Allie S. Hayes et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
| mot doux de Allie S. Hayes ► un Lun 1 Aoû - 21:34 | | | Depuis que je mettais installée à Pasadena avec mon époux et ma fille, j’avais pris des nouvelles habitudes. Et chaque lundi soir, nous avions pris pour habitude de commander une pizza. C’était le seul écart de notre semaine dans notre alimentation. Pour ma part, mon côté végétarien était comblé avec cette pizzeria puisqu’elle m’offrait l’opportunité de me régaler avec une pizza végétarienne. C’était donc une adresse que j’adorais totalement. Enfilant un gilet très fin de couleur grise sur ma salopette de travail, je venais juste de quitter mon atelier. J’avais eu une nuit et journée très productive et je n’avais absolument pas pris le temps de me changer. En même temps, pourquoi devrais-je me changer simplement parce que j’avais de la peinture sur moi ? C’était bien mal me connaître de croire que c’était ce que j’allais faire. J’étais une femme nature et la preuve en était là.
Après plusieurs minutes de marche à profiter de la fraicheur de la nuit tombante malgré la chaleur de la journée, j’arrivais finalement devant la pizzeria. Entrant à l’intérieur, je me passais une main dans les cheveux pour en faire une torsade qui retombait immédiatement attendant simplement mon tour. « Bonjour, alors il y aura une pizza végétarienne et une pizza reine. » Je fis un large sourire et j’attendis qu’il me donne la somme à payer ce que je fis volontiers après avoir rajouter une part de gâteau au chocolat pour le dessert.
M’installant sur un tabouret légèrement en retrait, j’attendais tout simplement ma commande. N’étant pas une adepte du téléphone, je m’amusais à regarder autour de moi, notamment l’agitation qui se trouvait dans le restaurant. C’était amusant de prendre du recul comme cela et observer simplement le comportement humain. J’avais d’ailleurs un sourire amusé sur le visage. Je regardais également assez régulièrement l’heure présente sur le mur du restaurant.
Les minutes passaient et je devais reconnaître que la faim commençait à se faire sentir. Autant dire que j’allais finir par m’impatienter. J’avais beaucoup avoir l’apparence d’être zen et la volonté de le rester un maximum, je n’étais pas du genre à être capable de l’être en permanence. J’avais encore une limite relativement faible. Essayant de contenir mon agacement montant, je commençais à pianoter sur le comptoir en espérant voir ma commande arriver sous peu.
|
|
Jezabel M. Sanchez et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Administratrice d'amour
| mot doux de Jezabel M. Sanchez ► un Sam 13 Aoû - 15:37 | | | Allie & JezabelUne attente un peu longue[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ma dernière réunion de la journée s’était terminée beaucoup plus tard que je ne l’aurais imaginé. En temps normal, c’était le genre de rencontre très simple, pendant laquelle nous passions au travers l’ordre du jour et qui se terminait à une heure raisonnable, permettant à tous et chacun de rentrer chez soi, faire ses affaires, sans se casser la tête avec quoi que ce soit. Mais là, plusieurs points de ce même ordre du jour furent sujet à débats, si bien qu’à la fin de celle-ci, une fois que je pus finalement ranger toutes mes affaires et prendre la route vers chez moi, ce fut avec découragement que je vis que le soleil commençait déjà à décliner dans le ciel, laissant place à la nuit. En plein été, ça n’avait rien d’encourageant, puisque le soleil se couchait relativement tard pendant cette saison. Roulant les yeux au ciel, je pris malgré tout la direction de ma voiture, où mon chauffeur m’y attendait. Au début, je ne dis rien, sachant que celui-ci avait compris qu’il pouvait me ramener à la maison et ensuite, prendre congé, aller voir sa famille, faire ce que bon lui semblait et ce, jusqu’au lendemain matin. Déjà, je me sentais coupable de l’avoir fait attendre plus longtemps que prévu, alors clairement, je n’allais pas lui faire perdre son temps plus longtemps. Enfin, ce fut ce que je me dis jusqu’au moment où je me rendis compte qu’une fois chez moi, il me faudrait préparer le repas, que j’étais seule ce soir et que je n’avais rien à faire. Second roulement de yeux, avais-je vraiment envie de préparer quelque chose pour ma seule personne ? Cuisiner n’était pas ce qui me dérangeait en temps normal, quand je rentrais à des heures raisonnables évidemment, mais là… Pourrais-je faire une exception ? « Est-ce que ça te gênerait beaucoup d’arrêter au Blaze Fire ? » fut ce que je demandai à mon chauffeur au bout du compte, préférant voir si lui, il voulait faire ce détour avant de me déposer. Heureusement, il n’en vit pas d’inconvénient, m’arrachant ainsi un petit sourire tandis qu’il prenait la route vers cette pizzeria que j’adorais, personnellement. Voilà, j’avais décidé de céder et de me faire un petit plaisir, me disant qu’après cette longue journée, je l’avais mérité. Une fois sur place, je demandai à mon employé, et fidèle ami au fil du temps, s’il voulait quelque chose à manger, me disant que c’était la moindre des choses. Sitôt sa commande notée dans ma tête, je sortis du véhicule, puis j’entrai dans la pizzeria où il n’y avait pas grand-monde, sauf une seule personne qui attendait sa commande, visiblement. M’approchant du comptoir, je commandai: « Une pizza format individuelle à la mozarella et aux tomates séchées, et une toute garnie, s’il vous plait. » Je payai ma commande comme la coutume se le devait, puis je me reculai du comptoir, histoire d’attendre celle-ci. Dans mon attente, je ne pus m’empêcher, tout naturellement, de voir que la dame qui attendait, tout comme moi, semblait limite s’impatienter. Depuis combien de temps attendait-elle en fait ? Je ne savais pas trop, mais dans l’espoir de la détendre un peu, je décidai de dire, candidement: « Parfois c’est un peu long mais ça vaut le coup. » En effet, la pizza servie ici n’avait absolument rien à voir avec les autres pizzerias, à mon avis, donc cinq, dix minutes de plus, pour quelque chose de vraiment délicieux, ce n’était pas la fin du monde, je ne le pensais pas, en tout cas. Après, j’ignorais ce qu’était l’avis de la femme à côté de moi, mais bon, même si mon propos ne servait pas à grand-chose, au moins, je ne serais pas restée à la regarder s’énerver sans rien faire. |
|