libre&pearl → c'est quand tu commences à comprendre que ta vie est ici que le passé te rattrape !
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libre&pearl → c'est quand tu commences à comprendre que ta vie est ici que le passé te rattrape !


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mot doux de Invité ► un Dim 17 Avr - 23:38
Les gens chantent l’amour et le bonheur mais savent-ils au moins parfois ce qu’ils racontent ? Je ne me sentais pas vraiment bien, pas vraiment en sécurité. Quand mon père était à San Fransisco, j’étais juste Pearl et maintenant alors que personne ne le savait, je devenais la fille du maire. Bien sûr c’était encore mon identité secrète comme je n’avais même pas été le voir et pourtant mon cœur se serrait à chaque fois que je ne passais pas loin de la mairie mais qu’importe ? Je portais son nom et je me demandais qui serait la première personne à faire le lien. Bien sûr, le pasteur était au courant mais ce n’était pas pareil. Vraiment pas pareil. Je soupirais doucement tandis que je me baladais dans mon appartement. La recherche de colocataire passait parfois au cauchemar. Qui aurait dit que cela pourrait être aussi compliqué. Non mais vraiment qui aurait pu le dire. Je n’en savais rien. Je n’en savais rien du tout. J’étais carrément… dans le flou. Qui prend, qui refuser ? Plusieurs me plaisait et pourtant là n’était pas le souci. Oh non. Pas du tout. Mon cœur palpitait un peu vite tandis que j’étais dans un stress intense à la seconde prêt. Mon père. Oui, j’avais prévue d’un coup de tête ce matin d’aller le voir à la mairie. Oui, un plan assez con mais assez soudain. J’avais juste envie de régler ça. Lui dire de partir et laisser la place à une personne qui le mérite réellement. Une personne qui aurait réellement vécue dans cette ville et qui ne serait pas un opportuniste. J’étais en colère, vraiment en colère et une part de moi ne me voyait pas débarquer dans la mairie. Je soufflais un bon coup, m’allongeant sur le canapé et respirant. Mon ventre se gonflait et se dégonflait comme un ballon. Oui, comme un ballon enfin ceux qui sont en plastique et qu’on pete d’un… coup d’ongle. Je soupirais doucement, à nouveau. Je me relevais comme une quiche qui ne sait pas où se mettre et j’allais vers ma porte. J’attrapais ma veste et je sortais de l’appartement en claquant violemment cette porte en question mais stupidement, je me rendais compte que j’avais oublié mes clés. Bon tant pis, je soupirais bien entendu mais j’étais dans un état assez étrange. Nerveuse, stressée et en colère mais enthousiaste à la fois. Je ne savais pas pourquoi mais l’idée d’aller me voir me rendait heureuse à la fois de toutes ces choses qu’on pourrait dire négative. Oui, négative. Je retenais mon souffle le temps de me calmer. Je regardais mon voisin rentrer dans son appartement et il me souriait. Je lui rendais ce sourire avant de sortir du bâtiment. J’allais dans les rues de Pasadena, marchant d’un pas décidé. Mon jeans slim et mon haut crème avec ma veste en cuir m’allait à merveille mais j’étais loin d’être aussi stable qu’une tenue bien trouvée. Mon air sur le visage était de toutes les couleurs d’un arc-en-ciel. Vraiment toutes les couleurs. Je marchais jusqu’à la mairie. Je montais les marches pour aller à l’entrée mais je m’arrêtais aussitôt. « Non ! », disais-je à voix haute, descendant des marches et les remontante deux ou trois fois comme une indécise. Aller là-bas allait tout changer. Carrément tout. J’en soupirais doucement, je marchais dans la direction du trottoir. Je savais qu’en entrant, j’allais devenir la fille du maire pour beaucoup de monde. Je ne serais plus une habitante sur 140000 de la population de la ville. Je ne serais plus cette étudiante en médecine assez folle que pour avoir un stage à la morgue. Je ne serais plus cette fille qui parait mystérieuse mais sourit tout le temps à tout le monde. Je ne serais juste plus la folle qui n’aime pas le noir et mange trop de chocolat. Je ne serais plus la brunette aux yeux de biches qu’on ne connait pas vraiment mais qu’on aimerait connaitre qui pourtant ne dit pas grand-chose. Je ne serais plus la jeune femme qui abuse bien trop de la radio et de ces jeux. Je ne serais plus grand-chose si je rentrais dans ce bâtiment et je risquerais sûrement d’avoir une étiquette que je me refusais d’avoir. Soupirant doucement, je finissais par m’assoir sur une marche de la bâtisse. Je prenais ma tête entre les mains et posant mes coudes sur mes genoux que je rapprochais de ma poitrine. Une position bien étrange mais qui me renfermait dans une coquille que je connaissais tellement. Voilà que je devenais tout ce que j’étais en plus d’être désespérément cinglée devant la mairie. Je préférais tellement les étiquettes que j’avais dans cette ville ou on ignorait qui j’étais. Dans cette ville ou on ignorait un peu plus mon passé. J’étais bien ici. J’étais heureuse même si j’étais seule et perdue. J’étais bien et je me sentais effrayée d’affronter cet homme qui soyons francs n’était pas là pour autre chose que moi. Non mais pourquoi. Pourquoi ne pas me laisser découvrir le monde toute seule. Pourquoi me suivre. Je me sentais oppressée. Je me sentais… ah non mais soudainement, j’en lâchais un cri difficile à retenir en me redressant. Je m’en fichais qu’on m’entende. Je m’en fichais réellement.

Ps : comme je l'ai précisée dans le sujet des sujets libres, j'aimerais une personne qui fasse de longs rp's, pas des courts libre&pearl → c'est quand tu commences à comprendre que ta vie est ici que le passé te rattrape ! 327658377 !
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Noah X. Dawson
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❝ Métier : Fraîchement diplômé en ingénierie électrique, à la recherche de boulot. Pour l'instant, il se contente de continuer son petit trafic habituel. Drogues, réponses d'examen, cartes pokémon. He got you !
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mot doux de Noah X. Dawson un Lun 8 Aoû - 13:30
Il m'arrive souvent de me demander ce que je fais encore à vivre chez mes tantes. Après tout, je rêvais du jour où j'allais finalement quitter le foyer familiale et, enfin, avoir ma liberté. De moins, pouvoir faire ce que je veux sans avoir à faire face à ma tante qui vient me bombarder de questions. Elle fait ça pour mon bien, je le sais. Elle m'aime et ne veut pas qu'il m'arrive quoique ce soit, mais parfois, c'est trop. Trop de love, tue le love. Parfois, je regrette d'agir comme je le fais avec eux. Les réponses secs, les disputes et même parfois, j'ose les vexés. À la maison, je me renferme un peu dans ma bulle - que je partage souvent avec Summer en fait -, mais Shevonne n'arrête pas de vouloir la percé et ça me gonfle. Hier soir, je ne suis pas revenu à la maison pour dormir, sans prendre la peine de prévenir mes tutrices. Ouais, j'aurais pu, mais au moins ma sœur était au courant. Si jamais elles posèrent la question, quelqu'un avait la réponse et allait éviter qu'elles se mettent à afficher ma tête partout en ville. Bon, elles n'iraient peut-être pas jusque-là, mais parfois, je me dis qu'elle en serait capable. Du coup, quand je suis rentré ce matin, j'étais bien content de ne pas voir leur voiture dans le stationnement. Avec chance, elles n'ont même pas remarqué mon absence. Ce n'est pas comme si je m'aventurais souvent hors de ma chambre lorsque j'étais là. Malheureusement, Shevonne avait décidé de ne pas faire les courses ce matin, laissant Piper y aller toute seule. Merde. Pourquoi pas le contraire ? Honnêtement, je préfère me faire gronder par Piper, car ce n'est pas ma tante. Même si elle essaie de démontrer de l'autorité, elle reste tout de même un peu plus soft avec moi. Tandis que Shevonne, elle se permet un peu plus. Alors, ouais, ce matin, cette dernière m'a tombé dessus et comme souvent, nous nous sommes disputés. Je suis un adulte, je peux bien sortir avec mes potes et découcher sans me le faire reprocher. Et puis, j'étais en compagnie de mes amis, si jamais il m'arrivait un truc grave, ça n'allait pas passer inaperçu. Non, apparemment, ces excuses n'étaient pas valables. Malgré le fait que je continuais de me débattre avec elle, je comprends ses points. Reste que cette sensation d'être surveiller jour et nuit m'énerve. Ça en devient claustrophobique tellement je me sens envahi. Faut dire que mes petites activités illégales ne m'aidaient pas trop à relaxer. Je redoute le jour où une d'entre elles découvre comment j'arrive à me payer la plupart de mes choses. J'ai beau dire que c'est en vendant mes services d'informaticien à certaines personnes, elles vont finir par l'apprendre. Déjà que Carter a failli le découvrir une fois, juste à voir sa réaction au fait que je fumais du pot me donnait un avant goût de celles de nos mères. De quoi me faire égorger comme Homer le fait avec Bart. La dispute était loin d'être terminé, mais j'y mis un terme assez rapidement. En fait, je n'avais plus rien à dire pour ma défense et au lieu d'avouer mes torts, je préfère fuir. Pas la meilleure solution, mais hors de question que je dise à ma tante qu'elle avait raison. Pas lorsqu'il était question de ma vie. Je me rends à l'entrée, tandis que Shevonne continue son speech de la salle à manger, que je n'écoute plus vraiment d'ailleurs. De toute façon, elle me répète toujours les mêmes choses, pas besoin de l'entendre pour la centième fois. Mon skate en main, je quitte finalement la maison. Comment ça fait du bien de ne plus entendre sa voix ! Dear god ! Je lâche un grand soupir avant de scruter les alentours. Où aller maintenant ? Je sors mon portable pour envoyer un message à tous mes potes, afin de trouver qui était libre. En attendant leur réponse, j'irais faire un petit tour en ville. Je saute sur mon skate et me mets à rouler en plein milieu de la rue. Rien de plus chiant qu'un trottoir pour en faire, autant profiter de l'espace que la rue avait à offrir. Je songe à nouveau à ce que Shevonne m'a dit. Ses paroles finissent toujours par me hanter, me faisant souvent sentir coupable. Pas de la à faire marche arrière et m'excuser, mais au moins, au fond, j'avouais que dépensait certaines limites. Il m'arrive souvent de penser à si mes parents auraient été comme ça eux aussi. J'avais du mal à les imaginer me gronder, car dans mes souvenirs, ils étaient cools. Bon, peut-être que s'ils seraient toujours là, je ne serais pas le même gars. Je serais toujours à New York à vivre mes rêves. Cela fait dix huit ans que je n'y suis pas retourné, même que je ne me rappelle plus trop de ce que s'est la vie là-bas. Tout ce que je sais, c'est que nous étions bien. Ça me suffit pour me donner l'envie d'y retourner. Sur mon skate, je fais quelques petits sauts sur le bord du trottoir, retombant sur la planche sans problème. Un sourire se dessine sur mon visage en m'approchant de la mairie. Ce n'était pas l'édifice que j'aimais bien, mais ses marches. Tout skateur me comprendrait. Je plis donc mes genoux, me préparant à faire une manœuvre, confiant dans mes gestes - un peu trop peut-être. Arrivé au moment de sauter et m'accrocher sur l'une des marches, un cri retentit tout prêt, assez pour me distraire. Pas vraiment le moment pour ça. En effet, je lève la tête, ma skate fait tout sauf s'accrocher. « Woah ! » dis-je avant de me prendre une marche en pleine gueule pour finalement tomber sur le trottoir. Heureusement, j'ai de bons réflexes. Les bras devant mon visage m'empêche de me retrouver avec un dentier. Je ne me suis pas fait mal. Du moins, c'est ce que j'essaie de me convaincre lorsque je vois une fille assise dans les escaliers. Fuck my life. Je me redresse, on aurait dit un vieux de quatre-vingt ans qui se lève de sa chaise, mais j'y parviens. La fille me regarde et je lui glisse un sourire forcé. « Tout va bien, rien de cassé. » Je penche alors pour prendre ma skate, mais dès que je la soulève, le bout se met à pendre dans le vide. T'es pas sérieux !? La journée ne pourrait pas mieux se passer en tout cas. « Skate de merde ! » lâchais-je en la lançant contre le sol où elle éclate. Exaspéré, j'inspire profondément, cherchant à me calmer un peu. Les lèvres pincées, je relève la tête vers la demoiselle, qui n'a toujours pas bouger. « Belle journée, hein ?! » Le sarcasme, toujours bien utile. « T'as gagné la lotto ou quoi ? » finis-je par lui demander. C'est elle qui a crié et qui a causé son accident, elle doit avoir une bonne raison. Si elle a gagné, elle me doit un nouveau skate. Ce n'est pas parce qu'elle est jolie que je vais laisser passer ça. En ce moment, j'en ai juste marre de la vie.
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