… Stupide conscience ! Elle ne pouvait pas me foutre la paix de temps en temps ? « Juste une autre question… Pourquoi ? » C’était simple, pourtant il n’avait pas vraiment répondu précédemment. Je voulais l’entendre, même si je me doutais de la réponse. «  Réponds-moi franchement, sans détourner le sujet. »


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mot doux de Invité ► un Sam 3 Mai - 17:40
tu es vraiment là ?
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Etais-je un alien tout droit surtout de ma planète ? Venais-je de maison comme le disait E.T. ? Je n’en savais rien dans le fond car pour moi ? J’étais juste un gars qui était amoureux, perdu, papa et pleins de choses mais dont les mondes étaient tous séparés. Tel des partis de Pandorà, oui, cette planète ou je ne sais quoi dans le film avatar qui est nul à mes yeux en passant. Enfin bref disons que je n’avais réellement pas idée de si j’étais un petit homme vert qui se met du fond de teint ou pas mais en tout cas, j’étais heureux d’être là avec elle qui était contre moi sur cet appui de fenêtre alors que je me contentais en quelques sortes de rattraper le temps perdu. Et elle s’en fichait de toute manière que je sois un alien donc je m’en fichais aussi tout simplement. Je penchais la tête alors que je commençais à parler énigmatiquement pour lui dire que nous allions partager la ville mais pourquoi ? Mais pourquoi bon dieu est-ce que je gâchais le moment ? Je l’entendais me demander si je me fichais d’elle, cela me fit rire même si du coup, j’étais nerveux par ce que voilà quand même. Ce baiser volé alors qu’elle finissait par faire mine de bouder en me disant qu’elle ne pourrait pas me supporter m’amusait. Je savais qu’elle plaisantait de par l’habitude. Une année suffit pour reconnaitre ces petites choses que je retiens toujours. J’avais toujours eu la facilité de remarquer ces petits détails de la vie et surtout avec les femmes. Je regardais les changements de coiffures et diverses choses mais j’apprenais aussi à connaitre leur réaction. Et je riais en entendant la suite. Elle avait peur de vouloir me sauter dessus toutes les cinqs minutes ? Je fronçais les sourcils avec une moue dubitative. « Je ne suis qu’un objet en fait, un homme objet ! », plaisantais-je alors aussitôt en haussant les épaules en mode : je suis déçu mais je ne l’étais pas du tout en fait et comment l’être ? Jamais elle ne pourrait me décevoir de vouloir sauter sur moi toutes les cinq minutes ou alors je suis un idiot. Ou un lampadaire, à voir. Je me voyais bien être un lampadaire qu’elle allume à volonté quand elle a besoin de sa lumière. Je profitais de son sourire, soulagé qu’elle semble si bien après la mort de son frère. Je ne le connaissais pas réellement, je savais juste les milles et une histoire qu’elle m’avait compté sur son frère. Elle n’était pas un poisson rouge quand venait le moment de raconter la vie du soldat qui était son demi-frère. C’est après ce sourire qu’elle me demandait si j’étais sûr d’aller bien, je souriais doucement, attendri mais préférant savoir comment elle allait. C’était bien plus important en ce moment-même. J’étais du genre attentionné enfin en quelques sortes. Je souriais, soulagé en l’entendant et encore plus de son sourire même si je savais que des mots étaient si facilement dits alors que la vérité se cachait souvent sous les sourires. Je n’avais pas le temps de réagir qu’elle m’embrassait à nouveau avec cette passion qui me donnait envie d’en demander plus. Oui car autant elle avait peur de me sauter dessus toutes les cinq minutes mais autant je restais un homme donc je n’étais pas mieux dans mon genre. Autant ne pas se prendre la choucroute, on sait très bien ce qu’il se passe dans la tête d’un homme quand il pense string et culotte enfin là, je pensais surtout à mes milliers de secrets. Ses jambes se serrant contre moi, je me laissais aller à lui caresser la cuisse, tout naturellement alors que mes mains avaient quittées ses joues depuis un moment déjà. Je sentais alors ce baiser s’arrêter, oui, j’étais triste et autant le dire comme le dirait un gamin. Je voulais encore mon susucre pour avoir été si loin pendant longtemps mais non, et ouille. Elle avait une question ? Non. Elle savait tout ? Sur le coup, je paniquais un peu. Aussi fragile qu’une fleur et parano qu’un chihuahua car ils sont trop nerveux du coup. Enfin bref. J’étais tel un léopard prêt à bondir sur ma proie mais elle semblait avoir encore cette question ultime. Je faisais une petite moue en la regardant. « Moi ? Détourner ? », demandais-je d’un ton taquin en levant les yeux et le baissant tout aussitôt, la regardant dans les yeux et lui souriant légèrement. « Cordélia… », disais-je en inspirant comme pour la supplier de ne pas devoir gâcher ce moment mais dans le fond, elle voulait en parler, elle semblait voir que j’étais bizarre. Tu m’étonnes. Je n’avais rien de normal. Dans le fond, c’était important si je finissais par déménager pour elle, il fallait que je joue carte sur table, non ? Cela me semblait tellement logique mais mon cœur battait au rythme de la nervosité. Je ne savais pas trop comment m’y prendre. Dubitatif, je la regardais. « Pour toi, je suis venu à Pasadena pour toi et cela ne me dérange pas réellement car j’y ai grandi enfin en quelques sortes mais je n’aime pas réellement la ville, tellement de souvenirs et tellement de personnes indésirables. Tu m’en parlais tout le temps en disant que tes sœurs et… enfin y vivaient et tout mais je n’ai rien dis et je suis désolé… », disais-je en soupirant doucement et détournant mon regard. Devais-je alors dire la vérité ? Toute la vérité votre honneur ? Je n’en savais rien mais j’en avais envie. Cependant ? Comment ? C’était la question. « J’ai quitté la ville un peu après l’obtention de mon diplôme en journalisme pour aller à New-York. Je n’étais pas seul en partant, je ne suis pas revenu seul… », disais-je en arquant un sourcil. Comment j’allais dire ça ? Non mais oui, on dit tous les jours qu’on a passé 1 an à cacher à sa copine qu’on a un fils. C’est tellement normal et tellement facile après de dire : pouf… tiens, je te le sort d’un chapeau. « Je… », j’inspirais, j’étais perdu. Je ferais mieux de faire comme les clodos et aller me cacher derrière une poubelle, je le méritais. « Je suis papa… toutes les bandes dessinés que tu voyais chez moi, ce sont les siennes. », disais-je alors d’un coup comme un pansement et évitant son regard. Merde, j’étais dans le caca et c’est le cas de le dire.
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mot doux de Invité ► un Dim 4 Mai - 19:22

J'hallucine. J'ai abusé des brownies ou tu es vraiment là ?  
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Le moins que l’on pouvait dire, c’est que me vie était complexe. Le mot était faible, vraiment.  Elle était encore plus dingue que cette série dont on entendait parler de temps en temps dans les émissions télé. Les feux de l'amour ? Oui, c'était ça, mais en pire. Il m’arrivait parfois de me demander comment j’avais fait pour en arriver là. C’était bête, mais il n’y avait pas vraiment de raison particulière, seulement un amoncellement de petites choses. Insignifiantes à la base, mais qui, les unes sur les autres, avaient donné ce tas, ce bazar qu’était mon quotidien. Certes, il avait bien pire que moi, je le savais, mais n’empêche… Il me portait sur ce rebord comme si je n'étais qu'une plume. Et je me sentais presque comme telle, aussi légère dans ses bras que je ne l'avais jamais été. L'effet qu'il me faisait était supérieure à celui de l’apesanteur. Je ne pesais plus aucun kilogramme et j'adorais ça, vraiment. Quand il était là, je ne portais plus le lourd fardeau de mes soucies, il le faisait pour moi. Je fondais réellement dans ses baisers sans parvenir à me détacher de lui. « Oui... Mon objet à moi... » Murmurais-je contre lui en souriant. Je savais que ça ne lui déplaisait pas tant que ça. Il n'aimait juste pas l'avouer. J'étais persuadée qu'au fond, il adorerait que je lui saute dessus toute les cinq minutes. Quoi que.. Au fond ? Pas si profondément que ça en fait. C'était un homme, il ne fallait pas creuser trop profond pour tomber sur ce genre de chose. Ces envies étaient livrées avec le service trois pièces apparemment. Dans un nouvel élan de passion, je resserrais mes jambes autour de lui alors qu'il promenait ses mains sur mes cuisses. J'étais tellement bien, là, contre lui. Je ne voulais pas que ça s’arrête. Et pourtant... J'attrapais ma lèvres inférieure, la mordillais ensuite avant de recommencer à le questionner comme je le faisais si bien. Je m'en voulais de gâcher ce moment, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. J'étais incapable de me taire. De taire ces questions qui me tiraillaient les entrailles et les malaxaient quand j'ignorais les réponses. C'était bête, mais c'était comme ça, j'étais une boulette. Je mettais toujours les pieds dans les mauvais plats. « Oui... Toi... » J'ajoutais alors en décroisant les bras pour venir ensuite poser ma main sur son menton. Je lui relevais doucement la tête tout en me redressant de façon à ce qu'il me regarde dans les yeux. C'était étrange cette manie qu'il avait de fuir mon regard comme s'il avait quelque chose à cacher que je pourrais voir dans ses magnifiques yeux. Était-ce possible ? Non... Je voulais pas l'envisager... Mais lorsque qu'il prononça mon prénom, de cette voix... Comme s'il me suppliait... Je recommençais à avoir peur... Je reculais un peu, m'enfonçant un peu plus vers la fenêtre dans le plissement de ma tenue de danse . Oui, car même s'il avait cessé de m'embrasser comme il le faisait si bien, son contact continuait de m'embrouiller la tête. De me la faire tourner, en fait. Je mettais un peu de distance entre nous, pour garder les idées claires. C'était beaucoup plus compliqué que quand il était à New-York. Là, nous nous contentions plus de messages virtuels, mais belle est bien de mots. Mots qui me fait flipper, vraiment. Bordel ! Mais qu'avait-il de plus à me dire ! Comme si le fait qu'il s'installait dans la ville ne suffisait pas ! Je le suppliais du regard, pour qu'il me réponde franchement. Je n'avais pas envie de tourner autour du pot indéfiniment. Nous n'étions plus des gosses quand même ! Nous avions dépassé le stade du pipi, caca, il pouvait tout me dire ! Je me sentais prête à l'entendre. Mais l'étais-je vraiment ? J'aurais pu le parier. Et bien, j'aurais perdu tout me argent sur ce coup là. Il avait grandi à Pasadena ? Et il ne le disait que maintenant alors qu'il savait pertinemment la relation que moi et ma famille avions avec cette ville ? Merde ! Je lui avais tout dis. Je lui avais tout raconté, tout. De début jusqu'à la fin de ma vie. Et lui il attendait quoi pour me le dire ? Pour dire qu'il avait vécu ici ? Et pas qu'un petit moment apparemment. Bon, ça, j'aurais pu l'encaisser sans trop de mal, mais... La suite... Elle m'aurait carrément mise sur la paille. Car ça... Je ne m'y attendais pas, mais alors pas le moins du  monde. Mes yeux s'ouvrirent comme des soucoupes volantes. «  Pardon ? » Je n'étais pas certaine d'avoir très bien compris... Ce n'était pas possible. Et pourtant il avait l'aire parfaitement sérieux. Je ne pouvais pas le croire... Ce n'était pas possible... Un fils... Putain de merde ! Il avait un fils ! Depuis un an, il ne m'avait rien dit. Je me sentais profondément trahie. Il savait tout de moi et je pensais tout savoir de lui. Mais je m'étais complètement trompé. Ce n'était pas un doigt que je m'étais mis dans l’œil, mais le bras, voir même tout le corps. J'étais sous le choque, mais progressivement c'est la colère qui prit le dessus sur toutes mes émotions. « Recule. » Dis-je sèchement. Je voulais être debout, je voulais le frapper, je voulais... Un tas de chose, mais surtout je voulais qu'il s'éloigne de moi tout en voulant qu'il reste. C'était bête, mais j’avais besoin de lui pour me réconforter, mais j'étais aussi dans cet état à cause de lui. Furieuse, je me répétais en le poussant. « Caleb ! Recule ! Laisse-moi... » Non, reste près de moi, voulait ajouter une part de mon être. Je me remis sur mes pieds en quelques secondes, puis me retournais vers lui. « Bordel, mais tu attendais quoi pour me le dire !? » Oui, je hurlais et oui, je  n'en avais strictement rien à faire que l'on m'entende dans tout l'édifice. « Un an... Presque un an... Putain ! Et dire que pendant tout ce temps, tu m'as mentis... Pourquoi ? » Je lui souris amèrement. « Tu as intérêt d'avoir une bonne raison... Sinon, je crois que.. » Je baissais les yeux et la tête pour cacher la larme qui coulait sur ma joue. « Que je ne le supporterais pas... »


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mot doux de Invité ► un Jeu 8 Mai - 18:17
tu es vraiment là ?
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Je ne voulais plus le dire, je m’étais dit que c’était mieux au final de ne pas le dire et pourtant, rien n’allait comme je le voulais d’une seconde à l’autre. Pendant un an, j’avais souvent eu ce moment où j’allais m’apprêter à lui dire, j’arrivais toujours tellement motiver mais mes idées finissaient par se jaunir alors qu’une chose me déconcentrait réellement de mon but. Parfois c’était simplement son sourire, d’autres fois, tellement d’autres choses. La dernière fois, c’était ces larmes que j’avais vu quand son frère était mort. Je n’avais jamais trouvé le bon moment et j’en étais désolé dans un sens car c’était de ma faute. Je n’avais pas les couilles et ce n’était même pas une excuse. Je ne pouvais pas dire : non, j’ai attendu un an car tu es trop mignonne et trop gentille et je ne voulais pas te blesser ? Fouchtrement con, j’aurais été. Mais là ? Tout venait de sortir tel un poil de chat sur la gorge et bim. C’était le moment. Le moment de grâce en fait. Ce moment ultime ou ta vie se dissipe et pouf. Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle soit heureuse. Enfin je savais que je ne voulais pas qu’elle s’en aille aussi vite que je l’avais dit. Et là, contre elle, j’appréhendais sa réaction. Etat de surprise apparemment, je comprenais que ça la choque et je le voyais mais dans le fond, elle serait un alien de ne pas être choquée. Mine de rien, c’était bien même mieux que 12 ans et lui cacher qu’elle était aux yeux du gamin la mère. (non, ce n’est pas Ariel et Eric, ahah) J’étais cela dit soulager de lui dire avant qu’elle ne l’a pas appris par le biais des mots dits qui se faisaient assez rapidement dans cette ville. Alors qu’elle me disait de reculer, je ne réagissais pas sur le coup, un peu perdu mais finissant tandis qu’elle me poussait, je n’hésitais plus une seule seconde pour le faire, je n’allais pas faire mon petit con même si dans le fond, je pourrais car ça me tuait de reculer et la voir ainsi sans pouvoir rien faire. Je la regardais attentivement, je ne la quittais pas du regard. Je ne voulais pas la quitter du regard. J’avais tellement peur qu’elle ne s’envole que du coup, elle était ma seule préoccupation. Je m’attendais à une gifle qui pourrait aussi être un poing et me laisser une trace violine mais non. Et c’est alors que le ton changeait. Elle hurlait, saisie comme un steak, mon sang se glaçait pour se cuire. Je pourrais chercher même le prochain pupitre qui passait mais non. Je baissais le regard, son sourire qui semblait tellement enfin, je n’osais pas la regarder, non, je n’osais pas alors qu’elle me disait que j’avais intérêt à avoir une bonne raison mais étais-je juge pour savoir si j’avais une bonne raison ? Et si cette raison était la fin ? Et si elle n’était pas bonne à ses yeux ? Je savais que tout était peut-être sur le bord de s’écrouler. Je relevais le regard vers elle, approchant alors qu’elle avait la tête baissée. J’approchais alors, un pas, deux pas, les deux pas qui nous séparais. J’avais peur, tellement. J’avais tellement peur qu’elle ne me repousse mais qu’importe, je ne voulais pas reculer trop longtemps. Je ne voulais pas abandonner de peur de me faire repousser. Quel crétin serais-je ? J’avais des couilles même si elles se faisaient petites dans ce genre de moment mais elles étaient là à me crier de me comporter comme un homme pas comme un trouillard. Ce dernier pas se fit au rythme de mes mains allant se loger sur ses joues, relevant son regard vers le mien et effaçant cette larme. Je la regardais dans les yeux. « Ne pleures pas pour le con que je suis ! », disais-je avec une petite moue et tendant un sourire réconfortant. Je n’aimais pas la voir pleurer. Non mais en fait, j’avais totalement horreur de ça. Cela me filait de l’herpès au cerveau. Oui, je vous jure, tant que ça. Et là, je me demandais quoi dire, lui dire que je ne lui avais pas menti mais juste omis de lui dire ne suffirait pas et j’étais persuadé que cela pourrait même se retourner contre moi. Non, je n’allais définitivement pas dire ça. Je ne voulais pas dire ça. J’inspirais doucement, cherchant un peu de courage. « J’avais peur ! », disais-je alors. « Au début, je voulais juste ne pas t’effrayer. Un père célibataire qui s’est fait abandonner par la mère ? En voilà une image déplorablement pitoyable quand même ! », disais-je en riant nerveusement. J’avais peur, peur de ne pas lui donner une bonne raison qu’elle ne pourrait pas supporter. « Et après… je voulais trouver le bon moment, l’instant ou je me sentirais prêt pour ce moment… l’annoncer n’est pas simple et ce n’était tout simplement pas simple, j’avais peur de te perdre et plus les mois avançaient et plus j’en avais encore plus peur… », disais-je, lancé dans mon monologue mais surtout apeuré. Je me sentais un peu comme quand on attend à la laverie que notre linge soit propre, j’attendais une réaction. J’avais peur. Je voulais éviter qu’elle parte même si je devais en faire une détenue de ma prison. Le cumul de mes omissions étaient-ils favorables à ma perte ? C’était ce que je me disais. « Je ne sais pas si c’est la bonne excuse ou même si c’est une bonne excuse car je n’ai pas à donner d’excuses, c’était idiot, con, bête… c’était tout, quoi ! », disais-je en soupirant. « Tu as le droit de me détester, je comprendrais réellement. », soufflais-je, un peu con sur le coup. Je me sentais minable.
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mot doux de Invité ► un Dim 18 Mai - 18:01

J'hallucine. J'ai abusé des brownies ou tu es vraiment là ?  
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On a le droit de conduire dès 16 ans, d’aller faire la guerre à 18, de boire de l’alcool à 21, de partir à la retraite a 65, mais pour connaître le grand amour il n’y a pas d’âge légal... Je m’étais peut-être lancé trop vite, trop tôt… Sans réfléchir. Après tout, j’étais jeune… Et lui était plus vieux, je ne m’étais jamais imaginé que ce serait un problème pour nous. Enfin, ça nous avait fait bizarre au début, mais rien de très contraignant. Jamais je me serais imaginé qu’en plus d’avoir des années de plus que moi, il puisse avoir aussi autre chose… Un enfant par exemple. Et un passé beaucoup plus remplis que le mien. Jamais au grand jamais je n’y aurais songé. Et pourquoi l’aurais-je fait ? C’est le genre de chose qu’il aurait dû me dire dès notre première rencontre… Seulement… S’il l’avait fait, serais-je là aujourd’hui ? Me serais-je autant intéressée à lui si j’avais su qu’il avait un petit garçon sous sa responsabilité ? Je ne savais pas… Je ne savais plus… J’étais perdue. À vrai dire, je ne savais plus rien à cet instant précis. Je ne savais plus quoi penser, quoi croire… Je doutais de tout, je doutais de lui, de moi. De lui, parce que je lui faisais confiance. Pourtant il m’avait menti, enfin non, techniquement, il ne m’avait pas menti, il avait juste omis de me dire quelque chose. Mais c’était presque pire car cette chose était de taille. Une taille d’enfant en fait. De moi aussi, car j’aurais dû m’en rendre compte. Sérieusement, quelle femme sortirait avec un homme depuis presque un an sans s’apercevoir qu’il avait un fil ? J’aurais dû le voir. J’avais été une idiote… Une idiote aveuglée par l’amour. Au fond de moi, je savais que si je n’avais pas autant été fascinée par lui, je m’en serais aperçu. Si j’avais visité son appartement en détail au lieu de… Bah… De me concentrer sur la chambre. Bref… Avec des si, on pourrait refaire le monde… Mais ce n’était pas si simple, je ne pouvais pas retourner en arrière pour modifier les choix que j’avais faits. Le voulais-je vraiment d’ailleurs ? Non… Certainement pas…. Enfin, je lui demandais de se pousser. Je voulais de l’air, j’avais besoin d’espace… Sur le coup, j’avais été surprise. Comment ne pas l’être face à une telle révélation. Mais, là, je commençais à être furieuse. Contre lui, contre moi, contre le monde… Contre… Tout. Je le poussais doucement. Trop doucement. Peut-être aurais-je dû avoir envie de le frapper. Mais non. Même si je l’avais voulu, j’aurais été incapable de toucher à son beau visage. Je n’étais pas du genre violente, même quand j’étais profondément en colère. Mais mon plus gros problème en ce moment c’était qu’il était la solution. Étrange pas vrai ? Ouais, je devais au moins l’admettre, ma situation était des plus originales. Je ne voulais plus le voir et en même temps je voulais qu’il me prenne dans ses bras pour me consoler et me dire que ce n’était rien. Sauf que ce n’était pas rien… Je me sentais trahie… Comment avait-il pu me faire ça ? Je me le demandais, vraiment. À un tel point que je me mit à hurler pour lui demander ce qu’il attendait pour me le dire. Quand même… il aurait eu le temps. En un an, il en avait eu des occasions. Mais non, il avait attendu… Longtemps. Trop longtemps. Moi, j’attendais des explications et comme je lui dis, il avait intérêt d’avoir une bonne raison. Franchement, je me demandais bien ce qui l’avait empêché de me le dire avant… Je baissais aussi la tête pour ne pas qu’il remarque les larmes qui commençaient à couler sur mes joues. J’avais honte de pleurer pour ça, de pleurer à cause de lui, de son mensonge. Dans un sens, il n’en valait pas la peine, mais je ne pouvais pas m’en empêcher car… Et bien… Je l’aimais. Je me sentais idiote, trahie, en colère, mais par dessus tout, j’étais déçue. J’étais presque parvenue à être heureuse et dans ses bras j’étais bien plus que ça. Quand il était loin de moi, il me manquait énormément. Et là… Et bien, j’avais l’impression qu’il venait de me planter un couteau dans le dos. Bordel ! Comment avait-il pu ! Plongée dans mes pensées, je n’avais pas remarqué qu’il s’était approché de moi. C’est au moment où ses mains se posèrent sur mes joues, que je levais la tête. Je posais mon regard humide vers ses yeux. Ses magnifiques yeux qui me regardaient tristement… Je ne le repoussais pas… Parce que je n’en avais pas vraiment envie. Peut-être aurais-je dû… Je n’en savais rien. Je ne parviens cependant pas à lui rendre son sourire. Il ne fallait pas trop m’en demander non plus… Oui, il était con… C’était le moins qu’on puisse dire… Seulement, j’étais amoureuse de ce con… Même après cette douloureuse révélation… Bref. Je l’écoutais alors qu’il se justifiait. « Tu avais peur ? » Je riais amèrement. « Et moi tu crois que j’ai quoi en ce moment ? Que j’ai envies de sauter de joie ? » Je reculais un peu, à demi à contrecœur. « Tu attendais le bon moment ? Et tu crois que là il est bien choisis ? » Après tout, je venais de le retrouver après une assez longue séparation et il ne trouvait rien de mieux à faire que de gâcher le moment… Oui, mais en même temps c’était moi qui avait insister… Je l’avais cherché dans un sens… « Merde Caleb ! Un fils quoi ! » Je reculais encore plus, me mettant à faire les cents pas dans la salle de gym. J’avais besoin de bouger, de dépenser l’énergie que j’avais en trop tout à coup. « Tu sais le pire ? C’est que j’ai l’impression de plus en vouloir à moi-même qu’a toi. C’est con, pas vrai ? Mais je m’en veux de ne pas m’en être aperçu avant. Après tout, j’ai quand même été idiote… Qu’elle autre femme sortirait avec un homme depuis un an sans s’apercevoir qu’il est papa ? » Je soupirais… « Papa… » Ouais, c’est ce qu’il était… J’avais quand même du mal à m’y faire… Beaucoup de mal même. « T’es quand même un sacré menteur… Pour avoir réussi à me le cacher aussi longtemps… Je n’ai rien vu venir… Mais qu’elle idiote ! » Ça… C’était sûr, je l’étais, mais a un point… « Comment j’ai pu être aussi bête ! Comment j’ai pu croire que c’était vrai… C’était trop parfait… » Je soupirais avant de reposer mes yeux sur lui. Je me rapprochais à nouveau de lui. Me postant face à lui, je le touchais presque. « Moi aussi j’ai peur… Peur parce que malgré ça je… » Non, chut. Il valait mieux que je m’arrête là. Je ne voulais pas qu’il s’imagine que c’était si facile. Car c’était loin de l’être. « Je t’en veux de ne pas me l’avoir dit plus tôt… Tu n’avais pas le droit de me cacher un truc pareil ! Je n’arrive pas à croire que tu as été capable de faire une chose pareil… » Oui, je monologuais un peu… Beaucoup même. Mais Je m’en fichais, j’exprimais simplement ce que je pensais, de moi, de lui, de nous.
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mot doux de Invité ► un Jeu 22 Mai - 20:48
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featuring cordelia s. o'brady

Un jour, j’avais un fil, l’autre jour, j’avais un fils. Comme quoi la vie peut être bien étrange. On cache des choses, on en omet mais dans le fond, on veut simplement être heureux même si on partage deux de nos vies. Avais-je été heureux ? Pas réellement mais pourquoi ? Cacher tout ça n’était pas simple, pour personne et encore moins maintenant pour elle, je le concevais réellement. Je ne savais pas vraiment sur une échelle de 1 à 10 quel idiot j’étais à ses yeux mais dans le fond ? Je préférais même clairement ne pas le savoir. Je ne voulais pas le savoir. Dans le fond, qu’elle ne m’en veuille pas c’était comme penser que le père noël existe donc bon autant aller m’enfuir en Picardie pour le cacher au fond d’une cuvette car ça serait bien plus drôle que de regarder dans les jupons de ma maman. Mais quel culot avais-je quand même pour lui mentir pendant une année ? Non mais sérieusement ? Devrais-je avoir honte ? Je n’en savais rien mais pourtant je me posais cruellement la question tandis que mon regard ne la quittait pas même malgré la honte. Alors que mes yeux se posaient sur les siens, tellement humide à cause de ma connerie. La voir pleurer était encore plus efficace qu’une ménopause pour rendre émotif. Oui, tellement. J’aurais plus pleuré aussi si je n’étais pas un homme mais j’étais juste assez mal que pour me dire que j’étais un idiot. Méritais-je une gifle ? Oui. L’attendais ? Tellement. Plongeant mes yeux marrons, loin d’être émeraude mais on s’en fout de ce détail. Je devais juste placer ce mot alors je vous zut. Et alors que je me justifiais tristement ? Je redoutais tellement que cette justification soit bonne. J’avais réellement besoin d’un court de cartographie pour savoir si j’étais bien dans le truc. Si j’utilisais la bonne défense ou même enfin tout simplement si je méritais réellement que cette femme m’aime. Cette femme qui telle une luciole avait décidée de me faire confiance. Cette confiance qui devait sembler comme simulacre. Je place mes mots comme je peux dans le fond. J’étais bien loin d’être un sociopathe même si je lui avais menti. J’étais cet homme tout simple qui adolescent n’était pas fan des Barbies mais d’une tueuse de vampires. Je rêvais tellement qu’elle ne m’embroche avec son pieu juste par ce que je me disais, c’est trop cool d’être poussière après. Et j’arrête de penser des conneries car je me disais tout simplement que ça serait sûrement mieux pour moi si je devenais tout simplement poussière ou si je m’improvisais matelot en partant en mer. Bien entendu, je n’en oubliais pas mon fils. Je l’entendais alors me dire que j’avais peur. Devrais-je avoir peur aussi de son rire ? Oui, j’étais maculé de peur. Tellement. Je la laissais parler, et même je la sentais reculer. Je soupirais doucement, ne sachant pas réellement quoi faire. Inspirant légèrement, sentant mon buste gonfler doucement et redescendre en pression. Je baissais doucement le regard, ses questions étaient censées. Que croyais-je ? Surement pas qu’elle allait sauter de joie car je m’attendais à une réaction bien différent que du bonheur. J’inspirais doucement, je la regardais attentivement, remontant mon regard et le baissant par moment à ses mots. L’écoutant attentivement à chaque fois comme si je buvais ses paroles en ressentant ses douleurs qu’elles me procuraient telle des épines que l’on m’enfonce petit à petit dans le cœur. Pourtant elle ne disait que la pure vérité mais le simple fait de la voir ainsi me procurait ce mal. Je la regardais se rapprocher et même presque être trop proche. Trop collée. Je ne savais pas quoi faire pour réparer mon erreur. Dans le fond ? Vous feriez quoi ? Je ne savais pas comment me sortir de mes erreurs que j’assumais pourtant tellement. J’avais été con, oui, j’avais été con tout simplement. Elle m’en voulait, je la comprenais. « Je m’en veux aussi ! », soufflais-je alors, la voix un peu triste, un peu rauque alors que je laissais mes mains se placer sur ses bras, les remontant doucement à la hauteur de ses épaules et la regardant dans les yeux. « Tu as le droit de m’en vouloir, j’ai été un triple idiote mais tu n’as pas le droit de t’en vouloir, non. Comment tu aurais pu le deviner ? Les hommes qui ont des bandes dessinés dans un salon, c’est tellement courant puis je n’ai pas la tête d’un papa, j’ai… je n’ai rien de tout cela avant que l’on ne le voit en pleine action puis… comment, non mais ce n’est pas comme s’il prenait toujours la sucette ou j’en aurais eu dans la poche. Il a 6 ans, c’est tout. C’est un grand garçon, tu n’aurais pas pu le deviner. Ne te torture pas avec ça. Tu n’es pas idiote, tu n’es rien de tout ça ! », Disais-je en inspirant doucement, ayant la sensation au fond que je la perdais, c’était con. Je me sentais idiot aussi mais je ne voulais pas la perdre. C’était comme perde une partie de moi. C’était comme devenir un macaron qui perd sa coquille. Je ne serais qu’une pâte que l’on met à l’intérieur, molle et pas bonne car personnellement, je ne mangeais jamais ce qu’on mettait dans le macaron. « Je ne m’attends pas à ce que tu sautes de joie… Il n’y a aucuns moments bien choisis pour le faire sinon je l’aurais fait depuis longtemps mais ce n’est pas facile… je ne veux juste pas te perdre ! », disais-je en lâchant ses bras, reculant doucement sous mes mots et la regardant attentivement. « Mais j’assume mon erreur, j’assumerais aussi si tu ne voulais plus jamais de moi dans ta vie. », j’inspirais doucement. Reculant même alors que je la regardais toujours. Oui, j’étais maintenant à un mètre. Je ne savais pas quoi faire. Je me sentais con, tellement con. Je ne voulais pas la laisser s’échapper et j’avais pourtant l’impression d’être en mode : tiens, je t’ouvre la porte, je t’autorise à me quitter mais quel idiot ? Non mais je culpabilisais tellement que je me rendais compte que j’étais vraiment mais vraiment idiot sur ce coup. Tellement même. Je soupirais doucement, je me passais alors la main sur la nuque, pestant dans ma tête contre moi-même. Je peux réellement être un con de chez con mais vraiment. « Mais je me battrais pour toi ! », disais-je tout de même, tendant la main pour attraper la sienne, me penchant légèrement. L’attirant alors à moi en chopant sa main. Oui, je ne lui laissais pas le choix. Le vilain. J’utilise mes muscles, ma tête et mon cœur sur le coup mais c’était mieux que d’être con et la laisser s’éloigner même si elle ne s’éloignait pas réellement. Posant alors une main dans son cou, sentant ses cheveux entre mes doigts et la regardant dans les yeux. « J’ai été assez con pour mentir, je serais assez intelligent pour te garder près de moi ! », disais-je en souriant doucement. « C’est l’une des plus belles décisions que j’aurais prise dans ma vie ! », soufflais-je avec assurance mais aussi une sorte de romance dans la voix.
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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