Je venais de me coucher.  J’étais fatigué et pas d’humeur à bouger de mon lit pour le coup.  Les yeux fermés je tentais d’oublier la garde que je venais de vivre, j’avais besoin d’effacer ça de ma mémoire, pas pour avancer, car ça il faudra que j’en parle, mais là, il était comme important que je dorme.  Surtout que ce week-end avait été moins tendu à la caserne, il faut dire que Lika n’était pas là-bas.  Elle qui bossait en tant que secrétaire était  toujours dans les parages, mais j’avais du mal à la voir tous les jours, on se prenait la tête à chaque fois qu’on se parlait, on n’était pas d’accord et cela n’aidait pas du tout. Enfin. Que dire ? Que faire ? Continuer de vivre ma vie qu’importe son jugement, après tout, je n’avais aucun compte à lui rendre et c’était ainsi que je voyais ma vie. Je n’avais pas vu mon neveu, elle me l’avait déjà lancé en pleine face, tout comme moi j’avais oublié de lui dire pour mes filles, pour  mon ex qui était leur mère. Enfin. Elle s’en foutait sans doute. L’ambiance était pesante  là où j’avais toujours trouvé ma famille et du réconfort quand rien n’allait, ce petit confort, je ne l’avais plus depuis qu’elle était dans les parages, mais c’était ma sœur et elle le resterait. Alors lui retirer ce travail ? Hors de question. Je supportais, j’avais assez de courage pour le faire même si cette petite pause pour ce fameux week-end qu’elle avait posé était assez agréable pour le coup. Enfin, il fallait que j’arrête de penser à elle.  Je vidais mon esprit de toutes pensées pour m’endormir doucement.

Deux heures plus tard, le sommeil était encore là, l’envie de me lever était loin, mais je venais d’être agressé par la sonnerie de mon téléphone, un appel. Je soufflais tâtant ma table de chevet où était mon téléphone portable, au lieu de ça je prenais la télécommande disant allo, comme un abruti. Enfin, à force, le réveil était compliqué alors ouvrir les yeux encore plus. Je choppais enfin mon téléphone, souriant doucement, alors que je répondais. Je grognais un peu pour le coup au téléphone. Jusqu’à ce que j’ouvre les yeux aussi tôt sans un mot.  J’écoutais simplement. Mon cœur était comme à l’arrêt, on aurait pu me voir mourir sur le coup aux mots de ce médecin à l’autre bout de l’appareil. Je soufflais doucement, mordant ma lèvre et ne réfléchissant pas un instant pour aller m’habiller à l’arrache.  Je prenais des vêtements totalement contradictoire les uns avec les autres, mais ce n’était pas l’important, non, c’était ma sœur. Elle était la chose, la personne importante dans ma vie comme mes filles dans le fond, même si pour le moment je n’avais toujours pas dit oui à leur tante pour l’aider. J’avais peur, je n’étais pas fait pour être père, sinon je ne me serais jamais autant loupé avec mon petit frère et ma petite sœur.

Dans la voiture, je ne prends pas la peine de m’attacher. Je roule à vitesse non autorisé dans la petite ville de Pasadena. J’avais besoin de me presser, je n’avais pas fini d’écouter le médecin pour être sûr d’être la rapidement, présent auprès de ma sœur qui était à l’hôpital. El avait eu un accident et j’avais besoin de savoir ce qu’elle avait.  J’étais mal,  la peur de la perdre était tellement présente que toutes les choses que je pouvais lui reprocher n’était plus dans mon esprit. C’était comme magique. Je me gardais sans même éteindre le moteur laissant les clefs sur le contact, peu importe ce n’était pas important. Je déboulais comme un fou à l’accueil pour avoir sa chambre, j’allais vers cette dernière et en ouvrant la porte … personne dans le lit, j’eus peur, la peur qu’elle ne soit plus là.

La rancune ? La peine ? Les mots ? Les souvenirs ? En vrai toutes ces choses qui m’amenaient à en vouloir à ma sœur m'était totalement loin de mes pensées pour le coup. J'avais besoin de savoir après ce fameux coup de fil comment elle se portait, je me sentais si mal. J'avais peur de la perdre. Je pouvais lui en vouloir et tout ça , mais m'imaginer un monde sans elle ? Impossible. On avait appris à faire avec l'autre. On n’était pas très doués, on s'évitait , laissait les autres se poser des questions. Enfin, les gars ne savaient pas forcément qui était cette jolie blonde à la caserne pour moi, toutes les rumeurs possible et inimaginable avait été lancé, sauf la bonne version à vrai dire. Ce n’était pas compliqué, nous étions de la même famille et non pas des ex-amants entre qui ça serait la guerre au vu de nos regards qu'on pouvait se lancer à l'autre. Non, c'était tellement plus simple. Mais, comme toujours et tout le monde se laissaient bercer par son imagination. J'étais pareil, dès qu'il y avait des conclusions hâtives à faire, je le faisais, c'était plus simple que de rester sans réponse à des questions qui nous venait de temps à autre et ne nous quittaient jamais jusqu'à ce qu'elles obtiennent des réponses. Généralement, les réponses, ça ne venait jamais. Je ne pouvais rien faire contre la peine que j'avais ressentie quand ma sœur pensait tout savoir, pouvoir me juger, mais d'un côté, je la comprenais tellement. J'étais mal pour elle, je savais qu'elle avait besoin de moi, mais au final , comment faire ? Comment réussir à se remettre de temps de douleur qui ne faisait que régenter ma vie, je me détruisais petit à petit et rester pour elle, pour mon petit frère serait revenu à me laisser mourir à petit feu et ils m'en auraient sans doute voulu d'avoir rien fait, d'avoir rien dit. C'était ainsi, c'était les absents qui avaient tort, pourquoi ça changerait ? Cela arrangeait le plus grand nombre, dans le fond. Enfin, peu importe, elle pouvait me haïr je serais là pour elle, quoi qu'il arrive. On aurait pu m'appeler quand j'étais en mission pour aider les autres, pour me retrouver, j'aurais été là pour ma petite sœur si elle était mal, mais il ne lui était jamais rien arrivée. Jusqu'à aujourd'hui. Je me retrouvais devant cette porte de chambre, je me sentais si mal, que ma main venait se glisser dans ma nuque, alors que je poussais la porte tout en soufflant. j'avais peur de la découvrir au plus bas ou alors quelque chose de plus horrible. Une fois la porte ouverte, j'avais une vue sur le lit, un lit vide et généralement cela ne présageait jamais rien de bon. Je sentais comme tout mon monde tellement imparfait qu'il pouvait l'être se dérober sous mes pieds. Jusqu'à la voir elle, Lika était dans la salle de bain et je me retrouvais face à elle, je ne savais pas quoi faire et je flippais totalement. je la laissais parler, continuant d'avancer dans cette chambre. Ses mots c'étaient comme des lames de couteau pénétrant petit à petit mon cœur. Elle ne me voulait pas ici ? Pourtant j'y étais, j'étais censé faire quoi retourner en arrière oublier qu'on m'avait appelé ? Ce n’était pas possible en tout cas pas pour moi. Je la regardais et finissais par m'approcher un maximum d'elle. Mon regard se posait dans le sien et mon impulsivité venait prendre possession de mon être. Je venais la prendre dans mes bras souriant doucement. Je souriais doucement la serrant fortement alors que je me sentais comme mieux de pouvoir la serrer dans mes bras, j'oubliais qu'elle pouvait à tout instant me foutre une claque ou autre chose comme ça. Elle me manquait, j'avais tant de chose à lui dire comme lui parlait de mes filles et de ce que je devais faire .. mais je ne pouvais pas, c'était impossible. Enfin. Je finissais par relâcher la pression de ce câlin restant simplement immobile tout en fermant les yeux. " Je suis content que tu ailles bien. " J'avais l'impression qu'elle allait bien, elle était débout mise à part quelques écorchures sur son joli visage, je ne pouvais pas savoir si elle avait autre chose.

Je me retrouvais à l’hôpital  à réclamer après la chambre de ma petite sœur, oui Malika.  Je m’étais toujours dit que je ne ferais pas d’effort, car je n’avais rien fait de mal, mais comment ne pas être présent après un accident ? Impossible. Je n’étais pas un sans cœur, non, j’étais une personne qui tenait à ses proches, même ceux qui les avaient déçu. Lika en faisait largement partie, elle m’’avait jugé pour mon départ,  j’en avais besoin avant de finir mal ou peut être mort,  j’aurais  pu partir sans prévenir, alors que non j’avais prévenu. J’avais tout fait comme je pensais devoir le faire pour le bien de tous, oui, j’avais aussi pensé à moi, mais quelque fois dans la vie faut savoir le faire. Enfin, que dire de plus ? Rien, car dans le fond, elle serait sans doute jamais d’accord avec moi et tout comme je ne le serais jamais avec elle. Je n’avais pas tort, j’avais fait ce qu’il fallait pour moi, je n’avais pas joué l’égoïste à cent pour cent, car j’avais tout fait pour ne pas les lâcher du jour au lendemain ! Mais, chacun sa version et son avis, même si pour le coup, Lika avait totalement tort. Enfin, pour le moment j’épiloguais seule sur toute cette situation et ce n’était pas une chose à faire. Je devais avancer et arrêter de me prendre la tête, car la seule chose comptant pour le coup c’était ma jeune sœur. Je venais d’entrer dans sa chambre, la conversation fût assez neutre, sans haussement de voix ou autre, mais pas pour autant qu’on aurait pu voir l’amour déborder de nos paroles ou de nos corps.  On restait distant, malheureusement.   «  Je suis content d’être là et que tu ailles bien, enfin je ne me trompe pas tu vas bien mise à part quelques égratignure ? » demandais je  pour être bien sûr. Je n’étais pas  sûr après tout qu’elle allait bien, j’avais peur qu’elle ne me dise pas tout, enfin, bref je voulais qu’elle aille bien et surtout en être sûr. Elle pouvait me virer la seconde après m’avoir dire que tout allait bien je serais heureux, même si je n'espère  pas qu’elle le fasse.  Je finissais par me rapprocher en la voyant s’installer sur son lit, je ne la quittais des yeux comme si quelque chose pouvait lui arriver si j’éloignais mon regard de sur sa personne. Je mordais un peu ma lèvre la fixant avant d’oser m’approcher pour prendre un tout petit bout de place dans son lit de peur de la déranger.  «  D’accord,  tu as une moto maintenant, enfin je ne savais pas... à vrai dire je ne sais rien de ta vie. » Je sentais que cette phrase allait me mériter une réponse du style : c’est ta faute en même temps ! Alors bon, je n’aurais pas dû dire ça, mais c’était sorti tout seule, je n’allais pas mesurer chacune de mes phrase, j’avais besoin de tout dire et j’étais loin de vouloir me prendre la tête avec elle, tout au contraire. Ce serait mentir que dire qu’elle ne me manquait pas, mais bon, je n’allais  pas lui dire, même si c’était tentant dans le fond.  «  Tu me fais peur là ! » lâchais je quand elle me dit qu’elle avait eu une nouvelle de son médecin à son réveil. Ce style de chose ? Forcément je pensais au pire : cancer ou autre merde comme ça. C’était horrible, je n’avais pas envie d’apprendre ça, mais je n’avais pas le choix. Je la regardais la fixant, la suppliant presque du regard qu’ (elle me dise ce qu’elle avait appris.  Je fus tellement soulagé, mais des questions venaient se poser dans ma tête. «  Six mois ? Tu as fait un déni ? »  Heureusement je connaissais pas mal de chose avec mon boulot, je la regardais !  «  Tu le prends comment ? » J’avais envie de savoir tout en réalité.

Je n'aurais jamais cru avant un long moment d'être si comblé de la voir en forme debout et avec un sourire mensonger sur ses lèvres. Je ne voulais pas imaginer le pire dans la voiture quand je roulais pour rejoindre l'hôpital, mais c'était comme me demander l'impossible. Comment ne pas penser au pire alors que j'avais l'habitude des accidents du style et que généralement ils n'étaient pas très joyeux et il avait toujours des blessés grave voire des morts. Alors, je m'étais d'ors et déjà imaginé perdre Lika, la voir dans un cercueil, c'était con pourtant j'avais fonctionné ainsi en chemin. Je pensais au pire, comme ça je ne tomberais pas de haut c'était la meilleure solution pour ne pas être déçue, car si elle était morte, j'allais finir soit déçu soit complétement triste voire les deux, alors autant être simplement triste c'était moins de douleur. Je regardais ma sœur, soucieux de savoir si dans le fond, malgré qu'elle avait l'air bien physiquement, l'était-elle moralement ? C'était une question dont seule elle pouvait me donner. Je l'écoutais et aussitôt un petit sourire comblé par sa réponse vint se poser sur le bout de mes lèvres. " Je suis content de l'entendre. " Il était vrai, j'étais heureux de savoir qu'elle allait bien. Peut-être qu'elle me mentait , après tout ce n'était pas non plus l'accord parfait entre nous depuis bien des années alors pourquoi là, elle me ferait le plaisir de me rassurer ? Sans doute, car dans le fond, je lui manquais tout comme elle pouvait me manquer, sauf que je ne l'avouerais sans doute jamais, plutôt mourir, quoi que. Non, je ne voulais pas lui dire, car cette histoire était ridicule, elle n'aurait jamais dû m'en vouloir pour prendre mes affaires et partir souffler. Enfin, il était aussi peut être temps que j'y mette du mien en cessant de lui en vouloir ? Peut-être. Enfin, pour le moment, il n'était pas question de cela , je devais arrêter de m'éparpiller partout. Son en même temps venait de me casser le moral, je baissais la tête , je savais ce qu'elle voulait dire et je soufflais . " En même temps ? Je t'ai abandonné ? Je suis là , aujourd'hui quand tu as besoin de moi, mais si ce n'est pas le cas, dis-le ! " J'étais calme, mais me bouffer à nouveau le passer en pleine face sans qu'elle ne sache exactement tout me donnait envie de m'en aller sur le champ, sauf que je ne voulais pas partir, je voulais être sûr que tout allait bien pour elle. Mais, il fallait forcément qu'elle revienne sur ce sujet ? Cela en devenait agaçant. Déjà que la situation n'était pas des plus facile, il fallait tout de même qu'on creuse ce putain d'abcès présent entre nous, j'avais l'impression d'être face à une inconnue et elle devait ressentir la même chose, pourtant avec Théo je n'avais pas eu cette impression, tout au contraire. Mais , c'était différent, pas parce qu'il était un mec, mais car nous avions parlé malgré mon départ tout au contraire de Lika, qui de toute façon m'en voulait d'être parti. Vivre ma vie ne devait pas être conseillé chez elle. " Était ? Il ne va pas bien ? " Demandais-je ? J'avais eu un doute un peu sur l'ambiguïté de cette phrase conjugué au passé, lui ou la moto n'allait pas bien ou même les deux et j'espérais que c'était que le matériel qui n'allait pas bien. Je ne voulais pas qu'elle souffre ou alors sauf si c'était par ma faute, là je pouvais presque accepter. Je rigolais quand elle me raconta les mots du médecin puis je finissais par froncer les sourcils " Ce n’est pas très gros les champignons , tant qu'il n'a pas parlé de baleine ça devrait aller. " Lançais je rigolant un peu, ça me faisait du bien de rire un pour le coup, j'avais besoin de ça. Je souriais un peu espérant qu'elle réagisse bien à cette petite blague, je l'espérais, je n'étais pas d'humeur à me prendre la tête pour le coup. Je voulais savoir si tout allait bien pour elle, comment elle le vivait et apparemment elle en avait besoin de me le dire au vu de tout ce qu'elle était en train de me dire sur cette annonce, un petit monologue juste pour ce petit bébé qui grandissait en elle depuis six mois maintenant. " Je serais là ..." Lâchais je en baissant un peu la tête espérant ne pas me prendre un mur pour le coup, car je ravalais un tant soit peu ma fierté là pour être présente pour elle. Je ne voulais pas qu'elle aille mal et quoi que fasse ce prétendu copain dont elle me parlait , je serais là pour elle quoi qu'il puisse se passer pour elle et ses enfants. Peut-être que je repartirais quelques mois, mais je ferais plus attention, même si je ne regrettais pas mon premier départ qui avait causé bien défaut dans notre petite famille.

J'étais là, comme chaque grand frère, petit frère, bref toute personne ayant une famille serait présent après un tel appel ! Par amour, par inquiétude et par envie ! Oui, j'avais longtemps loupé ce genre de chose, mais après tout, c'était ça ou qu'eux vienne me voir dans un cimetière, car la seule que je savais faire avant de partir, prendre soin d'eux, oui, mais aussi me faire à moi-même du mal, je ne faisais que ça. J'avais du mal avec la mort de mon meilleur ami, mon frère, puis mon père , ce père adoptif qui avait su parfaitement remplacé celui qui nous avait causé tant de mal, du mal que seul moi était au courant, enfin c'était complétement horrible ce qu'il avait fait, alors oui, j'allais pas me gêner pour continuer ma petite vie et ne pas penser à ce connard ! À quoi bon après tout ? Même si pour Lika j'étais le salaud dans cette histoire, j'étais loin de l'être, j'avais pensé à moi deux minutes qui étaient devenue un an, mais cela m'avait fait un bien fou et réparateur ! " Ok ! " De toute façon cette conversation on l'aura, on essayera de ne pas se disputer, mais ce serait demander à un gosse de ne pas faire de bêtise durant toute son enfance ! Impossible. Crier faisait partie de nos gênes, on avait souvent besoin de ça, sans doute qu'on pensait ne pas être entendu autrement ! Alors imaginait plusieurs personnes tentant de se faire entendre en même temps que les autres ? C'était galère et par conséquent personne n'écoutait personne ! Très joyeux tout cela. J'avais envie d'être là pour ma petite sœur comme avant, même si ce n'était pas réellement l'abandonner de partir, mais ça c'était une autre histoire et il fallait que je la raye de mes pensées le temps de gérer l'accident et la nouvelle qu'elle venait de m'annoncer c'était plus important que les anciennes rancœurs après tout. " Je ne veux même pas imaginer ... je ne sais même pas si j'aurais été capable de te consoler ! " Je haussais les épaules secouant la tête en passant ma main sur ma nuque ! Horrible d'imaginer ma sœur dans un tel état ! Jamais je ne pourrais contrôler sa peine ou la réduire, surtout si elle est enceinte de lui ! Enfin, je ne devais pas y penser vu qu'il allait bien et heureusement ! Je ne le connaissais pas, mais depuis le début de relation que j'avais deviné, elle s'était adoucie envers tout le monde surtout moi. N'empêche qu'en repensant à mes mots à propos de cette mort, je me disais que j'y arrivais pourtant avec les patients ! Bon, je n'avais aucune attache avec eux donc ça me touchait que moyennement, mais tout de même. Enfin. Je n'avais pas d'explication sur le fait d'être réticent à lui apprendre la mort d'une personne qu'elle aimait ou encore de la consoler, c'était compliqué, car cela allait forcément me toucher de la voir à terre et peiné ! C'était comme ça à chaque fois qu'elle se faisait mal ou encore à ses premiers petits amis ! Car pour moi, je réussissais dans mon boulot de grand frère quand j'empêchais ses peines, pourtant, je ne pouvais pas le faire, c'était impossible d'y parvenir. Car je ne pouvais pas tout maîtriser après tout, j'étais humain et non le contrôleur du destin de ma petite sœur ! " Une vachette qui fonce dans tout le monde et tout ? Ou une gentille ? Sinon je t'inscris à interville ! Oh une jolie baleine, je suis sûre ! " Je rigolais un peu mordant ma lèvre avant de secouer la tête, j'avais envie de détendre la situation, même si cela se passait plutôt pas mal pour le coup. J'aimais ce style de situation quand je le partageais avec elle, c'était loin de notre rencontre à la caserne pour qu'elle ait un boulot ! Et depuis on n'avait jamais vraiment parlé, j'avais demandé à la seconde secrétaire, qu'elle fasse en sorte que je sois avec elle pendant les gardes et non Lika. J'avais dit que c'était mieux de ne pas mélanger la famille ect, mais ce n’était pas ça, juste pour éviter les prises de tête ! J'en avais assez des épreuves à vivre avec les missions de secours. Je fronçais les sourcils quand ma sœur me demandait de lui rendre un service. Je secouais la tête positivement attendant qu'elle m'énonce ce dont elle attendait de moi, je m'attendais à tout, quoi que non ! Enfin, bref, je l'écoutais un petit sourire sur les lèvres. " Je le ferais... ça me donnera l’occasion de le connaître ce petit ! " Je souriais doucement avant de mordre ma lèvre, c'était de notre fautes à tous les deux que je ne le connaissais pas.