Je devais bien avouer que Cordélia était forte, elle ne me connaissait même pas depuis vingt-quatre heures et elle avait déjà trouvé ma cachette d'espionnage, elle était douée ! J'attendais la réponse de papa, c'était lui qui dirait oui ou non mais je ne pense pas qu'il dirait non, car je n'ai pas école demain et que j'ai le soutien de Cordélia enfin, je crois. Je voyais papa sortir une troisième canette donc je pense que c'est positif. Il m'accordait une heure, j'étais content même si je ne savais trop ce que ça valait une heure. Je n'ai pas encore appris l'heure, mais il me semble que c'est long une heure ! En plus, je pourrais manger chinois avec eux et c'était cool ! Bon ok, je n'aime pas le chinois en général mais il y a certain plat qui passe quand même. Et papa me proposait même un marché, si je découvrais pourquoi Cordélia avait rougi, je gagnais une demie-heure de plus et ben, je savais une chose c'est que je serais debout plus longtemps. J'espérais donc bien sûr que Cordy me dise la raison de son rougissement. "Chouette !" J'étais quand même content de pouvoir resté debout, il ne fallait pas l'oublier. J'observais mon papa préparé les verres et les boissons avant d'aller vers le téléphone pour prendre la commande du repas. Papa nous demandais alors ce qu'on voulait, mais comme il savait que je n'aimais pas trop le chinois et du coup que je ne prenais que la même chose, il devina pour moi avant même que je le lui dise. "Ouii ", C'était drôle de voir à quel point papa me connaissait bien. Je souriais en allant m'asseoir tout en attendant de voir ce que Cordélia allait commander. Elle demandait des rouleaux de printemps si j'ai bien compris... Berk, je déteste ça pour ma part, mais chacun ses gouts comme on dit. Puis Cordy vint vers moi et me demandait si je voulais ma demi-heure et bien sur je sautillais autour d'elle en disant "Dis! Dis ! Dis ! Dis ! Dis !" . Puis elle me dit dans l'oreille que c'est parce que mon papa était beau et qu'elle trouvait que son pantalon lui allait bien. J'avais peut-être six ans, mais j'avais bien compris qu'elle regardait les fesses de papa et c'est dégoutant ! "Papaaaa Cordélia, et ben elle regardait tes fesses !" Lui dis-je en courant vers lui. Moi une balance ? Jamais.

Malice, oh oui. Pourquoi demander ça à mon fils ? J’étais vilain et un peu canaillou mais ça faisait rire et c’était tout ce qui compte. Tout naturellement j’allais passer la commande et entendant même le changement pour Cordélia. Je souriais doucement, le prenant en compte pour la suite de la commande et ne faisant pas attention aux messes-basses avant de raccrocher le téléphone. La commande étant passée, je m’apprêtais simplement à parler quand j’entendis ce que Reed se mit à dire. Je riais alors aussitôt et me tournant pour leur montrer mon popotin. Je n’étais pas vraiment de ses hommes qui se brandissaient, fier de leur corps. Je m’aimais comme j’étais mais je n’étais pas stupide… il y avait bien plus sexy et bien plus modèle que moi. Je n’étais point un mâle à l’égocentrisme aussi gros qu’une planète. J’étais assez simple dans mon genre. Je ne me prenais pas la tête. Enfin j’avais un petit don pour me remettre mes cheveux en place. Je vous jure, c’était un bon moyen de me taquiner. Dès qu’on regardait ma tête trop longtemps… je replaçais mes cheveux en pensant qu’il y avait un souci. Parfois c’était inconscient mais après je connais beaucoup d’hommes qui font ça. Il ne faut jamais toucher les cheveux d’un homme sauf quand c’est fait de façon sexy ou romantique et ouais. Là, je secouais le popotin d’une façon un peu humoristique et souriant. « Bah normal, il est sexy mais touchez pas… c’est personnel ! », disais-je en insistant sur le personnel et me retournant aussitôt en pointant Reed du doigt. « Ne dis pas à Tatie Avia ce que j’ai fait, d’accord ? », disais-je en souriant aussitôt et fronçant le nez en regardant alors Cordélia. « Vous savez que regarder les fesses d’un homme est puni par la loi de super Caleb ? », demandais-je en arquant un sourcil d’un ton faussement sérieux. « Mais par chance avec moi c’est juste… œil pour œil ! », disais-je en lui tirant la langue. « Surveilles tes arrières ! », plaisantais-je en prenant alors Reed par-dessous les bras pour le poser sur le plan de travail. « Il arrivera souvent que des femmes regardent tes fesses tu sais ? », disais-je alors au petit Reed qui était sûrement trop jeune pour que je lui dise ça. « Mais c’est comme les chiens qui reniflent les popotins, c’est totalement normal ! », soufflais-je en arquant un sourcil. Je voulais juste qu’il ne se pose pas trop de questions sur la pratique étrange de regarder les arrières trains des autres. « Mais il faut être grand pour faire ça ! », murmurais-je aussitôt en regardant Cordélia avec un grand sourire. Le genre de sourire qui rend réellement stupide voir crétin mais vraiment crétin même. Je me sentais tellement stupide mais fier de l’être. Après tout, je ne voulais pas du tout que mon fils regarde les fesses des hommes car je lui disais que c’était normal et je préférais même qu’il regarde celles des femmes même s’il choisirait sa sexualité quand il veut mais si possible dans 50 ans… quand il aura l’âge de ne plus être innocent et ne sera plus mon grand bébé. Je souriais doucement. « Le repas devrait arriver dans une vingtaine de minutes. Par chance, ce n’est pas très loin ! », c’est vrai… pas trop loin, c’est la rue derrière. Il pourrait même venir en trottinette s’il voulait. Cela serait toujours rapide.

Caleb était assez drôle avec son histoire de demi-heure en plus. Soudoyer son fils pour qu'il me soutire des informations, c'était mesquin de sa part, mais en même temps c'était bien joué. Car je ne pouvais pas résister à cette petite bouille d'ange. Il avait l'air tellement exciter à l'idée d'avoir cette demi-heure en plus que je ne pouvais pas lui dire non, c'était tout simplement impossible. Puis même en général, je disais souvent oui à tout ce que l'on me demandait. Enfin... Ça dépendait des fois, mais en général, je ne refusais jamais rien. Et puis là ce n'était tout de même pas grand- chose. Il fallait juste que je trouve une façon assez... Polie ou disons plutôt soft, de lui expliquer pourquoi je rougissais. Bah oui, je ne pouvais tout de même pas dire à un enfant de six ans tout ce qui m'était passé par la tête alors que Caleb était de dos, penché sur le four. Déjà, il ne comprendrait sûrement pas tout et puis... Non, je ne pouvais pas. Du coup, je me mis à parler de pantalon. Et ce n'était pas faux, il lui allait vraiment bien et il était vraiment beau... La dernière chose il le savait déjà. Je lui avais déjà dit plusieurs fois. Et je le pensais... Oui, il était beau mon Caleb. Enfin, je ne savais pas trop s'il était encore à moi, mais bon... Bref. Tout ça pour en arriver à un Reed, tout content qui courait alors vers son père qui venait de raccrocher au téléphone en lui disant que je regardais ses fesses. Ok. Je riais en l'entendant. Waw ! Il était jeune et pourtant si perspicace ce petit blondinet. Je n'en revenais pas. Je venais de me faire percer à jour par un gamin et il me balançait en plus ! Ça ne me dérangeait en rien, bien au contraire, si ça pouvait lui faire plaisir tant mieux, mais en tout cas il me faisait marrer. « Pour ma défense, j'ai dit que la vue était belle ! » Bah quoi ? Je me défendais comme je pouvais moi. J'allais passer pour la perverse de service après. Bon, ce n'était pas le genre de choses à dire devant un enfant, mais au point où on en était... On était plus à ça près. Surtout que Caleb continuait lui aussi, dandinant même son popotin. Mais alors sur le coup, il était pire que moi. Je riais de plus belle. Oui il était sexy, ça, c'était le cas de le dire, mais je n'ajoutais rien, il y avait des âmes sensibles dans la salle. Par contre... J'avais envie de toucher et si nous étions dans d'autres circonstances, je l'aurais fait juste pour lui montrer que j'en avais le pouvoir. S'il ni avait pas eu toute cette histoire et toute cette dispute, je l'aurais fait. Si Reed n'avait pas été là aussi, bien entendu. C'est alors qu'il me regardait en ajoutant que regarder ses fesses étaient puni par la loi de super Caleb. Super Caleb ? Il le sortait d'où celui-là ? Je lui souris. « Ah bon ? Je suis une hors-la-lois alors. Tu comptes m'envoyer en prison ? » Je le défiais un peu. Moi ? Une malfaitrice. Et bah dit donc ! J'aurais vraiment tout entendu. Je m'attendais à une punition bien plus sévère, mais s'il voulait faire comme ça, ça ne me dérangeait pas. Qu'il les regarde mes fesses si ça lui faisait plaisir. Je lui tirais la langue à mon tour en riant. « Vas-y fait donc. » Il prit alors Reed pour le mettre sur le plan de travail. J'attrapais alors mon verre de soda pour en boire une gorgée. Ça faisait du bien d'avaler quelque chose, j'avais la mâchoire qui commençait à se rebeller à force de rire. Surtout que monsieur Hemingway Senior, continuait sur son histoire de fesse. Décidément, il aimait ce sujet. Surtout qu'il nous comparait à des chiens... Sérieusement ? Il n'avait pas troué mieux que ça pour se rattraper ? Je riais encore et toujours... J'allais vraiment mourir de rire s'il continuait comme ça. Je lui rendais ensuite son sourire. « Oui, c'est pour les grands. » Le pauvre Reed, il allait vraiment être précoce si son père continuait comme ça. « Ok ! Tant mieux, je commence à avoir faim. Pas vous ? » Demandais-je. Vingt minutes... Qu'allons-nous faire pendant tout ce temps. Je me tournais vers Reed qui finalement n'avait pas été là pour la fin du quizz. « Je suis désolée, mon super pouvoir n'a pas assez bien marché. On n'a pas gagner le quizz. » Je lui souris tout en haussant les épaules. « On a fini deuxième. » Enfin... Moi, car Caleb était arrivé après. Je glissais d'ailleurs mon regard vers ce dernier. « On se rattrapera au prochain. » Il pouvait comprendre ce qu'il voulait là-dessous. J'étais sincère.

Papa était gentil, me proposer de nouveaux marchés pour que je gagne des heures. Je ne voyais en rien le fait qu'il m'utilisait, de toute façon, je serais son espion ! C'est normal que je soutienne mon papa non ? Papa passait la commande et Cordélia m'expliquait qu'elle regardait les fesses de mon père. Elle ne le disait pas comme ça, mais je n'étais pas bête non plus et je comprenais, j'ai plus quatre ans, j'en ai six ! Et immédiatement, il avait raccroché que je m'empressais de tout lui répéter ! Il se devait de le savoir ! Ça le faisait rire, et même qu'il se tournait pour tendre son popotin et le secouer. En tant qu'enfant, j'avais des excuses et je pouffais de rire quoi que voir son père secouer son postérieur aurait du me faire me poser des questions quant à son état mental. Surtout quand il disait de ne pas le toucher, dans ma petite tête, c'était évident que je n'allais pas toucher les fesses de mon père, c'était... Logique ? Ensuite papa me dit de ne pas répéter ce que je venais de voir à Tata Avia alors je faisais semblant de fermer une fermeture éclair sur ma bouche puis de la jeter. Voilà, c'est fait ! Et le voilà qui jouait les shérifs avec Cordélia, même si c'est vrai, on ne devrait pas regarder les fesses des autres, c'est malpoli. En plus, c'est super Caleb mon super papa qui l'a dit alors il a forcément raison ! Puis je ne comprenais pas tout à fait la suite, mais je crois que papa la menacé de regarder à son tour ses fesses, je me grattais derriÈre l'oreille ne comprenant pas vraiment, c'est quoi ce jeu de se regarder le popotin. Surement un jeu de grand comme le scrabble ou le poker, c'est pour ça que je ne comprenais pas. Enfin bref papa me soulevait sur le comptoir et je le regardais en souriant, mais d'un air un peu bête quand il me disait que des femmes regarderaient mes fesses, moi, je ne voulais pas, qu'on laisse tranquille mon petit postérieur ! Je l'écoutais ensuite me dire que les femmes étaient comme des chiens et que je ne devais pas m'inquiéter. Mais ce n'est pas rassurant du tout, moi, je ne voulais pas recevoir le nez d'une fille dans les fesses comme ils font les chiens. Heureusement, il fallait être grand pour ça, j'avais le temps, car moi, j'étais tout petit ! Donc je regarderais les fesses des gens plus tard ! Puis je sautais de joie quand il disait que le repas n'allait pas tarder à arriver, car j'étais un petit gourmand ! "Oh oui, car moi aussi, j'ai trop faim !" Je ne disais plus rien me contentant de balancer mes jambes dans le vide jusqu'à ce que Cordy s'excuse, car elle n'était arrivée que deuxième même avec son super pouvoir. "Bah c'est pas grave, les héros se font vaincre pour encore mieux gagner à la fin du film !" Je lui souriais alors, oui ma vie tournait autour des super-héros et alors ? Et je lui faisais alors mon plus beau sourire lorsqu'elle dit que nous allions nous rattraper la prochaine fois ! "Oui !"

Contentais-je envoyer Cordélia en prison pour avoir regardée mes fesses ? Cela dépendait simplement de la prison. Si c’était dans mes bras ? Bien sûr que je comptais l’envoyer en prison mais ce n’était point le cas, ce n’était pas mes bras. Bien sûr, cela ne rendait pas la chose plus simple. Je souriais à Cordélia et je regardais ses fesses en souriant sous son approbation pour le faire. Bah cool, j’avais même une autorisation VIP. J’étais trop chanceux, non mais oh. Je parlais encore de fesses et je voyais même la jolie Cordélia rire un peu trop et Reed sûrement moins sous nos conversations un peu étrange et peut-être un peu trop ? J’inspirais, laissant descendre Reed en souriant alors qu’il disait avoir faim et j’écoutais Cordélia parler également du quizz avec un grand sourire quand elle disait que l’on se donnerait une autre chance. En fait, j’étais sur un petit nuage en ce moment-même. J’approchais doucement d’elle pour lui voler un baiser et allant chuchoter à son oreille. « C’est une consolation du quizz ! », disais-je en souriant doucement alors que je me tournais vers Reed et penchant la tête. « On ira à Disneyland quand même, t’en fais pas ! », lui disais-je même si ce n’était pas le même lieu à visiter mais je pensais qu’il s’y amuserait sûrement bien mieux. « Et on invitera Cordélia si tu veux ? », lui demandais-je alors en lui offrant un joli sourire enfin à cette jeune femme bien entendu. Et le reste de la soirée se passait assez bien enfin je pense. Nous recevions les plats à domicile et nous mangions avant que j’aille amener Reed au lit et que je passe la fin de soirée avec Cordélia tout en restant chaste car ce n’était pas le moment. C’était trop tôt et surtout pas le moment par rapport au cycle d’une femme. Je l’avais rapidement compris et surtout après une année, j’avais appris à le savoir. Oui, les hommes ne sont pas tous stupides et connaissent le cycle des filles qu’ils fréquentent assez vite. Oui, je suis un homme cool et chut. Je vous zut. Une fois que tout c’était bien passé, je l’avais ramenée à sa voiture tout simplement sauf si elle voulait passer la nuit à l’appart mais je lui avais laissé le choix bien entendu.