Quand c'est pas l'une c'est l'autre - Caleb
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Quand c'est pas l'une c'est l'autre - Caleb


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mot doux de Invité ► un Sam 11 Oct - 20:50
J'étais seule dans ce couloir au calme. Cela faisait du bien de souffler un peu, car cela avait été la course toute la matinée pour nous préparer et nos activités de la veille avaient été tout sauf tranquille donc oui, j'étais contente de pouvoir être seule un moment. Bon... Ce que je trouvais un peu bizarre c'était les bruits provenant du couloir un peu plus loin. Là-bas c'était le quartier général des garçons et je me demandais bien ce qu'il était en train de faire. Mais je n'avais tout de même pas le courage d'aller voir. Si bien que je restais planter là un moment. Je ne savais pas trop combien de temps je restais comme ça jusqu'à ce que Caleb n'arrive. Par derrière, il arrivait vers moi et ce fut le son de sa voix qui me fit me retourner. « Caleb ! » M'exclamais-je surprise. Je ne m'attendais pas à le voir si tôt, mais sa présence me fit sourire instantanément. Oui, c'était l'effet qu'il avait sur moi, il me rendait heureuse juste en étant là. Il n'avait pas besoin d'en faire des tonnes, juste d'être... Lui-même. A sa façon, il était philanthrope sans vraiment le vouloir. En plus, sa tenue lui allait extrêmement bien. C'était même trop beau pour être vrai. De ce que j'en voyais lorsqu'il arrivait vers moi, son pantalon de costume moulait à la perfection ses jambes fines et j'imaginais qu'il en était de même pour son beau popotin. Il était si beau... Et il était à moi. Mon dieu que je l'aimais. J'aimais son fils aussi, j'aimais tout ce qui provenait de cet homme. C'était affreux, non ? J'étais profondément atteinte, mais j'allais m'en remettre. En tout cas, j'étais contente qu'il soit venu me rejoindre, je ne sais pas trop ce que j'aurais fait sinon en attendant le grand moment. C'est alors qu'il se passa un truc que je ne compris absolument pas... Mais alors pas du tout. Pendant un instant il avançait vers moi et l'instant d'après il était à genoux par terre avec une boîte. Si j'avais bien tout saisi, il avait sorti le truc de sa poche tout en trébuchant en même temps... C'était bizarre. Je devais bien avouer que c'était tout sauf normal. Une des raisons pour laquelle je ne serais jamais forte au poker c'est que je ne sais absolument pas cacher ce que je ressentais. Donc toutes les émotions qui défilaient en moi instantanément transparaissaient sur mon visage. Tout d'abord, j'eus peur, peur qu'il ne se soit fait mal. Puis je me mis à rire de sa maladresse. Comment faisait-il pour être maladroit au point de rater une marche. Mais comme lorsqu'il s'endormait à un rendez-vous, je trouvais ça mignon. Puis en posant les yeux sur la boîte qui venait de chez le bijoutier je recommençais à avoir peur. Il n'était pas capable de... Non... Quand même pas. Je cherchais une raison rationnelle à ce bordel. « Dis-moi que ce que tu as dans les mains ce sont les alliances et que tu allais juste les porter à Reed parce qu'il les a oubliées à la maison ou dans la poche de ta veste... » Je savais que ça ne tenait pas debout, car même si le petit garçon était chargé de porter les bagues personne ne lui aurait confié avant la cérémonie. Alors pourquoi Caleb avait-il une putain de boîte dans les mains ! Et pourquoi était-il à genoux comme ça ! Bordel de merde, je commençais à avoir envie de pleurer ! Ce n'était pas juste après tout le temps que j'avais mis pour me maquiller ! J'étais en plein mirage, ce n'était pas possible. C'était peut-être juste un collier après tout...


Dernière édition par Cordelia S. O'Brady le Sam 11 Oct - 21:28, édité 1 fois
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mot doux de Invité ► un Sam 11 Oct - 21:09
La maladresse n’était pas seulement mon petit pêché. J’étais comme un bijou qui marche avec des chaussettes bien trop longues… donc un vrai crétin par moment. Même les dindons pourraient se moquer de ma poire en gloussant. Mince mais voyons, qu’est-ce que je faisais par terre. Je n’en savais rien. En fait, je savais que j’étais tombé oui mais je ne remarquais pas directement ma position et surtout ? Je ne m’affairais pas pour la boite. Ce n’était que de la maladresse. Oui, que ça. Je la regardais, elle avait peur tout en étant en train de se moquer de moi et ensuite bien plus peur. Je me sentais un peu plus mal en réalisant ce qui se passait. La pauvre. J’inspirais doucement en tentant de rester impassible mais j’étais un peu décontenancé par ce qu’elle me disait. En fait, j’avais mes raisons. Mes doutes étaient bien là quant à sa question… une part d’elle avait raison de se la poser mais j’étais perdu. Totalement perdu. Ne sachant pas quoi dire, je restais comme un abruti devant elle. Cette boite dans la main qu’elle semblait penser être une bague, j’en caressais le velours avec mes doigts, la regardant elle ensuite la boite puis à nouveau elle ensuite la boite, j’inspirais doucement en me redressant. J’ouvris alors la boite. Laissant découvrir un collier en argent avec un cœur serti de diamant et deux C séparés. Les lettres étaient différente, l’une avec un petit diamant sur un coin et l’autre non. Je regardais Cordélia dans les yeux en souriant. « Non, désolé… c’était juste un cadeau enfin… », j’inspirais en baissant le regard. Je ne savais pas du tout quoi dire. Je me demandais d’un coup : elle serait tant effrayée si c’était réellement une demande ? Je me sentais un peu mal tout en me sentant bien à vrai dire. Mon petit cœur faisait le tour dans ma poitrine en se mettant à s’emballer alors que j’étais moi-même assez peureux d’un coup. Dans le fond, j’y avais souvent pensé aussi et je me disais : si je le faisais, elle aurait dit oui ? C’était mon doute. J’étais hésitant à la bijouterie. Tellement. J’avais opté pour l’option 3. Et c’était laquelle ? Dans le fond, c’était tout un mystère. J’avais l’impression que mon cœur gonflait comme un ballon et qu’il était prêt à exploser si l’on piquait celui-ci. Le regard baissé vers la boite, je me laissais nerveux en me balançant du talon à la pointe de mes pieds. « Soulagée ? », demandais-je alors avec ce ballon prêt à se péter à la réponse. Pauvre petit ballon. Cette fille était à mes yeux les plus beaux nymphéas de l’étang. Je n’étais qu’un ridicule petit crapaud qui croasse et ment à cette fleur aux pétales tellement belle. La couleur de ses lèvres, je l’imaginais pour les pétales. Si jolie, si naturelle. Elle était mon univers. Elle me remuait de l’intérieur et réveillait mes sens. C’était celle que je voulais épouser mais le voulait-elle ? Je retirais alors le pendentif de l’écrin. Allant derrière elle, j’étais toujours mal à l’aise mais je tentais de garder bonne figure. Je lui mis alors le pendentif tout naturellement. Posant l’écrin sur le meuble à côté en allant remettre ma main dans ma poche, cette précieuse poche. Je me sentais con, là.
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mot doux de Invité ► un Sam 11 Oct - 22:23
J'étais tellement contente de le voir enfin arriver, mais tout cela avait été gâché lorsqu'il était tombé et qu'il avait sorti cette boîte de sa poche. Instantanément, j'en avais perdu mon sourire. D'accords, j'avais mis un moment à réaliser ce que cette boîte pouvait signifier, mais quand c'était monté à mon cerveau j'en avais été profondément perturbée. Si quelqu'un d'autre que lui avait été là pour immortaliser ma tête à ce moment-là avec un appareil photo, j'aurais surement gagné vidéo gag. Non, mais franchement j'étais sous le choc... Se pouvait-il qu'il y ait une bague à l'intérieur de ce joli emballage en velours ? Etait-ce réellement possible ? En était vraiment capable ? Franchement, j'en doutais. Il faudrait être fou pour faire une demande pareille pendant justement un mariage. Qui plus est celui de ma propre soeur. C'était tout bonnement surréaliste, mais je surprenais à y croire. Et j'avais peur, très peur. Peur de ce qu'il allait dire peur de ce que je devrais dire aussi après. Peur parce que je ne savais tout simplement pas quoi faire, j'étais prise le cul entre deux chaises. D'un côté j'avais vraiment envie qu'il me face sa demande et de l'autre pas du tout. Je... Je ne savais pas et puis, je ne m'y attendais tellement pas que les mots sortirent presque tous seuls de ma bouche. Je ne savais pas ce qu'il me prenait, j'étais mal et du coup, je me laissais aller vers le non. Enfin ce n'était pas vraiment ça, mais ce que je lui disais n'avait rien d'encouragent. Je priais pour qu'il s'agisse des alliances de Lullaby et Aiden, car les choses étaient déjà tellement compliquées... Avec Reed tout ça... Je commençais à avoir les larmes aux yeux, c'était affreux comme j'angoissais tellement ! Profondément sous le choc, l'idée qu'il s'agisse d'autre chose que d'une bague ne m'avait même pas effleuré l'esprit. Comme quoi, quand on était en plein mariage, on ne voyait que ça partout. Mais pour le coup, je m'étais bien planté. Car lorsque qu'il me dit ce n'était qu'un simple cadeau... En s'excusant... Je restais une nouvelle fois sur le cul... J'avais vraiment cru que... Oui. « Oh mon dieu... Caleb ! » Merde... Mais qu'est-ce que je venais de dire... Mon dieu. Je réalisais alors pleinement l'ampleur de mes mots... Merde merde et re merde ! Quelle conne je pouvais être. Maintenant il allait s'imaginer que je ne voulais pas me marier avec lui. Dans un sens... C'était assez vrai, mais... C'était trop tôt... Je ne savais pas comment lui expliquer. Je l'aimais tellement, mais je... Putain, le pauvre... J'avais toujours les larmes yeux tellement je me sentais mal pour lui. Personne n'avait besoin de lunette pour voir à quel point j'avais merdé sur ce coup-là. Je baissais les yeux sur le fameux collier. « Il est vraiment magnifique. Merci... » Ce fut les seuls mots qui voulurent bien sortir de ma bouche à cet instant. Oui, je devais mon concentrer sur cet objet au lieu de regarder la tristesse dans les yeux de mon amoureux. Ce petit commentaire qu'il lâchait fit couler la première larme sur ma joue. Étais-je soulagée ? Je n'en savais rien ! Bon sang je n'en savais rien du tout, moi j'étais perdue... Perdue dans les pommes et les mirabelles, comme dans la pub, mais je changeais les fruits, car sinon ce n'était pas original. e le laissais passer le collier autour de mon cou. Il était si proche de moi que je sentais son parfum, je le laissais m'enivrer. J'aimais tellement cette odeur ! J'étais mal à l'aise, mais à un tel point ! Je n'allais pas m'en remettre. Quand il fut en place, je touchais le pendentif avant de me retourner vers Caleb. J'attrapais ensuite ses mains et les serais forts dans les miennes. « Je... Je suis vraiment désolée, Caleb... Je croyais que tu... » Que tu allais me demander en mariage, oui ça ne voulait pas sortir de mes cordes vocales c'était comme ça. « Je ne sais pas quoi te dire... Je... Je n'aurais jamais dû réagir comme ça. » Et j'étais tellement sincère ! En talon, j'étais assez grande pour ne pas avoir à me mettre sur la pointe des pieds pour atteindre la bouche. Si bien que je n'eus qu'à pencher la tête pour l'embrasser. Ce baiser avait un gout salé, celui de mes larmes, mais je m'en fichais.
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mot doux de Invité ► un Sam 11 Oct - 23:13
Mon petit cœur brisé, elle le faisait souffrir. Le savait-elle ? Oui, je pense dans un sens et je me sentais mal d’être mauvais acteur. Je voulais tout sauf lui montrer que j’étais… dans le caca autant le dire avec ces mots. Quand je lui avais demandé si elle était soulagée, je ne m’attendais peut-être pas à une larme. Cela pouvait tout dire. Vraiment tout dire. Cela pouvait dire qu’elle l’était ou du contraire ou même enfin. C’était peut-être une larme de bonheur ? Une larme de tristesse. Dans quel monde serait-elle triste de ne pas pouvoir se marier avec moi ? Après tout, je le méritais, non ? Je méritais ça tel un karma qui s’abat sur moi et BIM dans ta face. Prends-toi ça. Je soupirais doucement en ne pouvait donner réaction ou mots. J’allais accrocher ce collier autour de son cou. Un déplacement qui me permettait un peu de me cacher. Je voulais éviter le réalisme de mon cœur. Je voulais être aveugle de mes sentiments. Je voulais que ça colle… je ne voulais pas me décoller d’elle-même si j’avais toujours ce ballon qui gonflait… gonflait. Pleurer ? Non mais soyons un homme. Je ne voulais rien lui montrer. Elle avait bondit sur mon cœur telle une fauve, une panthère pour péter ce ballon alors qu’elle me disait penser ce qu’elle avait dans un sens raison de penser. Et c’était pire dans ma tête. Elle était loin de me raconter une comptine qui allait m’endormir mais en fait, j’étais perdue. Alors qu’elle avait attrapé ma main à peine quand je l’avais sortie de ma poche, j’étais encore plus mal car oui, un petit anneau était accroché au bout de mon petit doigt. Je n’avais pas eu le temps de le cacher mieux que ses mains m’aient pris en traite.  Ses larmes coulant sur ses joues me fendaient le cœur déjà fendu. Je ne savais que faire. Je me sentais comme un stupide automate qui répondait à son baiser avec l’évidence si proche d’elle. L’évidence frôlait presque sa peau sans que je ne m’en rende compte. Ce baiser au gout salé me donnait ce mal au cœur. J’avais mal d’autant plus pour elle que pour moi. Elle ne semblait pas bien en bien ou en mal ? J’étais réellement étrangement ailleurs. J’inspirais doucement en lâchant sa main gauche. Celle où était accrochée cette bague. J’avais besoin de force, j’avais besoin de couilles en ce moment. Je n’avais dit aucuns mots. Crétin. Je n’avais rien trouvé de mieux à faire que de décrocher la bague accrochée si maladroitement à mon petit doigt pour la prendre entre mes doigts, baissant le regard vers celle-ci. J’inspirais doucement, la regardant quelques secondes. Cette bague étant gravée, elle était choisie et commandée depuis quelques jours en fait. C’était Reed et moi qui l’avions choisi. Il ignorait pourquoi cette bague était mais il savait qu’elle était pour Cordélia. Une personne unique. Alors que je relevais mon regard vers la jeune femme, je ne m’en rendais pas compte que moi aussi… j’avais les putains de larmes au bord des yeux. Je ne savais pas quoi dire, toujours pas. Je me sentais comme le pire des cons sur cette planète. Je me sentais comme… comme Zazou qui attend que Tiphaine montre de la compassion pour lui. Oui, bah idiot quoi. Allais-je me mettre à genoux ? Non, je n’allais pas le faire. « En fait… », soufflais-je doucement en la regardant dans les yeux. J’avais l’impression que j’allais exploser dans un sens. J’avais une envie de rester mais aussi d’aller dehors et frapper un bon coup dans un mur pour me soulager. Je me sentais vraiment comme le dernier con sur cette planète. Je me sentais comme moins que rien, j’avais l’impression de ne pas la mériter. « Je sais que je ne le mérite pas, ta réaction est totalement… enfin… », j’inspirais en détournant mon regard et lâchant sa main droite pour serrer légèrement le point. Une partie de moi était en colère, tellement et je me disais : cela ne sert à rien de se leurrer. Se remettre à genoux ? Non, c’était fou. Quel idiot recommencerait le schéma en sachant exactement qu’elle allait… enfin ne pas vouloir de ça.

La bague xD:
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mot doux de Invité ► un Dim 12 Oct - 11:19
J'étais mal, mais alors tellement mal pour lui à cet instant. Je... Je ne savais pas quoi faire. Il me perdait. Enfin, pas dans le sens où il devait l'entendre. Mais j'étais perdue et surtout tellement surprise. Je ne m'attendais pas à ça... Tellement pas ! Lorsqu'il était là, à genoux, sa boîte dans les mains.... Je ne savais tout simplement pas comment réagir. Oui, enfin c'était tout sauf simple, mais je... Je ne savais pas. Je n'avais jamais été autant indécise qu'à cet instant. Puis, il s'agissait juste d'un collier. Je m'étais un peu monté la tête alors qu'il s'agissait juste d'un collier. Il était vraiment magnifique, il avait dû le payer une petite fortune et tout, mais ce n'était rien comparé à ce que je m'étais imaginé. Mais cela avait l'air tellement vrai que j'y avais vraiment cru. Et que j'avais eu une réaction complètement débile aussi. Oui, car je ne savais pas. Je ne savais pas si je voulais qu'il me demande ma main ou non. J'avais sorti cette connerie sans réfléchir, car j'étais prise au dépourvu et je... J'avais merdé. Je n'aurais jamais dû lui dire ça. Mais c'était trop tard ce qui était fait était fait, je ne pouvais malheureusement pas revenir en arrière. Et même si j'en étais capable, changerais-je vraiment les choses ? Justement ! Je n'en avais aucune idée. Je ne savais pas ce que je voulais et c'était vraiment horrible, car je l'aimais tellement, mais qu'il était aussi tellement trop tôt ! Je veux dire nous étions encore jeunes... Je ne savais vraiment pas, mais je tentais de rattrapais les choses en essayant de lui parler lorsque j'attrapais ses mains. Je ne remarquais pas du tout la bague qu'il portait à son bras tellement j'étais occupée à essayer de m'excuser comme je le pouvais. Seulement, j'étais impardonnable. Je ne savais vraiment pas comment rattraper carnage. Puis, je l'embrassais, parce que... Parce que je l'aimais beaucoup et que je ne voulais pas le perdre parce que je n'étais qu'une abrutie incapable de savoir ce que je voulais. Mais ce baiser avant un gout salé, car je pleurais. Oui, j'étais désarmé incapable de retenir mes larmes qui coulaient encore et encore le long de mes joues. Comme quoi je n'arrivais pas à faire grand-chose en ce moment. Puis lorsque ses lèvres lâchèrent les miennes, il retira aussi sa main de la mienne. Mon dieu, mais qu'avais je fais ? Je voyais la tristesse dans ses yeux quand il les baissait sur sa main gauche. Je suivais son regard et... Putain ! Mais c'était une blague ? Non plutôt sans le l, un bague. Oui vraiment, cette fois je ne m'imaginais rien. Décidément, je n'y comprenais vraiment plus rien... D'abord, je croyais qu'il me faisait sa demande alors que ce n'était pas le cas et puis maintenant ? Je devais prendre ça comment ? C'était loin d'être évident, pourtant cette fois, je comprenais que je ne me trompais pas. Il avait vraiment l'intention de... Mais non, il ne bougeait pas, se contentant de sortir deux syllabes. Qu'est-ce que je devais faire ? Franchement je n'en savais rien. Je levais mon regard perdu et humide vers lui, le suppliant de me dire quoi faire, quoi dire pour ne pas le blesser. Dans un sens, je savais ce qu'il faudrait que je fasse, mais je n'en étais pas capable. Je... Je ne pouvais pas. Si ? Je n'en savais rien ! Il ne méritait pas quoi ? Mais non, mais je ne voulais pas ça... Je ne voulais pas qu'il pense que je ne voulais pas de lui. Et merde ! J'étais dans une putain d'impasse. « Arrête de dire que tu ne le mérites pas. C'est totalement faux, tu le sais. Au contraire, c'est moi qui ne mérite pas un homme comme toi. Regarde ! J'ai tout foutu en l'air et je... Je ne sais pas. » Je pleurais de plus belle et reculais doucement de lui. « Caleb, je t'aime de tout mon cœur. Tellement que tu ne peux pas t'imaginer, mais... Je ne sais pas. Je n'en sais vraiment rien... J'ai peur. » Moi et la cohérence ? Ça faisait définitivement deux. « J'aimerais être capable de sauter de joie à cet instant, mais je n'y arrive pas. Tu m'as surprise et tu me surprends toujours tellement ! Je voudrais pouvoir te dire ce que tu veux entendre, mais c'est tellement... Trop tôt. »
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mot doux de Invité ► un Dim 12 Oct - 15:30
J’avais l’air d’être un pigeon, oui, un pigeon mais pas dans le sens d’être pigeonné enfin quoi qu’un peu quand même mais je me pigeonnais moi-même. Je suis un crétin que voulez-vous mais je suis un pigeon dans le sens ou triste… mourant de faim enfin non, d’amour… je quémandais ma petite croute de pain ou plus vite… un peu d’amour. Un oui ? Non en fait, j’avais même peu d’espoir que je n’osais même pas faire le pas et me mettre le genou. Dans le fond à part lui montrer que j’allais le faire effectivement, je me résignais à ne rien faire. Non. Si j’avais voulu, j’avais tout un discours en tête. Toute une histoire. Peut-être même que j’imaginais partir ensuite avec elle sur un poney avec la pluie car c’est bien plus réaliste que partir sur une licorne au soleil levant. Non ? Enfin soit, là, j’avais le cœur en formation. Il allait encore se faire briser. Ce n’était pourtant pas pareil. C’était bien différent que le jour ou Nikki était partie. Tellement. C’était comme si je n’entendais plus rien sauf les déchirures de cet organe. Bien sur ce n’est que de la métaphore si l’on parle plus de la science. Mais chut, ne me dérangez pas dans la lamentation déjà que j’imagine d’un autre côté le sexe à Poudlard. Voilà la concentration qui déchire. J’inspirais doucement en regardant alors celle-ci, la bague devant ses yeux, je la regardais elle. Je désirais détourner le regard ce que je fis alors que mon poing s’était serré mais il se desserrait au fil de ses mots. Ce n’était donc pas une question de la mériter ou pas ? J’étais perdu car pourquoi alors ? J’inspirais doucement, je fermais les yeux pour les rouvrir aussitôt d’un mouvement las des paupières. J’étais perdu, totalement perdu. Je l’écoutais attentivement et je détournais toujours le regard même si je l’entendais toujours pleurer et cela n’aidait pas car je me sentais comme… la personne qui la faisait pleurer, j’avais toujours horreur de ça. Je détestais cette sensation qui me mettait aussi en colère contre moi-même. Je l’écoutais toujours me dire qu’elle m’aimait mais j’avais tout de même un peu de mal à l’enregistrer même si dans le fond, je la croyais. Pourquoi pleurerait-elle ? C’était tellement affreux de dire oui ? Non, c’était affreux de dire non pour elle. Je le savais. Je savais cette évidence qui n’aidait pas vraiment. J’inspirais doucement et le laissant dire que c’était trop tôt, je relevais le regard vers elle en haussant les épaules. « On est en couple depuis un an et demi… enfin… », si on ne compte pas les mensonges et tout mais ça, je ne voulais peut-être pas le relever. Cela serait en ma défaveur mais elle savait sûrement ce que je voulais dire quand je ne terminais pas ma phrase. « Ce que je veux dire, ce n’est pas une demande en mariage, c’est une bague de fiançailles pas des alliances… ce n’est qu’un symbole… On n’est pas obligé de se marier demain, dans trois semaines ou dans une année… on peut se marier quand tu veux. Ce n’est rien qu’un symbole… mais bon ! », j’inspirais doucement en fronçant les sourcils et remettant la bague dans ma poche avant d’approcher. J’avais encore ce besoin de me défouler mais je ne pouvais pas la laisser ainsi, je voulais aller me cacher dans un coin mais là, elle avait besoin aussi de moi. Quel homme serais-je pour la laisser dans cet état ? Je ne mettais pas du rose dans mes dialogues si je n’avais pas de cœurs. J’approchais, passant une main autour de sa taille pour la rapprocher et l’autre sur sa joue, je retirais les larmes sur ses yeux tel un essuie-glace car la métaphore est tellement romantique mais vraiment. La romance à l’état brute. Relevant son menton ensuite, je l’embrassais légèrement. J’ignorais la larme qui coulait au coin d’un de mes yeux. « Ne te met pas dans cet état là même si tu es belle quand tu pleures ! », disais-je en laissant un léger sourire sur mes lèvres mais très rapide. Il s’effaçait aussitôt. « Je t’aime, Cordélia… mais là, je crois que j’ai besoin de prendre un peu l’air. Ne t’en fais pas pour nous, pour moi,… j’ai juste… », Besoin de me défouler un peu car je me sens bien abruti et peut-être même que j’irais bien chiper une bouteille de champomy pour me soulager. Je devrais même chercher le pasteur pour lui demander comment on devient curé. Non ? La bonne idée. Oui enfin peut-être pas. Il me dirait sûrement : il faut avoir la foi mon petit. Mais je ne crois pas en dieu. Je reculais alors, lâchant ses lèvres contre lesquels j’étais encore contre, attaché comme un mollusque.  J’aimerais tellement être un chat, artistochat et pouvoir m’enfuir avec mon petit Reed, le chaton tout mignon. Mais je laissais mon chaton car il n’avait pas à me voir dans cet état et je ne voulais pas faire faux bond à Cordélia. J’inspirais doucement, reculant et lâchant sa taille avant d’avancer vers la sortie de l’église. Je passais un peu par derrière juste devant une décoration avec une fausse roue en bois peinte de blanc et une échelle. Je soupirais doucement, allant contre le mur ! Je soupirais doucement, je regardais alors dans le vide, fermant les yeux, je me retournais alors pour frapper un peu du poing contre le mur. Assez que pour retenir un léger cri de douleur mais bon dieu, ça faisait un bien fou. La granite ayant légèrement blessé mon poing, ce n’était pas encore assez par contre. Je préférais tout de même me contenter de cette douleur. Je posais mon autre avant-bras contre le mur, y logeant ma tête, réfléchissant les yeux fermés. Il fallait que je me reprenne. Je me sentais mal. Je pense que je me sentais plus mal pour elle que pour moi. Un homme amoureux, c’est vraiment stupide wesh.
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mot doux de Invité ► un Dim 12 Oct - 16:54
Oui ou non ? Deux mots de trois petites lettres de rien du tout, mais qui avaient pourtant tant d'importance ! Trois lettres qui seraient capables de changer ma vie pour toujours. C'était beaucoup trop de conséquences pour trois simples petites lettres... Un seul mot qui nous avait conduit dans cette église ce jour-là, mais qui me foutait aussi tellement la trouille. Je ne pouvais pas c'était comme ça je n'arrivais pas à lui dire oui. J'en étais incapable. Comment Lullaby avait-elle fait ? Je me posais vraiment la question c'était tellement horrible. Pourquoi je ne pouvais pas être comme tout le monde en me mettant à sauter de joie ? Pourquoi je ne pouvais pas réagir comme les femmes dans les films qui éclataient en sanglots le sourire aux lèvres. Putain pourquoi je n'étais pas normale ! Je l'aimais ! Alors, pourquoi étais-je incapable d'accepter de me fiancer avec lui ? Bordel, jamais en me levant le matin je ne m'étais imaginée dans une telle situation. Je ne m'y attendais tellement pas. Qui aurait pu prédire une chose pareille ? Pas moi en tout cas... C'était tellement affreux d'avoir à lui dire non... Je ne voulais pas vraiment le faire, mais je n'avais pas vraiment le choix non plus. J'étais incapable de lui dire oui donc il ne me restait pas trente-six solutions. Je devais le faire, même si ça me faisait un mal de chien d'avoir à le remballer de la sorte je devais le faire, car je ne savais pas. Je ne savais plus où j'en étais, j'étais tout simplement perdue. Je ne pouvais pas dire oui, mais je ne voulais pas le blesser non plus, car son petit cœur était tout aux yeux du mien... Oui, imaginons qu'un organe vital a des yeux. Seulement je ne pouvais pas faire autrement. Je l'aimais beaucoup, mais je ne pouvais pas accepter une chose pareille. Je n'étais pas prête, pas... Bref, ça me faisait mal de lui faire mal... C'était même atroce, mais je me sentais obliger de lui expliquer ce qui se passait dans ma tête après lui avoir dit qu'il méritait tout ça, mais que j'étais incapable de lui donner. Je voudrais être capable de devenir sa femme. De devenir madame Hemingway, mais là tout de soute je n'y arrivais pas... Je ne pouvais pas. Il méritait mieux que moi, mieux qu'une femme qui lui brisait le coeur en un instant. Mais il m'avait et je faisais tout pour être à la hauteur, mais là non... Je ne pouvais pas... Putain ! Je le voulais, mais je n'y arrivais pas. Quelle incapable j'étais. Je lui disais que je l'aimais. Et c'était tellement vrai ! Je l'aimais tellement que je voulais qu'il reste avec moi à jamais, mais pas comme ça, pas encore.... J'avais peur... Peur de quoi ? Aucune idée, mais je flippais comme une petite fille pendant un orage. Puis, je lâchais que c'était trop tôt. Seulement, il avait raison nous étions ensemble depuis plus d'un an et demi.... Je soupirais... « Oui.... Mais nous sommes encore jeunes... » Et n'avait que vingt-cinq ans et moi je n'étais même pas encore assez vielle pour boire légalement de l'alcool ! Vous imaginez un mariage arrosé eu coca et à l'oasis ? Non mais sérieusement... Il ne fallait pas non plus oublier que pendant un certain temps nous nous étions disputés, car il m'avait fait le plus gros mensonge au monde. Son fils d'ailleurs, était-il au courant des projets de son père ? Un symbole oui... Mais le symbole de quoi exactement ? De notre amour ? Mais nous n'avions pas besoin de ça pour nous aimer... Un symbole de notre engagement l'un envers l'autre ? Mais étais-je prête à m'engager... Oui... Non... Telle était la question... Je ne savais pas que répondre à cela. « Ne fais comme s'il s'agissait juste d'une bague comme une autre... Même s'il ne s'agit que de fiançailles ce n'est pas rien.... » Il me faisait culpabiliser... Tellement ! Je m'en voulais, mais à un point... C'est alors qu'il se mit à essuyer mes lames, seulement celle-ci se mirent à couleur de plus belle lorsqu'il m'embrassait. Il était encore là, malgré ce que je venais de lui faire, il me supportait encore. Mais bon sang comment fait-il ? Je lui rendais son baiser tout en apercevant sa larme à lui. Non... Je le faisais pleurer... Tout, mais pas ça... Je l'effaçais vite. Et hop ! On n'avait rien vu. « Toi non plus, ne pleure pas... » Mon dieu, mais qu'avais-je fais ? J'étais vraiment un monstre... Et puis il me quittait. Il disait qu'il m'aimait, mais il partait quand même... Il avait besoin de prendre l'air ? Très bien, je le laissais sortir. Un moment, je restais seule dans le couloir à regarder mes pieds comme la pauvre conne que j'étais. Heureusement, personne ne passa à cet instant, car sinon je lui aurais fait peur. Mon mascara avait coulé et je devais surement ressembler à une sorcière. Je fixais le vide, mais il ne l'était pas vraiment. Je réfléchissais à ce que je venais de faire... Il me disait de ne pas m'en faire pour nous, pour lui... Mais si je m'en faisais heureusement que je m'en faisais ! Je n'étais pas sans coeur non plus ! Peut-être que j'en avais l'air, mais je ne l'étais pas vraiment. Soudain, je me décidais à bouger, je ne pouvais pas le laisser partir comme cela et retourner voir les filles et la future mariée comme si de rien n'était. Car c'était loin d'être rien. Je sortais alors comme il l'avait fait une dizaine de minutes auparavant. Je le trouvais non loin de la porte et m'approchais de lui. « Caleb... Je suis désolée... » C'était que j'avais de plus simple à dire. « Je sais que ce n'est pas ce que tu voulais entendre. Je sais que tu ne m'as même pas réellement demandé, mais voilà je m'excuse. Je m'excuse de ne pas être à la hauteur de ne pas être heureuse de ça. Mais, j'ai la trouille. Comment tu fais, toi, pour ne pas avoir peur ? » Comment était-il sur de nous au point d'en arriver à acheter une putain de bague ! « Dit-moi seulement qu'est-ce qui t'a pris ? » Je le regardais dans les yeux. « Pourquoi maintenant ? » Peut-être que s'il avait de bonnes raisons... J'accepterais de revoir mon jugement ?
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mot doux de Invité ► un Dim 12 Oct - 17:31
Vous vous êtes déjà senti tellement stupide ? Tellement con. Tellement moi ? Je ne savais pas si c’était possible. Ce que je ressentais me rendait totalement irrationnel. Bien sûr que c’est possible mais je ne me sentais pas ainsi. J’avais l’impression vraiment d’être le pire et qu’il n’y avait personne pour battre ce que je ressentais. Etrange ? Je me disais que je ferais mieux d’aller dans un bar miteux pour finir des bouteilles de whisky mais peut-être que ça ne serait pas une bonne idée. Je devais rester même si j’aurais l’air réellement d’un abruti à tenir son bras alors qu’elle venait littéralement de piétiner mon petit cœur tout doux et tout mignon et tout rose. Je soupirais doucement, là, paumé dans cette arrière-cour. J’étais assez caché pour éviter les regards ou les suspicions. Je ne me sentais pas en danger. Je n’avais pas peur d’afficher en public mon manque de virilité qui suintait totalement. J’inspirais doucement, ma main me faisant un mal de chien. Je reculais légèrement du mur, prenant mon portable pour envoyer des messages à ma sœur, Joyce. J’aurais pu en envoyer à ma jumelle mais non, je ne voulais pas qu’elle soit compatissante. Joyce avait plus de caractère pour me rebooster dans le fond. Je lui demandais comment devenir curé. Je tentais de rire, me sentir humoristique mais ça bloquait réellement. C’était comme si mon monde s’était éteint. Blagueur je n’étais plus, brisé j’étais. J’inspirais doucement en regardant alors mon portable et finissant par le lâcher dans l’herbe avant aussi de m’y assoir comme un mendiant. Il me faudrait sûrement des béquilles pour marcher ensuite enfin peut-être pas mais j’avais tiré aux cartes… une chance sur deux. Elle disait oui, elle disait non. Elle avait beau m’avoir demandée plus tôt de ne pas pleurer, je savais qu’il ne fallait pas le faire. Je ne le faisais pas mais j’avais envie de tellement de choses comme frapper encore dans ce mur mais fallait se lever pour ça mais autant dire que je n’en avais pas la force. J’étais presque comme livide, impassible. Sans émotions à lire sur le visage. On dit souvent que ne rien montrer est plus facile mais cela augmente tout ça dans la tête, dans les organes, dans tout. Je devais fou. Littéralement fou. Dans ma tête, je me demandais réellement si j’allais réussir et retourner dans cette église comme si de rien n’était. Les minutes passaient et j’étais comme Dora à se demander si une carte m’aiderait à remettre mes pensées en ordre. Pourrais-je simplement penser pouvoir prendre les émotions que je ressentais pour aller les mettre dans une valise et les jeter à la mer ? Si seulement le cœur humain marchait sur commande. Ce n’est pas aussi simple et je le savais bien qu’un peu trop. Le cœur brisé ? L’avais-je déjà eu ? Je n’en étais pas certain. J’inspirais doucement, entendant alors un souffle pas loin. Quelqu’un approchait. Pour ne pas paraitre trop suspect, je me hissais légèrement pour prendre appuis sur mes pieds, juste adossé contre le muret, assis sur une chaise imaginaire. J’écrivais rapidement un petit message à ma mère qui me demandait depuis ce matin si j’avais pu parler avec truc mais non. Je lui disais froidement que non avant d’entendre la voix de Cordélia. Refusant au départ de la regarder. Je l’écoutais me dire qu’elle était désolée mais je ne lui en voulais pas, je ne lui en voulais pas du tout mais la réaction restait coincée. Mes muscles ne voulaient pas bouger, ils ne voulaient pas réagir du tout. Je me sentais con, c’était comme ces abrutis qui n’osent pas être dans le rayon de tampons pour la petite amie et jouent les bananes à éviter de les regarder ou se cacher quand une personne passe. J’étais comme ça, gêné. Je me sentais honteux. C’est lorsqu’elle me demandait si j’avais peur que je relevais le regard inerte vers elle. Oui, bah ça fait réagir mais bon. J’écoutais alors la suite de ses questions qui bon… me mettait un peu en colère d’un coup. « Par ce que je suis enceinte, quelle question, c’est toujours pour ça qu’on y pense, non ? », disais-je alors d’un ton un brin insolent mais sachant que j’étais un homme. Ce n’était pas possible et encore moins elle. Enfin espérons quand même. Cela ne me traversait pas l’esprit cependant car ça serait réellement le bouquet mine de rien. Etais-je prêt à avoir encore un bébé ? Peut-être pas maintenant. Je me levais alors, un peu agitant et marchant pas en rond mais je faisais les 100 pas en agitant les bras alors que je parlais. « C’est une question étrange, tu me diras. Pourquoi voudrais-je devenir ton fiancé ou même… m’unir avec toi, la réponse la plus simple serait simplement que je t’aime, je pourrais mourir pour toi, je ferais tout pour toi, je... et que j’ai confiance en nous… enfin… maintenant je me dis que je n’aurais pas dû ! », disais-je en arquant un sourcil. « Oui, j’avais peur… j’avais peur que tu dises non. Maintenant je suis fixé ! », disais-je en la regardant. Je n’étais pas froid, non. Je ne voulais pas être froid avec elle mais je ne mâchais pourtant pas mes mots car ils avaient besoin de sortir. « T’en fais pas, ça n’arrive plus de sitôt ! », disais-je en arquant un sourcil. J’étais surtout fixé. Pas décidé. Est-ce que je le voulais toujours ? Oui, c’était un fait mais cela avait sans nul doute brisé un peu ma fierté et mon amour propre. Punaise, je reste un homme et je dois en avoir dans le pantalon. Je ne dirais pas encore le mot… qui commence par C, non, non, non. Les oreilles sifflent, j’imagine. J’inspirais doucement en la regardant. « Ecoutes, ne sois pas désolée… je suis un grand garçon, la fille que j’aime bien juste de… », je riais nerveusement. « Me donner un râteau… le plus grand râteau du monde même si je dirais simplement que je me sens bien ridicule et que je pense d’être nu devant l’assemblé, ce n’est rien face à ça et même s’il n’y avait que toi pour y assister… autant dire que je me sens réellement idiot ! », je riais nerveusement. « Je suis vraiment con d’avoir pendant un instant imaginé ou eu espoir que ça se passerait bien ! », disais-je alors en me sentant mal de lui dire ça et continuant de faire les 100 pas. « Ne t’en fais pas ! C’est ma faute, je n’aurais pas dû le faire… tu n’as pas à être désolée… et tu n’as pas à pleurer… pas à cause de moi ! », disais-je en la regardant, un air compatissant dans le regard et tendre tout de même. « Approches ! », disais-je en lui faisant signe d’approcher. Je m’inquiétais pour elle mais je ne voulais pas qu’elle ne se sente trop mal. Je ne voulais pas qu’elle se sente mal tout court.
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mot doux de Invité ► un Jeu 23 Oct - 16:46
J'étais à présent seule dans ce couloir et je ne savais plus quoi faire. Je me tenais debout, mais inerte tout de même. J'étais comme en bug face à ce qu'il venait de m'arriver. Peut-être était-ce seulement un cauchemar ? Peut-être que si j'arrêtais de bouger un moment j'allais finir par me réveiller dans les bras de Caleb et rien de tout cela ne serait vraiment arrivé ? Oui, je pouvais toujours y croire, mais ça ne semblait pas arriver pour autant. Je ne savais plus quoi faire, je restais là sans bouger, attendant que quelque chose se passe. Je regardais mes pieds, mais sans les voir. Je réfléchissais à ce qu'il venait de se passer et je ne trouvais pas de raison logique à tout ce bordel. Qu'est-ce qui lui avait pris de me demander en mariage ? Ou plutôt en fiançailles ? Et qu'est-ce qu'il m'avait pris de réagir comme ça ? Pourquoi j'avais refusé, pourquoi je n'avais pas tout simplement dit oui, comme toutes les femmes amoureuses le faisaient ? Je n'en savais rien et ça me perturbait que d'autant plus, parce que je ne savais pas pourquoi je réagissais comme ça. Mais j'avais peur, peur de quoi ? Peur de m'engager, peur de finir mes jours à ses côtés. Mais je l'aimais ! Alors je ne devrais pas avoir peur de tout ça. Mon dieu... Je n'étais tellement pas logique comme femme... Je ne me comprenais même pas moi-même... En bref, je n'étais définitivement pas normale. Et lui là, qui était sorti... Dans quel état état il ? Je venais de lui briser le cœur en mille morceaux ou du moins en quelques-uns et je ne savais pas si j'allais être capable de les recoller. Si oui, comment faire ? Je voulais me rattraper, mais comment ? Je venais de réussir à le faire pleurer et... Ce n'était pas normal, encore une fois j'avais provoqué des choses qui ne sortaient complètement de notre quotidien. Mais moi je l'aimais notre quotidien ! Alors, pourquoi avait-il fallu qu'il vienne tout compliquer ? Oui, mes pensées s'enchaînaient sans avoir vraiment d'ordre logique. J'avais l'impression d'être dans une sorte d'état de choc et je ne réfléchissais plus vraiment rationnellement. C'était pour dire à quel point monsieur m'avait chamboulée ! Je fus tirée de mes pensées par mon téléphone qui se mit à vibrer, signe que je venais de recevoir un message. Heureusement qu'il n'y avait personne, car je dus plonger la main dans mon décolleté pour en sortir mon portable. Oui, les gens pourraient trouver ça bizarre, mais je n'étais pas décidée à porter une pochette toute la sainte journée et comme les robes de demoiselles d'honneur n'étaient pas dotées de poches... Et bien j'avais improvisé pour pouvoir garder mon mobile sur moi, sans l'avoir sans arrêt à la main. Bref, je le sortais et répondais rapidement à Lullaby qui avait visiblement surpris quelques morceaux de notre conversation. Génial ! Comme si ça ne suffisait pas, tout le monde allait être au courant... Le seul point positif que je trouvais c'était qu'elle venait de me faire retrouver mes esprits, enfin plus ou moins. Je réalisais alors que je ne pouvais pas abandonner Caleb tout seul comme ça... Le pauvre... Du coup, je sortais le rejoindre. Une fois devant lui, je sortais les excuses les plus pourries du siècle avant de lui poser deux questions que j'aurais tout bonnement du garder pour moi... Je regrettais mes mots à peine les avais-je sortis. Outch... ça faisait mal de l'entendre me sortir comme ça qu'il était enceinte. Je levais les yeux au ciel. Il trouvait le moyen de plaisanter maintenant ? Franchement ça ne me faisait pas rire, pas du tout. Je me mis à m'imaginer enceinte... Non ! Ce n'était pas envisageable. Encore une chose pour laquelle je n'étais pas prête... Puis il recommençait à parler. Il se levait et faisait les cent pas. Moi, je restais immobile, le regardant simplement sans trop savoir à quoi m'attendre. J'avais une nouvelle fois mis les pieds dans le plat... Et j'attendais les réponses à mes questions, j'en avais peur. Ça n'allait pas me plaire, je m'en doutais, mais ça n'avait pas dû lui plaire non plus que je réagisse comme ça à sa demande. Il me faisait vraiment pitié. Je m'en voulais tellement de l'avoir mis dans un état pareil. Je me sentais terriblement coupable, car là il était tout malheureux et je ne pouvais pas revenir en arrière. En avais-je seulement envie ? Oui. Car même si je lui dirais tout de même non, je ne m'y prendrais pas de cette façon. « Je sais tu m'aimes et tu très bien que je t'aime de tout mon cœur... Moi aussi j'ai confiance en nous... Mais ce n'était pas une raison pour agir comme ça... D'un coup. » Oui, car il ne fallait pas oublier qu'il m'avait profondément surprise. Jamais nous n'avions abordé un tel sujet, c'est pour cette raison que je n'y avais pas cru au début. Je portais ma main à mon cou et effleurais le collier. « Oui, maintenant t'es fixé, mais dans quelques temps je changerais surement d'avis ! Je ne veux pas que tu t'imagines que je ne veux pas de toi. Au contraire, je te voudrais pour toujours... Mais pas de cette façon-là... Pas tout de suite... Un jour, c'est sûr, mais pas aujourd'hui...» Il reprit ensuite en me parlant de râteau. Oui, celui que je venais de lui mettre était énorme. Tellement ! Je m'en voulais ! « Ne te sens pas idiot ! C'est moi l'idiote dans l'histoire. J'ai tout pour être heureuse, le meilleur homme au monde sur tous les tableaux me demande ma main et je ne suis même pas foutu de dire oui. Alors, désolé, mais question idiotie je tape dans le mil. Ce n'est pas ta faute arrête de dire ça, c'est moi qui suis incapable de profiter de la chance que j'ai. » Oui, j'étais vraiment bête ! Ne se rendait-il pas compte à quel point je ne le méritais pas ? Je ne trouvais rien à ajouter du coup, je fis ce qu'il me demandait en approchant de lui doucement. Je me réfugiais contre lui et entourais sa taille de mes bras. « Au fait : ton costume te va trop bien. T'es magnifique. » Moi ? Changer de sujet ? A peine. Je voulais juste revenir sur un terrain que je connaissais et je voulais aussi revenir sur une note un peu plus positive, avec un peu d'humour.
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mot doux de Invité ► un Dim 26 Oct - 23:00
Elle avait piétinée mon cœur et elle l’avait écrasée de ses douces mains. Comment une femme si belle pouvait faire des dégâts si important dans le cœur d’un homme si con ? Oui, con, je me sentais con. Cette fille m’avait laminée, elle m’avait fait un lavage de cerveau depuis notre rencontre et c’était pire que tout. Comme quand un piano nous tombe sur la tête, elle avait pris mon cœur. Elle m’avait habitée en allant dans ma peau, dans mes os. Mon esprit n’avait plus que ses yeux océans et ses longs cheveux dans la tête. Dès la minute où je l’avais vue, j’avais senti mon cœur battre. Les boum boum étaient vivants à chaque fois qu’elle croisait mon regard ou que ses lèvres m’effleuraient. Mon cœur en palissait pour elle, il se languissait. Il s’était laissé aller à penser uniquement à son sourire quand nous étions éloignés. Pourquoi avais-je osé lui faire une demande ? Non mais pourquoi ? Oui, j’étais ridicule de juste avoir pensé que c’était la femme avec laquelle je voulais me marier, faire ma vie. Je n’avais jamais été aussi certain d’une chose mais le méritais-je ? Dans le fond je lui avais quand même menti pendant une année de l’existence de mon fils. Non, je ne le méritais pas. J’inspirais doucement, mes bras se refermant sur elle alors qu’elle venait se loger contre moi. Des couilles ? Non, je n’en avais pas. J’aurais simplement dû partir car mon égo en avait pris un coup mais je n’étais pas un crétin. Etais-je le copain idéal ? Peut-être pas mais j’avais de l’affection pour elle, de l’amour. Je l’avais écoutée, oui mais je n’étais pas vraiment open pour la conversation, j’avais préféré me rabaisser d’un câlin en attendant de m’assurer qu’elle aille mieux car dans le fond… je préférais savoir qu’elle allait bien que d’aller mal. C’est con mais ce sont toutes ses petites choses qui me font dire qu’elle est la femme que je voulais épouser et cela ne me soulageait pas vraiment d’agir ainsi. Je la laissais se réfugier contre moi en pensant ce qu’elle avait dit. Pas aujourd’hui mais j’étais persuadé de ne pas avoir la force de le redemander une autre fois. J’en étais persuadé, oui. Je savais que je ne pourrais pas lui demander encore ça même si dans le fond, je ne lui avais pas réellement demandé. Et un compliment arrivait à mes oreilles mais je n’en restais pas moins impassible, éteint. Je n’arrivais pas vraiment à me retirer cette histoire de la tête. J’inspirais doucement. « Merci ! », disais-je sans vraiment de conviction et baissant le regard vers elle. Je prenais son visage entre mes mains, la regardant d’un regard toujours presque éteint mais je voulais juste être sûr qu’elle sache ça et qu’elle n’en doute pas. « Je n’ai pas agis comme ça, d’un coup, ça fait longtemps que j’y pensais. J’y pensais même avant de savoir ton prénom, j’y pensais depuis le jour où je t’ai vue pour la première fois… Je savais que je désirais finir ma vie avec toi… pourquoi aurais-je même eu tellement peur de te perdre si je te disais que j’étais père ? Je le sais depuis que j’ai entendu ta voix, je le sais depuis que j’ai découvert que tu étais une folle dingue de la caféine et même si j’ai horreur de ça, je t’aime pour ça. Je t’aime pour l’attention que tu portes aux films que tu regardes même si on ne regarde pas vraiment les mêmes programmes mais te voir avec les étoiles dans les yeux, j’aime ça. J’aime la façon dont tu passes la main dans tes cheveux, c’est stupide et ça me rend peut-être psychopathe mais ça me donne toujours le sourire. J’aime te regarder remettre tes chaussures, un geste anodin mais que j’aimerais revoir tous les matins, encore et encore. Je deviens dingue quand tu es loin de moi… Littéralement. Je me demande ce que tu fais, ce que tu penses ou même… tout simplement j’aimerais que tu sois près de moi. J’aime quand tu me regardes dormir et j’aime surtout faire semblant de dormir pour aimer encore plus être regardé et ensuite te surprendre… car j’aime ça et je ne m’en lasse pas. J’aime quand tu recoiffes mes cheveux alors que je déteste qu’on le fasse mais même si je râle, j’aime ça. J’aime retrouver tes post-it à Calebfourchon partout même si Reed me demande pourquoi. J’aime te regarder danser comme une folle quand tu entends la musique et j’aime ne pas réussir à finir une chanson sans me rendre compte qu’elle parle de toi et encore de toi et toujours de toi. J’aime aussi la façon dont tu pleures car à chaque fois, je n’arrive pas à t’en vouloir mais je n’arrive juste qu’à être en colère contre moi de te voir pleurer et punaise, voilà pourquoi je pense que je veux te demander en mariage car tu es encrée en moi, tu es dans mes veines, dans ma chair, dans mes os et sans toi ? Je ne suis rien. Je n’ai pas eu de mouche qui m’a piquée mais ton cœur m’a piqué, tu m’as piqué… mais je te rassure, je ne te mettrais plus dans cet embarras. Je n’aurais pas dû le faire et ça aurait été trop beau que tu dises oui ! », je riais doucement, nerveusement en détournant le regard.
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