todd&maiwenn → tout le monde pleure un jour mais tout le monde assumera les conséquences de ses erreurs et bam à ton tour petit malin ! Inversons les rôles, tiens !
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mot doux de Invité ► un Jeu 20 Aoû - 17:05
todd & maiwenn
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Une soirée comme les autres. Bien sûr, ça n’allait pas fort depuis ma conversation avec Todd et même si j’avais vu Nate, j’étais soulagée d’avoir pu parler à notre fils et me confier à lui. Peut-être que ça ne s’était pas bien passé ou peut-être pas mais il n’en était pas moins que c’était un bon début. Le contact était ouvert, réellement ouvert et c’était une bonne étape à mes yeux. Je ne voulais juste plus voir Todd pour le moment. Bizarrement, cela me faisait mal. Il m’avait plus blessé en me disant que je n’avais pas changée qu’en me repoussant. Aussi étrange soit cette idée car cela devrait être l’inverse mais je m’en voulais encore. La culpabilité était encore là comme un gouffre. Dans ma tête, c’était comme une cacophonie mais j’avais décidée de prendre mon weekend. Nous étions jeudi et je n’avais pas de boulot avant au moins lundi sauf si j’étais appelée en urgence pour un accouchement. C’était possible bien entendu mais j’en avais besoin. J’avais besoin de prendre soin de moi. Vraiment. J’avais été faire un peu de shopping. Un blender pour commencer et aussi de la vaisselle mais surtout remplir le frigo. C’était une bonne idée, tiens. J’avais été à Los Angeles après mon boulot pour aller dans plusieurs boutiques notamment chez Macy pour craquer par moment sur plusieurs tenues. Je m’étais aussi achetée des nouveaux sous-vêtements chez Victoria Secret et notamment un pyjama trop mignon et un kimono. En gros, je me sentais bien après ça. Cela faisait du bien de faire du shopping pour me changer les idées. J’étais bien plus zen. Ou pas. Je venais de rentrer depuis à peine deux heures alors que j’avais sûrement été la dernière à passer en caisse du supermarché. Je m’étais garée dans l’allée pour le garage et j’avais sorti mes achats qui s’empilaient petit à petit dans la cuisine sur l’îlot central. Je verrouillais la porte de la voiture, la fatigue commençant à se ressentir alors que j’apercevais les piles de paquets devant moi. J’inspirais doucement en allant vers l’armoire pour prendre un verre et un jus de fruit dans mon frigo. J’attrapais le sac de chez Victoria Secret simplement pour un caprice tout simplement. Je voulais déjà les porter. C’est con, je sais mais j’en avais besoin. Je passais alors mon chemin vers la salle de bain pour me relaxer en allumant quelques bougies pendant un bon bain. C’est ce que je faisais après avoir allumée la musique douce et relaxante. Je sortais après une grosse heure de mon bain en sortant de la salle de bain pour aller dans ma chambre et ensuite dans le dressing avec le sac que je laissais s’étaler sur le pouf. Je regardais rapidement ce que j’avais avant de prendre mes dessous violines et le kimono agréable à porter. De toute façon, il faisait super chaud donc bon. Je n’allais pas mettre le pyjama de l’automne, non ? Voir même de l’hiver. J’enfilais tout ça et j’allais attacher mes cheveux avant d’aller reprendre mon verre. Je retournais à la cuisine et je changeais la musique pour un truc plus rythmé comme la salsa. J’allais donc commencer par les assiettes donc un lot était dans ce carton. J’ouvrais le lave-vaisselle avant d’aller ouvrir le carton. J’appelais en même temps la pizzeria pour demander la végétarienne que j’adorais tant. Je me mettais à ranger tout ce que j’avais à ranger. Le blender dont le carton allait s’empiler parmi les autres. J’avais en gros dévalisée les offres de chez Cost-co mais je m’en fichais réellement. J’en avais besoin après tout. Je rangeais les poils sur les portiques qui étaient prévus pour et je souriais doucement. Cela changeait tout. Je me sentais bien car ça avait l’air d’être une vraie cuisine. Cela faisait 2 semaines depuis que j’avais vue Todd que je me disais qu’il fallait que je me bouge à faire tout ça pour me sentir plus en face avec ma maison, mon chez-moi. Je continuais encore quelques cartons en attendant ma pizza. Rien de plus, rien de moins. J’avais surtout faim. Je commençais aussi à fatiguer et je vidais carrément le jus de fruit avant de ranger les aliments dans le frigo. Tout sauf de la viande ou des trucs qui viennent des animaux sauf des œufs. C’est bon pour la santé à vrai dire. Pour le lait, j’en avais mais je préférais l’eau de coco par exemple ou le lait à l’amande ce qui rendait carrément la vie plus simple. Mon frigo était rangé et surtout organisé. Les légumes étaient bien installés et une coupe à fruit trônait au centre de ma table de salon. Je me sentais bien plus dégagée mais il restait encore des cartons à déballer pour un set de marmite, les verres et des mugs mais bon. Cela attendrait surtout que je n’avais pas besoin de la crêpière tout de suite et il fallait aussi que je me débarrasse des cartons vides. Punaise, une soirée tellement passionnante, vous ne trouvez pas ? Bon, je veux ma pizza.
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Todd L. Pilliwickle
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❝ Métier : propriétaire de l'hôtel l'Argonaute, se situant au Sud de la ville
❝ cupidon : en couple avec Maïwenn, heureux de l'avoir retrouvé après dix-sept ans d'absence. Bientôt papa, une nouvelle fois.
❝ post-it : est père d'un ado de 17 ans - aime toujours la mère de Nathanael, son fils, malgré le fait qu'elle les a abandonné après la naissance de Nathanael - fan de star wars - allergique aux oranges - ne tolère pas les piercings - adore les plats rapide style hamburgers, frites (ce genre de choses) - possède un chien du nom de Yoda - a une relation comme chien et chat avec ses parents - a suivit des études de commerces grâce à des cours du soir
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Etre père, c'est une histoire de désir, d'amour, d'envies partagées... Mais la paternité est aussi une aventure riche en bouleversements qui nous reconnecte à nos propres racines. Nathanael : mon fils, ma bataille.
❝ pseudo : darknihl
❝ crédits : shiya (avatar) & wild heart (signature)
❝ avatar : Zachary Levi
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mot doux de Todd L. Pilliwickle un Jeu 20 Aoû - 18:35
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Ok, il avait totalement merdé avec Maïwenn. Même s'il était parti fâché, maintenant qu'il avait retrouvé son calme, il s'en voulait. Et pas qu'un peu croyez-moi. Comment avait-il pu tenir un tel discours envers la femme qu'il aimait ? Le lendemain de leur conversation, Todd avait hésité à lui envoyer un sms, même à l'appeler. Mais il se retenue. Pourquoi ? Car, il se doutait bien qu'elle ne devait pas avoir envie de lui parler, de lui répondre. Et il ferrait la même chose à sa place, alors il ne pouvait pas lui en vouloir. Les jours suivants sa conversation avec la blonde, Todd eut la boule au ventre, pensant plus à elle qu'à ce qu'il faisait. A l'hôtel, il enchainait les boulettes. Comme quoi ? Lors d'une après-midi, il entra dans une chambre pour vérifier si rien n'avait été volé, et il surprit les clients dans leur lit en train de faire des choses pas très catholiques. Il pensait qu'ils étaient partis, mais cela ne semblait pas être le cas du tout, s'excusant auprès d'eux en leur offrant la journée. Bon, toutes ses boulettes ne ressemblèrent pas à ça, et heureusement. La fin de semaine arrivait et tant mieux, Todd avait qu'une seule envie, c'était de rester chez lui pour ne plus faire des boulettes qui repentiraient sur l'image de son hôtel. Enfin sa journée de repos ! Le brun fit la grasse matinée ce jour-là, chose très rare chez lui qui pensait que la journée appartenait aux lève-tôt. Mais ce matin-là, il n'avait pas eu le coeur à bouger ses fesses du lit, préférant rester dedans à écouter de la musique avec son Ipod et à regarder le plafond. On aurait dit un adolescent après une peine de coeur. Mais il ne fallait pas se voiler la face, les adultes et les ados se ressemblaient bien plus qu'on pouvait le croire. Les chansons qu'il écoutait, étaient principalement des chansons romantiques telles que Love Story de Taylor Swift ou bien encore Flashlight de Jessie J et on en passait. Au fond, Todd était un gros romantique, malgré la grosse boulette qu'il avait fait à Maïwenn. A chaque fois qu'il écoutait une chanson, il imaginait une scène de réconciliation avec la blonde. Par exemple, lorsqu'il écouta Love Story, il imaginait emmener Maïwenn dans un coin reculé de la ville, dans un coin où il aurait déposé tout un tas de pétales de rose avec une table et dessus des bons petits plats préparés par ses soins, accompagné une chandelle au centre de table. Malheureusement une telle scène ne pouvait se dérouler que dans sa tête et seulement dedans. En vrai, il y avait une chance sur dix miles pour que cela se produise. Rien que le fait qu'elle le suive serait un exploit vu la situation. Le soleil était à son zénith lorsque le jeune homme décida enfin de sortir de son lit, d'aller prendre une douche car honnêtement, il ne sentait pas très bon. Douche prise, il se mit directement à table, mangeant un simple sandwich car rien ne passait en ce moment, à cause de la boule de stress qui se trouvait dans son estomac. Enfin, l'impression qu'il y en avait une en tout cas. Alors qu'il rangeait la vaisselle, Todd reçut un sms d'un pote qui l'invitait à une soirée. Nate n'étant pas là, il hésitait fortement. Car il avait peur de ne pas être un très bon pote de soirée en ce moment, mais il se disait également qu'une fête ne pouvait pas faire du mal, bien au contraire. Alors il accepta l'invitation. Son pote devait le venir le chercher vers seize heures. Autant dire qu'il avait suffisant de temps pour se préparer et pour aussi jouer aux jeux vidéos. Il emprunta la console de son fils et joua à un jeu de guerre. Ce genre de jeux défoulait plutôt bien. Et puis, il adorait ces jeux de nature. C'était un des Dynasty Warrior, le dernier qui était sorti plus précisément. Le brun ne vit pas le temps passé et le soleil descendait de plus en plus et lorsqu'il le remarqua, sa montre afficha quinze heures trente. Plus qu'une demi-heure pour se préparer. Il dut se la jouer à la speedy gonzales, mettant une chemise courte avec un bermuda. Tenue simple et élégante à la fois. Et le voilà parti à la fête durant laquelle il but quelques verres. Même un peu trop. Ce n'était pas vraiment son habitude de se saouler, mais aujourd'hui, il avait besoin de se changer les esprits. Puis, on l'avait légèrement forcé aussi vous voyez (a) Quoiqu'il en soit, au bout d'un moment, il n'avait plus l'envie de rester et quitta la fête. La nuit venait de tomber. Il décida de rentrer à pied, prendre l'air frais ne lui ferait pas de mal. Alors qu'il marchait dans les rues de Pasadena, son chemin passa devant la maison de Maïwenn. Il s'arrêta net, la regardant. Il souriait comme un gros bêta, l'alcool qui commençait à remonter au cerveau. Il s'avança vers sa porte, mais s'arrêta au milieu du chemin. Même s'il avait un peu trop bu, il avait quand même l'esprit clair et ce qu'il faisait, était-ce une bonne idée ? Il se posa la question. Puis vint alors un livreur de pizza. Maïwenn avait donc commandé une pizza. Il s'en alla pour l'intercepter, lui disant qu'il payait la pizza et qu'il la livrerait lui-même. Tant que le livreur était payé, c'était le principal non ? Tenant la pizza à la main, celle-ci dégageait une très bonne odeur. Reprenant alors le chemin qui le conduisit devant la porte de la maison de la blonde, il prit une profonde inspiration avant de toquer. Pourquoi l'avait-il fait ? Pourquoi n'avait-il pas continué tout simplement son chemin au lieu de s'arrêter chez Maïwenn ? Il en avait marre de cette situation qui ne lui causait que des soucis. Situation qu'il avait provoqué alors il ne pouvait s'en prendre qu'à soi-même. Todd eut l'envie de remédier à tout ceci, d'où le fait qu'il venait de frapper à la porte. Il attendit seulement quelques instants avant que la porte s'ouvre et vit un rayon de soleil. C'était son petit rayon de soleil. En plus avec sa chevelure blonde, ça faisait très soleil. « C'est bien vous qui avez commandé une pizza ? » Demanda-t-il en montrant en évidence la pizza, esquissant un large sourire. L'alcool le rendait un peu trop heureux car au fond de lui, il craignait la réaction de Maïwenn.
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mot doux de Invité ► un Jeu 20 Aoû - 19:37
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Je pouvais enfin dire qu’un homme était aussi con qu’une femme. Je le pensais tant depuis quelques jours, bien plus que quelques jours à mes yeux mais pourtant je n’oubliais pas facilement. Cela revenait comme des flashs en boucle. Bosser m’empêchait en général d’y penser. Je pouvais m’enfermer dans une sorte de boule ou rien n’avait le temps de passer entre deux neurones pas même un souvenir. Là, c’était différent. Je m’occupais l’esprit mais j’angoissais au moment où je n’aurais plus rien à faire. Au moment où je serais dans un canapé sans même avoir un truc à lire avec un truc chiant à la télévision. Oui, je pensais à ça. Epuisée, je voulais seulement ma pizza qui semblait tellement longue à arriver. Oui, c’était tout ce que je voulais aussi étrange puis-je être à seulement désirer un truc à manger mais j’avais faim. Je n’avais plus rien mangée depuis une gaufre dans le centre commercial ce qui pourrait sembler tant basique. J’inspirais doucement en entendant la sonnette de la porte et je me dirigeais vers celle-ci en refermant correctement le kimono pour ne pas montrer mes dessous au pauvre livreur. Après j’allais encore me ramasser des trucs comme quoi je suis cougar. Non merci surtout qu’ils sont souvent jeune. Je prenais rapidement un billet pour le montant exact dans mon portefeuille posé sur la table du salon et je revenais vers la porte. J’ouvrais tout naturellement la porte d’entrée et avant de vérifier que ce tissu soit bien mis. Je remettais mon décolleté correctement pour masquer la dentelle tandis que sa voix retentissait. Je relevais mon regard vers lui. Les yeux sombres. Je ne savais pas quoi faire sur le coup. Je ne semblais pas vraiment heureuse de sa venue pourtant une part de moi l’était mais il valait mieux la faire taire sinon c’est aussi avec 6 pots de crèmes glacées que j’allais encore finir ma soirée. Non, pas ça. Je soupirais doucement en prenant la pizza avant de juste posé l’argent dans la main qui tenait la pizza. Sans un traitre mot, je refermais la porte à son nez. Ça c’est fait. Je n’avais rien dis. Même pas un mot. Même pas un seul merci, même pas un bonjour. Non. Sauf qu’une fois la porte fermée, je déglutissais en sentant la boule dans mon ventre. L’envie de rouvrir la porte me prenait. Elle me prenait réellement. Je me contentais pourtant de soupirer doucement. « Qu’est-ce que tu fais là ? », demandais-je à travers la porte d’une voix un peu plus forte pour qu’il l’entente. Je savais qu’il allait m’entendre car j’avais souvent fais ça justement avec les livreurs mais encore avec mes amis. J’attendais juste sa réponse. Une réponse, n’importe quoi. Un mot, une phrase. J’ignorais ce qu’il faisait là et l’odeur de la pizza me donnait faim même si j’avais pourtant la sensation d’avoir l’appétit coupé. Je ne pouvais tout de même pas rester comme une abrutie devant ma porte en tenant cette pizza dans mes mains ? Non. Je ne pouvais pas. Je soupirais avant d’aller vers la table du salon pour l’y poser. J’ouvrais la porte de mon jardin pour aérer doucement afin que les odeurs ne restent pas trop longtemps et je retournais vers la porte en soupirant. « Je suis désolée… je ne… », commençais-je pour me stopper aussitôt mais qu’allais-je dire ? La tristesse s’emparait de moi et je passais une main sur mes cheveux pour détacher l’élastique qui les attachait assez sauvagement. Je soupirais doucement en balançant l’élastique vers les canapés. Il ne les atteignait même pas et atterrissait sur le sol mais tant pis. Je m’adossais à la porte avant de mettre les mains sur mes yeux. Je n’arrivais pas à me rendre con qu’il était là et surtout je ne savais même pas quoi faire. Je ne savais même pas s’il était encore là… à cette seconde ou je pensais. Je ne savais rien. Je ne savais même pas si j’allais finir par ouvrir. Je laissais mes mains passer à mes cheveux tandis que mon kimono avait l’attache qui se faisait la mal comme d’habitude quand nous tentons de réfléchir et que nous n’y portons pas d’attention. J’inspirais doucement en me demandant pourquoi je ne finissais même pas ma phrase et ce que j’allais dire. Je n’en avais aucunes idées.
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mot doux de Todd L. Pilliwickle un Ven 21 Aoû - 15:43
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L'idée de prendre la place du livreur de pizza, était en soit, une bonne idée. Mais la situation dans laquelle se trouvait Todd avec Maïwenn n'était pas vraiment optimal pour une telle idée. Et bien que le brun eut l'espoir qu'elle soit réceptive quant à son arrivée surprise, lorsqu'elle lui ouvrit la porte, il n'eut pas l'effet souhaité avec sa petite improvisation. Elle prit la pizza, lui paya et ferma la porte à son nez. Todd haussa un sourcil avant de se mettre légèrement à rire. On venait de lui fermer la porte au nez, une première pour lui. Mais son rire se fit doucement, ne voulant pas non plus que la blonde croit qu'il se moquait d'elle. Il ne valait pas mieux envenimer la situation. Puis la voix de la blonde s'éleva dans les airs, Todd reprenant bien vite son sérieux. Ce qu'il faisait là ? Très bonne question. A vrai dire, lui-même ne le savait pas trop. Il voulait la voir, essayer d'arranger la situation. Mais cela venait certainement de l'état dans lequel il se trouvait. « Je suis venu te livrer ta pizza. Tu ne le savais pas ? Je suis livreur de pizza maintenant ! » Lança-t-il en esquissant un sourire, prenant un ton assez humoristique. L'humour était un système de défense chez le brun. Il adorait plaisanter, même quand la situation devenait légèrement explosive. Il disait souvent que rire permettait de rendre les gens un peu plus heureux, même dans les moments les plus sombres. Est-ce que la blonde allait être réceptive à son humour ? Il n'en avait aucune idée, mais il n'allait pas tarder à le savoir. Ne voyant pas la porte s'ouvrir, il se demanda alors si s'en aller, ne serait pas la meilleure des solutions. Elle ne voulait pas le voir, pas besoin d'être devin pour le savoir. Lorsqu'une femme ferme la porte au nez à un mec, cela voulait tout dire. Et pourtant, Todd resta planter devant la porte, attendant que Maïwenn se manifeste. Il entendit alors un léger bruit. Cela semblait provenir de sa maison, certainement qu'elle avait ouvert une fenêtre ou une autre porte. Ou bien un voisin très bruyant, c'était tout à fait possible. Se tenant comme un poireau en terre devant la porte de la blonde, celle-ci prit de nouveau la porte, ne finissant pas sa phrase. Elle était désolée, mais de quoi ? Todd l'ignorait, bien que diverses hypothèses lui passaient par la tête. Désolé de lui avoir fermé la porte au nez ? Désolé car elle ne voulait pas encore le voir, c'était trop tôt ? Tant de possibilités, le brun restant dans l'ignorance. Bien que l'alcool rendait souvent heureux les gens, il permettait également le changement d'humeur rapidement. Todd se sentit mal d'un coup, la tristesse l'envahissant alors. Bien qu'il ne pouvait les voir, il savait que ses yeux devaient être rouges, sentant l'eau dedans. D'ailleurs une larme s'échappa d'eux, se glissant sur sa joue. Il s'assit alors sur le sol, collant son dos sur la porte de la maison, mettant sa tête contre ses jambes qu'il venait de relever. Il avait l'impression d'être un gros boulet, un pauvre type. Un autre effet de l'alcool. Voyant que la blonde ne disait plus rien, il prit à son tour la parole. « C'est à moi d'être désolé .. je .. suis un gros con. » Lança-t-il en lâchant un gros soupir. On aurait dit un enfant qui était en colère car ses parents lui avaient dit non. Les enfants faisaient souvent de gros soupirs à ce moment-là. Une idée lui vint alors. Ce bruit qu'il avait entendu, quelques minutes avant de lui dire qu'il était un gros con, peut-être était-ce la solution. Se levant alors du sol, il s'essuya le derrière, sourire aux lèvres, avant de contourner la maison, tombant alors devant une porte ouverte, certainement celle que Maïwenn avait dû ouvrir et le bruit qu'il avait entendu, venait de là. Devait-il la franchir ou bien s'abstenir ? Si elle lui avait fermé la porte au nez, cela voulait donc dire qu'elle ne voulait pas le voir. Or s'il rentre chez elle, il risquait fortement de se faire déguerpir. Et il l'aurait bien mérité d'ailleurs ! Mais dans la vie, il fallait prendre des risques. C'était une leçon de vie que le brun avait souvent enseigné à son fils. Il toqua alors contre la porte ouverte, restant sur le pas de la porte. Il vit alors la blonde vers la porte d'entrée, lui souriant. « En réalité .. je suis venu ici pour .. m'excuser. Je m'en veux beeeeauuucouuup. » Fit-il avant de se mettre à rire sans aucune raison. Son petit fou rire dura quelques secondes avant qu'il ne se rende compte qu'il se faisait prendre pour un débile. Il rigolait pour un rien, encore un effet de l'alcool. « Désolé .. il n'y avait rien de marrant .. » Avoua-t-il avant de baisser de la tête, jouant avec des pieds comme un ado stressé. En vrai, cette situation le stressait énormément, mais le fait qu'il joue avec ses pieds était tout simplement le résultat de sa petite fête avec ces amis. « Je peux entrer s'il te plait ? » Demanda-t-il alors en faisant une légère grimace, montrant alors qu'il n'était pas très sûr de lui pour le coup. Il avait surtout peur de la réponse et de la réaction de Maïwenn, n'ayant pas encore qu'ils se disputent une nouvelle fois. Même si ce coup-ci, la dispute serait de très courte durée. Il resta planté sur le pas de la porte, attendant impatiemment la réponse de Maïwenn, croisant même les doigts pour que celle-ci soit positive.
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Mais c’est qu’il rigolait en plus ? Dans le fond, je n’avais entendu pratiquement que ses rires et même pas sa blague tellement le son était étouffé par la porte mais je remuais tout de même. J’allais ou je ne sais ou. Mais non, j’allais juste poser la pizza et détacher mes cheveux comme une girouette qui ne tenait pas en place ou même qui cherchait comment garder son calme. Quel calme ? Après tout, il avait raison, il ne me prenait pas pour un jouet. Il n’était pas comme ça mais mon cœur avait eu la sensation d’être lancé d’un camp à un autre la dernière fois que l’on s’était vu. Un peu comme s’il avait fait un touchdown pour le péter avec une aiguille une fois qu’il avait repris le ballon. Un peu comme ça. Je ne lui en voulais pas autant pour ça que je lui en voulais d’avoir douté de moi. C’était con. Il avait raison de douter de moi, une part de moi savait qu’il avait ses raisons. Oui, j’étais partie puis revenue mais je pensais réellement qu’il avait compris que c’était pour de bon. Cela m’avait blessée et prise au cœur. Je ne savais donc pas quoi faire. Je poireautais devant la porte comme une imbécile. La pizza allait refroidir. Un gros con ? Je riais nerveusement en l’entendant. C’était vrai, ouais. Un gros con mais ça ne suffisait pas à me réchauffer le cœur. Un truc en moi était brisé pour l’instant. Je le sentais s’agiter et alors que j’entendais même des sanglots ou je pensais en percevoir, j’avais ouvert la porte mais plus personne. Je ne saurais pas exprimer ce que je ressentais à ce moment-là car je voulais refouler la triste ou l’impression qu’il avait abandonnée. Je ne le pensais pas capable de faire le tour. Mettez ça sur le dos de ma couleur de cheveux. Je refermais tout naturellement la porte et j’allais vers mon salon en me disant qu’il était parti. Aussi simple que bonjour. Voila. Je pourrais dire que je m’en étais débarrassée mais ce n’était pas vraiment ce que je ressentais. J’entendais alors frapper contre le carreau, je sursautais sur le coup en levant le regard vers lui avant de soupirer d’agacement au fait qu’il insiste. Oui, une partie de moi le voulait et l’autre pas. Cherchez la logique d’une femme amoureuse blessée en besoin d’amour mais aussi en besoin de tranquillité. Les femmes sont bizarres quand même. Je soupirais doucement en le regardant me parler. Il voulait s’excuser et puis il riait ? Non mais je le dévisageais un peu sur le cul. Il trouvait ça drôle ou ? J’avais l’impression qu’il se moquait de moi. Je passais une main dans mes cheveux blonds avant de me poser simplement dans mon canapé. J’en oubliais ma tenue mais qu’importe. Après tout, il m’a déjà vu en dessous. Il s’en remettra le petit. J’attrapais alors le carton de ma pizza que j’ouvrais. Je le laissais rire à souhait et même me supplier de le laisser entrer sans vraiment faire comme si je l’entendais. Je l’ignorais ? Non pas réellement. Mon regard allait vers lui par moment. Je laissais du suspens et je secouais la tête. « Non comme ça semble t’amuser d’être dehors… tu sembles bien rire de la situation… », disais-je en soupirant doucement. Je prenais une part de pizza et je tournais mon regard vers lui. « … restes dehors ça aérera ton humour un petit coup… », lui disais-je avec un sourire sarcastique un peu trop poussé comme celui d’un smiley. Je mangeais alors la part de ma pizza en prenant la télécommande qui était reliée à la chaine hifi et je coupais la musique en prenant celle de la télévision pour allumer la fameuse tv. Je tournais rapidement mon regard vers lui. C’était stressant de l’avoir là. Tellement stressant de savoir qu’il me regardait et même d’avoir l’impression qu’il était bizarre quand même. Il fallait quelques secondes avant que l’idée qu’il soit dans un état… anormal ne vienne à mon esprit. Je détournais le regard vers ma pizza et je finissais ma part tout naturellement. « Combien de verres ? », demandais-je d’une question évasive alors que de toute façon ? Je n’étais pas assez folle pour le laisser rentrer chez lui dans cet état. Pas moi. Pas celle qui avait fait un coma éthylique à cause de l’alcool. Pas cette fille qui avait arrêté de boire pour ça mais je comptais bien le laisser dehors encore un peu. Une fille ? Oui, je suis une fille blessée prête à lui faire payer. C’est mal mais c’est mérité à mes yeux pourtant une part de moi était triste pour lui, elle avait pitié. Je soupirais doucement. « T’es con d’avoir bu aussi… », disais-je alors d’un ton presque moqueur. Oui, je devais avouer que je trouvais ça idiot mais l’alcool faisait plus de mal que de bien à mes yeux.

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Todd L. Pilliwickle
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❝ Métier : propriétaire de l'hôtel l'Argonaute, se situant au Sud de la ville
❝ cupidon : en couple avec Maïwenn, heureux de l'avoir retrouvé après dix-sept ans d'absence. Bientôt papa, une nouvelle fois.
❝ post-it : est père d'un ado de 17 ans - aime toujours la mère de Nathanael, son fils, malgré le fait qu'elle les a abandonné après la naissance de Nathanael - fan de star wars - allergique aux oranges - ne tolère pas les piercings - adore les plats rapide style hamburgers, frites (ce genre de choses) - possède un chien du nom de Yoda - a une relation comme chien et chat avec ses parents - a suivit des études de commerces grâce à des cours du soir
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Etre père, c'est une histoire de désir, d'amour, d'envies partagées... Mais la paternité est aussi une aventure riche en bouleversements qui nous reconnecte à nos propres racines. Nathanael : mon fils, ma bataille.
❝ pseudo : darknihl
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mot doux de Todd L. Pilliwickle un Ven 21 Aoû - 18:43
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Même sous l'effet de l'alcool, Todd ne comptait pas baisser les bras. Elle ne voulait pas le laisser entrer par devant ? Alors, le brun essaya de passer par derrière, la chance semblait même être avec lui. Chose assez rare en ce moment, mais vue qu'elle paraissait le soutenir, autant en profiter non ? Trouvant une porte ouverte, cette dernière donnait au salon a priori. Arrivant vers la porte, il hésita à se manifester et après quelques secondes, très rapides, de réflexion, il se manifesta. Malheureusement son entrée en matière ne fut pas des plus brillante, rigolant des paroles qu'il venait de dire. En soit, il n'y avait rien de marrant, mais l'alcool le faisait légèrement délirer. Autant dire qu'il devenait très ridicule sur le coup. S'excusant de son comportement, il demanda à entrer, si elle le voulait. Au fond de lui, il espérait que la réponse de la blonde serait positive, mais la chance semblait l'avoir très vite abandonnée, Todd devant se débrouiller tout seul à priori. Maïwenn voulut qu'il reste dehors pour aérer son humour. En écoutant ses paroles, il ne put s'empêcher de rire. Rien de marrant encore une fois. Il essaya de garder son sérieux, mais ce fut une tâche qui paraissait bien difficile pour le jeune homme pour le coup. « Euh .. ok ! Mon humour sera très content de prendre l'air avec moi. En plus, il y a pleins d'étoiles ce soir dans le ciel. J'ai de quoi m'occuper. » Une idée lui vint alors en tête lorsqu'il regarda le ciel magnifiquement étoilé. L'idée ? Pas des plus brillantes, croyez-moi. « Une .. deux .. trois .. quatre .. rooh puis zut, c'est trop chiant de compter toutes les étoiles. Il y en a trop ! » Fit-il en croyant les bras, affichant une mine boudeuse comme un garçon de dix ans. Un vrai gamin quand Todd avait un verre d'alcool de trop. Il se retourna alors vers la blonde, la regardant. Elle ne semblait pas avoir changé d'avis. La voyant en tenue assez décontracté, le brun ne put s'empêcher d'émettre un commentaire. « Vous êtes de toute beauté ce soir mademoiselle Wilson » Lança-t-il sans rire, se montrant très sérieux. Le pensait-il vraiment ? Il y avait de fortes chances, même avec l'alcool qu'il avait ingurgité. Une partie de lui était toujours là, le Todd que Maïwenn connaissait si bien. Le Todd qui l'avait fait souffrir en se montrant méchant avec ces paroles déplacées lors de leur dernière rencontre. Puis la blonde lui posa une question qui le fit rire. Combien de verres avait-il bu ? Très bonne question. Une question en apparence facile, mais pas pour le brun qui n'en savait rien du tout. « Combien de verres ? Euh .. Quatre ou bien cinq .. Six peut-être ? » Fit-il avant de se mettre à rire de nouveau, ne se rendant pas compte qu'il était pitoyable. La situation semblait l'amuser, celle-ci n'étant pas du tout amusante pourtant ! Regardant autour de lui, Todd se mettait à admirer le paysage, souriant de temps à autre avant que la voix de la blonde ne le ramène à la réalité, tournant sa tête en sa direction. Haussant un sourcil, il écouta ses paroles avant de faire une grimace. « Ouais je sais .. je suis un groooos con. Tu es sortie avec un con quand tu étais jeune ! Je suis un coooon. Je suis le roi des cooooooons ! » Fit-il en écartant les bras, refaisant un remake de la scène de Jack et Rose dans le Titanic, la scène où les deux étaient à l'avant du paquebot et où Jack écartait ses bras. Soudain, il se mit alors à lâcher un long soupir, reprenant son sérieux. Une part de lui semblait se rendre compte que son comportement n'était pas du tout approprié, mais l'alcool faisait que cette part avait juste le droit de se taire. Todd ne buvait pas souvent, cela voulait donc dire qu'il ne fallait pas beaucoup de verres pour qu'il soit saoul. Pourquoi avait-il tant bu ? Pour faire la fête et aussi oublier un peu ses problèmes. A vrai dire, c'était la première fois qu'il réglait ses problèmes ainsi. Il n'avait pas du tout prémédité non plus le fait qu'il allait boire beaucoup. Disons simplement alors qu'il s'était laissé emporté par la fête sans se rendre bien compte du nombre de verres qu'il avait bu. Posant de nouveau son regard vers la blonde, il garda son sérieux, lui demandant alors une faveur. Il n'était pas en position de demander quoique ce soit, malgré tout, il prit la parole. « Dis ? .. Je pourrais rentrer car .. je commence à avoir mal aux jambes .. » Faire trop le con avait ses conséquences et il n'avait pas l'habitude d'être ainsi. Autant dire que lorsqu'il allait se réveiller le lendemain, le brun allait avoir une sacré gueule de bois, mais également un sacrée mal de jambes et peut-être autre part, comme le dos ou les bras. Quoiqu'il en soit, l'air ne lui faisait pas si mal que cela, il se sentait légèrement mieux. Sur une échelle de cent, on va dire qu'il se sentait mieux à trois pourcent. Pas beaucoup. Mais qui va doux va loin non ? Même si pour l'heure, il ferrait mieux d'aller bien assez rapidement, sinon il allait gâcher de se réconcilier avec Maïwenn. L'avenir pouvait s'avérer surprenant, peut-être que cette cuite allait avoir des répercussions positives qui sait. Il ne manqua pas d'ajouter également une petite précision pour augmenter ses chances que la blonde la fasse entrer chez lui. « Cela serait trop bête que je tombe par terre car j'avais trop mal aux jambes et que je dors devant la porte qui donne sur ton jardin. Imagines la réaction de tes voisins. Choqués à vie je suis sûr ! » Ajouta-t-il en prenant un air outré pour imiter les possibles voisins qui le verraient dans cet état. Bon ok, argumentation pas très convaincante, mais autant mettre toutes les chances de son côté non ?
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mot doux de Invité ► un Ven 21 Aoû - 21:44
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Mais qu’est-ce qu’il foutait ? Un coup, il comptait les étoiles et ensuite ? Je n’en savais trop rien mais je ne voulais même pas participer à son délire qui semblait à des années lumières. C’était le cas de le dire. Je ne savais pas ce qu’il avait pris mais cela ne me venait pas encore à l’esprit, installé dans le canapé, j’entendais son compliment mais je ne me rendais pas compte que c’était par rapport à ma tenue. Je me contentais de continuer à manger ma part de pizza en le laissant continuer ses délires si l’on peut appeler ça ainsi à vrai dire. Je venais lui demander combien de verres il avait bu. Il riait encore et je roulais des yeux en me demandant comment cela se faisait que tout ce que je disais semblait drôle ? Je n’avais même pas besoin d’être drôle. Au moins, c’était bon pour mon égo ? Ou pas. Je soupirais doucement en entendant sa réponse. Il comptait les verres et je fronçais les sourcils avant de dire simplement et bêtement qu’il était idiot tandis que je terminais la part de ma pizza. J’avais pourtant perdue l’appétit mais je semblais tout de même l’avoir rapidement mangée. Je tournais mon regard vers lui quand il semblait être d’accord. Le roi des cons ? Oui, rien que ça. Je soupirais à nouveau en le voyant alors se prendre pour Leonardo Dicaprio. Je fronçais les sourcils sans rien dire en penchant doucement la tête. Il soupirait. Il pouvait soupirer tant qu’il ne voulait, cela ne changerait rien. Je me contentais de le regarder. Il semblait sérieux et me regardant pour me demander encore s’il pouvait rentrer en prétextant avoir mal aux jambes. « Et alors ? », demandais-je simplement en haussant les épaules en me disant simplement que je m’en fichais. Il avait qu’à être perché sur des talons. On verra ce qu’il en pense après. Non. Je n’allais pas céder et pas même aussi facilement. Il reprenait alors la parole et je penchais la tête de l’autre côté en fronçant doucement mon petit nez tout mignon. Je secouais la tête en soupirant. « Les haies sont trop hautes ! », lui disais-je tout simplement d’un ton effacé. J’haussais les épaules en le regardant avant de détourner le regard pour zapper les chaines télévisées. Je me penchais pour prendre une seconde part de pizza après avoir déposée la télécommande sur le bord du canapé. Je me levais et j’allais vers la porte. La part de pizza à la main. Je me rendais alors devant la porte du jardin mais côté intérieur. Je passais la main derrière le rideau alors que j’enclenchais l’arrosage automatique même si la porte était ouverte et que de l’eau allait sûrement venir dire bonjour de mon côté mais je m’en fichais. Je reculais doucement en le regardant. « Vas te rafraichir les idées et on en rediscutera après, peut-être ! », lui disais-je alors que je reculais un peu et je lui tournais le dos en prenant une bouchée de ma part de pizza. J’allais récupérer mon verre sur la table que je prenais en allant vers la cuisine donc un trou dans le mur permettait de voir ce que je faisais. J’allais ouvrir le frigo et je posais le verre pour avoir une main libre afin de pouvoir prendre la brique de jus de fruit que je posais aussi avant de prendre celle d’eau de coco que je posais également pour pouvoir fermer le frigo. J’allais donc verser du jus de fruits dans ma brique dans mon verre qui était posé juste à côté. Je finissais ma part de pizza pour avoir une seconde main libre ce qui serait plus facile pour la suite du programme bien sûr. Je prenais un second verre mais cette fois j’y mettais de l’eau de coco fraiche. Un petit secret contre la gueule de bois. Je me disais qu’autant y aller pour l’aider avant. On me disait toujours qu’un câlin pouvait aider mais non. Je n’allais pas lui faire l’amour pour qu’il aille mieux. Je n’étais même pas capable d’y arriver sans le repousser à mon avis. J’inspirais doucement en secouant doucement la tête et j’allais vers le salon avec les deux verres mais je les posais pourtant seulement sur un buffet avant d’aller m’engager dans les escaliers. Tout ça en le laissant trempé et dehors. Ça lui apprendra bien sûr. J’allais dans la salle de bain chercher deux serviettes de bain pour qu’il puisse s’essuyer. Je suis gentille quand même quand je veux. Je ne lui prenais cependant pas une tente même si l’idée m’avait traversé l’esprit de le laisser dormir en plein air comme un con. J’enfilais rapidement un short et un débardeur pour ne pas me balader en sous-vêtements après avoir retirée le kimono. Je redescendais enfin pour aller le rejoindre. Je prenais le verre d’eau de coco en passant. Je m’approchais de la fenêtre et je le regardais en fronçant les sourcils. Je lui tendais alors le verre en haussant les épaules. « Bois ça ! », disais-je en lui tendant encore à l’extérieur. Je lui tendais alors la serviette tandis qu’une main allait éteindre l’arrosage.
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mot doux de Todd L. Pilliwickle un Sam 22 Aoû - 10:08
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Le ridicule ne tue pas. Une phrase plus que véridique et heureusement sinon Todd serait déjà mort à cet instant. Il avait un comportement des plus ridicules, s'humiliant tout seul sur le coup. Le pire, c'était qu'il ne s'en rendait même pas compte. Il rigolait à chaque fois que Maïwenn parlait, il s'amusait à reproduire des scènes de films cultes. Heureusement, il n'avait pas encore chanté. Mais ça n'allait certainement pas tarder s'il ne retrouvait pas ses esprits le plus rapidement possible. Mais l'envie d'entrer chez la blonde se fit sentir de plus en plus, trouvant alors comme excuse un mal de pied. Malheureusement, son excuse à deux francs n'avait pas marché, Maïwenn refusant qu'il pénètre dans sa maison. Elle ne lui avait pas dis non explicitement, mais le brun avait bien compris qu'elle voulait pour l'instant, qu'il reste dehors. Haussant les épaules, il soupira, essayant de convaincre la blonde d'une autre manière. Mais parler des voisins ne semblaient pas être une bonne idée, vu que la haie qui séparait la blonde de ses voisins, était assez haute pour que personne ne le voit. Ce qui signifiait qu'il pouvait dormir dehors, tout le monde s'en foutrait vu que personne ne le verrait. « Oooh .. c'est cool une grande haie ! Comme ça, t'es pas dérangée par les voisins. » Fit-il en riant doucement avant de voir Maïwenn s'approcher de la porte. Venait-elle le faire entrer ? Todd le croyait, mais une surprise vint faire son apparition, quelques secondes plus tard. Maïwenn venait d'enclencher le système d'arrosage automatique, et le brun ne mit pas longtemps à le comprendre vu qu'il ressentit de l'eau dans son dos. Un frisson parcourut son corps, l'eau étant trop froide à son gout. Mais il fallait croire que c'était le prix à payer pour pouvoir entrer chez la blonde. Et encore, s'il avait de la chance vu qu'elle venait de préciser "peut-être". Et encore le peut-être était pour une discussion. En bref, Todd semblait être très loin de rentrer chez elle. « Oui chef ! » Lança-t-il en se mettant au garde à vous avant de voir Maïwenn s'éloigner de lui, allant il ne savait trop où. Il venait de recevoir un ordre : se rafraichir les idées. Alors il quitta le pas de porte pour aller dans le jardin, au milieu des arroseur automatique. Oh oui, le brun allait tremper de la tête au pied, mais peut-être qu'au final, cela n'allait pas lui faire du mal. Se faire arroser semblait plutôt l'amuser vu qu'il écarta les bras, tournant sur lui-même avant de tomber dans l'eau, fermant les yeux. L'eau qui venait sur lui ne semblait plus le déranger. Il s'était très vite habitué à cette fraicheur de l'eau. Dans un élan soudain, il se releva de parterre et se mit à chanter. Quoi ? Une chanson qui n'avait rien à voir avec la situation dans laquelle il se trouvait, ni la saison, ni le mois. Une chanson hors sujet quoi. « I don't want a lot for Christmas. There is just one thing I need. I don't care about the presents. Underneath the Christmas tree. I just want you for my own. More than you could ever know. Make my wish come true. All I want for Christmas is you » Oui, Todd était en train de chanter une chanson de Noël alors qu'ils n'étaient encore qu'au mois de août. Autant dire que sa chanson était légèrement en avance. Mais cela ne semblait pas le moins du monde le gêner, paraissant à fond dans la chanson avec une petite chorégraphie digne d'un alcoolique qui s'essayait à la danse. Mais l'eau commençait à faire son effet, ses esprits revinrent alors peu à peu et le brun ne dansait plus, ne chantait plus. Oh non, il n'avait pas décuiter, bien au contraire. Juste qu'il se sentait un peu mieux, qu'il commençait à comprendre que son comportement était ridicule et que Maïwenn n'allait pas se montrer compréhensible avec lui avec ce genre de comportement. Il revint alors vers la porte d'entrée, tout trempé, de la tête au pied. Voyant alors la blonde venir vers lui, avec un verre à la main, il esquissa un sourire. Sauf que le verre en question était pour lui et il allait devoir le boire, sous autre de Maïwenn qui en profitant pour éteindre l'arrosage automatique. Elle lui donna également des serviettes pour s'essuyer. Il prit le verre, le buvant cul sec. De la noix de coco ? Pas son parfum préféré. « Ton truc a un drôle de goût je trouve .. mais pas trop désagréable à boire. C'est quoi en fait ? » Demanda-t-il en soulevant un sourcil interrogateur, prenant alors les deux serviettes que venait de lui prêter la jeune femme. Ses habits étaient tous trempés, pas besoin de les garder sauf s'il voulait attraper un rhume et se retrouver cloué au lit pendant quelques jours. Enlevant dans un premier temps son t-shirt, il prit la serviette pour s'essuyer les cheveux, devant alors avoir une coupe affreuse, mais tant pis. Puis vint le tour du haut de son corps. Enlevant alors son bermuda, comme s'il était chez lui, il vint à s'essuyer ses jambes puis ses pieds à la fin. Au final, il se retrouva en caleçon devant la blonde et lorsqu'il s'en rendit compte, il se sentait un peu gêné. Ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait ainsi, mais la situation faisait que ce n'était pas vraiment propice pour être aussi dévêtu. Alors il mit une serviette autour de sa taille, ce qui lui fit une espèce de jupe pour le cacher un peu. « Merci pour les serviettes et désolé de la manière dont je suis soudainement habillé .. je suis ridicule n'est-ce pas ? » Demanda-t-il en affichant une grimace sur son visage. Ses esprits revenaient peu à peu et Todd se sentait de plus en plus mal. Il en vint à s'excuser d'autre chose. « Désolé .. j'ai été nul sur ce coup. Tu dois me prendre pour un fou évadé de l'hôpital psychiatrique. » Il baissa alors le regard, préférant regarder ses pieds que Maïwenn. Il avait honte, honte de son comportement, de lui. Todd préféra alors garder le silence, ne sachant plus trop quoi dire pour l'instant.
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mot doux de Invité ► un Sam 22 Aoû - 18:54
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Bien sûr, j’entendais des bribes de sa chanson mais mes allées et venues dans la maison n’en étaient pas pour autant dérangée. Il se pensait déjà en décembre ? Pourquoi pas. Je me contentais simplement d’aller me changer, d’aller lui chercher de l’eau de coco mais aussi tout bêtement de m’occuper de lui prendre une serviette. Je ne savais pas encore exactement si j’allais le laisser entrer ou pas. Je n’en avais aucunes idées mais je savais qu’il n’allait pas mettre de l’eau partout. Oh non. Il n’allait pas faire ça surtout que je suis un peu maniaque sur les bords donc il en était hors de questions. Parfois il y a des choses qui échappent de notre contrôle, c’est sûr mais là, je pouvais contrôler. Il buvait alors le verre que je lui tendais en disant qu’il avait un autre gout mais je m’étais déjà éloignée pour aller rechercher le mien sur la table et le laisser faire son essuyage. Je buvais une gorgée sans répondre à sa question. Je n’en avais pas envie. C’était ma façon de le bouder tout simplement. Je retournais dans mon canapé ou je m’installais confortablement dans le fond. Je prenais une troisième part de pizza en haussant les épaules alors que mon regard fixait la télévision tandis qu’il me parlait pour dire merci mais la suite, j’arquais un sourcil en tournant mon regard vers lui. J’hochais aussitôt la tête sans vraiment savoir quoi dire. En fait, il était quand même en boxer. Je ne pouvais pas parler, j’étais en sous-vêtement un peu plus tôt. Heureusement que je m’étais rhabillée sinon ça aurait pu finir en cacahuète ? Ou pas. Ses cacahuètes vont bien rester là où elles sont. D’accord ? Alors qu’il me disait être désolé, je me levais et non pas pour le mettre à la porte mais j’allais récupérer ses fringues mouiller que j’essorais rapidement pour le regarder. « Tu peux entrer ! », disais-je sans avoir pourtant relevé. Non pas encore. Je disais ça avant de rentrer à mon tour. J’allais vers la cuisine et ensuite la buanderie. J’attrapais mon linge de la même couleur que le mien pour ensuite faire tourner une machine après avoir mise les doses de liquide pour lessives. J’entendais la machine s’enclencher avec le bruit typique de l’eau qui commence à y entrer et je prenais un bac à linge propre qui trainait appartenant à Yann suite à son passage chez moi avec sa fille. Je regardais rapidement pour un t-shirt, ça serait déjà ça et un short. Je ne savais pas du tout si la taille correspondrait et j’espérais que Yann ne m’en voudrait pas. Je sortais de la buanderie et je passais par la cuisine. Je prenais alors une bouteille d’eau dans le frigo et je revenais vers le salon pour lui passer tout ça comme une maman qui s’occupe de lui alors qu’il ne le mérite pas du tout après tout. Je m’approchais et je lui tendais les vêtements et la bouteille d’eau fraiche en soupirant. « C’était de l’eau de coco, c’est encore mieux que de l’eau normale mais bois quand même ça… et habilles-toi ! », disais-je alors sans vraiment d’humeur précise mais comme si je parlais justement à un enfant. Je retournais vers mon canapé et je reprenais la télécommande dans ma main alors que je posais mes jambes pour les étendre sur le canapé justement. Cela ne me ferait pas de mal mais alors pas du tout. Je zappais les chaines pour trouver un truc d’intéressant mais en zappant, un gros bruit… se fit entendre et plus rien. Plus rien. Plus d’électricité. Je laissais un cri de surprises m’échapper alors que je me redressais tout d’un coup dans la pénombre. Oui, les plombs avaient sautés et je n’étais pas vraiment douée pour gérer le truc à tel point ou sur la panique, je prenais ma télécommande comme engin de défense. J’allais vers l’une des bougies en me demandant comment j’allais l’allumer sans rien voir. Je tâtais pour avoir mon portable. « Il ne manquait plus que ça ! », disais-je alors en me tournant vers ce que je pensais au pif être l’endroit où il était. « Tu as maudit ma maison, ou ? », demandais-je alors sur le coup. Je ne savais pas quelle mouche me piquait de lui poser cette question mais je commençais à en avoir ras-le-bol de cette soirée infernale. J’en tremblais doucement. J’ouvrais un tiroir en regardant avec la lumière de mon portable après les allumettes. J’allais allumer les deux bougies se trouvant sur le buffet. C’était déjà ça même si ça ne faisait pas vraiment de différence mais je pouvais voir sa silhouette. Je m’en fichais presque du côté romantique de la situation. Le noir, tout ça. Je m’en balançais tellement j’étais à cran face à la situation.
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Todd L. Pilliwickle
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !
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❝ Métier : propriétaire de l'hôtel l'Argonaute, se situant au Sud de la ville
❝ cupidon : en couple avec Maïwenn, heureux de l'avoir retrouvé après dix-sept ans d'absence. Bientôt papa, une nouvelle fois.
❝ post-it : est père d'un ado de 17 ans - aime toujours la mère de Nathanael, son fils, malgré le fait qu'elle les a abandonné après la naissance de Nathanael - fan de star wars - allergique aux oranges - ne tolère pas les piercings - adore les plats rapide style hamburgers, frites (ce genre de choses) - possède un chien du nom de Yoda - a une relation comme chien et chat avec ses parents - a suivit des études de commerces grâce à des cours du soir
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Etre père, c'est une histoire de désir, d'amour, d'envies partagées... Mais la paternité est aussi une aventure riche en bouleversements qui nous reconnecte à nos propres racines. Nathanael : mon fils, ma bataille.
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mot doux de Todd L. Pilliwickle un Sam 22 Aoû - 21:08
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Cette soirée n'était pas des plus glorieuse pour le brun qui enchaînait les moments assez humiliant. Heureusement pour lui que personne était en train de le filmer. Quoique, il aurait pu se retrouver sur youtube et faire un carton avec sa reprise de All I want for christmas is you. Cette petite douche improvisée, semblait le ramener de plus en plus à la raison, venant à s'excuser auprès de la blonde de son comportement. Mais lequel ? Celui de la dernière fois ou bien de cette soirée ? Un peu des deux à vrai dire, bien que pour le moment, c'était surtout pour lui avoir cassé les oreilles en poussant sa chansonnette ainsi que toutes les bêtises qu'il avait pu faire devant elle. Ou bien dites aussi. Le fait qu'il soit désolé, paraissait avoir porté ses fruits. Et pour cause, il eut le droit d'entrer enfin chez elle. Etait-ce par pitié ? Todd n'en savait trop rien, mais avant de rentrer, il avait pris soin de s'essuyer et d'enlever ses habits mouillés. D'ailleurs ceux-ci semblaient aller direction la machine à laver. Restant pas très loin de la porte, le brun regarda tout autour de lui, la maison étant splendide. Bien sûr, il se rendait bien compte que tout n'avait pas été déballé des cartons, mais il trouvait que Maïwenn avait très bien emménagé. Elle ne s'absenta pas bien longtemps, revenant très vite avec des habits propres. La voyant aller dans la cuisine prendre quelque une bouteille, il ne put se demander ce qu'elle comptait bien lui faire boire maintenant. Heureusement, vu la couleur, cela devait être de l'eau. C'était sûr de bien passer au moins ce coup-ci. Maïwenn revint alors vers lui, Todd prenant les vêtements et la bouteille qu'elle lui tendit. Il apprit par la même occasion que ce qu'il venait de boire, était bel et bien de l'eau de coco. Maïwenn semblait se montrer autoritaire dans ses paroles et le jeune homme ne fit pas le malin, gardant le silence. Ouvrant la bouteille, il but rapidement quelques gorgées d'eau pour se déshydrater un peu la gorge avant d'enfiler un short ainsi qu'un short. Heureusement pour lui, les vêtements que lui avait passés la blonde, ne lui étaient pas trop petit. Ni trop grand d'ailleurs. Alors qu'il venait d'enfiler le t-shirt, le noir s'installa. Plus de lumière. Une panne de courant ? Possible. Ou bien les fusibles avaient sautés et malheureusement, Todd n'était pas vraiment un expert en la matière. Bon, il savait quand même remplacer un fusible, ce n'était pas sorcier. Ne voyant plus Maïwenn, il essaya de la trouver, mais tout ce qu'il trouva, ce fut la porte qui donnait dans le jardin et qu'il se prit dans la figure. « Aie ! » Fit-il tout simplement, avant de rester sur place, ne bougeant plus. Se trimbaler dans la maison alors qu'il n'y voyait rien et qu'il avait de l'alcool dans le sens ? Très mauvaise idée. Sauf si monsieur voulait se casser quelque chose, ce qui n'était en rien le cas. Puis une voix s'éleva, celle de la blonde qui rouspétait de la situation. En même temps, il pouvait la comprendre. L'électricité qui rendait l'âme, ce n'était pas très joyeux. Elle en jeta même la faute sur Todd qui prit un air outré. Heureusement que la blonde n'arrivait pas à le voir. « J'ai rien maudit du tout ! Mais si tu veux, je peux faire la danse de la lumière. » Il se mit alors à bouger légèrement avant de se prendre à nouveau la porte, ce coup-ci, aucun cri ne s'échappa de sa bouche. Il se frotta simplement le front, vérifiant qu'il n'avait pas de bosse. La lumière fut. Enfin pas totalement, vu qu'il n'y avait que deux bougies pour éclairer, mais cela suffisait amplement pour que les deux puissent se voir. Todd se dirigea alors vers la lueur qu'émettait la flamme des bougies. D'ailleurs, il trouvait l'instant romantique. Plongé dans le noir, rien que la lumière de deux bougies pour les éclairer. Il ne manquait plus qu'un baiser pour se croire dans un film. Mais ce n'était peut-être pas le bon moment pour faire un baiser. Todd prendrait certainement une gifle s'il le faisait. « Je trouve ce moment .. romantique. Enfin disons .. féérique. Enfin tu vois. » Oui le brun s'emmêlait les pinceaux et pour cause, le mot romantique était peut-être inapproprié dans le contexte actuel de leur relation. Elle allait certainement le remettre à sa place et se montrer froide. Il souriait alors avant de se rendre compte que son sourire le rendait plus bête qu'autre chose. Alors, il afficha bien rapidement une expression plus neutre du visage. « Sinon .. Si je maudis trop ta maison, je peux m'en aller tu sais ? Je ne voudrais pas que le toit nous tombe sur la tête, que les tuyaux d'eau explosent et j'en passe. » Cela lui faisait penser à un film qu'il avait regardé. Jinxed. Une famille qui avait la poisse. D'ailleurs, dès le début du film, la maison était tombée en ruine. En tout cas, il ne voulait pas la déranger d'avantage, l'ayant ennuyé bien assez jusque-là. Surtout que maintenant qu'il était à peu près sec et se sentant un peu mieux, il pouvait parfaitement retourner chez lui. Todd ne voulait pas, se trouvant bien chez Maïwenn. Mais ce n'était pas à lui de décider malheureusement. Et il ne comptait pas imposer sa présence, surtout pas après ce qu'il venait de faire et ce qu'il avait dit lors de leur précédente conversation.
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