l'avatar des scénarios ou membres des familles sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
Venez car plus on est de fous et plus on rit, non ? Chocolat et guimauves en cadeaux !
bonjour les YFTiens et pleins de calins pour vous ainsi que tout notre amour !
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Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Lun 30 Mai - 20:45 | | | holden & lullaby & aiden comme un sentiment d'orage dans l'air ou alors c'est juste la météo mais vos yeux sont putains de rouge ! aiden mais bon dieu, t'as fais quoi encore ! AU COIN !
RP Je ne savais pas vraiment ou était passé mon esprit, pouf, envolé. Enfin je le savais mais disons que je ne voulais toujours pas trop penser à mon deuil. Et puis c’est quoi ce mot « deuil ». Non mais sérieusement, on aurait pu trouver mieux pour parler de cette sensation d’avoir un manque suite à la mort d’une personne. Enfin bref, on s’en fiche. Je restais forte pour tout le monde. Forte pour tous les spermatozoïdes de papa qui ont germés et ceux d’Aiden aussi. Enfin fort pour eux également. On ne va pas être égoïste, déjà qu’ils tirent vites et droits au but. Soyons gentils pour ces braves hommes. Très gentils. La journée n’avait pas si mal commencée. Entre un rendez-vous chez le coiffeur pour couper un peu mes cheveux. Depuis quelques temps, je les coupais souvent de plus en plus court mais je m’arrêtais aux épaules enfin entre les épaules et les oreilles à peu prés. Bon d’accord cette fois c’était entre les épaules et les oreilles mais j’avais des difficultés à m’occuper de moi le matin. Les cheveux courts étaient devenus le « salut » de la maman en moi qui n’avait même plus le temps de se faire les ongles. J’avais aussi été acheté des fraises, mon petit délice. J’en avais une envie folle en ce moment même si c’est souvent comme ça mais il fallait avouer que j’en mangeais tous les jours pendant ma grossesse. Je ne suis pas enceinte pour autant même si hier j’avais avalée le pot de Nutella entier avec des bâtonnets de fromage et cette après-midi j’avais dévorée les surimis dans le frigo n’en laissant aucuns pour préparer le lunch des enfants mais ça, on s’en fiche. Je savais bien que j’étais gourmande ces jours-ci mais je savais aussi que c’était une façon pour moi de combler l’absence de Jane. Savoir que mon père passait cette après-midi pour le gouter me rendait nerveuse. Très nerveuse. Je savais aussi qu’une alerte de tempête était proche mais je n’en prêtais pas vraiment attention pour l’instant. Si on devait s’arrêter de vivre à chaque fois, on n’en aurait pas fini à vrai dire. Préparant quelques cookies aux pépites de chocolats pour le gouter, j’avais pris soin des enfants en laissant Aiden réviser sans trop le déranger. Bon d’accord, je lui avais apporté un cookie ou deux avec du café pour le tenir en forme et surtout faire ma petite maman. Plus l’après-midi qui se passait bien avec papa avançait et plus je me sentais nerveuse. Cette boule dans mon ventre à chaque fois que j’étais avec lui. Je m’inquiétais pour lui, oui mais je m’inquiétais parfois pour moi également sans vraiment le dire. Je savais que tout garder pour moi n’était pas sains. Parfois je pensais à aller chez un psy mais je ne voulais pas non plus le faire. Je n’en parlais pas. Tout simplement. Je me contentais de m’occuper de mon père et aussi d’Aiden mais également des enfants. Trop pour une seule personne ? Peut-être bien. J’étais parfois à cours de forces après le boulot mais aussi… à terre niveau émotionnel. Et que pouvons-nous y changer ? Après tout, rien du tout. Plus j’étais nerveuse et plus la météo tournait de l’œil. Le vent commençait à se faire fort au point ou le moment de protéger les fenêtres arrivait. Ce n’était rien de rares dans la ville. Pasadena connait beaucoup de mauvaises périodes, on a toujours des planches de prévus mais je me sentais peu en sécurité tout de même. Alors que je laissais les hommes protéger la maison, je me mettais au fourneau en devant cuisiner pour 3 enfin les enfants avaient déjà mangés à l’heure qu’il est et je venais de les coucher. Même Elliot dont la joueuse oublie toujours le prénom mais cette fois, je m’en souviens. Je vous jure. J’inspirais doucement, passant une main dans mes cheveux tandis que je m’occupais du jus des moules. Il sentait bon. Il fallait faire les frites qui allaient avec mais bon pour ça ? J’avais un peu le temps donc je coupais les pommes de terre à mon rythme. Sentant que mon cœur s’emballait et que mes gestes se faisaient beaucoup plus vifs au rythme de mes pensées qui ne laissaient résonner qu’un mot « Jane » ! Je devais contrôler ça. Cela devenait de plus en plus fréquent. Je me contenais depuis plus de 5 mois. C’était normal ? Je n’en savais rien. Je me contentais de tenter de me calmer, prenant une grande inspiration et relâchant la patate dans mes mains pour me tourner vers les vitres. « Tout va bien ? », demandais-je un peu préoccupée de les laisser travailler ensemble. Bon d’accord, ça allait un peu mieux entre eux mais quand même ? Une part de moi s’imaginait déjà les bagarres arriver. Tellement habituée à ça. |
| | | Holden J. Jones et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Un petit plus MY LIFE TREE: parce que papajones elle n'a pas encore son rang ♥
| mot doux de Holden J. Jones ► un Dim 5 Juin - 15:42 | | | holden & lullaby & aiden comme un sentiment d'orage dans l'air ou alors c'est juste la météo mais vos yeux sont putains de rouge ! aiden mais bon dieu, t'as fais quoi encore ! AU COIN !
Ca aurait logiquement dû être plus facile. Devenir un père célibataire, il l'avait déjà fait. Dans la vingtaine, avec trois enfants sur les bras. Sûrement, retenter l'expérience à bientôt cinquante ans avec un seul enfant n'aurait pas dû lui faire peur. Et pourtant. Les derniers mois avaient été éprouvants. Holden se sentait remonter doucement la pente et savait encore une fois remercier ses enfants pour le pousser à continuer. Elliot avait beau être trop petit pour souffler des encouragements dans l'oreille de son père, il était la raison principale qui le poussait à se lever le matin. Le nourrir, le laver, l'habiller, jouer avec lui, l'éduquer. Une tache qu'il connaissait par cœur et qu'il se plaisait à renouveler. Il y avait quelque chose d'extrêmement réconfortant dans le fait de prendre soin du bébé, presque thérapeutique. Son innocence, ses réactions, ses sourires, autant de choses qui réussissaient à arracher un sourire à Holden et réchauffer son cœur. A alléger quelque peu la peine de ne plus avoir Jane à ses côtés, même si chaque regard posé sur son enfant lui rappelait cruellement qu'il allait grandir sans sa maman. Il n'y avait rien qu'il puisse faire, à part essayer de combler au mieux ce vide. Le petit duo s'était dirigé chez Lullaby et Aiden en cette journée. Holden n'allait pas rechigner de passer une soirée en dehors de sa grande maison vide, et encore moins de passer l'opportunité de voir sa fille et ses petits-enfants. Et son gendre, mais ça il ne pouvait pas y échapper. Ca avait été assez étrange d'ailleurs, de voir Elliot en présence de ses neveux et nièces alors qu'il n'était lui-même âgé que de quelques mois! L'ambiance était d'ailleurs assez particulière. Inévitable alors que la mort de Jane pesait encore au dessus de tout le monde. Ils essayaient. Du mieux qu'ils pouvaient, Lullaby et lui. Lui essayait de faire bonne face, de ne pas paraître trop abattu ou fatigué. Il ne voulait pas que Lullaby le traite comme s'il était fait de verre. Il avait déjà perdu son fils et s'était relevé. Holden estimait être capable de tout surmonter après ça. En théorie. Dans la réalité, chaque coup s'était écrasé sur son dos, le rapprochant un peu plus du sol à chaque fois. Au fur et à mesure de l'après-midi, la météo avait empiré. De gros nuages menaçant reposaient au dessus de leur tête, tandis que le vent soufflait lourdement. Cela ne présageait rien de bon, mais il ne fallait pas imaginer le pire pour autant. Ca n'allait pas être la première tempête qu'ils allaient traverser. Les vitres vibraient tout de même sous le poids des rafales, et les bruits de branches qui s'entrechoquent et d'écorce qui craque semblaient s'être décuplés au fil des heures. Holden espérait que le bruit n'allait pas réveiller les petits et les effrayer. Malgré l'incertitude quant à la violence de la tempête, Holden n'avait pas hésité à aller récupérer les planches de bois que Lullaby et Aiden gardaient spécialement à cet effet. Il était hors de question qu'ils prennent le risque de voir les fenêtre voler en éclat avec autant d'enfants dans la maison. Et ça l'arrangeait bien d'une manière. Holden brûlait d'envie d'avoir l'esprit occupé, de faire quelque chose, alors quoi de mieux qu'enfoncer des clous dans des planches de bois à coup de marteau. Holden aurait très bien pu le faire tout seul, mais Aiden était là et comme c'était un peu chez lui, c'est à deux qu'ils se mirent à la tache. Ca allait mieux entre Holden et son gendre malgré ce qu'il pouvait laisser sous-entendre. Il était le mari de sa fille, le père de certains de ses petits enfants. Il lui faisait confiance. Il l'appréciait pour la personne qu'il était. Mais non, ils n'étaient pas super potes pour autant. Il faut dire qu'Holden avait les nerfs un peu à vif avec ces derniers mois difficiles et cette tempête qui approchait, ne leur laissant pas un seul répit. Alors oui, il avait peut être à l'occasion critiqué la manière dont Aiden s'y prenait, ou demandé un peu trop sèchement un outils, mais ce n'était pas contre lui. Juste les nerfs. Il fallait qu'il se détende, ça n'aidait personne. Lullaby, comme sentant la lourdeur de l'atmosphère leur demanda comment ça allait. Il se tourna vers elle, un sourire frêle aux lèvres. « Tout va bien, on a presque fini » lui assura-t-il en tapotant le flanc de la dernière planche qu'ils venaient de hisser. Holden voulait que sa fille se sente en sécurité, et qu'elle ne passe pas la soirée à se ronger les sangs. Ça, il pouvait le faire pour eux deux. |
| | | Aiden N. MacCallister et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! ❝ Métier : Ambulancier et vétéran des US Marine, sans compter un rôle à temps plein, celui d'être père. Il a aussi reprit ses études en médecine qu'il a longtemps abandonné. ❝ cupidon : Marié à la fille du pasteur et la trompe avec Aaron ♥ ❝ post-it : né à los angeles le 18 août 1982, mais a grandit à Pasadena ◮ a joué le rôle de père et de mère pour son frère et sa soeur durant leur enfance ◮ n'a jamais fini ses études en médecine ◮ c'est engagé dans l'armée avec son cousin et trois autres de leurs amis lorsqu'il avait 22 ans ◮ il faisait partit de l'élite de l'armée américaine, mais il a connu des drames qui l'on marqué à vie ◮ après son retour de sa première mission, au Pérou, il était devenu un junky, suite à une séquestration de plusieurs jours et absorption de drogue ◮ sauvé de sa dépendance par une jolie pompière ◮ a arrêté de courir à droite et puis à gauche pour devenir fidèle ◮ nudiste sous l'effet de l'alcool en trop grosse quantité ◮ octobre 2013, envoyé en Iraq pour une mission secrète ◮ février 2014, survit à une embuscade qui coûte la vie de son ami d'enfance, du frère de Lullaby et de tout son bataillon ◮ il revient au pays médaillé pour son courage, mais avec une épaule amochée, une jambe blessée et un esprit torturé ◮ il a une fille, Nora, née peu avant son retour ◮ octobre 2014, se mari avec Lullaby ◮ parle aux écureuils sous l'effet de la marijuana ◮ 27 juin 2015, naissance de son second enfant, Dylan ◮ Janvier 2016, reprend ses études à l'université en médecine
❝ pseudo : monocle. ❝ crédits : @vava Tik Tok @gif tumblr ❝ avatar : Adam Levine ❝ présence : Présent(e) ❝ préférences : Rp Roses ❝ disponibilité : toujours dispo ♥ ❝ autres comptes : GRANT ▬ (g.gustin) le prodige de la musique, mais l’incompétent en relation. CARTER ▬ (a.kendrick) la jeune maladroite qui s'est retrouvée les deux pieds dans le plat à Vegas. ALVIN ▬ (m.bomer) l'agent du FBI accro à la caféine et une certaine chanson ! JONAS ▬ (r.amell) l'étudiant qui aime trop la vie en arc-en-ciel. DEVON ▬ (k.graham) la jeune femme qui rêve de liberté. JAMIE ▬ (d.gillies) le canadien qui cherche à garder son visa. GWEN ▬ (s.johansson) la philanthrope qui pense aux autres avant de penser à elle, jusqu'à aujourd'hui.
anciennement : baptist ▬ parti travailler en Afrique ❝ Points : 3186 ❝ Messages : 3943 ❝ depuis : 22/07/2014 ❝ mes sujets : kylian ◮ jensen ◮ shana ◮ lullaby ◮ lullaby ◮ jones We loved with a love that was more than love – ✻ –
| mot doux de Aiden N. MacCallister ► un Dim 10 Juil - 6:24 | | | holden & lullaby & aiden comme un sentiment d'orage dans l'air ou alors c'est juste la météo mais vos yeux sont putains de rouge ! aiden mais bon dieu, t'as fais quoi encore ! AU COIN !
Perdre un parent, je l’avais connu d’une certaine façon, quand ma mère nous avait lâchement abandonné, autant dire que pour moi elle était morte. Je savais donc ce que Lullaby vivait, je tentais de faire de mon mieux pour la soutenir, mais avec le boulot et mes études, je n’avais plus trop de temps pour moi ni pour ma famille. Je croulais littéralement sous le boulot. Bien que j’eusse pu être présent pour elle à l’hôpital et pour les funérailles, depuis j’avais peine à la serrer dans mes bras comme j’aimerais tant le faire. Elle n’avait pas besoin de dire quelque chose pour que je devine qu’elle tentait d’être forte pour tout le monde. Pourtant, elle devait aussi faire son deuil, personne ne pouvait le faire à sa place. Alors que je finissais mon shift de nuit à la caserne, je rentrais chez nous pour voir ma femme quitter le domicile et aller faire les cours. Je profitais de cet accalmie pour faire une sieste et une fois revenue, je m’attaquais à mes révisions. Ayant commencé en janvier mes cours, j’avais fait le choix de continuer en été pour faire avancer les choses. J’avais donc deux fois plus de travail qu’en tant de période scolaire. J’avais bu le café que Lulla m’avait apporté sans pour autant toucher aux cookies. Parlant nourriture, même si mon attention était accaparée par mes cours, je n’étais pas dupe. J’avais bel et bien vu ma femme se nourrir comme si elle attendait un autre môme. Je ne savais pas trop comment le prendre ! Étais-je près à avoir un troisième enfant ? En toute franchise… Pas du tout, j’avais du mal à m’occuper de ceux que j’avais déjà, alors un autre se serait du suicide. Je n’allais pas imposer cela en plus à ma douce moitié. Notre vie était bien assez compliquée ainsi pour nous rajouter un fardeau de plus. Je me contentais donc de la surveiller incognito pour voir si je me faisais des films ou non. Si je pouvais lui en glisser un mot, se serait sans doute préférable, mais je me voyais mal lui sortir : « Tu as une brioche au four ? » Autant faire dans la discrétion, je pouvais bien appeler Jensen pour qu’il me donne des points de repère pour que je puisse mieux discerner l’illusion du vrai. Les heures s’écoulaient et je sortais de mon bureau lorsque la tempête semblait battre de son plein et surtout pile au moment où mon beau-père avait décidé de barricader les fenêtres de la maison. Je me joignais donc à lui pour lui filer un coup de main. Ce n’était pas toujours l’amour entre nous, mais je gardais à l’esprit qu’à deux on irait beaucoup plus vite que si je le laissais faire. En plus, manquerait plus qu’il s’envole avec le vent tel la maison de Dorothée ! Bon, peut-être qu’il aurait été plus heureux à Oz, mais hors de question que je me coltine un autre rejeton. Laissant les commentaires du quadragénaire couler comme l’eau sur le plumage d’un canard, je me retrouvais simplement à pousser bon nombre de soupir. À croire qu’il était en pleine andropause, mais d’un autre côté avec tout ce qu’il avait vécu j’étais même étonner de pas m’en prendre plus que quelques critiques. D’un autre côté, toute personne me connaissant savait d’ores et déjà que je n’avais rien de manuelle. Aucune cabane à oiseau fait en bâton de popsicle n’avait tenu plus que quelques secondes sous mes doigts avant de s’écrouler. Non, je n’avais aucun talent pour cela, mais ça ne m’empêchait pas de lancer des regards à mon beau-père rempli de sous-entendu. Et comme il l’avait dit à Lullaby on finissait en peu de temps. « Laissez, je vais aller ranger ça. » disais-je en prenant les outils pour me diriger dans le sous-sol. Dévalant les marches, je me dirigeais dans ce qui semblait être un atelier, mais en fait ça me servait absolument à rien. Je me glissais dans la pièce, serrant rapidement les outils avant de tirer sur un tiroir. Dans celui-ci se trouvait un sac rempli de joint roulé soigneusement. Je regardais le tout, poussant un soupir. Voilà comment moi je réussissais à passer au travers des sentiments que beaucoup avait peine à évacuer. Je n’étais pas prétentieux au moins de dire que ça me ferait oublier tout, mais entre cette idée que Lulla puisse être encore enceinte, la tête déconfite que mon beau-père tentait de cacher et mon cours d’anatomie dont je semblais oublier toute notion, j’avais ce besoin de m’évader dans mon repaire. Glissant le pétard entre mes lèvres j’allumais celui-ci et tirait une longueeeeeeeeeeeee taff. J’étais loin de me douter qu’on ouvrirait la porte quelques minutes plus tard. |
| | | Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Dim 31 Juil - 23:06 | | | holden & lullaby & aiden comme un sentiment d'orage dans l'air ou alors c'est juste la météo mais vos yeux sont putains de rouge ! aiden mais bon dieu, t'as fais quoi encore ! AU COIN !
Il fallait avouer que je m’inquiétais beaucoup pour ce qu’il se passait dehors enfin presque dehors comme les portes étaient ouvertes mais je n’entendais rien. Je me contentais d’être une épouse parfaite en préparant le diner pour la petite famille et mon papa comprit. Les enfants dormaient comme des bébés après tout certains sont encore des bébés ce qui est normal en passant mais je ne m’inquiétais pas vraiment pour eux. Les hommes faisaient leur boulot mais j’ignorais s’ils n’allaient pas finir par se taper dessus avec le marteau. Entre eux ? Plus rien ne m’étonne réellement. J’inspirais doucement en me pinçant les lèvres. Mon regard posé sur la vue de ma marmite tandis que mon père m’annonçait qu’ils avaient presque fini. Allaient-ils rentrés en un seul morceau ? Je ne savais pas vraiment comment réagir ou comprendre ça. Je ne savais pas si c’était un soulagement pour lui, pour eux. Avoir fini ou finir sans s’entretuer ? Parfois je sentais que ça allait mieux entre eux. J’en avais l’impression mais j’avais peur sans cesse que ça dérailler. Penser à cette idée me sortait de mes autres idées sombres. Je me laissais en quelques sortes reposer l’esprit et la tête en pensant ainsi. Je prenais une grande inspiration et dégageant mes cheveux de mon front tandis que la chaleur du jus me donnait tellement chaud. Je tournais mon regard vers Aiden qui passait derrière moi. Il semblait un peu ailleurs mais bon, il avait dur à gérer avec nos enfants, mon père et ses études. Je souriais mais il ne le voyait sûrement pas. Je me contentais de me concentrer à nouveau sur mes marmites quelques secondes avant d’aller rejoindre mon père dehors de la maison sur le patio. Je le regardais avant de lui sourire. J’avançais un peu en regardant le job qu’ils avaient faite et je souriais doucement. « Bon travail ! », disais-je en le regardant attentivement. « Ca va ? Personne ne s’est fait frapper dessus avec le marteau ? », demandais-je alors que je semblais tellement ailleurs pourtant en le regardant. Je m’inquiétais pour lui mais pas par rapport à Aiden. Je cherchais la moindre faiblesse chez lui. Le moindre signe qui prouve qu’il ne va pas bien. Qu’importe de toute façon… il n’allait pas bien. Je lui offrais un sourire alors que Nora arrivait près de moi, prenant ma main tandis que le vent devenait petit à petit plus fort. « Maman, j’ai peur, tu viens avec moi pour faire dodo ! », disait-elle de sa voix enfantine et de ses mots parfois encore difficilement prononcés. Je souriais doucement en la regardant. « Oui, j’arrive ! », je regardais alors mon père en fronçant les sourcils. « Aiden a peut-être besoin d’aide, il se fait long ! », disais-je en proposant donc à mon père de ne pas rester seul. Un babysitter ? Oui, Aiden était mon papasitter enfin papysitter dans ce cas. Nora relevait ses beaux yeux vers son papi avant de mettre sa main devant ceux-ci et disant « Peeka… », elle riait doucement avant de la retirer bien trop rapidement pour laisser le temps à quelqu’un de réagir. « Boo ! », disait-elle en le regardant. « Papi… il a pas dit boo… », rajoutait-elle en lui tirant sa langue. Je riais doucement, amusée mais cela ne masquait pas mes inquiétudes. Je me penchais pour la prendre dans mes bras. Elle n’était pas légère mais j’allais vers le salon de jeux avec elle pour fermer les fenêtres bien clôturée. Je lui prenais son doudou pour lui poser contre elle. Elle souriait et je la guidais vers son lit qui était devenu un lit normal. Je déposais un baiser sur sa joue en la regardant avant de m’installer avec elle, toute recroquevillée. « Il ne faut pas avoir peur du vent, papa et maman sont là pour te protéger ! », lui disais-je en caressant son front et ses cheveux. Je laissais les hommes seuls en me souciant un peu de l’état dans lequel j’allais retrouver l’un ou l’autre en revenant. Je fermais les yeux, me rappelant ces soirs ou Jane était avec nous quand j’étais enfant pour nous rassurer ou même Joan. Mais non, elle aussi était partie. Je l’entendais rire doucement. Ce rire cristallin qui me fit sourire. « Pourquoi tu ris ? », demandais-je en la regardant. « Le vent est trop fort, vous n’êtes pas du vent ! », disait-elle innocemment ! « Même si mon papa, c’est un superhéros ! », je souriais doucement. « Ah bon ? », demandais-je. « Il veut guérir les gens ! », disait-elle. Elle l’avait sûrement bien trop entendu dans nos conversations mais punaise, elle est maline cet enfant. Ca fait presque trop peur pour être vrai. J’en souriais doucement. « Et ma maman, elle bat le feu ! », je souriais en l’entendant, c’était rassurant quand même. « Tu vois, on est des superhéros… tu ne risques rien ! », lui disais-je en déposant un baiser sur son front. Moment de cutisisme ! |
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