J'hallucine. J'ai abusé des brownies ou tu es vraiment là ? # Caleb - Page 2
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J'hallucine. J'ai abusé des brownies ou tu es vraiment là ? # Caleb


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mot doux de Invité ► un Jeu 29 Mai - 9:31

J'hallucine. J'ai abusé des brownies ou tu es vraiment là ?  
Caleb & Cordelia

Vous vous arrêtez une seconde et vous restez en arrière... Plus on tente d'aller de l'avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé refait toujours surface pour nous botter le cul au moment où on s'y attend le moins. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent. C'était même peu dire car ce passé-là venait de totalement chambouler ma vie. Le pire, c'est qu'il n'était pas que passé, il était même présent et futur. Un fils. Son enfant venait perturber notre équitation et je ne savais pas quoi en penser. Je ne m'y attendais tellement pas... J'allais vers Celeb, puis repartais. Un pas en avant, un pas en arrière. Je ne savais pas sur quel pied danser, tellement que je ne cessais de m'approcher de lui tout en reculant quelques secondes après. Dans ma tête c'était la même chose, dans un sens je décidais de le laisser tomber et dans l'autre je lui pardonnais. À droite, il me faisait mal donc il ne méritait pas que je m'approche de lui et à gauche, il était le seul capable de me consoler et je voulais qu'il me prenne dans ses bras. Tant de contradiction... Je ne savais pas... C'était tellement difficile à présent ! Comme c'était bien avant... Quand je n'étais qu'une pauvre ignorante... Je lui répondis, tout en riant sans joie. Il n'y avait rien de drôle au contraire, je pleurais, ce rire était amer. Je voulais qu'il voie à quel point cette révélation me touchait, il n'avait pas l'air de s'en rendre compte. Enfin si, au contraire, il était presque aussi anéanti que moi, mais je préférais ne pas y faire attention. C'était de sa faute, je me bornais à ça pour ne pas voir sa souffrance car je savais qu'elle allait me perturber dans ce choix qui ne regardait que moi. Je lui fis part de mes sentiments, lui disant que je m'en voulais aussi. Et c'était vrai... J'avais l'impression de monologuer, mais je m'en fichais. Dire ce que je pensais à voix haute me permettait d'y voir plus clair... Du moins, un peu. Ses mains sur mes bras, il ajoutait que je n'avais pas le droit de m'en vouloir, que je n'étais pas idiote. Dans un sens, je savais qu'il avait raison, mais d'un autre, c'est ce que je ressentais, je ne pouvais pas faire autrement, je ne choisissais pas ça. Sinon, cela serait bien plus simple, mais ça ne l'était pas malheureusement. Je le regardais, l'écoutant. Sa phrase d'après, devais-je la prendre au premier degrés ? Après tout, il n'avait pas tort, je ne devrais plus avoir envie de lui dans ma vie. Une partie de moi lui en voulait tellement que oui, elle n'avait plus aucune envie de le revoir. Cette sorte d'invitation, car je considérais ses paroles comme une invitation à partir, était, dans un sens, une bonne idée. C'est ce que la plupart des femmes auraient fait à ma place. Mais je n'étais pas l'une d'entre elles et ce que je ressentais pour lui n'était pas commun non plus. Il y avait cet autre côté de moi qui voulait irrésistiblement retourner dans ses bras, qui voulait lui pardonner, qui pourrait lui pardonner n'importe quoi en fait, car il était lui... Celui que j'aimais. Tout mon être se retrouvait coupé en deux. Comme une balance, je ne savais pas de quel côté pencher. J'étais partagée, perdue, je ne savais pas quoi penser, quoi faire, quoi choisir, quoi dire, quoi ressentir... J'avais l'impression qu'il abandonnait, qu'il me laissait partir et ça, ce n'était pas vraiment la bonne chose à faire s'il ne voulait pas que je parte. Le voulait-il vraiment ? Il me faisait dangereusement pour lui dériver vers le mauvais côté. Enfin, lequel était le bon, lequel était le mauvais ? Ça dépendait du point de vue. En tout cas, je songeais à partir plus qu'à rester alors qu'il me prie la main et me serait contre lui en me disant qu'il allait se battre pour moi. Ça c'était mon Caleb ! Jamais totalement défaitiste. J'esquissais un micro sourire. Au fond, très profondément, certes, mais quelque part quand même, j'étais contente de son geste, même s'il ne m'aidait pas du tout à faire mon choix. N'importe quelle femme est heureuse d'entendre quelqu'un dire qu'il allait se battre pour elle, mais cela me plongeait dans une profonde incertitude. J'étais bizarre ? Non, cette situation l'était bien plus que moi... Comme si ma vie n'était pas déjà assez compliquée ! Je le laissais faire, car je n'avais tout simplement pas la force de lutter contre lui. Pas de force physique suffisante, mais surtout pas assez de conviction non plus. Je ne voulais pas entièrement lui échapper et ça, ça me tuait. Je soupirais, continuant de l'écouter avant de répondre : « Caleb... Je ne sais pas quoi faire ni quoi te dire de plus. Tu m'as fait énormément mal en me balançant tout ça d'un coup. J'ai l'impression d'avoir pris un couteau dans le dos, ou plutôt dans le coeur, là... J'ai du mal à me faire à l'idée que tu me l'aie caché pendant aussi longtemps.... » Je t'entais désespérément d'y voir clair dans ma tête. J'essayais de percevoir la bonne chose à faire à travers ce brouillage de tristesse. Je reculais un peu, je ne devais pas le toucher, sa proximité me perturbait toujours.« Je crois... Que j'ai besoin de temps. Tu comprends ? Pour mettre de l'ordre dans ce que je ressens... » Je m'approchais encore de lui. Comme un yoyo, je partais puis revenais. Je passais une main dans ses cheveux. C'était douloureux sentimentalement parlant... Tout à coup, je posais mes lèvres sur les siennes. Oui, comme ça tout à coup, parce que je le voulais, parce que je le pouvais. Était-ce un baiser d'adieu ? Peut-être, je n'en savais vraiment rien... « Oui, bat-toi, bat-toi pour moi autant que tu peux. J'en ai besoin, tu en as besoin... Mais pas maintenant... » Je fis de nouveau quelques pas en arrière. « J'ai besoin de réfléchir à tout ça... » Je marchais vers le fond de la salle là où mon ipod était posé. « Seule. » Terminais-je théâtralement. Je me retournais vers lui, le regard désolé. « Pars... S'il te plait... J'ai besoin de me défouler et de penser en paix... Si tu restes, je ne sais pas si j'y parviendrais... » Voilà, c'était dit...
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mot doux de Master of the tree un Mer 4 Juin - 22:46
tu es vraiment là ?
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Se battre pour une personne, se battre pour un être humain. J’étais tellement éprise d’incertitude alors que la bagarre ne faisait que commencer mais incertain ? Pourquoi ? C’était tout con mais j’avais juste peur que cela ne l’éloigne encore plus de moi de me battre un peu de trop. Les hommes ne savent pas toujours qu’il suffit d’avoir l’impression que l’on se batte pour elle pour qu’une femme se laisse séduire mais non. Je ne m’étais jamais battu pour Nikki. Je n’avais pas couru après quand elle nous avait quitté. C’était différent. Parfois il y a des causes qui méritent qu’on se batte, tellement. Et tandis que cette femme, elle, celle-ci était face à moi, je ne réfléchissais pas à savoir si elle me méritait ou non car la question ne se posait même pas, c’était plus vite moi qui devait la mériter dans le fond. J’avais agis comme un con, tellement et je me disais encore plus que j’étais un crétin au fil de la situation. Je ne savais pas vraiment comment réparer mes erreurs, si quelqu’un avait le secret. Je le saurais, peut-être pas dans une heure mais j’allais y penser et trouver car j’avais toujours réussi à réparer mes fautes d’une manière ou d’une autre. Je m’étais toujours débrouillé seul pour tout arranger et sans demander de l’aide. Etais-je prêt à affronter cette bataille pour récupérer cette femme à laquelle je tenais éperdument ? Oui, réellement. J’étais là, à Pasadena rien que pour elle et j’attendais simplement que mon monde se dessine autour d’elle mais aussi de mon fils, je ne voulais en mettre aucuns des deux de côtés et je souriais tout simplement à celle-ci mais elle soupirait, non cela ne présentait rien de bon. J’inspirais doucement, l’écoutant alors attentivement tandis que je l’avais contre moi, je sentais son souffle aussi, c’était perturbant. Tout ce que je voulais était l’embrasser mais j’avais besoin d’assumer aussi, assumer mes mensonges. Tel était mon châtiment. Je sentais ce même coup de couteau s’en prendre à moi au fil de ses mots, faisant une moue et tendant de rester calme alors que je l’entendais me dire qu’elle avait mal tout simplement. Que voulez-vous faire dans ce genre de situation à part juste tenter de vous faire pardonner ? Il n’y a pas beaucoup d’issus. Je le sentais reculer mais gardant tout de même une proximité, je ne comptais pas fuir, restant calme, la laissant parler car je sentais qu’elle en avait tout simplement besoin et quand elle me demandait si je comprenais, j’hochais doucement la tête, acquiesçant en souriant. « Bien sûr ! », me contentais de dire même si c’était difficile pour moi de la voir si perdue, si déchirée mais j’étais fautif et je ne voulais pas dire : c’est lui, ce n’est pas moi. Non, assumes petit con. Voilà ce que je me disais. Tout simplement enfin petit con plus si petit mais bon. Elle se rapprochait à nouveau, cela me rassurait en quelques sortes mais étais-ce réellement rassurant ? Je n’en savais rien tandis que je souriais quand elle me disait de me battre, j’y comptais réellement. Bien sûr, mon sourire s’effaçait quand elle reculait à nouveau ou quand elle me disait de ne pas le faire maintenant et même si j’avais déjà compris que ce n’était pas le moment. Il faut parfois savoir qu’il faut savoir prendre du recul et je ne comptais pas être cet homme qui veut tout maintenant et tout de suite. Je ne l’avais jamais été du tout. Je la voyais s’éloigner, baissant doucement le regard, je l’écoutais alors finir de parler, je ne savais pas vraiment quoi faire à part que je devais partir mais quoi dire ? Les mots ne suffisent pas toujours et les actes ? Je m’approchais tout de même d’elle rapidement, déposant un baiser furtif sur sa joue. « Je t’aime ! », murmurais-je tout simplement et tout bêtement à son oreille alors que je laissais un pas en arrière et deux et puis trois. Je ne savais pas, peut-être que j’allais tout faire foirer, là ? Peut-être qu’en reculant et acceptant de partir, je mettais un point final sur notre histoire ? Peut-être ou peut-être pas, je n’en savais rien mais si je voulais le savoir c’était ainsi que je le saurais, tout simplement et je m’en allais alors pour retourner vaguer à mes occupations. Pas franchement serein, pas du tout même cependant je devais avouer que je m’en fichais tout simplement. Je ne voulais pas me braquer sur le passé mais ouvrir la porte du futur, avec elle. Je ne voulais pas penser à ce que j’avais fait mais à ce que j’allais faire et toutes les idées venaient au fil des jours qui passaient.
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tu es vraiment là ?
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Se battre pour une personne, se battre pour un être humain. J’étais tellement éprise d’incertitude alors que la bagarre ne faisait que commencer mais incertain ? Pourquoi ? C’était tout con mais j’avais juste peur que cela ne l’éloigne encore plus de moi de me battre un peu de trop. Les hommes ne savent pas toujours qu’il suffit d’avoir l’impression que l’on se batte pour elle pour qu’une femme se laisse séduire mais non. Je ne m’étais jamais battu pour Nikki. Je n’avais pas couru après quand elle nous avait quitté. C’était différent. Parfois il y a des causes qui méritent qu’on se batte, tellement. Et tandis que cette femme, elle, celle-ci était face à moi, je ne réfléchissais pas à savoir si elle me méritait ou non car la question ne se posait même pas, c’était plus vite moi qui devait la mériter dans le fond. J’avais agis comme un con, tellement et je me disais encore plus que j’étais un crétin au fil de la situation. Je ne savais pas vraiment comment réparer mes erreurs, si quelqu’un avait le secret. Je le saurais, peut-être pas dans une heure mais j’allais y penser et trouver car j’avais toujours réussi à réparer mes fautes d’une manière ou d’une autre. Je m’étais toujours débrouillé seul pour tout arranger et sans demander de l’aide. Etais-je prêt à affronter cette bataille pour récupérer cette femme à laquelle je tenais éperdument ? Oui, réellement. J’étais là, à Pasadena rien que pour elle et j’attendais simplement que mon monde se dessine autour d’elle mais aussi de mon fils, je ne voulais en mettre aucuns des deux de côtés et je souriais tout simplement à celle-ci mais elle soupirait, non cela ne présentait rien de bon. J’inspirais doucement, l’écoutant alors attentivement tandis que je l’avais contre moi, je sentais son souffle aussi, c’était perturbant. Tout ce que je voulais était l’embrasser mais j’avais besoin d’assumer aussi, assumer mes mensonges. Tel était mon châtiment. Je sentais ce même coup de couteau s’en prendre à moi au fil de ses mots, faisant une moue et tendant de rester calme alors que je l’entendais me dire qu’elle avait mal tout simplement. Que voulez-vous faire dans ce genre de situation à part juste tenter de vous faire pardonner ? Il n’y a pas beaucoup d’issus. Je le sentais reculer mais gardant tout de même une proximité, je ne comptais pas fuir, restant calme, la laissant parler car je sentais qu’elle en avait tout simplement besoin et quand elle me demandait si je comprenais, j’hochais doucement la tête, acquiesçant en souriant. « Bien sûr ! », me contentais de dire même si c’était difficile pour moi de la voir si perdue, si déchirée mais j’étais fautif et je ne voulais pas dire : c’est lui, ce n’est pas moi. Non, assumes petit con. Voilà ce que je me disais. Tout simplement enfin petit con plus si petit mais bon. Elle se rapprochait à nouveau, cela me rassurait en quelques sortes mais étais-ce réellement rassurant ? Je n’en savais rien tandis que je souriais quand elle me disait de me battre, j’y comptais réellement. Bien sûr, mon sourire s’effaçait quand elle reculait à nouveau ou quand elle me disait de ne pas le faire maintenant et même si j’avais déjà compris que ce n’était pas le moment. Il faut parfois savoir qu’il faut savoir prendre du recul et je ne comptais pas être cet homme qui veut tout maintenant et tout de suite. Je ne l’avais jamais été du tout. Je la voyais s’éloigner, baissant doucement le regard, je l’écoutais alors finir de parler, je ne savais pas vraiment quoi faire à part que je devais partir mais quoi dire ? Les mots ne suffisent pas toujours et les actes ? Je m’approchais tout de même d’elle rapidement, déposant un baiser furtif sur sa joue. « Je t’aime ! », murmurais-je tout simplement et tout bêtement à son oreille alors que je laissais un pas en arrière et deux et puis trois. Je ne savais pas, peut-être que j’allais tout faire foirer, là ? Peut-être qu’en reculant et acceptant de partir, je mettais un point final sur notre histoire ? Peut-être ou peut-être pas, je n’en savais rien mais si je voulais le savoir c’était ainsi que je le saurais, tout simplement et je m’en allais alors pour retourner vaguer à mes occupations. Pas franchement serein, pas du tout même cependant je devais avouer que je m’en fichais tout simplement. Je ne voulais pas me braquer sur le passé mais ouvrir la porte du futur, avec elle. Je ne voulais pas penser à ce que j’avais fait mais à ce que j’allais faire et toutes les idées venaient au fil des jours qui passaient.
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