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Un samedi des plus lucratifs |Ezra]


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mot doux de Invité ► un Jeu 4 Déc - 9:02
Aaaaaah, samedi, enfin... J'étais tellement pressée d'arriver à ce jour. J'allais enfin entrer dans l'appartement de mon professeur... Ezra. Il me permettait de l'appeler par son prénom en privé. Papa se demandait certainement ce qu'il se passait. Je chantonnais, je dansais, et surtout, je faisais un gondant au chocolat. Quand je lui dis que ce n'était pas pour lui, il se mit à bouder. Je du donc faire ce gâteau en double pour qu'il arrête un peu. Ah, papa était un horrible gourmand. Il voulait savoir où j'allais. Je lui avais dit en plus. Je lui explique une énième fois et enfourne mes deux gâteaux au four. Puis je pars m'habiller et me coiffer. Je voulais une tenue qui me mette en valeur mais pas trop. Je voulais être jolie, mais pas sembler dire "j'ai des sentiments pour vous". Je mis donc un jean serré et délavé, un chemisier qui mettait ma poitrine en avant et une veste en jean. Je retourne ensuite voir ce qu'il en est de mes gâteaux puis j'arrête le four. Je regarde l'heure. 15h, bon sang, je devais me dépêcher. Plus qu'une heure et je n'étais toujours pas coiffée ni maquillée. Je sors mes gâteaux et je fonce me préparer. Je laisse mes cheveux détachés, puis je mets un peu de blush, de fard à paupière et du gloss. Ainsi, j'étais très bien. Nouveau regard vers l'heure. 15h29. Mince... je devais y aller. Je prends les clés de ma voiture, puis je mets un des gâteaux dedans, mon sac à main et je me dirige vers l'adresse d'Ezra. Il n'habitait pas très loin du bar géré par papa et tonton Vlad. Il était peut-être un de leurs clients. Je me gare non loin de chez lui, prends le gâteau, ferme ma voiture à clé et viens sonner à l'appartement de mon professeur. J'étais excitée comme une puce. J'étais devant son appartement, j'allais passer du temps avec lui. Et je crois qu'il avait quelques pensées à mon égard. Ou pas... Mais ce serait tellement bien si c'était le cas. Je l'imaginais en train de m'embrasser sur les lèvres. La porte s'ouvrit sur lui au moment où je pensais au baiser, et mes joues se teintèrent immédiatement de rouge.

-bon... Bonjour... Ezra...

Je lui tend le gâteau et le regarde, n'arrivant pas à m'ôter cette image de la tête.
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mot doux de Invité ► un Jeu 4 Déc - 10:30
Ca y est. On est samedi. Ce jour est ‘enfin’ arrivé. Je suis stressé. Stressé car Julia ne va pas tarder à arriver. Je lui avais dit de venir à 16 heures. Je trouve que c’est une bonne heure moi. Mon adresse, je lui avais également envoyé par sms. Oui, j’avais échangé quelques sms avec mon étudiante. Pire, je lui ai permis de m’appeler Ezra. Bon, j’ai spécifié qu’elle n’avait le droit de m’appeler par mon prénom qu’en privé. Il était hors de question qu’elle m’interpelle par mon prénom à l’université par exemple. Ca serait gênant et ça éveillerait des soupçons. Néanmoins, je suis quand même curieux de savoir si mon prénom prononcé par elle est beau à entendre. Je suis certain que oui. Je me prépare tranquillement tout en essayant de penser à autre chose que Julia. Il reste encore une bonne petite heure avant qu’elle n’arrive. J’en profite pour faire le tri dans mes tableaux. Je préfère lui montrer celles que je préfère plutôt que celles que j’aime moins, ça coule de source. Peut-être qu’aujourd’hui, j’aurai le courage de lui demander si elle accepterait de poser pour moi … Peut-être. Je verrai bien une fois qu’elle sera là. Les dernières minutes passent lentement. Trop lentement à mon goût. Autant je suis stressé, autant je suis quand même ravi à l’idée de passer un peu de temps avec Julia. Seul avec elle, en dehors de l’université. Lorsque la sonnette se fait entendre, je prends une grande inspiration et c’est avec un sourire aux lèvres que je vais ouvrir la porte. Et elle est là, en face de moi : Julia. Elle est belle, comme toujours. Je remarque vite que ses joues sont rosies, à se demander à quoi elle peut bien penser. L’espace d’un instant, de quelques secondes, je ne peux retenir un regard vers sa poitrine. Autant dire que son chemisier met joliment en avant sa poitrine … Je relève tout aussi vite les yeux vers son visage. « Bonjour Julia.dis-je avant d’empoigner le gâteau, le fameux fondant au chocolat, qu’elle me tend. « Merci. Entre, je t’en prie. » Je me déplace sur le côté afin qu’elle puisse entrer dans mon appartement et je referme la porte derrière elle. Je me dirige ensuite vers la cuisine, mon étudiante me suivant. « Tu vas bien sinon ? » Je lui pose cette question tout en sachant qu’il y a quelques jours, je l’avais vue en pleurs, complètement paniquée à la suite d’une remarque faite par un étudiant dans le couloir. J’en avais encore mal au cœur pour elle. Je dépose le fondant sur ma petite table de cuisine avant de me tourner vers Julia. « Bon. Je te montre mes peintures et ensuite on mange un bout de ton gâteau ? Je tiens absolument à le gouter ! » Son fondant, je suis certain qu’il est délicieux, j’ai déjà hâte d’en manger un bout.
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mot doux de Invité ► un Jeu 4 Déc - 13:41
Mais qu'est-ce qui me prenait de penser aux lèvres de mon professeur sur les miennes? J'étais son élève. Il existait une barrière énorme entre lui et moi. Et il était loin de ces professeurs libidineux qui fantasmaient sur leur élève qu'on voyait dans certains films. Non, lui, c'était un homme bon, un homme correct qui m'avait même réconfortée. Oui... C'était un professeur à la fac. Il pouvait peut-être y faire quelque chose lui. Il avait plus de poids que moi... On pourrait l'écouter, contrairement à moi. Mais allait-il me croire? Il me salut, m'appelant par mon prénom. Quel doux son à mes oreilles. J'aimais l'entendre dire mon prénom ainsi. Il me prit le fondant des mains et me laissa entrer, ce que je fis donc non sans une grande curiosité. Il vivait donc ici? C'était un joli petit appartement, assez bien rangé, bien qu'il ne semblait pas maniaque. Tant mieux. Je le vis poser le gâteau et me demander comment j'allais. Il devait faire référence à ce qu'il s'était passé dans sa salle de classe. Je pris un grande inspiration avant de répondre. Oui. Il fallait que je lui dise.

-j'ai connu des jours meilleurs Ezra... Vous... Savez ce que... ce qu'ils m'ont fait? Ils m'avaient invitée à une de leur soirée... Ils m'ont donné un jus de fruit sans alcool... Mais autre chose à l'intérieur, car peu de temps après...

Je n'en dis pas plus. Il était intelligent, il devait comprendre. Et puis, je ne pourrais pas décrire ce qu'il s'était passé. Si ma meilleure amie n'avait pas été là, toute la confrérie me serait passée dessus. Je ne voulais pas montrer ce que je ressentait, même si des larmes commençaient à arriver au bord de mes yeux. Je les essuyais discrètement et lui fait un sourire.

-montrez moi tout ça Ezra... Et après... je pense que du chocolat sera le bienvenue.

Le chocolat avait deux vertus, tout d'abord, ça apaisait les cœurs meurtris. qui n'avait pas mangé un pot de nutella entier après avoir pleuré longtemps? Je me rappelle que je m'étais goinfrée de chocolat quand on a enterré maman. Mais l'autre vertu que j'avais oublié du chocolat, c'était son côté aphrodisiaque. Je pris la main de mon beau professeur et l'entraina à ma suite pour voir les peintures. Quand elles furent devant moi, j'ouvris la bouche et je les regardais, fascinée.

-Mais c'est magnifique Ezra... j'aime beaucoup... Comme je le pensais, vous avez un modèle vivant... Peut-être qu'un jour, je serais votre modèle...

Ce n'était pas qu'une plaisanterie. Il rendait si bien l'âme d'une personne dans ses tableaux. Et j'ai toujours rêvé d'être au moins une fois de l'autre côté du chevalet.
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mot doux de Invité ► un Jeu 4 Déc - 14:48


Julia est chez moi, dans mon appartement. Il y a encore quelques jours, jamais je n’aurai cru cela possible. La barrière entre professeur et étudiante est quand même là. Il y a une limite à respecter. Peut-être que j’ai commencé à franchir la ligne au moment où j’ai fait entrer Julia chez moi. Ou alors au moment où je lui ai envoyé ce premier sms. Je ne savais pas vraiment quand. Elle me suit jusque dans la cuisine, en passant par le salon et la petite salle à manger. Je suis bien content d’avoir passé l’aspirateur et fait les poussières hier. Je ne suis pas maniaque mais j’aime que mon appartement soit propre. Une fois sur le fondant déposé sur la table, je demande à mon étudiante si elle va mieux. De un, c’est la moindre des politesses, de deux, ça me rassurerait de savoir qu’elle est mieux. Ce qu’elle me répondait me glaça un peu le sang. Ses paroles étaient sans équivoque. Bien qu’elle n’ait pas été jusqu’au bout de ses explications, je savais ce qu’il s’était passé par la suite. Je m’en doutai et ça m’énervai. Violée. Ils avaient profité de Julia. Par Ils, je ne savais pas qui ils étaient et il n’était pas temps que je le découvre sinon ça finirait mal. Savoir que quelqu’un, voire plusieurs personnes, avaient osé poser leurs mains sur Julia me dégoutait au plus haut point. Elle n’avait pas mérité cela. Je ne sais quoi répondre, je suis énervé. Je vois qu’elle essuie de petites larmes et je décide alors de ne rien ajouter, de ne pas lui poser de questions. Pas maintenant. Plus tard peut-être. Car j’aimerai savoir si elle a été porter plainte. J’espère qu’elle l’a fait bien que j’en doute quand même un peu. On finit par changer de conversation. Parler peinture est bien plus joyeux comme sujet. Je m’apprête à l’amener dans la pièce où j’entrepose mes tableaux quand Julia me prend la main. Je suis surpris par ce geste. Elle avait déjà tenté de prendre ma main l’autre jour en classe mais j’avais retiré la mienne. Ici, je la laisse faire. Après tout … Son contact ne me déplait pas, bien au contraire. « Le chocolat est l’une des meilleures solutions lorsqu’on a pas le moral. » j’ajoute alors qu’on arrive dans la fameuse pièce. Tandis que Julia observe mes tableaux, mes yeux se posent sur elle, sur son visage. Je tiens à voir sa réaction. Elle a l’air … émerveillée ? Non, quand même pas. Elle parle et elle aime. Elle aime ce que je veux fait, elle aime mes œuvres. Et … « Quoi ? » Je suis surpris. Pour la deuxième fois depuis son arrivée, Julia me surprend. « Tu accepterais d’être mon modèle ? » Je n’en reviens pas. Elle a pourtant bien sous-entendu cela. Bon ben ça me facilite les choses. Je n’ai pas à lui demander de moi-même comme ça. Ça me gêne moins. « Je voulais te le demander en fait… »

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mot doux de Invité ► un Jeu 4 Déc - 16:48
J'étais certaine qu'il avait compris ce qu'il m'était arrivé. J'aimais ça, les hommes adultes, réfléchis. Comme j'aimerai avoir un  petit ami plus vieux que moi, qui m'aiderait à faire les bons choix. Comme j'aimerai que l'homme de ma vie soit pas un mec stupide qui pense surtout à son bien-être, et à frimer. Je regarde le professeur de peinture de la fac. Je ne voyais rien ici qui indiquait qu'il vivait en couple. Car c'était sujet à débat entre les filles de la fac. Avait-il oui ou non une petite amie? Un autre sujet qui faisait parler. Était-il gay? J'étais de celles qui disaient qu'il n'avait pas encore trouvé chaussure à son pied et qu'il n'était pas gay. Peut-être que mon rêve avait fini par m'en convaincre. Alors que je lorgne sur le chocolat ayant envie d'en manger un gros morceau, je l'entends et sourit. On avait la même vision de la nature du chocolat. Plus je me rapprochais de lui, plus je me trouvais des points communs avec lui. Je remets une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille et sourit avec tendresse. Bon sang, sa compagnie était un véritable bonheur. Ses peintures me furent présentées, alors que je serrais doucement sa main, elle était si grande si puissante. J'avais une petite main par rapport à la sienne. Ses peintures étaient des œuvres d'art. Avait-il déjà exposé ses peintures? Quelle change j'avais de les voir, quelle chance j'avais de les contempler. Quelle chance que j'avais d'avoir un tel artiste comme professeur. Je pouvais presque voir l'âme de ses tableaux. Comme si je pouvais les toucher. J'étais tout simplement émerveillée par ce que j'avais sous les yeux. Et ce serait un honneur pour moi d'être son modèle. Enfin, s'il acceptait.

-bien entendu Ezra, pour être ainsi représentée... ce serait un honneur pour moi...

Quand j'appris qu'il désirait me demander, je rougst et le regarde dans les yeux. Oh... Bon sang, est-ce que Ezra voyait en moi une belle femme pour qu'il ait envie de me peindre? Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine et dans mes tempes. Ils le sentait peut-être dans la main que je tenais. Bon sang... Je devais me reprendre. Ce n'était pas une déclaration. Mais combien de fois n'avais je pas entendu parlé d'une histoire d'amour entre un artiste et son modèle? Par exemple pour la jeune fille à la perle. aaaaaaaaaah, je réfléchissais trop moi. Sans m'en rendre compte, mon visage s'était dangereusement rapproché de celui d'Ezra et je recule, remettant mes cheveux derrière mon oreille, sans pour autant lâcher sa main.
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mot doux de Invité ► un Ven 5 Déc - 13:26


Je me doute que Julia n’a jamais voulu ce qu’il lui est arrivé. A la voir plusieurs fois par semaine, j’avais remarqué qu’elle n’était pas du genre à chercher après les garçons, à courir après eux. Elle n’était pas comme certaines jeune filles qui n’hésitaient pas à se ramener en cours en mini jupe mais courte de chez courte. Je n’avais jamais apprécié ce genre de filles, aguicheuses à souhait. Déjà du temps de mes études, ce n’était pas ma tasse de thé. Du temps où j’étais étudiant, je ne suis sorti qu’avec très peu de filles. Disons que j’avais une fâcheuse tendance à plus m’intéresser aux cours et passer mon temps libre à étudier plutôt de m’occuper des filles. D’ailleurs, aujourd’hui, je suis encore célibataire. Comme dirait ma mère : je n’ai pas encore trouvé chaussure à mon pied. Elle ajoute aussi à chaque fois qu’il serait grand temps de la trouver vu mon âge. Dans mes rêves, j’ai trouvé ma « chaussure ». Dans mes rêves, je suis en couple et heureux. Très heureux. Dans mes rêves, je sors avec Julia. La même Julia qui se trouve actuellement avec moi dans mon appartement. Dans mes rêves, je la prends dans mes bras, on s’embrasse, on se tient la main. Là-dedans, il n’y a aucune barrière. Ce n’est pas comme dans la réalité malheureusement. Pourtant ici, je n’ose y croire. Julia aimerait poser pour moi. Cela ne la dérangerait pas du tout. Dire que je m’étais torturé l’esprit pour trouver le bon moment pour lui demander … Elle venait de prendre les devants. Elle va même plus loin, disant que ça serait un honneur. Elle y va un peu fort non ? « Tu as… quelque chose de spécial Julia. Autant le mettre en valeur sur une peinture tu ne penses pas ? » Elle verrait par la même occasion la façon dont je la vois, donc je la perçois. A mes yeux, elle a quelque chose de spécial, quelque chose qui fait que je ne peux m’empêcher de penser à elle assez souvent, voir toujours à longueur de journée. Ma main toujours nouée à la sienne, mes doigts sont placés de telle sorte que je n’ai aucun mal à ressentir son pouls. Un pouls en folie. Son visage si près du mien, à croire qu’elle s’est rapproché ou est-ce moi ? Oh ce n’est pas très important de savoir qui. Elle s’éloigne un peu d’un seul coup. « Merci d’accepter en tout cas… » Troublé par la soudaine proximité qui a eu lieue il y à quelques secondes, je me penche vers elle pour l’embrasser. Sur la joue hein ! Je veux juste la remercier. Et j’ai juste envie de déposer un simple baiser sur sa joue.
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mot doux de Invité ► un Ven 5 Déc - 14:34
J'allais certainement bientôt me réveiller. C'est clair, je ne devais pas être dans la réalité. Je tenais la main de mon professeur, dans son appartement. Je regardais ses toiles et il voulait vraiment que je pose pour lui. Non mais pincez moi, je dois vraiment rêver. Ce n'est tout simplement pas possible. Bientôt j'allais fondre comme une guimauve. Comme pour rallier les paroles, enfin les pensées, au geste, je me pinçais discrètement le bras. Un léger "aïe" sorti d'entre mes lèvres. Je ne rêvais donc pas. Bon sang. Je ne rêvais pas. Je tenais réellement sa main dans la mienne, et il n'avait pas fait mine de me faire lâcher. Pire -façon de parler-, il me disait que j'avais quelque chose de spécial. Il voulait rendre ce truc spécial sur une toile. Je rougis et hoche doucement la tête.

-Oui Ezra... Je... Maintenant, à moins que vous ne préfériez manger le gâteau avant.

Et si c'était maintenant, quelle pose devrais je prendre? Devais je enlever ma veste en jean? Et mes chaussures? Et... Non il n'allait quand même pas me demander de poser nue. Ce n'était pas son genre. Même si ça venait d'un homme que je respectais comme lui. Je pense que je ne dirais oui que pour mon ou ma petite amie. Bien que j'aimerai énormément que ce soit ce magnifique spécimen de la gente masculine face à moi mon petit ami.

-c'est vous qui avez accepté Ezra, pas moi...

Mais si je posais pour lui, est-ce que j'aurais le droit de le dire à mes deux meilleurs amis? Après tout, ni l'un, ni l'autre n'étaient des étudiants. Enfin je préférais garder ça pour moi. Alors que je me tournais vers lui pour lui demander si j'allais couper un morceau de gâteau, je reçu un baiser sur les lèvres. J'ouvre les yeux en grand, puis je deviens cramoisie et ferme les yeux. Je lâche sa main, approfondissant le baiser, je mets mes mains autour de son cou. C'était encore mieux que mon rêve. Je me sentais si bien, comme si j''avais trouvé ma place, comme si quelque chose venait de se passer dans mon coeur. Puis je me rendis compte de ce que je faisais et je rompt le baiser.Je recule et baisse la tête.

-Pa... Pärdon, je... ¨Pardon...
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mot doux de Invité ► un Ven 5 Déc - 22:53


Ce quelque chose de spécial, je l’ai uniquement trouvé chez Julia. Personne d’autre ne l’a. Au tout début, lorsque j’ai commencé à éprouver quelque chose pour elle, je m’en suis voulu. Je m’en voulais de désirer une de mes étudiantes. Je m’étais toujours promis que jamais cela ne m’arriverait et finalement ça m’était tombé dessus paf, sans que je m’y attende vraiment. Et elle n’avait rien fait pour attirer mon regard, pour avoir une place dans mon cœur. Tout s’était fait naturellement, petit à petit. Et je n’avais rien pu faire pour empêcher cela. Là, de suite, je suis plus que ravi à l’idée que je vais l’avoir comme modèle. Elle va poser pour moi … Un peu un rêve quoi. Dans ma tête, j’imagine déjà différentes scènes dans lesquelles je pourrais l’imaginer. Toutes plus belles les unes que les autres. Elle rougit et j’en suis heureux. J’aime la voir rougir. « Maintenant ? » Elle voudrait poser dès maintenant ? Non, cela n’est pas possible quand même. « Non, pas aujourd’hui Julia. Chaque chose en son temps voyons. » je lui réponds avec un petit sourire. Ne pas aller trop vite. De toute façon, je dois trouver une ambiance avant de la faire poser. Je m’approche alors d’elle avec l’intention de l’embrasser sur la joue. Une façon pour moi de la remercier d’avoir accepté et surtout, une façon déguisée de pouvoir poser mes lèvres sur sa peau. Seulement, ce n’est pas sa joue que je rencontre mais sa bouche. Mes lèvres se posent sur les siennes. Julia a légèrement bougé la tête et voilà le résultat. Je sus fichu. L’effet de surprise passé, je veux me détacher d’elle, quitter ses lèvres mais Julia en décide autrement. Ses mains se posent autour de mon cou et elle approfondit le baiser. Sur le coup, je ne suis qu’une marionnette, je la laisse faire, incapable de l’arrêter. Je profite pleinement du baiser, de la sensation de ses lèvres contre les miennes. Un délice. Julia rompt finalement le baiser. Je l’observe baisser la tête. J’écoute ses excuses. Pardon. Oui pardon… Mais c’était si bon. « Ce…Ce n’est rien. » Je suis gêné également. Pourtant, quand mes yeux se posent sur ses lèvres, je ne peux me retenir et l’embrasse une nouvelle fois. C’est voulu là, je le veux. C’est un baiser rapide, je ne traine pas car je me rends vite compte de ce qui est en train de se passer. Le mot ‘étudiante’ clignote en majuscules rouges dans mon esprit et cela suffit à m’arrêter. « Désolé. Je… Je n’aurai pas du faire ça. Il… Il vaudrait mieux que tu partes Julia… » Je secoue la tête et je fuis. Oui, moi, Ezra, trente-cinq ans, je fuis devant mon étudiante. Oh, je ne fuis pas trop loin. Je me retrouve dans ma cuisine, les mains posées sur le plan de travail, je fais face au fondant qu’elle m’a offert. Je suis littéralement et totalement perdu. Qu’est-ce qui m’a pris hein ? !

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mot doux de Invité ► un Sam 6 Déc - 11:52
J'étais tellement heureuse quand ce baiser venait d'être donné. Il ne semblait pas avoir été voulu au tout début, mais je sentais que quelque chose se passait entre lui et moi, quelque chose de partagé. Et mes doutes furent confirmé quand après m'être reculée et confondue en excuses, il revint poser ses lèvres sur les miennes. Ce baiser dure quelques secondes et toute une éternité. Je sens comme des picotement dans le coeur. Un fourmillement dans mes lèvres. C'était tellement doux, tellement bon. Jamais je n'aurais cru qu'il m'aimait. Mais alors  que je croyais que ça durerait pour toujours, il rompt le baiser et s'excuse. Puis il me dit de  partir avant de s'enfuir dans la cuisine. Je le regarde faire, ne sachant pas trop quoi faire. Est-ce que je pars? Est-ce que je lui cours après? Si je pars, nous serions rassurés car la barrière prof/élève ne sera pas franchie, mais... on s'en voudrait. Je lui cours après et viens lui prendre la main.

-Ezra... Ezra tu m'aimes n'est-ce pas?

Oui, j'étais passée au tutoiement. Un baiser, ça rapproche les gens en général. Je lui pose sa main sur mon coeur, mon coeur qui bat la chamade. Mon coeur qui bat pour lui. Je le regarde dans les  yeux.

-moi je t'aime...

J'espérais vraiment qu'il me dise ces mots. J'avais tellement envie d'être tout pour lui, j'avais envie qu'il me prenne contre lui, qu'il m'embrasse de nouveau. Je voulais être la seule et l'unique dans son coeur. Comme il était le  seul dont j'étais amoureuse depuis le premier jour où je l'avais eut en cours. J'étais tellement bien à ses côtés.
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mot doux de Invité ► un Sam 6 Déc - 14:06


Je fuis. Je fuis comme quelqu’un prit en faute, en flagrant délit, comme quelqu’un qui n’assume pas ses actes. J’ai honte parce qu’en temps normal, je ne suis pas comme ça. D’habitude, j’assume mes actes mais là… C’est tellement différent. Je lui ai demandé de partir. Ca serait tellement plus facile si elle franchissait la porte d’entrée et ne revenait pas … Je devrais bien entendu affronter son regard durant les heures de cours mais je n’aurai jamais franchi la fameuse barrière à 100 %. Ici, je l’ai franchie à plus de 50 %. C’est déjà de trop. De trop mais c’était tellement bon. Je ne sais décrire ce que j’ai ressenti au moment où mes lèvres ont touché celles de Julia. C’était magique. J’en avais rêvé de nombreuses fois et voilà que ça vient de se réaliser. Malgré cela, dans ma tête, je me répète que c’est mal, que jamais au grand jamais je n’aurai du l’embrasser. Dans la cuisine, j’attends que Julia parte, je veux entendre la porte d’entrée s’ouvrir et se refermer. Mais le bruit tant attendu ne vient pas. A la place, je vois Julia arriver dans la cuisine. Elle ne part pas. Cela m’enchante autant que ça me stresse. Elle prend ma main dans la sienne et me pose la question tant redoutée. En me tutoyant. Je m’en moque. Au point où j’en suis hein. Sa question fait son petit bout de chemin dans mon esprit. Si je l’aime ? Elle m’attire, c’est indéniable. Mais si je réponds oui, que se passera-t-il ? Elle pose ma main sur son cœur. Un cœur qui bat très fort, je le sens. Ses yeux plongent dans les miens et elle le dit. Elle m’aime. Elle vient de le dire à haute voix. Impossible de ne pas comprendre. Et je ne peux pas faire celui qui n’a pas compris. « On se connait à peine Julia... » je murmure doucement. Car, au fond, que sait-on de l’un et de l’autre ? Très peu de choses. « Je suis ton professeur et toi mon étudiante. On ne peut s’aimer. » Ca me fait mal de dire ces mots à voix haute mais c’est la vérité dans un sens. Mais peut-on lutter contre des sentiments ? Peut-on les ignorer, faire comme si de rien n’était ? Non, ça ferait trop mal. Ca me fait mal de dire ces mots à voix haute mais c’est la vérité dans un sens. Mais peut-on lutter contre des sentiments ? Peut-on les ignorer, faire comme si de rien n’était ? Non, ça ferait trop mal. Je la prends alors dans mes bras, la serrant contre moi. Je profite de la proximité, de la chaleur qu’elle dégage et de la même chaleur qui s’empare de moi. « J’ai des sentiments pour toi… » J’avoue enfin. Ca me soulage un peu mais maintenant, je me demande quoi faire, quoi dire. J’aurai du me taire, ne rien dire mais c’était plus fort que moi.

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