Que dieu me pardonne, oui bon je l’ai déjà dit ça et il ne me pardonnera pas. Je crois que Dieu sait déjà qu’il n’y a plus d’espoir donc bon mais soit. J’étais quand même à faire une chose pas inconnue et surtout pas pour la première fois mais je savais surtout comment le faire pour qu’il devienne fou… et perde pied. Je devenais depuis des années assez douée à ce jeu et je savais en général divertir. L’eau chaude coulant à flot, je profitais de celle-ci pour réchauffer ma peau refroidie précédemment par le glaçon ou ma tenue dans une salle de bain qui parfait était glacée à cause de la climatisation que j’oubliais souvent d’éteindre mais soit. Je l’entendais bien entendu et je ne stoppais pas pour autant. Je savais qu’elles survivraient à ça. Je sentis par contre l’eau devenir gelée et me refroidissant par la même occasion et pas métaphoriquement mais simplement corporellement. Je laissais tout autant le cri de surprise s’entendre. J’étais gelée tout d’un coup. Il n’y avait que lui d’assez fou pour supporter les douches froides. « Oh… », disais-je à la sensation et me relevant aussitôt en le regardant. Je fronçais les sourcils avec une moue alors que lui, il riait. L’avait-il fait exprès ? Je n’en savais rien mais d’après ce qu’il disait, c’était la maladresse. « Je suis gelée… maintenant ! », maugréais-je alors que je finissais rapidement pendue à ses lèvres d’un baiser qui me redonnait le sourire rapidement et la suite de ses baisers aidait également en ne me laissant pas de marbre mais pourtant je voulais me venger quoique le venger ? Ou me venger ? Je n’en savais rien. Alors qu’il revenait à ma hauteur, je me laissais blottir contre lui en glissant une main dans son dos et l’autre étendue sur son buste. Je souriais doucement, taquine en sentant ce qu’il se passait. « Oh non, non ! », disais-je en fronçant le nez. « T’as loupé le coche ! », murmurais-je en allant l’embrasser avec une tendresse et restant un peu sur ses lèvres en posant mes yeux dans les siens alors que ma main dans son dos quittait celui-ci pour aller vers le robinet et remettant alors volontairement l’eau froide en souriant et l’embrassant alors rapidement. « Même pas en rêve ! », disais-je en remettant aussitôt l’eau chaude car j’étais déjà gelée à nouveau.

Joyeux anniversaire… ou joyeuse douche froide ? Le fait que sa maladresse gâche le moment m’ai rendue un peu boudeuse était normal. J’avais froid, j’étais gelée. Parfois cela me rendait un peu plus grognon comme quand j’avais froid au pied dans le lit. C’était plus facile de me faire succomber à mes envies de lionnes quand j’avais une migraine que quand mes pieds étaient pires que des glaçons. Ça, il le savait à ses dépens bien entendu. Le regard perdu dans ses yeux bruns alors que je lui disais qu’il n’aurait pas sa douche chaude, j’avais sans soucis acceptée de quitter la douche. Nous étions frigorifié, tellement. En sortant, il m’enroulait dans une serviette et j’acceptais sans même broncher. Je souriais doucement en le regardant m’attirer vers la chambre. Plaisantais-je ? Allais-je vraiment l’empêcher d’avoir une belle nuit d’anniversaire ? Sûrement, juste le temps de me réchauffer en fait. Je me séchais rapidement, finissant par attraper une nuisette en dentelle pour l’enfiler rapidement. Le faisais-je exprès ? Pas vraiment. Je me glissais sous les draps pour le rejoindre, me retrouvant rapidement serrée contre lui. Je souriais en l’entendant et levant les yeux pour capter son regard. Je déposais alors un baiser sur sa mâchoire en souriant. « Tu sembles gelé ! », disais-je en sentant ses pieds appeler de la chaleur. Je posais les miens contre les siens. Ils n’étaient guère plus chauds et ça ne m’aidait pas. Il n’y avait qu’une seule option pour moi… si je voulais avoir chaud, je devais le réchauffer. Comment ? Une petite voix en moi me conseillait simplement et tout bêtement une bouillote mais non. Pas une bouillote. Plus efficace ? Oh oui, plus efficace. Revenant à moitié sur lui, je captais ses lèvres pour lui voler un baiser. Je me mettais alors à m’éloigner et glissant sous les couettes, allant à ses jambes que je caressais du bout des doigts, suivant mes caresses de baisers, bon d’accord… j’évitais d’embrasser ses poils, c’était furtif. C’est poilu des jambes de petit Aiden. Voyons… Caressant même ses pieds sans les bisouter, voyons, je remontais et évitant de recommencer ce que j’avais fait sous la douche, je contournais cette zone sensible pour m’attaquer à son torse. Bien plus lente, j’occupais bien plus de zones. J’occupais les moindres parcelles de beaux décorées de ses multiples tatouages que je dessinais par moment du bout des doigts. Il faisait sombre mais pourtant je les connaissais par cœur. Je mordillais rapidement une parcelle de sa peau en souriant. Sauvageonne, je remontais à ses lèvres en le regardant dans les yeux d’une manière qui mêlait désir et tendresse. Je lui volais rapidement un baiser. « Tu as assez chaud comme ça ou tu en veux encore plus ? », lui demandais-je alors en attendant sa réponse tout simplement. Je voulais savoir si c’était suffisant. J’arquais un sourcil. « Quoique, non pas assez ! », disais-je en étant sérieuse même si… enfin soit, je descendais plus bas un peu au même rythme et de la même manière mais retournant alors à ce que je n’avais pas finie sous la douche et continuant mon travail car j’étais perfectionniste. On ne cache pas le boulot de Lullaby la coquine. Flute, il prenait une année de plus donc il méritait un petit cadeau, non ? Je ne voyais pas le souci. Il était même plus que méritant. Et m’occupant de réveiller ses plaisirs, je n’allais par contre pas jusqu’au bout pour lui laisser famine et remontant alors de la même façon petit à petit… des baisers, un mordillement par ici et par là et au final, son visage. Cet air coquin et joueur sur le visage alors que je riais doucement en finissant par me mordiller la lèvre. Je le regardais. « C’est mieux non ? », disais-je alors bien plus confiante mais surtout joyeuse. « Il fait plus chaud ? », lui demandais-je un peu à titre plaisantin plus vite qu’à titre informatif.

Aussi douce et maladroite soit cette soirée, tout se passait dans une contenance d’habitude. Aiden qui allume par maladresse l’eau froide ? Comment être surprise ? Mais non, ce n’était pas vraiment possible en fait. Telle une coquine, je cherchais à arranger le problème. Bien loin de la douche, il ne risquait plus de refaire une gaffe. Je devrais le tenir éloigner de tous les dangers comme un enfant tout comme j’avais sécurisée la maison. Je me demandais s’il arrivait à ouvrir les placards et les tiroirs avec les sécurités qu’il y avait maintenant. Je m’attendais à rentrer un jour ou il aurait appelé un serrurier pour réparer un tiroir. Cela ne m’étonnerait même plus, quoique quand même pas. Chut, j’aime bien le taquiner dans mes pensées. Et je ne le taquinais pas seulement dans mes pensées. Je dirais que toutes mes armes s’y employaient alors que je ne me laissais pas du tout languir, non, non, non. Et je laissais même mes questions bien étrange et subtile… ou pas s’entendre pour rire à sa réponse. Je me fis alors soulevée et me retrouvant plus à sa hauteur et à sa merci en riant doucement. « C’est une vengeance ou un chauffage ? », demandais-je alors en laissant ce sourire coquin se dessiner. Je le laissais s’amuser à son tour. J’en étais au stade ou je n’allais pas du tout le retenir de s’amuser et se venger. Je n’avais même plus froid, oh non, plus du tout. Et je n’avais pas plus froid quand il me retirait la nuisette, je levais même les bras. Mon dieu, je suis tellement docile. Je répondais à ce baiser, ne retenant pas du tout ma fougue. Et plus il s’amusait et plus je bouillais tandis qu’il s’attaquait à mes montagnes pas si montagneuses et jouait de ses lèvres. Ma peau frissonnant à chacune de ses attaques. C’était comme Pikachu qui me donnait des petits courants électriques. Aidenchuuuuuuuu. Ce n’était pas sans sentir l’évolution du mini-Aidenchu. Oui, il était en pleine évolution et même, je dirais qu’à force, il n’allait plus savoir quelle évolution prendre. Bon, chut… trêve de Pokémon. On va souiller les âmes d’enfants. Je laissais ces attaques agir sur la sonore mais tout en me modérant. Il y avait trop d’âmes pures et chastes dans cette maison. Et tandis qu’il confirmait que je n’avais pas froid, je fronçais le nez. « Oh si, je suis gelée ! », murmurais-je alors en le laissant totalement me faire succomber et augmenter le plaisir de ses doigts bien trop connaisseur de la moindre parcelle de mon corps. Non, il savait bien trop comment m’avoir dans ses filets tout comme je savais comment l’avoir à mon tour. Je laissais le plaisir augmenter, me cambrant légèrement en crispant mes mains à son dos tandis que mes ongles n’étaient pas gentils, pas du tout et laissant augmenter ce désir rapidement en prononçant les 5 lettres de son prénom dans un souffle… que bing, le baby phone posé sur la table de chevet se mit à s’agiter. De légers râlements se firent entendre tels de léger pleurs. Rien de bien hurlant mais comme quand on rêve. Je me stoppais net en me préparant au pire avec un brin de déception sur le regard et tournant celui-ci vers Aiden, je souriais doucement. « Si elle ne se réveille pas, on augmenter son argent de poche dès qu’elle l’aura ? », proposais-je alors d’un sourire aux lèvres. Les petits bruits continuaient, je restais un peu de marbre avant de n’entendre plus un seul braillement. Je riais à nouveau en me penchant sur lui et allant recherché ses deux mains avec les miennes. Je les montais au-dessus de sa tête. Je retrouvais rapidement ses lèvres pour un baiser fougueux. Je laissais tout mon poids le pousser au matelas, posant mes mains sur son buste alors qu’une d’elle le quittait pour aller se glisser sous le lit et je sortais… nan, tadammm… des menottes en attachant ses poignets au barreau. « Vous êtes mon prisonnier, monsieur… », disais-je en ne tardant pas reprendre ses lèvres avant de me redresser pour clairement passer aux choses sérieuses. Oui, je me chargeais donc de ne faire plus qu’un avec mini-Aidenchu. Et oui, attaché en plus. Je me hâtais à faire en sorte de faire augmenter le plaisir au mouvement du bassin, capturant ses lèvres par moment et laissant ses mains baladeuses par d’autres, je voulais simplement le mener à l’extase avant les pleurs.

Oh oui, Nora était proche de tout mais alors tout gâcher. Si seulement elle le savait, la pauvre. C’est là qu’on a envie de les laisser pleurer parfois ou éteindre le baby phone mais je n’étais pas aussi peu raisonnable. Je m’étais contentée d’attendre un peu en le laissant sur pause. Le pauvre doudou. Aiden sur pause ? C’est un peu comme figer l’apocalypse, non ? Je laissais alors mon regard s’imprégner dans le sien alors que je m’occupais de ses mains et l’attachant sans vraiment de difficultés. Gentil Aiden, Gentil, très gentil Aiden. Je souriais doucement, un sourire un peu coquin avant de me mettre à faire du cheval sur lui. Voilà une bonne métaphore, oui. Je me laissais aller aux mouvements, obéissant docilement à ses envies et allant plus vite, plus vite encore et me laissant ainsi perde au fil du plaisir également. C’est quand il demandait à ce que cela soit plus lent que l’envie de rire me prit. Il savait ce qu’il voulait, c’était certains mais je ne riais pas, je me contentais d’obéir également à tous ses désirs. Pourquoi ? Tout simplement parce que je le voulais. C’était son anniversaire non ? Puis je devais avouer en profiter autant que lui. J’en profitais, oui, totalement. Mes gémissements tentant de se taire alors que je me mordillais les lèvres. Son nom s’entendant de plus en plus. Son ego devait aussi augmenter de plus en plus. Il faudrait peut-être augmenter les chaussettes d’une taille ou deux mais chut. Le plaisir s’intensifiant pour atteindre une apogée. Un ultime final d’un cri jouissif et les le chuuuuuuu… d’un pokémon. En harmonie, je laissais cette électricité succomber. Me penchant pour capturer ses lèvres, lui mordillant dans un baiser langoureux se mêlant à mon souffle court. Je ne bougeais pas et restant dans cette position encore plusieurs secondes, restant contre ces lèvres avec un sourire de satisfaction. Je me détachais alors de lui, me redressant légèrement avant de m’allonger à moitié sur lui. Je reprenais alors mon souffle, un peu coupé tandis qu’une de mes mains remontait le drap par-dessus nos corps encore humides. Je posais alors mes lèvres à son cou et les laisser glisser sur à sa peau jusqu’à ses oreilles. Lui mordillant doucement le lobe. « Joyeux anniversaire ! », disais-je alors à nouveau comme si c’était de multiples cadeaux. Mon autre main allant se loger à sa nuque. Je redressais mon visage pour le regarder dans les yeux. « Est-ce que je te détache ou pas ? », demandais-je alors avec une sorte de sourire sadique. Je plaisantais bien sûr, j’allais l’attacher mais là, j’étais bien trop occupée à reprendre ses lèvres en fait. Oui, j’allais les user mais je m’amusais simplement de jouer avec. Je souriais doucement et me redressant un peu à contrecœur pour aller ouvrir le tiroir de la commode. Je tâtais un peu à l’aveugle en fronçant les sourcils. « Oups… », soufflais-je en grimaçant. « Les clés… », disais-je en me redressant un peu plus et arquant un sourcil. « Mince… », murmurais-je en me redressant un peu plus et fouillant après les vilaines clés disparues. Ou sont-elles ? Après 2 longues minutes de recherche, je les trouvais dans la poche de mon jeans étendu par taire. Comment étaient-elles arrivées là ? Je n’en savais rien. « Il faudrait vraiment que je fasse tourner une machine ! », disais-je en riant nerveusement. J’avais pris un peu de retard dans le linge en ce moment. Je grimpais alors sur le lit, de ses jambes à son torse et à son visage. Je montrais la clé en souriant et allant alors le défaire de ses chaines. Et c’est là que Nora trouvait le bon moment mais cette fois, ce fut de grands hurlements. Cauchemar de bébé ? Je souriais doucement en lui volant un baiser. « J’y vais… », disais-je en me levant alors. Pauvre Aiden, même pas qu’il pourrait en profiter pour toucher enfin que je m’en vais comme une voleuse. Je me levais en attrapant rapidement des sous-vêtements ainsi qu’une de ses chemises à carreau et les enfilant sur la route pour aller au chevet de Nora. Des larmes de crocodiles sur ses genoux et ses grands yeux bleus ouverts. Elle me regardait, un peu beaucoup paniquée et je me contentais de la prendre, la bercer et lui chanter une chanson. Pas de grosses ou petites commissions, elle sentait bon mais à vrai dire, une odeur étrange était dans l’air. Ses râlements étaient-ils des pets silencieux ? Pourquoi pas. Je la remettais dans le lit une fois qu’elle fut calme et attrapant tous les linges dans la chambre pour aller rapidement à celle où j’avais abandonnée Aiden. Je lui souriais. « Tu m’en veux si je t’abandonne pour m’occuper du linge ? », lui demandais-je avec un sourire assez mignon.

Pauvre princesse zézette, elle était prête pour un seconde round mais princesse Nora était un peu plus occupée à cauchemarder pour faire de la vie de son père un enfer. Après tout, elle me ressemblait peut-être un peu ? Oui, déjà bébé et elle avait déjà décidée d’être gentiment sadique avec son paternel. Mon dieu, j’aime cet enfant. Je m’étais levée pour aller m’en occuper alors qu’il s’était retrouvé libre. Bon d’accord, bon timing mais j’avouais en vouloir encore également, non mais oh. Vilain bébé. J’allais m’en occuper. C’était fou mais j’en oubliais presque qu’elle avait écourtée la nuit alors que je la tenais entre mes bras. Je lui souriais, elle était si belle et si innocente. Elle ne devait pas savoir ce qui s’était passé et ce qui s’était passé 6 mois et quelques avant sa naissance. Elle ne devait pas s’en douter et je ne voulais pas qu’elle connaisse ce monde de luxure un jour. Un grand bébé, oui, elle devait rester un grand bébé. Loin de toutes souffrances. Je laissais ma main aller caresser son dos pour l’apaiser sous cette berceuse délicate. Ma voix n’était pas celle d’une chanteuse pop mais je m’en tirais pas mal. Une berceuse est parfaite de sa douceur dans la voix et non des fausses notes évitées. La chanson terminée, elle dormait à points relâchés alors qu’elle avait entretemps attrapée l’un de mes doigts. Je la reposais dans son lit et j’allais rapidement ramasser les linges de sa journée. Un enfant ça fait beaucoup de lessives et 3 enfants plus un grand enfant ? Imaginez le massage en plus d’une femme. Je m’étais alors retournée à la chambre et lui posant cette question, je n’entendais que la respiration d’un homme qui dort. Peut-être un ronflement ? Je ne vous dirais jamais la vérité de ce bruit et on n’en saura jamais rien. Ça vous va ? Je souriais doucement en le regardant et avançant dans la chambre pour rapidement reprendre le linge. J’en avais même oubliée son cadeau, le vrai. Je ramassais tout en allant éteindre la lumière et déposant un baiser sur ses lèvres. Je remontais le drap un peu plus, il était nu comme un vers donc on allait éviter que princesse zezette n’attrape un rhume. Je souriais doucement en sortant de la chambre pour aller m’occuper rapidement du linge avant de revenir, me posant contre lui pour lui tenir chaud et fermant les yeux pour de doux rêves avec des papillons et des arc-en-ciel.