Le réveil ne l’avait pas particulièrement surpris. Declan en avait eu conscience quand on lui avait tendu son premier verre d’alcool, que la probabilité qu’il se souvienne de la soirée venait de chuter brutalement. En même temps, c’était un peu le but. L’un des avantages de travailler dans un établissement avec de bons moyens, c’est qu’en tant qu’employé on pouvait s’attendre à trouver dans sa boîte mail une invitation pour une fête à Las Vegas organisée par la boîte. Declan n’était pas cynique au point de refuser un voyage tout frais payé dans la ville des péchés. Ça battait également un samedi soir à échanger des insultes avec sa coloc. Declan n’avait jamais réussis à tenir l’alcool, et cette soirée ne faisait pas exception. Les liquides s’étaient mélangés et succédés, emportant avec eux logique et inhibition, et seuls quelques flashs trahissaient encore la véracité de la chose. Declan se remémorait douloureusement d’être passé à la limite de la décence. C’était finalement une bonne chose qu’il n’avait aucun argent à jouer, sinon les choses auraient pu prendre une tournure bien plus tragique. Les regrets ne représentant pas un grand intérêt pour Declan, il préféra mariner dans sa misère plutôt que d’essayer d’estimer les damages collatéraux potentiellement provoqués par son état d’ébriété. Non, ce qui occupait ses pensées en cet instant présent était une réflexion très primaire. Il y avait quelqu’un dans son lit. Declan laissa son regard s’attarder quelques secondes sur la silhouette qui lui tournait le dos avant de s’en lasser et de partir à la recherche de son caleçon. Declan ne faisait pas les lendemains matins quand il pouvait les éviter. Même les nanas qui ne se faisaient aucune illusion se sentaient obligées de faire un brin de conversation, et Declan n’était pas du tout enclin à verbaliser quoique ce soit lorsqu’il venait de se réveiller. Le passage en position assise fut particulièrement douloureux, son crâne et son estomac protestant violemment. Heureusement pour lui, le bout de tissu reposait juste au pied du lit. Il n’avait apparemment pas ramené une tigresse qui dans sa hâte, l’avait dévêtu avec passion et désinvolture. Enfiler le sous-vêtement fut laborieux, chaque mouvement manquant de le faire basculer au sol. Son regard traînait encore sur la moquette, incapable de se hisser et de se confronter à la lueur matinale, quand quelque chose capta son attention. Il connaissait ce haut. Il le connaissait pour la simple et bonne raison qu’il s’état senti personnellement agressé par sa couleur vive et qu’il ne s’était pas gêné de le faire remarquer à sa propriétaire. Declan se figea un instant avant de contourner lentement le lit. Il n’eut qu’un moment d’hésitation avant de dégager d’un geste frénétique la couverture qui dissimulait partiellement le visage de son invité nocturne. « Carter ?» se surpris-t-il à murmurer après quelques secondes d’ahurissement. Ok, c’est plutôt simple à comprendre : ils ne peuvent pas se saquer. Alors certes Carter n’est pas particulièrement dégueulasse à regarder, mais Declan se retrouverait face à une pénurie de papier avant de pouvoir lister tout ce qui l’agace chez sa collègue.  Et elle lui rend bien. Foutu alcool. Il fini par secouer légèrement la tête, un léger rire rauque s’échappant de sa gorge. Découvrir qu’il avait passé la nuit avec Carter ne le traumatisait pas outre mesure. Ce sont des choses qui arrivent et il n’y a pas besoin d’en faire tout un plat. Anticiper la réaction de Carter, en revanche, l’amusait énormément. Elle allait péter un câble en réalisant ce qu’elle avait fait la nuit dernière, et Declan n’avait vraiment pas envie de s’entendre dire qu’il avait profité d’elle ou autres conneries du genre. Après réflexion, ça allait être particulièrement pénible et peut être était-ce mieux qu’il ne s’attarde pas pour le réveil de la princesse. Ce plan aurait pu être parfait si dans sa hâte de récupérer le reste de ses vêtements il ne s’était pas pris les pieds dans une paire de chaussure et retrouvé au sol, entraînant une chaise dans sa chute. La grâce incarnée. « Et merde » soupira-t-il en entendant la friction des draps.

Fiesta ! Sur ce mot, j'avais passé la soirée à faire la folle aussitôt que j'avais mis les pied à Vegas suite à une invitation du boulot, qui avait prit soin d'organiser tout ceci. La raison précise de ce moment de festivité. J'en ignorais les détails. Pour une fois que je n'avais rien à payer et que je pouvais m'amuser, je n'allais pas refuser cela. J'avais néanmoins abusée de l'alcool, car au bout d'un moment tout me semblait merveilleux et féerique. C'est au petit matin, que j'allais comprendre tout ce qui m'était arrivée. Je sentais la chaleur du soleil frapper mon visage et remontant la couette d'un mouvement lent, je me cachais pour éviter le jour. Les draps étaient chauds et je me sentais dans un cocon dont je ne voulais pas sortir et cela pour rien au monde. J'étais bien, malgré un point héritant à l'avant de mon crâne. J'avais abusée des mélanges et sûrement d'autre chose que les filles avaient trouvées durant cette folle nuit. Je me rendormais aussitôt, avec la mal de tête en prévision j'avais seulement besoin de sommeil et une bonne dose de sommeil. Mes rêves furent pendant un instant rempli d'images incohérentes. Champagne, Elvis, une musique assourdissante, mais surtout une sensation de joie m'envahissait. Mon rêve fût tout d'un coup chamboulé par un bruit sourd. Plissant le nez, j'étirais mes bras dans le lit. La place à mes cotés était chaude, je fronçais mes sourcils. Les draps étaient défaits, donc j'avais passé la nuit avec quelqu'un. Mais qui ? Je n'en avais pas le moindre souvenir. Une fois cette analyse faite, je poussais un petit son annonçant que j'allais bientôt me réveiller. Je frottais mes jambes ensembles, mes mains venaient se frotter contre mon visage. J'ouvrais un oeil regardant l'endroit où je me trouvais. La pièce semblait être bien décoré, mais froide. Je n'étais donc pas chez quelqu'un, mais plutôt dans une chambre d'hôtel. Je me redressais, sentant une douleur qui me fit grimacer. Par chance, je n'avais pas de miroir pour me montrer mon reflet. Car je n'avais rien de sublime avec mes cheveux qui avaient subit une dure bataille. Je ne me sentais pas non plus gêné par mon corps nue, jusqu'à ce que je croisais son regard. Je déglutissais, j'avais mal au coeur tout d'un coup. « Declan ? » Je le regardais mitigé entre l'étonnement et le dégoût. Si Declan n'était pas lui ça aurait été un beau réveille, mais là. L'envie d'hurler faisait trembler mes lèvres. Je devais comprendre pourquoi nous étions dans la même chambre. Et puis... L'analyse fut faite. Je remontais la couverte pour me cacher. Il devait avoir tout vu déjà et la nuit dernière ? Il devait être aussi saoul que moi, car le connaissant un tant soit peu, je savais que jamais il n'aurait partagé une nuit avec moi. Tout cela était un simple cauchemar. « Dit moi qu'il n'y a rien eu entre nous ! » Puis je laissais sortir ma rage me mettant à hurler, j'empoignais mon oreiller et lui lançais par la tête atteignant ma cible de plein fouet. Après quelques secondes à crier à plein poumon, je m'arrêtais la gorge sèche. Je me passais mes mains sûre mon visage. Puis ouvrant les yeux, je remarquais une bague à mon annulaire gauche. Je fronçais les sourcils en la regardant. Son apparence n'avait rien de romantique par son allure de Vegas. Je le regardais, encore plus furieuse. « Non ! » Me levant du lit, je me dirigeais vers lui en tenue d'Ève et je lui prenais la main. « Non... », répétais-je horrifiée. Puis je sentais cette boule monter dans ma gorge. Courant, je m'accroupissais devant la toilette vomissant tout ce qui restait en moi. Quel matinée de merde !

Ok, honnêtement? C’est un peu insultant la manière qu’elle avait de le regarder. Elle aurait pu tomber sur bien pire. Et franchement avec sa maladresse et sa timidité parfois douloureuse à observer, ça ne doit pas être la fête tous les soirs dans son lit, alors un peu de gratitude pour la – sans doute exceptionnelle – soirée ne serait pas de trop. Carter tentait tant bien que mal de préserver le peu de dignité qu’il lui restait en se couvrant et Declan haussa un sourcil devant sa pudeur. Un peu tard pour ça, chérie. Comme prévu, ce réveil fut synonyme de fin du monde pour elle et Declan n’essaya même pas de prétendre qu’il écoutait chaque mot sortant de sa bouche, préférant plutôt repêcher son portable de sous une chaussette et d’en inspecter les nouvelles informations qu’il aurait pu manquer durant sa folle nuit à Vegas. « On a certainement pas fait un bowling » répondit-il d’un air las, roulant les yeux si fort qu’il s’inquiéta presque de se déchirer un muscle. Franchement. Ils sont tous les deux majeurs et vaccinés, il n’y a pas mort d’homme. « Relax » dit-il d’un air distrait, se demandant si le room service était compris dans le forfait. Sa tête avait beau le faire souffrir, ce n’était pas une raison pour délaisser son pauvre estomac. Carter ne semblait pas du tout prendre son conseil et lui envoya un oreiller en plein visage. La chose le percuta mollement avant de retomber sur le sol. Charmant. Declan reporta son regard sur elle, agacé. La pauvre semblait vraiment dévastée et pendant un terrible instant le jeune Gardner se demanda s’il ne lui avait pas pris sa virginité avec tout le plat qu’elle en faisait. Mais non, surement pas. Non ? Declan n’eu pas l’occasion de suivre ce train de pensée puisque Carter venait de se hisser du lit comme si les draps avaient pris feu, sa pudeur oubliée. C’est bien la surprise qui fit qu’il laissa Carter lui empoigner la main comme s’il était une vulgaire poupée. Elle semblait au bord de l’hystérie et Declan dû se forcer à lever les yeux de sa poitrine pour voir ce qui l’a mettait dans cet état. Oh. Oh c’était pas bien du tout. Pas du tout.  Declan zooma sur son annulaire jusqu’à en loucher, ayant encore du mal à croire de la présence de  l’anneau métallique qui en faisait le tour. Il pouvait entendre Carter vider son estomac un peu plus loin et elle pouvait toujours courir pour qu’il lui tienne les cheveux. Chacun ses problèmes ! Coucher avec quelqu’un sous le coup de l’alcool ? Pas si rare que ça. Epouser quelqu’un ? C’était tellement hors du champ des possibilités que Declan pouvait sentir un rire nerveux naître dans le fond de sa gorge. Sa première pensée fut que ça aller calmer sa mère et son interrogatoire incessant sur sa vie amoureuse, et n’était-ce pas là complètement dérangé ? Mon Dieu mais que sa famille adorerait Carter, avec sa tronche de fille de bonne famille et sa gaucherie qu’ils trouveraient adorable. Cela témoignait sans doute de sa gueule de bois qu’il considéra un instant cette idée. Marié…on aura tout vu. « Au moins on ne vit pas dans le pêché » dit-il à dire à la masse tremblotante devant les toilettes.  Oui, il valait mieux en rire. « J’vais prendre une douche » fut sa transition. Ce n’est pas comme si ce bordel allait s’aggraver le temps d’un lavage et d’un petit déjeuner. Sans plus de cérémonie, il enleva son caleçon et s’engouffra dans la douche spacieuse, poussant un soupir de bonheur lorsque l’eau lui tomba en jet incandescent sur les épaules. Sacré Vegas.  

La tête dans la cuvette d’une toilette qui je l’espérais était propre, je vomissais. Évitons les détails quelque peu désagréable. Je l’entendais arriver dans la salle de bain et sa petite plaisanterie me laissa de marbre. Je n’avais aucunement envie de rire de cela.  L’idée de me marier n’était pas envisageable pour l’instant tout du moins. J’espérais encore pouvoir entrer à l’université, mais me marier allait me coûter des frais. Chose qui avait été réduit à l’achat d’une bague grotesque. Et le divorce combien cela me coûterait-il ? Car nous n’allions pas rester marier, si ? Je m’assoyais près de la cuvette, les cheveux décorés d’une fausse teinture. Mon minois devait être affreux, mais pour lui je n’allais même pas faire l’effort de m’arranger.  Je n’avais pas envie d’être belle pour lui, oh non loin de là. Je le voyais retirer son caleçon et je détournais le regard. Ce n’était pas le premier que je voyais, mais le sien ne m’intéressait pas. Je poussais un soupire, essayant de me reprendre. D’analyser la situation, car je devais le faire. Appelez Loïs au plus vite pour qu’elle m’arrange des papiers de divorce. Seulement, était-ce une bonne idée de lui raconter tout ceci. Certes c’était une erreur, mais je n’en restais pas plus fière. La simple image de les voir aimer cet homme froid et quelque peu cynique me retournait une nouvelle fois l’estomac. Je n’arrivais pas à l’imaginer prenant le thé à la maison devant mes deux mères ou bien même rigolant avec mon père. Regardant la douche, je fronçais le nez comment avais-je pu aller jusque là ? Je me décevais moi-même sur ce coup ! Un bref regard à la toilette me fit sourire, j’espère que se soit ce genre de tuyauterie qui est relié. J’abaissais la chasse d’eau pour regarder mon alcoolémie partir tout en lui disant au revoir de la main. Et puis le plaisir atteint mes oreilles, j’entendais Declan pousser un cri. Sautant sur place de joie, j’empoignais les serviettes et quittait la pièce avec un sourire malicieux. Je cachais celles-ci dans le placard et j’allais à la conquête de mes vêtements. J’enfilais ma petite culotte qui fut la première trouver. Elle était facile bien à la vu à côté de l’endroit où avait dormi Declan. Je poussais un soupire, cherchant cette fois mon soutien-gorge. Puis un bref regard dans le miroir au dessus de la commode me fit comprendre qu’une douche ne me ferait pas de mal. L’eau coulait encore alors que mon sourire s’élargissait. Il m’avait vu nue et nous étions marié, alors il n’y avait aucun mal à ce qu’on prenne notre douce ensemble, non ? J’aurais pu attendre, mais le faire baver me rendait un tant soit peu plus heureuse. Je retournais donc dans la salle de bain, cachant une serviette sous la vanité. Je n’allais pas lui faire le plaisir d’en avoir une ! Puis retirant ma culotte, je repoussais délicatement le rideau pour entrer derrière lui. « Chéri tu pourrais me faire un peu de place ? », disais-je en laissant parcourir mes mains dans son dos. Dos qui n’avait rien de vilain en fait. J’avais oubliée pourquoi lui et moi c’était comme chat et chien. Une chose qui faisait maintenant partie de mon quotidien et donc j’en oubliais le pourquoi du comment on en était arrivé là. Je ne le supportais pas, voilà tout. Prenant quelque instant pour admirer le corps de mon mari, je restais un moment de trop à regarder son fessier. Je m’en mordais les lèvres, mais ce n’était pas le moment pour cela ! Je devais reprendre sur moi et agir. Je glissais donc ma main sur son flanc, rapprochant mon corps du sien. Je sentais sa peau effleurer la mienne, alors, que je descendais ma main vers son intimité. Soyons franc, je n’allais pas remettre le couvert, car je ne croyais pas à ses prouesses au lit. Je voulais simplement l’emmerder en usant du charme féminin. Alors, que je m’approchais de cet endroit tant important à l’homme, j’arrêtais mes mouvements. Et c’est de mon autre main que j’allais chercher la petite bouteille de shampoing sur la tablette encastré. Je reculais avant de déposer une noisette de shampoing dans le creux de ma main. Je n’allais certainement pas rester affreuse pour monsieur. J’aurais peut-être dut, mais je le faisais pour moi. L’envie de me promener avec du vomi plein les cheveux ne me tentais pas plus que cela.

Declan ne pensait pas demander la lune. Lui, tout ce qu’il désirait, c’était une bonne douche chaude pour atténuer la douleur à ses tempes et oublier sa compagne d’un soir qui repeignait l’intérieur des toilettes. L’alliance autour de son annulaire semblait peser une tonne, percutant douloureusement son cuir chevelu lorsqu’il passa une main dans ses cheveux humides. Il envisagea un instant de s’en défaire, laissant la preuve de son manque de jugement disparaître dans le siphon de la douche, puis se ravisa. Il n’aurait vraiment su dire pourquoi. Sans doute un élan de citoyenneté, craignant que le bijou abime la plomberie ou une autre connerie du genre. Il allait sans doute aussi en avoir besoin pour apporter une preuve de ce mariage lors de la procédure juridique pour l’annuler. Declan fit néanmoins tourner le petit anneau autour de son doigt pour s’assurer qu’il était en effet capable de l’enlever. Se savoir prisonnier de la chose l’aurait sans doute fait paniquer. Dans un soupir agacé, le jeune homme décida d’arrêter de se prendre la tête avec cette histoire et de profiter de sa foutue douche ! Puisque tout est une question de timing, c’est uniquement une fois qu’il avait soigneusement massé son crâne de shampoing, fermant les yeux pour éviter que le produit s’y engouffre et le fasse hurler comme une ado pré-pubère, que la douche passa en mode froid polaire. Dans  un hurlement de douleur et d’indignation, Declan tenta de se protéger du jet d’eau en percutant le mur de la douche, s’empalant par la même occasion un petit orteil contre le rebord, ce qui ne fit qu’ajouter à son quota de misère pour la journée. L’eau ne tarda pas à retrouver une  température correcte, le narguant presque, et c’est uniquement parce qu’il était encore tout savonneux qu’il ne quitta pas la douche sur le champ. L’histoire ne s’arrête pas la en revanche, puisque le sort semblait particulièrement enclin à s’acharner sur Declan. Ce dernier balayait les dernières traces de shampoing de ses cheveux lorsqu’il sentit un corps se faufiler derrière lui. « A quoi tu joue ? » s’exclama-t-il, ahuri par ses paroles mielleuses  et sans aucun doute complètement ironique. « Et ne m’appelle pas chéri » pesta-t-il dans une arrière pensée. Il pouvait sentir ses mains tracer des formes irrégulières dans son dos et loin de le faire rougir d’embarras, Declan restait autrement sensible à ce petit jeu. C’était quoi son but ? Elle avait hurlé de dégout à son réveil et voilà que maintenant elle le chauffait volontairement ?. Elle ne tarda pas à se montrer plus entreprenante que Declan aurait pu le penser, glissant sa main encore plus près de son entrejambe sans jamais aller jusque-là. Declan était presque prêt à se saisir lui-même de son poignet et lui montrer le chemin, lorsqu’elle se recula, le laissant incroyablement frustré. Carter ou pas, un deuxième round ne l’aurait pas particulièrement gêné, tant qu’il n’avait pas à subir sa conversation par la suite. Mais non, rien de rien, ça avait été son but tout du long. La garce. Declan poussa un soupir agacé et se retourna pour lui faire face, la coinçant entre lui et la paroi de la douche.  « Qu’est-ce qu’il y a ? » dit-il en penchant la tête vers elle. « Trop timide pour aller au bout des choses ? » se moqua-t-il. Declan aurait adoré entendre ce qui allait sortir de la bouche de son interlocutrice, mais il était trop occupé à avoir une crise cardiaque. La boule de poil avait bondit dans la touche, et du coin de l’œil le mouvement avait fait sursauté Declan. Tout alla très vite. Le chat siffla, mécontent d’être mouillé, et le montrant bien en assénant un coup de griffure sur la cheville de la personne la plus proche (Declan, bien entendu, sinon c’est pas drôle). Carter, elle, perdit l’équilibre, se rattrapant au rideau de la douche qui céda sous son poids, l’entrainant au sol. Dans l’absolu, Declan adore les chats. Celui là en revanche, commençait sérieusement à l’agacer. Declan l’attrapa par la peau du cou et l’éjecta de la douche. La journée ne venait que de commencer et Declan avait déjà envie qu’elle se termine. Carter semblait toujours se débattre avec le rideau de douche sur le sol quand Declan l’enjamba à la recherche d’une serviette. Bien évidemment, il n’y en avait pas. Il avait pourtant juré en avoir vu en entrant dans la salle de bain, ce qui lui fit glisser un regard dédaigneux sur Carter. Hilarant.

La tête mousseuse, je ne m’attendais pas à ce que Declan se retourne vers moi. Je reculais de quelque pas, deux ou trois sans plus me retrouvant prisonnière entre lui et le mur. Je baissais mes mains le regardant dans ses yeux océaniens. Je ne savais pas vraiment ce qui m’avait prit. Profiter de son corps ? Peut-être, après tout je ne l’avais peut-être jamais aussi bien regardé. Je ravalais ma salive avec difficulté, nous nous étions jamais tenu aussi prêt l’un de l’autre. Si cette nuit sûrement, mais j’en avais plus le moindre souvenir. Je sentais son souffle contre moi et ça ne me laissais pas indifférente. Chose que je n’allais très certainement pas lui dire ! Oh ça non ! Je fronçais les sourcils, il me provoquait ce salaud. Bon je l’avais chercher en laissant parcourir mes mains sur son corps. Le regardant avec un regard noir, j’allais lui répondre entrer dans son jeu sachant très bien que ça n’allait que créer des ennuis de plus dans cette matinée folle. Un réveille quelque peu déroutant, le fait que je découvre être marié à cet homme juste devant moi et puis ça. Je prenais une respiration remontant ma main sur son torse. Elle n’eut pas le temps de toucher sa cible que imprévu arriva. Je sursautais en entendant la pauvre bête siffler. Elle attaquait Declan et j’essayais dans une manœuvre détourné de m’éloigner d’eux, je glissais sur le peu d’eau accumulé au sol. Essayant de me rattraper pour ne pas tomber, j’agrippais le rideau de douche. Je n’avais pas calculé que j’allais entraîner le rideau dans ma chute. Maladroite, certes, mais là c’était surtout malchanceuse. Étendue sur le sol de la douche, je tentais de me débattre avec le rideau que j'avais arraché. Je n’avais pas la moindre idée de ce qui se passait autour de moi. Et ce chat où était-il ? Je repoussais finalement le rideau assez pour dégager mes yeux de ce tissus plastifié voyant le regard que Declan posait sur moi. Je riais nerveusement, après tout j’étais dans une posture quelque peu désavantageuse. « Ne me regarde pas ainsi je n’y suis pour rien avec ce chat ! » Bon j’ignorais totalement qu’il me regardait ainsi pour une toute autre raison. Quelques secondes encore à me débattre avec le rideau et je me relevais. Mes cheveux étaient encore plein de savon, mais peu importait. L’eau coulait encore sur ma tête, laissant le peu de savon couler sur mon corps nue. Je regardais la douche dont j’avais arraché le rideau en poussant un soupire. Je prenais celui-ci m’enroulant grossièrement avec. Un bref regard sur mon mari et je détournais aussitôt les yeux. En fait, ce chat m’avait permis d’éviter quelque chose, que j’aurais sûrement regretté. Je poussais un soupire, me passant une main dans mes cheveux mouillé j’allais refermer les robinets. « Il est rendu où le chat ? », demandais-je avant de porter mon regard sur Declan. Je plissais les yeux, essayant de bien voir ce qu’il avait la cheville. Quelques gouttes de sang, ce chat ne l’avait pas manquer. Je sortais de la douche toujours vêtue du rideau. M’abaissant près de la vanité j’ouvrais les portes prenant la serviette que j’avais caché je lui lançais au visage. Contrairement à lui je savais où les autres se trouvaient, et puis j’avais vue une trousse premier soin. Je sortais la petite boîte blanche et me redressais, le regardant avec un air qui se voulait menaçant. « Assis ! », lui disais-je en montrant la toilette du doigt. Déposant la boîte sur le comptoir, je l’ouvrais et je prenais un tube d’onguent et un pansement. J’aurais pu le laisser faire, mais je crois que pour une fois j’allais piler sur mon orgueil. J’avais beau le détester, je n’allais pas être méchante même si c’était qu’une petite égratignure. M’assoyant à même le sol, je prenais sa cheville que j’appuyais sur ma jambe. « Inutile de passer un commentaire. », l’avais-je avertis sans lever mon regard vers lui. J’apposais le passement sur la petite coupure, mes mains le déposant délicatement, j’appuyais avec douceur pour bien le coller. Mes gestes étaient doux quelque chose de rare avec lui. Je m’en étonnais moi-même en fait. J’avais peut-être simplement envie d’être gentille, même si je ne savais pas pourquoi. Je regardais mon alliance, avant de glisser ma main sur sa jambe. Je secouais finalement la tête, qu’est-ce que je faisais. Mon coeur battait encore de cette sensation que j’avais éprouvé sous la douche.

Le manque de dignité de la scène qu’ils représentaient était franchement époustouflant. Lui, les mains sur les hanches et la mine morose, dégoulinant de tout son long sur le sol de la salle de bain. Elle, se débattant tristement avec un objet inanimé, tel un poisson hors de l’eau. Et l’un comme l’autre nu comme des vers. Declan n’était pas pudique pour un sous et ce n’était certainement pas face au regard de Carter qu’il allait développer une timidité compulsive. Cette dernière se dégagea  plus ou moins du rideau de douche, et s’il avait été un meilleur homme Declan aurait sans doute détourné le regard. Malheureusement pour la demoiselle, il n’avait pas ce genre de scrupules. Et puis, à ce point, ils commençaient à être étrangement familiers avec le corps de l’autre. Declan pouvait admettre que sa collègue n’était pas difficile à regarder. Malgré sa petite taille, elle avait ce qu’il fallait pour titiller le plus froid des hommes. C’était une bonne chose que Declan savait se raccrocher à son irritation pour empêcher son esprit de vagabonder vers des sentiers moins purs. Ça avait d’ailleurs été très limite dans la douche ! Carter pris offense de la manière dont il l’a regardait apparemment et Declan pris appui sur l’évier pour s’empêcher de soupirer si fort qu’il pourrait en glisser sur le sol humide. « Ou sont les serviettes ? » lâcha-t-il en même temps qu’il réalisait que ça n’avait pas d’importance. C’était un hôtel après tout, il pouvait très bien rouler dans les draps jusqu’à être sec et ruiner toute la moquette avec la flotte entre temps. Carter se relevait, improvisant une robe avec le rideau de douche, ce qui eu pour effet d’étirer légèrement les lèvres de Declan. Le savon collait encore à sa peau et le jeune homme suivi du regard la mousse couler le long de sa jambe. La question de Carter le fit sortir de sa rêverie. Il haussa les épaules. « J’en sais rien. Et je m’en fous » répondit-il. Declan était vexé. Aujourd’hui marquait, plus que le jour de son mariage imprévu, le jour où sa merveilleuse relation avec la race féline avait pour la première fois mal tournée. S’il retrouvait ce sale matou il allait passer un sale quart d’heure. La bête avait sans doute été traumatisée et s’était dissimulé sous le lit ou autre. Il était hors de question qu’il l’aide à sortir de sa cachette si c’était pour se prendre d’autres coups de griffes. Il devait peut être faire plus attention aux vas-et-viens de sa collègue, puisqu’à chaque fois qu’il détournait l’attention de sa petite personne, quelque chose lui tombait dessus. Sa vision fut momentanément obscurcie par la serviette qu’il reçu au visage et c’est d’un geste vif qu’il l’a saisie. Elle les avait bien cachés, la garce ! Il lui lança un mauvais regard, pour bonne mesure, avant de se passer la serviette sur les cheveux. Une petite douleur lui rappela que sa pauvre cheville saignait toujours, chose que Carter sembla remarquer en même temps. Elle lui indiqua comme un vulgaire chien de s’asseoir et wow, c’est avec violence qu’il dû serrer la mâchoire pour ne pas rétorquer quelque chose de grossier. Il obéit, faisant néanmoins bien comprendre que la situation ne lui plaisait pas à coup de soupir et expressions faciales. Peut être prenait-elle à cœur son rôle de femme, ou peut être cela trahissait un désir refoulé d’être infirmière, mais Carter s’était emparée de la trousse à pharmacie et semblait bien motivée à guérir sa blessure de guerre. Elle se saisit soudainement de sa jambe et son premier réflexe fut de s’échapper de son emprise, mais elle calait déjà fermement son pied sur sa cuisse. « C’est pas du tout mon genre, Wendy »  taquina-t-il, avant de hisser suite à l’application du pansement. C’était plus de l’immaturité qu’autre chose. Carter était étrangement délicate et Declan leva le regard sur elle, surpris malgré lui. Sa contemplation dura quelques secondes avant qu’il ne se reprenne, se raclant la gorge. « Je vais survivre, docteur ? » dit-il, prêt à tout pour briser ce moment.

Assise sur le sol de la salle de bain, je laissais ma main glisser sur sa jambe. Franchement, mais qu’est-ce que j’avais qui pouvait clocher autant ? J’avais envie de le toucher. Chose que je n’aurais jamais cru possible en cent ans. C’était sûrement l’effet de l’alcool qui coulait encore dans mes veines, il ne pouvait y avoir d’autre raison ! Ou peut-être simplement mon corps qui désirait revivre cette nuit dans ses bras. J’allais devenir folle en agissant ainsi sans avoir plus de détail. Au moment même où il prononça mon second prénom, celui que je ne lui avais jamais autoriser à dire, je grimaçais de dégout. Je ne pouvais pas être attiré par lui, c’était impossible et surtout à l’opposé de mes principes qui le décrivait. Oui, je m’étais déjà dit que jamais je ne ferai quelque chose avec cet homme, même pas jouer au pendu. Et pourtant, ce qu’on appel le destin, moi j’appellerai ça Vegas, avait eu raison de moi. Je lui cachais tout de même ma grimace, gardant mon visage penché vers sa jambe. « Tu sais que je n’aime pas que tu m’appel ainsi... Mais comme toujours tu t’en fou. Y’a-t-il une seule personne avec qui tu n’es pas désagréable ? », je le regardais et j’avais tellement retenu ma grimace que des larmes arrivèrent aux balcons. Je n’avais pas envie de chialer devant lui, me montrer vulnérable : Jamais ! Glissant mes ongles près du plastique qui servait de passement, je tirais sans ménagement sur celui-ci. Il était bien coller et même que quelques’uns de ses poils étaient prit en dessous. J’y allais lentement pour qu’il puisse bien sentir la douleur passer. « Vous devriez survivre ! », disais-je en me levant laissant sa jambe retomber sur le sol. Je le regardais sentant mes joues devenir humide. Merde. Je ne voulais pas pleurer, mais je détestais qu’il m’appel ainsi, il n’y avait que Summer qui pouvait. Je ne voulais pas qu’elle partage cela avec lui, il n’avait pas le droit. Cette pensée est peut-être enfantine, mais voilà je n’y pouvais rien. La sensation que j’avais éprouvé en le touchant s’était envolé, je ne le désirais plus. Tout au contraire, il me répugnait de nouveau. Comment avais-je fais pour me laisser aller au point de me marier avec lui ? Étais-je devenue folle ? Sûrement. Je quittais la salle de bain, trainant le rideau de douche avec moi. Je n’avais qu’une seule et unique chose en tête, me débarrasser de lui et cette alliance ! Je n’allais pas aller jusqu’à le tuer, le mettre dans un sac se couchage et le lancer dans un fausset ! Non, je n’étais pas sadique à ce point, quoique... L’idée n’était pas si mauvaise, seulement ce n’était pas un millionnaire que j’avais marié, mais un simple caddie de golf et serveur. Il n’y avait donc aucun coup d’argent à faire sur son dos, donc inutile d’aller jusqu’au meurtre. Je passais la porte de la salle de bain, poussant un soupire alors que je tentais vainement de sécher mes larmes. J’aurais pu anticiper la chose à venir, mais comme toujours c’était tellement absurde que je ne voyais rien venir. Le chat passant en courant devant moi, je poussais un petit cri aiguë de surprise et reculais d’un pas. Mon pied allait piler sur le rideau de douche qui formait une traîne derrière moi et en un instant je perdais le rideau et je tombais à la renverse allant me cogner la tête contre le mur. « Aïe. », poussais-je dans un son faible, alors que j’étais à moitié étendue à moitié assise sur le sol. Les larmes reprenaient de plus belle, franchement c’était pas ma journée et j’aurais mieux fait de rester couché. Si je ne m’étais pas réveillé aussi vite, jamais je n’aurais eu conscience que j’avais coucher avec Declan. Ce qui aurait été un inconvénient puisque je n’aurais très certainement jamais sut avec qui je m’étais marié, mais j’aurais évité tout cela. J’essayais de me redresser, mais pour tout dire je commençais à voir trouble. Je fermais les yeux un instant, essayant de calmer le jeu. On toquait à la porte. « Carter, tu te cache ici ? On s’est que tu es avec Declan ! On vous a vu ensemble hier ! » Les copines du club, je poussais un soupire. « Tu peux ouvrir et faire comme si j’étais pas là, s’il-te-plait... », disais-je faiblement en me massant le derrière de la tête tout en essayant de m’adosser contre le mur. Je n’espérais pas qu’il allait être gentil, donc très certainement qu’il n’allait même pas ouvrir la porte ou encore leur dirait que j’avais l’air d’une baleine échoué sur la plage... Pourtant, j’avais dans l’espoir que pour une fois, il serait gentil...

La taquinerie n’était pas l’arme préférée de Declan. Non. Cela impliquait une touche d’affection qu’il avait du mal à invoquer chez une personne avec qu’il ne partageait pas l’ADN. Lui plongeait en général directement dans le sarcasme et se moquait de heurter des sentiments au passage. Depuis qu’il avait par un heureux hasard découvert le deuxième prénom de sa collègue, Declan ne s’était pas gêné pour le placer dans leurs échanges, sachant pertinemment que Carter détestait ça. Il ne s’était pas d’avantage penché sur la question de cette irritation. C’est bien pourquoi la réaction de la jeune femme le pris par surprise. Quand d’ordinaire elle se contentait d’un regard noir ou d’un soupir, cette fois si résulta en une réplique cinglante et heurtée. Elle semblait si vexée que Declan ne su quoi répondre. Carter aurait dû se réjouir de savoir que son cas n’était pas unique, que ce n’était pas vraiment personnel et que Declan était comme ça avec tout le monde. D’accord, pas avec sa famille, mais ils ne comptent pas. Alors pourquoi faire toute une histoire pour un simple prénom ? Si elle n’était pas contente, c’est à ses parents qu’elle devait se plaindre ! « C’est donnant-donnant, chérie » finit-il par dire d’un air mauvais, presque irrité malgré lui. Cela restait évidemment injuste puisque Carter s’était bien comportée avec lui jusque là, mais il n’avait suffit que d’une phrase pour qu’ils montrent les crocs. Declan n’était pas un grand amateur des confrontations, de tout genre soient-elles. Se justifier était encore plus bas dans la liste des choses qu’il n’appréciait guère. Elle eu néanmoins ça légère vengeance lorsqu’elle retira d’un coup sec le pansement qu’elle venait d’appliquer. Declan poussa un petit gémissement de douleur en plaquant une main sur l’endroit endolori, faisait le deuil des poils qui avaient été violemment arrachés. Prêt à exprimer son outrage, les mots se coincèrent dans sa gorge lorsqu’il porta le regard sur son interlocutrice. Il était difficile d’ignorer les larmes embuant sa vision et Declan se trouvait étrangement impuissant. Voir quelqu’un pleurer le mettait toujours extrêmement mal à l’aise. Ce n’était pas une surprise d’apprendre qu’il était d’une nullité affligeante pour réconforter les gens, et c’était encore pire lorsqu’il était la source du problème. Carter le laissa sur place avant qu’il ne puisse tenter de dire quoique ce soit. Dans un lourd soupir Declan se passa une main sur le visage. Il était difficile de croire qu’il venait de se lever étant donné la lassitude qui alourdissait son corps en cet instant présent. Lui qui faisait de son mieux pour ignorer les drames de la vie quotidienne dont certains semblaient si friands, se retrouvait désormais au milieu d’une situation qu’il était difficile de faire abstraction. Declan était bien décidé à laisser Carter se calmer dans la chambre quand une exclamation et le bruit sourd d’un corps qui touche le sol l’obligea à se lever à son tour. Il avait entendu un miaulement irrité, témoin que le chat maléfique avait fait son retour. Il entra prudemment dans la chambre, à l’affut de la bête, et trouva Carter au sol. Elle ne semblait pas du tout dans son assiette ce qui inquiéta Declan. Un autre domaine dans lequel il n’était pas doué ? L’assistance en tout genre aux personnes blessées. « Ca va ? » demanda-t-il idiotement à défaut d’autre chose. Puis vint un coup à la porte. Declan étouffa un juron, agacé par ce qui semblait être un sketch avec des rebondissements incessants ! Ugh, les copines de Carter, génial. Il n’avait aucune intention d’y répondre. Et puis Carter lui demanda le contraire. Son avis importait peu, mais…mais. Peut être était-ce le tableau pathétique qu’elle représentait, sa voix faiblarde ou encore cet air de petit oiseau avec une aile cassée, mais Declan céda. Il attrapa la serviette qu’il avait laissée autour de son nuque pour la glisser autour de sa taille. Il ouvrit la porte d’un coup sec. « Quoi ? » vu sa charmante introduction au groupe de demoiselle. Un piaillement d’indignation et de questions déplacées sur leur aventure nocturne lui arriva aux oreilles et il n’hésita pas à mettre court à leurs questions. « Carter n’est pas là. J’ai une gueule de bois monstre alors, cette conversation ? » continua-t-il en dit en les désignant elles et lui d’un signe de la main. « Insupportable » acheva-t-il en leur claquant la porte au nez. Ugh. Quelle idée de côtoyer ses collègues en dehors du boulot. Plus jamais, promit-il avant de se laisser tomber sur le lit.