Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
Invité
mot doux de Invité ► un Jeu 13 Nov - 2:40
Aaron & Ariel
still falling,breathless and on again inside today, beside me today a round broken in two
Vous croyez vraiment que la vie n’est que mensonges et perfidie ? Parfois je relativise. Pourquoi la vie devrait être si noire ? Si belle, si blanche ? On s’ennuierait tous mais par moment, je préfèrerais m’ennuyer. C’est vrai, il y a 15 ans… je devais juste me chercher et apprendre qui j’étais et qui je devais être mais ne pas être orpheline avec des frères et des sœurs partout qui eux aussi avaient besoin d’un parent. Je n’avais pas deux ans après à chercher comment ne pas être une victime. Non, je n’avais pas à me réveiller dans… et si on arrêtait de penser à ça ? Car l’avenir n’était pas plus rose alors pourquoi penser au passé ? Mes deux dernières années avaient été remplies de fuites autant continuer à moitié de fuir. Je pense que parfois, c’est la meilleure chose à faire. Ne pas regarder derrière mais devant. Quel avenir ? Lequel ? Je tenais entre mes mains ce papier de l’hôpital qui ne faisait que me parler en chinois. Oui, des chiffres et que des chiffres. Je devais y aller bientôt pour faire une ponction de la moelle osseuse, j’étais stressée, tellement. Je ne savais même pas avec qui y aller. J’étais réellement apeurée en lisant sur cette page la date du rendez-vous et soupirant en reposant la lettre sur le bar. J’étais seule. Le dernier client venait de partir et j’avais congédiée les employés. Un verre de vin posé à 10 centimètres de ma main me faisait toujours de l’œil depuis que Flynn me l’avait servi avant de partir. Je ne savais pas si Sasha était encore dans le coin. Je ne voulais pas vraiment le savoir. Je prenais alors mon notebook et allant sur google. Quitter le tabouret, je me hissais sur le bar, les genoux en position de yoga et le portable juste devant, je pianotais sur le clavier quelques mots. Je cherchais encore tout simplement un appartement ou une maison ou qu’importe mais je voulais déménager assez rapidement, très vite. Je n’en pouvais plus de vivre avec ma grand-mère depuis quelques mois. Je voulais retrouver une maison pour moi et mon fils. Un endroit où l’on pourrait être heureux, stable. Je soupirais en voyant quelques adresses et les notant sur un post-il que je collais sur l’écran. Ce n’était rien de vraiment majestueux mais j’étais prête à prendre tout ce qui venait rien que pour avoir un endroit à moi, à nouveau. J’avais toujours un appartement à Los Angeles mais disons que je voulais un nouveau chez moi. Je voulais mon chez moi. Je n’avais pas totalement fermée le restant, il restait une heure. C’est alors que la porte s’ouvrit à 10 mètres de moi que je tournais le regard rapidement vers celle-ci en souriant. « Bonsoir... ou bonne nuit devrais-je dire ? Une petite fringale ? », demandais-je en retournant aussitôt mon attention sur le portable pour quitter la page ou j’étais avant de descendre du bar en la direction de cette visite avec mon verre de vin à la main. J’en reconnue très vite le visage d’Aaron et lui souriant. « Qui voilà ! », disais-je en fronçant le nez délicatement. En fait, je ne m’attendais pas à une si bonne surprise. Oui, bah oui, une surprise agréable à l’œil. Je buvais doucement une gorgée de cette délicate boisson en le regardant attentivement et approchant pour déposer un baiser sur sa joue. « Fais comme chez toi ! », disais-je en montrant la salle vide et les chaises qui n’étaient pas encore sur les tables.
Aaron B. Maccallisteret oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
❝ Métier : soldat dans l'armée de terre ❝ cupidon : en couple ❝ post-it : né à Pasadena + a deux soeurs plus jeunes, des jumelles + s'est engagé dans l'armée de terre à ses 18 ans + est de retour aux USA pour une durée indéterminée + entrâine les recrues à la caserne de Pasadena en attendant d'être envoyé sur le terrain + allergique à l'ananas et au kiwi + donnerait sa vie pour son pays + parle cinq langues (anglais, espagnol, arabe, français, russe) + est un gros flirt + son jeu favori est le poker, mais il aime pas quand une fille y joue ça déconcentre trop les autres + un peu trop obsédé par les jeux d'argent + a trompé sa copine pendant qu'il était en Afghanistan. celle-ci est enceinte mais il ne l'a appris que bien plus tard + est un piètre cuisinier + a plusieurs tatouages.
News: naissance de son fils, Liam
❝ crédits : shelhead. + tumblr ❝ avatar : chris evans ❝ présence : Présent(e) ❝ préférences : Rp Roses ❝ disponibilité : Encore un tout petit! ❝ autres comptes : papa Jones (rdj) grumpy Declan (sebstan) ❝ Points : 3316 ❝ Messages : 1121 ❝ depuis : 07/04/2014❝ mes sujets : olivia ▬ ariel ▬ jonas&olivia ▬ maccallister ▬ aiden&olivia
mot doux de Aaron B. Maccallister ► un Jeu 13 Nov - 23:26
Aaron & Ariel
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Il s’y prenait de la pire manière possible. Aaron en avait conscience, et pourtant. Accepter la vérité n’était pas synonyme d’actions rationnelles. Alors Aaron ne faisait pas ce qu’on attendait de lui. Il avait le droit d’être en colère, alors il l’avait été. Olivia lui devait bien ça. Mais c’était sans dire qu’il ne pouvait se donner le luxe de bouder indéfiniment comme un gamin vexé. Il pouvait se plaindre sur son sort pendant quelques jours mais il était impératif qu’il prenne les choses en main. Un bébé arrivait bientôt et Aaron ne pouvait se permettre d’ignorer ce fait. Il avait pris sur lui. Il avait écouté, compris, plus ou moins pardonné. Accepter sa paternité prochaine? Ça non. Le concept lui paraissait encore étranger et terrifiant. C’est sans doute pourquoi il n’était pas aux côté d’Olivia ce soir là. Etre à ses besoins, préparer l’arrivé de leur enfant, mettre les choses en ordre, tant de choses qu’il devrait être en train de faire. Au lieu de ça Aaron était passé voir des amis, comme au temps de la belle époque où son statut de célibataire laissait son emploi du temps complètement libre. Mais les gens évoluent et ces amis avaient eux déjà goûtés aux joies de la paternité. Comme tout parent qui se respecte, ils avaient été incapables de laisser le sujet de leurs gosses hors de la conversation. L’alternative étant de se noyer avec sa bière, Aaron ne s’était pas attardé, se sentant lourdement déprimé par leurs paroles. Quelque chose n’allait pas chez lui. Pourquoi l’idée le rebutait-elle autant? D’autres que lui étaient passés par là et s’en portait très bien, étaient heureux même. Son cher cousin en était un parfait exemple, et pourtant. Surement, si lui et Olivia avaient suivis le chemin classique: conversation, conception, organisation, il serait prêt et peut-être même impatient. Là non. Il n’avait que de maigres mois pour se faire à l’idée. Ne pas y penser, voilà quel était le but de cette soirée. En quittant le domicile de son ami, Aaron n’avait pas souhaité rentrer chez lui immédiatement. Alors il avait marché. Sans but précis, mais la nuit était douce et accueillante. C’est en passant devant le bâtiment qu’il l’aperçut à travers la vitre: Ariel. Le restaurant était vide, seulement hanté par la silhouette de son ancienne camarade de lycée. Elle avait été bien plus que ça, pour l’espace de quelques nuits. Aaron ne portait pas trop d’importances aux romances éphémères qu’il avait pu avoir à cette époque, mais sa relation avec Ariel l’avait toujours laissé perplexe. Poussés par rien de plus qu’une attirance mutuelle, ils s’étaient donnés une chance. Rien de plus puisque l’idylle pris fin quasiment aussitôt. Aaron n’avait jamais reçu de raisons pour cela, mais il était rapidement passé à autre chose. Ils avaient une relation amiable, et même s’ils ne parlaient pas vraiment souvent, Aaron savait qu’il n’allait pas être mis à la porte s’il allait la rejoindre. Alors il le fit. Son accueil fut des plus chaleureux et un sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme. « Ce serait un peu arrogant de me pointer à la fermeture et d’espérer qu’on me nourrisse » répondit-il, amusé. Seule, un verre de vin à la main, Ariel méritait sans doute un petit moment rien qu’à elle après ce qui avait dû être une nuit éprouvante. Il posa une main dans le creux de son dos lorsqu’elle s’approcha pour le saluer, lui rendant sa bise. Aaron balaya son regard autour du restaurant, appréciant l’ambiance qui s’en dégageait. Il n’y était encore jamais entré. « J’espère que je ne te dérange pas » ne put-il s’empêcher de dire, même si elle ne semblait pas être agacé par son intrusion « je passais devant et je t’ai vu alors… » continua-t-il, ponctuant sa phrase inachevée d’un haussement d’épaule.
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Invité
mot doux de Invité ► un Sam 15 Nov - 21:54
Aaron & Ariel
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Parfois j’aimerais tellement dire que la vie et les soucis n’étaient simplement que le cadet de mes pensées. Un sourire et paraitre tout simplement normale aux yeux de tous ? La magie de cet instant où tout se dessine d’un beau regard avec mes yeux chocolat pour simplement pétiller. Non mes yeux ne pétillaient plus tellement depuis un moment. Ils avaient l’habitude de pétiller quand j’étais avec Sebastian. Ce petit bout de 12 ans qui attendait chez moi. Il était sûrement bien endormi à cette heure si. Bien plus structuré et sérieux que sa propre mère. Il me rappelait tellement Stefan à son âge mais j’espérais que mon petit bébé ne finisse pas comme mon frère. Mais alors que j’avais perdu cette gaieté de vivre car dans le fond ? Vivais-je en espérant avoir un avenir ? Faisant comme si rien ne se passait ? Je n’en savais rien. Je venais d’accueillir cet homme donc notre passé en comment n’était pas que peu travaillé ou imagé. Je n’oubliais jamais ce jour où je l’avais recroisé à Los Angeles après mon départ du lycée. Ce jour où je ne m’y attendais pas, ayant laissée mes années lycées à la corbeille pour oublier ce fichu bal de promo. Je souriais. Était-il arrogant d’avoir faim ? Je secouais doucement la tête avant de le rejoindre et approchant pour le saluer d’un doux baiser sur sa joue alors qu’il faisait de même. Je m’arrêtais en le regardant attentivement et riant légèrement alors qu’il ne finissait même pas sa phrase. Quelle insolence, voyons. Je fronçais doucement le nez en avançant vers le bar et l’invitant à faire de même. « Non, tu as juste interrompu une conversation avec moi-même… », disais-je sans vraiment me soucier de passer pour une folle car folle un jour, folle toujours. Au lycée, j’étais cette fille qui avait deux sœurs… du même âge et on ne nous loupait pas car on se ressemblait toutes les trois. Les triplées de Pasadena. On avait notre popularité enfin surtout elles. Moi, j’étais la petite solitaire qui avait quelques amis et surtout Peter. Toujours fourrée avec mon meilleur ami un peu plus vieux et quelques élèves. J’étais la plus intello des trois toujours perdue dans les pages de son bouquin et qui se laissait aller à penser à son avenir. La danseuse des trois aussi qui avait toujours ses ballerines avec elle pour aller faire quelques pirouettes après les cours. La plus souple. Oh oui, la plus souple. Combien sont les garçons du lycée qui me regardaient faire par la fenêtre ? Les gens parfois ont tellement de drôles d’idées. Je n’étais pas une lycéenne qui avait sa popularité et couchait avec des hommes. J’étais la plus chaste des trois avant mes 17 ans, avant ce bal. J’avais la réputation de la triplette pucelle tandis que mes sœurs étaient passées à l’acte avec la moitié du lycée enfin c’était ce qui se disait. Sophia niait bien souvent. Et punaise pourquoi je parle du lycée ? Cet homme présent me rappelait tellement cette époque mais les bons souvenirs, pas les mauvais. Je riais doucement. « Tu veux du vin ? », lui demandais-je en grimpant par-dessus le bar car l’espace pour y entrer qui était à un mètre de moi, c’était trop difficile. « Ou un truc à manger ? », lui demandais-je alors en souriant. « Ou une oreille simplement ? Ou juste une vue agréable à regarder ? », rajoutais-je alors en le regardant attentivement et laissant un petit sourire coquin se dessiner. Non mais je plaisantais enfin oui et non. Le vin me montait trop rapidement à la tête par moment et c’était mon… quantième ? Je n’en savais rien car les serveurs m’en avaient proposés un bon paquet. Je lui souriais toujours, prenant mon verre pour finir la dernière gorgée et grimaçant doucement. « La dernière gorgée a toujours un arrière-gout étrange… ou alors c’est la tristesse du fait qu’elle soit la dernière ? », lui demandais-je alors. « Quoi de neuf monsieur le soldat ? », lui demandais-je donc au final car c’était aussi une chose intéressante, non ? Monsieur le soldat… d’ailleurs ça me fit rire légèrement après avoir dit ces quelques mots, je lui souriais doucement aussitôt.
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mot doux de Aaron B. Maccallister ► un Ven 23 Jan - 20:45
Aaron & Ariel
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Un sourire étira les lèvres d’Aaron lorsque son interlocutrice lui expliqua à quoi elle avait été occupée. Il n’avait donc rien interrompu de vital, quoique ça fait toujours du bien de se parler à soi-même quelques fois. En général, Aaron se prêtait à cet exercice pour s’auto-insulter lorsqu’il avait fait quelque chose de particulièrement stupide, mais apparemment c’est assez thérapeutique pour certains. Ariel lui proposa ensuite du vin et franchement, la chose logique aurait été de refusé. Il avait déjà eu sa dose d’alcool pour la soirée et dans son état d’esprit ce n’était pas particulièrement malin de relâcher ses inhibitions. La jeune femme continua sur sa lancée pour finir sur une touche plus malicieuse que les banalités par lesquelles Ariel avait commencé. La nourriture, il ne se sentait pas particulièrement affamé, mais il est certains que si Ariel lui mettait quelque chose sous le nez, il n’allait pas l’ignorer. Mais Aaron n’avait pas particulièrement envie de la déranger pour de la gourmandise. Une oreille attentive ? Aaron craignait de ne plus pouvoir s’arrêter s’il commençait à se plaindre, et c’est franchement pas séduisant un mec qui s’attriste sur son sort. Aaron n’était d’ailleurs pas du genre à s’étaler sur ses problèmes, préférant garder ça pour lui et se débrouiller tout seul. Sans doute l’incarnation type du militaire qui ne montre pas ses faiblesses, aussi ringard cela puisse sembler. Une vue agréable ? Aaron ne pouvait le nier. Il n’y avait pas de quoi s’offusquer, il s’agissait d’une simple appréciation de la forme féminine et Ariel en était un parfait exemple. Ce n’était pas pour rien qu’elle lui avait tapé dans l’œil à l’époque. Le physique n’est pas tout, mais le lycéen qui vous dit que ça n’a pas d’importance est un gros menteur ! « Je ne dirais pas non à un verre de vin » répondit-il simplement. Ariel et lui, ils n’étaient pas vraiment amis. Pas vraiment de simples connaissances non plus. La simple notion d’amitié était plutôt particulière pour le jeune Maccallister. Difficile de maintenir toute sorte de relation lorsqu’on ne se situe pas sur le même continue, et le peu de temps pour communiquer avec l’extérieur qu’il avait eu s’était naturellement concentré sur sa famille. Et Olivia, bien sur. Olivia qui avait eu maintes et maintes fois eu l’occasion de lui annoncer sa grossesse, aussi maladroit cela soit-il via téléphone ou écran d’ordinateur. Aaron se demanda un instant ce qu’elle penserait si elle savait où il était en cet instant, à partager une conversation dans un restaurant désert avec une de ses ex. Peut-être penserait-elle qu’il essayait de se venger. De la faire souffrir. Ce n’était pas son genre mais une vicieuse partie de son esprit se réjouissait du doute qui pouvait naître dans l’esprit de sa compagne. Un soupir lui échappa lorsqu’il réalisa qu’il était temps qu’il cesse cette ligne de pensée. Ca ne servait rien d’être aigri, les choses étaient faites et n’allaient certainement pas revenir à la normale. Il fallait qu’il s’y fasse, et vite. « C’est qu’on est d’humeur philosophe ce soir » la taquina-t-il, un sourire amusé aux lèvres. Il laissa la question suivante en suspens quelques instants, débattant le mérite d’être honnête ou pas. L’alcool décida pour lui. « ….et bien, je vais être père à ce qu’il paraît » railla-t-il. Super idée, Aaron. Quel bon moyen de plomber l’ambiance légère et presque intime qui régnait.
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Invité
mot doux de Invité ► un Sam 7 Fév - 6:37
Aaron & Ariel
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Un verre de vin ou plusieurs ? Quelle était l’importance ? Je ne savais pas ou j’allais si ce n’est déjà droit dans le mur mais avais-je le choix ? Toute ma vie se déterminait à des fuites constantes de la réalité. J’avais fuis la réalité pour la mort de mes parents en m’enfermant dans une bulle et m’occupant seulement des plus jeunes. Une part de moi était persuadée que ce n’était qu’un cauchemar et que tout allait s’arrêtait. Après le bal de promo et ce viol ? J’avais tout simplement fuis la ville et maintenant je fuyais cette réalité d’un cancer avec le cœur lourd car c’était bien différent mais peut-être pas dans loin des autres soucis dans des escaliers émotionnelles mais une chose était différente… la mort bien plus proche tout comme un échelon de plus. Avant les autres mourraient ou même… ma confiance en moi et aussi ma virginité prise sans mon consentement… mais maintenant c’était mon être bouffé petit à petit par des parasites. Cet homme devant moi me renvoyait dans des souvenirs neutres du passé. Nous étions dans le même bal de promo avant que je ne disparaisse et pourtant nous n’étions pas les mêmes qu’à l’époque de la jeunesse ou nous pouvions aller dans des parades et nous amuser sans avoir de responsabilités ou des factures à payer même si j’en avais aussi au lycée. Aaron n’était pas que ça mais il était aussi un souvenir plus proche, plus nouveau même s’il n’était pas si neuf de quelques semaines sympathiques à Los Angeles. Il n’était pas qu’un vague adolescent du lycée à mes yeux mais une personne que je pouvais connaitre en me disant qu’il ne connait pas qu’une partie de ma vie, qu’une seule moi. Il ignorait sans doute la moitié de mon histoire tout comme j’ignorais la moitié de la sienne. Lui proposer un verre de vin me semblait tellement naturel et tandis qu’il acceptait, je prenais alors un de ses cristaux pour en servir un autre. Je laissais adroitement ou presque car j’étais un peu pompette la boisson glisser hors de la bouteille pour se retrouver dans le bulbe du verre. Loin d’être timidement taciturne sous l’effet de l’alcool, je lui posais des questions sur sa vie ou sa présence. Je venais de terminer la gorgée avant de lui servir son verre de vin sur une touche philosophe. Mais quelle philosophe. Molière ou Freud pourrait s’en retourner dans sa tombe à mon inspiration et même s’ils sont connaisseurs de poésie et psychologie mais pas de philosophie. C’est ce mutisme effrayant qui me mettait dans un étrange suspens alors que je le regardais avant… le bing bang. L’annonce. Je ne savais par contre pas si je pouvais être heureuse pour lui ou même enfin. Je restais de glace comme si j’étais figée. Mitigée à propos des émotions que je pourrais avoir. Je le contemplais attentivement et je riais nerveusement. « Oh bah, c’est mieux qu’un cancer ! », lâchais-je alors que l’alcool laissait aussi échapper la nouvelle mais sans vraiment enfin étais-je sérieuse ? Je laissais échapper aussitôt un rire. L’annonce étant arrivée comme la sienne… c’était une annonce comparable à un char prêt pour écraser Charlie Chaplin afin d’en faire de la purée. Ce n’est pas faute de mimer pour lui mais personne ne voit les signes avant-coureurs. Je penchais doucement la tête en regardant Aaron attentivement. « Je… », je riais nerveusement en lui proposant aussitôt la bouteille. « T’en as peut-être bien besoin enfin plus vite que moi ! », disais-je en souriant doucement. « Mais tu devrais être joyeux, crois-moi. », disais-je en souriant doucement. « Quand je suis tombée enceinte, je n’étais pas joyeuse mais j’avais 18 ans, je voulais faire psycho et être à l’université comme toutes les filles de mon âge ou même les mecs mais… », je riais doucement. « Déjà que je ne me souviens même pas du père ou… de cette nuit et bien… bing bang… et au final, c’est mon petit prince. C’est la plus belle chose qui me soit arrivée et sans lui, je ne serais pas vraiment comblée… peut-être heureuse mais je suis sûre que ça ne serait pas pareil s’il n’était pas là… Pourtant je voulais une autre vie... », je souriais doucement en le regardant. « Tu as encore 9 mois pour gémir… ou peut-être moins ! », disais-je en lui souriant. Je prenais alors mon portable pour mettre un petit morceau de Jazz. Une musique assez douce mais pas trop fort. Je tempérais le son. Je me redressais doucement, droite comme un piquet et j’haussais les épaules, les jambes croisées en posture de yoga. Je pourrais presque méditer. C’était mieux que de jouer la danseuse. « Et puis évites d’acheter trop de bêtises dans les boutiques, je te jure… la moitié c’est trop cher et inutile. Ce n’est que du marketing… », disais-je en haussant les épaules. « Sauf le tire-lait ! », rajoutais-je en laissant un petit sourire se dessiner.
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mot doux de Aaron B. Maccallister ► un Mar 7 Avr - 14:38
Aaron & Ariel
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Aussitôt l’avait-il dit qu’Aaron regrettait l’impulsivité de ses mots. La soirée avancée et l’alcool sur ses papilles n’étaient en aucun cas les catalyseurs d’une conversation appropriée. Aaron n’avait jamais été du genre à se plaindre sur son sort, préférant garder ses tourments pour lui et s’en soucier le moment venu. S’il avait conscience du cliché, Aaron considérait réellement de tels poids comme une faiblesse. Cependant, dernièrement il ne semblait capable que de cela : se plaindre. Comme si sa situation était pire que d’autres, comme si devenir père n’était pas une bonne nouvelle en soi. Le jeune Maccallister ne savait pas pourquoi il avait choisir de contrer ses propres principes et d’ennuyer Ariel avec cela. Une vague de gêne semblait s’abattre sur le petit restaurant et Aaron renfrogna la tête dans ses épaules, observant Ariel se raidir du coin de l’œil et rire nerveusement. Tu parles d’un moyen effectif de plomber l’ambiance. Mais ça allait devenir pire. Au lieu d’alléger l’atmosphère, Ariel l’a rendu irrespirable. Aaron releva la tête brutalement à sa remarque, les vertèbres de son cou protestant vivement dans un flash de douleur. Un humour très déplacé aurait pu être à l’origine de cet aveu, et c’est avec la dévastation ancrée dans chacun de ses traits qu’Aaron parcouru le regard d’Ariel à la recherche de cette ironie. La réponse n’était pas évidente. Le soldat se sentait plus bas que terre, la honte pesant sur ses membres et l’acidité recouvrant sa trachée. De quel droit était-il aussi égoïste au point de se morfondre alors qu’une de ses plus vieilles amies traversait apparemment un cauchemar ? Aaron sentait sa bouche s’ouvrir et se refermer autour de mots qu’il peinait encore à trouver. Il n’y avait rien qu’il puisse dire à part des excuses futiles qu’Ariel refuserait probablement d’accepter. Elle qui était si forte et si gentille et qui continuait sur sa lancée, tentant malgré tout de lui remonter le moral et lui faire voir les bons côtés de sa situation. Sa paternité soudaine était cependant le dernier de ses soucis. Aaron avait saisi la bouteille qu’Ariel lui tendait, plus par réflexe qu’autre chose. Se désaltérer et oublier ne semblait pas si important soudainement. Il l’entendait mais ne l’écoutait presque pas, toujours abasourdi par la terrible nouvelle venue de nulle part. Il avait conscience de la morale de son histoire, mais n’arrivait pas à établir de parallèle, pas encore prêt à faire le deuil de sa ‘ vie qui aurait pu être’. « Juste 1 mois… » répondit-il d’un ton absent, presque robotique, alors qu’il rassemblait le courage de poser la question terrifiante. « Tu es malade ? » lâcha-t-il enfin en rencontrant son regard, sachant qu’il était cruel de remettre le sujet sur le tapis mais qu’il serait incapable de quitter l’établissement sans savoir la réponse précisément.
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Invité
mot doux de Invité ► un Dim 10 Mai - 23:58
Aaron & Ariel
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Être enceinte était une chose qui m’avait marquée mais pas seulement par ce que j’étais jeune ou que c’était un bébé de viol mais pour tellement de raisons. Ces moments marquent. Le premier mouvement que vous sentez du bébé et cette magie même quand on a besoin de faire un pipi par ce qu’il appuie sur votre vessie. A mes yeux, la grossesse était une bonne nouvelle mais cela ne l’avait pourtant pas été pour moi. J’avais réellement passée de mauvais moments. Je m’étais souvent sentie égoïste. J’avais eue envie d’accoucher. J’avais réellement eue envie de le faire. Oui. C’était vrai mais il fallait avouer que je ne voyais pas la bonne nouvelle chez Aaron. Non. Il ne semblait pas heureux pourtant je ne l’étais pas plus. Je me laissais aller à des mots. Je savais tout aussitôt à sa réaction enfin… à ce que j’en voyais que je n’aurais sûrement pas dû le faire. Avait-il ou avais-je chamboulé l’ambiance ? Nous morfondre ou pas. Nos soucis étaient tous les louables. Savoir que je n’étais pas la seule paumée de Pasadena ce soir qui voulait noyer ses soucis dans une bouteille me rassurait tellement. Je lui tendais d’ailleurs cette bouteille alors que je lui disais qu’il lui restait encore 9 mois… Un peu moins des 10 doigts de la main. Je lui proposais quelques conseils avant de me rendre compte que j’avais tout faux. Un mois. « Wouah ! », laissais-je échapper mais un peu travaillée par l’alcool. Oui… Wouah ! Ce mot collait tellement bien ou pas vraiment mais un mois ? Je connaissais le déni de grossesse enfin pas pour l’avoir vécu mais de noms tout comme toutes les personnes de cette planète mais je n’osais pas demander si cela en était un sur le coup. On pourrait croire que l’alcool me retirait toutes mes craintes mais pas vraiment. Pas encore assez. Je prenais ce verre que j’avais dans ma main pour le porter à mes lèvres alors qu’il me demandait si j’étais malade et je riais nerveusement avant d’en boire une gorgée. Je laissais le vin couler dans ma gorge alors que je prenais une profonde inspiration. Je posais aussitôt celui-ci sur le comptoir avant de regarder cet homme avec attention. Je ne devais pas en dire plus. Je ne voulais pas en dire plus mais je ne voulais pas mentir non plus. Je n’étais pas ce genre de personnes. Je ne mentais pas pour cacher la vérité enfin si mais seulement à ma famille et pas à mes amis. Je soupirais doucement. J’avais l’impression de laisser les secondes passer sans même répondre à la question sauf qu’il le faudrait peut-être. Ce n’était pas dans le fond la personne qui pourrait le plus en souffrir et peut-être avais-je besoin d’en parler ? Peut-être qu’il était simplement plus facile de me dire qu’il n’allait pas s’empêcher de dormir ce soir à cause de moi mais à cause de ses soucis à lui. Je riais nerveusement en secouant la tête. « Il parait ! », murmurais-je simplement avant de détourner le regard autour de moi. Je regardais ce restaurant, le mien. Je regardais mon rêve et une partie de mon monde. Cela me semblait tellement irréel dans le fond. « Pourquoi une fois qu’on a tout ce qu’on veut… on ne peut pas réellement l’avoir ? », demandais-je alors en tournant mon regard à nouveau vers lui. « Je me suis battue pour ça, mon avenir. Je me suis battue pour être une bonne maman et je me suis battue pour devenir une bonne chef et avoir mon propre restaurant. Je voulais juste ça car la merde dans ma vie… j’en avais l’habitude. Je voulais un truc bien… des trucs bien. La seule chose réellement bien que j’ai faite, c’était mon fils et pourtant je m’évertue à lui mentir encore et encore… je lui mens sur qui est son père, je lui mens sur ma santé et je lui mens sur tout. Si seulement j’avais la chance de tout recommencer correctement pour ne jamais avoir à lui mentir. Partir avec un type bien au bal de promo. Un type que j’aurais pu aimer ou que je pourrais aimer encore maintenant et tomber enceinte de lui… Si seulement je pouvais juste revenir à Pasadena en bonne santé et fonder mon rêve en retrouvant mes proches sans avoir continuellement ce fichu karma… », je riais nerveusement. « Apprendre qu’on va devoir se battre encore contre sa vie… », je soupirais doucement en penchant la tête. « C’est merdique ! », murmurais-je avec tellement de perspicacité. C’était vrai, j’étais vraiment perspicace sur le coup mais pourquoi avais-je tellement de tuiles dans ma vie. « Enfin bref… », je riais nerveusement en le regardant. « Ma vie n’est pas vraiment importante à en croire mes globules mais… 1 mois ? Comment cela se fait ? », lui demandais-je par curiosité car la curiosité me tuera un jour.
Aaron B. Maccallisteret oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
❝ Métier : soldat dans l'armée de terre ❝ cupidon : en couple ❝ post-it : né à Pasadena + a deux soeurs plus jeunes, des jumelles + s'est engagé dans l'armée de terre à ses 18 ans + est de retour aux USA pour une durée indéterminée + entrâine les recrues à la caserne de Pasadena en attendant d'être envoyé sur le terrain + allergique à l'ananas et au kiwi + donnerait sa vie pour son pays + parle cinq langues (anglais, espagnol, arabe, français, russe) + est un gros flirt + son jeu favori est le poker, mais il aime pas quand une fille y joue ça déconcentre trop les autres + un peu trop obsédé par les jeux d'argent + a trompé sa copine pendant qu'il était en Afghanistan. celle-ci est enceinte mais il ne l'a appris que bien plus tard + est un piètre cuisinier + a plusieurs tatouages.
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❝ crédits : shelhead. + tumblr ❝ avatar : chris evans ❝ présence : Présent(e) ❝ préférences : Rp Roses ❝ disponibilité : Encore un tout petit! ❝ autres comptes : papa Jones (rdj) grumpy Declan (sebstan) ❝ Points : 3316 ❝ Messages : 1121 ❝ depuis : 07/04/2014❝ mes sujets : olivia ▬ ariel ▬ jonas&olivia ▬ maccallister ▬ aiden&olivia
mot doux de Aaron B. Maccallister ► un Jeu 4 Juin - 20:39
Aaron & Ariel
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Aaron avait le regard fixé sur la bouteille de vin entre ses mains, son regard azur suivant une goutte de condensation dévaler le verre avant de venir s’écraser contre la paume de sa main. Sa tête semblait bourdonner et étouffer chacune de ses pensées. Sans un doute un peu par la quantité d’alcool qu’il avait consommé pendant la soirée, mais principalement à cause de la discussion qu’il tenait en ce moment même avec Ariel. Cette dernière venait de lâcher une exclamation de surprise à l’annonce de l’accouchement très prochain d’Olivia, et si d’ordinaire Aaron aurait été agacé qu’on lui rappelle à quel point il avait été mis au courant à la dernière minute, ce soir là ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Il hocha simplement la tête. Lorsque le jeune Maccallister décida de ramener égoïstement le sujet délicat sur la table, il s’attendait presque à se faire rembarrer. Dans la situation inverse, il s’imaginait parfaitement refuser d’en parler, refuser toute aide. Sans doute serait-il devenu une personne détestable, rongée par un sentiment d’injustice et d’impuissance. Tout cela lui rappelait péniblement le moment où il avait appris que sa mère était atteinte d’un cancer. Aaron pouvait encore sentir la honte hiberner en lui suite à la façon dont il avait réagit à cette nouvelle. Pour sa défense, il était à l’autre bout du monde et de toute manière incapable de venir soutenir sa mère physiquement, mais il aurait pu compenser autrement. A la place, il n’avait fait que paniquer n’arrivant pas à accepter la chose et à y faire face. Sans doute s’il n’entendait jamais sa mère en parler alors tout cela ne serait pas actuellement en train de se passer. Il refusait de lui parler au téléphone ou sur skype à l'aide de faibles excuses. Il avait peur de voir son visage pétillant terni par la maladie, et d'entendre sa voix dans une tonalité qui ne lui était pas habituelle. Alors il fit le lâche. Ariel semblait presque résignée et cela fendait le cœur du jeune homme. Ariel, parce qu’elle était une meilleure personne qu’Aaron n’aurait pu espérer être, autorisa ce chemin de discussion et lui répondit. Aaron ne s’attendait pas à autant d’honnêteté, juste une vague confirmation et rien d’autre. Elle commença puis ne sembla plus capable de s’arrêter, et Aaron était pendu à ses lèvres. La colère et l’injustice pesant chacun de ses mots, Aaron se sentait parcouru de ces mêmes sentiments. S’il ne pouvait décemment comprendre ce que cela faisait d’être dans sa position, Aaron compatissait énormément. Les sourcils froncés et le visage terne, il ne savait quoi lui dire. Il n’y avait rien qu’Aaron puisse y faire de toute façon et il s’imaginait qu’une tentative de confort de sa part ne pourrait que sonner maladroitement. Ariel ne recherchait pas sa pitié ou ses complaisances, alors Aaron refusait de lui en donner. « Tu as toujours su te battre » souffla-t-il, un léger sourire nostalgique aux lèvres. Ariel était une femme forte, avec un caractère bien à elle et Aaron refusait de croire que la jeune femme allait baisser les bras. Bien sur que c’était fatiguant de se battre et que la perspective de lâcher prise semblait parfois douce, mais Aaron préférait garder espoir. Ariel ne serait ni la première ni la dernière à réussir à vaincre la maladie. La jeune femme renvoya ensuite le sujet vers lui et Aaron accepta. Elle s’était assez confiée comme ça. « Ne dis pas ça » suppia-t-il dans un réflexe suite à sa remarque. Aaron avait du mal avec les plaisanteries sur les sujets graves, même s’il n’était franchement pas en position de dicter à Ariel la manière de gérer sa situation. La simple suggestion que sa vie n’était pas importante le mettait juste hors de lui. Aaron se passa une main dans les cheveux, un sourire dépréciatif aux lèvres. « Oh et bien Olivia n’a juste pas jugé bon de me tenir informé de ce petit détail, tout simplement », répondit-il et ok, il n’avait clairement toujours pas digéré cette omission d’information, même s’il avait pardonné à Olivia. « Je ne pouvais pas vraiment le deviner par Skype ! Et une fois revenu, Olivia n’arrêtait pas de m’éviter…je l’ai confronté à ce sujet et j’ai appris » acheva-t-il dans un haussement d’épaule. Il se sentit idiot un instant, s’attendant à ce qu’Ariel lui demande comment il n’avait pas pu deviner directement en rentrant en voyant le ventre d’Olivia ! Pour sa défense, il avait juste imaginé qu’Olivia avait une nouvelle passion pour les pulls amples ! Et il n’avait aucune raison de s’imaginer qu’elle puisse être enceinte, alors cela expliquait qu’il n’avait remarqué aucun détails puisqu’il ne les cherchait pas ! « C’est comme ça » dit-il bêtement.
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Invité
mot doux de Invité ► un Sam 20 Juin - 14:43
Aaron & Ariel
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Parler de la malade n’était pas encore simple pour moi. Ce n’était pas comme poncer ma planche avant d’aller surfer. Non. Ce n’était pas comme avoir le vent en poupe et l’attitude alors qu’on prend la vague. Non. Ça c’était comme me retrouver sur une plage, mon Oasis et cela me semblait tellement lointain à mes yeux. On pourrait dire que c’est une sorte d’apprentissage à la vie. Nous former de toute urgence à saluer la mort. Je ne voulais pas penser ainsi pourtant c’était inévitable. Un éboulement de plus dans ma vie et j’avais l’impression de ne pas avoir le temps pour me morfondre ou ruminer. J’avais toujours sue me battre mais pourtant en courant contre le vent de la vérité. Dans le fond, je ne pouvais en général que fuir les soucis mais comment fuir celui-ci ? Partir n’était pas une fuite mais un suicide pourtant l’envie était là mais aucuns maux ne seront portés disparus si j’agissais comme une lâche. Je me contentais d’hausser les épaules alors qu’il se voulait rassurant. Il me connaissait, c’était un fait. Il avait peut-être tort ou peut-être pas. Etais-je prête pour ce ring ? Je n’en savais rien. La jeune détective en moi se disait que cela pourrait être comme une simple enquête. Oui, simplement mais cela n’était pas aussi simple. Je laissais échapper une boutade sur la maladie en voulant retourner le sujet contre lui. Les nouveautés. Il n’était pas rien d’apprendre que l’on allait devenir parents. Je l’avais vécue et même si cela me semblait encore comme hier, c’était une chose que j’avais finie par gérer au fil des années. J’en avais gardée des ecchymoses mais je n’avais pas eue le temps de lécher ma jeunesse du bout de la langue. Je parle métaphoriquement. Je ne veux lécher personne bien entendu. Je laissais s’échapper un léger sourire alors qu’il me disait de ne pas dire ça. Je descendais aussitôt du bar en laissant ma silhouette émaciée retomber sur ses pieds. « Désolée ! », soufflais-je doucement avant de lui laisser la parole. Je le regardais passer la main dans ses cheveux en m’installant sur un tabouret, mon pied se cognant sans trop de dégât contre les barres du tabouret. Songeuse tandis que je buvais ses paroles. Il me semblait un peu persécuté par la vie aussi. Je laissais échapper un sourire. Cette vie était une réellement emmerdeuse ou bien étais-ce le destin ? Il fallait sûrement lui offrir des parfums Dior entre deux plateau d’hors d’œuvre pour qu’elle nous fiche la paix mais non… je suis sûre qu’en guise de remerciement, on se taperait de toute façon un coup de sunshine. C’est comme ça, en voilà une façon de relativiser. J’inspirais doucement en riant. « C’est une nouvelle… un peu comme opportuniste pour toi, non ? », lui demandais-je alors que mes doigts tapotaient doucement contre le bois. Je n’étais qu’un associé financière pour ce bar, j’avais aidée Sasha à payer pour l’ouvrir. Je devais avouer être fière d’elle mais après tout… elle méritait un peu de réussite. J’avais éventée l’ouverture dans la ville entre quelques blablas avec mes clients ou à la réunion des parents du lycée. Une chose qui avait faite sensation. Comment gérer les changements de carrières d’un personnage en 3 étapes, ahah ! « Tu sais, un bébé c’est comme un mollusque en moins froids comme ça a la température d’un humain et je ne dis pas ça pour remuer la fourchette dans la plaie mais c’est de ta faute… tu fais trop de galipettes ! », disais-je en laissant échapper un petit rire. L’alcool jouant sûrement beaucoup dans ma réplique. Je me mettais aussitôt en frapper doucement du pied alors qu’au loin une musique des Jonas Brother venait de terminer pour laisser entendre une chanson assez douce de Dirty Dancing. J’avais ce talent de reconnaitre cette chanson directement aux premières secondes. « Quand je suis tombée enceinte, je crois que c’était un désastre à mes yeux, j’en ai pleurée et j’ai suivi les 50 étapes de la panique ou des millions de choses. Après tout, j’étais encore vierge dans mon esprit… enfin presque… », je riais nerveusement en secouant la tête. C’était bien trop complexe comme sujets mais bon. Je souriais doucement en laissant échapper un soupire las. « Je ne vais pas te dire que ça sera facile, au contraire… mec, ta vie va changer… », disais-je en étant peu réconfortante sur le coup. Mais bon. Il fallait l’avouer cela n’allait pas être simple. « Et je pense sincèrement que tu pourras gérer ! », lui disais-je peut-être avec une confiance aveugle. « Bientôt, tu seras le papa rangé avec un nœud papillon, une chemise propre et un jeans bien repassé… ça fait rêver, on devrait célébrer ça ! », lui disais-je en buvant une gorgée de plus. Je savais qu’il pouvait le faire. Rudoyer contre ses soucis. J’avais confiance.
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mot doux de Aaron B. Maccallister ► un Ven 14 Aoû - 20:12
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Aaron se laissa aller contre le dossier de sa chaise avant d’empoigner son verre et d’en prendre une longue gorgée. Ca semblait être la seule chose qu’il restait à faire. Soudainement, il eu l’impression que la journée avait dépassée son quota d’heure. Lui bien sûr en abusait, trainant d’âmes charitables à âmes charitables au lieu de rentrer chez lui auprès de sa copine enceinte. Aaron Maccallister était une triste excuse de compagnon et cette soirée ne faisait que le prouver. Le jeune homme se sentait tel un poids, venant volontairement entrainer dans sa chute des spectateurs innocents. Ariel avait bien trop de patience et de tact pour le mettre à la porte avec une bonne remise à niveau, mais elle ne méritait pas qu’il vienne la polluer avec ces soucis mineurs tandis qu’elle traversait une véritable tempête. Mais encore, parler des soucis des autres était peut être une diversion suffisante pour elle. N’importe quoi plutôt que de se perdre dans des pensées morbides et solitaires. Aaron envoya balader son excuse d’un léger geste de la main. Elle était après tout libre de dire ce qu’elle voulait et d’user d’autodérision sur son sort, au diable la sensibilité pathétique de son interlocuteur ! Il observa la jeune femme prendre place sur le tabouret, se mettant à l’aise pour approfondir leur discussion sur la terrible paternité imminente d’Aaron. Ariel l’entraîna dans un rire. Opportuniste ? Aaron ne comprenait pas trop ce qu’elle voulait dire par là. Il n’y avait rien d’opportuniste de sa perspective. Aaron ne voyait que des portes s’ouvrir sur des problèmes dans son futur. Un bébé n’avait pas été dans ses plans et il essayait tant bien que mal d’imaginer comment il allait s’en sortir sans trop d’erreurs de parcours. La logistique de la chose lui donnait mal au crâne. Olivia non plus n’avait pas eu l’air de prévoir le coup malgré ce petit spectacle d’illusion qu’elle avait cultivé pendant qu’il était en mission. Sa compagne était une femme très ambitieuse et un bébé représentait plus un frein qu’autre chose dans une quête à la promotion. Ariel continua en partageant sa vision des bébés et le jeune homme se surpris à rire de nouveau. Quelle description charmante. Aaron n’avait pas une grande expérience avec ces petites créatures. Il avait été encore jeune à la naissance de ses sœurs et bien trop désintéressé pour se soucier de la chose. Les enfants de ses amis, il ne les voyait qu’en photo ou vidéo et les additions récentes dans sa propre famille se faisaient souvent quand lui-même n’était pas sur le même continent. Alors bon. « Les galipettes ne m’ont jamais trahies dans le passé ! » plaisanta-t-il d’une voix exagérément maussade. Oui, ils n’avaient pas été prudents, mais après des mois avec sa main droite comme compagnie, il fallait l’excuser de ne pas avoir pris son temps et ses précautions ! Il reprit son sérieux un instant lorsqu’Arial partagea son expérience. Leur situation était différente, mais il pouvait compatir avec la panique et l’angoisse qu’elle avait dû ressentir. A moindre mesure évidemment. Lui n’avait pas la responsabilité de porter cette petite vie dans son ventre. Mais tout de même. « Ca je m’en doute » grommela-t-il. Aaron n’arrivait pas à en estimer l’ampleur. Il allait être père. D’un être humain. Avec des besoins, des envies et des sentiments. Il allait être mis sur le spot pendant des années, la manière dont il allait élevé son fils ayant le potentiel de lui revenir dans la face. Comment allait-il faire quand il allait être de nouveau déployé ?! Allait-il devenir un étranger pour son fils ? Allait-il ruiner sa vie en le privant de sa présence ? « Je n’en suis pas si sur… » Répondit-il. Il ne l’était vraiment pas. Personne ne peut avoir ce genre d’assurance. « Ugh, promets-moi que tu m’en mettras une si je deviens cette personne un jour » demanda-t-il en rigolant. « Oui, je pense qu’il n’y a plus que ça à faire » continua-t-il en levant son verre et le percutant au sien.
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