Finalement cette soirée est parfaite mais, dans le fond, je me demandais si ce n’était pas mieux d’attendre la fin de cette grossesse pour débuter une nouvelle relation. Je tiens à Kylian et je sais très bien que je suis encore amoureuse de lui… Mais, je n’ai pas spécialement envie de l’obligé à être près de moi pendant les derniers mois de grossesse. Enfin, je n’ai envie de l’imposé à personne. Donc j’attends une réponse de la part de mon ex-fiancé que je viens d’embrasser à nouveau après quelques années séparées. Ce baiser qui m’a fait ressentir cette sensation tellement agréable que j’ai connue qu’avec le contact de son corps contre le mien. Lorsqu’il vient à me proposer, enfin plutôt me demandais, pourquoi pas maintenant ? Pourquoi attendre. J’eus un léger sourire, puis je sentis sa main venir se poser sur ma joue et l’autre dans le dos. Je me pinçai l’intérieur de la lèvre en fermant les yeux pendant un petit moment. Kylian finit par me parler de ce que je lui avais dit lorsque nous étions à l’hôpital. Sur le fait que je serais surement seule pour l’accouchement à cause de l’absence de ma tante. Et que de toute façon, du côté de ma propre famille personne ne me soutiens dans ce choix que j’avoue très bizarre. Mais si je le fais c’est que j’ai une bonne raison, enfin deux : je veux arrêter d’être sous l’influence de ma tante mais aussi, je veux qu’elle soit heureuse. Je suis peut-être trop gentille. Enfin bref, j’écoute les paroles de Kylian qui sont vraiment sincères. Je viens passer doucement mes bras autour de son cou, et je lui adresse un léger sourire. Comment refusé de me remettre maintenant avec lui ? Surtout que maintenant je sais que ma grossesse n’est pas vraiment un obstacle pour qu’on se retrouve enfin, lui et moi. « Bien sûre que je te veux près de moi… » Dis-je d’une voix tremblante, enfaite sans vraiment faire attention les larmes envahies mes yeux. J’étais heureuse mais, faut dire que les hormones jouent beaucoup… En même temps les paroles de Kylian me touchent particulièrement. Je tiens à lui et je n’avais pas vraiment envie d’attendre encore plus longtemps. « Je ne veux put vivre pas sans toi. » Je viens essuyaient les quelques larmes qui coulent sur mes joues puis, je viens prendre l’une des mains de Kylian dans la mienne, entremêle nos doigts. Puis, je viens déposer à embrasser une nouvelle fois Kylian, ses lèvres mon tellement manqué… Je n’ai pu envie de les lâcher à présent. Lorsque nos lèvres se quittèrent, je souris doucement puis-je lui dis : « et si tu rester cette nuit . Je n’ai pas envie de te laisser partir. » Dis-je avec un léger sourire innocent. J’avais totalement oublié que nous n'avons pas fini notre repas. Et que celui-ci attendait juste à côté de nous. Au final, Lullaby avait raison, Kylian valait vraiment le coup que je nous laisse une nouvelle chance. Et dans le fond, il m’avait vraiment beaucoup manqué.

Voir des larmes apparaître dans les yeux de Gemma ne sut faire mieux que de me laisser perturbé, perturbé et confus. Pourquoi ? Parce que pour sûr, mon but premier n’était pas de la rendre triste. Jamais cela n’aurait été dans mes intentions. Même quand elle m’avait quittée, jamais je n’avais voulu lui faire du mal. Pourtant, j’aurais pu, j’aurais pu lui envoyer des lettres, j’aurais pu lui dire maintes méchancetés pour lui faire comprendre qu’elle m’avait blessée, mais je ne l’avais pas fait, parce que j’avais un attachement trop profond pour elle, attachement qui expliquait pourquoi j’étais si confus à cet instant précis. Heureusement, je ne le demeurai pas trop longtemps, raison étant que je compris bien rapidement que c’était fort probablement des larmes de joie dues à des hormones de grossesse un peu trop omniprésentes. Si jamais elle avait été triste, je savais déjà qu’elle ne m’aurait certainement pas dit qu’elle voulait bien de moi, cette affirmation qui me rendit heureux plus que jamais. En fait, je me retrouvai à être tellement heureux que je ne sus pas quoi dire, quoi faire, outre la laisser aller au bout de son propos, sentir mon coeur s’emballer de bonheur et d’amour, puis finalement m’entendre dire:  « Et moi sans toi… » faisant un aveu que j’avais compris depuis bien longtemps maintenant, mais qui me faisait tant de bien d’avouer à haute voix à la principale concernée, ou plutôt le lui répéter, parce que je pensais lui avoir fait comprendre précédemment. De toute façon, aveu déjà fait ou non, ce n’était pas un secret, c’était une évidence. Je n’avais jamais su vivre sans elle et ce, depuis le jour où j’avais compris que j’étais amoureux d’elle, que je voulais qu’elle soit la femme avec qui je passerais ma vie. Pendant les deux années où j’avais été loin de Gemma, je n’avais pas été moi-même. Je ne vivais plus pendant ce temps, je me contentais d’exister, exister, puis souffrir jusqu’à me tailler les bras avec une lame de rasoir pour tenter de soulager cette douleur psychologique en m’en infligeant une davantage physique. Mais ce temps, c’était terminé, et ce serait terminé pendant longtemps, tant et aussi longtemps que Gemma voudrait de moi, parce que moi, j’avais bien compris que je ne voulais personne d’autre dans ma vie qu’elle. Notre idylle allait-elle fonctionner comme la première fois, à New York ? Je ne saurais pas le dire mais je voulais bien y croire en ce moment. En tout cas, si jamais je ne savais pas prédire, pour sûr je pouvais m’encourager en écoutant les propos de cette magnifique jeune femme, riant doucement au moment où elle me proposa de passer la nuit avec elle. Tandis que celle-ci était toujours dans mes bras, je la considérai en riant doucement suite à ce nouveau baiser échangé, d’un rire que je ne croyais plus possible de ma part depuis fort longtemps. Sachant très ben que je ne pouvais refuser une telle proposition, je ne me fis certainement pas prier pour lui dire:  « Je n’ai pas envie de partir non plus. » La vérité, si ce n’était que de moi, plus jamais je ne partirais à partir de cet instant, mais la réalité finirait bien par nous rattraper à un moment ou un autre… Mais cette réalité, j’avais envie de la balancer plus loin pour le moment, profiter de tout cela, de ce petit cocon d’amour et de sécurité dans lequel j’étais en train de me nicher avec la femme de ma vie. Suite à mes propos, ce fut à mon tour d’aller chercher un petit baiser sur ses lèvres, puis en déposer un sur sa joue, et finalement dans son cou avant de lui dire, d’un ton un peu plus taquin:  « Mais ce ne serait pas plus sage de manger avant par contre ? » Pour tout dire, manger ou pas, en ce moment, cela ne m’importait pas beaucoup, mais je ne voulais quand même pas que Gemma ait un malaise ou un truc du genre à cause de moi. Et puis, qu’importe ce que je faisais, ce que nous faisions, tant et aussi longtemps que j’étais avec elle, cela m’allait parfaitement. Je crois qu’à ce point, elle pourrait me demander de faire la vaisselle en sa compagnie que je serais prêt à lui dire oui, même si je me doutais bien que ce n’était certainement pas ce qu’elle planifiait de faire en ce moment, et moi non plus d’ailleurs.

Maintenant, je n’ai vraiment pu envie de laisser partir Kylian. Et de toute manière, je crois qu’à présent je vais tout faire pour que nous ne soyons pas souvent séparés l’un de l’autre. Donc, lorsque Kylian accepta m’as proposition, j’eus un large sourire sur mes lèvres. J’étais vraiment heureuse qu’il accepte de reste ici cette nuit. Je n’avais vraiment pas envie de le voir partir. Finalement j’avais bien fait de le revoir car maintenant, je ne suis clairement pas dessus de la suite des événements. Je viens répondre à son baiser puis, j’eus un léger sourire sur les lèvres lorsque j’entendis sa proposition, enfin plutôt son envie de passer à table avant de voir ce que l’on va faire du reste de notre soirée. Je passe l’une de mes mains dans mes cheveux puis, je lui adresse un nouveau sourire avant de lui répondre doucement : « Je crois que c’est une excellente idée ! Surtout que cette odeur commence à me donner très faim. » Je me mordis l’intérieur de la lèvre puis, je viens lui prendre la main pour qu’il vienne avec moi à la table que j’avais préparé pour cette saint-valentin qui maintenant sera aussi notre nouvelle date anniversaire. Oui je me projette assez loin mais, j’ai envie d’avoir confiance dans un avenir en commun en ce qui nous concerne. Je soulève le couvercle et affiche un nouveau sourire, le traiteur nous à préparer un bon filet mignon avec des pommes de terre douce et une bonne sauce dont lui seul à le secret. « Tu vas voir, c’est un véritable délice ! » Je me prends une tranche de viande avec quelques pommes de terre avec de la sauce. Puis, je pose à nouveau mon regard sur Kylian et je lui donne la cuillère pour se servir le plat. « Fait toi plaisir. » Dis-je avec ce même petit sourire. Je commence à découpé mon morceau de viande et j’en mange un bout, elle est vraiment tendre. Je crois que j’ai vraiment bien fait de demander à se traiteur de s’occuper de la soirée. Une fois terminé, je bois un peu dans mon verre de soda agrumes puis, je pose mon regard sur Kylian : « Alors ? Qu’en penses-tu ? Ca te plait ? » Demandai-je doucement. J’espère vraiment que cela va lui plaire pour le coup, ca m’ennuierais qu’il n’apprécie pas. Je n’ai pas envie qu’il pense que j’ai envie de l’empoissonner alors que nous venons de justement nous remettre ensemble. Ce serait vraiment dommage pour le coup. Soudain, j’entendis un bruit venir de la cuisine. Je me lève d’un aire un petit réticente puis, je me tourne vers Kylian : « Je reviens. Je vais voir d’où vient ce bruit. » Bon normalement c’est l’homme qui doit y aller mais, je ne pense pas que ce soit un assassin ou un truc du genre. Surtout que normalement tout est fermé à clé car la porte se verrouille automatiquement. J’ai eus assez mauvaise situation comme ca avec Joan ou même ma meilleure amie. Lorsque j’arrive dans la cuisine, je ris doucement. C’est le chaton qui m’as adopter qui est venue prendre lui aussi son repas pour la fête des amoureux. Mais, je crois que là le pire c’est dont la façon qu’il me regarde. Je viens le prendre dans mes bras malgré le chocolat qu’il a sur lui et je viens à rejoindre Kylian : « J’ai un petit délinquant qu’il voulait aussi son repas pour la fête des amoureux ! Kylian, je te présente, vagabond. Il m’a adopté il y a quelques semaines lorsque je me prenais dans le quartier. Et il a élu domicile ici. » Dis je avec un léger sourire.

Ravi de voir que ma proposition de manger un morceau n’avait pas provoqué de malaise quelconque, je ne me fis pas prier pour accompagner la belle à table afin de savourer ce repas qui, à sa simple odeur, semblait délicieux. Mais ça, je n’en doutais pas un instant, parce que je faisais confiance à Gemma, qui savait toujours faire les meilleurs choix. Enfin, je passais outre celui de partir pour être au service de sa tante, mais je n’avais pas envie d’en parler. En acceptant de lui ouvrir mon coeur de nouveau, je savais que je devais mettre cette histoire de côté, et je voulais le faire, vraiment. Je serais complètement idiot de me bloquer du fait de lui donner une seconde chance, de nous donner une seconde chance pour ça alors que c’était ce que je cherchais, ce dont je rêvais. Je n’étais pas complètement idiot, je savais bien que cela impliquerait certaines conséquences, mais à ce point, compte tenu de la réciprocité de ses sentiments, je ne voulais pas revenir en arrière, qu’importe ce qui s’était passé ces deux dernières années. Le coeur et la tête légers, j’attendis, le sourire aux lèvres, que Gemma se serve la première, question de politesse, puis une fois que ce fut fait, je me pris quelques tranches à mon tour, n’attendant pas plus longtemps pour attaquer ce repas qui, comme je l’avais déjà prévu, était plus que délicieux. La viande était tendre à souhait, fondait dans la bouche, et la sauce avait un goût divin. Ce fut donc des yeux brillants d’appétit que je répondis à Gemma, après avoir terminé une bouchée:  « C’est délicieux ! Tous mes compliments au chef… Et à celle qui a choisi d'engager le chef. » Un sourire en coin apparut sur mon visage tandis que je continuais à manger mon plat, fier de moi pour le coup. Enfin, ce n’était pas vraiment quelque chose de minutieusement préparé, jamais je ne saurais passer à côté du fait de la complimenter, peu importe les circonstances à partir de maintenant. Puis, tandis que nous étions en train de profiter de notre repas, un bruit sourd vint, en quelques sortes, nous interrompre. Dans un premier temps, je fus surpris, et méfiant, parce que je ne voulais pas que quelqu’un vienne nous embêter. Sitôt, je portai mon regard sur Gemma, qui dit qu’elle allait voir. J’aurais voulu acquiescer et rester tranquille sur ma chaise, à attendre, mais je n’y arrivai pas. Discrètement, je me levai donc, faisant quelques pas, attendant de voir Gemma réapparaitre saine et sauve. Bon, peut-être que j'exagérais un peu, mais je m’en moquais bien. Jamais je ne me serais permis de la voir être attaquée par un intrus quelconque tandis que je restais assis seul avec un filet mignon. Heureusement, elle revint en un morceau, l’air serein, ce qui me permis de reprendre ma place et de la considérer, ce chaton entre les mains, m’expliquant le pourquoi du comment ce petit félin s’était tapé l’incruste. Suite à ses propos, je ne pus m’empêcher de rire doucement, peu surpris. Qui ne serait pas attiré par Gemma, après tout ? Enfin, je préférais que ce soit un chat plutôt qu’un autre homme, mais ça, je ne le dis pas. Je me contentai de lui demander, toujours amusé:  « Eh bien ! Et toi, comptes-tu l’adopter ? » Je demandais cela par simple curiosité, me disant que Gemma pouvait faire ce qu’elle voulait concernant ce chat. Parce que mine de rien, elle semblait bien l'apprécier aussi, alors pourquoi pas ? Évidemment, cela demeurait sa décision, pas la mienne. Après quelques secondes, une fois que nous pûmes reprendre notre repas, je continuai de manger avec appétit, puis une fois mon assiette terminée, je m’octroyai un bref moment de réflexion, moment pendant lequel je baissai le regard sur la poche intérieure de ma veste, là où se trouvait toujours le bijou que je ne lui avais pas offert. Me disant que vu les circonstances, c’était le moment parfait de le faire, je le sortis de ma poche, et je lui dis:  « J’attendais le bon moment de le faire mais… J’ai autre chose à t’offrir… C’est pas grand-chose, mais voilà… » Sur ces mots, je lui tendis la petite boîte dans laquelle se trouvait le bracelet, me sentant légèrement nerveux de le lui offrir pour le coup, espérant juste que cela ne viendrait pas gâcher la soirée ou quelque chose du genre, parce que c’était mal placé, ou bien si, au contraire, ce n’était pas suffisant, parce que même si le bijou était magnifique, il n’en demeurait pas moins que ce n’était pas grand-chose comparativement à ce que j’avais pu lui offrir précédemment, sa bague de fiançailles, par exemple, que j’avais toujours, de laquelle je n’avais jamais su me séparer après qu’elle me l’ait remise, comme si c’était le dernier morceau qui me restait d’elle.

En cas je suis heureuse de voir que le plat principal plaise autant à Kylian. Je me contente de lui répondre par un léger sourire, je ne manquerais pas de félicité à mon tour le chef cuisinier. Une fois terminé mon assiette, je finis par entendre un bruit qui vient de la cuisine. Je me lève en m’excusons auprès de Kylian pour me rendre dans la pièce. Je ne fus pas vraiment surprise de voir le petit chaton qui m’avait adopté l’autre jour dans la rue. Depuis, qu’il est rentrée chez moi, le petit chat n’est pas encore ressortit d’ici. Enfin pour le moment c’était un petit chat au chocolat ! Je le ramène avec moi, pour le présenter à Kylian. Je finis par m’assoir avec mon petit vagabond dans les bras. J’attrape une serviette de table pour lui retirer un maximum de chocolat, de toute façon je n’ai pu faim. « Je crois que monsieur vagabond ne m’a pas vraiment laissé le choix que de le garder avec moi. » Dis-je avec un léger sourire. Puis bon un peu de compagnie dans cette grande maison et plutôt cool. J’ai toujours aimé les chats mais, j’en avais jamais pris jusqu’à maintenant car ma vie n’avait rien de bien stable. Mais maintenant tout va changer sans Joan qui sera toujours là pour me demander de bosser pour elle. Lorsque Kylian termina son assiette, celui-ci attire mon attention. Celui-ci sortit une petite boîte de sa veste et me la donna. Je lâche alors le chaton qui reste encore sur la table en face de moi. Je prends ma petite boîte et je lui dis un petit : « Merci » assez surprise. En même temps, je ne me suis absolument pas attendu à ce qu’il m’offre un cadeau. Lorsque je l’ouvre, j’eus un léger sourire, le bracelet que Kylian vient de m’offrir est vraiment très beau. Je ne me suis absolument pas attendue à recevoir un cadeau comme celui-là. Enfin, Kylian a toujours su trouver des choses qui me plaisent. Comme la bague de fiançailles qui fut vraiment magnifique… Je viens à prendre le bracelet dans ma main lorsque le chaton commença à vouloir jouer avec. Je me mis à rire : « non Vagabond ce n’est pas pour toi ! Et promis tu auras un beau collier toi aussi demain. » Je regardai Kylian avec un grand sourire : « Merci... Il est vraiment très beau… Tu n’aurais pas dû. » Je finis par me lever et je fis le tour de la table pour venir déposer un tendre baiser sur ses lèvres. « Tu peux me le mettre ? » Demandai-je doucement. Puis une fois que tout fut bon je viens le prendre à nouveau dans mes bras. Cette soirée fut véritablement parfaite ! La suite de la soirée se passa tranquillement devant la télévision comme ce que l’on pouvait faire par le passé. Enfin nous sommes sages pour le coup, à cause de ce bébé. Sinon, je pense pas que j’aurais été aussi sage.