Mon vingt-sixième anniversaire arrivant à grand pas, je cherchais des idées cadeaux, car bien que la plus part de mes amis m’avait fait demander une liste, j’ignorais quoi écrit sur ce bout de papier. Je n’ai jamais été le genre de personne matériel, mais bon. Je me devais de trouver quelques idées, car même si je n’étais pas matériel recevoir quelques choses qui ne me plaisaient pas ne me donnait pas tellement envie. C’est ainsi que j’eus l’idée de partir faire du lèche vitrine, ça pourrait ainsi m’inspirer. Tout du moins c’est ce que j’espérais. J’avais fait plusieurs boutiques notant sur mon portable des idées, puis je m’arrêtais devant une boutique de musique. Toute personne me connaissant savait que la musique restait mon seul et unique amour. Je n’avais encore jamais rencontré de fille enfin aucune qui puisse rester assez longtemps pour s’accoutumer de mes étourderies. Je vivais donc l’amour des autres à travers leur mélodie. Malheureusement, l’amour par procuration ça ne fait pas grand-chose. J’allais me retrouver avec un enfant sur les bras simplement parce que j’avais promis de ne pas abandonner Avery. Seulement, je n’avais même pas goûté au fruit défendu. Je faisais vraiment tout à l’envers. Poussant la porte de la boutique, j’entendais une clochette résonner. Avançant, je me pinçais les lèvres en voyant la vendeuse me saluer. Bientôt vingt-six ans et toujours pas capable de saluer une vendeuse avec politesse. Je devais vraiment avoir un souci. Pourtant, ça semblait bien se dérouler avec ma sœur, Billie, ce n’était pas toujours facile, mais ce n’était pas une catastrophe. Tout du moins quand je la voyais seule, la fois où je l’avais vu avec son amie, Shana, j’étais certain d’avoir encore fait une tonne de boulette. Cette fille devait vraiment me prendre pour un abruti. Chaque fois que nos chemins se croisaient j’avais l’impression de crée l’apocalypse. Mes amis disaient que ça me donnait un charme, moi j’appelais surtout ça un cas désespéré. Me dirigeant vers le rayon classique, une musique que j’aimais particulièrement pour sa faculté d’être une inspiration, je prenais le premier cd qui attirait mon regard. Je faisais cela deux ou trois fois, jusqu’à tomber sur un cd que je n’avais pas dans ma collection. Relevant mon regard, je remarquais le visage de la meilleure amie de Billie se tenant de l’autre côté de mon rayon. Elle ne semblait pas m’avoir vu et c’était une chance pour moi. Pinçant mes lèvres, je faisais un pas de reculons. Pourquoi la fuyais-je ? Simplement pour ne pas me ridiculiser une fois de plus à ses yeux. Mais lorsqu’on est une personne qui enchaine bêtise sur bêtise en se levant le matin, je n’échappais pas cette fois non plus. Reculant trop loin, je sentais une pression dans mes côtes comme si quelqu’un m’enfonçait un couteau entre celles-ci. Surpris, je me retournais pour voir ce que c’était. Rencontrant un support à goodies, je faisais tomber la plus part du présentoir dans un fracas qui attirait irrémédiablement tous les regards sur moi. Je sentais une chaleur grimper jusqu’à mes joues, déglutissant je regardais chaque regard qui s’était poser sur moi. Jusqu’à se poser sur l’amie de ma sœur, un sourire mal à l’aise s’affichait sur mes lèvres. Je la saluais de la main. « Salut, je ne t’avais pas vu. » Mensonge ! Mais je n’allais pas dire que c’était pour lui échapper que j’étais entré en collision avec le présentoir.

Normalement Brooke ma grande sœur aurait dû me rejoindre en ce début d'après-midi pour faire quelques boutiques et surtout pour tuer un peu le temps. La fraîcheur avait envahi Pasadena mais, il ne fait pas encore tellement froid. Malheureusement ma sœur ne m’a pas rejoint et bien entendue elle n’avait pas pris la peine de me tenir au courant. Donc me voilà toute seule pour faire les boutiques, Brooke n’assure vraiment pas sur ce coup-là ! Enfin bref, je vais éviter de me prendre la tête avec elle. Déjà qu’en ce qui concerne ma famille de sang, Brooke est la seule et unique personne à qui je parle maintenant. Et oui avec le temps je me suis créé une autre famille. Grâce à Aiden et aussi à Charlie qui est très présent pour moi. Enfin bref, j’ai commencé à faire quelques boutiques afin de trouver les cadeaux pour mes proches. Je préfère m’y prendre un peu en avance dans l’achat de mes cadeaux. Normalement, je dois être encore sur Pasadena jusqu’aux fêtes de fin d’année mais, je pense qu’il est vraiment préférable que je ne traîne pas trop. Un imprévu est tellement vite arrivée. Au bout d’un moment après avoir déjà fait quelques achats pour Noël dont le cadeau pour mon chaton ! Oui, je suis le style de fille qui achète des cadeaux pour ses animaux et alors ? Puis, je finis par me rendre dans la boutique de musique. J’aime bien écouter de la musique et surtout j’aime partir avec un bon stock de musique lorsque je pars en mission donc au final, je vais surement me faire quelques petits cadeaux avant Noël. Après avoir discuté un petit moment avec la vendeuse pour avoir quelques renseignements sur les chanteurs/groupes que je recherche, je me dirige vers l’un des rayons. Je prends un cd en main pour voir les titres dessus. Kevin serait avec moi, il me taquinerait surement sur ce cd que j’ai entre les mains. Il n’aime pas spécialement Adèle mais, perso je trouve qu’elle a une voix magnifique. Enfin ce serait pire s’il savait que j’avais l’album d’un chanteur français entre les mains. Après, j’aime beaucoup les chanteurs français, je comprends un peu après la langue française donc écouter leur musique ne me dérange pas spécialement. Après ce n’est pas comme si j’étais c’est fameux groupe ou chanteur japonais. Je déteste ce style de musique et je trouve leur clip totalement absurde. Je fus prise d’un sursaut lorsque j’entends un bruit qui me sortit de mes songes. Lorsque je tournai mon visage, je vis Grant qui visiblement avait renversé le présentoir de disque. Tout le monde avait le regard posé sur lui, j’eus un léger sourire puis je finis par lui répondre : « Salut, je ne t’avais pas vu non plus. » Je finis par poser ce que j’avais en main pour venir lui donner un coup de main pour ramasser le bordel qu’il avait mis. Une fois à sa hauteur, je lui dis doucement : « comme tu as fait ton compte pour renverser le comptoir ? » Je n’avais vraiment pas loupé sans coup : « Je vais te filer un coup de main pour les ramasser. » Je me baissai aussitôt pour attraper quelques cd et je lui tandis ce que j’avais en main. Grant n’avait pas l’aire de réagir que je lui tends quelques objets, ce fut donc avec un léger rire que je lui dis : « Tu comptes me laisser attendre encore longtemps ? » D’ailleurs cela me rappelle le SMS qu’il m’avait envoyé par accident l’autre jour. Celui qui a la base était surement destiné à sa copine. « Sinon comme vas-tu ? » Demandai-je en continuant à collecter les boitiers étalés sur le sol.

Les cadeaux, les listes… Avec mon anniversaire qui était moins d’un mois avant noël, c’était un calvaire. Mais il pouvait toujours y avoir pire. Comme cet instant où mon regard s’était relever pour voir devant moi une brunette que j’avais déjà rencontré Tout aurait bien pu se passer si j’étais le genre de mec confiant et qui n’a pas peur du contact avec la gente féminine. Sans même parler de ce sms que je lui avais envoyé par mégarde. Allez savoir ce qui m’avait pris d’entrer son numéro dans ma liste de contact, je devais souffrir d’une terrible maladie ce jour-là. En fait, non au fond de moi, je savais que je l’avais ajouté parce que soyons franc elle est plus que mignonne. Mais je ne pensais pas lui écrire un jour, c’était une simple éventualité non existante pour moi. Contacter une fille… Je n’avais pas assez de cran pour cela à moins qu’elle soit une de mes élèves de musique. C’était cependant bien différent ! J’avais commis la boulette du siècle et je sentais encore mes mains moites en la voyant. Bien avant qu’elle ne porte son regard sur moi, je me décidais à fuir, tel un lâche qui n’a rien entre les jambes, mais c’était toujours mieux que d’affronter ce regard marron, ce sourire relever de douce fausset, ce visage angélique. Bordel ! Avec des pensées comme celles-ci je ressemblais à un psychopathe ! Je suis vraiment un cas désespéré… Au point, que je démolissais tout sous mon passage, pire que l’ouragan Sandy. J’entendais le frac de cd tomber sur le sol dans un bruit de plastique. Grimaçant, je n’osais poser mon regard sur mon bordel comme sur elle. Il faut vraiment être con pour fuir ainsi. Je finissais tout de même par croiser son regard, la saluant banalement. J’essayais tant bien que de mal de cacher mon mal à l’aise, mais pas seul pour ce fouillis, mais aussi pour le sms que j’aurais normalement dut envoyer à Avery. La voyant se diriger vers moi, je sentais mon cœur palpiter. Voilà le problème quand on est puceau, on a généralement la fâcheuse manie de se faire tout un cinéma pour rien. Un regard et on croit presque au grand amour. Bon se ne sont pas tous les puceaux qui sont ainsi, mais j’assume être dans cette catégorie. J’ai tellement peu de lien avec des filles et j’en côtoie encore moins, que je suis devenu une plaie. Je l’observais se diriger vers moi et tout mon corps ne semblait plus être en mesure de soutenir mon poids, les mains que je sentais devenir moite, mon cœur qui manque un battement. Je me devais de reprendre le contrôle. Secouant la tête en la voyant devant moi, mes joues commençaient à me brûler d’un doux feu ardent. « Pardon ? » balbutais-je en fronçant mes sourcils. « Comment j’ai fait… Oh ! Je ne sais pas trop. » répondais-je d’une voix incertaine, avant de réaliser qu’elle s’était pencher pour ramasser mon bordel. Je faisais donc de même prenant les cds qui m’entouraient. Je concentrais toute mon attention sur les pochettes de plastiques de musiciens que je ne connaissais pas du tout. « Quoi ? » Je devais décidément garder les pieds sur terre, mais j’en étais encore loin. « Oh, pardon ! Merci. » Si j’avais pu me cacher dans un trou, se serait volontiers que je l’aurais fait. Je prenais les cds qu’elle me tendait, laissant mes doigts effleurer les siens. Dans ce petit geste anodin pour d’autre, je perdais encore plus le contrôle échappant ce qu’elle m’avait donné. Mes joues étaient sans doute cramoisies. « Désolé. » Je m’empressais de les reprendre, en prenant une longue et profonde inspiration. Je les reposais sur le présentoir un peu pèle mêle, mais c’était mieux que rien. « Pas trop, enfin je crois… J’sais pas… Y fait chaud non ? » disais-je en me passant la main sur le front. Du calme Grant, me répétais-je. « Et toi ça va ? Tu cherches un cd ? » La belle la approche, autant me frapper la tête contre un mur. « Enfin, c’est un peu évident sinon tu serais pas ici, ça va de soi. » Je calais de plus en plus profond dans le pathétisme. Relevant la tête, je poussais un soupire tout en poussant une sorte de grognement avant de tourner la tête vers elle. « Je sais pas si que me prend. » Je savais très bien ce que j’avais, mais je n’allais non plus le crier sur tous les toits surtout devant les jolies filles. « Je recommence, ça va et toi ? Qu’est-ce que tu fais de bon ? »

Après avoir entendu le bruit des CD venir tomber sur le sol, mon regard se dirigea à ce moment d’où vient le bruit. Lorsque je vis que Grant fut la personne qui fit tomber le disque, j’eus un léger sourire et je viens à sa rencontre pour l’aider à ramasser. Une fois en face de lui, celui-ci n’eut pas vraiment léger de comprendre ce que j’étais en train de lui dire. Je fronce un peu les sourcils puis j’eus un léger sourire. Je passe ma main dans mes cheveux puis, je finis par me mettre à genoux pour attraper quelques CD. Celui-ci me dit qu’il ne savait pas trop comment il avait fait son compte. Après vous me direz ça peut aller très vite ce genre de petit accident. Lorsque je lui tends quelques CD, celui-ci vient effleurer mes doigts. Honnêtement je ne fis pas vraiment attention à son geste. Puis arrivé au moment où je lui demande s’il va bien, celui-ci me dit qu’il ne sait pas vraiment et que visiblement il fait chaud ici. Mon regard se pose alors lui : « non, il fait plutôt bon. » Je le regarde en fronçant les sourcils, il ne va pas me faire un malaise tout de même ! Puis Grant fini par enchainé lui-même les questions et les réponses. Depuis accroupit avec quelques nouveaux CD en main, je passe ma main libre sur ma bouche pour cacher un léger sourire. Je ne sais pas vraiment ce qui lui prend mais, j’avoue que la réaction du jeune homme m’amuse. Enfin je n’ai pas envie qu’il pense que je me moque de lui ! J’attrape le dernier CD sur le sol et je me relève et je dis doucement : « calme-toi Grant ! Je n’ai pas envie que tu me fasses un malaise. Je suis peut-être militaire mais, je suis une très mauvaise secouriste. » Un léger sourire s’affiche alors que mon visage, je dépose les objets que j’ai dans mes mains sur le présentoir puis lorsque Grant se calma et reformule sa question un peu plus calmement, qu’est-ce que je fais de bon ? Je crois qu’il s’est un peu trompé de mots mais, c’est déjà mieux que tout à l’heure. « Qu’est-ce que je fais de bon ? » Répétai-je avec un léger sourire taquin. « Je vais bien et enfaite je viens cherche l’album d’un chanteur français, Johnny Hallyday. Je crois qu’il a sorti son dernier album. » Je n’avais pas vraiment honte d’aimer la musique de France. Puis bon le rock est un peu universel comme musique. Par contre, j’ai essayé le rap français et je dois bien avouer que même si je comprends assez bien les paroles, je ne sais pas vraiment quel sens peut avoir leurs paroles. « Et toi tu as trouvé ton bonheur ici ? » Demandai-je simplement. D’ailleurs cela me refit à nouveau pensé à un truc : « Sinon, comme va ta copine ? Billie l’a déjà rencontré ? » demandais-je sur un ton serein.  Je sentis à ce moment mon téléphone vibré, c’est ma sœur qui m’envoie un message pour s’excuser de ne pas être venue me rejoindre. Je dois avouer que pour le coup, elle m’avait tout de même assez énervé. Je ne préfère même pas répondre à Brooke, sinon je risque d’être désagréable. « J’espère que Billie ne te fera jamais le coup de te donner rendez vous et te laisser en plan ! Car ma sœur à le don pour ca. » Soufflai-je doucement.

Comment s’enfoncer en moins de deux, j’avais tout de la caricature que l’on voyait dans les films pour fille. Le mec en plein manque d’assurance qui gaffait à tour de bras devant une jolie fille. J’avais franchement tout d’un loser, mais elle ne semblait pas y faire attention. Tout cela c’était que dans ma tête, ça va toujours été ainsi. Et je passais encore pour un con, lorsqu’elle me disait qu’il faisait bon. Normal, j’étais le seul à suer comme un bœuf, je me passais d’ailleurs la main sur le front. Je devais reprendre mes esprits, mais je m’enfonçais d’avantage. Je devais vraiment de cet endroit, m’éloigner d’elle, qu’importe, mais ce n’était pas en restant devant Shana que mon attitude allait s’améliorer. En même temps, je devais sans doute bien prendre le fait qu’elle n’était pas encore partie à grande course. J’aurais pu le comprendre. Ravalant ma salive, je la regardais acquiesçant d’un rapide signe de la tête, puis je changeais pour la négation. « Je vais pas faire de malaise. » Ça au moins j’en étais pratiquement sur. Intérieurement, je faisais presque le petit chien pour retrouver le cours de mes pensées, me calmer ou simplement me changer les idées. Je tentais de lui sourire, mais je n’étais pas certain que j’avais l’effet escompté. Est-ce que ma bouche se tordait dans un sens étrange, peut-être et je n’avais pas envie de me regarder dans la glace pour voir ce désastre. Me passant la main sur la nuque, je tente quelque chose de nouveau. Ce n’est pas tout à fait ça, mais bon c’est moins brouillon que ma première tentative. Glissant mes mains dans mes poches, je regarde une fois de plus les CDs qu’on a ramassés. Johnny Hallyday. Je devais bien admettre que je ne connaissais pas. « Tu arrives vraiment à comprendre ce qu’ils disent ? » demandais-je impressionné, je pouvais bien écouter de la musique d’ailleurs, il en restait que si ce n’était pas en anglais, je n’y comprenais pas un traitre mot. Si elle y arrivait, elle avait tout mon respect. J’haussais légèrement les épaules. « Bof, en fait j’accepte surtout pour ma culture. Je prends tout et n’importe pour découvrir, mais y’a pas grand-chose qui a su attirer ma curiosité. » Pourquoi parler de musique me changeait entièrement ? Je n’avais jamais eu de réponse à cette question, mais ce mystère m’intriguait réellement. J’aurais dû être le mieux placé pour répondre à cette question, mais je n’en avais pas la moindre idée. Je fronçais les sourcils, une copine ? J’avais une copine ? Aurais-je oublié un détail sur ma propre vie. « Ce serait difficile de lui présenter, puisque… » Je sortais une main de ma poche, pour me frotter la nuque nerveusement. Voilà redevenait bizarre. « Je n’ai pas de cop…ain... Copine. » Lapsus de merde ! « Je n’ai pas plus de copain… enfin, je suis… euh… célibataire. » disais-je en avalant ma salive avec difficulté. Pitié achevé moi ! « Toi tu as un co… copain ? » me risquais-je sachant que ce n’était pas le genre de chose à demander. Elle semblait avoir un sms, baisant mon regard, je mordillais ma joue, avant de relever mon regard vers elle. « Euh je sais pas… Je ne connais pas vraiment Billie. Et je ne suis pas trop du genre à organiser des choses avec mon autre sœur. » répondais-je en haussant les épaules. D’accord, j’avais découvert que Billie était ma demi-sœur, mais je ne savais pratiquement rien d’elle. En fait, autant dire qu’on ne cherchait pas tant à faire connaissance. J’avais continué ma petite vie sans me poser plus de question que nécessaire. Je n’en avais même pas parlé à ma mère. « Tu devais magasiner avec ta sœur ? » demandais-je en relevant mon regard vers elle. « Si tu veux je la remplace. » OH MAIS LE CON !, pensais-je après que les mots soient sortis. « Enfin si tu veux bien, mais je ne porte pas de robe ! » continuais-je en riant doucement. NON MAIS TA GUEULE !, me disait ma conscience et pour une fois j’étais bien d’accord, seulement voilà, je lui avais proposé. Il était un peu dur de revenir en arrière…

Je sais très bien que les chanteurs français ne sont pas spécialement connus aux usas mais, Johnny Hallyday, je le connais grâce à un voyage enfin plusieurs voyages en France et il se produit parfois aux États-Unis. « Je parle même un peu en français. Je peux dire merci aux voyages en France et à l’armée. » Dis-je avec un petit sourire. J’écoute ce qu’il me dit et je hausse un peu les épaules : « Tu devrais peut-être te pencher sur cet artiste que j’ai en main. Je sais qu’il a aussi repris ses plus grands succès en anglais et il est celui qui à ramener le rock and roll en France. » Lorsque je viens à lui parler de sa copine, la réaction de Grand lui pas vraiment celle que je m’attendais. J’eus un petit sourire en l’écoutant reformulé à plusieurs reprises sa phrase. Je viens à me mordre la lèvre inférieure puis, je dis doucement : « Pourtant c’est ce que tu m’avais dit avec les SMS que tu m’avais envoyées par erreur. C’est peut-être moi qui à mal compris alors. » Je reviens à placer une mèche rebelle derrière mon oreille et je lui répondis avec un haussement d’épaules : « C’est plutôt compliqué en ce moment avec mon copain. Je finis par dévier la conversation vers les sœurs en général et j’en profite par la même occasion pour parler de Billie. J’avais entendu ne parler qu’il avait une sœur mais, je n’avais jamais vraiment fait attention à tout cela. J’eus un petit sourire à sa réponse puis lorsqu’il me fit repenser à sœur, j’eus un long soupiré, Brooke n’est vraiment pas cool pour le coup. « Oui, normalement mais, elle a un imprévue et elle ne pense qu’elle me prévenir à la dernière minute. » Grant me proposa de remplacer la compagnie de ma sœur par la sienne, pourquoi pas après tout ? Ça peut être sympa et j’apprendrais surement un peu mieux à le connaitre. Puis je mis à rire à ce qu’il vient rajouter : « Dommage, les robes auraient pu t’allait plutôt bien mais, j’aurais peut-être eu pas mal de boulot à faire pour te trouver des chaussures à talons. » Dis-je avec en riant. Puis je repris mon sérieux : « Je plaisante et ça me fera plaisir d’être en ta compagnie. Je vais payer ce CD et on va faire quelques boutiques après. » Dis-je avant de me rendre au comptoir pour payer le CD que j’avais en main. Puis on partit tranquillement dans les rues de Pasadena pour faire les boutiques.


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