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todd&maïwenn ¤ Il faut avant tout penser avec son coeur au lieu de sa tête qui nous pousse à raisonner tel un idiot.


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Todd L. Pilliwickle
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
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❝ Métier : propriétaire de l'hôtel l'Argonaute, se situant au Sud de la ville
❝ cupidon : en couple avec Maïwenn, heureux de l'avoir retrouvé après dix-sept ans d'absence. Bientôt papa, une nouvelle fois.
❝ post-it : est père d'un ado de 17 ans - aime toujours la mère de Nathanael, son fils, malgré le fait qu'elle les a abandonné après la naissance de Nathanael - fan de star wars - allergique aux oranges - ne tolère pas les piercings - adore les plats rapide style hamburgers, frites (ce genre de choses) - possède un chien du nom de Yoda - a une relation comme chien et chat avec ses parents - a suivit des études de commerces grâce à des cours du soir
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Etre père, c'est une histoire de désir, d'amour, d'envies partagées... Mais la paternité est aussi une aventure riche en bouleversements qui nous reconnecte à nos propres racines. Nathanael : mon fils, ma bataille.
❝ pseudo : darknihl
❝ crédits : shiya (avatar) & wild heart (signature)
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mot doux de Todd L. Pilliwickle un Jeu 10 Sep - 19:34
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Todd venait de jouer au blindtest, organisé par Sexy McNews à la radio. Il avait décidé d'y participer tout simplement parce que monsieur s'ennuyait. Et au final, il ne regretta pas son choix. Ok, il n'avait pas gagné la récompense, mais le brun eut le droit à un autre gain : un repas végétarien avec Maïwenn. Que demander de plus ? Un château en Espagne peut-être ? Plaisanterie à part, Todd n'avait pas de temps à perdre, il devait se préparer. Monsieur avait décidé de s'amuser avec un costume d'Elvis Presley durant le blindtest, lui ayant couté une petite chute sur le sol, sans gravité. Rangeant alors le carton de costume dans son grenier, il s'en alla prendre une douche rapidement pour ne pas faire trop attendre Maïwenn. Elle devait s'occuper du repas, alors il ne fallait pas non plus qu'il arrive trop tôt. Son fils n'était pas là et dans un sens, c'était mieux ainsi. Il ne savait pas trop comment se comporter avec lui lorsqu'il s'agissait de sa mère. Il ne savait pas vraiment si ça le dérangeait ou pas qu'il voit Maïwenn. C'était encore flou. Bien sûr, depuis leur discussion, Todd parlait un peu plus souvent de la blonde, mais ce n'était pas ça qui était ça. Il fallait laisser le temps faire son effet, digne d'un philosophe. La douche prise, il ne mit pas longtemps à se préparer, se faire tout beau, tout propre. C'était comme un rencard ce dîner et puis c'était l'occasion pour Todd d'entrer dans le monde de Maïwenn, vue qu'elle était végétarienne. Fin prêt, il était temps pour le brun de quitter sa maison pour se rendre à l'est de la ville, chez la blonde. Todd allait devoir utiliser ses jambes, ne voulant pas trop se retrouver à travailler dans la décharge public pour avoir utilisé sa voiture pour un rien. Bon ok, ça allait lui faire marcher pendant une bonne vingtaine de minutes, mais cela n'allait pas le tuer non plus. De plus, il avait une petite course à faire en passant. Qu'allait-il acheter ? Un bouquet de rose rouge. Oui des rouges, l'amour. Car les jaunes, c'était l'amitié d'après ce qu'on lui avait dit. Lui pensait qu'une rose restait ... une rose, mais il fallait croire que la couleur avait une signification. Bref. Sur la route qui le conduisait chez Maïwenn, le brun s'arrêta devant une maison et alla frapper à sa porte. Celle-ci s'ouvrit, laissant place alors une vieille dame, souriante. Pourquoi venait-il voir une personne âgée ? Tout simplement parce qu'il aimait venir prendre des roses chez elle. C'était un peu un rituel. Elle était la fleuriste de l'hôtel pour les grandes occasions. Autant dire que Todd la connaissait plutôt bien et il l'adorait. Elle avait presque le même sens de l'humour que lui. Le bouquet de roses acheté, il pouvait donc filer directement à l'est de la ville. Durant le chemin, une phrase qu'avait prononcée la blonde revint plusieurs fois dans la tête du brun. Celle-ci avait dit à la radio qu'elle venait de rentrer de New-York. Pourquoi était-elle allait là-bas ? La première réponse qu'il trouva, c'était qu'elle était aller là-bas pour récupérer des affaires. Il ne voulut pas se tracasser avec cela. Lui tout ce qu'il voulait, c'était de passer une soirée parfaite en la compagnie de la femme qu'il aimait plus que tout au monde. N'était-ce pas romantique ? Les minutes défilèrent et il arriva bien vite devant la maison où logeait Maïwenn et alla sonner à la porte. Revenir ici lui rappeler des souvenirs. Le soir où il s'était improvisé livreur de pizza, mais également aussi la chanson de Noël qu'il avait chanté sous les arroseurs automatiques du jardin. D'ailleurs, l'idée de passer par derrière lui traversa l'esprit, juste pour surprendre la blonde, mais il se retenue pour le coup. Sonnant alors à la porte, il attendit que la porte s'ouvre, espérant ne pas déranger Maïwenn en plein préparatif du repas. Quelques instants après, la porte s'ouvrit enfin, Todd esquissant alors un large sourire en voyant la blonde et vint alors l'embrasser, prenant soin de cacher les roses derrière son dos. D'une part pour lui faire une petite surprise et d'autre part, pour ne pas les écraser non plus. Cela serait vraiment si cela arrivait. « J'espère n'être pas trop en avance. » Glissa-t-il entre deux baisers avant de faire apparaitre, comme par magie, le bouquet de roses devant Maïwenn. Il affichait une mine joviale. Ce n'était rien, mais c'était avant tout le geste qui comptait. Puis les femmes adoraient les roses non ? « Voilà pour toi. J'ai dû me battre contre Spider Cochon pour les avoir, mais je tenais à venir avec un cadeau ! » Un peu d'humour ne faisait pas de mal. Car il ne venait pas de faire une comparaison en parlant du cochon dans les Simpsons. Non, juste une plaisanterie signée Todd Pilliwickle. Après lui avoir donné les roses, il entra dans la maison, remarquant alors les valises dans le salon. Cela avait attiré son attention directement. Haussant un sourcil, il se retourna vers Maïwenn, l'air interrogateur. « Je suppose que ce sont tes valides de New-York ? Pourquoi tu ne m'as pas dis que tu y allais d'ailleurs ? » Demanda-t-il sur un ton neutre, ne voulant pas chercher les ennuies où ils n'étaient pas. Même si cela semblait être le cas. Todd se montrait surtout curieux pour le coup. La curiosité faisait partie de l'Homme après tout.
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mot doux de Invité ► un Dim 4 Oct - 3:13
C’était une soirée comme les autres ? A peu de choses prés. Le taxi me déposait après 20 minutes de courses. J’étais assez paniquée car l’heure tournait. Je n’avais pas vraiment beaucoup de temps devant moi pour me préparer. Je puais l’avion et c’était tellement désagréable mais j’étais surtout affamée. Le trajet était trop court pour être nourrie pendant le vol. J’inspirais doucement avant de payer le chauffeur avec une hâte qui me rendait maladroite. Des pièces tombaient au sol et je me penchais tant bien que mal en les attrapant pour lui tendre. Je sortais aussitôt en le voyant venir déposer mes bagages devant la porte. J’ouvrais celle-ci et je les rentrais aussitôt. Je refermais la porte et je grimpais les escaliers droits en retirant mes talons pour les semer sur ma route. Un des deux allait dévaler les marches pour atterrir sur la carpette. Je me rendais vers la douche en me déshabillant. Je retirais le tout pour me doucher avant d’en sortir toute propre avec un léger parfum de rose. J’enfilais alors un jeans assez simple et une chemise que je mettais rapidement dans mon pantalon. Je me maquillais légèrement avant de fouiller après de quoi attacher mes cheveux rapidement. Je trouvais une sorte d’élastique que j’utilisais pour mettre mes cheveux en arrière. Je descendais alors au rez-de-chaussée et je me dirigeais vers la cuisine. J’allais dans le frigo et je prenais tout ce qui pourrait me servir. Il fallait un plat dont j’étais persuadée qu’il pourrait plaire. Avantage ? J’avais souvent cuisiné pour mon ex qui était à l’époque un homme comme Todd et qui avait été reconverti. Je prenais donc des épinards, aubergine, courgette, tomates, oignons, échalote et plusieurs choses pour préparer une lasagne végétarienne. J’allais assez vite, trop vite. Je commençais par les épinards en retirant les tiges et je les lavais plusieurs fois. Je m’occupais de l’eau bouillante, manquant de me bruler par la même occasion. Je semblais tellement rapide que j’en perdais le fil de mes gestes. J’allais trop vite. Beaucoup trop vite. Je faisais revenir les échalotes dans de l’huile d’olive dont la bouteille en plastique tombait au sol. Espérons qu’elle ne souffre pas d’acrophobie sinon la pauvre mais bon. Je me hâtais à tout terminer en mettant les courgettes au bon endroit en rondelle, les carottes en petit dés et tout sous des couches de lasagnes. C’est à ce moment-là que la porte sonnait. Bien entendu, ce n’était pas vraiment la porte mais chut. Mon portable vibrait en même temps, mon amie Corneille, une française assez sympathique me demandait alors ce que voulais dire un homme. Abusagatamentation. Troublant d’ailleurs ce mot. Je manquais cependant de faire une crise cardiaque quand le portable vibrait à nouveau pour m’annoncer que c’était un jour de pleine lune. Stupide comme annonce mais assez pour me faire peur. Qu’importe, je me rendais vers la porte en souriant. J’étais pressée de le voir. Par réflexe, j’ouvrais un bouton en plus à mon chemisier pour lui dévoiler un paysage plus « joli » ? Oui, si on veut. J’ouvrais la porte et je souriais doucement en sentant alors ce baiser sur mes lèvres et entendant sa question. Je secouais doucement la tête mais je fus prise de cours par le bouquet qui pointait le bout de son nez. Le parfum des roses embrumant mes narines. « Assez en avance pour que tu sois le dessert ! », disais-je alors en riant doucement avant de relever le regard vers lui pour écouter qu’il s’était battu avec un cochon. Je fronçais les sourcils en me demandant si c’était l’effet de la pleine lune. « Euh… », prononçais-je alors en riant doucement. « What ? », demandais-je avant d’aller déposer un baiser sur ses lèvres avant de le laisser entrer. Je fermais la porte derrière lui et je me dirigeais avec le bouquet vers la cuisine. Je le déposais avant d’aller rapidement terminer le plat en écoutant sa question et je relevais le regard vers lui en voyant que cette question pourrait peut-être le gêner. « C’était prévu depuis… enfin pendant notre… froid, je dirais ! », soufflais-je en inspirant. « Je n’y ai plus pensée ensuite, un ami s’est pointé pour me chercher et j’étais en pyjama, je suis partie en quatrième vitesse ! », lui annonçais-je avant de rire doucement. Bien sûr, j’avais évitée de dire que cet ami était en fait mon ex qui était venu vivre à Pasadena. Bien sûr que j’avais évitée. « C’était pour un anniversaire, j’ai des amis là-bas ! », lui disais-je comme si c’était normal d’y retourner pour ce genre d’occasion à mes yeux et je me doutais bien que ça l’était aux siens également. Je lui offrais un sourire avant de rajouter la touche finale avec du parmesan que je râpais par-dessus le plat. « Je t’aurais prévenu si ce n’était pas si soudain après… je pense que j’avais juste peur de t’appeler de là-bas ! », je souriais doucement. « Pour ne pas t’inquiéter ! », lui annonçais-je mais je me pinçais aussitôt les lèvres. Et si j’avais dit une chose de trop que j’aurais pu éviter ?
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mot doux de Todd L. Pilliwickle un Sam 17 Oct - 10:57
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[justify]Todd n'était pas du genre à arriver en avance ou bien en retard. Ni être ponctuel aussi. Cela dépendait des jours à vrai dire. Et aujourd'hui, il était arrivé en avance à son rendez-vous. Peut-être parce que ce rendez-vous était avec Maïween et qu'il ne voulait pas faire une mauvaise impression à ses yeux en arrivant en retard. Son avance lui avait valu une petite réflexion coquine de la part de la blonde lorsqu'elle lui ouvrit la porte et qu'il lui demanda s'il n'était pas trop en avance. Être son dessert ne paraissait pas être une si mauvaise chose aux yeux du jeune homme qui ne manqua pas de sourire face à cette déclaration. « Si je suis le dessert, tu vas avoir le droit au meilleur dessert du monde ! Sans vouloir me vanter bien évidemment. » Lança-t-il en prenant un air innocent. Après quoi, il put enfin lui offrir sa surprise qui n'était nul autre qu'un bouquet de rose, enjolivant l'histoire en parlant d'un combat avec Spider Cochon. Cette idée lui était sortie de la tête naturellement. Son explication ne manqua pas d'étonner la blonde, sa réaction faisant rire alors le brun. Voir sa tête avait été assez marrant à vrai dire. Bien sûr, il ne se moquait pas d'elle. Enfin peut-être un peu, mais sans méchanceté. La regardant filer dans la cuisine avec le bouquet, il ne manqua pas de regarder les valises qui n'étaient pas encore défaites. Todd avait été assez surpris d'apprendre que sa compagne avait été à New-York sans même l'avoir prévenu. Enfin compagne était un bien grand mot vu leur situation. C'était encore quelque peu compliqué, mais on pouvait quand même dire que Maïwenn et Todd sortaient quand même ensemble. Maïwenn s'expliqua alors, disant alors que ce voyage avait été prévu à la dernière minute et que cela s'était fait durant la période où les deux se trouvaient être en froid à cause d'un malentendu, un gros malentendu qui était devenu une dispute au final. Bien évidemment, Todd avait bien noté que son ami l'avait vu en pyjama. Rien d'anodin me direz-vous, mais Todd pouvait se montrer quelque peu jaloux dans certaines situations. Surtout qu'il imaginait mal la blonde porter un pyjama que porterait une grand-mère. Cela devait plus ressembler à une petite nuisette sexy. « En pyjama ? Je suppose qu'il a dû bien se rincer de l'oeil. » Lança-t-il sans même trop réfléchir aux conséquences de ses paroles. Bon il n'avait pas dit ça sur un ton coléreux, mais plutôt neutre. « Enfin j'espère que tu t'es bien amusé là-bas » Conclut-il pour se rattraper un peu, sans arrière-pensée dans ses mots. Si elle avait été là-bas, autant qu'elle ait passé un bon moment non ? Mais le fait qu'elle ne l'ait pas appelé durant son séjour, le brun fut un peu vexé de cet acte. Selon ces dires, elle avait peur de l'appeler pour ne pas l'inquiéter. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, il avait un peu de mal à la croire. Elle avait peur de l'appeler quant à sa réaction oui. Enfin c'était ce qu'il pensait, mais il valait mieux qu'il se taise sur le coup. Il avait retenu la leçon de la dernière et ne voulait donc pas reproduire les mêmes erreurs. Sinon cela deviendrait plus un cercle vicieux qu'autre chose. « Cela ne m'aurait pas du tout inquiéter voyons ! Au moins, j'aurai su où tu te trouvais et pourquoi. » Fit-il en esquissant un léger sourire qui peina à se dessina sur son visage. Mais il ne voulait pas que sa soirée se passe mal, alors il comptait bien changer d'attitude pour le reste de la soirée. « Enfin passons. Nous n'allons quand même pas nous embrouiller sur le sujet ! Je veux que cette soirée se passe à merveille ! » Vouloir et pouvoir étaient quand même deux choses bien différentes. En tout cas, il espérait que cette soirée soit extra. « Enfin la prochaine fois ... préviens moi. Et ne t'inquiètes pas pour moi, il en faut plus pour que je m'inquiète. » Conclut-il sur le sujet. Bon peut-être que sa jalousie prendrait le dessus sur certaines situations, mais le temps allait certainement changer ceci. En tout cas, Todd avait hâte de voir ce que Maïwenn lui avait préparé. « Et sinon tu nous a concoctés quoi de bon pour ce soir ? Oui je suis curieux, j'ai pas changé sur ce point » Lança-t-il en prenant un air innocent, comme s'il venait de poser une question gênante ou faire quelque chose de mal.
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mot doux de Invité ► un Lun 30 Nov - 19:50

L’égo des hommes, j’en avais simplement ris quant à savoir s’il était le meilleur dessert mais la conversation passait rapidement à plus sérieux. Je savais que j’étais sur un fil ou deux de chuter au sol si j’usais des mauvais mots pourtant je n’avais que la vérité comme armes. Je ne pouvais pas m’empêcher simplement de lui dire que j’étais en pyjama et ce qu’il notait bien entendu. Je sentais le côté neutre de ses mots mais je n’étais pas dupe. Nous avions déjà été en couple dans le passé et à une époque où c’est parfois encore plus difficile avec les pulsions de l’adolescence. Je me pinçais les lèvres en terminant de mettre le parmesan sur les lasagnes végétarienne. Je lui souriais, un sourire un peu nerveux alors que j’allais mettre le plat dans le four sans me retourner, il était juste devant moi, imbriqué dans l’îlot à la hauteur de mes jambes. Je refermais le four. Je l’entendais tenter de me rassurer mais ça marchait à moitié en fait. Cela ne faisait que me donner l’impression d’être coupable. J’étais idiote, je le savais. Quand il disait de passer, je sentais qu’il y avait une part de lui qui était un peu embêté. On ne s’embrouillait pas mais on pourrait ? C’était peut-être ça qu’il voulait dire ? Une boule s’installait dans mon ventre pour me caresser la peur que je ressentais de l’avoir peut-être vexé ? Oui, peut-être ? Je penchais la tête doucement, plus il parlait et plus je m’en voulais. Je me mordillais doucement la lèvre en posant un regard nerveux vers le bouquet de fleur. Je reposais aussitôt mon regard sur lui en inspirant à ses mots. Je le laissais changer de sujets mais je voyais bien qu’il n’était pas si « peu » inquiet avec ça. Je voyais qu’un truc clochait même s’il s’efforçait à faire que la soirée se passe bien. Il me demandait ce que j’avais préparé pourtant cette histoire n’arrivait pas à aller dans le fond de ma tête pour me laisser répondre à cette simple question. Je contournais alors l’îlot pour me rapprocher de lui. Je déposais un baiser sur son nez en le regardant dans les yeux et ensuite sur ses lèvres. Mes yeux bleus dans les siens. « Sache que si c’est à toi que j’avais ouvert la porte, je ne serais pas sortie de la maison… et je n’aurais pas gardée mon pyjama ! », lui disais-je avec un regard tendre et posant la main sur le plan de travail avant de laisser ce dit regard devenir un peu sérieux ! « Je te connais et même si c’est 17 ans après, je sais quand un truc te gêne et ce n’est pas en me rappelant que j’aurais dû te le dire que j’aurais moins cette inquiétude, t’arrive facilement à me faire me sentir mal ! », disais-je en laissant un rire nerveux m’échapper. Je laissais ma main libre aller chercher la sienne. « On ne s’embrouille pas… je veux aussi que la soirée soit parfaite… mais on doit parler si une chose nous tracasse sinon ça ne marchera pas ! », disais-je en sachant pertinemment que j’aurais dû moi aussi parler quand ça n’allait pas avant de m’enfuir. J’aurais dû être adulte aussi avant de partir et laisser Todd avec un bébé. J’aurais dû. Je parlais avec le cœur de ce conseil facilement donné pourtant mais je voulais le mettre en pratique pour ne plus faire cette erreur. Je ne l’avais pourtant pas fais en partant sans lui dire et puis paniquant à l’idée de lui dire trop tard enfin quand j’étais partie. « Ce soir, je me trouve ici dans tous les cas ! », lui disais-je en fronçant le nez. « Et je suis heureuse ici, je suis heureuse d’être avec toi plus que là-bas ou ailleurs, j’étais tellement pressée de rentrer. Tu étais le premier auquel je pensais en revenant, je voulais te voir… », disais-je alors enfin en mentant sans mentir. Je voulais le voir pour le côté romantique mais la femme… maman pensait aussi à Nathanael mais pas la même chose. Je désirais Todd et même si j’étais encore timide par moment avec lui, c’est bête mais je n’osais tellement pas faire les premiers pas tout en lui disant d’oser. J’osais sans oser. Je me sentais comme une vierge. Une adolescente. J’avais peur de tout gâcher. Cela peut être stupide, c’est certes. Je me mettais sûrement trop la pression ? Je lui offrais un sourire. Je n’avais même pas répondue à sa question mais qu’importe ? J’avais l’impression qu’il était plus important de résoudre ça. Il était curieux mais j’étais curieuse que tout aille bien et pas « bien » !
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mot doux de Todd L. Pilliwickle un Sam 16 Jan - 15:22
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Le jeune homme n'arrivait pas tout le temps à canaliser sa jalousie et il le montrait de parfois, comme à cet instant précis lorsque la blonde parlait de son ami qui était venu à l'improviste et de la tenue qu'elle portait lorsqu'elle lui avait ouvert la porte. Mais sa réaction ne semblait surprendre Maïwenn qui savait quoi lui répondre. Comme s'il était prévisible. Savoir que s'il avait été à la place de cet invité mystère, il aurait eu le droit à bien plus, paraissait le rendre heureux, ce dernier esquissant alors un sourire. En tout cas, il avait également compris pourquoi la blonde avait réagi aussi calmement. Cette dernière lui avoua qu'il n'avait pas tant changé durant ses dix-sept dernières années. Déjà à l'époque, cela se voyait lorsqu'un truc le gênait et il ne le cachait pas. Maintenant, il essayait, mais ce n'était pas toujours simple, comme dans le cas présent où sa jalousie avait pris légèrement le dessus. La fin de sa phrase le mit quelque peu mal à l'aise dans le sens où il ne voulait pas la faire se sentir mal. Pour le coup, il s'en voulait un peu d'avoir été ainsi. Mais, il ne pouvait pas revenir en arrière, ce qui était fait ne pouvait être défait. « Désolé .. C'est à mon tour de me sentir mal maintenant ! » Lança-t-il avec un léger rire nerveux avant de reprendre la parole. « Ce n'était pas du tout mon intention de te faire sentir mal. Comme tu le vois .. je suis toujours aussi maladroit qu'avant ! » Finit-il par conclure avec une pointe d'humour. Un bon moyen pour détendre l'atmosphère non ? Pas d'embrouille, voilà ce que voulait Todd durant sa soirée en tête à tête avec la blonde. C'était leur premier rendez-vous officiel en amoureux depuis leur séparation. Le jeune homme n'avait pas eu de réels rendez-vous depuis que Maïwenn les avait quitté, lui et son fils. Alors autant dire qu'il avait une certaine nervosité quant à la suite des choses, ne voulant pas faire de boulettes. Mais si ça, cela venait d'être fait. Au moins, les deux étaient d'accord sur un point : pas d'embrouilles. C'était une bonne chose non ? Il esquissa un sourire quant à la dernière phrase prononcée par la blonde, celle-ci disant qu'il fallait parler lorsqu'il y avait un malaise, un problème et ne pas garder cela pour soi. Logique me diriez-vous, mais pas si logique que ça pour les deux amoureux qui n'arrivaient pas forcément à s'avouer les malaises qu'ils pouvaient ressentir. Un point sur lequel ils allaient devoir travailler. « Quand on a une chose qui nous tracasse, on en parle à l'autre ? Ca me va ! » Conclut-il en affichant une mine radieuse sur son visage, commençant à se sentir de nouveau bien en compagnie de Maïwenn. Le léger malaise au début de leur conversation semblait se dissiper peu à peu. Ecoutant alors la suite des paroles de la blonde, il n'arriva pas à s'empêcher de rougir légèrement, espérant que Maïwenn ne le voie pas. Non pas qu'il avait honte, disons simplement que c'était une sensation qu'il ne maitrisait pas totalement. Il se montra ému par les propos de sa petite amie, ces mots lui allant droit au coeur. Bien évidemment, il ne put s'empêcher de mettre sa touche d'humour. « Je .. suis touché ? Ouais très touché ! Me voilà rassuré ! Moi qui pensais que tu pensais à un autre homme en revenant ici. » Fit-il avec un léger rire avant de reprendre rapidement son sérieux. Car ce qu'il venait de dire à propos de l'homme, il ne le pensait pas. « Je rigole hein ! Je sais que je suis le seuul homme de ta vie et heureusement ! » Lança-t-il en essayant de garder son sérieux, mais bien vite, il se mit à rire. Toujours à plaisanter dans les trois quarts des situations, il ne pouvait s'en empêcher. « Alors, nous mangeons quoi ce soir ? Car je viens de te poser la question, mais tu ne m'as pas répondu. A part si c'est une surprise peut-être ? » Demanda-t-il en essayant de jeter un coup d'oeil dans la cuisine et voir ce qu'elle lui avait préparé. Curieux ? Un peu .. Beaucoup. Todd avait vraiment hâte de pouvoir manger en tête à tête avec Maïwenn et de parler de tout et de rien comme un vrai couple le faisait. Excité ? On pouvait dire qu'il l'était. Même s'il avait déjà vécu une histoire d'amour avec la blonde auparavant, maintenant, cela n'allait pas être pareil. Car ils étaient adultes et aussi parce qu'ils avaient un enfant qui n'était plus un bébé.
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !

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mot doux de Invité ► un Dim 10 Avr - 19:12
Ça lui allait mais pourtant il ne parlait pas vraiment de ce qui le tracassait. J’attendais encore, plissant des yeux doucement en me disant : les hommes sont tellement mais tellement idiot par moment. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’il était jaloux mais je n’arrivais pas vraiment à me rendre compte que c’était possible que notre relation soit arrivée au moment où il était jaloux. Cela sonnait beau dans mon esprit mais je m’en amusais tout de même. Parlant avec mon cœur, je le touchais mais il semblait bizarre à dire être touché d’une façon étrange. Il semblait étrange mais il est étrange après tout. Cela ne m’étonnait donc pas totalement de sa part. Voir pas du tout. Quand il me dit que je pensais à un autre homme, j’haussais les épaules en souriant. « Bien sûr ! », disais-je alors que oui, j’avais un autre homme dans ma vie mais c’était plus étrange de penser à lui comme je pense à Todd enfin vraiment plus étrange mais je n’allais pas lui dire qui aussi facilement. Quand il disait savoir qu’il était le seul homme de ma vie, je riais sournoisement. « Faux ! », rajoutais-je en souriant. « Nathanael est aussi un des hommes de ma vie ! », rajoutais-je en disant enfin de qui je parlais enfin pensais enfin je me comprends et me cherchez pas. Je devais avouer que j’aimais bien le taquiner mais j’avais surtout besoin de changer de sujets car je devais avouer que tout ça me rendait dingue. Fallait peut-être que je lui annonce que j’avais mon ex en ville ? Peut-être mais je m’en fichais car c’était un ami même pas un ex. Il me demandait alors ce que nous allions manger et tandis que le plat était dans le four, j’haussais les épaules en lui souriant. « Des restes de mon mec d’hier ! », lui disais-je d’un ton sérieux mais rien n’était sérieux. Je me moquais juste un peu trop de lui. « La seule viande autorisée dans les avions ! », prononçais-je avant de pincer les lèvres afin de me retenir de rire un peu trop mais je riais tout de même. « Lasagne végétarien, c’est tout ! », lui disais-je au final. Je n’allais pas le laisser croire des choses fausses tout de même. Je peux être vilaine mais pas à ce point. Et la soirée continuait sur un bon ton. Des mots doux, peut-être un peu de fièvre sous les couettes. Peut-être. De l’amusement. Peut-être. En tout cas la soirée était bien, une bonne soirée qui se terminait mieux qu’elle n’avait commencée dans un sens mais qu’importe après tout. Je m’amusais, il s’amusait et nous nous amusions avec un Bescherelle en prime. Bah quoi, on a joué au scrabble. Enfin peut-être pas mais laissez-moi rêver. Pour terminer sur une bonne touche finale, tout le monde terminait la soirée dans la même pièce et dans la même maison sans trop d’alcool dans le sens si ce n’est un peu de vin pour marier avec les lasagnes. Bonne nuit les enfants.

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