Voilà maintenant un peu plus d’un mois que nous étions ici, en amoureux, aux Bahamas et pourtant, j’avais l’impression que Gemma et moi étions arrivés pas plus tard qu’hier. Il fallait avouer que ce paysage paradisiaque, cette maison sur pilotis qui était devenu notre nid d’amour, tout faisait en sorte que le temps passait à la vitesse de l’éclair et que chaque jour était plus beau que le précédent. Mais plus que cela, ces derniers jours, Gemma et moi avions été préoccupés par des préparatifs qui n’étaient pas prévus à la base, mais qui ne pourraient me rendre plus heureux. En effet, plutôt que de perdre du temps à attendre ce qui aurait dû arriver il y a plus de deux ans maintenant, nous avions pris la décision de profiter de ce paysage magnifique et de cette ambiance détendue et merveilleuse pour finalement unir nos vies. Comment pouvais-je m’en plaindre ? J’étais venu ici avec l’intention de lui remettre cette bague que je lui avais achetée la première fois que je l’avais demandée en mariage, comme pour lui montrer que pour moi, cette promesse tenait toujours. Par conséquent, la suite ne pouvait que me ravir encore plus. La veille, nous avions terminé de préparer tout ce qui serait nécessaire. Puisque nous serions que nous deux, il n’y avait pas grand-chose à prévoir, mais il fallait au moins avoir de quoi se vêtir, des alliances, une personne pour célébrer notre mariage et tout ce qui venait avec. Heureusement, le personnel du complexe hôtelier où nous étions avait été des plus aimables, si bien qu’une fois le moment venu, j’étais allé dormir aux côtés de Gemma non pas nerveux pour le lendemain, mais simplement impatient de l’appeler ma femme, pour vrai, cette fois-ci. Inutile de mentionner que pour cette raison principale, et aussi par nervosité, un peu quand même, je n’avais pas dormi des masses, mais cela ne me gênait pas, bien au contraire. Quelque temps après le lever du soleil, lorsque j’avais compris que je ne saurais fermer l’oeil de nouveau, je décidai de discrètement me lever, puis de sortir de la chambre afin de discrètement passer un coup de fil pour commander un petit-déjeuner qui nous serait apporté à notre demeure. Normalement, manger au restaurant n’était pas un problème pour Gemma ou moi, mais ce jour était spécial, probablement le plus spécial de mon existence, alors tout devait être spécial, à mon avis. Lorsque j’eus passé la commande, je m’informai du temps qu’il faudrait pour que le tout arrive et sitôt que ce fut fait, je remerciai la brave personne ayant répondu à ma demande, rentrant à l’intérieur de la maison, attendant quelques minutes patiemment, le temps de prendre mes messages, résistant à l’envie de contacter qui que ce soit pour annoncer la nouvelle. Non pas que je voulais être méchant, mais parce que j’aimais cet effet de petite bulle dans laquelle nous étions, Gemma et moi. Et puis, ce n’était pas la fin du monde si nous annoncions la nouvelle qu’à notre retour, n’est-ce pas ? Enfin, moi, j’étais de cet avis. Finalement, lorsque l’heure prévue pour l’arriver du petit-déjeuner arriva, je me rendis à la porte pour accueillir la personne qui l’apporta sur un plateau, lui donnant un pourboire considérable avant de prendre le tout, le déposer sur la table de notre petite cuisine, puis me rendre à la chambre pour doucement ouvrir les rideaux, puis me diriger vers le lit pour me pencher sur ma bien-aimée, dégager délicatement les quelques mèches de cheveux qui lui tombaient sur le visage, puis lui murmurer tendrement avec un sourire:  « Bon matin, ma chérie…»  

Le temps avait l’air de s’être arrêter depuis que je suis au Bahamas avec mon petit-ami. Enfin plutôt futur mari vu que nous allons bientôt passer devant un prêtre pour une cérémonie très privée. J’étais vraiment heureuse en ce moment, je n’avais pas imaginé une seule seconde que je pourrais un jour retrouver le bonheur dans lequel je suis en ce moment même au près de Kylian. Peut être que les gens vont trouver que ce mariage est trop vite arrivée mais, honnêtement je me contre fiche royalement de ce que peuvent bien raconter les personnes autour de nous. Je suis heureuse avec Kylian et dans le fond, si je n’avais pas pris peur il y a quelques années, que je n’avais pas accepté ce que m’as tante m’avais proposé, nous serions surement déjà marier depuis un long moment à présent. Joan me manque par moment, car même si beaucoup voyez en elle, un monstre… Je sais très bien qu’elle ne l’était pas. Elle m’a prouvé à plusieurs reprises qu’elle pouvait avoir un cœur. La veille, Kylian et moi avons tout préparé pour ce mariage. C’est sûre qu’il nous reviendra pas tellement très cher mais, dans le fond il y avait tout de même beaucoup à organiser mais, heureusement que le personnel de l’hôtel nous a beaucoup aidé. Et je sais que ce matin, j’ai encore pas mal de chose à faire pour me préparer pour ce mariage. J’avais trouver un magnifique robe de mariée en forme de princesse qui arrive au niveau du genoux, avec de la dentelle, du tulle et un ruban couleur rose perle. Et j’avais vu avec la coiffeuse pour avoir une jolie coiffure mais, je voulais qu’elle soit assez simple. Enfin bref, j’avais plutôt bien dormis cette nuit. Je sais qu’en général les futures mariées n’ont pas vraiment le sommeil paisible mais, ce n’était pas vraiment mon cas. Kylian vient me réveiller en douceur, j’affiche un léger sourire lorsque j’entendis la voix de Kylian. Je tourne ma tête vers lui en ouvrant les yeux et je viens déposé un tendre baiser sur ses lèvres. « Bonjour mon amour. » Dis-je dans un léger murmure. Je sentie aussitôt l’odeur du café et mon ventre commença à me faire part de son envie de manger. « C’est moi tu n’as pas beaucoup dormis cette nuit ? » Dis-je avec un léger sourire avant de me relever puis attraper, la tunique posé sur le sol à mes côtés. Je l’enfile et je sors du lit pour me rendre dans la petite cuisine. Je m’installe pour me prendre un café et je prends quelques pancakes. « J’ai hyper faim ce matin. » Dis-je avec un léger sourire. Je sais que dans le fond, j’avais vraiment hâte de retrouver mon futur époux devant l’hôtel. Enfin sur cette petite plage privée que le directeur de l’hôtel avait mis à disposition pour notre mariage. Après avoir déjeuner, je finis par me lever et je viens embrasser une dernière fois Kylian et je lui dis dans un léger murmure « A tout à l’heure mon futur époux. » Je dépose un dernier baiser sur ses lèvres puis, je me sauve rejoindre la coiffeuse de l’hôtel pour que je me prépare. La coiffeuse prends son temps pour me faire une très jolie coiffure Elle me maquille légèrement aussi et m’aide à mettre ma robe de marier. J’ai choisis un paire de chaussure à talon mais, je compte les retirer une fois que nous serons sur le sable. J’étais prête à présent et c’est l’une des employer qui m’amener en direction de la petite plage privée où Kylian doit déjà être entrain de m’attendre avec le prête.  

Bien décidé à ne pas inquiéter ma future épouse de quelconque façon concernant le temps que j’avais pu dormir pendant la nuit précédente, je répondis à sa question en affirmant dans un petit sourire:  « Tu sais bien que je ne suis pas un gros dormeur. » Cette affirmation était là plus que vraie, et non pas seulement destinée à lui faire plaisir. En effet, entre les services de nuit, les services prolongés et tout à l’hôpital, à l’époque où j’étais médecin, j’avais appris à ne pas avoir besoin des masses de sommeil pour me sentir en forme. Et là, je me sentais bien, je ne sentais aucune fatigue. Peut-être que pour le coup, l’adrénaline m’aidait quelque peu, mais je m’en moquais, parce que pour moi, ce n’était pas là l’essentiel. Heureusement, nous nous attardâmes pas des masses sur le sujet, puisque Gemma ne tarda pas à se lever, me permettant ainsi de l’accompagner à la salle à manger où le petit-déjeuner nous attendait toujours. Je me fis alors un grand plaisir de voir ma chère et douce manifester son grand appétit non seulement en se servant dans ce qui était proposé, mais aussi en me le confirmant verbalement. Ne pouvant m’en empêcher, je l’embrassai sur la joue en lui disant:  « Tant mieux, la nourriture est là pour ça. », prenant ensuite place à ses côtés pour manger également. Je ne pouvais pas dire que j’avais une faim d’ogre similaire à ma jolie blonde, mais l’appétit me creusait également, surtout en considérant les différents plats proposés. Mine de rien, ceux-ci étaient délicieux, à un tel point que la simple idée de rentrer éventuellement à la maison, manger ce que nous allions cuisiner me faisait moins envie. Non pas que Gemma ne cuisinait pas bien mais… N’y aurait-il pas moyen de kidnapper le chef de ce complexe ? Si seulement c’était possible, ce serait tout simplement parfait… Enfin, pour le moment, le mieux était très certainement de profiter de cette nourriture alors que nous le pouvions encore. De mon côté, je me servis également des pancakes, du café, que j’accompagnait toutefois de quelques fruits frais de la région. Sommes toutes, le petit-déjeuner se déroula de façon plutôt silencieuse, mais je ne m’en inquiétai pas. Moi-même, j’en avais beaucoup en tête; j’espérais ne pas oublier quoi que ce soit pour la cérémonie, j’espérais que tout se passe bien mais surtout, j’étais occupé à discrètement admirer Gemma, comme si j’avais besoin de cela pour réaliser que d’ici quelque temps, j’aurai le bonheur de l’appeler mon épouse. En fait, j’en venais à la conclusion que j’aurais du mal à le réaliser, sauf quand nous allions retomber sur nos pieds, rattrapés par la réalité et ce moment, je ne voulais pas qu’il arrive, pas tout de suite, en tout cas. Bien sûr, le quotidien avait elle serait certainement plus que merveilleux, une fois rentrés chez nous mais ce petit coin de paradis avait quelque chose spécial, si bien que je me disais que nous devrions en faire quelque chose de régulier, limite prendre un logement, une petite maison ou un truc comme ça mais ça, c’était un projet encore bien caché dans ma tête. Pour le moment, l’essentiel était évidemment le mariage et tout ce qui tournait autour de cet évènement important pour nous deux. D’ailleurs, l’instant arrivant très bientôt, il fallait nous préparer. Gemma, de son côté, quitta la maison en tenant ces mots que je trouvais limite magiques sortant de sa bouche, me laissant avec un baiser que je trouvai beaucoup trop court. Mais je ne m’en faisais pas trop, je saurais me rattraper plus tard, j’en étais persuadé. De mon côté, sitôt que je fus seul, je rangeai tout ce qui avait utilisé pour le petit-déjeuner dans le plateau que la femme de ménage viendrait prendre certainement plus tard, prit ma dernière gorgée de café, puis j’allai prendre une douche rapidement, puis une fois que ce fut fait, je fis un effort pour me raser convenablement, même si ce n’était pas quelque chose que j’aimais nécessairement faire, mais pour aujourd’hui, je jugeais que c’était la moindre des choses. Ensuite, je m’assurai que ma coiffure était présentable, puis une fois dans la chambre, j’enfilai la tenue que j’avais choisi pour la cérémonie. Naturellement, puisque nous voulions que ce soit simple et que je jugeais qu’un complet noir n’était pas approprié pour un mariage sur la plage, j’avais choisi quelque chose de simple, mais élégant, dans des tons qui rappelaient l’été. Chaussures aux pieds, je regardai l’heure pour me rendre compte que c’était pour moi le moment de me rendre à la plage. Je pris donc les alliances que je m’étais chargé de garder avec moi, les plaçai dans ma poche et après avoir jeté un dernier coup d’oeil au miroir pour m’assurer que tout était convenable, je décidai de sortir et marcher jusqu’à la plage où aurait lieu le mariage. Non seulement, c’était la tradition que le marié arrive avant mais de plus, cela me permit de m’assurer que tout était installé, tout était parfait, pour avoir un mariage parfait avec une femme parfaite. Une fois que tout fut confirmé, le moment de la cérémonie arriva, pour vrai. Le coeur battant la chamade, j’allai retrouver le prêtre sur la plage, guettant l’arrivée de ma fiancée qui devrait survenir à tout moment. Comme de fait, au bout de quelques minutes - qui me parurent malgré tout une éternité - je vis soudainement une silhouette blonde apparaître à l’horizon, accompagnée d’une employée de l’hôtel. En voyant à quel point elle était magnifique dans sa robe blanche, subjugué par l’émotion du moment, je sentis les larmes monter à mes yeux, les rendant plus que brillants tandis que ma dulcinée s’approchait alors que moi, j’attendais qu’elle soit à proximité, moment qui semblait prendre longtemps, trop longtemps. Heureusement, elle finit par arriver tout près, me permettant alors de tendrement prendre sa main pour y déposer un baiser. Suite à cela, je ne pus m’empêcher de lui dire:  « Tu es magnifique… » avant de finalement l'escorter jusque devant le prêtre, histoire que la cérémonie puisse officiellement commencer.

Cette journée est parfaite pour célébrer ce mariage et honnêtement j’ai vraiment hâte d’épouser Kylian. Je suis tellement heureuse avec lui que je n’ai vraiment pas envie de voir mon bonheur partir en fumer en un claquement de doigt. J’ai déjà perdu Kylian par le passé à cause de mes décisions pour éviter de le rendre malheur mais, finalement cela ne m’a pas réussi et n’as certainement pas réussi à mon futur époux aussi. Mais maintenant que nous sommes à nouveau ensemble, je n’ai vraiment pas envie de faire la même erreur du passé. Puis j’étais jeune encore et j’avais l’influence de ma tante qui n’avait vraiment pas un bon effet sur moi. La coiffeuse et la maquilleuse, ce sont bien occupée de moi et maintenant que je suis prête, je me dirige enfin vers cette petite plage privée pour rejoindre celui que je vais bien pouvoir appeler : « mon époux, mon mari… » Un doux sourire se dessina sur mes lèvres à ce moment précis. Juste cette idée mais donne encore plus envie de lui dire un grand oui. Lorsque l’une des employées vient me chercher, mon cœur se mit à battre à une telle vitesse, je savais bien que le temps commence à me rapprocher de plus en plus du moment où je fais me lier à vie à Kylian. Lorsque je pense qu’il y a quelques mois, j’avais peur de voir notre couple de retour… Heureusement que Lullaby m’a convaincu d’accepter de revoir Kylian pour voir ce que cela donnerait. Lorsque je vois le résultat maintenant, je me dis qu’heureusement ma cousine était de bon conseil. Enfin bref, une fois arrivée devant l’entrée de cette fameuse petite plage privée, l’employée vient me donner un bouquet de fleurs que j’avais totalement oublié de commander. Je la remercie et elle me suit tout de même sur cette petite plage. Je vis Kylian m’attendre près du prêtre. Je viens à le rejoindre, je sentis les larmes commencer à remplir mes yeux. Ce n’était pas des larmes de tristesse mais, plutôt de joie. Lorsque j’arrive enfin à sa hauteur, je ne peux pas m’empêcher de sourire doucement. Je serre sa main dans la mienne en souriant à son baiser et je réponds dans un léger murmure : « Tu es très séduisant dans cette tenue. » J’avais un petit sourire taquin sur le coin des lèvres. Puis je finis par poser mon regard sur le prêtre pour lui donner l’accord de commencer la cérémonie de mariage. « Mes chers frères et sœurs, nous sommes présents dans ce lieu magnifique pour célébrer l’union de ses deux êtres devant notre Dieu. » Le prêtre continua son petit discours, j’entendais sa voix mais j’avais les yeux rivés sur mon futur époux. « Le mariage est un engagement qui vous unira jusqu’à la fin de vos jours. Seul la mort pourra mettre un terme à cet engagement que vous prenez l’un envers l’autre. » J’eus un léger sourire à ce moment-là puis, le prêtre se tourna vers Kylian : « Monsieur Hemsworth, voulez-vous prendre ce pour légitime épouse, de l’honorer et la chérir, jusqu’à ce que la mort vous sépares ? » Je viens me mordre doucement la lèvre inférieure en attendant la réponse de Kylian.

Ce jour serait très certainement un de plus importants de ma vie et clairement, je ne voulais pas en oublier un seul moment. Pour ça, il me fallait prêter attention à tout ce qui se passait autour, écouter ce que le prêtre était en train de dire très exactement, mais je me rendis compte au bout de quelques secondes que clairement, ce ne serait pas chose facile à faire. Pourquoi ? Parce que j’avais compris que me concentrer sur ce qu’un homme disait, des paroles plutôt formelles, était plutôt difficile quand la femme de ma vie se tenait devant moi, vêtue d’une robe qui la rendait encore plus éblouissante qu’elle l’était au naturel, si cela était possible. Clairement, je n’avais des yeux que pour Gemma, celle que je pourrais appeler mon épouse d’ici quelques minutes, mais rapidement, je choisis que la regarder, l’admirer, m’émerveiller devant sa beauté et me perdre dans ses magnifiques yeux, ses yeux qui semblaient remplis d’émotion tout comme les miens, était tout aussi précieux dans le cas présent, si ce ne l’était pas plus. Ma main dans celle de Gemma, parce que je ne m’étais clairement pas décidé à la lâcher et que je ne pensais pas le faire non plus, pour le moment en tout cas, surtout que le célébrant n’avait absolument rien dit à ce sujet, j’écoutai l’homme d’un certain âge débiter les premières formalités, tant entendues dans des films, dans les Feux de l’Amour, ne réalisant pas immédiatement que là, ce moment n’avait rien à voir avec ce qui se passait à la télévision, puisqu’il était réel, et il concernait Gemma et moi, nous deux, l’amour que nous portions l’un à l’autre. Le coeur gonflé de bonheur à cette idée, ce fut plus que près que je l’écoutai ensuite s’adresser à moi, me demandant si je voulais prendre Gemma pour épouse, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Si quelqu’un d’autre, dans des circonstances différentes, m’aurait posé la question, pour sûr j’aurais été du genre à rouler les yeux au ciel, parce que c’était une évidence. Mais là, je me contentai de simplement répondre, sans hésitation aucune:  « Oui, je le veux. » Sur ce, le prêtre m’invita à prendre l’alliance, et la passer au doigt de Gemma. Ce fut avec une main tremblante malgré moi que je la cherchai dans ma poche, et une fois que je l’eus attrapée, j’eus involontairement un sourire certainement un peu idiot, mais pour être franc, je m’en moquais. Délicatement, je soulevai légèrement la main gauche de celle que j’avais accepté de prendre pour épouse, puis à l’aide de mon pouce et mon index resserrés autour de la bague en or blanc que je lui avais achetée qui allait, je l’espérais, s’harmoniser parfaitement à sa bague de fiançailles, je la glissai dans son annulaire droit. Lorsque ce fut fait, je souris doucement, d’une façon qui ne me fit guère honte, puis je reportai mon regard en direction de Gemma l’espace d’un instant, puis finalement vers le prêtre, histoire de lui signifier que j’étais prêt à le laisser poursuivre la cérémonie.

Ce moment n’était en aucun cas un rêve, c’était bien réel. J’étais à deux doigts de me marier avec l’homme que j’ai toujours aimé. Même si la vie nous a mis des bâtons dans les roues enfin, il y a aussi Joan qui a bien foutu sa merde mais, bon. Je crois que maintenant, ce n’est pu vraiment un énorme souci, surtout que depuis qu’elle a son fils, celle-ci me laisse vraiment tranquille. Le prêtre était en train de commencer son serment pour ce mariage mais, moi je n’arrive cependant pas à détacher mon regard de mon futur époux. C’est limite comme si le prêtre était hyper loin de nous deux, après que Kylian est répondu à la question du prêtre, il me passa l’alliance à mon doigt. J’avais toujours ce petit sourire mais, je sentais peu à peu les larmes de bonheur monté. Je n’avais cependant pas envie de gâcher mon maquillage mais, pour le coup c’est vraiment difficile de le contenir. Ce moment était vraiment spécial et nous sommes que nous deux qui cette plage avec le prêtre et les quelques employés. Je n’avais vraiment besoin de rien de plus… Qui aurait pu croire cela de moi ? Surtout qu’il y a quelques années j’aurais vu un mariage en grand avec plein d’invité et une ambiance de fou. J’ai bien changé depuis cette époque. Le prête finis par se tourner vers moi pour me poser à mon tour une question : « Mademoiselle O’Brady-Stoner, voulez-vous prendre cet homme pour légitime époux, de lui rester fidèle et de l’aimer, jusqu’à ce que la mort vous séparez ? » J’eus un léger sourire, je viens poser mon regard sur Kylian et je finis par dire doucement : « Je crois que je serais complètement folle de dire le contraire… Oui, je le veux. » Je plonge mon regard dans celui de Kylian avec un petit sourire. Et je lui passe à mon tour cette fameuse alliance qui va nous lier à vie à présent. Et à ce moment le prêtre nous annonce enfin : « Je vous déclare Mari et Femme. Vous pouvez embrasser la mariée. » Les personnes présentes se mirent à applaudir, et je viens à répondre au baiser de mon époux. Nous sommes maintenant officiellement mari et femme… Je n’avais vraiment pas pensé que nous repartirons marier en débarquant sur cette île mais, maintenant… je suis vraiment la plus heureuse des femmes en ce monde. Enfin façon de parler ! Je prolonge le baiser puis nous finissons par partir pour rejoindre la petite voiture. L’employée nous ramène devant notre bungalow et nous dit : « Notre bungalows à être réaménagée par l’équipe. Profitez bien et encore une fois, félicitations ! » Je remercie la jeune femme et descendis de la voiture. J’attendis Kylian pour m’avancer sur le petit pont pour rejoindre notre petit nid d’amours.

En entendant le préambule de Gemma avant qu’elle dise « oui » au prêtre, je dus admettre que j’eus malgré moi un moment de panique. Pourtant, je me pensais plutôt serein, heureux d’épouser Gemma en ce jour, dans ce lieu paradisiaque. Peut-être pensais-je que tout irait naturellement, et je m’étais faite cette idée que ma chère et tendre avait brisée, en quelques sortes ? C’était possible. Et puis, en même temps, j’étais si désireux que ça marche, que tout était parfait que bon, j’avais craint pendant un moment bien des choses, pour finalement me rassurer quand je me rendis compte que ses dires signifiaient pour elle que dire « je le veux » était une évidence, quelque chose à laquelle elle n’avait plus besoin de réfléchir plus longtemps. Aux anges face à ce constat, j’eus un large sourire, puis ému, je la regardai me passer l’alliance en doigt, comme ça aurait dû être fait depuis si longtemps. Mais à présent, le temps ne comptait plus, le passé n’avait pas raison d’interférer avec notre présent, ce présent à présent si brillant et si merveilleux. Une fois l’alliance bien positionnée autour de mon annulaire gauche, le prêtre prononça ces mots bien classiques dans un mariage, mais qui, en ce moment, étaient le signe de la concrétisation d’un rêve, une nouvelle étape de notre vie qui allait officiellement commencer. L’homme d’église n’eut limite pas le temps de terminer à prononcer la phrase d’usage que j’avais passé mes mains autour de la taille de mon épouse - parce que je pouvais maintenant l’appeler ainsi, pour vrai - pour l’approcher de moi et l’embrasser avec passion et amour, me moquant bien de la présence de ces quelques gens qui nous entouraient à présent. J’étais en train d’oublier le monde entier, de simplement déguster ce moment si merveilleux, si parfait que j’étais en train de vivre avec mon épouse, notre premier baiser en tant que couple marié. Jamais rien ni personne ne pourrait effacer ce moment qui serait gravé dans ma mémoire à tout jamais, je n’en doutais pas une seule seconde. Toutefois, parce que nous ne pouvions pas rester sur cette place éternellement, le baiser prit fin au bout d’un moment, mais ce n’était pas plus mal que ça, bien au contraire. En effet, ma main dans celle de Gemma, nous nous rendîmes jusqu’à la voiture prévue pour nous ramener jusqu’à notre bungalow. Normalement, des voiturettes s’affairaient à nous conduire à un endroit et un autre sur le complexe, mais là, apparemment, ils avaient décidé de faire dans l’exception et je n’allais pas m’en plaindre. Décidément, ils avaient fait un boulot exceptionnel en peu de temps, et jamais je ne pourrais être suffisamment reconnaissant, surtout qu’en plus de se plier à nos demandes, ils avaient décidé d’ajouter une surprise supplémentaire, une fois à notre bungalow. Faisaient-ils cela à tous les couples mariés ? Je m’en moquais bien, l’important était que maintenant, cette soirée nous appartenait, à Gemma et moi, et j’étais persuadé que nous allions profiter de chaque seconde. En tout cas, j’en avais bien l’intention. Une fois que nous fûmes devant notre porte, je remerciai chaleureusement les personnes présentes, puis avant que mon épouse puisse sortir de la voiture, je fis le tour de celle-ci pour aller lui ouvrir la portière, attendant qu’elle en soit sortie pour la soulever dans mes bras, comme un mari soulève sa femme lorsqu’ils entrent chez eux pour la première fois. En fait, ce n’était pas « comme si », c’était exactement ce qui était en train de se passer, et c’était, en mon sens, la plus belle chose qui pouvait nous arriver en ce moment. Le reste de la journée et la soirée était à présent remplies de promesses et de choses qui ne pouvaient être que merveilleuses, puisqu’importe ce qu’on ferait, je serais avec ma femme, ma bien-aimée et ça, c’était suffisant pour faire de moi le plus heureux des hommes.