New york… depuis aussi petite que je pourrais m’en souvenir, c’était la ville de mes rêves depuis que j’avais vu un film sur Noel. Miracle sur la je ne sais plus combien avenue car moi et les chiffres et puis ce titre, je l’oubliais toujours même si je n’oubliais jamais ce film. Depuis que j’avais l’âge de m’en souvenir, je rêvais de visiter cette ville. Je rêvais de voir la piste de patinage et ce grand sapin aussi. Je rêvais de marcher dans Central Park pour trouver les écureuils et les envoyer par mail en photo bien sûr à papa. Je rêvais même d’en capturer un pour lui offrir pour noël même si maman me disait que ce n’était pas possible mais je m’en fichais. Papa même si j’aimais le taquiner était un peu l’homme de ma vie et je voulais lui faire plaisir. Ce n’est pas avec mon maigre argent de poche que je pourrais lui acheter un écureuil. Enfin je crois. Ça coute combien un écureuil ? Je n’en savais rien mais je préférais offrir un cadeau à Reed mais quoi ? Ça coute combien un truc pour des garçons de 18 ans ? Bien sûr j’ignorais que le plus beau cadeau pour lui serait une boite de capotes. Enfin, je voulais aussi offrir à maman le dernier sac à main de chez Prada car parait d’après la télévision qu’il est cool et qu’on est à la mode comme ça. Elle paraitra moins vieille. Et donc c’est pour ça que j’étais dans l’avion depuis et bien depuis ce matin. Ma petite valise rose fushia, des botillos et une tenue super tendance pour les filles de mon âge. Je me sentais tellement cool à côté de mamie Joan. Elle était géniale et je me sentais proche d’elle. Nous partagions tellement de secrets en fait comme le faire qu’ennuyer papa, c’était cool. Bien sûr, je ne disais à personne que j’étais amoureuse de Reed. Comment le dire ? Il est trop vieux pour moi. Maman le savait car maman sait tout, elle voit tout. Parfois je crois même qu’elle laisse se balader ses yeux partout pour m’espionner et ça me fait un peu flipper par moment. Comment a-t-elle découvert tout de même que j’avais piquée la carte de crédit pour m’acheter un hamster. C’est petit et ça ne se voit pas du tout. Comment elle a fait ? Elle n’en voulait pas donc je l’ai pris toute seule. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle en avait peur mais bon. Et là, elle ne m’espionnait pas. C’était trop loin pour des yeux enfin je crois. J’étais en route vers l’appartement enfin le studio ou je ne sais pas trop de mamie Joan. Mamie… je crois qu’elle n’aime pas trop quand je dis ça enfin elle parait tellement jeune. Plus jeune que mamie Jane. Lèche botte, Nora. J’inspirais doucement en regardant autour de moi, je regardais donc la ville alors que j’étais dans ce taxi. Je faisais des grands yeux et une bouche ouverte comme un crabe dans un Disney. Je regardais simplement ce monde. J’avais déjà été dans d’autres villes mais jamais New York. Jamais. Pour que maman accepte que je parte seule, j’avais dû insister surtout qu’on fêtait toujours noël ensemble et que c’était une tradition mais elle ne pouvait pas venir. En sortant du taxi jaune, je relevais le regard vers mamie Joan et la regardant attentivement. « Tu crois que je pourrais trouver un cadeau de noël pour Reed ? », lui demandais-je avec un grand sérieux et lui souriant doucement. J’étais assez mature pour son âge même si parfois je pouvais me montrer irresponsable et un peu étrange comme mon envie de kidnapper un écureuil mais bon, j’étais totalement saine dans ma tête. C’est ce que maman dit tout le temps donc.

Tu crois que je pourrais trouver un cadeau de noël pour Reed ? » Ma belle et tendre petite fille venait à peine d'arrivée qu'elle commençait déjà à parler de ce cher petit Reed. Le beau-fils de ma tendre fille Cordi. Je ne pouvais pas rêver mieux que de l'avoir auprès de moi pour les fêtes de Noël et je remerciais le bon seigneur de m'offrir tant de bons moments avec ma famille. Oui, ma famille. J'avais enfin tout ce que j'avais toujours désiré - des personnes à qui je pouvais offrir mon amour, mais en retour également. J'étais heureuse et rien au monde, j'effacerais ces moments. Certes, j'avais fait des erreurs au début de mon existence, mais je crois que je me suis rattrapée. Désormais, pas un jour, je ne communiquais pas avec mes enfants, et mes nombreux, nombreux petits enfants ... Oui parce que grand-mère, je l'étais et sincèrement, j'espérais que tout cela allait s'arrêter un jour, car, même si j'étais riche, cela me revenait très cher pour faire plaisir à tout  mes petites enfants. De plus, j’avais même réussi à me réconcilier avec mon autre fille, Rhiannon. D’ailleurs, je la voyais assez régulièrement depuis que je vivais à New york. Alors franchement, est-ce que je pouvais rêver mieux ?

J'écartais les bras lui montrant la ville illuminée par les décors de Noël. « Ma chérie, tu es à New York ici, alors si tu ne trouves rien dans cette ville pour un homme, tu ne trouveras nulle part ailleurs. » Je m'approchais d'elle, la prenant dans mes bras. « Bonjour ma princesse » Je lui donnais une bise sur la joue avant de l'obliger à se retourne faisant face à cette magnifique vu que la ville nous offrait pour ce festin. La ville était illuminée par les guirlandes, les clochettes et différentes décorations de Noel. Mais ce qui marquait le plus, c'était le sapin au milieu de la place. Je m'étais agenouiller à côté d'elle enroulant mes bras autour de son épaule. « Je te souhaite la bienvenue dans ce paradis ma puce » ajoutais-je en lui murmurant dans son oreille. « Nous allons vivre des moments inoubliables » je me redressais et j'appelais l'un de mes boys d'un mouvement de main pour prendre les affaires de ma petite fille. Je prenais sa petite main dans la mienne et certainement par excitation, je n'avais pas envie de m'en fermer chez moi ou à mon bureau. Je l'emmenais directement vers le paradis.

Cela faisait plus de 5 ans que j'étais revenue à New York. Même si, j'aimais ma famille plus que tout au monde, je n'avais pas ma place à Pasadena. Partir était la meilleure solution et puis, le siège social de JBO american Crew se trouvait justement ici alors, c'était plus facilement pour moi de gérer tout cela ici, que là-bas. Et puis, étonnamment, j'étais amoureuse d'un homme dont, il avait réussi à faire de moi sa femme. A 55 ans, il était temps pour moi d'agir en tant que femme et de penser à me stabiliser. La fidélité est quelque chose que je portais peu d'intention avant, mais, maintenant, c'était différent. L'amour peut nous faire changer du tout au tout. J'avais changé, cependant, j'étais toujours aussi garce, avec autant de tact... Et ouais, les bonnes habitudes ont les gardes généralement.

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Sorry gros bug hier soir, je n'ai pas su le poster.

Pourquoi New-York restait si magique ? Cette ville pour moi appelait un rêve et j’ignorais vraiment d’où ça venait. Je voyais toujours la neige de New York que nous avions rarement et c’était tellement différent qu’en Californie. C’était une grosse pomme mais elle était ou la pomme ? Ce voyage, j’en avais rêvée surement à cause du départ de ma grand-mère pour cette grande ville… Elle me manquait, tellement mais je volais souvent le téléphone pour l’appeler. Alors que je demandais simplement si je trouverais un cadeau pour Reed, je riais à sa réponse. On peut donc tout trouver ? Je repensais à mon idée de ramener un écureuil à papa. Je savais qu’il aimait ça. Je voyais ce sourire se dessiner tandis que je réfléchissais déjà à tout plein d’idées. Je pouvais tout trouver ? C’était presque comme le pays du papa noël. Je souriais doucement en déposant un baiser sur sa joue aussi, un baiser un peu baveux d’ailleurs mais ça, c’est un secret. Je déposais ce baiser sur sa joue. « Bonjour mamie ! », disais-je en riant de bon cœur car je le faisais exprès pour la taquiner un peu. Ce nom qui d’après maman n’est pas agréable à entendre. C’est même pour ça qu’elle voulait que je ne fasse jamais des enfants. Non mais euh. C’est alors qu’elle me retournait que j’obéissais. Un rictus et un « wouah » échappait de mes lèvres. Je souriais doucement comme une enfant. J’avais l’impression de voir un monde bien plus beau qu’un pays de licornes. Je vous jure que c’était magique mais le mot est aussi tellement faible. Je penchais doucement la tête en l’écoutant me souhaiter la bienvenue et je me contentais de regarder le sapin. J’inspirais doucement, un soupire de plaisir à cette vue tellement magnifique. Je suis une enfant après tout, on voit mon émerveillement bien plus facilement que sur un adulte. Je ne cache rien. Je suis un livre ouvert. Voilà tout. « C’est encore mieux qu’au pôle nord… », lâchais-je alors avant d’hausser les épaules et lever les yeux vers elle. « Et que dans les films ! », rajoutais-je donc aussitôt en souriant. Je la laissais alors appeler les hommes en riant doucement. Cela m’amusait et aller savoir pourquoi. Ils étaient réellement à sa botte. Totalement même. J’imaginais les hommes faire pareil pour moi. Parfois maman y arrivait avec papa… et papi aussi. Un sourire et ils étaient gentils avec elle surtout qu’en ce moment, elle attendait encore un bébé du coup. Elle ne fait que ça. Je sais que maman fait trop de bébés et là, je pense même qu’ils sont encore deux. Bizarrement j’aimais bien être la reine pour ce noël car j’étais seule. Je savais que j’aurais mes cadeaux en rentrant mais je ne serais pas l’un des enfants mais je serais une enfant avec une adulte. J’aurais toute l’attention. Je n’aurais pas à aider mon papa à monter sur le toit par exemple surtout qu’il redescend rarement par l’échelle si vous voyez ce que je vous dire ? Les papas ça ne retombe pas toujours sur ses pattes mais les 4 fers en l’air. Ma main dans la sienne sous mon gant de laine, je souriais doucement. « Elle est ou la grosse pomme ? », disais-je alors que j’ignorais réellement pourquoi on disait la grosse pomme. Je suis un enfant et pas Einstein même si j’étais bien futée pour mes 12 ans. Je lisais beaucoup de bouquins mais sûrement pas encore assez. J’avais de bons résultats à l’école et j’avais même sautée une année. J’étais donc au lycée mais nous n’étudions pas encore les surnoms des villes. Quand on me disait : New York, la grosse pomme et bien je pensais de nature qu’une grosse pomme s’appelait ainsi à New York. Je suis bête mais pas blonde. J’étais pressée d’en apprendre plus sur le monde. Parfois je laissais juste échapper mes neurones pour redevenir une enfant comme en ce moment-même. Je n’en restais pas moins qu’une petite de 12 ans qui était émerveillée par un papillon sur une feuille. C’est magnifique. Je souriais doucement en avançant avec elle, sautillant par moment par-dessus les flaques d’eau comme une enfant. J’avais beau avoir 12 ans mais je gardais encore cette innocence d’enfant ce qui était rare à notre époque mais j’avais encore le rêve dans les yeux et l’émerveillement dans le sourire. Bon d’accord, j’étais devenue une femme aussi bien en avance et j’allais avoir bobo au ventre comme tous les mois surtout à noël… mais ça, maman me disait de n’en parler à personne mais que je n’allais pas mourir. Après deux années, j’avais pris l’habitude. « Maman m’a dit que si j’avais mal au ventre, je devais te le dire et que tu me donnerais une bouillote et un médicament donc… tu as bien des bouillotes ? », demandais-je alors que cet avertissement était essentiel pour moi. Je souriais doucement. « Sinon t’as un petit ami ? », demandais-je aussitôt en levant mon regard vers elle.

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« Bonjour mamie ! »Entendre le mot " mamie " me faisait grincer les dents - pas parce que je n'aimais pas ma petite fille au contraire, je serais prête à donner ma vie pour elle, mais ce mot prouvait que je n'étais plus de la dernière génération. J'étais une vieille femme de 56 piges. Vieille, mais heureuse quand même. Et puis, je ne niais pas et je ne l'avouais pas non plus que j'avais subi quelques procédures cosmétiques pour améliorer mon apparence. Il faut souffrir pour être belle non ? Et puis, je n'étais pas non plus une adepte de la chirurgie plastique. Tout ce dont j'avais fait, c'était une blépharoplastie et un lifting, rien de bien méchant.

Bref quand elle disait que c'était mieux que le pôle Nord, effectivement, il n'y avait aucune autres ville ou pays comparables à New York.

JOAN _ « Et encore ma fille, tu n'as encore rien vu » ajoutais-je en souriant tout en la  regardant rire. Oui, j'avais des hommes à tout faire et étonnamment, je ne couchais pas avec eux. J'étais devenue une femme fidèle, honnête et surtout, follement amoureuse. Oui, qui aurait cru que la méchante sorcière, celle qui traumatisait tous les Pasadenien à une époque, "tait devenue la gentille et brave femme que j'étais actuellement ? « Un jour aussi, tu auras pleins d'hommes à tes pieds ma belle... Faut uniquement la bonne méthode pour les dresser et après ça va tout seul. » fallait avoir un don pour dresser autant d'hommes autour de soi, mais, je pense surtout, c'est qu'ils avaient peur de moi. « Il va falloir que je te donne quelques cours, si un jour, tu veux reprendre mes affaires. Enfin, si tu acceptes d'être la riche héritière de ce palais. » Il fallait bien qu'un jour, je cède ma place et peut-être que Nora serait la bonne personne pour continuer mes affaires et poursuivre notre riche héritage.

La jeune demoiselle me demandait où se trouvait la grosse pomme ? Pourquoi voulait-elle la voir ? Si c’était, la grosse couille, OKAY j’aurais pu lui montrer directement, mais la grosse pomme ? Il n'y avait rien de très impressionnant. D’ailleurs, en parlant de grosse couille, il va falloir que je lui explique le fonctionnement et le sexe surtout. C'était à cet âge-là que j’avais perdu ma virginité alors mieux vaut être prévoyante non ? 12 ans, c’étais jeune, certes, mais que voulez-vous, je suis Joan Beverly O’brady, la tigresse.

JOAN _ « Pourquoi tu me parles de la grosse pomme ? Tu veux la voir ? » soudain, mon sourire s’illuminait et j'avais même envie de sauter, de crier, de hurler, de la prendre dans mes bras quand celle-ci m'avouait qu'elle était ... Oh mon dieu, ma petite fille était enfin une véritable femme. En tout cas, cette définition était digne de sa mère ... « OH MON DIEU .... Tu es ?? MON DIEU ma petite fille est devenue une jeune femme... ooooh mon dieu, c'est .... Ha on doit fêter ça ... ma puce... » Je la prenais dans mes bras et je la compressais comme une orange dans une main. « Je t'aime tellement ma chérie, mais tu grandis si vite. » disais-je tout tristement. Alors que je la tenais toujours dans mes bras, elle me posait une question qui m'étonnait au plus haut point. Je m'écartais un peu d'elle, restant toujours à son hauteur. « J'attendais le bon moment pour te l'annoncer à vive voix. Je suis » Je lui montrais ma main droite « fiancée. »