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mot doux de Invité ► un Ven 9 Jan - 19:46
Aaron & olivia
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Cette année, j’avais eue une année de plus mais tellement de choses qui s’étaient rajoutés comme l’on empile des jouets. Dans le fond, les fêtes maintenant passées… et bien cela ne changeait rien si ce n’est que l’on est en 2015. J’étais toujours enceinte comme cela ne s’arrête jamais par magie malheureusement. Si les enfants étaient comme des achats au solde, la vie serait plus simple mais bon. Ah oui, les soldes d’ailleurs, je les faisais encore et encore toutes les années mais cette fois, les rayons étaient différents sauf cette robe moulante que je m’étais offerte avec l’espoir désespérant de rentrer dedans après mon accouchement. Dans le fond, je n’avais pas vraiment grossie mais bon, l’espoir fait vivre comme l’on dit. De toute logique, j’avais fait un peu de shopping. La gorge-robe de cet enfant était presque remplie et petit à petit… on voyait les dégâts sur les finances prévues pour. J’avais mis de côté de quoi payer ces dépenses. Les bousculades dans les rayons étaient un peu catastrophiques. J’étais épuisée et pourtant je n’étais partie qu’une heure à peu prés. Autant dire que c’est fatiguant d’être à notre neuvième mois et à croire que ce bébé ne voulait pas sortir. Je vous jure. Le docteur disait : cela peut arriver à tout moment sauf que cela faisait presque 2 semaines et demie que cela devait être arrivé. A croire qu’il est aussi bien dans mon ventre que je ne le suis dans mon pantalon de pyjama. D’ailleurs il était confortable la nuit. La carte de crédit avait chauffée tout comme mes pieds. J’inspirais doucement, les enfants n’étaient points comme un satisfait ou remboursé et pourtant j’étais pressée d’en terminer cette vente. Je voulais perdre les eaux, bon dieu. Je voulais expulser ce bébé sans même passer par la caisse et les négociations. Je voulais vider mon panier, ce caddie qui était mon ventre. Autant dire que j’en devenais dingue dans ma tête. Je n’en pouvais plus. Et cette fuite dans mon appartement… elle était autant enquiquinante au point où j’avais quémandée à Aaron de la réparer. Les yeux doux, les jolis sourires, vous connaissez ? Dans mon état avec mon gros ventre, je n’étais pas en capacité d’être sexy sauf si je suis nue sous un manteau mais ce n’était pas le cas. Etant partie une petite heure pour le laisser faire tranquillement et surtout arrêter de chercher à savoir s’il existe un moyen de faire sortir ce bébé. J’inspirais doucement en rentrant, poussant la porte de mes pieds entouré d’une petite ballerine. Je les retirais aussitôt pour marcher en chaussette. C’est horrible d’avoir des pieds quand on est enceinte, je vous jure. Je posais mes sacs à l’entrée et je retirais mon manteau. Il faisait bon dans les magasins mais bon, pas dehors. J’inspirais doucement en penchant la tête. En fait, la vie était agréable. Non d’une petite citronnelle… J’avais une pleine lune rien que pour moi. Oh oui, j’allais profiter de la promotion. C’était une belle vue. « C’est toujours mon anniversaire ? On est plus à noël pourtant ! », soufflais-je alors en me mordant les lèvres. Je suis peut-être enceinte mais je suis encore une femme. Une femme éléphant mais une femme.
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Aaron B. Maccallister
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mot doux de Aaron B. Maccallister un Mer 28 Jan - 23:16
Aaron & olivia
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Aaron n’était pas particulièrement un spécialiste de la plomberie, mais comme tout homme avec un minimum d’égo, loin de lui l’idée d’admettre la défaite devant un lavabo. Ça n’était franchement pas de l’ingénierie aérospatiale, rien que quelques bons coups de clé ne pouvaient pas réparer. En attendant, le soldat était à quatre pattes, les genoux dans l’eau et le dos plié pour pouvoir approcher son visage un peu plus près de ces tuyaux qui n’étaient pas foutus de faire leur travail ! Autant dire que cette position lui faisait un mal de chien. Mais ce n’est pas comme s’il aurait pu refuser Olivia. Quel genre de petit ami serait-il s’il n’était pas foutu de l’aider à résoudre les petits inconvénients de la vie quotidienne ! Et au prix que coûte un plombier, non merci ! C’était d’ailleurs un de ces soucis majeurs dernièrement : l’argent. Ça ne l’avait jamais préoccupé auparavant. Ayant un emploi stable et payant correctement, Aaron n’était pas du genre à se soucier de ses dépenses et des fins de mois. Maintenant, c’était une autre histoire. Les affaires de bébé d’abord, nombreuses et coûteuses, puis tous les loisirs qu’il allait falloir financer pour le plaisir et l’éveil de l’enfant, puis encore après les études et le gouffre financier qu’allait représenter les frais d’admission à l’université. Bref. Ça le tenait éveillait la nuit. Pas autant que ses réflexions sur sa capacité à être père et les milles et une façon dont il pouvait ruiner la vie de son gosse, mais tout de même. Ça lui faisait d’ailleurs du bien de passer sa frustration sur la plomberie. L’activité manuelle était une très bonne distraction de tous les soucis qui lui passaient par la tête. Mais ce n’était que ça, une distraction. Selon le docteur, ce n’était plus qu’une question de temps. Le bébé pouvait arriver à n’importe quel instant, si bien que le son de son téléphone lui provoquait à chaque fois une mini crise cardiaque, persuadé que c’était enfin l’appel lui annonçant que son enfant était sur le point de naître. Que la vie telle qu’il l’avait connu jusque là allait définitivement changer. C’était stressant. Aaron n’était pas du genre à être angoissé, mais c’est tout ce dont il semblait être capable d’être ces derniers temps. Il était distrait et il en paya le prix. Une mauvaise manipulation provoqua un nouveau jet d’eau qui lui percuta le torse, rendant son t-shirt humide et collant désagréablement sur sa peau. Étouffant un juron, il donna plongea à nouveau la tête sous l’évier, décidé à en finir avec ça. Olivia allait bientôt rentrer. Aaron se remit au boulot, concentré sur sa tâche, si bien qu’il n’entendit pas Olivia rentrer. Le son de sa voix le fit presque sursauter. Il pivota la tête pour lui jeter un regard, ne comprenant pas ce qu’elle voulait dire sur le coup. Puis il sentit un léger courant d’air sur une surface de son anatomie qui ne devrait normalement pas être soumise aux aléas climatiques. Bon, ce n’est pas comme si elle n’avait jamais vu ce qui se cache sous ses vêtements. Il n’avait pas en avoir honte non plus. « Tu n’avais pas besoin de ruiner ta plomberie pour me voir dans cet état répondit-il d’un air taquin, prenant quand même soin de remonter son jean sur ses hanches maintenant qu’il avait conscience de la chose.
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mot doux de Invité ► un Ven 30 Jan - 1:55
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La pleine lune… celle qui réveille les loups garous en nous et des millions de choses. On peut trouver ça irréelle mais là, je rêvais d’être une bête. Je rêvais d’être féline et de devenir un loup garou même si je n’avais pas vraiment le corps pour alors que ce ballon de basketball se logeait entre mes organes. Enfin peut-être pas entre mais l’idée est là. Je voyais sa lune et je ne pouvais pas m’empêcher de laisser aller le commentaire qui semblait lui faire peur ou presque et m’amusait. D’un réflexe, je m’étais rapprochée en grimaçant par peur qu’il ne se cogne la tête s’il venait à sursauter. Il ne manquerait plus que ça, un neurone en moins. Plus de peur que de mal mais ça m’amusait tout de même. Je souriais à ce qu’il disait avant de le voir remonter son pantalon. Une douce moue s’affichait alors qu’un rire s’échappait en même temps. L’étrange en un seul mot : une femme. « Hummmm… intéressant à savoir, je dois ruiner quoi alors ? », demandais-je alors par curiosité mais surtout intéressant tandis que je cherchais du regard le tabouret en bois. Je voulais juste m’assoir après cette heure de shopping. Une heure. Seulement une heure. Etais-je en panne ? Je n’en savais rien mais depuis quand une femme ne tenait qu’une heure et moins dans un magasin ? Peut-être depuis que ses pieds lui semblent tenir une tonne. Je me sentais tout simplement comme un éléphant. Je regardais le tabouret et ensuite le frigo et ensuite les oranges sur la table. Hésitante. Craquerais-je pour aller dans le frigo chercher du chocolat ou de la crème fraiche donc un truc bien gras ? Ou allais-je me contenter d’une orange pour rester raisonnable ? Ou peut-être allais-je tout simplement m’assoir ? Dans ma tête, c’était une question tellement existentielle. J’hésitais en retournant par moment mon regard sur la vue. Je me lançais dans le choix d’une orange en déposant mon sac à main sur le plan de travail, je prenais l’orange. Je me posais alors sur un tabouret face à la jolie vue et j’attrapais le bouquin que j’avais trouvé en solde. Je souriais doucement. « Pour te remercier de ta dure labeur, j’ai ramenée un cadeau pour toi ! », disais-je avec un doux sourire tandis que je fronçais le nez en regardant la couverture du bouquin. « Un bouquin… », disais-je en souriant doucement tandis que je lisais le titre. Bébés pour les papas nuls, j’avais craquée dessus surtout pour la taquinerie que ça cachait. Je tournais le bouquin vers lui, le tenant de la pomme de mes doigts. Mon orange pas encore épluchée dans l’autre main, j’arquais un sourcil. Pourquoi ? Un liquide ou une sensation de mouillé aux pieds. J’arquais un sourcil. « Il y a une fuite ? », demandais-je alors en fronçant les nez avant… de me rendre compte que mes jambes aussi étaient mouillés. Je ne me sentais pas très à l’aise et c’était surtout très lent pour monter à mon cerveau. J’arquais un sourcil en baissant le regard vers le sol et mes pieds. Je ne savais pas quoi faire. J’étais soudainement comme paniquée. J’avais l’impression d’étouffer presque. Je n’avais rien sentie, c’était percé, c’est tout. Je ne savais pas si je devais ressentir une certaine douleur. J’avais tout lue sur les contractions mais pas sur cette perte des eaux. Je ne savais pas du tout comment agir, comment réagir. J’inspirais profondément, j’expirais aussitôt. Faisais-je le chien ? Non, je n’avais pas de contractions mais je cherchais juste à avoir un contrôle minimum sur la situation. Et comment faire ? Impossible. J’étais figée avec le bouquin et l’orange dans l’autre main. Je ne me sentais soudainement pas prête à partir alors que tout était prêt. Les sacs étaient à l’entrée et je m’étais préparée aussi mentalement mais j’en perdais tous mes neurones. « Aaron ? », demandais-je alors d’une voix un peu plus alerte, un peu paniquée. « Je perds les eaux ! », murmurais-je aussitôt. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre mais l’avantage était qu’il était au sol, il n’allait pas s’écrouler en tombant dans les pommes. Rassurant ? Pas du tout, j’étais totalement paniquée.
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mot doux de Aaron B. Maccallister un Ven 6 Mar - 18:24
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« Tes vêtements à toi, ça devrait faire l’affaire » répondit-il d’un ton faussement nonchalant en lui jetant un regard amusé par-dessus son épaule. C’est vrai que sa libido n’avait pas était au devant de son esprit ces derniers temps. Déjà lorsqu’il était rentré, il n’avait pas vu beaucoup d’action étant donné qu’Olivia avait été décidée à l’éviter. Il en connaissait la raison maintenant, mais tout de même. La révélation de sa grossesse n’avait pas non plus aidé à raviver la passion entre les deux, Aaron ayant été incapable de poser un regard sur sa peau nue sans penser à ce qui grandissait en profondeur. Maintenant les choses reprenaient un peu un cours normal. Aaron se faisait à l’idée, lentement mais surement, et Olivia avait pu se défaire de son angoisse face au terrible secret qu’elle portait. Si l’on oubliait la naissance imminente de leur enfant, on aurait pu croire que rien n’avait changé entre eux. Néanmoins, Aaron savait reconnaître la taquinerie pour ce qu’elle était : juste ça. Flirter c’était bien gentil, mais il n’y avait rien de glamour dans la situation présente. Aaron entendit Olivia prendre place sur le petit tabouret en bois et se concentra de nouveau sur sa tâche. Il doutait d’en voir le bout. Foutue plomberie. C’est une fois de plus la voix de la jeune femme qui l’extirpa de dessous le lavabo, son attention se focalisant aussi naturellement en entendant le mot « cadeau ». C’était instinctif, comme le chien qui entend le tintement de sa laisse. Il se retourna, surpris et curieux et…« Hilarant », dit-il d’un ton plat en jetant un coup d’œil à la couverture du bouquin. Elle en rigolait mais Aaron doutait que sa compagne s’imagine l’ampleur de l’angoisse qu’il cultivait jour après jour à ce sujet. Néanmoins, il comprenait l’humour de la chose et lui renvoya un sourire. Aussi honnête qu’il le pouvait tandis qu’il était toujours mouillé de la tête au pied. Aaron avait beau jouer le malin sur le coup, mais il ne doutait pas que dans l’intimité de la solitude et poussé par le désespoir, il allait repêcher ce bouquin et en parcourir les pages en diagonale à la recherche d’une solution miracle. En attendant, il avait déjà amorcé un mouvement vers la tuyauterie quand Olivia s’exprima de nouveau. Il l’ignora presque, les yeux rivés sur un boulon particulièrement vicieux, devant l’idiotie de sa remarque. Il balaya sa main libre autour de lui pour désigner la mare dans laquelle il pataugeait. « Tu penses ? » demanda-t-il, sarcastique. Mais apparemment, l’univers avait un sens de l’humour assez particulier. Aaron se retourna si vite qu’une douleur vive lui perça la nuque. Un coup d’œil à Olivia et il réalisa que ce n’était pas une blague de mauvais goût au sujet du problème de plomberie de la cuisine. Le teint pâle et les yeux paniqués, ce n’était pas le temps pour la plaisanterie. « Oh mon dieu » souffla-t-il, sentant la panique refléter sur son visage. Ok, non, il avait mené des hommes sur un champ de guerre, il était hors de question qu’il perde ses moyens, pire qu’il s’évanouisse (ce n’était pas exclu lors de l’accouchement en revanche), alors que sa compagne perdait les eaux. C’est sur des jambes frêles qu’il prit appui pour se relever, évitant de glisser sur le carrelage mouillé et de joindre Olivia à l’hôpital pour une tout autre raison. Aaron répétait une litanie de « ok, tout va bien, ok » pour se convaincre lui-même plus qu’Olivia sans aucune doute. Il s’approcha d’elle, passant un bras autour de sa taille pour la guider hors de la pièce. « Ton sac est prêt ? Tu l’as mis où ? » demanda-t-il. Ils s’étaient préparés, bien évidemment, les médecins les ayant prévenus que le bébé pouvait venir à n’importe quel moment. Une fois les nécessités rassemblées, le couple se dirigea vers la voiture, Aaron pivota son regard sans cesse entre le chemin devant lui et Olivia, comme s’attendant à voir le bébé sortir sur l’asphalte à chaque seconde. Le trajet fut laborieux, Aaron était bien trop nerveux derrière le volant pour faire de sa conduite une croisière douce et paisible. Enfin ils arrivèrent. Tu parles d’un accoutrement pour te pointer à la maternité. Ça en était presque indécent, son torse pleinement visible à travers le tissu blanc mouillé. Heureusement une veste à lui siégeait sur la banquette arrière et il s’en saisi en sortant de la voiture avant de l’enfiler et de se précipiter à la portière d’Olivia pour l’aider à entrer dans la clinique. « Ma femme va accoucher » cria-t-il presque au visage de la dame à l’accueil, bien qu’elle se trouvait à un mètre de lui. Sur le coup il ne réalisa même pas ce qu’il avait dit, puis après il s’en moqua. Il avait de bien plus grandes préoccupations. Sans doute pensait-il que dire qu’ils étaient mariés allait faire accélérer les choses, comme si le statut marital offrait un quelconque traitement de faveur. N’importe quoi. Ça eu au moins l’effet escompté et du personnel médical s’affairait déjà autour d’Olivia. Les sachant entourés de personnel compétent, Aaron s’autorisa une inspiration profonde de soulagement qui ne dura qu’une seconde lorsque la réalité de la chose le gifla en pleine tête. Le bébé arrivait. Il allait être père. Oh mon Dieu.
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mot doux de Invité ► un Ven 20 Mar - 22:03
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Ce bouquin et la chance de pouvoir le taquiner. Rien de plus joli ! J’étais heureuse de ce bête moment auquel je n’aurais jamais cru au fil des mots. Si ‘on m’aurait dit que j’aurais pu le taquiner sur le fait qu’il allait devenir papa et tout cela avec une sorte de légèreté ? Je n’y aurais tellement pas crue tellement j’étais effrayée. Parfois j’avais toujours l’impression qu’il allait partir en courant à cette contrainte que je lui imposais un peu. Il souriait tout de même à la taquinerie au lieu de se mettre en colère mais moi ? Tout changeait assez rapidement. Des mots aussi simples pour définir une chose aussi simple : je perds les eaux. Cela pouvait dire tellement de choses et même pour une femme enceinte. Dans le fond, quelle eau ? Il en en a plein qu’on peut perdre facilement comme les larmes, l’eau d’une bouteille et diverses liquides mais non. C’était une eau importante tout comme celle d’un ruisseau. Ce n’était pas la fuite qu’il tentait d’arrêter avec peu de brio d’après ce que je voyais enfin je n’en savais rien. J’avais trop regardée la lune pour savoir comment il s’en sortait. J’inspirais doucement en penchant la tête et j’inspirais doucement en paniquant un peu beaucoup. Toujours figée, toujours oui. Je l’étais. Oh mon dieu était la bonne expression, c’était certain. Je ne bougeais pas vraiment avant de sentir son bras autour de ma taille. Un bras sûr, un bras enfin bien plus sûr que ce dont je m’attendais. Je le regardais, il me demandait si j’étais prêt et l’étais-je ? J’avais l’impression de plus paniquer que lui et ça me faisais tellement bizarre tout en étant agréable mais pour combien de temps ? Ça, je l’ignorais. Je le suivais à la voiture bien que j’ai un mal fou à marcher. Je sentais mes jambes tellement patraques. Elles me semblaient comme deux poteaux. Je tentais de m’assoir mais non, impossible. L’idée de me mettre sur le siège arrière m’avait traversée mais j’avais changée d’avis. Pourquoi ? Je voulais avoir la route devant moi. Je voulais être persuadée que nous n’allions pas nous prendre un mur. Sa tenue ne me tracassait même pas, j’avais tellement mal que je ne pouvais pas vraiment capter ce qu’il se passait autour de moi. Je ne pensais qu’à cet être qui allait sortir et je sentais que j’allais réellement avoir mal. Mon seuil de souffrance semblait déjà à fond tandis que j’avais juste envie que ça s’arrête. Il se rhabillait et je tentais un peu de sortir de la voiture tant bien que mal. C’était très difficile mais j’y arrivais comme une warrior. J’avais cependant envie de lui hurler dessus pour ne pas s’être retiré à temps. Il était la personne la plus coupable mais aussi la plus proche que je puisse torturer mais je grinçais des dents pour me retenir. Une fois entrée, je l’entendais crier « ma femme » ! Choquée. Offusquée. Tellement de choses. Je voulais juste attraper un truc pour lui lancer dessus. Oui, voilà. Lui lancer quoi ? Je regardais autour de moi. Il y avait le distributeur de boisson. Peut-être un peu trop lourd. Il y avait des magazines mais avec les pages, c’est un peu chiant de lancer. J’en parle d’expérience. J’ai déjà tentée dans le passé. Il a dû en recevoir des trucs sur la tête pendant nos disputes. Ahah. Il n’y avait rien qui ne risque de ne pas le blesser. Il n’y avait pas de coussin ou même de peluche. Les chaises ? Trop dangereux. En fait, je voulais lui lancer un truc qui le garde en vie car… « Saperlipopette ! », me contentais-je donc de crier sur lui d’un ton de colère sur le coup mais je n’avais pas le temps de m’expliquer qu’une infirmière me posait un fauteuil derrière moi tandis qu’une autre m’aidait à m’assoir. Je me sentais cernée et j’avais l’impression soudainement d’étouffer. J’inspirais un bon coup. J’inspirais réellement un bon coup enfin ça c’était jusqu’à ce que la contradiction ne me bouffe les muscles. Je la sentais. Elle me donnait envie de me plier en deux contre le sol mais je ne pouvais pas vraiment. Je plaçais une main sur mon ventre. Je massais doucement dessous. Je voulais n’importe quoi pour faire passer la douleur mais le cri de douleur ne se taisait pas par contre. J’attrapais la main d’une des infirmières qui semblait réellement en souffrir alors que je serais un peu trop fort mais ça faisait passer la douleur. « Donnez-moi tout de suite ma péridurale ! », lâchais-je alors sans vraiment leur laisser le temps de me déplacer ou déplacer le corps. J’étais persuadée que j’allais mourir. Un infirmier quant à lui approchait d’Aaron et lui souriait. Le genre de sourire enjôleur, presque dragueur. Il semblait gay à sa démarche. « Bonjour monsieur, j’ai quelques papiers à vous faire remplir pour l’admission ! », disait-il en fronçant les sourcils. « Ça peut attendre un tout petit peu aussi. », lui disait-elle. « Ma collègue va amener votre… », il regardait alors Aaron attentivement puis sa main puis il le regardait à nouveau. Il regardait surtout si la voie était libre pour le draguer et un petit sourire s’était dessiné sur ses lèvres quand il ne voyait pas l’alliance mais il a bien regardé qu’il était à moitié nu sous sa veste. « … femme ! », finissait-il en gardant ce sourire mais c’est là qu’on entendait une des infirmières hurler. « Non mais ça va pas ? », disait-elle alors que je venais de la mordre. Tout simplement. Pourquoi ? Je regardais alors Aaron avec une moue. « Elle ne veut pas me faire une péridurale dans le couloir, je dois attendre alors je mords ! », d’une simple logique mais la douleur me rendait agressive. « Amenez là à sa chambre, elle sera mieux dans un lit ! », disait l’infirmier gay alors que les jeunes femmes obéissait. Était-il infirmier en chef ? Peut-être ou peut-être pas. J’étais guidée vers une chambre avec un lit et tout ce dont il fallait. Je l’avais déjà visitée bien sûr. Une fois installée… je ne me sentais pas mieux pourtant ça allait encore. La douleur avait diminuée pour l’instant et une infirmière venait pour me faire ma péridurale. Et tout ce que je trouvais intéressant à dire… « Je ne veux pas accoucher, j’ai peur que mon bébé soit un chiot ! », disais-je avec une moue. J’avais fait plusieurs cauchemars ou c’était le cas…
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Aaron était persuadé qu’il vivait le moment le plus dramatique de toute sa vie. Oubliez l’annonce de cette grossesse surprise et les épreuves douloureuses traversées dans le cadre de sa profession, un accouchement est bien plus drastique. Tout semblé à la fois en mode accéléré et au ralenti, et Aaron n’arrivait pas à classer ses priorités. Il avait cependant conscience du petit monde qui s’affairait autour de lui et Olivia, animé par son annonce ô combien discrète et la panique reflétée sur leurs visages. Le soldat croisa le regard d’Olivia et réalisa bien vite qu’il n’était pas sorti de l’auberge. Que ce soit sa manière de gérer les choses ou sa légère gaffe en la présentant comme sa femme, Aaron sentait qu’il allait subir la foudre de sa colère. Aaron l’imaginait déjà en train de l’insulter de tous les noms alors qu’elle allait essayer de mettre leur enfant au monde. C’était légitime puisque c’était en effet en partie sa faute. Mais, eh, il faut être deux pour faire un bébé alors hein ! Aaron aurait aimé rassembler assez d’indignation pour basculer dans la colère, mais il était trop stressé pour ça. C’est dommage. Olivia et lui ont partagés des disputes mémorables, tout en décibels et gestes théâtraux. Rien de mieux pour divertir de la boucherie qui les attendait. Pour être parfaitement honnête, la salle d’accouchement était le dernier endroit où Aaron avait envie de mettre les pieds. Rien que d’y penser il en frissonnait. Attendre sagement dans le couloir qu’Olivia donne la vie lui convenait très bien, mais il savait aussi que c’était signer une sentence de mort que de laisser sa compagne affronter ça toute seule. C’est d’un simple « saperlipopette » qu’Olivia exclama son mécontentement, et Aaron aurait presque pu en rire étant donnée qu’elle affichait cette expression qu’elle avait quand elle souhaitait lui tordre le cou. Sans plus de cérémonie, une infirmière l’installa dans un fauteuil roulant et Aaron lâcha un soupir de soulagement en sachant qu’ils venaient au moins de se débarrasser du risque qu’elle ne s’écroule au sol. Aaron ne pouvait espérer imaginer ce qui traversait l’esprit d’Olivia. Il ne pouvait qu’analyser sa propre appréhension et la multiplier par dizaine. Comme la fameuse citation, ils se trouvaient au premier jour du reste de leur vie. A partir de cet instant, plus rien n’allait être comme avant. Aaron aurait souhaité rester figer dans le temps, prostré au milieu d’un hall en effervescence tandis que lui restait immobile. Aaron fut brutalement arraché de son illusion sous l’exigence d’Olivia qui harcelait l’infirmière à ses côtés. Le jeune Maccallister posa un regard sur sa compagne, compatissant à sa douleur mais se sachant incapable d’y faire quoique ce soit. Il n’avait que son soutien à donner. C’est parce qu’il s’afférait auprès d’Olivia, flânant entre elle et l’infirmière surmenée, qu’Aaron manqua l’arrivée d’un autre membre du personnel médical à ses côtés. Un homme cette fois. Son attention se focalisa rapidement sur ce dernier, pensant que l’infirmier allait lui expliquer la procédure à suivre, tant d’informations précieuses qu’Olivia ne pouvait décemment ingurgiter dans son état de douleur. Aaron l’envoyer presque balader d’un geste de la main, comme l’on chasse une mouche persistante, lorsqu’il réalisa que l’autre n’était là que pour l’alourdir sous la paperasse. Aaron haussa haut les sourcils en observant le regard de l’homme faire un aller-retour entre son visage et son index, son ton lourd de sarcasme quant à l’inexistence de leur statut marital. C’était apparemment pour lui l’autorisation de se laisser aller au flirt et Aaron ne pu s’empêcher de resserrer la veste autour de lui pour dissimuler son torse à la vue de l’infirmier. C’était tellement déplacé qu’Aaron en était incapable de réagir. Qui drague un mec quand sa copine est juste à côté et sur le point d’accoucher ??!! Il fut heureusement sauvé de cette situation horriblement embarrassante par Olivia et son agressivité. Aaron la rejoignit à petite foulée. « Il faut l’excuser, la douleur vous comprenez » bafouilla-t-il à l’infirmière alors qu’il pouvait clairement voir imprimée dans sa chair la marque des dents d’Olivia. Aaron passa une main contre la nuque d’Olivia, y exerçant une pression qui se voulait rassurante, tandis qu’il se penchait vers elle. « Ça va aller, respire. Ils vont te faire ta péridurale dans un instant » glissa-t-il à son oreille. Il avait l’horrible pressentiment que sa position penchée était au moment même appréciée par l’infirmier et, ouep, il se retourna vivement pour voir ce dernier relever soudainement le regard qui avait dû être rivé sur son popotin. « Je viendrais un peu plus tard remplir les papiers » répondit-il d’un ton qui ne laissait pas place à la discussion. « Et qu’on lui fasse sa péridurale » pesta-t-il à qui voulait l’entendre. Aaron ne supportait pas de voir Olivia souffrir. S’il fallait qu’il se mettre à poil pour que l’infirmier pervers se décide à donner l’ordre, il le ferait ! Enfin Olivia fut menée et installée dans une chambre, et Aaron se posta directement à ses côtés, une main déjà ancrée dans la sienne et prête à être martyrisée tout au long de l’accouchement. Sans doute était-ce l’effet des drogues, mais Aaron étouffa un léger rire face à la remarque d’Olivia. « J’ai l’air d’un chien ? » demanda-t-il, amusé.
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Sauver Aaron s’en m’en rendre compte d’un infirmier un peu trop… inconvenant était une chose donc je ne me rendais réellement pas compte mais alors pas du tout. Je m’étais juste contentée d’agir comme un chaton. Un vrai et gros méchant chaton. J’avais mordue l’infirmière qui semblait un peu trop me chiffonner. Je voulais ne plus avoir mal tout simplement. Je la voyais se plaindre. Je levais les yeux en entendant alors Aaron et une pointe de douleur me lançait tellement que je me sentais juste incapable de réagir sur le coup. Il s’excusait pour moi et je ne savais pas du tout qu’en dire. Non. Je me laissais juste rassurer à ses mots soufflés à mon oreille. Ça va aller, il fallait respirer et je le faisais mais je devais avouer ne pas avoir confiance en cette infirmière. Qu’est-ce qu’elle allait faire après ça ? Me droguer ou m’empoissonner ? Sûrement. Je sentais le plus grave arriver sans vraiment de raisons. Du coin de l’œil, je remarquais le regard de l’infirmier sur les fesses d’Aaron et j’arquais un sourcil mais pas vraiment apte à râler ou être jalouse. Non en fait… il pouvait le prendre s’il voulait. Cela m’empêcherait d’être à nouveau enceinte. Oui, c’était la douleur qui pensait à ma place sur le coup mais je ne voulais pas vraiment que cela arrive. Je me contentais de me laisser guider. Docile ? Presque. Je ne mordais plus mais pourtant je n’en étais pas moins incapable de penser. Je ne me sentais pas en phase avec mon corps même s’il me disait : ohé, souffres. Oui. Souffres. Merci mais pas besoin de me le rappeler que je vais accoucher… Si mon corps pouvait lire dans mes pensées, il passerait un mauvais quart d’heure. Je fus alors guidée vers une chambre. J’entendais Aaron sur la route qui pestait sur eux pour ma péridurale. Manquerait plus qu’il morte également et on se retrouverait sûrement rétrogradé dans l’enclos aux cochons. L’infirmière passait s’occuper de moi et me faisait cette piqure tant attendue. Je me sentais soudainement planée mais c’était encore léger. C’est alors qu’Aaron était juste à côté… je laissais cette pensée assez folle s’évader de mes lèvres. Je ne devais sans nul doute pas le dire car c’était tellement absurde mais mes émotions s’agitaient et mes pensées s’expulsaient. Je prenais une profonde inspiration en fermant les yeux alors qu’une contraction arrivait. Je pouvais la sentir… et j’entendais la question d’Aaron. Il était amusé, c’était déjà ça. Et moi ? Je me pliais en deux. « Je ne sais pas, aboies pour voir ? », disais-je alors en tentant de garder un peu d’humour mais c’était difficile. Je ne voulais pas me montrer désagréable avec lui ou même le mordre même si je me souvenais de ce qu’il avait dit plus tôt. La douleur bien que moins forte était encore là. Je relevais mon regard vers l’infirmière. « Il va falloir attendre quelques minutes, les effets ne sont pas immédiat… pensez bien à écarter les cuisses sinon cela peut rapidement devenir gênant pour votre position ou alors mettez-vous sur le côté et la douleur à l’échine sera plus facile ! », me disait-elle tandis qu’elle tournait son regard vers Aaron. « Bonne chance ! », disait-elle en le regardant avec attention comme si elle voulait soutenir que cela allait être un vrai périple. Perfide un peu, elle semblait avoir encore sur la dent… cette morsure. Une certaine animosité flottait dans l’air alors que je regardais cette femme. L’ambiance étrange de la situation me donnait juste envie de grogner. Je le faisais et elle s’en allait en levant les yeux. Je tournais mon regard vers Aaron en faisant une moue. « Elle est méchante ! », disais-je alors en haussant les épaules. « Bonne… chance… », disais-je en l’imitant… cette femme. Je prenais le même air mais j’en rajoutais. Je surajoutais volontairement en riant nerveusement. « On s’en va ? », demandais-je aussitôt. Entre l’infirmier qui lui regardait le cul et l’autre folle qui allait peut-être m’empoissonner… Je ne réfléchissais pas du tout rationnellement. Pas du tout. Je soupirais doucement en levant les yeux. Je les laissais rouler avant de tourner mon regard vers lui. J’attrapais alors mon oreiller tandis que j’étais toujours pliée et même si c’était désagréable comme position. J’attrapais celui-ci et je le frappais avec. Tout simplement. Je grognais à nouveau. « Et depuis quand on est marié… Monsieur MacCallister ! », lâchais-je alors que… je me mettais à rire. La contraction qui suivait était risible. C’était comme une chatouille. Je fondais juste en rire. Je me rallongeais sans l’oreiller et je me laissais juste faire chatouiller par ces sensations. Je me calmais en respirant, expirant comme un petit chien. J’avais juste besoin de me sentir… bien comme ça. « Tu crois que les bébés c’est comme une licorne et que ça fait des cacas papillons ? », lâchais-je soudainement et vraisemblablement sous l’effet de la drogue mais il fallait que ça sorte. Les contractions étaient cependant très proches. Je me disais que cela ne devrait pas durer très longtemps mais étais-je prête ? Était-il prêt ? Etions-nous prêt à rendre ça plus vrai ? Je ne m’en sentais soudainement pas très prête mais je me disais que cela devrait être le cas pour lui aussi. Non ? Je sentais cette peur grimper en moi tout comme sortie par cette simple question : le caca. Changer des couches était une chose que je n’avais jamais imaginée faire aussi tôt dans ma vie. Je ne savais même pas lesquels choisir et même si je m’étais renseigner. Je me sentais soudainement plus paniquée. Je n’avais pas pensée à tout pourtant j’y avais pensée. C’était fou mais cela me revenait comme un grand coup de fouets. Allais-je assumer tout ça ? Allais-je supporter l’odeur ? Allais-je juste être une bonne maman ? Je n’en savais rien. Paniquée mais cela se lisait surtout sur mon regard à cette question loin de montrer cette panique.
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mot doux de Aaron B. Maccallister un Sam 11 Avr - 21:17
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Olivia souffrait et il n’y avait littéralement rien qu’Aaron pouvait faire tandis qu’il suppliait les drogues de faire leur effet un peu plus vite. Aaron pouvait lire chaque contraction sur le visage d’Olivia, ce qui le menait à se demander encore une fois pourquoi les femmes de ce monde décident encore et toujours de procréer. Quelle épreuve atroce. Aaron remerciait ciel et terre d’être un homme sur le moment. Il s’étonnait aussi qu’Olivia ne l’insulte pas encore de tous les noms pour ce qu’il lui faisait subir. Pour sa défense, il n’avait pas prévu cette grossesse ! Elle aurait pu avorter qu’Aaron n’en aurait jamais rien su ! L’un dans l’autre, ils étaient là qu’ils le veuillent ou non, prêts (ou pas) à accueillir leur petit garçon. Au moins Olivia tentait de garder l’humour, comme la prouva sa petite remarque, et après un sourire Aaron ne put qu’émettre un petit « woof » ironique. Aaron se tourna vers l’infirmière lorsque celle-ci partagea ses conseils, attentif, à l’affut de la moindre chose qu’il pourrait faire pour soulager sa compagne durant cette rude épreuve. Mais à moins de tenir ses cuisses écartées pour elle, il n’y avait pas grand-chose qu’il pouvait faire. Et Aaron n’avait résolument aucune intention de se trouver de ce côté-là du spectacle. Il était très bien où il était, aux côtés d’Olivia, et souhaitait garder le plus de distance possible entre lui et le carnage qui allait se dérouler entre les jambes d’Olivia. Son visage devait refléter toute son désarroi lorsque l’infirmière lui souhaita bonne chose. Certains de ses commandants avaient abordés un air moins grave qu’elle en le déployant sur un terrain hostile !! Tout cela lui paraissait soudainement comme une terrible idée. C’était le point de non retour et Aaron n’avait jamais eu autant envie de fuir de sa vie. Olivia en alla jusqu’à grogner à l’infirmière qui fini par s’en aller. Aaron ne savait pas si la femme était méchante quand on savait qu’elle passait sa journée à côtoyés des gens bouffés par les hormones et les émotions fortes. Elle méritait sans doute une médaille. Mais Olivia lui aurait arraché les yeux s’il lui avait répondu ça, alors il contenta de passer une main contre son front moite. « Ne t’occupes pas d’elle » répondit-il. Elle proposa ensuite de foutre le camp et si Aaron ne vivait pas dans le monde réel, il aurait accepté sur le champ. Il préférait cependant qu’Olivia mette leur enfant au monde entourée de personnel compétent, plutôt que sur la banquette arrière de la voiture alors qu’ils rentrent chez eux tranquilou et tentent d’ignorer qu’Olivia est en plein travail. Aaron resta muet, sachant que la question d’Olivia était de toute manière rhétorique. Il ne s’attendait pas à recevoir un oreiller en pleine tête la seconde d’après. « Hey » protesta-t-il en repoussant l’objet de son visage. Franchement il s’en sortait bien. Elle aurait pu décider de le mordre lui aussi. Honnêtement, Aaron avait espéré qu’Olivia ne revienne pas sur le sujet de son lapsus, priant pour que les drogues lui fassent oublier ce détail. Pas de bol. « Ça m’a échappé » grommela-t-il. Mais Olivia semblait plus le taquiner qu’autre chose, et ce n’était pas plus mal. Aaron n’était franchement pas particulièrement attiré par l’idée du mariage. Ce n’est pas un événement qu’il s’était imaginé traverser en pensant à son futur. Tout comme être père. Bien sur il aimait Olivia et n’aurait aucun problème à faire d’elle sa femme, mais faire sa demande ne l’avait pas vraiment préoccupé. Premièrement, c’était assez difficile lorsqu’ils n’étaient même pas sur le même continent ! Et sachant qu’il avait été au point de tromper Olivia, cela ne le rendait pas plus enclin à franchir ce pas. Et puis ils étaient bien comme ça tous les deux, il n’y avait pas besoin d’un bout de papier pour faire d’eux un meilleur couple ! Peut-être était-ce attendu lorsqu’on avait un enfant, Aaron n’en savait rien, mais il avait d’autres préoccupations que ses noces futures sur le moment ! Ce qui aurait pu être une conversation plus ou moins sérieuse, retomba de toute manière complètement à plat lorsqu’Olivia se mit à rire, à croire qu’il s’agissait de la meilleure blague au monde. La jeune femme était dans tous ses états, et Aaron ne pouvait lui en vouloir étant donné ce qu’elle était en train de traverser. L’hilarité céda à une remarque toute aussi farfelue. « Ça m’étonnerait qu’on ait cette chance » souffla-t-il, réalisant lui aussi l’ampleur des tâches qui l’attendaient. Mon Dieu. « Mais on en est pas encore là, il faut déjà qu’il sorte ! » enchaîna-t-il, presque frustré d’être là à attendre comme un con que son gosse se pointe.
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mot doux de Invité ► un Dim 12 Avr - 0:30
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Ne pas m’occuper d’elle ? Comment ? Je voulais clairement la manger. Oui, je voulais la manger comme l’on chasse le lapin pour ensuite le rôtir avec une bonne sauce et un peu de moutarde sauf que je voulais la faire souffrir. Bon pas comme l’on fait souffrir des pauvres chatons pour distribuer les vidéos sur le net. Pas ainsi. Je voulais le faire avec tellement plus de gentillesses si c’est possible. Ce n’était point un canular. J’en avais réellement envie mais je changeais de sentiments comme d’un coq à l’âne. Je venais de proposer de quitter cet hôpital. Ils n’étaient visiblement pas gentils. Non, réellement pas. Je me contentais aussitôt de le frapper avec cet oreiller et bim. Ça fait mal. En plein dans la tête. Non mais oui et ça lui avait échappé ? « Bah considères que l’oreiller aussi m’a échappé ! », disais-je aussitôt en penchant la tête. J’arquais un sourcil comme si c’était réellement logique de dire ça. Oui, vraiment mais ça l’était. Je disais pour l’ennuyer un peu puis j’avais le droit. Ce n’était pas lui qui s’emmerdait à souffrir de douleur pour mettre au monde cet enfant. Non, ce n’était pas lui mais c’était moi. Je laissais alors mes mots sortirent de mes lèvres autant que mes maux. J’étais effrayée tout simplement. J’étais paniquée. Nerveuse. J’aurais pu pleurer mais non, je rigolais tout simplement. Pourquoi ? Mais punaise, ça chatouillait en fait. La douleur me chatouillait. Je me laissais aller à une question ou dieu. Peut-être pas les bonnes ? Mais cela me rendait tellement dingue de ne pas savoir si j’étais prête à devenir maman. Je n’avais pourtant pas réellement le choix du tout. Non pas du tout. Je le regardais et j’avais laissée penser qu’une licorne pouvait clairement être comme un bébé et faire des cacas papillons ? Chimère. Il ne fallait pas rêver. C’est un peu comme imaginer le lapin de pâques qui pond des œufs en chocolats ou qui s’occuper d’un poulailler. Les enfants sont réellement idiots et on leur faire vraiment avaler n’importe quoi mais justement ? Etais-je prête à bercer d’illusion un pauvre enfant ? Je ne me sentais pas apte à tout ce cirque. Je ne me sentais même pas apte à aller au cirque. Je n’aurais pas le temps. J’avais un boulot et pourtant ça me faisait rire… c’était risible, réellement. J’inspirais. Il fallait qu’il sorte. Oui. Je regardais Aaron avec cet air paniqué. « Mais je ne veux pas qu’il sorte ? », lui disais-je aussitôt sans plus vraiment rire. Non, je ne riais plus. Ce n’était pas une blague. Je ne voulais plus du tout rire. « Je veux qu’il reste encore ! », disais-je alors que pourtant j’étais pressée qu’il sorte mais j’en oubliais toutes les mauvaises choses. J’arrivais à gérer… tant qu’il était dedans mais dehors ? Je n’en savais rien. Je laissais mon regard attendrissant tel un chaton se plonger dans ses yeux. Je faisais une moue en laissant mes yeux s’humilier… mais encore ces chatouilles. Encore une. Encore une contraction qui me faisait rire mais un rire plus léger, moins volontaire. « Fais que ça s’arrête… », le suppliais-je malgré moi. Oui, je le suppliais car je voulais que ça s’arrête. Je voulais réellement ne pas voir ce bébé sortir à la minute même. Les infirmières venaient pourtant autour de nous. Une d’elle écartait mes cuisses et regardait mon col. Je trouvais cette idée assez étrange. Une femme regardait entre mes cuisses et elle n’était pas gynécologue. Non. Elle ne l’était pas et c’était presque tout comme mais ça avait un côté gênant. L’avantage était qu’elle n’était pas la méchante et surement qu’elle avait décidée de ne plus risquer sa vie. Tant mieux. Je prenais une profonde inspiration. « Je veux pas accoucher… », disais-je en les suppliant et retournant mon regard vers Aaron encore une fois. Le pauvre. « Le moment arrive bientôt… on va se déplacer à la salle de travail… », une seconde infirmière tendait alors une blouse à Aaron en le regardant. « Si vous venez, vous devriez enfiler ça ! », disait-il à celui-ci tandis que je regardais l’infirmier pervers et gay regarder entre mes cuisses. Je les refermais tant bien que mal alors qu’il semblait trop curieux. « Non mais ça va pas ? », demandais-je à celui-ci. « Après les fesses de mon doudou tout doux… vous regarder entre mes cuisses ? Vous croyez que le bébé va venir faire coucou ? On n’est pas au musée ! », disais-je en grognant alors littéralement sur le pauvre jeune homme. Je n’avais pas honte, non. Pas du tout mais ça faisait rire le jeune homme. « Ne me mordez pas ! », disait-il alors que j’arquais un sourcil.
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mot doux de Aaron B. Maccallister un Mar 5 Mai - 20:15
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Aaron n’avait aucune idée de combine de temps ces choses là prennent. Il avait été trop jeune pour s’intéresser à ce détail à la naissance de ses sœurs et n’avait par la suite jamais eu l’occasion de suivre de très près une grossesse. Il estimait cependant qu’une fois la chose mise en route ça ne devait pas mettre si longtemps que ça à arriver à terme. Après tout, Olivia n’avait qu’à pousser et les docteurs faire leur job pour réceptionner la marchandise, et voilà ! Aaron avait conscience de sur-simplifier la chose, mais il espérait tout de même ne pas être coincé dans cette situation pendant des heures. Ça allait être très pénible, il le sentait. Surtout pour Olivia, bien entendu, mais Aaron estimait avoir son petit monopole de la misère à lui tout seul, en tant que père en grand état de nervosité. Olivia pendant ce temps retournait sa précédente remarque contre lui et Aaron ne put que lui retourner un rictus. Il serait sans doute préférable qu’ils cessent de se taquiner avant que ça ne dérape en véritable irritation et que leur fils naisse sous les cris de leur dispute. Aaron inspira un grand coup. Il devait garder son sang-froid et soutenir Olivia. La pauvre était complètement à bout de nerf, perdue entre l’hilarité et la douleur. Aaron réalisa qu’il avait été tellement omnibulé par ses propres réticences, qu’il avait manqué de vraiment reconnaître celles de sa compagne. Si Olivia était peut être plus apte à s’adapter à la vie de famille, par instinct maternel ou autre, il n’en restait pas moins que cette grossesse avait aussi été inattendue pour elle. Aaron savait tout des grands projets de carrière de la jeune femme et des conséquences que l’arrivée d’un bébé pouvait avoir dans tout ça. Presque comme si elle lisait ses pensées et ses doutes, Olivia balbutia une phrase qui ne devait pas être des plus courantes en salle d’accouchement. Elle ne voulait pas que le bébé sorte. Aaron esquissa un mince sourire malgré le semblant de douleur qui parcourait sa poitrine en entendant sa détresse. « C’est un peu trop tard pour ça » dit-il d’un ton que l’on réserverait pour apprivoiser une créature apeurée. « Ca va aller Liv » souffla-t-il en essuyant une larme vagabonde sur la joue de la jeune femme. « On va s’en sortir » et Aaron n’aurait su dire lequel de eux deux il essayait le plus de convaincre. Aaron aussi été terrifié de la vie qu’ils allaient avoir en sortant de la maternité. Des responsabilisé qu’ils allaient endosser. Ça sentait horriblement la fin alors qu’on lui promettait un commencement avec cette naissant. Le regard plongé l’un dans l’autre, Aaron souhaitait la prendre dans ses bras et faire sortir tout le monde de la pièce pour qu’ils aient un moment à eux pendant lequel paniquer et se mentir l’un à l’autre en se disant que tout allait bien se passer. Qu’ils allaient être des parents formidables. Que ça n’avait pas le potentiel de les détruire. Olivia lui disait ne pas vouloir accoucher et Aaron ne pouvait que rester muet. Que pouvait-il dire devant une telle absurdité ? C’était impossible, le moment était venu et il fallait qu’ils le supportent jusqu’au bout. La voix de l’infirmière fit sortir Aaron de sa contemplation et il déglutit un instant devant la finalité de la chose. Il hocha la tête, sachant qu’il était la personne la plus cohérente en cet instant entre lui et Olivia. Aaron grimaça légèrement lorsqu’on lui tendit une blouse. Mon Dieu qu’il n’avait pas du tout envie de venir. Attendre sagement dans la cafétéria à dévaliser les distributeurs semblait bien plus agréable que voir sa femme hurler à la mort et se faire charcuter par leur enfant. Mais si Olivia devait souffrir, lui aussi. Alors il attrapa la blouse et l’enfila, ne cherchant pas à imaginer à quel point il devait avoir l’air ridicule. L’infirmier à la discrétion inexistante entra de nouveau en scène et Olivia ne tarda pas à abattre ses foudres sur lui. Aaron étouffa un rire nerveux en la voyant fermer brutalement ses cuisses. C’était franchement contre-productif en l’instant présent, mais ça valait le coup en voyant la réaction de l’homme. Aaron ne releva même pas la remarque sur son postérieur et l’accusé ne s’en formalisa pas non plus, préférant glisser un sourire aguicheur à Aaron, comme s’ils étaient tous les deux dans la confidence. Franchement. « Laisse-les faire leur boulot Olivia » se sentit-il obligé de préciser. Ça n’allait certainement pas lui qui allait aller voir ce qui se passe entre les cuisses de la jeune femme. Nope. Pas dans ce contexte.
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