Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
Invité
mot doux de Invité ► un Mar 1 Juil - 1:30
nikkie & Reed & caleb
quand on rencontre maman indigne !
Comment allais-je réussir à gérer ça ? La rancune que pourrait avoir mon fils envers moi d’amener Nikki à l’école ? Je n’y pensais que partiellement, je savais que moins j’y pensais, mieux ça serait sans nul doute. Elle avait été d’accord et heureusement car sinon, j’allais avoir la rancune et la déception peut-être, les deux en même temps. Chapeau. J’étais doué parfois mais j’avais sûrement touché du bois sans m’en rendre compte à vrai dire. J’étais rassuré mais elle ne semblait pas être sûre. Assez incertain, je la regardais me dire qu’il n’y avait rien alors qu’elle semblait avoir une chose à dire enfin je n’étais pas trop sûr. Non, elle n’allait pas partir en courant avant qu’on n’y arrive ? J’avais cette crainte, elle était déjà partie une fois. Comment lui faire confiance ? C’était dur pour moi. Je n’y arrivais pas vraiment. Autant dire que faire confiance après son départ était loin d’être facile. Sortant alors de la réserve, je surveillais à ce que tout soit rangé, prenant mon chocolat chaud pour le terminer et mon journal qui était encore sur la table. La jeune serveuse avait tout ranger là où il le fallait. Je regardais alors Nikki du coin de l’œil. « Je vais prévenir au journal que je prends ma journée… », disais-je alors tout naturellement mais bon, je ne voulais pas vraiment relater ma vie privé avec la jeune femme ou même parler de mon boulot, de ma vie. Je voulais m’en tenir à Reed car c’était uniquement pour lui que j’avais accepté de parler. Dans le fond, c’était normal, j’avais aussi cette crainte qu’elle ne parte. « Et si tu es encore là… à mon retour, on ira là, c’est à une rue… », annonçais-je donc. Le journal n’était pas loin, pas du tout même du sud ce qui aidait largement comme l’école était dans le sud mais nous coupions le centre du sud de notre rue enfin parlons d’autres choses que de géographie. J’inspirais doucement, regardant attentivement la jeune femme, je reculais alors, allant vers la porte et l’ouvrant pour la laisser passer. « Attends-moi, là ! », disais-je tandis que je traversais la route. J’allais rapidement au boulot pour prévenir et je prenais mon portable et mon bouquin mais aussi tous mes effets personnels. Je mettais tout ça dans un sac et je sortais alors direction le trottoir ou la jeune femme était. « Il risque de ne pas bien le prendre à mon avis ! », disais-je alors pour la prévenir tout en sachant qu’il s’était déjà enfui. J’inspirais doucement et je me rendais alors en direction de la rue tout en marchant tranquillement, sagement vers celle de l’école. J’étais devant, regardant alors Nikki avant de franchir la barrière. « Il est encore tant de reculer si tu veux mieux te préparer ! », lui disais-je donc, un peu peureux aussi mais chut. Je ne voulais pas du tout parler trop vite. Je poussais alors la barrière en passant dans l’avant-cour et entrant un peu plus dans celle-ci, attendant de voir si elle allait me suivre.
Sedna L. Azarov-Ielineet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
❝ Métier : Institutrice — ❝ cupidon : Petits riens du tout mais tant pour moi ❝ post-it : « C'était une graine. Une petite chose. Un bout de nous deux. Un assemblement. Un rien. Qui devenait tout. Elle sera notre cœur. Notre fusionnement. » ❝ crédits : images tumblr etc. /avatar sweet disaster ❝ avatar : Troian Avery Bellisario ❝ présence : Présent(e) ❝ préférences : Rp Roses ❝ disponibilité : Open ❝ autres comptes : Dawn O'connor ❝ Points : 3224 ❝ Messages : 309 ❝ depuis : 16/06/2014❝ mes sujets : ❥ avery. ❥ caleb ❥ ...
mot doux de Sedna L. Azarov-Ieline ► un Mar 1 Juil - 16:04
Running scared.
what i wouldn’t give away to be your shelter and keep you safe keep you safe. i’m running, i’m scared tonight i’m running, i’m scared of life i’m running, i’m scared of breathing.
Tellement de choses se bousculaient. L'appréhension, la crainte, la tension -oui ça veut dire pareil, Nikki... - Et je n'arrivais pas à faire taire cette voix en moi qui me criait d'avoir peur mais d'avancer en dépit d'elle. Ce bruit... Ce doux bruit, ce tintement dans mes oreilles, qu'est-ce que c'est ? Ma gorge devenait sèche, je sentais des picotements à l'intérieur, comme si une aiguille venait de se loger dans ma poitrine. C'est ça d'avoir peur. C'est ça d'aimer. Mais je devais être forte -pour une fois dans ma vie.- et penser à Reed avant tout. Je n'avais pas fait tout ça pour rien, j'avais affronté Caleb et son regard réprobateur, c'était pas rien. Même si pour être franche, la suite me terrifiait encore plus. J'avais hésité, dix secondes, dix secondes pour me décider... Dix secondes pour ne plus reculer. Je n'avais plus le choix, et même si je l'avais, j'aurais sûrement choisi d'aller voir Reed. Je voulais voir à quel point il était devenu génial. J'en avais eu des brefs aperçus, mais ma présence le faisait fuir. Il n'était pas prêt pour moi. Il n'était pas prêt pour Nous. Il n'était pas prêt à avoir une mère. Mais Caleb n'avait pas eu à insister beaucoup, j'avais dit oui. S'il m'avait posé la question deux ans plus tôt, j'aurais en toute probabilité refusé, mais j'avais besoin de changer. Et notre... Mon. Son, fils en avait besoin aussi. Je crois.
Prévenir le journal ? Oui c'est mieux. Je hochais la tête pour acquiescer. Après être sortis de l'arrière... Euh c'est quoi ? Une arrière boutique , je sais plus, non une réserve. Après être sortis de la réserve, - et après moult regards un peu gênés et anxieux adressés à la brave serveuse qu'on avait pas mal emmerdée, pour parler vulgairement; je passais la porte, murmurant un bref « Pardon, au revoir. » en direction du bar et de la fameuse serveuse.
J'attendis. J'attendis le retour de Caleb, les jambes croisées et les bras pareillement mis en place, le coeur serré et la gorge subitement sèche. C'est un comble. Je revenais d'un Starbuck, j'avais bu tout mon soul et j'avais encore soif. Il faut dire aussi que jouer à la fontaine publique en plein café ça n'arrange pas au niveau de l'hydratation du corps. Bref on s'en fiche. Je boirai plus tard. Puis je n'avais qu'à boire le verre d'eau que Caleb m'avait tendu. Tant pis pour ma pomme. On s'en passera. Un long soupir se faufila entre mes lèvres alors que je le voyais réapparaître devant moi. « Je ne l'aurais pas bien pris à sa place non plus. D'ailleurs, qui prétendrait le prendre bien ? » Je baissais les yeux, d'un air sombre.
On arrivait. Rue de l'école. Rue de la paix, rue de la peur. J'essayais de sourire, pour faire bonne impression, mais je sentais que je tremblais. Caleb devait le sentir aussi, parce qu'il n'était pas bien loin de moi et que ce genre de choses se remarquent. Encore eût-il fallu qu'il s'intéresse à moi. On avait avancé, certes. Mais on était encore loin du calin bisounours tous les deux. Le big hug c'était pas pour demain. A vrai dire, pour l'heure, ce qui m'importait le plus, c'était Reed. Je craignais sa réaction, je craignais ses pleurs, ses cris, qu'il parte en courant. Discrètement, je saisis dans ma main le pendentif argenté-bleu ciel que je portais autour du cou. C'était quelque chose que j'avais depuis longtemps et j'y tenais beaucoup. C'était pas un coeur, je n'étais pas fana de toutes ces décorations, même si au fond sans coeur, on ne vit pas, tout comme amour, on ne vit pas, mais ça revient un peu au même non ... ? Je voulais mettre dans le pendentif une photo de Reed mais je n'en avais pas encore. -C'était pas encore le moment de sortir l'appareil et de prendre une photo de famille...- Alors je mettais juste un papier avec son nom écrit dessus, c'était... Complètement Con. En quelque sorte, en attendant d'avoir quelque chose de lui à garder qui ne fuirait pas dès que je l'approche. Quelque chose de lui, quelque chose de beau. Un souvenir, une image de bonheur. J'aurais voulu qu'il sourie en me voyant approcher, mais je savais qu'il n'allait pas le faire. C'était bien trop tôt. J'étais mièvre parfois, j'étais immature.
« Je me prépare depuis un moment. Mais j'ai toujours cette impression de ne pas l'être. Mais... Il faut qu'on y' aille maintenant. » Répliquais-je en emboîtant le pas à Caleb. Si on attend trop, j'ai peur que mon courage fasse comme moi et prenne la fuite.
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mot doux de Invité ► un Mer 16 Juil - 22:37
Ce matin, je ne me sentais pas vraiment bien à l'école. J'avais très mal au ventre et d'après ma maitresse, j'étais tout blanc. Enfin plus blanc que d'habitude car j'ai déjà la peau très blanche alors elle m'a demandé si je voulais qu'elle appelle mon papa et j'ai accepté. Je crois que je suis tombé malade alors je serais mieux à la maison qu'ici. Quelques minutes après, alors que j'essayais quand même de finir mon exercice ma maitresse est venu me voir pour me dire que papa allait venir me chercher. Chouette, j'étais content, car j'avais vraiment très mal. Mais elle m'a dit qu'il serait avec ma maman alors j'ai été étonné et un peu triste. Ça me faisait toujours bizarre de la voir et je me demandais pourquoi elle nous avait laissés papa et moi, pourquoi moi, je n'ai jamais eu de maman et pourquoi elle venait du jour au lendemain. La première fois que je l'ai vu, j'ai eu peur et j'étais en colère contre elle alors je me suis enfui, mais depuis je l'avais revu parfois... Je ne lui disais jamais rien car c'était rapide et j'étais loin de me douter que je devrais lui faire face bientôt. J'avais peur, je n'arrivais pas à me dire que c'était ma maman que je voyais, je ne savais même pas ce qu'était une maman et je ne savais pas si j'étais prêt à la revoir.
En sachant que mon papa ne travaillait pas loin, ma maitresse avait déjà commencé à me préparer puis m'avait accompagner dans la cour en attendant qu'il arrive. J'avais vraiment peur de voir ma maman, mais j'étais soulagé que papa soit avec nous, comme ça, on ne serait pas que tous les deux. Je les voyais franchir le portail et ma maitresse m'a conseillé d'y aller saluant papa de la main, j'avançais alors à travers la cour en me retenant de pleurer. Je ne sais même pas pourquoi j'avais envie, sans doute la douleur de mon ventre, ou l'angoisse de faire un pas en avant avec maman. J'avais toujours voulu savoir qui elle était et à quoi elle ressemblait, mais maintenant que je pouvais la voir, j'en avais peur. J'en avais parlé avec papa et il m'a dit que c'était normal et que je devrais la voir uniquement quand je serais prêt. Mais là est-ce que j'étais prêt ? J'en avais encore envie au fond de moi, mais entre vouloir et le faire, j'avais pris conscience qu'il y avait une différence. Je ne voulais pas être méchant envers elle, mais immédiatement, j'allais faire papa en le serrant contre moi et en enfouissant mon visage contre lui. Je n'osais pas la regarder, ni lui dire ne serait-ce qu'un mot. J'avais beau être un garçon débordant de joie, je n'en restais pas moins timide et croyez-moi, dans ce genre de situation la timidité ne fait qu'augmenter. Finalement, après une minute, peut-être deux... Je retirais mon visage de contre mon papa et je tournais mon visage dans sa direction, je me forçais un peu, mais c'est surtout que je voulais la voir vraiment. Je ne prononçais aucun mot et mes petits poings serraient les habits de papa. Je voulais lui parler, au moins lui dire bonjour, mais je n'y arrivais pas... Je n'osais pas.
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mot doux de Invité ► un Mer 20 Aoû - 23:36
nikkie & Reed & caleb
quand on rencontre maman indigne !
Etre prêt ou ne pas être prêt, telle est la question car dans le fond ? C’est assez étrange, totalement. C’est complexe et mince… c’est étrange. Il avait beau faire un temps assez sombre. Il pleuvinait un peu mais ça s’était calmé pourtant j’étais sec. Oui, il y avait les barrières dont les gouttes tombaient au fil d’un rythme saccadé. Toujours le même. On pouvait les voir se former doucement pour finir par atterrir dans une flac. J’aimais bien ce temps qui me rappelait parfois New York. En Californie, il ne neigeait pas souvent. Et je souriais doucement malgré tout pendant qu’elle parlait mais simplement par ce qu’une goutte prenait mon attention. Oui, je n’étais plus vraiment concentrée, c’est par cette goutte que je l’étais mais je m’en sorti aussitôt au galop des pas d’un enfant alors que j’allais m’apprêter et sans un mot, il venait se serrer contre moi. Je souriais doucement, penchant la tête en le regardant mais bon bien que ce geste soit très attendrissant cela n’aidait pas vraiment la jeune femme. Et mince pourquoi voulais-je l’aider ? Je n’allais pas devenir une guimauve ? Non, sois un homme crétin et retrouves tes couilles que tu as perdu en route mais bon. En fait, je ne les avais pas perdus, je ne devenais pas faible mais je savais qu’il fallait qu’elle ouvre contact avec lui. Je ne le voulais pas pour elle mais je le voulais pour lui. Prendre son temps, le temps qu’il lui faudrait mais ne le brusquais-je pas ? A sa réaction, je me posais la question bien qu’elle ne m’avait pas quittée pendant la route mais elle s’était simplement montrée plus discrète. Je regardais alors Nikki en haussant les épaules. Un peu perplexe, je ne savais pas quoi faire. Je sentais néanmoins qu’il lâchait doucement l’emprise sur moi. Un signe ? Je n’en savais rien. Je soupirais doucement, regardant autour de moi et regardant aussi la maitresse. J’hochais de la tête, donnant signe que tout allait bien et elle rentrait aussitôt. Je me baissais alors à la rencontre du regard de Reed et lui faisant un timide sourire. Je n’étais pas vraiment grandement à l’aise mais bon. « Reed, mon poussin… je sais que tu as peur! », disais-je en souriant doucement, allant alors lui voler son nez rien que pour l’ennuyer et tenter de le mettre à l’aise. « Il ne faut pas ! », soufflais-je aussitôt en regardant Nikki. « Elle n’est pas méchante, elle a juste faite une bêtise… », une grosse bêtise mais c’était un moyen comme une autre pour lui faire comprendre surtout qu’il a 6 ans. Comment je pourrais dire… qu’elle l’a abandonné et qu’elle le regrette ? « Mais je crois qu’elle a déjà été punie ! », disais-je sans vraiment être sûr de vraiment le penser mais me disant que mes mots pourraient être utile. « Tu devrais aller lui dire bonjour. Tu n’es pas obligé de l’appeler maman et de lui demander des gâteaux mais peut-être juste lui faire un des sourires dont tu as le secret car tu as peur mais elle aussi. », disais-je d’un ton réconfortant et surtout pas réprobateur. « Et je suis là, promis… elle n’a jamais mangée d’enfant ! Et si tu veux, je connais une chanson qu’elle adorait quand on était à l’école… si elle n’était pas gentille, je lui courrais après en lui chantant ! », j’allais alors à l’oreille de Reed et me mettant à chantonner la version Nikkinique de Dominique. Bien sûr, à l’époque je n’en connaissais pas le terme de nique mais Reed ne devrait sûrement pas le connaitre non plus. Préservons son innocence.
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mot doux de Sedna L. Azarov-Ieline ► un Jeu 21 Aoû - 1:37
Running scared.
what i wouldn’t give away to be your shelter and keep you safe keep you safe. i’m running, i’m scared tonight i’m running, i’m scared of life i’m running, i’m scared of breathing.
J'étais effrayée, intimidée, perturbée, tout ce qui se termine en ée finalement. Le stress se lisait sur mon visage que je sentais tour à tour blême et écarlate. Je ne voulais pourtant rien laisser paraître. Surtout pas devant Reed. Reed ne devait rien voir de tout ça, de mon mal être, de mes angoisses, de tout ce qui concernait mon côté un peu... Obscur dirons nous ? C'était pas vraiment obscur, c'était plutôt un côté triste. Mais je voulais qu'il ait de moi une image de mère joyeuse qui sourit dès qu'elle le voit arriver. Il ne fallait surtout pas qu'il reste sur l'image d'une mère qu'on voit de dos et qui prend la fuite sans savoir si elle va revenir. Il était devenu tant pour moi. Tout pour moi. Tout pour nous. J'imagine que son père l'aimait autant que moi, plus je ne crois pas, l'amour ça ne se mesure pas, et on ne pourra jamais dire que l'un de nous deux aime plus l'enfant que l'autre. On a des sentiments différents, on a des façons d'agir différentes, des façons de manifester nos émotions différentes. Alors qu'au final, c'est juste une histoire d'amour. On n'a rien à dire de plus. On ne peut pas juger.
J'essayais d'avoir un visage non crispé. J'essayais d'avoir l'air de ne pas m'en faire. Et quand je vis arriver vers nous Reed je sentis mon coeur battre plus fort. Il avait toujours cet effet là sur moi. Mais il se blottit dans les bras de Caleb, et inconsciemment, même si je comprenais ses réactions, j'étais malheureuse. C'était normal. Les bras de Caleb étaient devenus son refuge pendant six ans. Je n'arriverais pas même si je le voulais, à effacer ça. De toute façon pourquoi aurais-je eu envie d'effacer ça ? Caleb était mon ex, mais il avait compté pour moi, il avait été un amour de ma vie, le premier vrai amour, et je n'oublierai pas ce qu'il a représenté. Je ne peux pas non plus oublier que c'est lui qui m'a offert Reed. Enfin non... Plus exactement, c'est lui qui a offert Reed à la vie. Moi j'ai manqué les moments où l'enfant a grandi. J'ia manqué chacun de ses âges, j'ai manqué chacun de ses caprices et chacune de ses colères, mais le principal aujourd'hui, c'était que je n'avais plus envie de fuir. J'étais ancrée dans la terre pour de bon, ici.
Je les observais, un peu plus loin, baissant le regard pour ne pas trop que Reed s'aperçoive que j'étais blessée. Je comprenais mais quand même bizarrement, ça me faisait de la peine. ça me faisait très mal au ventre, très mal au coeur, mais je tenais debout c'était ce qui comptait. Puis j'étais plus forte que tout à l'heure. C'est étrange comme en vingt minutes la sagesse peut vous prendre et vous faire grandir d'un coup. J'avais bien pompé dans mes larmes au starbuck, là j'étais calmée. J'avançais finalement vers eux, sans oser vraiment m'imposer.
« Reed... » Murmurais-je à son intention, tout doucement pour ne pas le brusquer. J'avais une envie de le prendre dans mes bras comme Caleb le faisait. Je me disais à cet instant 'Pourquoi Caleb est-il le seul à avoir le droit de le câliner ? Pourquoi ?' Moi je n'avais pas encore le droit, mais c'était quand même de ma faute. Après tout, je n'avais qu'à rester quand on me demandait d'être là. J'avançais une main incertaine vers Reed pour lui caresser maternellement les cheveux, j'espérais qu'il n'allait pas se rebeller. Me repousse pas Reed. Me repousse pas, tu sais que maman serait très triste si tu faisais ça.
Dernière édition par Nikki L. Shields le Jeu 12 Mar - 0:03, édité 2 fois
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mot doux de Invité ► un Mar 26 Aoû - 9:35
Lorsque j'avais vu mon père, j'ai été vraiment content, comme s'il allait avoir les pouvoirs de me soigner instantanément, mais ma joie disparut en remarquant qu'il n'était pas seul, mais accompagner d'une femme, cette femme qui m'a donné la vie et que je craignais pourtant de voir. Elle n'était pas violente, ni agressive au contraire, mais que dont j'avais peur. Peur de l'inconnu, ou peur de faire un pas en avant. Peur de changer mes habitudes ou peur d'avoir une maman. En tout cas malgré toutes mes peurs, j'avançais et instinctivement, je venais me loger contre les vêtements de mon père pour y enfouir mon visage. J'avais l'impression que si je ne la voyais pas, mon courage reviendrait, mais non, rien ne changeait. Je me demandais si elle le prenait bien ou mal que je l'ai un peu ignoré, mais j'espérais surtout que mon papa m'emmène loin d'ici. Ne voyant aucune réaction, je me détachais un peu de lui pour poser mon regard sur elle. Qu'est-ce qu'elle était jolie ma maman, j'aurais pu lui dire, mais je n'osais pas, aucun mot ne sortait de ma bouche et une mine inquiète restait constante sur mon visage bien pâle. Puis papa s'agenouillait à ma hauteur et je le regardais sans perdre mon expression triste. Il fallait précisé que j'étais malade et que lorsque je suis malade, je pleure et me sens mal plus facilement. Je n'étais pas prêt à ouvrir la bouche, même lorsque que mon père me disait savoir que j'avais peur. Je continuais juste à l'observer sans trop savoir quoi faire jetant parfois des regards à ma maman. Je souriais tout de même légèrement alors qu'il me volait mon nez, mais j'étais loin d'être à l'aise. Vraiment loin. Je continuais de l'écouter me contentant simplement de porter mes grands yeux bleus sur Nikki lorsqu'il me disait qu'elle n'était pas méchante. Au fond, je m'en doutais bien, mais bon, cela ne changeait tout de même pas grand chose. Même s'il me disait qu'elle avait déjà été punie. Je me demandais toujours pourquoi elle m'avait laissé en la voyant, je ne comprenais pas ses raisons, mais surtout pourquoi elle revenait. Cela n'aurait pas été plus simple de rester vivre près de nous ? Je recommençais à serrer mes petits poings en sentant les larmes me monter au fur et à mesure de chaque mot prononcé par mon père. Il voulait m'aider, mais sur l'instant présent, je le ressentais comme une trahison. "Bonjour..." Murmurais-je presque de façon inaudible à son égard, mais le sourire, non, il ne venait pas et à la place, je passais ma manche sous mon nez alors que je commençais à renifler et à vraiment ressentir l'envie de m'enfuir. Si je ne bougeais pas, c'est surtout que mon père m'avait dit rester près de moi et m'avait même chanté une chanson qui m'avait fait sourire l'espace d'une seconde. Je posais cette fois-ci mon regard droit dans le sien lorsqu'elle m'appelait. Elle s'approchait doucement de moi et j'étais maintenant à quelque centimètre d'elle. Je m'étais instinctivement détaché de mon père pour être face à elle et je ne bougeais pas non plus lorsqu'elle me caressait les cheveux. Je ravalais ma salive en sentant une larme coulée, puis une autre et encore une autre. J'avais envie de lui demander pourquoi, de lui demander si elle m'aimait, mais ma seule façon de m'exprimer restait les pleures. J'agrippais naturellement ses vêtements sans m'en rendre compte. Je l'autorisais sans vraiment le remarqué à me prendre dans ses bras, enfin à vivre notre premier contact à me réconforter. Je libérais sans doutes la rancune par ses larmes qui quittaient mes yeux sans pour autant lui pardonner. Je faisais un pas en avant tout en m'approchant doucement de ses bras.
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mot doux de Invité ► un Lun 27 Oct - 3:40
nikkie & Reed & caleb
quand on rencontre maman indigne !
Cette rencontre, je l’avais longuement appréhendée. Je ne savais pas comment ça allait se passer entre Reed et sa maman. J’ignorais même s’il n’allait pas fuir. Mes mots allaient-il suffire ? Je n’en savais rien, je laissais ceux-ci s’approcher tout naturellement et je revoyais encore ces images de la maternité ou elle avait souri en voyant son bébé. Pourquoi elle était partie ? Pourquoi ? Je ne savais pas vraiment comment exprimer la sensation que j’avais mais elle était assez désagréable alors que je pensais à Reed. Comment il se sentait ? Sûrement mal. J’inspirais doucement en regardant ce jeune homme face à moi. Je le regardais alors face à sa mère et je regardais Nikki. J’étais assez anxieux et un peu beaucoup même. Je regardais cette jeune femme passer la main dans les cheveux de Reed. Je voyais ce petit garçon verser une larme, une deuxième et une troisième. Un peu à l’écart sans l’être de trop. Je sortais un paquet de mouchoir de ma poche pour en prendre un et le tendre à Nikki. Je la laissais l’attraper et je m’agenouillais derrière Reed en allant parler proche de son oreille. « Hey bonhomme, on ne pleure pas, nous sommes des Hemingway… fort et solide, on sourit ! », disais-je comme une confidence un peu étrange mais une sorte de motivation. Je jouais en quelques sortes à la pompom girls en toc et très en toc mais surtout masculine. Un peu comme celle que ferait Robin Williams et paix à son âme. Je regardais alors Nikki en lui tendant un vague sourire. « Je suis désolé… », lui disais-je en faisant une moue et me redressant alors debout en regardant Reed. « Et si on marchait jusqu’au studio ? Elle peut venir avec nous ? », demandais-je à Reed. « Demandes-lui si elle veut manger à la maison ? On lui préparera des pates par exemple ? », lui proposais-je alors comme pour trouver un moyen de les rapprocher et les protéger. Je voulais qu’ils puissent se parler sans que Reed n’en pleure. J’avais besoin que cela se passe bien entre eux surtout par ce que j’avais l’impression d’être coupable de ces larmes de crocodiles qui coulaient sur les joues de Reed. Je me sentais assez mal. Je déposais mon regard sur Reed et ensuite sur Nikki. J’attendais juste un signe ou quelques choses. Je voulais juste avoir la certitude que nous allions trouver un terrain neutre pour que tout se passe bien. J’étais effrayé à l’idée que Reed ne soit pas vraiment heureux de cette rencontre.
Sedna L. Azarov-Ielineet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
❝ Métier : Institutrice — ❝ cupidon : Petits riens du tout mais tant pour moi ❝ post-it : « C'était une graine. Une petite chose. Un bout de nous deux. Un assemblement. Un rien. Qui devenait tout. Elle sera notre cœur. Notre fusionnement. » ❝ crédits : images tumblr etc. /avatar sweet disaster ❝ avatar : Troian Avery Bellisario ❝ présence : Présent(e) ❝ préférences : Rp Roses ❝ disponibilité : Open ❝ autres comptes : Dawn O'connor ❝ Points : 3224 ❝ Messages : 309 ❝ depuis : 16/06/2014❝ mes sujets : ❥ avery. ❥ caleb ❥ ...
mot doux de Sedna L. Azarov-Ieline ► un Ven 7 Nov - 13:14
Running scared.
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Je ne savais plus que faire ni que dire. Je souriais, ou plutôt, je m'efforçais de sourire, malgré le courage qui me faisait défaut. Je voulais paraître heureuse, sereine, forte en un mot. Au fond de moi ça commençait à s'assembler, les morceaux de mon coeur. Je sentais grandir en moi le sentiment que j'avais pour Reed lorsqu'il me prit en quelques sortes dans ses petits bras. Je le voyais pleurer et chaque larme de sa part était une partie de moi qui se brisait à chaque seconde. Je tremblais d'émotion, mais je souriais toujours, j'étais quand même contente. J'étais fière. Fière pourquoi, fière de quoi, je ne sais pas. Mais fière. De lui peut être, de la bravoure dont il faisait preuve même si pour l'instant, serrer ses bras autour de moi avait l'air difficile. Je me disais que ça viendrait. C'était obligé. C'était... Obligé. Je saisis d'une main ferme le paquet de mouchoir et en tendis un au petit garçon. J'avais envie de l'embrasser. Je le tenais un peu contre moi, et ce simple premier contact me remplissait de joie. Je ne sais pas trop... Mais j'avais l'impression, cette impression étrange et magnifique, que ce câlin était ... Normal. Que ce geste était le geste le plus naturel du monde. Et c'était un peu la réalité. J'approchais de son visage et déposais un baiser tendre sur sa chevelure dorée. Mon p'tit prince...
Je ne peux pas te dire Je t'aime, pas encore, c'est trop tôt pour les aveux. C'est trop tôt pour ces mots d'amour. Et pourtant crois moi j'en crève d'envie. Et si je te disais Je t'aime, est-ce que tu me répondrais ? Ou bien , laisserais-tu le silence répondre à ta place. « C'est rien. » Rétorquais-je à son papa. Ne sois pas désolé. Viendra forcément un moment où l'amour sera plus fort que la peur. L'amour maternel, le manque d'amour maternel, et peut-être l'envie de me connaître. Forcément.. Non ? Oui, disons que oui. Il faut rester positive. Et s'il avait accepté de me voir aujourd'hui, c'était déjà beaucoup. Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'avenir. Enfin bref. Il était là, dans mes bras, pleurant à moitié, et je ne trouvais pas vraiment de mots pour le consoler. Et étais-je seulement celle qui devait le consoler ? Théoriquement, oui. Il était dans mes bras, et un enfant dans nos bras, on en est responsable. C'était mon enfant. Celui de Caleb, aussi certes. Mais c'était aussi mon enfant, on avait eu cette si longue et pénible discussions à ce sujet avec son père quelques temps plus tôt. Je le regardais, sans savoir le rassurer, j'aurais pu simplement lui dire 'ça va aller', ou 'ça ira mon amour'... Mais je n'arrivais pas à sortir les phrases. Et surtout, j'en doutais un peu parfois moi même.
J'écoutais la proposition de Caleb, doucement. Je ne savais pas ce qu'allait répondre Reed. Mais je priais intérieurement, pour qu'il accepte pour moi. Je baissais le regard, le temps de sa réponse, anxieuse, voire terrifiée. De toute façon, je ne t'en voudrai pas Reed, même si le Non que je redoute tant et qui me mortifie d'avance, s'échappe d'entre tes lèvres. Je pourrais toujours me dire que le Non s'est échappé par mégarde. Ou... Ou je ne sais pas quoi d'autre, ne t'en fais pas j'inventerai. J'inventerai une excuse pour ne pas être trop triste devant toi. Parce que je voudrais que tu vois que j'ai changé pour toi. Ne crains rien, je suis en titane maintenant, comme dans la chanson. Enfin, je crois.
Dernière édition par Nikki L. Shields le Jeu 12 Mar - 0:04, édité 2 fois
Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
Invité
mot doux de Invité ► un Lun 10 Nov - 23:21
Je n'en voulais pas à mon papa d'avoir imposé cette rencontre même si je ne comprenais pas. Il avait toujours dit qu'on le ferait quand je serais prêt et là, il venait Avec elle me chercher à l'école sans que je ne m'y attende. J'étais donc très surpris et je ne savais pas vraiment comment réagir. J'étais content que ce soit ma maman qui vienne me chercher comme tous les autres enfants mais je me sentais extrêmement mal à l'aise en sa présence. Je ne savais pas quoi dire ni quoi faire en observant le visage de ma mère à qui j'en voulais sans doute plus que je l'avais toujours dit. Ma seule réaction, surement un peu défensive mais surtout traduisant ma gêne fut de pleurer et de me réfugier dans ses bras sans m'en rendre compte, c'était sans doute instinctif mes bras recherchaient la figure maternelle qui leur avait tant manqué. Je ne pleurais pas souvent ou du moins jamais pour rien. Je laissais couler les larmes qui peut-être me soulageront, qui briseront les barrières me séparant de Nikki ou qui au contraire les renforceraient , je ne sais pas en tout cas je pleurais. Je me retournais légèrement en sentant papa venir me parler dans l'oreille et sa phrase me faisait un peu sourire. Papa c'était mon héros alors quand il me rappelait que j'avais son nom et bien je voulais me montrer digne et fort d'être un Hemingway, c'est pourquoi même si j'étais triste, je passais grossièrement ma manche sur mon visage en continuant toujours de sangloter.
Papa se redressait alors et proposait de marcher jusqu'au Studio tout en me demandant si j'en avais envie pendant que ma maman me frottait le visage Avec un mouchoir et m'embrassait le front. J'étais content de ce contact pourtant étrange pour moi mais je n'eux pas de mouvement de recule. Avais-je envie de faire le retour avec elle ? Moi-même je ne savais pas trop. Un côté de moi hurlait de dire oui, car j'avais toujours voulu la rencontrer et passer du temps avec elle et j'en avais enfin l'occasion mais mon côté trouillard disait non, non et re non ! Je levais alors finalement un regard timide vers elle avant de simplement hocher la tête positivement. J'avais sans doute donné ma langue au chat et je ne parlais pas énormément mais je disais pas non, c'est un début ... Pas vrai? En voyant mon approbation, papa me demanda même de lui proposer de manger à la maison mais je crois qu'il m'en demandait trop pour une première fois. J'étais un garçon de base assez timide qui ne se montre énergique que quand il connaît, et il fallait reconnaitre que certaine situation forçait la timidité, comme retrouvé sa mère qui vous a abandonné six ans auparavant. Je posais mon regard vers elle à nouveau, mes yeux bleus croisant les siens j'allais essayer d'être un garçon obéissant mais je n'osais tout simplement pas parler me contentant de faire oui de la tête, signifiant qu'elle pouvait venir mais que je ne demanderais pas. La carte du muet semblait être une bonne issue pour moi et j'allais m'y tenir un petit peu. Je rompais néanmoins le contact en me calmant peu à peu et en stoppant doucement les sanglots. Je finissais par reculer de quelques pas et de baisser un peu la tête, on allait rentrer à la maison tous les trois, comme une famille normale. J'en avais tellement envie et j'étais content mais j'avais encore du mal à me le dire et à l'accepter.
Sedna L. Azarov-Ielineet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
❝ Métier : Institutrice — ❝ cupidon : Petits riens du tout mais tant pour moi ❝ post-it : « C'était une graine. Une petite chose. Un bout de nous deux. Un assemblement. Un rien. Qui devenait tout. Elle sera notre cœur. Notre fusionnement. » ❝ crédits : images tumblr etc. /avatar sweet disaster ❝ avatar : Troian Avery Bellisario ❝ présence : Présent(e) ❝ préférences : Rp Roses ❝ disponibilité : Open ❝ autres comptes : Dawn O'connor ❝ Points : 3224 ❝ Messages : 309 ❝ depuis : 16/06/2014❝ mes sujets : ❥ avery. ❥ caleb ❥ ...
mot doux de Sedna L. Azarov-Ieline ► un Dim 18 Jan - 3:32
Running scared.
what i wouldn’t give away to be your shelter and keep you safe keep you safe. i’m running, i’m scared tonight i’m running, i’m scared of life i’m running, i’m scared of breathing.
Il ne faut pas avoir peur. Je suis ta mère. Faut entendre ça sur un ton solennel. Mais c'est la réalité. Je suis ta mère, je n'ai pourtant aucun droit sur toi. Mais je suis ta mère. Répétons-le encore une fois, histoire de bien le savoir. Je souriais devant son petit visage qui exprimait l'anxiété. Ses appréhensions me faisaient mal mais elles me disaient qu'au moins, un espoir était largement permis. Je pouvais me permettre, d'espérer. Et ça suffisait à mon bonheur, ça suffisait à mon sourire pour exister sur mes lèvres. Il se décolla de moi, observant son papa, guettant une indication sur le comportement à avoir. C'est mignon. Il ne parla pas, mais il hocha la tête et son signe suffit à me faire une nouvelle fois sourire. Je levais les yeux vers Caleb, le fixant comme pour le remercier. « J'aime les pâtes. » Dis-je pour détendre l'atmosphère. « Sinon, on peut aller chercher quelque chose au traiteur à côté, si vous ne voulez pas cuisiner. Ne vous dérangez pas pour moi. » Pas besoin de me nourrir, je mange jamais trop chez les gens. Le pauvre Caleb, je l'ai gavé de ces choses là à l'époque où je lui donnais la becquée. Roh je blague. Il mangeait tout seul, c'est juste que j'aimais donner à manger à mon homme, quitte à faire dégouliner sur son corps bien viril et musclé des chocapics noyés dans du lait, ça faisait luire ses biscotos. Oulà je déraille. Sans doute l'émotion. Je me perds pardon. Je riais mais je me repris aussi sec. « Non mais... Les pâtes me vont très bien. » Je ne viens pas juste pour bouffer aussi...
Amorçant un pas pour avancer, j'attendais qu'ils me guident, tendant la main vers Reed comme pour qu'il me la tienne. Je savais qu'il risquait de refuser cette fois, ou de me dire d'aller me faire voir ailleurs, enfin d'une façon plus polie je pense, j'espère. La rue c'est dangereux, et Caleb allait traverser avec lui non ? Je rangeais alors mes mains dans mes poches, l'une trouée, si j'avais eu des billes dedans, elles seraient toutes tombées. Je me tournais vers Caleb et Reed, leur laissant le temps de s'approcher. Je voulais tellement avoir l'air d'une mère devant l'école élémentaire. J'aurais aimé que tout le monde en me voyant se dise immédiatement 'C'est la maman de Reed'. Mais je n'en avais pas l'air. J'avais plutôt l'air d'une tante éloignée, d'une amie de son père, voire dans le meilleur des cas une nounou qui attend à la sortie de l'école avec le papa - chose très bizarre, mais pourquoi ça n'existerait pas. J'avais l'air de tout, sauf d'une mère. Mais c'est pas grave, ça viendra. J'ai des câlins à donner et des mots d'amour à semer. Reed c'est mon seul bébé, et j'ai déjà tellement lutté, ne serait-ce qu'avec Caleb, pour qu'il accepte mon retour. Je ne me plains pas, je m'en suis bien tirée. « Je vous suis alors. » Je ne m'impatientais pas, mais j'avais faim. Non je rigole... J'avais surtout hâte de passer du temps avec eux. Surtout avec Reed. « Reed ? Tu me montres où est ta maison ? » Demandais-je à l'enfant alors que je jetais des coups d'oeil un peu nerveux à son père.
Dernière édition par Nikki L. Shields le Jeu 12 Mar - 0:05, édité 2 fois
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▬ reed&caleb&nikki - quand on rencontre maman indigne ! ▬