Je regardais la porte. Merde... Mais qu'est-ce que je faisais là moi... Pourquoi avais-je accepté de me rendre chez lui ? Après tout j'aurais eu de bonnes raisons de refuser. J'aurais même dû le faire, sans réfléchir. Mais je n'avais pas pu. C'était plus fort que moi. Savoir qu'il était à Pasadena et en même temps résister à l'envie de le voir. C'était presque impossible. C'était complètement impossible en fait. Malgré tout ce qu'il m'avait dit. J'étais encore là. J’étais une idiote Et je m’apprêtais à quoi ? À rencontrer son fils. Ça me faisait toujours étrange de penser qu'il avait un fils... J'avais encore du mal à y croire. Beaucoup de mal. Comment devais-je le croire d’ailleurs ? C’était inimaginable pour moi. Jamais je ne me serais imaginé une chose pareille… C’était trop énorme. Bon... Quand il faut y aller, il faut y aller. Je frappais à la porte de chez Caleb. Oui, il m’avait donné l’adresse par message, je n’avais pas osé lui parler de vive voix depuis la dernière fois. Je ne savais pas à quoi je devais m'attendre. Il ne m'avait rien dit hormis son adresse et l'heure à laquelle je devais me rendre à son domicile. J'entrais, sans attendre que l'on vienne m'ouvrir. C'est ce que je faisais tout le temps quand ils habitaient encore à New-York. J'étais comme chez moi chez lui, enfin... Chez eux. Pourtant je ne m'étais jamais rendu compte de la présence de ce petit chez l'homme que j'aimais. Que j’aime ? J’aimais ? Je ne savais même plus ! Ça me donnait envi de pleurer. Mais je me retenais, je devais rester forte après tout. J’aurais peut-être dû éviter de m’imposer, mais je ne pouvais pas m’en empêcher… « Il y a quelqu'un ? » Je n'étais même pas sûr d'être au bon endroit... Merde... J'aurais dû attendre que l'on vienne m’accueillir... Et si j'étais chez quelqu'un que je ne connaissais même pas... Dans un sens... Même avec Caleb c'était le cas... Je pensais le connaître alors qu’en réalité… Il me cachait tellement de choses ! J’en venais même à me demander ce qu’il me cachait d’autre. J'observais les lieux alors qu'un jeu passait à la radio. J’y prêtais attention. Je connaissais même la réponse. Les séries et moi… Ça faisait deux. Je ne regardais que quelque fois la télé, mais Games of Thrones était l'une de mes préférées. J’adorais passer des heures devant mon ordi pour regarder les épisodes qui venaient juste de sortir. Il n'y avait personne dans l'entrée pourtant… J’étais un peu seule… Attrapant mon téléphone, je répondis : « Nous ne semons pas ! » Bah quoi ? Autant en faire profiter tout le monde ? Je ne savais ce qu’il y avait à gagner, mais bon… Ça ne pouvait être que bien.

Je m'étais fait tout beau ce soir, parce que papa m'a dit que j'allais rencontrer son amoureuse, elle s'appelle Cordélia si je m'en souviens bien. Et je voulais vraiment qu'elle trouve que je suis gentille et qu'elle aille envie de revenir, parce que je savais que c'était important pour papa. J'avais même fait un dessin pour elle, je l'avais dessiné en princesse, car les filles aimes les princesses, je le sais dans ma classe les filles rêvent d'en être. Je savais que papa était en train de se préparer et que du coup, je ne devais pas mettre le souque dans le salon avec mes jouets. En attendant qu'elle arrive, j'écoutais la radio, j'avais déjà participé à ce jeu l'autre jour chez Lullaby et c'était sa sœur qui avait gagné, mais on c'était trop bien amusé.
La première question était passée, je connaissais Buffy contre les vampires, mais pas le nom de l'actrice alors j'avais demandé de l'aide en criant la question à papa et il m'avait donné la réponse, mais c'était trop tard...C'est dommage mais c'est comme ça ! La seconde réponse aussi était passé et je ne regardais jamais Games of Thrones , c'est déconseillé au moins de douze ans alors ça doit faire très peur.
Puis juste après cette réponse, j'entendais frapper à la porte et je me suis mis à courir pour aller lui répondre, mais elle est rentrée toute seule en demandant s'il y avait quelqu'un. Je vis alors Cordélia pour la première fois. Elle était jolie, on aurait dit une princesse, elle était même encore plus jolie que la femme invisible et la veuve noire. Je lui ai marmonné un petit "bonjour" en souriant. Et voilà, j'étais encore timide, des fois, c'est embêtant mais je lui ai dit "papa il se prépare, il arrive " et j'ai un peu crié "Papa, ton amoureuse est là !!!" Je savais que je devais la laisser s'installer alors je lui ai proposé de venir s'asseoir et je me suis ré assis à côté de la radio pour écouter la question suivante.
Je ne connaissais pas la réponse alors je demandais naturellement à Cordélia qui me répondit que c'était Lucy Liu. Du coup j'ai pris le téléphone et j'ai dis " D'après la chérie de mon papa c'est Lucy Liu"

Tout beau, je m’étais fait tout beau oui. Rasé ou presque car je n’aimais pas trop me raser à la peau et tout et tout car c’était super chiant, ça me rendait bien trop jeune mais bon. Je m’étais donc fais beau. Le mec parfait zéro défaut. Punaise comme je suis beau. En plus, je ne dis pas le gros mot de la chanson donc tout va bien et donc j’étais prêt pour être le roi de la danse et voui et voui. J’étais loin d’aller danser. Bref en tout cas, j’étais nerveux car oui, c’est pire qu’un premier rencard et je n’étais pas vraiment serein. Bon, elle voulait encore de moi, c’était déjà ça mais voudrait-elle de lui ? Il était encore temps de fuir et prendre ses jambes à son cou. Façon de parler car l’image des jambes au cou. C’est alors qu’à la porte, on sonnait. Je paniquais et ça augmentait au fil des minutes. Je soupirais doucement, non, non mais non. Je n’étais pas prêt même le diner était encore au four. Ça craint réellement. J’inspirais en passant une main dans mes sexys cheveux, style à la « l’oréal » mais je ne la vaux pas bien. Je souriais doucement en regardant le petit filer vers la porte. Mon amoureuse. J’aurais dû lui dire autre chose quand même. Non mais. J’inspirais doucement en levant les yeux et regardant vers la sortie de ma chambre. Allez, un peu de couilles, sexy boy. Désolée, je raconte des conneries. Et hop. En route. J’allais donc en route vers la sortie de ma chambre, les laissant s’ouvrir la porte et parler de choses assez étrange. Ils me faisaient peur. J’entendais rapidement la radio, un peu forte en attrapant mon portable dans ma poche à la question suivante. J’ignorais ce qu’on gagnait mais ils semblaient y tenir alors pourquoi pas comme j’avais la réponse ? Et oui, je suis un mec et je n’ai pas honte de regarder ces séries pour filles enfin disons que oui ou non, ce n’est pas que pour les filles mais vous m’avez compris en gros. Enfin je crois. « Miranda Bailey ! J’espère que tout le monde a vu sinon vive le spoiler ! », disais-je alors d’un ton de grand roi, assez fière mais surtout heureux de la situation car je voulais leur faire plaisir avant tout. Allais-je réussir ? Je n’en savais rien, je les regardais tous les deux en souriant alors à la porte et approchant pour voler un baiser à Cordélia, refusant de l’embrasser car j’avais peur de me faire repousser comme une merde après un an de mensonge, sisi. Ça serait con surtout devant mon fils. « Bonsoir, tu es magnifique ! », oh mais mon dieu, drague à la con, je me sentais nul et je rougissais même mais bon, j'étais comme le chiot qui a fait une bêtise et se le fait encore payer. Je me sentais con en gros. Je reculais aussitôt en lui souriant et souriant aussitôt à Reed. « Quand je refais ça, tu fermes les yeux. », disais-je alors en haussant les épaules comme si c’était tout naturel.

Il me reste beaucoup de choses à faire pour me faire pardonner, un an peut-être ? Je ne savais pas réellement comment faire. Après, on sait comment les pandas font caca et wesh wesh canne à pêche mais bon. Je ne savais pas quoi faire de plus. Je souriais doucement en penchant la tête de gauche à droite et de droite à gauche alors qu’elle disait que j’étais beau mais ne suis-je pas toujours beau ? Bon d’accord, je plaisante. Je souriais doucement. Ecoutant alors le Babington de bonnes réponses aux questions d’un quizz radio, c’était grave, ils étaient graves. Devais-je continuer et jouer le jeu. Je souriais doucement en hochant la tête, tant qu’à faire ? C’était amusant en plus donc j’attendais la question suivante. « Je vais bien aussi ! », disais-je alors en la regardant attentivement, dans les yeux, je n’étais pas vraiment franc car je m’inquiétais mais je ne voulais pas le faire devant lui enfin je n’étais pas du genre à geindre devant mon fils. Disons que voilà enfin bref. Je riais nerveusement. Je ne savais pas vraiment comment agir mais il était l’heure du dodo pour Reed. Je pourrais enfin parler librement avec la jeune femme, j’avais peur, tellement peur, j’étais effrayé et je me sentais réellement comme un couillon mais j’avais des couilles comme elle était là et que je ne partais pas en courant donc tout allait bien se passer. Je riais doucement en penchant la tête et lui souriant. Je la regardais attentivement en inspirant alors que nous étions tous les deux et attendant la question suivante qui tardait réellement à venir mais étais-je réellement fan de la série qui allait débarquer. « D’ailleurs on gagne quoi si on gagne ? », demandais-je alors totalement à côté de la plaque en lui souriant et la regardant attentivement comme si j’avais peur qu’elle fasse pouf en fumée et poussière et pouf et oui, pouf. « The Carrie Diaries », répondais-je aussitôt en riant. « Et aussi sex and the city ! », disais-je alors que cette série était pour moi une style de série enfin dans le genre une série qui fait penser à Cordélia et moi alors que nous l’avions regardé une soirée en se moquant des femmes de New-York puis on avait aussi fait le sexe à la city ! Oui, à deux c’était mieux que tout seul comme je pourrais le dire sous Lullaby.

Elle me tirait la langue, je riais doucement à se geste avant qu’elle ne réponde à la question et lui souriant pendant qu’elle le faisait. Je penchais la tête, toujours mon portable à la main, me préparant à la question suivante. Non mais comment j’allais faire ? J’ignorais tellement et alors qu’elle me regardait, j’ignorais ce que je pourrais faire alors qu’elle me demandait justement ça. Lisait-elle dans mes pensées ? Je l’ignorais mais je pouvais sentir son parfum alors qu’elle était proche de moi, je penchais la tête et lui souriant avec tendresse. « Je n’en sais rien ! », disais-je en approchant plus près encore. Je souriais doucement. « Le repas n’est pas prêt ! », soufflais-je aussitôt, ne tentant rien car mince, j’étais peureux. Je la regardais toujours avec la frousse qu’elle ne s’en aille comme le vent qui passe. Mon autre main libre caressant son bras, je souriais doucement en lui lançant un regard séducteur. « De 0 à 10… combien tu m’en veux ? », demandais-je par curiosité. Je regardais alors la radio, partagée entre l’idée de l’embrasser ou de répondre à la question, je levais le téléphone à mon oreille pour y répondre alors que je riais nerveusement en penchant la tête. Non mais je n’avais pas le temps de réagir qu’elle se jetait déjà sur la réponse. Je faisais une moue… « Amy Juergens ! Elle m’a eue en premier… », soufflais-je alors aussitôt en regardant attentivement la jeune femme, lui souriant en gardant le téléphone à l’oreille. « D’ailleurs j’ai un message à faire passer à une jeune femme… », disais-je alors à l’antenne. « Je suis un idiot, tellement, je suis con, je n’arrête pas à me passer dans la tête que c’est mal, tellement mal. Je n’aurais pas dû lui cacher tout ça, je n’aurais rien dû lui cacher ! », je souriais doucement. « Et je l’aime, je prie pour ne pas qu’elle parte en courant ! », murmurais-je alors.

Aller chez Caleb était pour moi quelque chose d'étrange. Oui j'aimais ce mot.. Étrange. Il correspondait tellement à ce que je ressentais. Pourtant, je ne me serais jamais imaginée une telle chose... Quelques mois... Non, quelques semaines auparavant il ne me serait même pas venu à l'idée que j'allais finir par angoisser en toquant à sa porte. C'était vrai, normalement c'était naturel chez moi, de le voir, d'être chez lui... Enfin, pas ce chez lui-là, mais celui de New-York. Mais là... BIM ! Il y avait eu un grand reversement de situation. Et grand c'était même peu dire en fait. J'avais découvert un tas de choses sur l'homme que j'aimais en un temps record alors que j'étais avec lui depuis presque un an quand même... Sa famille... Son fils... Mais bref... Je frappais donc à cette porte. Cette stupide porte à laquelle je ne voulais même pas être confrontée en réalité. Je voulais tellement que tout redevienne comme avant. Mais je ne me faisais pas d'illusion. Son fils n'allait pas disparaître comme ça. Quand on y pensait il avait été dans la vie de Caleb avant moi.. Je ne voulais même pas qu'il disparaisse en fait, je n'avais même pas le droit de le vouloir d'abord... C'était plutôt à moi de le faire.. Pourtant, j'étais là, comme une intruse et j'entrai avant que quelqu'un vienne m'ouvrir. Je me disais que je n'aurais jamais dû accepter cette invitation alors qu'un petit bout de chou blond débarquait à mes côtés. Oh mon dieu... C'était donc lui son fils... Celui dont il m'avait caché l'existence pendant aussi longtemps... Je lui souris. « Bonsoir ! D'accord... » Il était vraiment trop mignon ce petit... Mince ! Je ne me souvenais même plus... Comment m'avait-il dit qu'il s'appelait déjà... Red... Non, ça c'était la couleur de mon visage à ce moment-là... Reed ! Voilà c'était ça. Donc.. Alors que je me laissais aller à répondre à la question de ce quizz sur les séries qui passait à la radio, Reed appela son père en annonçant que son amoureuse était là.. Son amoureuse. C'était moi ça ? C'était deux fois plus mignon de l'entendre dans la bouche de ce magnifique blondinet. Mais était-ce encore le cas ? Je n'en savais rien... Oui peut-être.. Mais je doutais encore de moi... De lui aussi, surtout. Je le suivis ensuite jusqu'à la cuisine où nous nous installâmes près de la radio pour suivre la suite du concours. Je glissais même la réponse à la question suivante au petit pour lui laisser la satisfaction de répondre au téléphone. J'aimais vraiment ce jeu. Il me permettait de penser à autre chose... Sauf quand SuperPapa entra dans la pièce. Comme toujours à chaque fois que je le voyais, il me coupait le souffle et me donnait envie de lui sauter dessus. Sauf que... Cette fois, il me donnait aussi envie de pleurer comme une madeleine... Comment avait-il pu me mentir pendant tout ce temps ? Je ne savais pas... Vraiment... Je lui souris, ne sachant pas trop quoi faire alors qu'il répondait à son tour au jeu. Puis... Il déposa un baiser sur mes lèvres. C'était bon, mais j'étais toujours mal à l'aise. Pas seulement à cause de toute cette histoire de mensonge, mais aussi à cause de Reed. Je me sentais observée, c'était perturbant... Je profitais de la question suivante pour changer de sujet. Attrapant le téléphone j'ajoutais :« C'est Dean le plus vieux ! Et Sam est arrivé ensuite. » J'étais un peu fière de connaître tout ça... Même si ça faisait un peu geekette sur les bords. Je me tournais donc vers mon amoureux, comme le disait si bien le garçon. « Merci... Toi aussi tu es super beau! » J'avais l'impression d'être une adolescente en disant ça, mais je m'en fichais un peu en fait. Bon... « Donc... Heu... Vous allez bien ? » Bah quoi ? Que pouvais-je bien dire d'autre ? Je posais surtout la question à Caleb, car je me faisais un peu de soucis suite à notre conversation de la dernière fois.

Voir Caleb me donnait à la fois envies de lui sauter dessus et en même temps, il me donnait des envies de meurtres. C'était bête, mais je me sentais trahie... Comme une gamine l'était par celui qui donnait la main à une autre petite fille. Sauf que là, ce n'était pas une histoire de cour de récréation mais bel et bien dans le monde réel. Il ne s'agissait pas ici d'histoire d'amant ou d'amante, mais de secret. Et pas des petits secrets de deux francs, mais un bon gros secret digne des jeux olympiques. Il me cachait l'existence de son fils ! De son fils, merde ! Depuis des mois il me mentait. D'ailleurs il fallait être fort pour cacher son fils comme il l'avait fait. Je n'avais rien vu, mais alors vraiment rien de rien de chez rien. Bref. Après qu'il m'ait déposé un bisou sur les lèvres, je rougis. Je ne savais pas pourquoi j'étais gênée de faire ça devant Reed. En même temps... Je n'avais jamais vécue d'expérience comme celle-ci... Déjà que les enfants et moi ça faisait deux alors en plus s'il débarquait dans ma vie au moment où je m'y attendais le moins... J'avais du mal à faire avec. Comme si ne rien n'était. Je ne pouvais tout simplement pas. C'était trop.. Compliqué et perturbant à la fois. Bref. Je préférais me concentrer sur le quizz qui se déroulait principalement sur la radio le temps de... De mettre mes idées au clair. Naturellement je donnais la bonne réponse. J'étais vraiment douée en fait... Je ne pensais pas m'en sortir aussi bien au niveau des séries. Et pourtant... Ensuite, je demandais comment allait les deux personnes masculines qui m'entouraient. Assez bateau comme question, j'en avais conscience, mais je ne savais pas quoi dire d'autre... Ils répondirent tous les deux qu'ils allaient bien, ce qui me ravie, même si je ne savais pas vraiment pourquoi. Je souris doucement. « Ça va aussi ! » Je n'étais pas vraiment certaine que ce soit vraiment la vérité, mais bon je ne pouvais pas trop me plaindre. Pas devant le fils de Caleb. D'ailleurs, ce dernier donna la réponse suivante au téléphone. Oui, je lui avais encore soufflé la réponse, mais chut, il ne fallait pas le dire. Ensuite, il décida d'aller se coucher... Mince.. J'allais me retrouver seule avec son père... J'en avais envie, mais en même temps j'en avais un peu peur. Ce à quoi je ne m'attendais pas, en plus de son existence, c'était qu'il me fasse un câlin. Je ne le connaissais pourtant que depuis quelques minutes... Mais apparemment je lui plaisais déjà. Ça me faisait beaucoup plaisir. Je lui rendis son accolade et lui fit aussi un bisou. « Bonne nuit ! » Caleb accompagna son fils se coucher, comme le faisait tous les bon père. Ils étaient mignons tous les deux. Une très belle paire. Finalement, j'allais peut-être me plaire dans cette famille. Ce n'était pas demain la veille, mais c'était beau de rêver pas vrai ? À son retour il me demanda ce que nous allions gagner si nous gagnions.Oui c'était complexe comme question.. J'haussais les épaules. « Je ne sais pas du tout... Je n'a pas entendu le début... » Ensuite, il répondit à la question au sujet d'une série dont je ne connaissais pas du tout le nom... Oui bon.. Je ne pouvais pas tout savoir non plus ! Par contre, la suivante, ça ! Je connaissais. Encore une question sur GOT, je ne pouvais que savoir ! Je m'emparais du combiné à mon tour en tirant la langue à mon amoureux pas si tendre que ça. « C'est Myrcella Baratheon » Je souris tout en étant totalement sûr de moi. Je regardais Caleb sans savoir quoi ajouter... Maintenant que nous étions plus que tous les deux... « Bon.. On fait quoi maintenant ? » Je me levais et m'approchais de lui... Oui il me faisait mal, mais je ne pouvais pas lui résister.

Prise par monsieur qui s'approchait plus de moi... Mince... Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? Qu'est-ce qu'il me prenait surtout ? Pourquoi j'avançais moi aussi ? Je ne savais même pas. « Arf ! Dommage pour le repas... » En fait, je m'en fichais du repas. Je n'avais pas faim du tout. Mais alors pas du tout... Du tout. Du moins, je n'avais pas faim de nourriture. Là, j'étais tout près de lui. Trop près. Mais je lui souriais. Quelle idiote ! J'étais censée être en colère quoi merde ! Il me caressait le bras. Au revoir douce conscience... Elle était partie... Se faisant la malle cette idiote me lassait désemparée face à cet homme que j'aimais état qui pourtant m'avais trahi. Je cessais toute résistance car après tout, je savais que je n'allais pas tenir bien longtemps loin de lui. Je me penchais vers ses lèvres alors qu'il me demandait combien je lui en voulais. Il voulait vraiment savoir ? Alors que j'étais à quelques centimètres de ses lèvres ? Il me posait cette question, car il tenait à ce que je parte en courant ou quoi ? Ou peut-être était-il masochiste ? « 11 » Et c'était vrai. J'étais totalement furieuse. Et c'était peu dire. J'étais trahie, bafouée et tout un tas d'autre chose. Je me concentrais sur le quizz. Celle-ci aussi je connaissais la réponse. J'essayais même de faire la course avec Caleb pour répondre avant lui. Je pensais qu'il allait m'embrasser à la place de prendre son téléphone. J'aimais tellement cette petite compétition qui s'était installé entre nous. C'était chouette. J'aimais beaucoup ça. Pour une fois que je pouvais avoir le dessus sur monsieur Hemingway. Père. Oui, car le fils était déjà parti faire dodo... Nous laissant tous les deux... Bon pour en revenir au quizz, j'attrapais une nouvelle fois le téléphone. « Amy Juergens ! » Mince... Trop tard... Il avait répondu avant moi.. Dommage... Je pouvais en revanche me rattraper sur la question suivante. Sauf que pour le moment j'étais un peu... Perturbée par son message. Il lui prenait quoi au juste ? C'était mignon, mais... Il n'avait pas besoin de nous afficher devant tout Pasadena... Surtout qu'il y avait des gens que je connaissais qui pouvait peut-être nous écouter... je songeais à mes soeurs... Mais non, elles ne pourraient pas nous reconnaitre. Il m'énervait que d'autant plus. Je repris le téléphone à mon oreille. « Monsieur. J'approuve, vous êtes un idiot... Mentir à une femme n'est jamais une bonne idée... Elles le font toujours payer ! Je suis certaine que d'autre réagirait comme plus mal qu'elle. Surtout si vous l'affichez comme ça. Sinon... Je suis sûr qu'elle vous aime aussi... Mais... La réponse est : Orphan Black. » Je lui souris et posais le téléphone sur la table. « Je ne partirais pas... Pas encore du moins. » Je l'embrassais.

Oh, j'avais gagné grâce à l'amoureuse de mon papa, décidément, elle était très bien et moi, je l'aimais beaucoup du coup. J'entendais la prochaine question à la radio et je connaissais la réponse, papa et moi, on regardait à la télé, mais, pendant que je tapais le numéro, j'ai entendu papa donner la réponse donc je n'ai pas appelé finalement et j'ai regardé Cordélia avec un air déçu avant de rire. Puis papa est venue dans la pièce et à dis à Cordélia « Bonsoir, tu es magnifique ! »,et je me mis à rire doucement, l'amour c'est trop drôle. Et papa, il m'a dit que s'il le refaisait, je devais fermer les yeux alors j'ai répondu positivement à ça. Ils allaient sûrement se faire un bisou d'amoureux comme dans pleins de séries, mais s'il voulait que je ferme les yeux, c'est pour pas que je voie. De toute façon, je trouve ça dégoutant donc je fermerais les yeux d'une façon ou d'une autre.
Puis j'écoutais la question suivante et je ne connaissais pas du tout la réponse, mais cette fois-ci, c'est Cordélia qui semblait la connaitre, ça me faisait rire parce que je suis presque sûr de l'avoir entendu avant qu'elle arrive à la maison à la radio du coup, on répondait chacun notre tour comme dans un jeu de société en famille. Cordélia, elle avait l'air très doué aux séries de télés comme si elle savait tout, elle avait peut-être un super pouvoir de la télé. Cordélia, elle a dit à mon papa qu'il est beau mais c'est normal mon papa c'est le plus beau d'abord. Puis elle nous demanda si on allait bien alors je lui répondais "Oui, je vais bien et toi ?". Je savais que papa m'avais demandé de ne pas rester debout trop tard car j'ai école demain et que je verrais Cordélia une autre fois. Mais j'étais pas fatigué , sûrement un peu énergique car j'étais content de voir Cordy, oui ce serait non nouveau surnom parce que j'aime beaucoup.
Pour la prochaine question, je demandais encore à l'amoureuse de mon papa la réponse comme si c'était un test de son super pouvoir, mais elle a encore réussi à me répondre donc j'étais très étonné et j'appelais "Allô, la réponse, c'est Scott Rosson". J'étais tout fier de donner encore une fois la réponse. On attendait le résultat de la question est une fois que je l'ai eu, je me décidais à finalement allez au dodo pour faire plaisir à papa même si je ne voulais pas dormir. J'allais vers Cordélia pour lui faire un bisou de bonne nuit et un petit câlin pour lui dire que je l'aimais déjà bien puis j'allais vers mon papa et à lui, je lui ai fait mon gros câlin du soir et un gros bisou du soir puis il m'a accompagné me coucher parce que j'aime bien qu'il soit là quand je me couche. Ensuite il est parti et il a laissé la porte entrouverte car j'ai un peu peur du noir. Je fermais donc les yeux en essayant de dormir et en espérant que papa et Cordy gagnerait le quiz pour moi enfin pour nous. Comme je n'étais pas fatigué, je prenais ma figurine de superman qui était sur ma table de nuit et je le faisais voler dans le vide, en écoutant secrètement ce qu'il disait à côté. Au bout d'un moment, j'hésitais à me relever, j'allais devant ma porte pour les espionner discrètement

Reed était au lit et j’étais seul avec cette femme, le diner était gentiment au four bien entendu, je n’étais pas prêt à commencer à me comporter comme le petit ami… car j’avais cette retenu, je voulais encore lui laisser le temps donc elle avait besoin, la laisser venir vers moi mais je lui avais promis de me battre pour elle, oui, me battre. Alors que j’avais laissé dire des choses à la radio. Oui, tellement. Je me battais en direct pour elle, entendant alors ce qu’elle répondait en donnant la réponse suivante à la question. Je riais à sa réaction en direct et arquant un sourcil. Elle jouait de la situation et ça m’amusait vraiment, je lui offris un sourire assez doux, penchant la tête. « Hummm… », soufflais-je avant qu’elle ne raccroche et lui souriant en l’entendant. « Parfait ! », murmurais-je avant qu’elle ne m’embrasse. Passant les bras autour de sa taille pour la serrer contre moi, prolongeant ce baiser avec une tendresse d’abord et un peu de passion ensuite. Elle me manquait, merde et pourquoi devrais-je le cacher ? Je ne voulais pas le cacher. Pas du tout, j’avais besoin d’elle et de ses yeux bleus océan pour sourire. Parfois même de savoir que la pensée qu’elle aurait pour moi serait positive suffisait à me rendre mieux, heureux, moins con ou moins m’en vouloir. Bien entendu, c’est sans compter l’odeur de bruler qui embaumait alors la pièce et merde. J’arquais un sourcil, finissant par relâcher l’étreinte et quittant ses lèvres. « Et mince, ta sœur est pompière, non ? », demandais-je alors à la jeune femme en souriant. Oui, je souriais. Je voulais aussi tenter de savoir comment se passer sa vie actuellement. Depuis nos retrouvailles, nous n’avions plus autant échangés, j’ignorais ce qu’il s’était passé dans sa vie dernièrement. Avait-elle enfin tout dit ? Je n’en savais rien, souriant doucement en allant vers la cuisine. J’ouvrais le four et remarquant qu’une partie du plat était cramé. J’inspirais, le sortant de celui-ci et le jetant aussitôt. « Bon, je crois qu’on va devoir se faire livrer ! », disais-je avec une moue et la regardant étant donné que la cuisine était ouverte et qu’on voyait tout de là. Enfin je voyais tout sauf l’entrée de la chambre du petit espion. Souriant à la jeune femme, oui, cette femme si jolie qui était là… et que j’avais blessé comme un con. « Tu veux du chinois ou de l’italien ? », lui demandais-je en souriant. « Peut-être même que je serais au menu si je fais partie des plats livrés ! », disais-je avec un air taquin, un peu coquin mais bon, je suis un homme et puis merde. Je ne suis pas pervers pour autant mais quand on est en couple, c’est normal, nan ? Bon d’accord, je ne savais parfois plus trop si j’en avais le droit mais bon.

L'amour est une chose tellement étrange. Elle vous prend la plupart du temps par surprise, sans prévenir, sans vous ménager un tant soit peu. Elle va vous rendre heureuse à un point dont vous n'imaginiez même pas l'existence. Mais surtout, elle ne va pas vous prévenir qu'à un moment ou à un autre, vous allez avoir mal. Là encore, vous ne vous y attendrez pas, vous ne saurez pas quand, ni pourquoi, mais c'est inévitable, l'amour ça fait mal. C'est même pire que la douleur physique, ça vous transperce le coeur, le brise, d'une façon encore plus atroce qu'un couteau en pleine poitrine. Ça vous tue de l'intérieur et vous ne pouvez tout simplement rien y faire. Vous implosez jusqu'à qu'il ne reste rien de vous, mis à part un fragment de votre être qui ne va subsister seulement pour vous permettre de renaître de vos cendres, tel un phénix. Vous vous relèverez, mais ce sera long et dur. Et une fois que vous serez parfaitement rétabli, vous recommencerez. C'est une boucle, c'est inévitable. Vous aurez beau combattre pour ne pas retomber dans ce piège, il vous aspirera sans vous demander votre avis et se refermera sur vous, comme pour la première fois. Encore et encore... C'est ce que la plupart des gens appel la vie, avec ses hauts et ses bas, mais je trouvais que ça ressemblait plutôt à de la torture. Mais ça... C'était peut-être parce que je me trouvais en ce moment au plus bas Je n'en étais encore qu'à la phase une, car je ne savais pas quoi faire. Dans ma tête se combattait deux idées ou plutôt deux sentiments : douleur et désir. D'un côté, il y avait la douleur. Une impression perpétuelle d'avoir été trahie par la personne que j'aimais le plus au monde. Celui qui m'avait caché l'existence de son adorable fils. Et d'un autre côté, le désir. Une envie presque irrésistible, de laisser tomber et de retourner dans ses bras comme si de rien ne s'était passé. Seulement... Je ne savais clairement pas laquelle de ses deux parties de moi choisir. J'essayais tant bien que mal de trouver un compromis entre les deux, mais cela était tellement difficile, surtout quand l'objet de mes problèmes et de mes envies était dans la même pièce que moi. Et comme j'avais accepté de me rendre chez lui, en essayant d'être raisonnable et de ne pas m'enfermer dans ma tour d'ivoire qu'était mon appartement, je n'avais pas d'autre choix que de me retrouver face à lui. Là, nous étions seuls, son fils était parti se coucher alors que nous terminions de répondre au quizz qui se déroulait à la radio. En fait... On ne faisait pas exactement que ça... On se cherchait, s'amusait, se défiait. On allait même jusqu'à se faire des déclarations sur l'antenne. Ça me faisait du bien, c'était inimaginable... Jamais je ne me serais imaginée qu'un dîner pourrait aussi vite... Bien tourner. Ou mal, cela dépendait du point de vue... Pour le moment, c'était plutôt chouette. J'essayais presque en vain de résister à son charme des plus attractifs, mais l'embrassais tout de même. Plusieurs fois... C'était l'effet Caleb, il m'attirait comme un aimant, malgré le fait que je lui en veuille énormément. J'avais besoin de temps et il avait l'air de l'avoir compris, cela allait. Je profitais de la situation, jouant avec lui, en quelque sorte. C'était assez drôle et cela avait le mérite de me redonner le sourire. Il me serait contre lui et j'étais bien. Il me manquait, mais je restais quand même sur mes gardes. Je ne voulais pas qu'il s'imagine que cela allait être facile, que j'allais me laisser reconquérir aussi simplement. Presque. Mais non. Les yeux fermés, contre ses lèvres, je commençais à sentir la terrible odeur de brûler, nous annonçant que le repas était fichu. Il me relâcha et je le laissais faire, reculant même moi aussi. Ça suffisait, il ne fallait pas trop abuser des bonnes choses... Surtout qu'il était plutôt un fruit défendu en ce moment... Bref ! Je le regardais, un sourire au coin des lèvres. « Yep ! Elle est pompière. » C'était même une des seules choses dont j'étais certaine à son sujet... Ralala... Oui, même l'amour filial est profondément compliqué. Mais il fallait faire avec... Je haussais les épaules alors qu'il parlait de se faire livrer. A vrai dire... Je me fichais un peu du repas... J'étais, pour le moment, captivée par la vu que j'avais de lui alors qu'il me tournait le dos pour inspecter l'intérieur du four. « Ouais ! Si tu veux. » J'évitais de le regarder dans les yeux alors que le rouge me montait aux joues pour donner suite aux pensées qui m'avaient traversées l'esprit quelques secondes plutôt. Je devais être en colère et je l'étais vraiment, je ne devais simplement pas l'oublier. « Hum... Plutôt... Chinois ! » J'avais une étrange envie de rouleau de printemps... Je riais doucement en entendant la suite. « Dans tes rêves peut-être ! » Bah quoi... Je n'allais pas me laisser faire, du moins... Pas encore. Tout à coup, je remarquais un petit mouvement dans le coin d'un mur. Comme par hasard, il s'agissait de l'angle par lequel avait disparu Reed en allant se coucher... Je souris, nous espionnait-il depuis longtemps ? Je me le demandais. « A ton avis Reed ? Italien ou chinois ? » En souriant, je me dirigeais vers sa cachette. « Ce n'est pas bien d'écouter aux portes, tu sais ? »

Je m'ennuyais dans mon lit moi, et puis j'arrivais pas à dormir et ce n'est pas juste, pourquoi papa, il a le droit de rester debout et moi, je dois dormir ? Je me levais donc de mon lit pour me diriger vers ma porte qui était entrouverte et tendre l'oreille. J'entendais papa parler de la sœur de Cordélia et dire qu'elle était pompière, mais c'est trop bien, j'aimerais bien la rencontrer un jour ! Bien sûr, je ne savais pas que j'avais été chez cette même sœur la veille et que j'avais fait le quiz avec elle et que je l'aimais bien d'ailleurs, mais je trouvais ça trop cool d'avoir une sœur pompière ! Je ne savais pas ce qu'il se passait, mais je comprenais que le repas avait brulé pour deux raisons, de un car une odeur de brulait parcourait l'appartement, mais surtout papa lui proposait de se faire livrer. Oh la chance si ça se trouve il allait manger mcdo ou une bonne pizza et moi je devais resté dans ma chambre. Ah bah non, il lui proposait du chinois ou de l'italien. Oh bah alors pas de mcdo, l'italien c'est bon aussi avec les pasta box ou des bonnes grosses pizzas, mais Cordélia choisit plutôt du chinois. Beurk je déteste la cuisine chinoise, je suis pas fan des fruit de mère, ni du poulet qu'ils font bizzarresaut, le seul truc bon de leur cuisine c'est le fritterie je trouve. Et j'entendais papa lui dire qu'il serait dans le menu à livrer. Je ne comprenais pas de quoi, il parlait tendant encore plus l'oreille pour mieux comprendre, je finis par sortir de ma chambre pour aller me cacher derrière le meuble à l'entrée de la cuisine alors que Cordy lui disait qu'il rêvait. Mais de quoi ils parlaient ?! Cordélia me demanda alors ce que je préférais, restant caché, je ne bougeais pas. J'étais repéré mayday, mayday, l'ennemi nous a repéré, il faut faire une tentative de repli. Trop tard, Cordélia était devant moi toute souriante en me disant que c'était mal d'écouté. Solution de crise, mon sourire le plus mignon et une toute petite voix... « J'arrive pas à dormir... Je peux rester avec vous ? »

Ohhhh la coquine mais c’est qu’elle matait mon joli derrière pendant que j’étais occupé à ouvrir le four ? Je ne m’en rendais pas compte, je ne le remarquais pas du tout et cela ne me traversait même pas l’esprit quand je me redressais tout simplement pour présenter le menu. Je remarquais par contre ses joues rougir alors que j’en souriais de ma petite réussite. Cela me suffisait à me rendre heureux. Je ne voulais pas aller trop vite, je ne voulais pas la penser pour acquise. C’était loin d’être le cas. J’étais le genre d’hommes qui pensait que rien n’était acquis et pas même l’amour. Il faut toujours prouver à une femme qu’on l’aime, un peu tous les jours. Tout en finissant ma proposition d’être au menu, je riais doucement en prenant le tacle qui me disait tout simplement que je pouvais aller courir. « Outch, j’aime rêver, heureusement ! », disais-je en allant dans le frigo, attrapant donc deux soda alors qu’elle parlait mais pas à moi, je ne le compris pas de suite mais c’était à Reed. Mais ne devait-il pas dormir ? Je fronçais les sourcils. Cordélia devenait-elle folle en imaginant Reed éveillé ? Pourquoi pas après tout, la mère de Cordélia avait un grain et me faisait un peu peur. Rien ne me surprendrait. Je me penchais un peu pour la regarder aller vers le mur et riant doucement en l’entendant. Reed écoutait aux portes. Je comprenais enfin qu’elle n’était point folle et arquant un sourcil, je prenais un troisième soda mais sans bulles pour lui donc un Oasis plus vite ou un truc du genre. J’approchais en l’entendant parler et dire qu’il n’arrivait pas à dormir. Je levais le regard vers l’horloge. Par chance, il n’avait pas école demain et j’étais un papa cool et laxiste donc loin de moi l’idée d’être un vilain et dire non mais je devais aussi être responsable. « Hummmm… 1 heure, je t’accord une heure le temps de manger chinois avec moi et Cordélia ! », disais-je en souriant. « Et si tu découvres pourquoi elle a rougie, je t’offre… une demi-heure en plus ! », disais-je avec un air taquin alors que je regardais Cordélia et lui souriant. Ce n’était clairement pas bien de jouer ainsi avec mon fils et lui faire des petits disons… bonus de sommeil ainsi mais je plaisantais surtout. Je n’étais pas sérieux enfin il aurait sa demi-heure mais je me disais qu’il n’y arriverait pas surtout. Et puis espérons que cela soit chaste si elle lui dit. Je prenais alors les boissons donc des petites bouteilles de soda et soda sans bulles car c’est loin d’être bon de boire des boisons pétillantes avant de dormir. Je les posais alors sur le plan de travail en sortant trois verres. J’allais alors vers le téléphone pour le prendre et composant le numéro du chinois. Aussi dingue soit-il, je le connaissais par cœur même après mes années à New York. Une fois le numéro composé, je levais mon regard vers eux. « Que voulez-vous ? », demandais-je alors en sachant que Reed n’était pas vraiment friand des plats chinois. « Beignets de poulet pour vous, monsieur ? », demandais-je en attendant donc la commande de chacun ainsi je pourrais sûrement passer commande ce que je fis aussitôt que je savais ce qu’ils voulaient.

Je trouvais que cette soirée était particulièrement chouette. Le quizz, son fils et tout, c'était vraiment sympathique. Franchement, je m'attendais à pire. Oui, je pensais que moi et Caleb... Pardon, Caleb et moi allions nous disputer comme la dernière fois où l'on s'était vu. Mais non, au contraire, on riait, se souriait et l'on s'embrassait même. Bref, c'était un véritable plaisir. Je ne regrettais pas une seule seconde d'être venu. Certes, cela avait été un peu difficile, mais finalement, je n'étais pas déçue du voyage. Par contre, cela ne faisait pas avancer nos petites affaires, car aucun de nous deux n'osait aborder LE sujet. On faisait un peu comme si rien ne s'était passé. Enfin, c'était ce que je faisais ou du moins en partie. Bien sûr, je restais plus froide qu'à mon habitude, mais c'était tout. En gros, on pataugeait dans la semoule tout en marchant sur des oeufs. De quoi faire un bon repas ? Ouais, non, car celui-ci était entrain de cramer alors que l'on batifolait tous les deux. Quand il se retournait pour jeter un coup d'oeil au four, je ne pus m'empêcher de l'observer... En détail. Il inspectait l'intérieur à la recherche de restes de repas et moi, je le regardais avec envie. Heureusement qu'il n'avait pas des yeux derrières la tête, sinon il aurait pu lire sur mon visage combien il me manquait et combien j'avais envie que toutes les choses redeviennes comme avant, normales. Mon esprit divaguait même encore plus loin alors que je me mordais tout simplement la lèvre en le regardant...Je matais son joli derrière. Oui ? Et alors ? Ce n'est pas un truc seulement réservé aux hommes ! Naméo ! Quand me fit de nouveau face, je virais à l'écarlate, gênée et surprise, car ça faisait un moment que je n'avais pas fantasmé sur lui de la sorte. Du plus, j'avais l'impression d'avoir été prise en flagrant délit... Pourtant, je ne faisais rien de mal... Après tout il était toujours à moi. Non ? Enfin... Tout dépendait de moi... D'ailleurs, ce n'était pas normal que je sois comme ça... Mais je n'y pouvais rien ! Dès qu'il se trouvait dans la même pièce que moi, j'oubliais presque toute ma rancoeur et je redevais transie d'amour pour lui. Franchement, c'était handicapant, car je devais rester forte face à lui pour ne pas retomber dans ses bras très vite et là, je ne l'étais pas du tout. Mais alors, pas du tout du tout... Ce n'était pas juste, comment rester en colère face à un corps comme le sien... Surtout qu'au fond, je savais qu'il n'était pas méchant et qu'il n'ait pas vraiment voulu me blesser. Mais il l'avait fait... Je ne pouvais pas laisser un mensonge aussi énorme passer sans un minimum de rébellion, même si j'avais du mal. Bref, j'étais rouge comme une tomate, mais heureusement, une petite diversion vient me sauver après que j'ai décidé de manger chinois. Comme les femmes enceintes, j'étais émotionnellement à fleur de peau, mais je ne voulais pas manger des fraises, mais des rouleaux de printemps.En gros... Je n'étais pas normale comme femme... Mais bon, je fais avec. Bref, ma petite diversion était un petit blondinet qui s'était caché derrière le meuble de l'entrée. Au début, sans le vraiment me tourner vers lui je demandais à Reed ce qu'il préférait. Car apparemment il n'était pas décidé à aller se coucher. Tant mieux pour moi en fait, car il allait me permettre de rester loin de Caleb. Oui, je n'aimais pas être observée pendant... Surtout par les yeux du fils de celui que j'embrassais. Je trouvais ça gênant... Du coup, je me levais et allais lui dire qu'écouter aux portes ce n'était pas bien. Oui, moi et faire la morale aux gens ça faisait deux. Mais... J'allais m'y faire. Il fallait bien ! Non ? Il nous demanda s'il pouvait rester, me tournait vers son père, car c'était à lui de prendre cette décision. Des yeux je le suppliais de dire oui et dans ma tête c'était : « S'il te plait, dit oui. Dit oui, comme ça je ne te sauterais pas dessus. S'il te plait dit, oui... » Je répétais ça, comme un mantra à l'intérieur de ma tête et finalement il lui accorda une heure... Ok, une heure, mais après ? J'allais faire comment moi ? Je trouverais bien... Je riais doucement en l'entendant dire à son fils qu'il lui offrait trente minutes de plus s'il parvenait à savoir pourquoi je rougissais. Ce n'était pas bien.. Mais cela avait le mérite d'être drôle.J'attrapais la canette de soda qu'il venait de poser sur le plan de travail et commençait à remplir les verres. Pendant qu'il allait vers le téléphone, je cherchais une façon correcte de dire à Reed pourquoi j'avais viré en mode poivron rouge. « La même chose que toi. » Répondis-je. « Mais des rouleaux de printemps, s'il te plait. » Bah quoi ? J'y tenais. Je n'avais pas le droit ? Tant pis. Je demandais quand même. M'approchant du fils pendant que le père était occupé, je lui dis : « Tu veux une demi-heure de plus ? » Je ne savais pas pourquoi je demandais ça, car il m'avait presque sauté dessus pour que je lui dise. Je me penchais à son oreille. « En fait, c'est parce que ton papa c'est le plus beau du monde et que son pantalon lui va très bien, surtout au niveau du popotin. » Voilà... Une façon assez chaste de présenter les choses...