C’était une nuit spécial. Nous avions une sorte d’habitude. Oui, c’était nul parfois mais j’avais aimé cette tradition depuis 6 années. Nous venions même de la rater pour mon anniversaire. Il n’était pas là. Je me souviens même de la dernière fois, l’an dernier à ce jour-même alors qu’une semaine après, nous tombions dans cette crise infernale. Cette séparation, ce mensonge pour une grossesse et le fait qu’il allait partir. En fait, j’avais un peu l’angoisse qu’il ne reparte encore. Cette semaine n’était pas simple car je ne voulais pas qu’il trouve une lettre de l’armé et s’en aille. J’étais dans une sorte de sensation étrange. Un peu limite sauvage et heureuse d’être dans la cuisine en ce moment dans la nuisette qu’il préfère. La noire en dentelle, voui voui. Mais néanmoins, je sentais encore cette peur qui ne me donnait pas totalement envie de perpétuer la tradition car peut-être nous porte-t-elle un malheur ? Peut-être, ou peut-être pas ? Ce petit gâteau prêt. Je n’avais eue qu’à mettre le glaçage. En cachette, je l’avais préparé dans un petit coin pour le terminer à temps. Il sentait bon mais surtout le chocolat. Ce glaçage me donnait encore de le dévorer. J’espérais quand même qu’il le mangerait même s’il n’y avait pas de fraise. Il y a deux petites heures, nous étions allés nous coucher enfin c’est fatiguant de s’occuper d’un bébé de 6 mois tout de même. Bien plus que vous ne pourriez le penser à vrai dire puis Cléo aussi. C’était donc doublement occupations. Je ne m’étais pourtant qu’assoupie, j’avais un programme. Oui, j’étais en train de le terminer. Ce programme qui m’avait pris une demi-heure. Minuit passé, je savais que j’étais très en retard, c’est pour cela que la bougie une fois allumé, j’allais dans la chambre, posant d’abord le petit gâteau sur la table de chevet pour prendre le réveil dans mes mains et tricher. Comment ça ? Oui, je mettais minuit sur l’appareil. La triche, c’est mal mais parfois c’est bon, on en survit. Il n’y avait pas de morts d’hommes. Une fois l’heure réglée, je souriais doucement en le reposant et reprenant le gâteau. Alors en faisant bien attention à ne pas l’écraser, je me hissais à califourchon sur lui sans trop me bouger comme un éléphant mais quand même avec une certaine agitation car le but était aussi qu’il se réveille mais pas vraiment en sursaut. Et j’attendais alors en me dandinant un peu.

Quelle heure est-il ? Ressemblais-je à une sorte d’horloge alors que je venais pour réveiller le mignon fiancé que j’avais. Mignon bien que tatoué et surtout grognon au réveil. Enfin non… faut pas le dire ça. Après on m’avait toujours dit de ne jamais réveiller un homme quand il dort mais je m’en fichais. Je voulais faire cette petite blague qu’ils le veuillent ou non. Alors qu’il était « réveillé », je me penchais doucement malgré le petit gâteau et la bougie allumée pour lui voler un baiser. Penchant la tête tout aussitôt en le regardant avec une sorte de tendresse mélangée avec un amusement inné chez moi. C’était pour un oui ou pour un non. Je lui souriais doucement en me redressant à nouveau pour éviter de cramer comme un brasier si je touche cette bougie. « Happy Birthday ! », disais-je en fronçant les sourcils. J’avais tout fais pour éviter de parler de son anniversaire. Je cherchais peut-être à faire comme si je l’avais tout simplement oublié ? Possible mais dans le fond, c’est une sorte de chose totalement impossible. Comment oublier l’anniversaire de son fiancé après 6 ans sauf quand on n’a vraiment aucuns sentiments pour cette personne. Je me trompe ? Je souriais doucement à l’idée que j’avais peut-être réussie mon stratagème. Je lui souriais en haussant doucement une épaule. « Tu veux souffler ta bougie ? », lui demandais-je alors en lui tendant un peu plus le gâteau et le mettant donc devant lui. Allait-il le faire ? Je l’espérais car j’avais un tout autre plan ensuite mais celui-ci restait encore secret. On ne sait jamais qu’il lirait depuis peu dans mes pensées. Après ce n’était pas toujours compliqué pour lui de voir que j’avais des idées dans la tête. Je laissais ce sourire un peu sournois se dessiner. « Vite, j’ai encore un cadeau pour toi ! », disais-je en penchant la tête et affichant un grand sourire. J’attendais qu’il ne souffle la bougie avant de poser le gâteau sur la table de cheveux et me redressant debout sur le lit en lui tendant la main. « Tu me suis ? », demandais-je alors à celui-ci en attendant de voir s’il aurait l’audace ou plus le courage de venir avec moi.

Quel était mon plan ? Il était sournois, c’était sûr. J’étais vile par moment et surtout avec mon fiancé mais disons que ce n’était jamais de mauvaises intentions et que du contraire. Je n’avais que de bonnes intentions même si elles étaient viles et ne cherchez pas à comprendre le cerveau d’une femme. Bonnes intentions ou pas, enfin soit. Là, je fus surprise et interrompue dans mon élan alors que celui-ci me disait avoir un truc pour moi. Comment ça ? Surprise, je ne bougeais pas. « Tu sais, c’est ton anniversaire et pas le mien ? », demandais-je alors en lui souriant et le laissant chipoter dans le meuble en cherchant un peu à savoir ce qu’il cherchait. Je descendais alors tout simplement du lit en l’écoutant me parler. Un cadeau ? Pour moi ? Maintenant ? J’étais toujours surprise de l’intention. Je riais nerveusement, je ne savais pas quoi dire. Je l’écoutais tout aussitôt continuer et m’asseyant sur lui à nouveau alors que ses mots firent sourire. Je le regardais toujours, attentivement en penchant la tête, un sourire tendre se dessinait alors qu’il me donnait son cadeau en me disant que c’était sa vie. Il le passait autour de mon cou. Contemplant les plaques entre ma poitrine, je pouvais ressentir une sorte d’émotion. Avais-je les larmes aux yeux ? Certainement, oui. Alors qu’il me demandait ou était mon cadeau, je ne répondais pas de suite. Je me penchais pour l’embrasser avec une tendresse palpable. Je prolongeai ce baiser sans vraiment vouloir le rompre. Non, je l’aimais bien trop. « Je saurais être gentille avec ta vie ! », murmurais-je alors contre ses lèvres en souriant mais regrettant un peu mon horrible plan. Je savais que j’allais m’en vouloir même si son vrai cadeau n’était pas ça mais il n’était pas loin de le découvrir. Alors que je me relevais à nouveau en lui prenant la main pour le faire me suivre. Je savais que c’était vraiment horrible alors qu’il avait été un amour mais c’était amusant donc je n’avais point à m’en vouloir. Bon, je l’attirais alors avec moi vers la porte qui menait au jardin et une fois la porte ouverte, je la passais en détachant une corde pour qu’au moment où il passe… un mécanisme ne renverse un seau d’eaux et de glaçons gelés sur lui. Je me retournais alors vers lui avec une petite moue toute mignonne. « Surprise ! », disais-je alors en le regardant avec un doux sourire. « Je peux me faire pardonner sous une douche chaude ? Très chaude ! », disais-je en insistant sur le chaude… oui enfin il allait comprendre non ? Je sais bien que la glace refroidie mais quand même.

Aurait-il préféré un poney ? Je n’en savais rien mais je ne cherchais pas vraiment à me prendre la tête en fait. Je n’avais pas vraiment pensée à ce qu’il penserait avoir comme cadeau et dans le fond ? Je savais que l’idée était triste après le beau cadeau que je venais de lui faire. J’avais remarquée qu’un gars de la caserne l’avait nominé mais peut-être refusait-il de faire ce challenge tellement à la mode ? Je ne cherchais pas vraiment à comprendre. Je ne me prenais la tête. Je ne voulais pas du tout m’attarder sur mes remords. J’en avais alors que j’étais à peine en train de tirer sur la corde et pouf… il se faisait… avoir. Je m’en voulais déjà et j’avais juste envie de le câliner et me faire pardonner surtout en sentant les chaines de ses plaques contre la peau de mon cou qui me rappelait que je ne voulais qu’être tendre avec lui. Méchante, je suis méchante. Je suis horrible et vilaine. Je vous jure. J’inspirais doucement en penchant doucement la tête alors qu’il me disait qu’il était surpris enfin pas avec ces mots mais il le disait. Je lui souriais doucement et le regardant se pencher alors que je proposais aussitôt la douche chaude et bim… je me retrouvais avec des glaçons dans mes fringues. C’était froid, très froid… c’était glaçant mais je me contentais d’un rictus, sans mots sauf un AHH… « C’est froid ! », finissais-je par glisser tandis qu’il me rapprochait et ne riais à sa poignée sur mes fesses. « Dominant ? », disais-je en plaisantant sur un ton presque moqueur et lui souriant doucement. « C’est mignon ce que tu dis ! », soufflais-je en regardant la camera allumée… shit, oui car c’était filmé. L’avait-il vu. Je n’en savais rien et alors qu’il me soulevait, je me laissais faire en enroulant mes jambes autour de sa taille et les croisant pour m’accrocher. Je souriais doucement. « Tu n’étais pas déjà au courant ? », soufflais-je comme si c’était un secret. Je souriais doucement en le laissant me guider vers la salle de bain et loin de la camera. Dieu soit loué car je ne voulais pas risquer sur dans quelques années… Nora veuille regarder la petite sirène et se trompe de films. Je riais à sa question et arquant les sourcils. « Un défi de Frank, tu étais nominé et je ne voulais pas que tu te défiles ! », disais-je avec un grand sourire et penchant la tête. « Mais c’était un bon prétexte aussi pour te réveiller… totalement ! », murmurais-je alors en me laissant coincer contre le mur et répondant à ce baiser pas vraiment volé car je lui offrais mes lèvres… Je lui mordillais alors le coin des siennes et souriant. « Ton cadeau est toujours dans le salon du coup… », murmurais-je contre ses lèvres en laissant mes mains descendre le long de son dos en le caressant du bout de mes ongles un peu longs mais pas griffant. « Mais on peut toujours s’arranger sur le deuxième cadeau… un peu plus personnel… », allais-je en murmurant à son oreiller. « Tout dépend de ce que tu as en tête ? », demandais-je alors sur un ton assez coquin et mordillant le lobe de son oreille en allant poser mes lèvres à son cou tout en y déposant des baisers et laissant mes lèvres frôler sa peau en retournant à ses lèvres aussitôt pour un baiser toujours torride mais assez lent pour le taquiner, le chercher ou même le titiller si vous préférez même si c’était Aiden… le trouver allait très rapidement tout comme me trouver.

Je souriais doucement en le sentant retirer ma nuisette tout en relevant les bras pour le laisser faire docilement. Je ne voulais pas faire obstacle. J’étais totalement pour. Tu m’étonnes. Nous avions toujours été comme des animaux sauvages quand nous étions ensembles. Parfois c’était maîtrisable mais je dis bien parfois. Disons que devenir des parents changeait tout. Profitant de ses caresses à l’aide de quelques frissons, je ne pouvais pas m’empêcher de me mordiller doucement la lèvre en riant légèrement en l’entendant mais n’ayant pas eue le temps de riposter que je sentais ses lèvres à son cou. Je savais pertinemment que c’était une petite punition car il savait que j’allais vraiment chier pour le cacher à la messe qui était dans deux jours. La trace serait encore là. Je devrais sûrement la maquiller mais je n’y pensais pas réellement. On verrait ça plus tard. En temps et en heure. Je voulais juste qu’il ne fasse qu’une bouchée de ma peau et de mes lèvres. « T’es doué aussi pour me réveiller ! », murmurais-je alors tout comme un secret mais ça n’en était pas vraiment un. C’était trop simple de réveiller l’un et l’autre surtout dans ce genre de situation. Un petit câlin et hop, c’était l’heure de se réveiller ou se mettre en selle si on veut jouer la métaphore. Alors qu’il reculait, je le laissais alors aller dans la douche et le regardant vers en germant dans mon coin. Oui, je me demandais bien ce que je pourrais lui faire comme petite… farce. Oui, une farce. C’est mieux, non ? Je pensais vraiment jouer un peu mais pourtant ? Je riais en l’entendant. « Hummm… exactement, c’est ça mon cadeau ! », disais-je alors en posant une main sur les plaques qu’il m’avait offert et sentant même la légère cassure du métal. Je laissais un sourire attendrissant se dessiner sur mes lèvres. J’avance alors légèrement vers la paroi, posant une main sur celle-ci afin de me débarrasser de mon shorty en dentelle dans lequel il avait glissé un glaçon. Je rentrais alors sous la douche, posant une main sous sa douche en faisant mine de l’embrasser mais reculant en laissant un grand sourire s’afficher. Avec le bruit de l’eau, je préférais ne rien dire, le regardant simplement tout en laissant les doigts de ma main descendre le long de son torse mais s’arrêter assez bas pour le titiller mais assez haut pour qu’il puisse s’en languir. Je m’approchais à nouveau de ses lèvres et finissant par laisser celle-ci l’embrasser avec une fougue bien dessinée et laissant mes lèvres quitter les siennes en allant de son cou à son torse. Je descendais lentement… mais pas trop non plus. Je voulais laisser monter en lui l’idée de ce qui allait arriver si je continuais à descendre. Oui, je faisais exprès d’être lente pour jouer de ça. La lenteur étant lascive presque. J’arrivais au point culminant et que dieu me pardonne. Quoique dieu a déjà abandonné depuis longtemps l’idée de me rendre sage et j’en passe. Je crois que maintenant Dieu me comprend et me pardonne tout. Papa ne devrait pas regarder surtout, jamais. Fermes les yeux, papa. Et je laissais mon ambition s’exulter jusqu’à l’extase. C’était son plaisir qui primait.